Horizon 2 / Skyline 2

Horrizon 2 / Skyline 2

forêt noire

lire entre les lignes

eaux de cristal

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black forest

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crystal waters

…JE VOUS SOUHAITE UN TRÈS JOYEUX NOËL AVEC VOS PROCHES.CHALEUREUSES PENSÉES…

24 réflexions sur « Horizon 2 / Skyline 2 »

  1. gâteau à la crème
    pas tarte du tout
    on est sous le houx

    joyeux noël capitaine
    en attendant le nouvel abordage

  2. Avec un peu de retard, je te souhaite de belles fêtes de Noël OSSIANE !
    En lisant entre les lignes, il me semble déchiffrer quelques chiffres…
    J’ajuste mes lorgnons : il y a un 2, un 4, un 0 et un 1 : qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeee

  3. Quand l’horizon est bouché
    le moral lui est touché
    mais si on veut le dégager
    il faut prendre recul ou hauteur
    sans jamais oublier du trouble le fauteur

  4. Horizons infinis
    Visibles, invisibles, risibles
    Pas définis, pas connus, pas imaginés
    Horions, oh rions, haut brion, rez, ras, ris
    Ligne ineffable mais pas effroyable
    Qui oriente et guide la marche de certains
    Limite du visible qui se recule chaque fois
    Et laisse imaginer ce qui trouverait après
    Au-delà et caché, hors limite ou derrière
    Pour la reculer on peut prendre quelque hauteur
    Cela suffira t il à éviter de rencontrer la peur
    Il y a des voyages sans fins qui débutent
    Et des bornes malmenées qui tout autant rebutent
    L’or, hissons comme le soleil qui s’y présentent
    Le hérisson lui nous communique un frémissement
    Le plaisir est lié au désir mais il y a de l’appréhension
    L’imagination est sans limite mais le monde est fini
    Pourtant sur une sphère on recule sans cesse
    Et on renouvelle son horizon à chaque coup de fesse

    Combien d’hommes sont partis dans des directions
    Croyant trouver au bout ce que leur imagination
    Leur avait représenté mais ils durent de fait s’incliner
    Devant la rotondité de la terre et entrevoir l’enfer
    Combien d’aventuriers sont revenus avec leurs cahiers
    N’ayant pas pu consigner tout ce que leurs yeux avaient vu
    Et revenus de tout après avoir bu au calice
    Combien de voyageurs ont vu se refermer les délices
    De la réglisse comme du Santal, du Coprah et des épices
    Combien d’explorateurs ont raté des buts et tâté de la peur
    Sans jamais trouver l’objet de leur convoitise
    Malmenés et éberlués, en guise de friandise
    Combien de navigateurs ont testé les vertus célestes
    Pas cabotins en cabotage mais à la manœuvre lestes
    Combien de vigies ont scruté depuis les huniers
    Prêts à annoncer et à faire envoyer les couleurs
    Alors que c’est sans provisions qu’ils ont connu la douleur
    Combien de marchands et de capitaines ont vécu le scorbut
    En guise de purgatoire pour avoir oublier leur but
    Et que les vivres ne pouvaient indéfiniment se conserver
    Combien de découvreurs ont payé de leur vie
    Ces prises de risques insensées avec de telles méprises
    Alors que la logistique ne coupe pas le chemin
    Mais montre la voie dans une bien comprise maîtrise
    Combien d’entrepreneurs ont manqué du sens des réalités
    Pour finir en chemise avec des ouvriers complètement alités
    Combien de marins et de pasteurs se sont enferrés
    Sur des routes barrées qu’ils prétendaient ouvrir
    Combien de comédiens ont affronté les planches
    Et les ont brûlés avec la plante de leurs pieds fatigués

    Des horizons ouverts que nous thésaurisons dans notre cœur
    Il y a ceux de l’enfance qui sans constance reviennent encore
    Des qui n’avaient pas de limite sure, pas de lignes définies
    Des qui permettaient de croire le monde dans son ensemble
    Saisissable et assimilable
    et pourtant il restait à trouver celles-ci
    Car pour grandir il faut s’affronter
    à ses limites et à celles des autres
    Des Horizons de rêve et d’aventure
    il y en a plus dans les livres de genre
    Que dans la devanture des agences de voyage
    Cette ouverture totale qui jamais ne nous bride et nous permet de croire à notre infinitude, sans être borné c’est l’apanage
    de la jeunesse qui recule ses limites et qui comme perroquet n’a de cesse d’imiter
    Mais ces horizons de la connaissance sont des gouffres profonds
    Dont jamais on ne risque vraiment de voir le fond
    Pas des tonneaux des danaïdes mais des puits
    ou s’engouffrent connaissances et univers
    Inventons-nous des instruments efficaces et agiles
    pour reculer encore le monde visible,
    qu’il y a d’autres limites inaccessibles
    Qui viennent ensuite et qui sans barrer le chemin
    n’assurent pas à tous un destin tranquille.

  5. Horizons nouveaux mais néanmoins lointains

    Faut il être devin pour imaginer que peut être après demain
    Un long périple à une vitesse chronométriquement astronomique
    Une sonde lointaine à l’autonomie nucléaire bien en main
    Pourrait dans la règle des neufs croiser l’ultime et méconnue
    Planète, à moins qu’il ne s’agisse d’une planétesimale espèce.
    En l’espèce l’espace ménage des surprises et un contresens
    Car Pluton serait censé reproduire des températures infernales
    Là où l’éloignement ne semble donner qu’un froid abyssal.
    Tel est le pari incertain qui d’un long voyage en terre lointaine
    A pour cible un corps tellurique aux confins de notre système
    Si froid qu’on en gèle d’avance et que l’atmosphère condense
    En de rares occasions quand s’infléchit sa courbe près du soleil.
    Etrange objet, lune minuscule, plus petit que bien des satellites
    Il orbite de manière si elliptique que sa nature en est de même
    Mais sans être rétrograde il s’incline tant sur l’écliptique
    Que l’on se demande quelle mouche là bas d’ordinaire le pique.
    Souhaitons pour ce si long chemin pas directissime mais presque
    Que les augures soient favorables et le chemin sans encombres
    Ainsi au bout de neuf ans, le neuvième objet, au début inconnu
    Pourrait livrer quelques secrets par lui trop longtemps retenus.
    Cet élément central d’un doublon si proche mais quasi intersidéral
    Sera-t-il un amas troublant et silencieux dans le froid minéral
    Où l’avant poste périlleux pour regarder au plus près les autres étoiles ?
    Que son compagnon fidèle ne soit pas le passeur de songe
    Qui émaille de la quête les aléas entre surprises et mensonges.

  6. comme un vote mais pas seulement votif
    je cherche pour les voeux le meilleur motif
    afin de souhaiter sans me projeter que chacun
    réussisse ses projets et réunisse ses proches
    on n’est certes jamais à l’abri des reproches

    alors pour ne pas oublier
    avant que ses ardeurs
    ne nous fassent plier

    bonne année à toi Ossiane
    si accueillante hôtesse
    aux charmes de poétesse
    et que tu restes bien ancrée
    sur le plancher des vaches
    dans l’année neuve qui vient

  7. ce n’est pas une ligne de kool
    qui fait penser l’immensité cool
    ce n’est pas un rail qui rejoint l’autre
    à l’infini, mais c’est une ligne de fuite
    qui suggère qu’il y a bien une suite

  8. Tandis que se finit cette terre
    quelle eau nous engage
    à la traverser
    tandis que le réel s’estompe
    qu’est ce qui nous trompe
    nous laisse fuyant devant
    ces perspectives
    sans manier l’invective
    ni lâcher une bordée
    mal amarinée

  9. Bientôt s’achève cette année, dans les festivités, les voyages, les réunions de famille pour les uns mais aussi dans la solitude et la douleur pour beaucoup d’autres, les souhaits sont immenses et paraissent bien souvent utopiques mais qu’à chacun reviennent ces petits instants de bonheur dont nous avons tous besoin
    _____

    A l’horizon des jours
    L’espérance d’une rencontre
    Entre suppositions et connaissances
    Curiosité, humilité pour bagages
    Une prise de conscience de l’immensité de l’univers
    De la complexité de ses rouages
    Perceptibles dans la beauté de l’existence
    Pour des cerveaux trop humains peut-être
    Pour passer aisément du rêve à la réalité
    D’une vérité probablement inatteignable
    Même pour le plus curieux des esprits
    Petits pas de souris vers cet horizon
    Pour des avancées incroyables
    Malgré les flux et les reflux
    Dans la marche du savoir

    _____

    Merci à Thierry pour ses nombreux écrits riches de ses réflexions et qui sans aucun doute m’ont inspiré ces quelques mots ci-dessus.
    Merci Ossiane pour tes chaleureuses pensées et ta persévérance dans la tenue de ce blog qui nous est cher à tous.

  10. Le ciel la terre l’eau
    Les lignes de vie
    Pour chacun ses sens
    D’être au plus près
    De son lui sa vie propre

  11. et je vous lis chacun,
    j allais passer au dessus de vos mots,
    en voyant Monique en dernier écrit,
    me semblait que rien n’avait bougé ici depuis le 27 Décembre,
    j ai failli passer au dessus de vos précieux écrits,
    Monique, Thierry…

    Et je vous rejoins mon âme
    Pour souhaiter à tous chacun
    Des calmes des amours des bels
    En cette fin d’année déjà
    Comme le temps passe vite
    Autant *levivre son chaque instant
    De bel désir de beauté douce
    Dans la tendresse des partages

    bel dimanche, de dernier dimanche d’avant l’an prochain,
    un soleil grand si chaud au rendez vous,
    fait oublier le calendrier…

  12. Les aiguilles à tricoter posées entre eau claire et forêt noire, quelques rangs de pins…
    Lever les yeux vers l’horizon puis se perdre dans la brume.

    Je vous remercie Ossiane, pour ce merveilleux blog. Bonne année à vous et à tous !

  13. la ligne d’horizon nous échappe car elle fuit toujours
    pourtant ce n’est pas la forêt qui cache l’arbre
    c’est aussi la vision qu’on en a selon les point de vue
    tandis que se profile , indépassable limite visuelle
    un relief comme un bief par où les sens passent

    A l’équipage qui coure sur ces pages
    le plaisir revenu de pouvoir à nouveau
    taper des deux mains
    pas pour recueillir des bravos
    mais juste mettre son grain de sel
    pour conserver des images
    des impressions variées

  14. je heureuse de te voir en santé revenue, Thierry,
    yaouh, Bourrache,

    et que vivent ces années passées, présentes et à venir…

    Sur le damier de la vie
    Rien ne se voit à l’avance
    On y voit quand on y est
    Dans cette case d’instant
    Alors quand elle se donne
    D’amour de paix de vie
    La pause nous fait du bien

    bien beau souvenir que ce jeu de dé magique, Ossiane, j’espère que tu vas bien?!

  15. @annick en santé ou enchantée 😉
    oui enfin c’est que le début
    vu qu’on m’a refait complétement l’épaule
    je vais avoir droit à une rééducation comparable à celle d »Ossiane
    c’est pour cela que je comprends si bien par où elle est passée cette année

  16. alors bonne rééducation pas trop douloureuse, Thierry,
    et j’espère que pour toi, Ossiane, c’est mieux aussi…
    il y a des années dont on se souvient bien plus, c’est certain,
    car avoir mal ne fait jamais plaisir…

    je vous embrasse l’équipage d’Ossiane, et son capitaine tellement,

    que cette année se termine selon vos souhaits…beaucoup de bien à vous.

  17. BIG BISOUS à tous et à toutes comme dirait Bourrache revenue !!!

    Merci beaucoup pour vos bons voeux, vos belles pensées, vos mots qui font réfléchir ou réconfortent, vos battements de coeur, vos émotions à fleur de peau, votre sensibilité aux uns et aux autres, vos espoirs, je me rends compte qu’un endroit comme celui-ci est plutôt rare et que cela est dû à la qualité des êtres qui le constituent.

    Mes chers amis, cela fait si longtemps que nous voguons ensemble en mots et images qu’il me parait important de le souligner. Tant de blogs ont fermé depuis leur naissance. Je continue donc mais avec de longues interruptions. Tant que je continue à créer des images, cet espace sera vivant à sa manière.

    Je voudrais également saluer Leonor, Denise et tous ceux qui nous ont rejoint en cours de route et qui continuent d’écrire discrètement mais sûrement. Un grand merci aussi aux vétérans de ce blog, silencieux ou pas qui s’évertuent à maintenir cet espace en vie par la grande qualité de leurs commentaires et poèmes et leur grande chaleur humaine! Il y a de quoi s’enrichir intellectuellement et humainement en lisant les interventions des uns et des autres. J’ai moi-même beaucoup appris auprès de vous.

    Enfin, mes pensées chaleureuses à Thierry qui je l’espère se remet bien de son opération de l’épaule!! De la patience tu n’en manques pas, je suis sûre que tu iras au bout si tu as un bon kiné comme j’ai la chance d’avoir. Pour ma part, ce n’est pas fini, j’espère qu’en février, j’en verrai le bout. C’est très long, très lent, j’ai encore de l’amplitude, du muscle et des facilités de rotation à regagner. 80 séances en 7 mois à raison de trois fois par semaine en principe mais si je n’ai pas tout regagné, je continue 🙂 Bon courage Thierry et si tu as besoin d’infos, fais-moi signe, je suis quasi incollable maintenant 🙂

    Et pour clore ma lettre de nouvel an, j’ai envie de vous laisser cette citation de Boris Vian pour nous donner du courage à tous car la vie est belle et vaut la peine d’être vécue.

    Bien à vous tous, que la Vie soit avec vous ! Merci pour tout !

    « Si on rate ce moment, on essaie celui d’après et si on échoue on recommence l’instant suivant, on a toute la vie pour réussir… » L’Écume des Jours – Boris Vian

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