voile de traîne
quand les anges voyagent
fumerolles
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train veil
when angels travel
fumaroles
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
voile de traîne
quand les anges voyagent
fumerolles
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train veil
when angels travel
fumaroles
Je regarde le ciel où passent les nuages, petits duvets s’éparpillant dans le ciel abandonnant quelques poignées de brumes cotonneuses accrochées au sommets des montagnes endormies, la mer dort encore et laisse sur ses eaux glisser les rêves.
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Passent les nuages
En errance au ciel d’azur
Migration des rêves
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Le silence, la beauté, tout ce calme, toute cette douceur et je me dis comme Marc Aurèle
« très peu de choses sont nécessaires au bonheur » et comme Thomas Moore « la beauté nourrit l’âme » .
Migration des anges en balade
Vers quelle mission salutaire?
Douceur du passage
Danse des séraphins, chérubins, trônes, archanges et anges
la lumière appelle et libère
que pour le bien des hommes et femmes
cette engeance filtre et coopère
à tout être humain qui
en conscience
cherche à croître
arbre de vie arbre de sagesse
en ressemblance au Très Haut
la pièce tissée de l’ordre
en son centre élevée
en ascension
par dessus l’errance des ombres
animalcules de circonstance
qui par monts et par vaux
de criques en collines
se perdent dans l’avoir
alors qu’il y a tant de joie à être.
*très peu de choses sont nécessaires au bonheur,
*la beauté nourrit l’âme,
j’écris les deux phrases d’auteurs, que tu cites, Monique,
elles me plaisent.
Tu façonnes les nuages au gré des rêveries
Et t’installe dans l’un d’eux pour mieux le regarder
Ce monde qui te…miss terre un jour tu es parti
J’ouvre tous les nuages essaie de t’y trouver
Seule la pluie me répond et répand sa fraicheur
Tu es dans cette goutte qui un jour s’écrasait
Dans la terre mouillée nos jeux tu te souviens
Les parties de cache cache les rêves inachevés
La fête des cirrus
sur le bleu du ciel
C’est le vent?
c’est la pluie?
ou sont les cheveux des anges?
Je ne sais pas Neyde mais c’est sûrement une belle façon de rentrer en rêverie les yeux levés vers le ciel.
« Rêverie », un mot de poète !! C’est Jean-Jacques Rousseau, c’est Baudelaire, c’est Proust, c’est Lamartine, c’est Senancour, c’est Chateaubriand, Jaccottet, Thomas Mann……ce sont nous tous qui devant ces merveilleux paysages et la puissance suggestive des haïkus d’Ossiane nous laissons entraîner sur le chemin des rêves.
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C’est peut-être au cours de mes promenades
Que mes rêveries sont les plus intenses
L’âme et l’esprit jouent en toute sérénité
Aucunes extravagances, aucunes folies
Mais des sensations profondes
D’être en parfaite harmonie avec la nature
Elle est belle, riche, variée, généreuse…
Si surprenante que chaque jour
Est une nouvelle rencontre
L’imaginaire œuvre sans le vouloir
Dans les domaines les plus pures,
Les plus tendres, les plus délirants
Que l’on puisse attendre du monde
Les rêveries naissent de façons imprécises
Une chanson qui se murmure
Une lumière qui modèle le paysage
L’odeur de la terre, la beauté d’une fleur
La forme des nuages dans le ciel
Ce petit quelque-chose qui vous rappelle un souvenir
Et le cœur se sent envahi de douceur
L’âme réceptive, l’esprit en éveil,
La nature et la musique ont les mêmes pouvoirs
Une étrange sensation où le corps
Ne sent plus ses douleurs
J’existe à l’intérieur de moi-même
Dans un relâchement délicieux
J’avance sur le chemin, automate rêveuse
Attentive à tout ce qui m’entoure
Découvertes innombrables et inattendues
Je suis légère, en un état second
Je regarde, je sens, je me délecte
Je me laisse emporter dans cette évasion délicieuse
Qui me berce et me conduit sur les pentes de l’extase
Seule avec moi-même et mes pensées intimes
Je compose avec mon vécu, ce temps présent
Et cette nature entre délire et méditation
Là où mes rêves trouvent un havre de bonheur.
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« Je pense quelquefois que si j’écris encore, c’est, ou ce devrait être avant tout pour rassembler les fragments, plus ou moins lumineux et probants, d’une joie dont on serait tenté de croire qu’elle a explosé un jour, il y a longtemps, comme une étoile intérieure, et répandu sa poussière en nous. Qu’un peu de cette poussière s’allume dans un regard, c’est sans doute ce qui nous trouble, nous enchante ou nous égare le plus ; mais c’est, tout bien réfléchi, moins étrange que de surprendre son éclat, ou le reflet de cet éclat fragmenté, dans la nature. Du moins ces reflets auront-ils été pour moi l’origine de bien des rêveries, pas toujours absolument infertiles. »
Philippe Jaccottet dans Cahier de verdure 1ère page
Il suffit de se laisser aller à regarder
Ecouter et savourer, s’imbiber, s’imprégner
Et sentir monter en soi la joie intense d’être là
Enveloppé dans cette aura bleutée et fraîche
Oser s’envoler, s’inviter parmi les anges
Se donner cette extraordinaire impression de légèreté
Cueillir le bonheur et la paix sur le dos des nuages
Connaître le charme incomparable d’une douce rêverie
« POUR » connaître le charme incomparable d’une douce rêverie
Sans peut-être aller jusqu’à ce que dit Jean-Jacques Rousseau dans Les rêveries du promeneur solitaire ( la cinquième promenade)) bien que !!
« (…)et j’allais me jeter seul dans un bateau que je conduisais au milieu du lac quand l’eau était calme, et là, m’étendant de tout mon long dans le bateau, les yeux tournés vers le ciel, je me laissais aller et dériver lentement au gré de l’eau, quelquefois pendant plusieurs heures, plongé dans mille rêveries confuses mais délicieuses, et qui sans avoir aucun objet bien déterminé ni constant ne laissaient pas d’être à mon gré cent fois préférables à tout ce que j’avais trouvé de plus doux dans ce qu’on appelle les plaisirs de la vie. »
On y risque quoi dans ses rêves
enfoncés, engoncés, détachés
ne serait ce pas un instant de trêve
Le rêve est la manifestation de l’individualité et de la solitude
peut il vraiment se partager dans ces parages avivés par des couleurs brillantes
où se rejouent des scènes de la vie mais où la fiction côtoie l’ébullition
Face à mon rêve je m’adosse mais ce n’est pas un oreiller
qui lit mon rêve ne croit pas sommeiller et pense à une suractivité
s’y déjouent des pièges et s’y assoient des sièges
s’y contemplent quelques fantasmes pas comme des miasmes
et quand l’asthme enfle et que la suffocation devient trop précise
souvent l’éveil y fait place dans une sorte de pieds de nez
à ces vérités en cours d’exhumation
j’adore les textes de Thierry
parce qu’ils se lisent à voix haute
… lectio divina
Je ne peux m’empêcher de les déclamer, élocuter, manduquer, décortiquer
sur le rythme rap/clap/map/slam
à coups d’égosillage
de tambourinage à la mode japonaise
de cliquetis de crécelle
de remontage de coucou suisse
c’est comme si les touches/tâches/touches de l’impressionnisme
piquaient comme une planche à clous
aiguillonnage d’un démonstrateur
à la fois bonimenteur
et poseur de doxa
le tout sur fond de culture éclectique
ça énergétise
ça fait du bien
je suis confus et rouge, je rougis facilement sous le compliment
et avec l’age la couperose et la coupe rase je ne me décompose
oui dans les mots j’ose et j’espère toucher et pas doucher
mais ce que tu dis est vrai j’aime slamer mais pas slalomer
dire le salam et le shalom et puis si ça fait de l’effet …tant mieux
pour le temps pas de mieux, mais du mièvre
oui il y a des chars latents …qui ne s’arrêtent pas
et des rodomontreurs mais pas d’ours (presse oblige)
électriser c’est provoquer la décharge
mais aussi rendre conducteur
et sans jamais perdre le fil
pour l’interrupteur
il faut chercher
bon samedi regard
moi aussi je suis surpris par tes textes
mais comme je suis timide
je n’ose pas toujours m’exprimer
touches traines
si léger le sens passager
et si large l’étranger
d’un
appel infime
Rêverie ma jolie
Emporte moi ma vie
Sur un nuage là haut
Couve moi de ton chaud
Couchée dans le gazon
Je m’y perds ma raison
Mon être vibre ému
Tout seul avec son nu
Il existe son plein
Ne voit pas son demain
L’instant se belle merveille
Mais déjà se réveille
Et le rêve se balance
Un autre y prend ses sens
Rêve errance: qui ne se courbe pas s’échine en pure perte
mais voilà que sans traîner ses guêtres on s’empêtre, non dans des langes
c’est le lot de tous les parents, mais dans des buissons ardents
qui camouflent et voilent la plus élémentaire des vérités
Les mondes imaginaires
Lumière
La mélodie de la voix
Silence
Est ce le pays des rêves?
Nuages……
Toutes les conditions réunies pour prendre ensemble une envolée vers une rêverie où les mots de chacun nous entraînent avec un bonheur extraordinaire dans la ronde des nuages
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Pleins songes et doux partages
Âmes qui vibrent aux sons des mots
Rythme et harmonie
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Difficile de redescendre sur terre !!……
« La beauté nourit l’âme » et calme la douleur.
Ai perdu la raison, mon frère et le sourire, mon bras sans vie reste accroché à un corps inutile.
Comme l’îlot solitaire qui lutte contre les lames, je suis debout.
Les rêveries m »emportent dans les robes des anges aux portes de la mort mais j’ai choisi la vie.
Ce blog fait tant de bien.
Merci à Ossiane, l’ange migrateur pour cet espace plein de grâce.
Merci à l’ équipage qui l’anime. Les multiples voix y tracent la voie et « faut-il qu’il m’en souvienne, la joie vient toujours après la peine » .
Vivre aimer s’abandonner aux mots et se laisser guider par l’ange de la rêverie pour voir le jour plus doux…
Faire escale sur une île, y retrouver, le bateau de la rêverie qu’on avait presque oublié, reprendre les cordages et réaliser dans un souffle que les mots libèrent.
Pluie vent plume vie …
Avril renait du gris de l’hiver.
Bonsoir Lou plaisir de te lire et de te retrouver sur le pont, oui il y a comme ça des bouées de sauvetages, des images, des pensées, des jeux de mots, de la poésie, de l’humour, quelques mots qui aident à ne pas sombrer et mieux encore à nous interpeller et nous sauvent comme plein de mains tendues et de sourires offerts qui font du bien et certains « timides » ne devraient pas rougir tant leurs paroles ont un impact insoupçonné, insoupçonnable…Bonne et belle soirée à tous.
Bonsoir Monique, merci pour le gentil mot, c’est bon d’être là …
L’hiver a laissé derrière lui
Sa longue traîne de grisaille
Sur un printemps fébrile
Impuissant à pouvoir
Eparpiller les nuages
Ils se déchirent, s’effilochent
Encombrent le ciel
D’un mélange étrange
D’ailes d’anges et de nuages
Brumes, plumes et duvet
Qui dansent et se moquent
Des mois et des saisons
Les rêves sont intemporels
Soleil, vent ou brouillard
Les laissent indifférents
Ils naissent avec bonheur
Dans la pluie ou le beau temps.
Bonjour à tous!
Immensément touchée par toutes les belles rêveries poétiques que cette image a suscitées; un grand bravo à vous, vraiment !! Bonheur aussi de découvrir vos passerelles avec les grands poètes penseurs qui nous enluminent pour toujours !
Welcome back Miss Lou d’Amérique, ravie de te retrouver ici avec ta belle plume alerte, tu n’as pas perdu la main:) !! Je vois que tu ne oublies pas après tout ce temps et j’en suis d’autant plus émue … il faut croire que les passages sur ce pont laissent des traces indélébiles d’émotions !! Un coucou à Annev également et merci pour ces jolis mots!
Toujours sur la brèche entre mile choses à aboutir rapidement, je me pose donc quelques instants pour vous envoyer toute mon amitié et mes pensées chaleureuses dans ces temps bien incertains et chaotiques.
Douce vie à vous, dans les tangages ou avaries, continuez de distribuer autour de vous la beauté qui vous illumine de l’intérieur via les mots, les idées, les créations, les partages; elle finira par sauver le monde j’en suis convaincue et c’est ce qui me pousse à continuer !!
Grand bonheur de te lire Ossiane et un grand merci encore et encore pour tout ce que tu donnes en dépit du peu de temps dont tu disposes, ton amitié et tes pensées chaleureuses sont d’un grand soutien et pour beaucoup j’en suis sûre d’un grand réconfort.
oui, Monique, grand bonheur que lire OSSIANE,
Ici, se passa beaucoup,
sur le pont
dans nos canots de sauvetage
dans nos hamacs
des rires des pleurs
la vie
quel bel joli album d’ Humains
et que oui ô que oui
la beauté
c’est bon de la distribuer
pour qu’elles fassent des petits
c’est si bel la vie en beautés
je vous embrasse
capitaine et matelots…
votre humble mousse
sourire, clin d’oeil et tit’bougie
( mots de Bourrache )
doux soir
Merci douce Ossiane pour ce chaleureux welcome. Tu laisses ouverte la porte de ton blog et venir s’y reposer est infiniment plaisant. Merci …
J’ai fait partie des matelots de ce bateau et ça marque oui! Sacrément!
Tous nos mots en partage tissent au fil du temps, des liens d’amitié au delà des visages, des distances et du temps qui passe…Ainsi, avec plaisir, retrouver tes photos, tes haikus, les styles, la verve, l’humour, les citations des uns et des autres…
Bref I am so glad to be here !
Love you all