vent des sables
les herbes mugissantes
chant des dunes
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wind of sand
herbs howling
song of the dunes
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
vent des sables
les herbes mugissantes
chant des dunes
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wind of sand
herbs howling
song of the dunes
Quand souffle le vent
Eole cache ses secrets
Au cœur des nuages
Oyat ! Oyat !
Voici que souffle Éole.
Quel vent apportez-vous, mon bon monsieur ?
Choisissez dans mon sac!
Il y en a pour tout le monde.
Un peu de sable en mélange
pour la vue, c’est excellent
et c’est gratis.
Oyat ! Oyat !
Voici que souffle Éole !
Vent de sable
Dune balayée
Regard Noir Sahara
Sous Bleu Indigo
Ce ne sont pas les rives de l’Oyapok
ni les étendues de l’Okavango
rien de tout cela n’est olé olé
Eole
Mon vent de bises
Dis moi
Eole chevauche les dunes accroché à leurs crinières
Il laisse entendre le hennissement du vent
Les sabots de l’automne dansent sur le sable
L’écho des galops gronde aux ciels d’orage
Toute une armée que le vent décoiffe
Vient s’écraser et s’étendre sur la plage
Poussée sans vergogne contre les bastingages
Sous la grisaille du ciel envahi de nuages
La mer est en colère et frappe de ses vagues
Implorant Hélios jusqu’à l’épuisement
Pour faire de ce lieu un théâtre au soleil
Aux lumières couleur d’azur et de feu
Dans la musique douce d’un chant nouveau
Entre les dieux mon coeur balance Ossiane les oyats me semblent tout autant écrasés de lumière que couchés par le vent….merci encore pour cette belle série d’images . Bonne fin de soirée, je t’embrasse.
Dune échevelée
Ressemblant à ma jeunesse
Toujours sauvage
La plage que je retrouve
après vingt ans d’absence
encoché, ensaché, encagé
il a beau rebattre toutes les cartes
il ne peut user de tous ses atouts
tandis que s’échappent du moindre murmure
au sifflement plaintif et paroxysmique
les plaintes de sa force brute
qui tape sans gêne et ricoche
tandis que la sourdine pioche
il est bien puissant mais ce n’est de rut
qui fait trembler dans une veine sismique
et redresse la croupe herbeuse en armure
pourtant de ci de là il fait des trous
mais ne donne pas dans la tarte
ni enroché , ni enragé, il éructe sauvage
Outre passant
ce n’est pas un mont de piété
mais il est là rasant
Juste quelques brins de folie
Qu’un rayon de soleil effleure
Juste quelques herbes foulées
L’eau le ciel et l’automne
Une main dans tes cheveux
Et L’oiseau qui se pose
Là bas sur un banc de sable
La douceur d’un soir
Dans la clémence du ciel
Et les mots qui s’envolent
Sur le bord de nos lèvres
Et le souffle du vent qui s’endort
Sur les rives de nos rêves
Beaucoup de charme , Monique dans ces quelques lignes, quel beau texte apaisant , j’apprécie beaucoup.Merci.Bonne soirée à tous.
May-
Oui, elle est grande
Elle est blonde
Mais elle est l’amie de
Tout le monde!
Moi, je veux une fille à moi,
Et c’est toi que je veux :
Quelle qu’elle soit la couleur
De tes yeux
Ou la longueur
De tes cheveux
C’est bien toi que je veux!
Mais non ! Ne suis pas mes yeux
Quand les filles passent près de moi;
Mais regarde-moi bien dans les yeux:
Tu ne verras que toi!
Si je t’envoie un SMS
C’est comme un SOS:
Je ne l’envoie à personne d’autre
Que toi!
Alors cesse de me parler de «l’autre»!
Il n’y a que toi!
Oui, c’est toi!
Taie-toi:
Ne dis pas de bêtise!
Il n’y a que toi!
Eh oh lien qui nous agite les sépales
et qui nous voit détaler comme des lapins
personne ne viendrait s’empaler
sur des tiges aussi peu acérées
Libéré de l’azur le bleu est dans le pneu qui gonfle en persistance
pour autant on gagne en consistance sur la ligne de résistance
qui veille et guette pour arrêter les assauts sans mévente
il n’y a pas de mésentente ils se liguent tous densément
même quand intensément bufffe le flux à décorner des buffles
Bon, je suis pas tout, Thierry, mais j ai plaisir à te lire, tu me fais sourire…MERCI!
c’est comme dans la vie vraie, je ne la suis pas toute,
elle en donne des interrogations, la vie…
BELLE APRES MIDI! pour chacun!
Alors je tente de m’envoler, car ici plein soleil 19 degrés, un pull léger, des partages tellement ce matin, ce bourg d’y être née il y a près de cinq ans, offre des retours humains superbes, c’est génial…il m’a appris à goûter à entendre à regarder à toucher à renifler, la vie sa fleur d epeau de vie ma belle…
Alors je plonge dans l image…
Petite barrière qui vole au vent
Tu me plais douce
Tu me vis tendre
La bise du vent son bel secret
Rien ni personne peut abîmer
C’est un duvet un rare précieux
La petite bariière se plie complice
Ils se reverront c’est fort certain
Ces deux amis qui leur ensemble
Avancent coquins tendre émus
Dans la complexité de la vie
Qui est si belle quand elle est simple
L’amour n’a pas de frontières
Et c’est la vie de pur de vie
Tu veux paraître fou…
Comme Ulysse,laboure le sable et sème le sel
Mais tu es trop sensé
Aux vrais problèmes ,ne cherche pas de fausses solutions
Eole t’aidera
Merci May le climat du val de Loire y est pour beaucoup, la beauté des ciels enivre mon âme et tient mon cœur en émoi, il règne ici une aura de sérénité qui contribue sans doute au charme qui traverse mes mots pour commenter ces images tout en douceur sur les franges des dunes caressées par le souffle du vent.
Les herbes souples ploient sous le vent
Rigides , au loin la barrière reste inflexible
Chemin de vie
Chemin des coeurs
Bonjour de soleil tendre à tous
Arlette
Quand d’ouest il vient zéphyr
ose donner sa dose
mais point question de s’adosser
à un confortable oreiller
celui ci bouge toujours
et le voici qui disjoint de la couche
les draps et les interstices bouche
hululements et clameurs
rien ne se fait dans la douceur
et sous les rires et les vivats
s’époussète comme elle peut
la hampe des huppes
qui jamais ne chute
Fouler le sable et l’herbe des dunes,
Marcher sur les plages désertes,
Respirer les embruns de la mer,
Ecouter le cri des goélands,
Rêver en regardant les vagues,
Sentir la bise fraîche sur mes joues,
Respirer l’odeur de l’iode et des algues,
Regarder les nuages mimer les vagues,
Ecouter siffler le vent là haut dans le ciel,
Entendre le bruit des flots dans les rochers,
Ô bonheur simple que je j’aimerai saisir !
Il me faudrait presque rien pour devenir
Un petit oyat qui danse sur la dune
A quelques lieues d’ici au bord de l’Océan
Dans le souffle d’Eole au delà des terres :
Juste une métamorphose le temps d’un rêve
Ici point de table ni de nappe à rouler
le sable n’a pour tout pelage que des herbes
assez disent ceux qui veulent une vue dégagée
et sentir à plein poumon l’odeur du goémon
mais la brise si elle ne casse rien
s’époumone mais rien ne nous étonne
pas d’entonnoir pour s’engouffrer
Entendez-vous dans les oyats
La mélodie du vent
Elle vogue sur les dunes
Comme l’archet glisse
Sur les cordes d’un violon
Elle porte au loin son chant
J’écoute sa musique
Petites notes qui roulent
Entre les herbes qui se courbent
Sous la voûte céleste
Pour aller se perdre au loin
Dans le roulis des vagues
Et le friselis des tamaris
Oyé , Oyé, bonnes gens, recevez cet oblat
en digne part de ce que savent donner les oyats
c’est à pleine portée d’oreille et loyale rançon
il ne s’agit pas de trilles qui grifferaient la mantille
les poils s’agitent de manière frénétique
il ne convient pas d’y voir un souvenir hérétique
mais s’il n’y a pas au loin, prête à appareiller une flottille
ce ne sont que répons à la vertueuse chanson
qui sur la grève s’épand tandis que le vent s’éprend
laissant filer note à note une mêle odie sans ordalie
car les tiges parfois desséchées le cèdent aux avanies
Zéphyr maman, envole moi sur le chemin des étroits
qu’il me prenne par la main et sans me prendre pour un nain
m’accompagne où le vent me pousse en croissance
en sagesse,
Qu’il puisse me donner de l’allégresse
en force,
qu’il ne traite pas par un quelconque négoce
en beauté
quelque soit, du parcours, les ratées
Hautes herbes sauvages des bords de mer
Inondées des rayons du soleil,
Touffes de fils parfumés des vents marins
Qui laissent sur la peau une odeur de varech,
Rêves baignés des embruns de l’océan,
Pensées inondées de fraîcheur marine…
Je suis loin de l’océan et pourtant
Toutes ces odeurs, ces bruits, ces couleurs
M’enivrent lorsque je ferme les yeux,
La flore sous mes paupières fermées
Ondule sous le vent à la crête des dunes ;
J’entends le bourdonnement du souffle marin
Et le rythme incessant du grondement des vagues…
Un sentiment étrange m’envahit c’est l’appel du large,
Un vol vers les côtes océanes sur les ailes d’un oiseau,
Un surf sur les nuages pour atteindre l’horizon,
Un voyage intérieur à la recherche du bonheur ;
Alors seulement………………………………
J’ouvrirais les yeux, je sortirais de mon rêve
Je verrais la mer, les rochers, les dunes, la plage infinie
Je marcherais sur les ondulations du sable mouillé
J’entendrais sous mes pas craquer les coquillages
Je regarderais danser les herbes sous le vent
Je sentirais en moi monter une joie profonde
Un sentiment de liberté dans un calme retrouvé
Un rêve en quelque sorte devenu réalité.