Eole / Zephyr

Eole / Zephyr

vent des sables

les herbes mugissantes

chant des dunes

 

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wind of sand

herbs howling

song of the dunes

 

26 réflexions sur « Eole / Zephyr »

  1. Oyat ! Oyat !
    Voici que souffle Éole.

    Quel vent apportez-vous, mon bon monsieur ?
    Choisissez dans mon sac!
    Il y en a pour tout le monde.
    Un peu de sable en mélange
    pour la vue, c’est excellent
    et c’est gratis.

    Oyat ! Oyat !
    Voici que souffle Éole !

  2. Ce ne sont pas les rives de l’Oyapok
    ni les étendues de l’Okavango
    rien de tout cela n’est olé olé

  3. Eole chevauche les dunes accroché à leurs crinières
    Il laisse entendre le hennissement du vent
    Les sabots de l’automne dansent sur le sable
    L’écho des galops gronde aux ciels d’orage
    Toute une armée que le vent décoiffe
    Vient s’écraser et s’étendre sur la plage
    Poussée sans vergogne contre les bastingages
    Sous la grisaille du ciel envahi de nuages
    La mer est en colère et frappe de ses vagues
    Implorant Hélios jusqu’à l’épuisement
    Pour faire de ce lieu un théâtre au soleil
    Aux lumières couleur d’azur et de feu
    Dans la musique douce d’un chant nouveau

  4. Entre les dieux mon coeur balance Ossiane les oyats me semblent tout autant écrasés de lumière que couchés par le vent….merci encore pour cette belle série d’images . Bonne fin de soirée, je t’embrasse.

  5. Dune échevelée
    Ressemblant à ma jeunesse
    Toujours sauvage
    La plage que je retrouve
    après vingt ans d’absence

  6. encoché, ensaché, encagé
    il a beau rebattre toutes les cartes
    il ne peut user de tous ses atouts
    tandis que s’échappent du moindre murmure
    au sifflement plaintif et paroxysmique
    les plaintes de sa force brute
    qui tape sans gêne et ricoche
    tandis que la sourdine pioche
    il est bien puissant mais ce n’est de rut
    qui fait trembler dans une veine sismique
    et redresse la croupe herbeuse en armure
    pourtant de ci de là il fait des trous
    mais ne donne pas dans la tarte
    ni enroché , ni enragé, il éructe sauvage

  7. Juste quelques brins de folie
    Qu’un rayon de soleil effleure
    Juste quelques herbes foulées
    L’eau le ciel et l’automne
    Une main dans tes cheveux
    Et L’oiseau qui se pose
    Là bas sur un banc de sable
    La douceur d’un soir
    Dans la clémence du ciel
    Et les mots qui s’envolent
    Sur le bord de nos lèvres
    Et le souffle du vent qui s’endort
    Sur les rives de nos rêves

  8. Beaucoup de charme , Monique dans ces quelques lignes, quel beau texte apaisant , j’apprécie beaucoup.Merci.Bonne soirée à tous.
    May-

  9. Oui, elle est grande
    Elle est blonde
    Mais elle est l’amie de
    Tout le monde!
    Moi, je veux une fille à moi,
    Et c’est toi que je veux :
    Quelle qu’elle soit la couleur
    De tes yeux
    Ou la longueur
    De tes cheveux
    C’est bien toi que je veux!
    Mais non ! Ne suis pas mes yeux
    Quand les filles passent près de moi;
    Mais regarde-moi bien dans les yeux:
    Tu ne verras que toi!
    Si je t’envoie un SMS
    C’est comme un SOS:
    Je ne l’envoie à personne d’autre
    Que toi!
    Alors cesse de me parler de «l’autre»!
    Il n’y a que toi!
    Oui, c’est toi!
    Taie-toi:
    Ne dis pas de bêtise!
    Il n’y a que toi!

  10. Eh oh lien qui nous agite les sépales
    et qui nous voit détaler comme des lapins
    personne ne viendrait s’empaler
    sur des tiges aussi peu acérées

  11. Libéré de l’azur le bleu est dans le pneu qui gonfle en persistance
    pour autant on gagne en consistance sur la ligne de résistance
    qui veille et guette pour arrêter les assauts sans mévente
    il n’y a pas de mésentente ils se liguent tous densément
    même quand intensément bufffe le flux à décorner des buffles

  12. Bon, je suis pas tout, Thierry, mais j ai plaisir à te lire, tu me fais sourire…MERCI!
    c’est comme dans la vie vraie, je ne la suis pas toute,
    elle en donne des interrogations, la vie…
    BELLE APRES MIDI! pour chacun!

    Alors je tente de m’envoler, car ici plein soleil 19 degrés, un pull léger, des partages tellement ce matin, ce bourg d’y être née il y a près de cinq ans, offre des retours humains superbes, c’est génial…il m’a appris à goûter à entendre à regarder à toucher à renifler, la vie sa fleur d epeau de vie ma belle…
    Alors je plonge dans l image…

    Petite barrière qui vole au vent
    Tu me plais douce
    Tu me vis tendre
    La bise du vent son bel secret
    Rien ni personne peut abîmer
    C’est un duvet un rare précieux
    La petite bariière se plie complice
    Ils se reverront c’est fort certain
    Ces deux amis qui leur ensemble
    Avancent coquins tendre émus
    Dans la complexité de la vie
    Qui est si belle quand elle est simple
    L’amour n’a pas de frontières
    Et c’est la vie de pur de vie

  13. Tu veux paraître fou…
    Comme Ulysse,laboure le sable et sème le sel
    Mais tu es trop sensé
    Aux vrais problèmes ,ne cherche pas de fausses solutions
    Eole t’aidera

  14. Merci May le climat du val de Loire y est pour beaucoup, la beauté des ciels enivre mon âme et tient mon cœur en émoi, il règne ici une aura de sérénité qui contribue sans doute au charme qui traverse mes mots pour commenter ces images tout en douceur sur les franges des dunes caressées par le souffle du vent.

  15. Les herbes souples ploient sous le vent
    Rigides , au loin la barrière reste inflexible
    Chemin de vie
    Chemin des coeurs
    Bonjour de soleil tendre à tous
    Arlette

  16. Quand d’ouest il vient zéphyr
    ose donner sa dose
    mais point question de s’adosser
    à un confortable oreiller
    celui ci bouge toujours
    et le voici qui disjoint de la couche
    les draps et les interstices bouche
    hululements et clameurs
    rien ne se fait dans la douceur
    et sous les rires et les vivats
    s’époussète comme elle peut
    la hampe des huppes
    qui jamais ne chute

  17. Fouler le sable et l’herbe des dunes,
    Marcher sur les plages désertes,
    Respirer les embruns de la mer,
    Ecouter le cri des goélands,
    Rêver en regardant les vagues,
    Sentir la bise fraîche sur mes joues,
    Respirer l’odeur de l’iode et des algues,
    Regarder les nuages mimer les vagues,
    Ecouter siffler le vent là haut dans le ciel,
    Entendre le bruit des flots dans les rochers,
    Ô bonheur simple que je j’aimerai saisir !
    Il me faudrait presque rien pour devenir
    Un petit oyat qui danse sur la dune
    A quelques lieues d’ici au bord de l’Océan
    Dans le souffle d’Eole au delà des terres :
    Juste une métamorphose le temps d’un rêve

  18. Ici point de table ni de nappe à rouler
    le sable n’a pour tout pelage que des herbes
    assez disent ceux qui veulent une vue dégagée
    et sentir à plein poumon l’odeur du goémon
    mais la brise si elle ne casse rien
    s’époumone mais rien ne nous étonne
    pas d’entonnoir pour s’engouffrer

  19. Entendez-vous dans les oyats
    La mélodie du vent
    Elle vogue sur les dunes
    Comme l’archet glisse
    Sur les cordes d’un violon
    Elle porte au loin son chant
    J’écoute sa musique
    Petites notes qui roulent
    Entre les herbes qui se courbent
    Sous la voûte céleste
    Pour aller se perdre au loin
    Dans le roulis des vagues
    Et le friselis des tamaris

  20. Oyé , Oyé, bonnes gens, recevez cet oblat
    en digne part de ce que savent donner les oyats
    c’est à pleine portée d’oreille et loyale rançon
    il ne s’agit pas de trilles qui grifferaient la mantille
    les poils s’agitent de manière frénétique
    il ne convient pas d’y voir un souvenir hérétique
    mais s’il n’y a pas au loin, prête à appareiller une flottille
    ce ne sont que répons à la vertueuse chanson
    qui sur la grève s’épand tandis que le vent s’éprend
    laissant filer note à note une mêle odie sans ordalie
    car les tiges parfois desséchées le cèdent aux avanies

  21. Zéphyr maman, envole moi sur le chemin des étroits
    qu’il me prenne par la main et sans me prendre pour un nain
    m’accompagne où le vent me pousse en croissance
    en sagesse,
    Qu’il puisse me donner de l’allégresse
    en force,
    qu’il ne traite pas par un quelconque négoce
    en beauté
    quelque soit, du parcours, les ratées

  22. Hautes herbes sauvages des bords de mer
    Inondées des rayons du soleil,
    Touffes de fils parfumés des vents marins
    Qui laissent sur la peau une odeur de varech,
    Rêves baignés des embruns de l’océan,
    Pensées inondées de fraîcheur marine…
    Je suis loin de l’océan et pourtant
    Toutes ces odeurs, ces bruits, ces couleurs
    M’enivrent lorsque je ferme les yeux,
    La flore sous mes paupières fermées
    Ondule sous le vent à la crête des dunes ;
    J’entends le bourdonnement du souffle marin
    Et le rythme incessant du grondement des vagues…
    Un sentiment étrange m’envahit c’est l’appel du large,
    Un vol vers les côtes océanes sur les ailes d’un oiseau,
    Un surf sur les nuages pour atteindre l’horizon,
    Un voyage intérieur à la recherche du bonheur ;
    Alors seulement………………………………
    J’ouvrirais les yeux, je sortirais de mon rêve
    Je verrais la mer, les rochers, les dunes, la plage infinie
    Je marcherais sur les ondulations du sable mouillé
    J’entendrais sous mes pas craquer les coquillages
    Je regarderais danser les herbes sous le vent
    Je sentirais en moi monter une joie profonde
    Un sentiment de liberté dans un calme retrouvé
    Un rêve en quelque sorte devenu réalité.

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