Cachette / Hideaway

Cachette / Hideaway

ton soleil d’or

tes murmures secrets

mon nid de coeur

 

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your golden sun

your secret murmurs

my heart nest

 

29 réflexions sur « Cachette / Hideaway »

  1. La dune des oyats
    Un coeur en creux se dessine
    Comme tu nous manques!

    Merci Ossiane, le voyage imaginaire se poursuit grâce à toi ,bonne semaine à tous – May-

  2. sous des dehors broussailleux
    qui rendent les abords périlleux
    il y a un lien bien protégé
    qui ne demande qu’à accueillir
    de bien douces confidences


  3. Dans les bois
    méfie-toi
    du loup
    qui rôde.

    Dans ton nid
    à fleurs
    de terre
    méfie-toi

    Du chat aux aguets.

    Toutes griffes dehors
    – là – prêt –
    à lacérer
    celle que tu es.

  4. Fine gâchette prêt à retirer
    non la sécurité du lieu
    ni la moiteur du milieu
    mais ces mèches qui se sont arrêtées

  5. Vanneries des dunes en corbeilles de liens tressés
    Eparses et couvrantes que le vent dénoue,
    Tanières des mouettes, refuges douillet des oiseaux
    Et d’une faune insoupçonnée des côtes sauvages,
    Coussins de sable et oreillers d’oyats,
    Barbes de plumes et duvet soyeux,
    Les nids sont ouverts et béants
    Sous la douce caresse du temps.
    La couche semble être prête pour accueillir
    La tendresse et l’amour sous des cieux cléments
    A l’abri des embruns et des vagues déferlantes.
    Ondulations caressantes et reflets de velours
    La douceur d’une bise est à peine perceptible
    Et rien ne semble venir troubler le silence des dunes.
    Je me tiens à distance bercée par le spectacle apaisant
    D’une nature dont les gestes sont emprunts de grâce
    Où la beauté et l’élégance attisent ma contemplation

  6. héros teint et brandi, blanchi et rafraichi
    dans la contrescarpe et la demi lune
    seule la machette pourrait avoir raison de toi
    pas de darses étouffantes
    mais une couette pour amoureux de la nature
    qui se rencognent mais ne se renfrognent
    plumetis épousseté mais pas épouvanté
    c’est dans les joncs bien écrasés
    que réside la capacité
    à se mettre hors de vue
    ni soie ni taffetas
    ce n’est pas de la panure
    qui ferait dans les brisures
    mais l’élagage a commencé
    et les rogatons et les rejets
    ne sont point des signes élégiaques
    d’une pratique orgiaque

  7. pas de ficelles de lieuse pour une moisson
    exfolié mais sans fléau en donnant dans la boisson
    bien troussé qui va à rebrousse chemin
    il faut se pousser pour se ventrouiller
    voire mieux se vituler en se coulant
    dans un fouillis et sans sandales
    éviter de la vue les relents de scandale
    alors même sans Sigismond
    qui pourrait dire qu’on tourne en rond
    certes on laissera toujours des traces
    que l’on foule ou bien défoule
    un observatoire digne de ce nom
    qui cache et protège sans enclore
    suffisamment doux pour être indolore

  8. Comme un nid d’herbes tendres
    Où l’oisillon s’endort
    Je poserai ma tête
    Au creux de ton épaule
    Le vent de la tempête
    Pourra souffler au dessus de nos têtes
    Je n’entendrai que tes mots
    Et les battements de ton cœur
    Je laisserai au loin gronder l’orage
    Et trouverai blottie entre tes bras
    Le réconfort et la tendresse
    Nous mêlerons nos souffles
    Front contre front, joue contre joue
    Dans l’euphorie de notre amour
    Le vent sur la dune pourra se déchaîner
    Sur les élymes profondément enracinés
    Nous resterons comme eux immuables,
    L’un près de l’autre, imperturbables,
    Amoureux, fidèles et confiants.

  9. Bonsoir Annick je t’accompagne ce soir dans ta promenade solitaire dans le charme de tes mots.
    _____

    Cette parcelle de dune faisant face à la mer
    N’est qu’une infime partie de l’immense côte
    Où se dresse une barrière de joncs et de plantes
    Petite cachette au cœur des grandes herbes
    Comme autant de demeures, de gîtes à l’abri
    Paillotes en enfilades ancrées dans le sable
    Où grouille tout un petit monde en action
    Banlieue d’une faune logée à l’écart
    Des forêts et des grandes plaines sauvages
    Vue imprenable sur la mer et les rochers
    Gradins surélevés de la scène de sable
    Où déferle un ballet de vagues en écume
    La musique sans paroles emplit toute la dune
    Du roulis de la mer et du souffle du vent
    Du chant des goélands et des mouettes
    Nous ne voyons rien de ce monde secret
    Blotti mystérieusement dans leur nid d’oyats
    Un monde qui vit pourtant dans le silence des dunes
    Mais la constante peur de la violence des tempêtes
    Des colères et des fougues imprévisibles de l’Océan
    _____

    Bonsoir à tous et bonne nuit, bon week-end même s’il s’annonce pluvieux.

  10. Cachette

    Je m’y sens bien

    Tes mots francs
    Ne restent que des mots

    Tes appels forts
    Restent ensevelis

    Je m’y sens mal

    Mon cœur se perd
    Dans ces herbes trop hautes

    Mon cœur hurle
    Dans ce vent trop fort

    Je suis perdue

    Le nid est douillet
    Le nid est prison

    Je suis enchainée

    Soleil,

    Libère moi
    Donnes moi
    Le pouvoir de l’or

    Métal fort
    Dense et Puissant

    A moi
    Qui ne suis que poussière

    Donne moi le pouvoir
    De quitter cette cachette

    Qui n’est qu’un leurre
    à mon bonheur


    Sois le soleil d’OR

  11. ils sont forts, tes mots, Nigra,
    c’est si vrai qu’une cachette peut être un cercueil…

    Vivre son réel
    De plein de senteurs
    Gargouille de vie
    Et se quitter son faux semblant
    Sous la chrysalide cocon
    C’est l’oeil ouvert
    Sur la vraie vie
    L’âme légère de se trouver

  12. merci Monique,

    La prison dorée un enfer
    Bien plus qu’une prison
    Car se vivent d’inutiles
    Qui jamais grand jamais
    Ne rendront l’être heureux
    Comme un tit home à ciel ouvert
    Libre de recevoir de lire écrire
    Qui sent l’odeur de la vie sa belle
    Et si parfois la vie enferme malgré soi
    Il faut ronger barreaux et fers
    Pour s’envoler de son réel

  13. Sanglier tes soies ne sont pas or données
    et ce blaireau qui voudrait se planter
    juste là au milieu du nez
    va bien finir par s’émousser
    sans qu’il soit possible de raser
    autre chose que ces rayons
    qui diffusent alentour
    l’amor doré ce fin amor
    qui ne connait pas de degrés

  14. Tout ce battage
    qui fait penser au reflet haut
    et des envolées pas oniriques
    de graines pour que le fer mente
    mais en broussaille et en buisson
    l’ardeur ne connait pas de limites
    quand c’est l’odeur qu’il cherche
    il faudrait plus qu’un chien courant
    pour faire passer ce grand frisson
    avant qu’ailleurs ne se perche
    une fois levées la bécasse ou la linotte
    ne pas étreindre dans ses quenottes
    ne pas s’attarder dans la couche
    éviter les doigts dans la bouche
    pour faire entendre le sifflet
    du rappel qui ne saisit pas sa proie

  15. Sa chuchote de vie
    Son charme l’est
    Tout de Là
    Il l’empêcha de mourir
    D’un chagrin son immense
    Empêchés par la vie
    De se fleurir de peau
    Un jardin son intime
    Délicat et charmant
    Son coeur la remercie
    Son âme son secret

    Une île un oasis
    Des frissons eux ensemble

  16. Adonne à dune adieu
    vent de plume et de baisers
    qui vient déposer le plus léger
    des soupirs qui soient
    chasse l’effroi
    rend moins étroit
    qui se ferait piéger
    c’est plus qu’un voeu

  17. L’étau se resserre
    la cache ôte l’occasion de voir
    l’escondre laisse pondre au nid
    mais la vie ne perd pas ses droits
    elle se vautre parfois
    nous laisse pantois
    faut il rameuter pour autant
    alors que tournent les épis
    le derme se sent mâché
    il n’y a point d’armure en retrait
    mais les lignes pointent et dardent
    et de cet honnête habitat
    il y a tant d’espèces qui en tâtent
    indémêlables postiche en guise de pastiche
    mais sans omettre que l’âne hisse
    certains se sont sentis roulés
    dans cet horizon mal calculé

  18. Cachet estampillé mais pas grappillé
    sans lettres on finit sur la paille
    mais c’est du libre arbitre
    du puissant souverain
    qu’on se retrouve
    au fond d’un souterrain
    et quelque soit son titre
    c’est un succès pas franc qu’on se taille
    une manière sans sceau de bien dérouiller

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