je lancerai mes rêves
je dessinerai mes ailes
je danserai la vie
• • • •
I’ll toss up my dreams
I’ll draw my wings
I’ll dance life
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
je lancerai mes rêves
je dessinerai mes ailes
je danserai la vie
• • • •
I’ll toss up my dreams
I’ll draw my wings
I’ll dance life
Bonjour à vous,
Très émue de lire les 82 commentaires!!!
Touchée aussi de vous voir toujours si présents et si impliqués dans la vie de ce blog!!
L’été s’effiloche, la reprise sonne la cloche … j’espère que vous avez pu prendre de bonnes respîrations pendant ces deux mois …
Sachons encore profiter du vent léger, des derniers beaux jours en chaleur douce, des belles lumières subtiles qui nous éclairent à l’intérieur …
Bienvenue sur cette nouvelle note, chers amis de l’Oeil Ouvert; je vous souhaite une belle journée ! Bises à tous!
Bonjour Ossiane et heureuse de te retrouver sur cette note aux accents de douceur, de légèreté et de joie de vivre.
_____
Aux portes de l’automne
J’introduirai mes rêves
Regards de nostalgie
Légèreté de libellule
Couleurs de papillon
Sur les fleurs de l’été
Douce envolée
En flâneries sucrées
Je glanerai un jour encore
Ce parfum de volupté
Dans le ciel azuré
Je volerai comme les anges
Chanterai comme l’oiseau
Sous la ramée dorée
Des arbres du jardin
_____
Dernières rêveries douces et légères avant la reprise d’un rythme moins tranquille pour beaucoup et à qui je dis bon courage pour la rentrée.
A quoi rêve-t-il? Son avion de papier il s’y cramponne tournant comme une toupie c’est lui qui va s’envoler!
Un jour , un jour – Jean Ferrat
« Tout ce que l´homme fut de grand et de sublime
Sa protestation ses chants et ses héros
Au-dessus de ce corps et contre ses bourreaux
A Grenade aujourd´hui surgit devant le crime
Et cette bouche absente et Lorca qui s´est tu
Emplissant tout à coup l´univers de silence
Contre les violents tourne la violence
Dieu le fracas que fait un poète qu´on tue
Un jour pourtant, un jour viendra couleur d´orange
Un jour de palme, un jour de feuillages au front
Un jour d´épaule nue où les gens s´aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Ah je désespérais de mes frères sauvages
Je voyais, je voyais l´avenir à genoux
La Bête triomphante et la pierre sur nous
Et le feu des soldats porte sur nos rivages
Quoi toujours ce serait par atroce marché
Un partage incessant que se font de la terre
Entre eux ces assassins que craignent les panthères
Et dont tremble un poignard quand leur main l´a touché
Un jour pourtant, un jour viendra couleur d´orange
Un jour de palme, un jour de feuillages au front
Un jour d´épaule nue où les gens s´aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Quoi toujours ce serait la guerre, la querelle
Des manières de rois et des fronts prosternés
Et l´enfant de la femme inutilement né
Les blés déchiquetés toujours des sauterelles
Quoi les bagnes toujours et la chair sous la roue
Le massacre toujours justifié d´idoles
Aux cadavres jetés ce manteau de paroles
Le bâillon pour la bouche et pour la main le clou
Un jour pourtant, un jour viendra couleur d´orange
Un jour de palme, un jour de feuillages au front
Un jour d´épaule nue où les gens s´aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche »
sous le soyeux lumineux de la frondaison
l’être androgyne s’essaie aux signes libératoires
de la pente de la pelouse
la branche traversière
boa propitiatoire
étage le bas du haut
le banc hexagonal
embase du clocher arbustif
convoque le promeneur au silence
caresse immense et déliée
la main enveloppe d’un sourire
le coeur de ceux qui aiment
« la main enveloppe d’un sourire
Le coeur de ceux qui aiment » regard
Je sais le sourire être le baiser de l’âme, je ne sais qui l’écrit mais comme les deux vers ci-dessus écrits par regard je les garde inscrits comme un petit joyau au fond de mon coeur.
On s’est promené entre travail et rentrée,laissant la routine sur le bord des routes.Par chance, nos écrans timbres-poste se sont allumés .petites veilleuses éclairant nos nuits . Surprise!Il fallait deviner les images mais les mots de la liseuse nous enchantaient allumant dans nos coeurs des lumières brillantes et de précieux sourires sur nos visages.
Un jour viendra d’encens et de cédrat
il ne cédera pas aux injonctions
mais attendra les conjonctions
un jour en appelle un autre
mais il ne sont jamais pareils
on peut humer benjoin et salsepareille
consommer triticale et épeautre
Nous y venons comme attirés
Enclins à y trouver la quiétude
Un coin de repos et de silence
Une lumière tamisée mais claire
Dans l’odeur d’herbes sèches
Mêlées aux senteurs des écorces
Un rendez-vous presque obligé
Près des grands arbres familiers
Seul avec sa solitude et le silence
Toutes les branches connues
Dressent un halo sécurisant
Que l’on regarde sans voir
Ou que l’on voit sans regarder
Baldaquin de nos rêveries
L’esprit est ailleurs et s’évade
Vers de plus amples horizons
Lieu de rencontre avec soi-même
Dans cet environnement coutumier
Où nos pas nous ont guidés un jour
Sans le moindre pressentiment
Qu’il deviendrait l’incontournable
Chemin menant à la félicité
Piste d’envol vers les hauteurs
Point de ralliement des sentiments
Demeure intime ou le cœur est à nu
Loin de tous les regards indiscrets
Où la nature sans réticence lui prodigue
Tous les bienfaits d’un jardin enchanté.
Merci encore Ossiane de nous offrir cet espace d’échange sur ton blog si beau dont les images et les textes ne peuvent que nous inciter à vouloir prolonger le rêve. je t’embrasse.
Un jour peut être, je signerai une trêve
avec mes démons que je démonterai
je démontrerai alors ma détermination
Un jour … après l’autre
je me fais l’apôtre
du changement et de la variabilité
Un jour je convoquerai sylphes et elfes
pour entamer une ronde enchantée
dans ce mouvement endiablé
nous aurons plus que des sourires échangés
L’euphorie du rêve
Au bal des sylphes et des elfes
Un jour qui le sait ?
« Un jour , un beau jour, nous couperons l’eau claire à un baton d’encens. Des portes s’ouvriront, nous ouvrant à nous-même. » Ainsi finit le conte , le conte d’une veillée au pays de Liban.
Un jour, tu verras, on se réveillera
mais il sera trop tard
on aura bien gâché notre terre
épuisé les ressources
vécu au dessus de nos moyens
pollué à coeur les biotopes
transformé le climat
tout ça pour la pseudo richesse de quelques nantis
Bonjour Ossiane,
Je me rends à visiter votre blog depuis quelques années déjà, c’est toujours le même enchantement, paix et sérénité y règnent, les photos sont sublimes..
Mes respects.
Oxo.
Un jour ,
Les poules auront des dents.
Je saurai, qui j’étais , qui je suis.
Avec le sourire des poules ,
Je partirai , ou je resterai ,
Mais ,
Je te verrai.
Un jour ,
Meme s’il n’y a plus de poules,
Je serai , je saurai.
La route est longue, que la route est longue…
Mais vivant.
Encore.
Encore.
….
M’entends tu ?
M’entends tu ?
Du tréfonds de tous tes silences ,
Moi oui.
Je t’entends.
Je l’attends.
Cet instant ou nous saurons
Ou nous saurons toi et moi.
Ou nous serons , toi , et moi.
Ou nous serons toi et moi.
Pas longtemps , pas longtemps.
Car le voyage a été long déja, et , n’est pas terminé.
Il a creusé ta peau cathédrale
il a recroquevillé ton corps
il a usé , déja , presque tout.
Presque n’est pas tout.
Pendant que poussent
Les dents des poules,
le voyage continue.
Un sens
Un instant
juste
juste
juste pour moi,
Une dernière fois
Une première fois
Sans larmes .
Nous nous présenterons délarmés.
Nous oublieront détraqués
Nous oublieront traqués
Nous oublieront truqués
Juste pour nous,
Te dis je,
Un jour ,
Nos vrais sourires .
Comme c’est joli, Fauki, si fort de fort de vie…
Un jour l’un accroche ses ailes
Et s’envole
Instants de grâce au plus près
L’autre lié encore reste cloué au sol
Quand la roue tourne
Que le voilà déchaîné
Le premier harcelé baillonné amputé
Se lamente en silence
Comme la vie sa triste
Quand à deux bel ensemble
La vie ne permet pas
Plaque l’un des deux au sol
Comme si l’état de grâce
C’est encore pour après
Alors d’ultimes efforts
Glue colle forte d’espoirs
Quatre ailes se donnent à être
Viens donne moi la main
On court à perdre haleine
On se vertige le vide
Et happés par le ciel
La vie la vie la vie
Dans son réel son ciel
Danser ses rêves tel un oiseau, décoller vers les nuées
Planer dans la brise
les bancs attendent les promeneurs
Vole Vole mon coeur
La vie sera plus douce
Belle rentrée
Arlette
Juste un tour par ici
je ne sais pourquoi ..
Un appel silencieux
Une lecture qui touche
Juste pour nous
Te dis je
Je reviendrai
L’arbre par ses entrailles
Hurla si fort si haut
Que l’amour a couru
Des yeux son aveuglé
Paralysé de naissance
Une main empêchée
De serrer ce bel tronc
La vie son ainsi faite
De sacrifices immenses
On aime de force telle
Et elle nous empêche
D’aimer de vrai de réel
Alors le rêve emporte
Permet de rester en vie
Plutôt que succomber
Dans des drames successifs
Il en est souvent ainsi
Le blues, l’angoisse ou la tristesse
Appelez-le comme vous voudrez
Il vous tombe sur les épaules
Et pour beaucoup avec raison,
Comme un fardeau trop lourd
Un jour pas comme les autres
Où vous auriez eu envie
De vous évader de prendre l’air
Mais la charge trop importante
Vous empêche de vous envoler
Vous voilà cloué au sol
Sans vraiment savoir comment
Vous tirer de ce mauvais pas
Même le temps vous abandonne
Il fait gris l’horizon est bouché
Et ne pas se relever c’est renoncer à demain
Ne plus entendre les oiseaux qui chantent
Faire de l’ombre les cloisons d’une tombe
C’est ne plus fouler le sol de la forêt
Ne plus écouter les vagues sur les rochers
Ne plus sentir le parfum des fleurs
Oublier le bleu du ciel et les nuages roses
La couleur du soleil la beauté de la terre
Ce serait oublier que là-bas
Un ami vous attend sous un arbre
Avec ses mots, son sourire
Et cette main tendue qui soulage,
Qui entraîne, qui console, qui encourage
Vous donne toute la force nécessaire
Pour aller déposer ce fardeau qui vous pèse
Et vous aider à comprendre que rien
N’est jamais trop lourd, il suffit peut-être
De prendre le temps de voir comment
Comment un jour on se surprend
A pouvoir venir à bout de l’impossible.
équilibre
un souffle peut le briser
osez vivre
belle journée
arbres et ramées
sa main tendue vers le ciel
la pensée au vent