danse le vent
flottent les nuages
eau de paradis
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wind dancing
clouds floating
water of paradise
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
danse le vent
flottent les nuages
eau de paradis
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wind dancing
clouds floating
water of paradise
Bonjour Ossiane et merci pour cette merveilleuse présentation de ce corps de ballet à l’horizon. joli spectacle ! Bise amicale.
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Les nuages s’embrassent
Sur les lèvres de la terre
Effervescence
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Ecarquiller les yeux et l’eau sera ciel
pour de son coutre l’espadon,
œuvrer à l’horizon d’une échappée matinale.
De son esprit tranchant époumoner
et l’ombre et la lumière aux cimaises de la symétrie
l’espace d’une voix entendue si douce.
Ecarquiller l’esprit et le ciel sera eau
pour d’un vol plané gracieux
ennamourer la lande d’un fin sourire.
Merci regard, vos écrits sont pure poésie, un grand plaisir à les lire
Des lèvres ou d’une lame tranchante
D’un baiser ou d’un cri acéré
L’imaginaire laissera se profiler à l’horizon
Ce que la Beauté enfante dans les nuages
Et dans le coeur des humains
Illusion entre ciel et terre,
Une libellule attendant son envol.
Bleu, blanc,
L’éphémère.
Elle se tend sa nuque
Le ciel doux lui murmure
Puis elle baisse la tête
Son humble tout dedans
Une larme lui coule
De bel amour dedans
Une ligne d’horizon
Le dessus le dessous
La lecture de ses cils
Donnent à l’amour
Se lire est la tendresse
Jolie qui palpite
Son âme amoureuse
Tellement et c’est bien
Et c’est bon
Aimer son fil de vie
Les nuages et le vent sans âge
Dansent au fil de la déraison.
Blanche et fine, une ballerine
Se déplie contre l’ horizon.
Noire impasse, un long bec passe
Au miroir de morne saison.
c’est très joli, Léonor,
douce soirée.
Annick
🙂 Merci Annick, bonne soirée pour vous également et pour les passagers.
Merci à vous, Monique et les passagers de notre esquif en pérégrinations photographiques et poétiques … sans oublier Ossiane qui semble s’éterniser sur les terres d’Ossian ! … et bonnes fêtes de Noël et de jour de l’an !
A l’horizon
Noël
Les souhaits
Pour chacun
De le vivre
En des paix
D’être ensemble
Et pas seul
Pour une éternité
De magies
En lumières
Un horizon souriant
De l’élégance du temps
Qui donne à chaque âme
De la sérénité
Des souffles des espoirs
Noël cette fée en pouvoirs
haut riz on se met avant la trêve comme dans un rêve
haut brion va t on lever plus brillant qu’un trait
mince ligne qui va jusqu’à la commissure
dépasser l’immédiat pour toujours se projeter
pas seulement ici bas
En gouttes d’eau son âme
En ciel se donne à voir
En miroir se dessine
En contours ses matières
Quand l’horizon il s’offre
Comme toile tout au loin
C’est bon de le soulever
Le rideau son théâtre
Pour voir ce que derrière
Est le chemin de demain
Vogue vers la barrière
en cette onde si calme
la barques des suppliciés.
De larmes, point
juste une présence qui s’advient
le long des golfes clairs.
La brume, en ces contrées
si enveloppantes
se révèle passe-muraille.
Pour de l’un à l’autre
esquisser le pas de deux
rencontre improbable, de l’un et de l’autre
manquement établi au cercle convenu
passage inapproprié
par où s’élève la nuée
si fine si légère
que même les enfants se frottant les yeux
un matin de Noël
font se lever mille petits anges
appel sensible du manque arraché
aux effondrements des frontons de l’entendement
l’avant-bras levé à l’horizontale du front
vision caducéenne
d’un montée double et serpentifère
vers l’un et l’autre
en tendresse de la rencontre à venir..
C’est joli, regard…
je salue d’un bel bonjour tout l’équipage, son capitaine,
mon départ vers le Nord, de la vie d’avant présente à serrer…
Mon horizon le Nord
Terre natale berceau de vie
De première vie à *levivre
Depuis six ans en cet Ouest
Terre d’accueil sa généreuse
Une vie pour mon fils autiste
Ici bas respecté entendu épanoui
C’est beaucoup en un cœur
L’âme sa sereine pour lui
Parfois le Nord manque les amis
Mais c’est tellement goûteux
Les bonheurs des enfants
Et puis cette région Merveille
Me vit mon chaque jour
Mon horizon Merci
Pensées tendres
Doux souhaits
Pour un Noël
D’amour
La matière de l’être
Quand elle en amour
Lui donne force et vie
Son Noël chaque jour
aux tisons les horizons froids et glacés des petits matins blanchis
mais dans l’attente du moindre rayon prompt à réchauffer l’atmosphère
sans pouvoir le dépasser même s’il cligne autant
lavis, vie lavée délavée
et vise
la nette coupure cernée
Nommer chaque chose à part
est le commencement de tout
Mais dire ce qui surgit d’entre elles
toujours neuf
et imprévu
c’est
chaque fois
re-commencer le monde
Entre arbre et nuage
Que passe oiseau blessé ou vent ravi
Que l’éclat furtif s’inscrive
entre les yeux
entre les lèvres
A la vraie vie
indéfiniment
nous re-naissons
Extrait page 37 Le livre du Vide médian, François Cheng, Albin Michel 2009