Rêverie / Reverie

Rêverie / Reverie

voile de traîne

quand les anges voyagent

fumerolles

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train veil

when angels travel

fumaroles

29 réflexions sur « Rêverie / Reverie »

  1. Je regarde le ciel où passent les nuages, petits duvets s’éparpillant dans le ciel abandonnant quelques poignées de brumes cotonneuses accrochées au sommets des montagnes endormies, la mer dort encore et laisse sur ses eaux glisser les rêves.
    _____

    Passent les nuages
    En errance au ciel d’azur
    Migration des rêves
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    Le silence, la beauté, tout ce calme, toute cette douceur et je me dis comme Marc Aurèle
    « très peu de choses sont nécessaires au bonheur » et comme Thomas Moore « la beauté nourrit l’âme » .

  2. Danse des séraphins, chérubins, trônes, archanges et anges
    la lumière appelle et libère
    que pour le bien des hommes et femmes
    cette engeance filtre et coopère
    à tout être humain qui
    en conscience
    cherche à croître
    arbre de vie arbre de sagesse
    en ressemblance au Très Haut
    la pièce tissée de l’ordre
    en son centre élevée
    en ascension
    par dessus l’errance des ombres
    animalcules de circonstance
    qui par monts et par vaux
    de criques en collines
    se perdent dans l’avoir
    alors qu’il y a tant de joie à être.

  3. *très peu de choses sont nécessaires au bonheur,
    *la beauté nourrit l’âme,

    j’écris les deux phrases d’auteurs, que tu cites, Monique,
    elles me plaisent.

  4. Tu façonnes les nuages au gré des rêveries
    Et t’installe dans l’un d’eux pour mieux le regarder
    Ce monde qui te…miss terre un jour tu es parti
    J’ouvre tous les nuages essaie de t’y trouver
    Seule la pluie me répond et répand sa fraicheur
    Tu es dans cette goutte qui un jour s’écrasait
    Dans la terre mouillée nos jeux tu te souviens
    Les parties de cache cache les rêves inachevés

  5. La fête des cirrus
    sur le bleu du ciel
    C’est le vent?
    c’est la pluie?
    ou sont les cheveux des anges?

  6. Je ne sais pas Neyde mais c’est sûrement une belle façon de rentrer en rêverie les yeux levés vers le ciel.

    « Rêverie », un mot de poète !! C’est Jean-Jacques Rousseau, c’est Baudelaire, c’est Proust, c’est Lamartine, c’est Senancour, c’est Chateaubriand, Jaccottet, Thomas Mann……ce sont nous tous qui devant ces merveilleux paysages et la puissance suggestive des haïkus d’Ossiane nous laissons entraîner sur le chemin des rêves.
    ____

    C’est peut-être au cours de mes promenades
    Que mes rêveries sont les plus intenses
    L’âme et l’esprit jouent en toute sérénité
    Aucunes extravagances, aucunes folies
    Mais des sensations profondes
    D’être en parfaite harmonie avec la nature
    Elle est belle, riche, variée, généreuse…
    Si surprenante que chaque jour
    Est une nouvelle rencontre
    L’imaginaire œuvre sans le vouloir
    Dans les domaines les plus pures,
    Les plus tendres, les plus délirants
    Que l’on puisse attendre du monde
    Les rêveries naissent de façons imprécises
    Une chanson qui se murmure
    Une lumière qui modèle le paysage
    L’odeur de la terre, la beauté d’une fleur
    La forme des nuages dans le ciel
    Ce petit quelque-chose qui vous rappelle un souvenir
    Et le cœur se sent envahi de douceur
    L’âme réceptive, l’esprit en éveil,
    La nature et la musique ont les mêmes pouvoirs
    Une étrange sensation où le corps
    Ne sent plus ses douleurs
    J’existe à l’intérieur de moi-même
    Dans un relâchement délicieux
    J’avance sur le chemin, automate rêveuse
    Attentive à tout ce qui m’entoure
    Découvertes innombrables et inattendues
    Je suis légère, en un état second
    Je regarde, je sens, je me délecte
    Je me laisse emporter dans cette évasion délicieuse
    Qui me berce et me conduit sur les pentes de l’extase
    Seule avec moi-même et mes pensées intimes
    Je compose avec mon vécu, ce temps présent
    Et cette nature entre délire et méditation
    Là où mes rêves trouvent un havre de bonheur.

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    « Je pense quelquefois que si j’écris encore, c’est, ou ce devrait être avant tout pour rassembler les fragments, plus ou moins lumineux et probants, d’une joie dont on serait tenté de croire qu’elle a explosé un jour, il y a longtemps, comme une étoile intérieure, et répandu sa poussière en nous. Qu’un peu de cette poussière s’allume dans un regard, c’est sans doute ce qui nous trouble, nous enchante ou nous égare le plus ; mais c’est, tout bien réfléchi, moins étrange que de surprendre son éclat, ou le reflet de cet éclat fragmenté, dans la nature. Du moins ces reflets auront-ils été pour moi l’origine de bien des rêveries, pas toujours absolument infertiles. »
    Philippe Jaccottet dans Cahier de verdure 1ère page

  7. Il suffit de se laisser aller à regarder
    Ecouter et savourer, s’imbiber, s’imprégner
    Et sentir monter en soi la joie intense d’être là
    Enveloppé dans cette aura bleutée et fraîche
    Oser s’envoler, s’inviter parmi les anges
    Se donner cette extraordinaire impression de légèreté
    Cueillir le bonheur et la paix sur le dos des nuages
    Connaître le charme incomparable d’une douce rêverie

  8. « POUR » connaître le charme incomparable d’une douce rêverie

    Sans peut-être aller jusqu’à ce que dit Jean-Jacques Rousseau dans Les rêveries du promeneur solitaire ( la cinquième promenade)) bien que !!
    « (…)et j’allais me jeter seul dans un bateau que je conduisais au milieu du lac quand l’eau était calme, et là, m’étendant de tout mon long dans le bateau, les yeux tournés vers le ciel, je me laissais aller et dériver lentement au gré de l’eau, quelquefois pendant plusieurs heures, plongé dans mille rêveries confuses mais délicieuses, et qui sans avoir aucun objet bien déterminé ni constant ne laissaient pas d’être à mon gré cent fois préférables à tout ce que j’avais trouvé de plus doux dans ce qu’on appelle les plaisirs de la vie. »

  9. On y risque quoi dans ses rêves
    enfoncés, engoncés, détachés
    ne serait ce pas un instant de trêve

  10. Le rêve est la manifestation de l’individualité et de la solitude
    peut il vraiment se partager dans ces parages avivés par des couleurs brillantes
    où se rejouent des scènes de la vie mais où la fiction côtoie l’ébullition

  11. Face à mon rêve je m’adosse mais ce n’est pas un oreiller
    qui lit mon rêve ne croit pas sommeiller et pense à une suractivité
    s’y déjouent des pièges et s’y assoient des sièges
    s’y contemplent quelques fantasmes pas comme des miasmes
    et quand l’asthme enfle et que la suffocation devient trop précise
    souvent l’éveil y fait place dans une sorte de pieds de nez
    à ces vérités en cours d’exhumation

  12. j’adore les textes de Thierry
    parce qu’ils se lisent à voix haute
    … lectio divina

    Je ne peux m’empêcher de les déclamer, élocuter, manduquer, décortiquer
    sur le rythme rap/clap/map/slam
    à coups d’égosillage
    de tambourinage à la mode japonaise
    de cliquetis de crécelle
    de remontage de coucou suisse

    c’est comme si les touches/tâches/touches de l’impressionnisme
    piquaient comme une planche à clous
    aiguillonnage d’un démonstrateur
    à la fois bonimenteur
    et poseur de doxa
    le tout sur fond de culture éclectique

    ça énergétise
    ça fait du bien

  13. je suis confus et rouge, je rougis facilement sous le compliment
    et avec l’age la couperose et la coupe rase je ne me décompose
    oui dans les mots j’ose et j’espère toucher et pas doucher
    mais ce que tu dis est vrai j’aime slamer mais pas slalomer
    dire le salam et le shalom et puis si ça fait de l’effet …tant mieux
    pour le temps pas de mieux, mais du mièvre
    oui il y a des chars latents …qui ne s’arrêtent pas
    et des rodomontreurs mais pas d’ours (presse oblige)
    électriser c’est provoquer la décharge
    mais aussi rendre conducteur
    et sans jamais perdre le fil
    pour l’interrupteur
    il faut chercher
    bon samedi regard
    moi aussi je suis surpris par tes textes
    mais comme je suis timide
    je n’ose pas toujours m’exprimer

  14. Rêverie ma jolie
    Emporte moi ma vie
    Sur un nuage là haut
    Couve moi de ton chaud
    Couchée dans le gazon
    Je m’y perds ma raison
    Mon être vibre ému
    Tout seul avec son nu
    Il existe son plein
    Ne voit pas son demain
    L’instant se belle merveille
    Mais déjà se réveille
    Et le rêve se balance
    Un autre y prend ses sens

  15. Rêve errance: qui ne se courbe pas s’échine en pure perte
    mais voilà que sans traîner ses guêtres on s’empêtre, non dans des langes
    c’est le lot de tous les parents, mais dans des buissons ardents
    qui camouflent et voilent la plus élémentaire des vérités

  16. Les mondes imaginaires
    Lumière
    La mélodie de la voix
    Silence
    Est ce le pays des rêves?
    Nuages……

  17. Toutes les conditions réunies pour prendre ensemble une envolée vers une rêverie où les mots de chacun nous entraînent avec un bonheur extraordinaire dans la ronde des nuages
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    Pleins songes et doux partages
    Âmes qui vibrent aux sons des mots
    Rythme et harmonie

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    Difficile de redescendre sur terre !!……

  18. « La beauté nourit l’âme  » et calme la douleur.
    Ai perdu la raison, mon frère et le sourire, mon bras sans vie reste accroché à un corps inutile.
    Comme l’îlot solitaire qui lutte contre les lames, je suis debout.
    Les rêveries m »emportent dans les robes des anges aux portes de la mort mais j’ai choisi la vie.

    Ce blog fait tant de bien.
    Merci à Ossiane, l’ange migrateur pour cet espace plein de grâce.
    Merci à l’ équipage qui l’anime. Les multiples voix y tracent la voie et « faut-il qu’il m’en souvienne, la joie vient toujours après la peine » .
    Vivre aimer s’abandonner aux mots et se laisser guider par l’ange de la rêverie pour voir le jour plus doux…

  19. Faire escale sur une île, y retrouver, le bateau de la rêverie qu’on avait presque oublié, reprendre les cordages et réaliser dans un souffle que les mots libèrent.
    Pluie vent plume vie …
    Avril renait du gris de l’hiver.

  20. Bonsoir Lou plaisir de te lire et de te retrouver sur le pont, oui il y a comme ça des bouées de sauvetages, des images, des pensées, des jeux de mots, de la poésie, de l’humour, quelques mots qui aident à ne pas sombrer et mieux encore à nous interpeller et nous sauvent comme plein de mains tendues et de sourires offerts qui font du bien et certains « timides » ne devraient pas rougir tant leurs paroles ont un impact insoupçonné, insoupçonnable…Bonne et belle soirée à tous.

  21. L’hiver a laissé derrière lui
    Sa longue traîne de grisaille
    Sur un printemps fébrile
    Impuissant à pouvoir
    Eparpiller les nuages
    Ils se déchirent, s’effilochent
    Encombrent le ciel
    D’un mélange étrange
    D’ailes d’anges et de nuages
    Brumes, plumes et duvet
    Qui dansent et se moquent
    Des mois et des saisons
    Les rêves sont intemporels
    Soleil, vent ou brouillard
    Les laissent indifférents
    Ils naissent avec bonheur
    Dans la pluie ou le beau temps.

  22. Bonjour à tous!

    Immensément touchée par toutes les belles rêveries poétiques que cette image a suscitées; un grand bravo à vous, vraiment !! Bonheur aussi de découvrir vos passerelles avec les grands poètes penseurs qui nous enluminent pour toujours !

    Welcome back Miss Lou d’Amérique, ravie de te retrouver ici avec ta belle plume alerte, tu n’as pas perdu la main:) !! Je vois que tu ne oublies pas après tout ce temps et j’en suis d’autant plus émue … il faut croire que les passages sur ce pont laissent des traces indélébiles d’émotions !! Un coucou à Annev également et merci pour ces jolis mots!

    Toujours sur la brèche entre mile choses à aboutir rapidement, je me pose donc quelques instants pour vous envoyer toute mon amitié et mes pensées chaleureuses dans ces temps bien incertains et chaotiques.

    Douce vie à vous, dans les tangages ou avaries, continuez de distribuer autour de vous la beauté qui vous illumine de l’intérieur via les mots, les idées, les créations, les partages; elle finira par sauver le monde j’en suis convaincue et c’est ce qui me pousse à continuer !!

  23. Grand bonheur de te lire Ossiane et un grand merci encore et encore pour tout ce que tu donnes en dépit du peu de temps dont tu disposes, ton amitié et tes pensées chaleureuses sont d’un grand soutien et pour beaucoup j’en suis sûre d’un grand réconfort.

  24. oui, Monique, grand bonheur que lire OSSIANE,

    Ici, se passa beaucoup,
    sur le pont
    dans nos canots de sauvetage
    dans nos hamacs
    des rires des pleurs

    la vie

    quel bel joli album d’ Humains

    et que oui ô que oui
    la beauté
    c’est bon de la distribuer
    pour qu’elles fassent des petits

    c’est si bel la vie en beautés

    je vous embrasse
    capitaine et matelots…

    votre humble mousse

    sourire, clin d’oeil et tit’bougie
    ( mots de Bourrache )

    doux soir

  25. Merci douce Ossiane pour ce chaleureux welcome. Tu laisses ouverte la porte de ton blog et venir s’y reposer est infiniment plaisant. Merci …
    J’ai fait partie des matelots de ce bateau et ça marque oui! Sacrément!
    Tous nos mots en partage tissent au fil du temps, des liens d’amitié au delà des visages, des distances et du temps qui passe…Ainsi, avec plaisir, retrouver tes photos, tes haikus, les styles, la verve, l’humour, les citations des uns et des autres…
    Bref I am so glad to be here !
    Love you all

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