lame de fond
le champ des vagues
folie douce
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ground swell
wave field
sweet madness
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
lame de fond
le champ des vagues
folie douce
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ground swell
wave field
sweet madness
La vie se déroule
Comme une vague géante
Une déferlante
Bonjour Ossiane,
Cette image évoque pour moi « la grande vague » de Hokusai. Ce tableau dans lequel une vague géante est prête à s’abattre sur une barque et sur ses rameurs. Mais ici, c’est l’arrière de la vague que l’on voit. Tout ce qui se trouve devant elle est caché. Le spectateur est libre d’imaginer vers qui ou vers quoi elle se dirige : Une digue? Des surfeurs? Des pêcheurs?..
C’est toujours intéressant, les images dans lesquelles le hors champ devient le sujet principal. Un sujet invisible!
Amitiés à vous et à tous les voyageurs d’ici.
Impossible de voir
Avant de *levivre
Il faut vivre pour savoir
On peut entendre si mal
Cinq heures de train assis, ça commence à me faire peur.
Si je continue à ne pas écouter mon corps, un astéroïde rouge ira se ficher dans mon cœur et …pfioooooot plus de Leïla.Ambolie pulmonaire.
ouais, ouais, Je dis vague, je divague.
–
Fouler l’autre Mer
appel à décorateur
tapis-vagues neuf
–
Clin d’oeil et bon W.E. à tous.
–
Montagnes russes
Le grand saut dans le vide
Ivresse de vivre
tapis volant…
chevelure de lune…
l’oeil onirique
Toboggans blonds
divaguant vers l’océan
en gros rouleaux
en lourdes vagues
de champs de blé
Il a des traits et des rainures qui endiguent la liberté
il y a de vrais gardes fou qui retiennent de souffler
sur les braises du vent qui emporte au loin
il y a cette levée soudaine et apocalyptique
que ne peut contenir tout entière notre imagination
ce mur qui oscille et remonte nous démonter la tête
Ô délire suprême
Pour un instant de folie
Comme un vague à l’âme
Que le temps effacera
Sous le rouleau de l’oubli
Dune vers le ciel
ou toboggan vers l’enfer
Les deux voies possibles
Illusion d’optique sans doute
Ou conviction simplement
la vague prend la lame, coupante et sécante
l’âme rend le vague incertain
qu’est qui se précise dans le lointain
en fines lamelles
soulevées à vif
laisser apparaître
le cru du sol
un ton dessous le la
puis avec ces mêmes lamelles
trame et navette
rencontrées à l’orthogonale
tisser le drap
des opportunités nationales
odyssée d’un premier mai
ils marchèrent
les calicots en tête
les pieds dans la glaise
vers la bastille des remontrances
ne pouvez-vous pas
tisserands de la politique
vous mouvoir
en humanité perspicace et vertueuse
sur le toboggan électoral
à moins que nul n’entende les trompettes qui firent jadis tomber les murailles de Jérico
« Le remuement des eaux, un trait d’écume
qui va et vient, la vague montante
descendante, l’éboulement des nuages là-bas
là-bas, l’invisible, l’étendue plus loin que soi
et tout ce que l’on ne comprend pas
du monde, cette exacte mesure des choses
– brouillard, ronce, averse et lave –, pure balance
de notre présence indéchiffrée . »
Hélène Dorion , Portraits de mers
–
http://www.maulpoix.net/Dorion.html
un, deux, trois et hop là ….
changement et continuité
oser la vie autrement
Sortir de la routine, comme sortir de l’ornière
ne pas seulement acquérir ou équarrir le long des cornières
se libérer de toutes sortes d’absurdes visières
deviser hier comme aujourd’hui sans deviner
le pas de côté que l’on fera demain
laisser fondre la glace avant de l’entamer avec la lame
et passer du certain au plus vague et fuyant
ne pas penser relégation ni dénégation
juste assumer le désir d’être parfois autrement
pas dans la case que l’on nous a affecté
sans pour autant d’un mal certain
se dire infecté
non on ne peut s’éjecter comme cela
d’un coup
il faut plus d’inconscience ou d’énergie d’abord
et puis que le niveau de conscience soit à ras bord
foulée douce d’un autre champ sémantique
où les mots n’auraient plus le même sens
où nous prendrions des directions différentes
suivre le même chemin n’est pas toujours une rente
sans penser à mettre ses valeurs en vente
mais on est tenter de chambouler pour revivre
et la re juvénation , ce rajeunissement décidé
peut être à l’origine d’une reprise des idées
Divagation salutaire
Soulever la terre
Pour creuser des sillons
Faire pousser des fleurs
A perte de vue
Dépasser l’horizon
Faire le tour du monde
Ignorer tout des saisons
Ratisser large
Déployer le tapis
Jusqu’au temple de la paix
Tisser le rouleau des rêves
Et faire un chemin
Où les mots en se donnant la main
Inventeraient un chant transcendant
Qui parle d’amour de beauté et de liberté
Des mots-fleurs qui divagueraient
Sur tous les sillons du monde entier.
Je m’en vais quérir des sacs de graines pour les semer à la volée, qui sait peut-être les verrez-vous fleurir demain au bord des chemins lors de vos promenades.
la grande divagation
la vie et la mort
deux faces d’une même lame
la muraille d’eau
le tapis rayé
montée ou descente?
Cela aurait pu être un mur de pierres , un verger , mais le champ devant l’unique fenêtre monte obstinément vers le ciel ,tout le jour entre les pans des rideaux vichy qui s’agitent sous l’effet de l’air .Vers le soir enfin se découpent deux silhouettes enfantines tenant cartables et fleurs sauvages.
salut terre, talus serre, j’hallucine, mélusine, met l’usine où tu veux
les villes à la campagne, ma vie à Ma campagne, une qui m’accompagne
dans le souffle puissant du retrait de l’os céans de terre je me confronte
mêle vague qui mélange les senteurs et emprunte ailleurs les chemins droits
je dois m’éveiller pour ne point me tromper, ça grimpe en diable et ce n’est pas du sable
Ces lignes, Céline vont tout droit et jamais ne bifurquent
il ne s’agit pas de prendre quoi que ce soit pour tête de turc
mais a t on la tête de l’emploi quand on crie d’effroi
un roulement de gorge rentrée qui fait se dresser l’inquiétude
au fur et à mesure où grossit l’ondulation, une onde de surface
qui va nous secouer de toute part et éparpiller ce que les rapaces
n’auront plus ensuite qu’à venir chercher
Le monde est plein d’images irréelles
Que le regard transcende en beauté
Il suffit d’un peu ou beaucoup de folie
Pour s’inventer un nouveau paysage
Les yeux se font brosses ou pinceaux
Dessinent à même la terre et le ciel
Mêlent leurs couleurs et leurs traits
La terre n’est plus ronde, le ciel s’y noie
Déformations, divagations qui sait ce que l’on voit
Tête à l’endroit, tête à l’envers, tout se confond
Réel et irréel, perception et trompe l’œil
Gommage des formes et des couleurs
Nouvelles images, nouvelles impressions
Regard de fourmi ou regard de géant
La montagne est un caillou perdu dans l’océan
Le poète jongle avec les planètes
Et l’enfant ramasse les étoiles dans son sac de billes
anticlinal qui efface l’horizon et dévoile un penchant pour le vertige heureux
mais la montée héroïque n’est que pour les plus chanceux et pas chancelant
et ces lignes parallèles qui scrutent le niveau, montent en palier verticaux
et envolent nos regards enveloppés du drap de la terre dans un déboulé vif
on ne voudrait pas qu’apparaissent alors un de ces gigantesques rouleaux de paille
qui viendrait dans la taille sans faille tout chambouler avec emportement
que nous servent donc de tels débordements si ce n’est nous pousser à bout
ici à bout de rêve il n’y aura pas de trêve mais gare aux obstacles qui raclent
Longue chevelure ondoyante
comme un champ de blé
Que le vent soulève
Image imagine
plissé mais à peine froissé
traits et rainures illustrent les socs de charrue
ça rue dans les brancards
pas de rue mais un vaste espace libre
pas de tout mouvement
pas d’un tel roulement
ce n’est pas la peau du tambour
ce n’est pas l’appeau des faubourgs
quand se rejoindront ces lignes
qui vivent comme des signes
et secouent nos certitudes
remplis de promptitude
j aime tes mots de 17H39,Monique,
mes cils vibrent en regardant ton tableau vivant,
le précédent aussi…
Toutes les collines ne sont pas douces
qui épouseraient les formes consacrées
il y a bien ces dolines qui nous font dodeliner
mais dans la geste pateline on est habitué
ah si seulement la carpettes étaient plus souples
mais des raideurs se sont insinuées
et le paysage s’est figé , pas pour toujours
si des engins décidaient d’attaquer le monument
et creuser un vaste chenal pour rompre la monotonie
mais ce n’est pas une histoire d’infamie
que ce cheminement des hommes
qui cherchent parfois les plus courts des chemins
et entrainent dans leur sillage
des villages entiers qui sont coupés et tronçonnés
sonnées sont les vallées qui ne résonneront plus
des même bruits joyeux de hordes d’enfant
poussées sur le sentier de la guerre
et qu’égarent maintenant les franches percées
dans ces démembrements des symétrie naturelle
il y a une énergie et des flux qui s’engouffrent
pour faire circuler et rendre moins opaque
les déclivités telles qu’elles se présentent encore
et les enclavements des emblavements
qui nécessitent de rudes joutes
pour tracer des routes, des voies qu’on voie
ce n’est pas travail de roi mais l’homme terrasse la terre
pour du haut des promontoires saisir la gloire de l’instant
et d’un coup d’oeil embrasser son ouvrage
Folie douce , folie jolie
Le sainfoin parfumé fleurit
Oublions le précieux muguet
Rendons -nous gaiement dans le pré
Elisa met sa robe claire
Antoine son pourpoint brodé
L’alouette chante pour danser
et si mirage était passé
oh pas sans dommage
pas un miroir aux alouettes
juste une drôle de silhouette
du carton et du papier mâché
savamment découpés
la perspective n’est pas amochée
on ne finira pas hachés par le menu
il n’y a pas de menus plaisirs
les sens nous trompent
c’est dans leur nature intime
et si parfois on mime
ce qui nous pend au derrière
il n’y a pas de ligne de touche
et ça fait le tour de notre bouche
la vague rugit éphémère
et je ne me retourne pas
courant pour éviter le sommital
ce n’est pas du phénobarbital
et dans mes yeux roulent l’orbital
c’est agrandi et presque démesuré
il ne suffit pas de se démener
comment échapper à son destin
comment forcer la chance
sans amour ni dépendance
nous sommes tous à vue d’oeil
avec nos peur rentrées
qui surgissent quand éventré
le rêve nous propulse bien loin