nuages gris d’acier
éclair de mélancolie
folle arabesque
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steel gray clouds
flash of melancholy
mad arabesque
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
nuages gris d’acier
éclair de mélancolie
folle arabesque
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steel gray clouds
flash of melancholy
mad arabesque
Quelle belle déclinaison de bleus!
La douceur s’éloigne
Eclats de Blues
La colère gronde.
En toute légèreté
le flot de l’éternité
une Vie inspirée
Se laisser prendre
par la grande traversée
l’ultime voyage réalisé
brise bleue sur la demeure
l’éclat du silence
Brise marine
la lumière en vagues
la mer ronronne
rais qu’illuminent
il n’y a pas de mélusine
lumière sublime
Mer d’encre salée
Belles nuances de bleu
Montagne sacrée
A même les sens
la force de la brise marine
m’emporte dans un autre temps.
Tout mon être se réveille
dans ce fracas
si doux à mon oreille.
Couleur de vie,
éclat des lunes
une porte pour l’infini.
Merci Ossiane pour cette immersion dans ce paysage romantique aux couleurs fabuleuses ; derrière ton haïku traits et volutes se dessinent comme un tableau en toile de fond.
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Dans cette gamme si nuancée de bleus
Toute une harmonie s’inscrit
Entre le ciel, la mer, les monts
Et cette mélancolie de l’âme
Qui reçoit toutes les vibrations
Des éclats scintillants de lumière
D’une nature si belle et si douce
Qu’elle semble retenir
Tous les mystères de la beauté.
Dans ce décor spectaculaire
Aux frontières du dépaysement
Nul ne peut rester insensible
Aux charmes d’un tel paradis
Sans plonger corps et âme
Dans une rêverie délicieuse
Frisant le vague à l’âme complaisant
Où le bonheur trop intense
Trouble autant qu’il émeut.
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Beau week-end à tous et je sais le bonheur de ceux qui ont la chance d’aller se promener dans de tels lieux sublimes.
D’une nature si belle et si douce
Qu’elle semble « contenir »
De même cela pourrait être une gamme si nuancée de « gris » mais j’y vois plus un bleu-gris -;)
Chouette voilà un endroit pour poser mes ailes :-). Si je peux me permettre ?…
Je ne sais plus par quel vent je suis arrivée ici il y’a de cela quelques jours, mais quel plaisir à découvrir ce bel espace !
Des photos subtiles, sensibles, de fin haïkus, des mots ciselés, merci Ossiane pour ce beau partage.
Je vois une belle communauté autour de vous…j’ai bien envie d’y traîner mes plumes…
Bon je ne suis pas habituée aux haïkus, l’inspiration me fait défaut en plus en ce moment…c’est comme les marées, vous devez sans doute connaître tous cela ; là je suis à marée basse voire la mer étale 🙁
De vague en vague
Je moissonne
Là, le chant du ciel
elle n’est pas tout d’une pièce
massive et intrusive
elle s’insinue au fond de nous
oui, Monique, cette chance encore de marcher auprès d’elle, la mer, ce jour,
et comme c ‘est bon, c’est vrai…de convalescence accélérée…
doux soir…
j’apprécie vos mots, MioModus, Monique, Thierry,
le bonjour
tendre dimanche.
Elle frissonne sous la caresse du soleil
Indifférente aux menaçantes brumes
Danse que la brise emporte
Bonsoir Fidèlement à vous
et je me relis,
le bonjour Mouette…
Mélancolie tu fais si mal
La mer est belle
Laisse les tranquilles
un rai de soleil
par une mer bleue acier
pour l’arc mon amour
flèche de janvier
sur l’arc coléoptère
glaces et frimas
Éclats de vers
Poésie marine
A jamais.
La mer scintille
Vapeurs du ciel
Présence belle
La mer
Elle
Sa magie
Ondes intimes
Sens raptés
Amour dedans
Présence d’être
Eblouie par tant de lumière
Je me suis évadée loin du monde
Egarée dans le mouvement des vagues
Contemplant inlassablement
Le paysage bleuté des flots marins
Ballotée dans le tourbillon des eaux
Oubliant le temps, taisant les mots
Immergée dans la contemplation
Toujours insatiable à tant de beauté
Le cœur en équilibre loin des rumeurs
Figée dans le silence intense
Des flashs d’étoiles plein les yeux
Laissant flotter sur cette mer
Un souffle complaisant d’admiration
Une parenthèse salutaire
Dans la grisaille ambiante de l’hiver.
Sa nuque se scintille
Sous les rayons de lumière
Et ses ondes la frissonne
Sa nuque se scintille
Sous les rayons de lumière
Et ses ondes la frissonnent
youpsla…
Je ressens comme un frisson
Sous les embruns de la mer
De mes yeux jaillissent des étincelles
Puisées dans les reflets du soleil
Il y a le bruit incessant des vagues
Et mon âme chante avec la mer
Je n’ai pas besoin de croire en l’éternité
Elle est contenue dans mes pensées
Elle englobe l’immensité de la mer
Elle se goûte par ce tout petit peu
Car le temps n’a plus de temps
C’est autre chose d’indéfinissable
Toutes les teintes s’harmonisent
Sur le miroir des lames brisées
Il y a la mer, le ciel, les nuages
La lumière qui danse sur les eaux
Un horizon lointain qui m’entraîne
En un état qui ne connaît pas de nom
Où les formes, les odeurs, les bruits
Le mouvement de l’eau, les jeux des couleurs
Inventent un nouveau monde incroyable
Qui va bien au-delà de mes rêves
C’était un soir de ce mois de janvier
Un cadeau de la vie tout simplement
Non pas près de ces îles lointaines
Mais sur les bords de la méditerranée
Juste avant la tombée de la nuit
Au pied des monts et des vallons.
je t’embrasse, Monique,
oui, JEAN, Ossiane et son blog, Ô de Ô de poête son souffle, quand la le monde tel le tue…Ossiane et ses matelos, clinique sur un radeau…sourire…
je vous embrasse!
Merci matelots qui défendez cet espace avac tant de chaleur et qui diffusez la lumière de vots mots avec tant de beauté, bonté et sincérité 🙂 Bien à vous tous et bienvenue aux petits nouveaux!!
coucou Ossiane,
tu t’es juste glissée entre ma relecture d’hier, ôlala les fautes d’hyperémotions..
et puis ma lecture de tes mots pour JEAN…
allez, je me corrige, mais reste incorrigible…sourire…
quand LE monde tel le tue…
Ossiane et ses matelots…
j’étais tentée de mettre un ^ à matelot; merci Ossiane d’écrire sans fautes…sourire d’une incorrigible et je redis…
tendresses pour vous de chacun…
Le rond rose
Décline
La mer
Qui n’est que le reflet
Du ciel
Reste là
Le soir s’avance
Et le reflet s’incline
Je me décline ce mot:
Coquillage
C’est beau Vincent, je m’incline si je puis me permettre, aimé également mon passage vers chez…