Ile flottante / Floating island

Île Flottante / Floating Island

d’île en île

de turquoise en pastel

si j’avais des ailes

 

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from island to island

from turquoise to pastel

if I had wings

 

39 réflexions sur « Ile flottante / Floating island »

  1. Quel beau voyage Ossiane dans ces contrées aux paysages extraordinaires et dépaysants aux couleurs étonnantes et si changeantes, c’est sympa de nous faire découvrir tout cela à travers tes images, merci, je te souhaite un bon dimanche malgré le mauvais temps et je t’embrasse.
    _____

    Un chapelet d’îles
    Perdues au milieu des eaux
    La terre en morceaux
    _____

  2. bleu, vert et blanc
    je me casse les dents
    sut ta parure turquoise
    en mer d’Iroise

    nuages de mousse avenante
    en ses profondes fentes
    le ressac frappe à la porte
    des esprits en cohorte

    un sourire sur la mousse
    à marquer avec le pouce
    pour peu que nous l’exprimions
    cette posture du lion

    et si le caillou te blesse
    n’y voit que du feu
    sans qu’un mot ne naisse
    pour l’amour du lieu

  3. Tant d’îlots éparpillés à perte du vue
    Semblent un troupeau de tortues
    Espèce géante à carapace de pierres !!!!
    Affrontant le froid et les caprices de la mer
    L’eau bleu pastel comme un superbe terrain de jeu
    Accueillerait ces animaux de légende venus d’on ne sait où
    Pour inventer un paysage hors du commun
    Offrant aux monstres de la mer d’immenses pavés
    Pour franchir les îles du domaine du monstre du Loch Ness
    Laissant croire ainsi qu’ils marchent sur les eaux
    Histoire complètement née de mon imaginaire
    Qui me laisse rêveuse voyant cette colonie immobile
    A fleur d’eau pendant le jour pour donner crédibilité
    A mon histoire farfelue pour qu’elle semble vraisemblable
    Comme le sont sans doute toutes ces légendes rapportées d’Ecosse.

  4. Si j’avais des ailes…

    Je survolerai la mer turquoise
    Je traverserai les nuages de coton,
    Pour te rejoindre dans l’île bleue,
    Là, où les aiguilles du temps s’arrêtent,
    Là,où le langage devient universel…

  5. Joli Ossiane, Joli Jo.S « si j’avais des ailes »
    Comme un oiseau s’envoler et par le biais de la poésie prendre de la hauteur pour contempler le monde, découvrir ce qu’il a de plus beau et au travers des mots se laisser porter sur le chemin de l’émotion. II y a tant de si belles choses à voir, tant de rencontres à faire, mais pour cela il faut prendre le recul nécessaire pour essayer de comprendre…ce monde, notre monde!!!! Laisser une place à la beauté car elle peut nous aider j’en suis persuadée et merci à tous ceux qui nous aident en ce sens par l’image, l’écrit, la musique… ça permet si ce n’est d’être plus fort, d’être au moins plus serein, plus ouvert.

  6. j’aime beaucoup tes mots que je partage, Monique,
    qu’est ce qu’il resterait de la vie, sans la Beauté,
    elle sauve, c’est certain, quand on a la mort dans l’âme,
    dans des coins des quelques parts de sa vie,
    parfois, plus ou poins longtemps, sur le courant de la vie…

    avec plus de paisible, de bonheurs, d’oeil rassasié, on avance,
    plus confiant,
    on se ramasse, et on reprend la route, encore, comme éclairé,
    le chemin semble plus lumineux,
    ensemble,
    entouré de jolis, de jolies,
    c’est bon…

  7. Si j’avais des ailes
    j’irai d’île en île
    sur la mer de turquoise
    chercher ma joie

    si j’avais des ailes
    j’irai de nuage en nuage
    sur le ciel bleuté
    chercher mon rêve

    si j’avais des ailes
    j’irai de mot en mot
    sur tous les coeurs
    chercher la poésie

  8. c’est joli, Neyde, je t’embrasse…

    et l’occasion de rectifier une erreur de frappe:
    *parfois, plus ou Moins longtemps, sur le courant de vie…

    Mes ailes me font du bien
    Elles m’envolent vers ailleurs
    A l’ile de mon âme
    Où ensemble complices
    La vie ses touches belles
    Dans la douceur d’aimer

  9. dodelinements
    des abruptes écailles de la bête endormie
    un passage s’ouvre
    où suggérer
    la rencontre secrète
    de la mer
    et de la terre
    ….. vaste sujet …… !

    mais berniques
    ou bernards l’hermite
    mes amis se sont mis à l’eau
    pour,
    avec moins de blanchiment d’argent
    et davantage de sable blond
    organiser la rencontre festive
    des attentionnés de la gentillesse
    tous ces amoureux de la parure des mots
    ces farfouilleurs de la juste parole
    ces encolleurs de poésie
    ces colporteurs à toutes heures égales
    prêts à l’accolade avec le vrai
    avec le réel
    pour,
    hors de tout effet de manche
    se dire « que c’est beau la vie. »

  10. Peut-on imaginer
    Qu’au sortir d’une nuit
    Vous vous réveilliez un matin
    Muté au cœur de votre rêve
    Dans un paysage entre-aperçu
    Où les couleurs seraient éclatantes
    Presque irréelles car trop belles
    L’air aurait cette pureté
    Du matin à l’aube du jour
    Quand le soleil se lève
    Face à tant de beauté
    Vous seriez tenté de croire
    En un monde nouveau
    Où il n’y aurait rien à changer
    D’île en îles progresser dans le sublime
    Epris d’une légèreté soudaine
    Dans un silence à peine troublé
    D’une musique douce et lointaine
    Puis vous souffleriez sur les nuages
    Buvant à la coupe du ciel
    Ce bleu d’azur jusqu’à la lie
    Il n’y aurait plus aucune trace de laideur
    Ni d’omniprésences maléfiques
    Vous habiteriez pour un temps votre rêve
    Vous envolant, vous évadant, vous délectant
    Conscient d’un bonheur transcendantal.

  11. L’endroit est figé, il regorge de poussière vide
    – Immobile-
    Ici rien ne rime
    tout part à la dérive.

    Vient le temps de clore
    l’illusion.

    Et d’essayer de tourner les pages d’un livre pour ne pas céder à la facilité.
    – clic, clic, clic.

  12. Et chacun de trouver en ce paysage une résonance à sa manière, donner aux mots l’occasion d’un échange et non un magma d’amertume pour salir les eaux tranquilles et entacher le lieu.

  13. Vous vous trompez sur mes intentions Monique et je le regrette…
    Je parle de l’île et du poète et non du site d’Ossiane où je plonge depuis tant d’années.
    L’eau est ma vie et bien loin de moi l’idée de la souiller.
    Relisez lentement et vous verrez…

  14. Haddon, Vraiment je préfère de loin cette interprétation il pouvait y avoir confusion c’est bien ainsi et merci d’avoir apporté cette petite précision, nous ne sommes jamais à l’abri avec les mots, c’est pourquoi il vaut toujours mieux ne pas laisser sous silence pour que tout devienne plus clair, Je crois que c’est Reverdy et Bachelard également qui parlent très bien de ce danger des métaphores. Il n’y a donc là plus aucun malentendu Haddon.

  15. métaphore !
    un coin de poésie
    un espace de liberté, de résonance à l’indicible et au sensible
    un coin fiché dans le monolithique de la soi-disant clarté

    métaphore
    c’est aller « méta »
    au-dessus d’un certain entendement de circonstance
    c’est grappiller par dessus la ligne de flottaison ordinaire quelque sens vagabond.
    le « phore » est l’objet en défaite de lui-même, qui s’approuve et se dévêt pour mieux paraître repère.

    la métaphore
    est une passerelle sacrée
    qui permet la communication entre des niveaux différents, entre des champs abstraits et concrets par exemple.
    ce peut être l’envol d’un oiseau mystérieux dans le tas de rochers de l’image ici présente ;
    un oiseau philosophique, une pensée sacrée, un mot de gentillesse, une élucubration tarabiscotée,
    une redite, ……………… !

    La métaphore peut être ce qu’il y a de précieux dans l’oeil ouvert. Ce peut être l’espace de créativité interzonal où hors image et haïku qui nous sont proposés, tester ses ressentis, sa culture des origines, son altérité …. en prenant le risque ne ne pas être nécessairement compris, mais qui néanmoins donne à penser, et tout simplement à être bien dans la beauté des mots et des choses que ceux-ci suggèrent.

  16. je vous lis avec attention,
    merci à chacun de vous,
    et oui ô que oui que le danger des mots,
    je me méfie tellement quand je lis,
    qu’en me torditionnant peut être la vue,
    je lis tout à côté,
    et Regard dit juste, au moins je me mets à penser,
    mais si quelqu un de chair nous parle en mots,
    c’est si vrai de vrai qu’on a en vie d’entendre au plus près, *
    et comme c’est difficile, voir impossible,
    et oui ö que oui certains mots devraient être traduits,
    quand la pudeur de l’écrivain écrit de tel…
    ahala quand je pense qu on peut se perdre because les mots…

  17. Je reviens dans l’expectative d’une émotion
    Me confronter aux grands espaces marins
    Ouvrir mon cœur à de nouvelles aspirations
    Les signifier pour mieux les contenir
    Sans prendre le risque que m’échappent
    Ces ressentiments qui marquent en l’instant
    Le fondement même d’un chant qui sonnerait juste
    Egarée dans ce jardin de pierre et de lumière
    Je viens cueillir les mots accrochés aux rochers
    Avant que la mer ne les engloutisse à tout jamais
    Il est des matins clairs ou les lumières s’amusent
    A faire courir les ombres entre les roches sombres
    Pour donner aux poètes matière à divaguer.

  18. Ligne envolée
    je ne suis qu’un signe
    sur l’ombre de ma vie

    Echoué comme je le suis
    sur l’île infinie de ma folie
    je vis

    Vers libre je suis
    les lueurs amères
    des eaux profondes

    Où le silence est mélodie
    Où les sirènes sont aimantes
    Où l’absolu est compris

  19. L’ile est une ligne pas sur Sorgue ni un point d’orgue
    mais l’orgueil ne vous isole pas plus
    l’ile est une tache confuse dans les nuées qui fusent
    mais elle ne nous met pas à la peine
    car à peine la péninsule prolonge t elle
    la vue et la portée que la rafale apportée
    va d’un coup d’un seul richement nous doter
    pourtant on s’imagine vivre chichement
    pas de pois chiche et encore moins avec des pieds de biche
    mais ces étendues où l’ile marine
    lui donnent une côte au vent et une sous le vent
    pas vraiment de auvent pour l’abriter
    mais quand des reliefs s’élèvent
    ce n’est pas le début d’un bief
    il est de brefs qui mettent du temps
    pour y parvenir quand les liaisons sont houleuses
    mais quand la mer est ouateuse
    on n’y voit goutte et on ne distingue que confusément
    des figures et des formes au point qu’on balance un coup de corne
    pourtant la mer écorne le décor et c’est son fort
    mais l’ile se replie et se tapie
    elle fait front et concentre ses défenses
    des rostres rompent l’eau
    des crosses cassent les brisants

  20. les mots pyrophoriques ne nous laissent pas stoïques
    ils enflamment spontanément notre imagination
    comme des aimants qui chargent et orientent

  21. Sans surveillance à quoi sert l’ilotage
    l’ile otage est retenue contre son grès
    et si elle est crayeuses elle est trayeuse
    et donne son lait de chaux
    dans les granits les blocs entonnent
    mais la mer n’entame rien
    et les chaussées des géants attirent les pas
    quand les basaltes tiquent

  22. « les mots pyrophoriques » j’aime assez l’expression ! qu’ils soient pour les poètes, les chanteurs, les humoristes ou les politiques….
    ____

    Les mots suggérés
    Au cœur même de l’archipel
    L’envol d’un oiseau
    _____

    Les poètes (extraits) Léo Ferre
    ……………………………………………………………………………….
    Ce sont de drôles de types qui vivent de leur plume
    Ou qui ne vivent pas c’est selon la saison
    Ce sont de drôles de types qui traversent la brume
    Avec des pas d’oiseaux sous l’aile des chansons
    ………………………………………………………………………………..
    Ils mettent des couleurs sur le gris des pavés
    Quand ils marchent dessus ils se croient sur la mer
    Ils mettent des rubans autour de l’alphabet
    Et sortent dans la rue leurs mots pour prendre l’air
    …………………………………………………………………………………..

  23. c’est fort beau de belles sonorités à lire, Haddon;
    comme c’est bpn de lire de jolis textes…

    allez je me lance d’être vraie, simplement celle…
    chère Ossiane, la beauté de tes pages, la beauté de tes matelots, m’a fait beaucoup de bien toutes ces années, quand je me sentais si serrée opressée dans une aventure Humaine si lourde, qu’est un vécu en autisme, quand des sépartions…
    vous de chacun, MERCI, MERCI LA VIE de m’avoir guidé ma tite chaloupe ici, et de m’avoir confié un bel hamac pour me secouer mes poussières et me vibrer mes rêves…
    émue!
    vous m’avez donné force quand j’en manquais, lueurs dans des noirs, échanges, partages de beaux écrits, réflexions, tendresses…

    Ô quel joli capitaine, Ô Ossiane! je t’embrasse!

  24. Inciser dans le sens de l’existence
    Voir jaillir l’ébène au noir des ciels
    Se fondre dans ces couleurs intenses
    S’écouler sur le sol en encre éternelle

    Devenir le sel dans la fin du jour éclatant
    Pour retenir l’essentiel la force de l’inconnu
    S’échouer à la magie des vents exaltants
    Devenir léger comme l’air le corps nu.

  25. merci Miomodus, c’est très profond de *levivre…

    Le mat son posé là
    Et l’être le vit à côté
    Arrivé en port tendre
    Il regarde la vie
    Devant surtout devant
    Derrière il a vu entendu

    Et dans sa force d’être lui
    Dans sa grande fragilité aussi
    Il est ému tout simplement
    De *levivre intense son instant
    Que la vie lui confie
    Rien que pour lui

    Sa solitude
    Qu’il partage d’être
    Partager son seul
    C’est déjà être ensemble

  26. Au souffle des vers
    Une phrase une mer
    Sonorité sur le temps
    Une vie un instant

    Ivres comme l’air
    Les voiles le tourbillon
    Éternité de l’éphémère
    Une trace un sillon.

  27. Hier soir il faisait froid sur la plage mais la mer était belle, les vagues et les nuages s’agitaient de concert, la musique était grandiose, le soleil à l’horizon s’estompait sans exubérance.
    Aujourd’hui la mer est loin et le vent souffle fort
    ____

    Sur les branches blanches des bouleaux
    Je broderai mes rêves
    Sur le bleu azuré du ciel
    Je dessinerai des fleurs
    Et quand le froid envahira mon corps
    Je ferai des rayons du soleil
    Un châle pour un peu de chaleur
    Et si mon âme encore triste pleure
    Je retournerai vers la mer
    J’irai au loin quérir l’espoir
    Vers quelques îles lointaines
    Tremper ma plume dans les eaux bleues
    Pêcher ça et là quelques mots égarés
    Dans les eaux froides de l’hiver
    Rêveries naïves où flottent les idées
    Puisque le bonheur est toujours quelque part
    Je resterai sur le pont, marin de l’espérance.

    _____

    Il n’y a que le bruit du vent et le silence qui rend encore plus froid ce jour

  28. Si douce nostalgie, ma tendre délicate,
    viens je te prends la main, on se pose le sol,
    et nos yeux vagabondent dans le bel goût d’aimer,
    tendresse ma jolie, emporte nous ensemble,
    cet instant, notre magique, qui nous envole notre ciel,
    la terre n’est pas toujours le refuge des âmes,
    qui aiment aimer chaque jour, quand on s’aime son bien être,
    l’amour fait tant de bien, dans les replis de l’âme,
    et la saveur de l’autre, sa présence son humble,
    qui remplit pour un temps notre coeur,
    particules leurs douces qui ne s’oublient jamais,
    quand on aime vraiment de son désir d’amour, qui prend là en tout Là,
    et emporte firmament dans l’absolu de ses rêves, qui font du bien Tellement.

    j’espère que vent et silence ont laissé place à des ondes magiques, et à des murmures doux, Monique…tendre soirée.

    j’aime *je resterai sur le pont, marin de l’espérance,
    tes mots de ton écrit aussi…merci
    ce texte est fort d’espérances, de chaleur, de bonheur…ils sont toujours quelque part de quelquepart, tu dis vrai, mais parfois, perdu, on pense que c’est fini de les trouver…
    alors que chacun trouve ce qu’il cherche assez vite, sur sa route, pour éviter d’errer bien trop de temps perdu à *levivre…

  29. Beaucoup d’amour dans tes mots Annick et cela fait plaisir on en a tellement tous besoin. merci. Bonne nuit à tous. Quelques mots gentils, c’est comme un sourire, ça réchauffe.

  30. Il n’y a que des apparences
    mais tout est faux
    il y a toujours des soubassements
    des fondations, des linéaments
    qui ne sont pas ombilicaux
    dans les fonds abyssaux
    et ces isolats qui favorisent la spéciation
    rehaussent les couleurs de notre appréciation
    non les points chaud de la convection mantellique
    qui font remonter des remugles magnésiens
    ne sont que des vecteurs de croissance
    depuis les dorsales où le tapis roulant
    annoncé par Wegener montre
    comment les plaques dégénèrent
    et de ces remontées magmatiques
    qui ont un côté pratique
    on voit surgir ex nihilo
    des nouveaux ilots
    qui bientôt forment
    d’imposantes plat formes
    des volcans comme le Mauna Loa
    des embases gigantesques
    qui amènent en surface des fresques
    et quand la dérive sépare
    et que comme des morceaux épars
    déchiquetés et dilacérés
    on voit les pointes acérées
    on sait juste qu’un jour
    avant d’entamer un long périple
    il fut la partie d’un tout
    et que la mer est un grand trou
    qui engloutit tout et laisse sur le pourtours
    comme un écrin qui magnifie les atours

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