collines pavées
les ombres cheminent
bancs d’automne
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paved hills
shadows roaming
autumn benches
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
collines pavées
les ombres cheminent
bancs d’automne
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paved hills
shadows roaming
autumn benches
Pas de gazon vert
Pas de fleurs et pas d’odeurs
Les arbres s’ennuient
P A V E
A V E C
V E L O
E C O T
Pour faire du skate ce parc semble au point
pas de dépravés au pays des monticules
des formes douces et des dénivelés
Y’a May qui a regardé Paris-Roubaix ce dimanche…
Sur ce, très réussi ce carré à lire dans tous les sens !!!
Clin d’oeil, sourire et bonne soiréeeeeeeeeeeeeeeee (coucou Christineeee et Annick et Neyde et Monique et Ossiane et … tous).
merci Bourrache, cela fait du bien…
Bonne soirée Bourrache à toi aussi et à vous tous.
____
A quoi servent les feuilles mortes
Qui tombent sur les pavés
Si ce n’est pour amuser
Le vent qui les emporte
Faire courir les enfants
Qui dansent avec elles
Faire pleurer les arbres
Dont les racines emprisonnées
Ne pourront jamais
Se nourrir de leur humus
Assise sur un banc
Je regarde les pavés
Cherchant à voir peut-être
Dans un interstice naître
Une petite fleur sortie
Des entrailles de la terre
Comme j’ai vu sur le trottoir
Pousser et fleurir un coquelicot
Comme j’ai vu du goudron
Sortir une pensée sauvage
Tous les deux rescapés
Se nourrissant de poussières
Transportées par le vent.
Comme j’ai vu des racines
Soulever le macadam
Cherchant à se libérer
Pour boire quelques gouttes de pluie
Certains riront de cette tristesse
Qu’il m’arrive d’avoir parfois
Sensiblerie diront d’autres
Pour une histoire de pavés
Qui celle là, n’a pas eu
Une véritable raison d’être
Si ce n’est protéger les chaussures
Des citadins des souillures de la terre
Et mille autres bonnes raisons…
Faut-il pleurer, faut-il en rire
Comme le disait Ferrat !
___
et….bonne nuit
@ Bourrache
C’est un carré magique de lettres appellé aussi mots carrés, Pour celui -ci l’ idée est partie des petits pavés de la photographie d’Ossiane , avec vélo ça roulait assez bien . Alors tu tricotes? mais non pas des gambettes … des aiguilles!
Le banc baigne dans un halo
le bambin fait du vélo
ceux de là ont du pot
des pavés à gogo
à plat
en sphère creuse
en dodelinement
………
des gammes, quoi
pour atteindre
le clair-amour
d’un matin ensoleillé
aux bancs en attente
d’une posture humaine
Rosine says : « The road to hills is paved with good intentions «
Le banc se repose
Dans sa fosse naturelle
A l’abri des regards
Juste avce le silence
Les vrais qui s’assoeint Là
Le banc il se repose
« Sous les pavés….le parc »
du circulaire avec du cubique
ce n’est pas que le pavé nous fait tourner en rond
parfois dans une mare il en éclabousse plus d’un
et puis pour les bonnes intentions
il faut sans doute en période cycliste
chanter la gloire de paris Roubaix
cet enfer du nord avec une tranchée ouverte
et souvent à vif
mais le souvenir de ces arceaux
et le cahotement des bus
convoque bien un peu de nostalgie
on lui préfère souvent
non pas par peur des émeutes
des surfaces plus souples
mais sur lit de sable
bien disposés
qui indisposeraient ils donc
élever au cube
donne de la puissance
un histoire d’exposant
ce n’est pas une foire
on n’en fait pas une histoire
et puis le banc c’est reposant
qui parlerait alors de nuisances
histoire de pub
le pavé épouse bien les formes
concaves comme convexes
à poser il n’est pas complexe
il lui faut un bon lit
une bonne assise
sa stabilité
n’est pas compromise
et puis il séduit
con côté soixante huit art
bref ce n’est pas lui qu’on vexe
à le manipuler
dur il s’ébrèche peu
mais les tassements
lui font faire le dos rond
Viens donc
Prends moi la main
Et serre moi la taille
Courons nous dans ce parc
La terre sur nos destins
Enlace moi ma vie
Comme tu m’aimes
Embrasse moi
Nature baigne moi d’odeurs
Loin des carreaux leurs blocs
C’est si beau liberté
A s’envoler ses ailes
Murmure moi encore
Les mots qui me donnent vie
Toi celui qui est lui
Tu sais bien
C’est de toi
Dont je parle ma vie
Les bancs attendent
les promeneurs du dimanche
encore endormis
Dans l’après-midi
ils arrivent en famille
avec leurs rires
Les gosses , les vélos
pendant toute la semaine
comme en retenue
Sur les bosses pavées
maintenant s’éparpille
la vie de banlieue
Eclaircie avant l’orage.
Les bancs en partance,
Attendent les amoureux
du dimanche, qui partagent:
Secrets et confidences
Baisers et connivence.
Le printemps fait silence au parc de la ville
Bancs vides des rendez-vous manqués
Aucun son, aucun chant, aucun bruit
Seuls errent quelques ombres égarées
Cherchant entre les branches immobiles
Le soleil à travers des lambeaux de brume
Le parc prend une allure déconcertante
D’une grande salle d’attente un matin de jour férié
Solitude, douce solitude de l’aurore
Dans le jardin public aux portes de la ville.
S’assoir sur un banc
A proximité du bâtiment
Pour quelques heures
A regarder les passants
L’esprit ailleurs, le regard intérieur
Enfermé dans une bulle
Voilant les arbres et les gens
Et les pavés et le monde entier
Assise immobile sur le banc
Un livre ouvert entre les mains
Des pages qu’on ne tourne pas
Un livre qu’on ferme
Puis un banc que l’on quitte
Et qu’on laisse vide au milieu du parc
Dans le silence impressionnant du matin
…Non je ne me souviens plus
du nom du bal perdu
Ce dont je me souviens c’est qu’ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux
Et c’était bien,
Et c’était bien…
C’est bien calme, dans ce parc…
Pas âme qui vient rôder
Pour se reposer
sur les bancs délaissés.
Alors, pour s’occuper,
Je vous propose de compter…
LES PAVES !
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee
Je viens me poser ma douce
Sur le banc du tout haut
J’entends ton pas ton tien
Mon coeur tendre palpite
Notre banc est son gai
Il aime nous asseoir
Notre bout de vie
Ensemble
douce journée, sans compter les pavés, hé christineee, mais à jouer avec les brins de soleil et les ventres ronds des nuages, l air est vif, agréable, une belle journée à vivre…et puis les enfants en vacances à croiser de par tout, avec parents, grand parents…tout cela c’est charmant…
Avec internet les bans d’amitiés sont publiques voire pavés d’imprévus!!
Les compositeurs de musique classique sont à mon humble avis des génies, avez-vous suivi, vu le nombre de variations,de thèmes, de sons,…puissssssssant quand on écoute 1h 15 20 de Mahler sous la direction de Daniel Barenboïm.Cette musique m’a inspiré ce texte:
Sur les cordes du vent,
le souvenir était de cuivre,
que la pluie percute et m’enivre,
symphonie glacée.
Symphonie des hasards,
des exstases et des départs
Des houles qui s’embrasent,
du silence qui paraphrase
Les émotions tracées.
Sur les cordes du vent,
le souvenir était de cuivre,
que la pluie percute et m’enivre,
Que la terre danse en brume sonore
Dans le sable, la poussière des ports
Tempête d’harmonie
Cit-crit le cœur
Cit-pleure la vie
Cit tonne le monde
Des incompris
Cit hurle le vent
Cit danse le chagrin qui inonde
Cit-meure l’espoir
Renait l’homme
Et affleure la vie
La maure.
http://youtu.be/URKGIa0b_jI
pas l’eden ce parc mais on y carpe diem
et puis les jardins sont de ces petits paradis
dont il faut s’enchanter pour de bon
On pense avoir tant vu
Et pourtant il reste encore à voir
De la terre prisonnière
Sous des pavés de forêt
C’est d’un pas ordinaire
C’est terrible de vie
Cette prison sous terre
Quand le noir il aime tant
Se frémir se vibrer
A l’air libre sens dehors
La vie du tout dedans
Se vit en tout dehors
Comme celle du dehors
Qui se vit en tout dedans
On pense avoir tant vu
Pourtant il reste à voir
me semble plus adapté en mélodie…
désolée, mais vous m’aviez corrigée…
Il fait froid
Le bois niche
Les bancs jolis
Leurs écrins
Les accueillent
Pélerins de passage
Sacs à dos de leurs vies
Une vie pour *levivre
C’est loin d’être son simple
Quans ses drames de vie
Pas le temps de m’arrêter, de flâner ou même de rêver, la vie a ses exigences….
___
Des bancs confidents
De mots tendres et d’amour
Clin d’œil de Doisneau
____
Bonne fin de week-end à tous
Osiane,
Je ne viens pas souvent, mais à chaque fois, c’est un enchantement.
Merci.
Invitation sous les ombrages
mots dans le clair-obscur
confidences chuchotées
Une belle et calme image
Dans le jardin du silence et de la solitude
Je promènerai mes pensées.
Dans l’ombre des grands arbres
Je laisserai aller le vague à l’âme.
J’écouterai le chant des oiseaux
Des frissons envahiront mon corps
Le soleil viendra le réchauffer.
Au creux de ce parc tranquille
Je gouterai des heures douces.
Et le temps passé assis sur un banc
A me reposer, à rêver, à ressentir
Ressemblera à un bonheur tout simple.
La Dame au chapeau
« Je me souviens du banc où se couchait la Lune
Pour trouver un instant l’affection de vos mains.
Vous brodiez des amants comme on trace une rune
Pour mieux sublimer l’écorce du destin.
La nuit s’agenouillait au chevet de vos trêves
Déposant des éclairs aux bords du blanc cerceau
Qui ceignait votre front ainsi l’anneau d’un rêve.
Un bleu d’éternité vernissait votre peau.
Je vous revois encor toute fleur en dentelles
Ecrire des chemins de pétales en pleurs ;
Je vous dînais des yeux à l’éclat des chandelles
Que peignaient aux cieux les étoiles, vos Sœurs.
Je vous promets le pont du ruisseau infini
Que vous portiez parfois en collier de tristesse.
Viendriez-vous ma Dame y cultiver l’uni ?!
Je vous invite au bal de toute ma tendresse. »
« Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l’heure passé.
Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l’on entend à peine leurs paroles.
Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.
– Te souvient-il de notre extase ancienne?
– Pourquoi voulez-vous donc qu’il m’en souvienne?
– Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? – Non.
Ah ! Les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! – C’est possible.
– Qu’il était bleu, le ciel, et grand, l’espoir !
– L’espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.
Tels ils marchaient dans les avoines folles,
Et la nuit seule entendit leurs paroles. »
Verlaine
L’ombre est la marelle
Qui pave notre voyage.
Ose… fait un pas.
Aucun lieu ne grave
Autant de nos souvenirs
Que les bancs publics.
D’un trait de fusain
Prolonger le doux partage
Des bras de Lumière.
J’aime ces deux haïkus de Les larmes du Phenix qui propulsent les bancs publics dans une aura de douce harmonie au sein de ces endroits où s’inscrit un certain romantisme.
merci de corriger l’orthographe de Phoenix bien que l’orthographe des noms…..
Fleurir un murmure.
L’aube d’un bourgeon d’humeur
Au fleuret des lèvres.
Merci Monique pour ton commentaire. Ce sont là en effet des endroits, comme des pauses dans le Temps, où l’on peut se livrer sans que le regard des autres puisse nous troubler tant que l’on est plonger dans celui de l’Autre. Phoenix ou Phenix, c’est du pareil au même ! 🙂
plongé*
le parc égrène
en lumière de velours
ses bancs alanguis
Te souviens-tu des lunes où l’on brodait le vent
Avec des plumes de rêves entremêlées souvent
Tu traçais des venelles de rêveries cachées
Tandis que l’escarcelle de mes pas y traçait
Le présent le passé,et mes mots agacés
Et mes mots t’embrassaient
Mes mots te caressaient
Mes mots te transperçaient.
Te souviens-tu des portes qui ouvraient sur des cieux
Aussi limpides qu’étaient les aurores de nos nuits
Nuit, nuit que le silence de mon triste chemin
Soit mu en chant de vers, le poème une pluie
ö que bel est l’ouvrage, où je reviens flâner,
Ton regard obstiné au fond de ma mémoire
Je ne fais que compter les lignes condamnées
Au creux de nos mystères,à l’encre de ma main
Et ce banc qui s’efface derrière la brume d’automne
Plus personne ne revient y cueillir au miroir
Des hasards son parèdre, pavés de polyèdres
Le soleil nous accueille éphémères passagers
Des aubes qui se réveillent,naufragés solitaires
Le parc est en murmures, se recueillant souvent
Les ombres y semblent anciennes sous de verts auvents
Es-tu morte aujourd’hui, que je parle à ton âme
Qui revient me hanter, qui, mon âme fait chanter
Que ton cœur se soulève comme heurtent mes battements
Et comme s’abattent les glaives, saignent les lignes, les chemins
Vis, vie que douce est l’onde, la caresse une brève
Amour, amour amie,
Mon cœur est envahi de tristesse, je voudrais
Dans le parc te retrouver (ou sur le banc te retrouver)
Je t’aimais simplement, infante de mes vers
Lit délicieusement où je te retrouvais
Fait de mousse et de feuilles je t’y revois lovée
Il m’est doux te penser auréolée d’étoiles
Ton parfum sur les troncs sur lesquels glisse ma main
J’ai attendu longtemps que ton ombre se dévoile
Ni signe ni adresse, t’ai attendu longtemps
Te souviens-tu des lunes où l’on brodait le vent
J’étais enfin heureux,or j’ai pleuré souvent.
Dans le parc de la ville,comme si tu revenais
Au détour d’un poème, écrire dans mes silences
Semés de solitude et de rires d’enfants
Je t’écrivais souvent, assis, là, sur le banc
Dans le parc de la ville,je t’écrirais souvent
Le voyage se prolonge, j’ai chevauché le vent.
C’est magnifique Leïla, et comme tout ce qui touche à l’universel, votre poème émeut aux larmes…
Belle journée au coeur.
Pure émotion à la lecture de tes mots Leïla, belle création poétique, tes vers vibrent au rythme d’un ressenti qui colle au vécu, le tien, le mien de tous ceux qui ont connu ces moments intenses de l’amour et de l’absence et Jacline comme moi l’a apprécié comme j’ai apprécié la délicatesse de son haïku (23h15)
et je lis tous vos mots, je me suis érrêtée en lecture avec So à 17H58, hier,
et je suis si émue par vos mots, qui sont tout simplement des merveilles, de la vie en amour, comme j’aime…
ma plume va se réanimer, du réel de plein de trop de tant depuis huit jours, mais des actions, réactions, sur ce chemin en autisme, jamais abouti…un tel ouvrage en amour, Tellement, aussi, comme j’aime…
D’un je vous aime mon amour
Soyez rassuré de mes sens
Qui vibrent d’un bel vous
Sur notre banc à nous
Nos mains d’un vrai et bel élan
Ensemble
Si tendre nostalgie
Que le regard de vous
Votre Humanité m’est entrée Là
A vie
Je me vibre avec vous
Mon bel désir de vie
je dois partir, pour revenir encore,
je vous relirai, si émue de mes premières lectures,
comme vos mots sont beaux,
chargé de Tellement,
du b a de la vie,
dans son Humanité
quand l’amour tombe ainsi
son petit duvet précieux
d’un je vous aime vous
mon riche tendre désir
parfois la solitude
me serre son bientrop
m’atteint fort en dedans
alors lire et relire
conserver en tout Là
des instants leurs si bels
donnent encore de la vie
quand la vie en prend tant
de la vie à se donner
quand on aime vraiment
douce matinée, même si bruine et froid…
Merci beaucoup Monique, en communion avec le poème de Leïla dont l’écho résonne en chacun au souvenir d’un banc quelque part…
Leila, c’est …
En fait, c’est juste le réel mêlé à l’imaginaire.Une maille avant, de réel une maille arrière d’irréel si bien que l’on croit avoir vécu des choses irréelles ou tant désirées et tant intériorisées pour des êtres réels.C’est au final des émotions sublimées par une poésie et chacun s’y retrouve.Je partais de la lecture du poème des Larmes du Phonix de 20h46 et je me suis oubliée dans un long chapelet de récit poétique.C’est cela le partage des mots.Bon courage Annick et chacun.
Quand les résonances de l’irrél s’accordent avec les vibrations du réel, c’est que les mots qui les transgressent ont trouvé le ton juste.
Logique des blocs pas identitaires
il faut trouver de la ressource pour amorcer
le renouveau des pavés après 1848 et la commune