Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Ecran
le rideau baissé
la pénombre entrelace
rêves intérieurs
39 réflexions sur « Ecran »
comme c’est joli!
Au soir de l’automne
A l’heure où le soleil s’éclipse
A l’horizon d’un jour
Un voile sombre mais filtrant
Estompe le jour dans la nuit
L’intime garde en son sein
Les rêves en une douce obscurité
A l’abri des regards curieux
Et dans le souvenir
Les images se rangent malgré elles
Dans la mémoire de l’instant
Derrière le rideau d’un vécu trop présent.
Un rêve de panda
les cannes s’entrechoquent
le vent chantonne
Ni Hokusai
Ni Hiroshige
pas de bonsaï
pas de chiqué
Son écran de pudeur
Cache son nu joli
Elle est à lui
Prendre le temps de rêver, laisser monter en soi cette musique intérieure qui vous transporte le temps d’un poème.
____
Marcher au long des allées
Entre palmiers et bambous
Dans la douce caresse du vent
S’arrêter pensive et contemplative
A l’ombre du magnolia
Deviner derrière ce paravent
Le rêve qui s’installe dans la quiétude
Regarder dans ce jardin autour de soi
Onduler les fibres végétales
Parmi les fleurs et les senteurs
Au fil des eaux du ruisseau
Ecouter, laisser chanter son cœur
Boire à la sérénité, à la beauté
Et se laisser doucement porter
Sur la barque indolente des songes
____
Une promenade dans la bambouseraie près d’Anduze, je n’exagère rien c’est du rêve à chaque pas, à chaque regard, un lieu où l’on peut en se donnant le temps, se ressourcer, se faire du bien et découvrir mille splendeurs. Même si je privilégie les paysages naturels et sauvages je dois reconnaître qu’en cet endroit le rêve est au rendez-vous.
Rideau de pluie
Rideau de larmes
Derrière est le soleil
Et le sourire des enfants
Sur chaque bambou
Résonnera une note
Pour faire de cet écran
Un xylophone géant
Pour accompagner
Le chant des enfants
Et faire de la forêt
Un monde enchanté
Adieu la pluie
Adieu les larmes
Ecoutez la musique
Bientôt elle aura tout effacé.
le soleil insoucieux
a grandi la nature
en un rideau obscur
Image sa belle délicate
J’aime au plus profond
Je remercie l’artiste
Pour son regard de vie
Son oeil ouvert de vue
Je l’aime de vert son art
Ecran local mais pas total
nous ne sommes pas dans un bocal
à monter le long de ces tiges
risque t on un beau cal
Un rideau qui se baisse
Un rideau qui se lève
Sur le théâtre de la vie
Où les intrigues se jouent
Pour le meilleur et pour le pire
Retransmises sur les écrans
Transformées en une géante comédie.
Il en a tellement vu
Qu’il se cache il a peur
Un rideau de verdure
Le pare bel habit
Sa tête est épuisée
De son oeil grand ouvert
Les douceurs le protègent
D’un voile de pur de vie
La saison n’est paS la même…
« Il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent
La rumeur du jour vif se disperse et s’enfuit,
Et les arbres, surpris de ne pas voir la nuit,
Demeurent éveillés dans le soir blanc et songent… »
Anna de Noailles chanté par Art Mengo
Son rêve fort joli
Il est son bel niché
Un rideau son écrin
Lui donne ses éclats
Les vertes tiges à l’horizon
Un long vertige dans ma raison
Les nuits de Chine,les nuits câlines
Un songe d’ air et de bambous
c’est joli, May, très joli!
doux jour, pour chacun, bonne journée, Ossiane.
Douce journée à toi aussi Annick et merci à May pour les rêves vertigineux qui nous transportent très loin vers un ailleurs de l’autre côté de la terre.
et c’est joli de rêver, hein, Monique, May,
merci pour tes doux rêves, May?
merci pour tes nombreux écrits fort tendres, Monique,
et à chacun, c’est bon de se roucouler le petit gosier de mots tendres belles aises.
Screen of stalks
Prayer towards heavens
In the silence of our talks
The sky rain but the seven
Is our celestial surface of walks
Seventh heaven,Vault of heaven
Tree of life, human forgiven
The tree hides the forest
Of the souls which confide
Whom they ‘re far or beside
The tree.
Oui,l’arbre cache la forêt des âmes qui se racontent.
Bon mon anglais c’est à peu- près…):
bon, je vois que j ai mis un ? au lieu d’une virgule, MAY…c’est heureux que je le vois, mais je ne peux pas tout voir!
bon alors là, Leila, moi mon anglais, déjà qu il était pas rutilant il y a longtemps, à présent, je pérfère pas trop traduire, car je peux faire bien trop de contre sens..)
si tu peux *translate, i am happy! sourire!
C’est bon de respirer
Se dit l’arbre en secrets
Et dans le choeur du bois
Il se tremble ses jolis
Comme il est bien son temps
Juste à souffler aimer
Il expire le trop plein
Inspire le pas assez
Et se gorge de grains
Pour son pain quotidien
Se croquer sa noisette
Trempouiller dans son thé
Le regarder son ciel
Et se dire que quand même
Comme c’est bon d’aimer
douceurs de vivre…
Quand la forêt du bois
Offre un tel spectacle
L’arbre se sent se grandir
Veut regarder le tant
Il se tourne s’écarquille
Les yeux de son nu tronc
Mais comme elle est jolie
Cette chorégraphie
Des planches en plein air
Qui se ballet les airs
En douces ritournelles
L’arbre s’évanouit
De ses tels plaisirs d’aises
Les jeunes danseuses devant
Sourient de leurs fantaisies
Et le petit bois se frémit
De chaleur d’un bel âtre
Cela crépite cela vit
De sa flamme intérieure
Qui aime tellement *levivre
Coucou Annick,
Je voulais dire la chose suivante mais p’tête que c’est pas comme ça que ça s’exprime en anglais:
écran de tiges
Prière vers les cieux
Dans le silence de nos paroles
Il(le ciel) pleut mais le 7 ème
Est notre surface céleste où marcher
7ème ciel, voûte céleste
Arbre de vie, humain pardonné
L’arbre cache la forêt des âmes qui se confient
Qu’elles soient loin ou près
De l’arbre.
miam comme c’est goûteux de joli, Leila,
comme c’est fort de fort de joli, comme j’aime,
je t’embrasse tendresses.
Je t’embrasse aussi Annick.
Bon j’reviens à mon français chéri, je m’y sens plus à l’aise quand m^me.
Douceur de mon arbre
En mon pays intérieur
Le regard du cœur
Arbre de mes silences
Silence de mes poésies
Tressées sous les branches
Poésie des brumes
Poésie des cimes
Des troncs qui s’élancent
Papiers de saison
Photo, feuillaison
Des âmes qui s’épanchent
Si tel est écrit
Ce que j’ai appris
Des leçons de choses
Alors j’ai compris
Que nul n’a appris
Que ce qui impose
De recommencer
Tenir, avancer
Rêver et cesser
De laisser ouvert
Tout ce noir et blanc
De nos réverbères
Mais qui nous oppressent
Mais qui nous éclairent
Font fi de nous nuire
Ou de nous déplaire
Douceur de mon arbre
Il y a des pays,
Des jardins secrets
On y rêve debout
On écrit assis
La porte reste ouverte
L’oeil en ses regards
Ceci est aubaine
Savoir regarder
Et voir les nuages
Sans s’y attarder
Il y a des humains
Nés dans leurs prisons
Les clefs dans les mains
Du moindre frisson
De la vie qui va
De la vie qui bat
Ils ne peuvent sourire
Sans qu’on les anime
Et qu’on les entoure
Pour que moins ils s’abîment
Leur pays est gris
Mais lorsque j’écris
Tous les mots d’amour
Sont pour l’incompris
Qu’il soit né ici ou conçu là-bas
Au royaume des êtres
Qu’on ne comprend pas
L’arbre a sur le tronc
Tous les mots du monde
Babel est son ombre
Sur l’aire de nos bâts
Marchons dans la lande
Sans quitter le temps
Des rêves de jeunesse
Même à nos cent ans
L’arbre est un grimoire
Dans nos vieilles histoires
On y puise des lunes
Les couleurs du tant
Voyages sur nos hunes
Voyage de l’instant
Douceur de mon arbre
J’ai peur du sous-bois
La lumière m’éclaire
Mais où est mon roi?
J’entends sous les branches
Il me semble sa voix
Frou-frou du feuillage
L’oiseau a chanté
J’ai marché tout seul
Les lieux habités
Promeneur du val
Promeneur du bois
Vers quel poésie
Est-ce qu’on s’achemine?
Journal de l’intime
Sous un large toit
De vert qui anime
Les mots sous nos doigts
Ô confident sage
De l’enfant en soi
Des rêves qui voyagent
Qu’on fuit ou reçoit
Mémoire des silences
Sous l’arbre est la trace
De l’enfant en toi
De l’enfant en moi
De l’enfant en soi.
Il ne pleut pas des cordes
pas une pomme de discorde
mais l’arôme entêtant
nous distend les yeux
les ombres sont drues
la lumière filtre à peine
qui va chercher la concorde
là où il n’y a pas de liane
n’est pas chasseresse diane
ce sont plutôt les poignards volants
au sein d’un film d’action
et la pique de bambou
bien affutée tenait lieu
d’arme de guerre
tant est coupante et dure
la lame de celui ci
alors n’entaillons pas le ciel
les bambous deviendraient rouge
quand quelques chose bouge
on sait que le tigre n’est pas de papier
Ecran labial et puis pas de gavial dans ce fouillis
cet inextricable entrelacs de câbles
pas de cabale mais comment faire une cavale
pourtant c’est bien là qu’on a tourné le salaire de la peur
des explosifs à gogo , un camion poussif, des chaos
une route déglinguée un paysage de brousse
le souvenir de Montand qui descend
et de Vanel qui se moque
Vite en passant… !
La Bambouseraie…
Une magie d’Anduze,
Ou je me trompe ?
Dans tous les cas, un lieu magique pour qui aime les arbres, et les bambous !
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
L’arbre joue de la harpe
Sa branche délicate
Est sa respiration
La harpe est une belle image Annick au coeur de cette forêt de bambou
où oui Thierry fut tourné le salaire de la peur il y a quelquesssssssssssss années de celà
où oui Christineeeeeeeeeee règne une atmosphère féerique, un petit paradis.
_____
Douce est la musique
J’entends les sons qui résonnent
Sur les cordes de bois
___
Belle et douce nuit avec pour beaucoup « Oh doux bruit de la pluie par terre et sur les toits…… »
L’arbre son délicat
Ecarte des bambous
Pour en voir des tas d’autres
Car derrière l’écran
Des mille parois encore
Et la lumière souple
Se glisse entrelace
Arrive vers son arbre
Pour faire vivre sa sève
Dans son tronc faux puissant
C’est un tendre ses branches
Aux feuilles d’encre bleue
C’est l’amour qui le vit
merci et douce nuit, Monique, ici il ne plou plou,
et la couette sa douce va emmener le lit vers des rêves charmants,
et si *le bruit de la pluie, l’ombrelle se sortira pour accueillir leurs chants,
c’est beau *le son de la pluie, sous sa chaude couette de vie.
lueur tamisée
le paravent végétal
invite au mystère
bonne journée
Annick , Monique : Merci pour vos petits mots que je découvre ce matin devant mon écran …je suis très touchée, amies d’ écriture et de rêves jolis .Bonne journée à vous tous.
B A M B O U
Avenue des rendez-vous
Maison verte découverte
Bambous le long de l’allée
Ouverte sur la clairière
Un écrin pour les coeurs doux
« Nos rêves intérieurs » deviennent les reflets d’une beauté que la nature nous transmet, un écran de bambou comme un filtre qui ne laisse passer que le silence et nous maintient protégé de toute diversion qui pourrait nous distraire de cet état de bien être, c’est le secret des sous bois où l’âme se repose à l’abri d’une lumière trop vive et permet l’évasion si douce qu’elle ressemble à un état d’hypnose où le corps se détend.
Sublime Monique je n’avais pas vu!
Ossiane c’est magie que ces mots qui s’agitent en tout sens
pas de mouvement brownien mais des surjections
pour une insurrection des sens
ne nous laissons pas éblouir
par la trop grande lumière
celle qui promet une insolation
et promeut la désolation
la mise en adéquation
mais pas en équation
l’adaptation à l’ambiant
nous rendent plus souriants
et l’humus qui monte
noue nos chevilles
mais sans résilles
et sans figer l’acidité
nous met debout
Merci pour toute cette beauté poétique partagée!!
ombre chinoise
vole une marionnette
de tige en tige
*************************************************************
Annick, que ton joueur de harpe est heureux, et assez suggestif pour que sa mélodie enchante nos oreilles…
comme c’est joli!
Au soir de l’automne
A l’heure où le soleil s’éclipse
A l’horizon d’un jour
Un voile sombre mais filtrant
Estompe le jour dans la nuit
L’intime garde en son sein
Les rêves en une douce obscurité
A l’abri des regards curieux
Et dans le souvenir
Les images se rangent malgré elles
Dans la mémoire de l’instant
Derrière le rideau d’un vécu trop présent.
Un rêve de panda
les cannes s’entrechoquent
le vent chantonne
Ni Hokusai
Ni Hiroshige
pas de bonsaï
pas de chiqué
Son écran de pudeur
Cache son nu joli
Elle est à lui
Prendre le temps de rêver, laisser monter en soi cette musique intérieure qui vous transporte le temps d’un poème.
____
Marcher au long des allées
Entre palmiers et bambous
Dans la douce caresse du vent
S’arrêter pensive et contemplative
A l’ombre du magnolia
Deviner derrière ce paravent
Le rêve qui s’installe dans la quiétude
Regarder dans ce jardin autour de soi
Onduler les fibres végétales
Parmi les fleurs et les senteurs
Au fil des eaux du ruisseau
Ecouter, laisser chanter son cœur
Boire à la sérénité, à la beauté
Et se laisser doucement porter
Sur la barque indolente des songes
____
Une promenade dans la bambouseraie près d’Anduze, je n’exagère rien c’est du rêve à chaque pas, à chaque regard, un lieu où l’on peut en se donnant le temps, se ressourcer, se faire du bien et découvrir mille splendeurs. Même si je privilégie les paysages naturels et sauvages je dois reconnaître qu’en cet endroit le rêve est au rendez-vous.
Rideau de pluie
Rideau de larmes
Derrière est le soleil
Et le sourire des enfants
Sur chaque bambou
Résonnera une note
Pour faire de cet écran
Un xylophone géant
Pour accompagner
Le chant des enfants
Et faire de la forêt
Un monde enchanté
Adieu la pluie
Adieu les larmes
Ecoutez la musique
Bientôt elle aura tout effacé.
le soleil insoucieux
a grandi la nature
en un rideau obscur
Image sa belle délicate
J’aime au plus profond
Je remercie l’artiste
Pour son regard de vie
Son oeil ouvert de vue
Je l’aime de vert son art
Ecran local mais pas total
nous ne sommes pas dans un bocal
à monter le long de ces tiges
risque t on un beau cal
Un rideau qui se baisse
Un rideau qui se lève
Sur le théâtre de la vie
Où les intrigues se jouent
Pour le meilleur et pour le pire
Retransmises sur les écrans
Transformées en une géante comédie.
Il en a tellement vu
Qu’il se cache il a peur
Un rideau de verdure
Le pare bel habit
Sa tête est épuisée
De son oeil grand ouvert
Les douceurs le protègent
D’un voile de pur de vie
La saison n’est paS la même…
« Il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent
La rumeur du jour vif se disperse et s’enfuit,
Et les arbres, surpris de ne pas voir la nuit,
Demeurent éveillés dans le soir blanc et songent… »
Anna de Noailles chanté par Art Mengo
Son rêve fort joli
Il est son bel niché
Un rideau son écrin
Lui donne ses éclats
Les vertes tiges à l’horizon
Un long vertige dans ma raison
Les nuits de Chine,les nuits câlines
Un songe d’ air et de bambous
c’est joli, May, très joli!
doux jour, pour chacun, bonne journée, Ossiane.
Douce journée à toi aussi Annick et merci à May pour les rêves vertigineux qui nous transportent très loin vers un ailleurs de l’autre côté de la terre.
et c’est joli de rêver, hein, Monique, May,
merci pour tes doux rêves, May?
merci pour tes nombreux écrits fort tendres, Monique,
et à chacun, c’est bon de se roucouler le petit gosier de mots tendres belles aises.
Screen of stalks
Prayer towards heavens
In the silence of our talks
The sky rain but the seven
Is our celestial surface of walks
Seventh heaven,Vault of heaven
Tree of life, human forgiven
The tree hides the forest
Of the souls which confide
Whom they ‘re far or beside
The tree.
Oui,l’arbre cache la forêt des âmes qui se racontent.
Bon mon anglais c’est à peu- près…):
bon, je vois que j ai mis un ? au lieu d’une virgule, MAY…c’est heureux que je le vois, mais je ne peux pas tout voir!
bon alors là, Leila, moi mon anglais, déjà qu il était pas rutilant il y a longtemps, à présent, je pérfère pas trop traduire, car je peux faire bien trop de contre sens..)
si tu peux *translate, i am happy! sourire!
C’est bon de respirer
Se dit l’arbre en secrets
Et dans le choeur du bois
Il se tremble ses jolis
Comme il est bien son temps
Juste à souffler aimer
Il expire le trop plein
Inspire le pas assez
Et se gorge de grains
Pour son pain quotidien
Se croquer sa noisette
Trempouiller dans son thé
Le regarder son ciel
Et se dire que quand même
Comme c’est bon d’aimer
douceurs de vivre…
Quand la forêt du bois
Offre un tel spectacle
L’arbre se sent se grandir
Veut regarder le tant
Il se tourne s’écarquille
Les yeux de son nu tronc
Mais comme elle est jolie
Cette chorégraphie
Des planches en plein air
Qui se ballet les airs
En douces ritournelles
L’arbre s’évanouit
De ses tels plaisirs d’aises
Les jeunes danseuses devant
Sourient de leurs fantaisies
Et le petit bois se frémit
De chaleur d’un bel âtre
Cela crépite cela vit
De sa flamme intérieure
Qui aime tellement *levivre
Coucou Annick,
Je voulais dire la chose suivante mais p’tête que c’est pas comme ça que ça s’exprime en anglais:
écran de tiges
Prière vers les cieux
Dans le silence de nos paroles
Il(le ciel) pleut mais le 7 ème
Est notre surface céleste où marcher
7ème ciel, voûte céleste
Arbre de vie, humain pardonné
L’arbre cache la forêt des âmes qui se confient
Qu’elles soient loin ou près
De l’arbre.
miam comme c’est goûteux de joli, Leila,
comme c’est fort de fort de joli, comme j’aime,
je t’embrasse tendresses.
Je t’embrasse aussi Annick.
Bon j’reviens à mon français chéri, je m’y sens plus à l’aise quand m^me.
Douceur de mon arbre
En mon pays intérieur
Le regard du cœur
Arbre de mes silences
Silence de mes poésies
Tressées sous les branches
Poésie des brumes
Poésie des cimes
Des troncs qui s’élancent
Papiers de saison
Photo, feuillaison
Des âmes qui s’épanchent
Si tel est écrit
Ce que j’ai appris
Des leçons de choses
Alors j’ai compris
Que nul n’a appris
Que ce qui impose
De recommencer
Tenir, avancer
Rêver et cesser
De laisser ouvert
Tout ce noir et blanc
De nos réverbères
Mais qui nous oppressent
Mais qui nous éclairent
Font fi de nous nuire
Ou de nous déplaire
Douceur de mon arbre
Il y a des pays,
Des jardins secrets
On y rêve debout
On écrit assis
La porte reste ouverte
L’oeil en ses regards
Ceci est aubaine
Savoir regarder
Et voir les nuages
Sans s’y attarder
Il y a des humains
Nés dans leurs prisons
Les clefs dans les mains
Du moindre frisson
De la vie qui va
De la vie qui bat
Ils ne peuvent sourire
Sans qu’on les anime
Et qu’on les entoure
Pour que moins ils s’abîment
Leur pays est gris
Mais lorsque j’écris
Tous les mots d’amour
Sont pour l’incompris
Qu’il soit né ici ou conçu là-bas
Au royaume des êtres
Qu’on ne comprend pas
L’arbre a sur le tronc
Tous les mots du monde
Babel est son ombre
Sur l’aire de nos bâts
Marchons dans la lande
Sans quitter le temps
Des rêves de jeunesse
Même à nos cent ans
L’arbre est un grimoire
Dans nos vieilles histoires
On y puise des lunes
Les couleurs du tant
Voyages sur nos hunes
Voyage de l’instant
Douceur de mon arbre
J’ai peur du sous-bois
La lumière m’éclaire
Mais où est mon roi?
J’entends sous les branches
Il me semble sa voix
Frou-frou du feuillage
L’oiseau a chanté
J’ai marché tout seul
Les lieux habités
Promeneur du val
Promeneur du bois
Vers quel poésie
Est-ce qu’on s’achemine?
Journal de l’intime
Sous un large toit
De vert qui anime
Les mots sous nos doigts
Ô confident sage
De l’enfant en soi
Des rêves qui voyagent
Qu’on fuit ou reçoit
Mémoire des silences
Sous l’arbre est la trace
De l’enfant en toi
De l’enfant en moi
De l’enfant en soi.
Il ne pleut pas des cordes
pas une pomme de discorde
mais l’arôme entêtant
nous distend les yeux
les ombres sont drues
la lumière filtre à peine
qui va chercher la concorde
là où il n’y a pas de liane
n’est pas chasseresse diane
ce sont plutôt les poignards volants
au sein d’un film d’action
et la pique de bambou
bien affutée tenait lieu
d’arme de guerre
tant est coupante et dure
la lame de celui ci
alors n’entaillons pas le ciel
les bambous deviendraient rouge
quand quelques chose bouge
on sait que le tigre n’est pas de papier
Ecran labial et puis pas de gavial dans ce fouillis
cet inextricable entrelacs de câbles
pas de cabale mais comment faire une cavale
pourtant c’est bien là qu’on a tourné le salaire de la peur
des explosifs à gogo , un camion poussif, des chaos
une route déglinguée un paysage de brousse
le souvenir de Montand qui descend
et de Vanel qui se moque
Vite en passant… !
La Bambouseraie…
Une magie d’Anduze,
Ou je me trompe ?
Dans tous les cas, un lieu magique pour qui aime les arbres, et les bambous !
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
L’arbre joue de la harpe
Sa branche délicate
Est sa respiration
La harpe est une belle image Annick au coeur de cette forêt de bambou
où oui Thierry fut tourné le salaire de la peur il y a quelquesssssssssssss années de celà
où oui Christineeeeeeeeeee règne une atmosphère féerique, un petit paradis.
_____
Douce est la musique
J’entends les sons qui résonnent
Sur les cordes de bois
___
Belle et douce nuit avec pour beaucoup « Oh doux bruit de la pluie par terre et sur les toits…… »
L’arbre son délicat
Ecarte des bambous
Pour en voir des tas d’autres
Car derrière l’écran
Des mille parois encore
Et la lumière souple
Se glisse entrelace
Arrive vers son arbre
Pour faire vivre sa sève
Dans son tronc faux puissant
C’est un tendre ses branches
Aux feuilles d’encre bleue
C’est l’amour qui le vit
merci et douce nuit, Monique, ici il ne plou plou,
et la couette sa douce va emmener le lit vers des rêves charmants,
et si *le bruit de la pluie, l’ombrelle se sortira pour accueillir leurs chants,
c’est beau *le son de la pluie, sous sa chaude couette de vie.
lueur tamisée
le paravent végétal
invite au mystère
bonne journée
Annick , Monique : Merci pour vos petits mots que je découvre ce matin devant mon écran …je suis très touchée, amies d’ écriture et de rêves jolis .Bonne journée à vous tous.
B A M B O U
Avenue des rendez-vous
Maison verte découverte
Bambous le long de l’allée
Ouverte sur la clairière
Un écrin pour les coeurs doux
« Nos rêves intérieurs » deviennent les reflets d’une beauté que la nature nous transmet, un écran de bambou comme un filtre qui ne laisse passer que le silence et nous maintient protégé de toute diversion qui pourrait nous distraire de cet état de bien être, c’est le secret des sous bois où l’âme se repose à l’abri d’une lumière trop vive et permet l’évasion si douce qu’elle ressemble à un état d’hypnose où le corps se détend.
Sublime Monique je n’avais pas vu!
Ossiane c’est magie que ces mots qui s’agitent en tout sens
pas de mouvement brownien mais des surjections
pour une insurrection des sens
ne nous laissons pas éblouir
par la trop grande lumière
celle qui promet une insolation
et promeut la désolation
la mise en adéquation
mais pas en équation
l’adaptation à l’ambiant
nous rendent plus souriants
et l’humus qui monte
noue nos chevilles
mais sans résilles
et sans figer l’acidité
nous met debout
Merci pour toute cette beauté poétique partagée!!
ombre chinoise
vole une marionnette
de tige en tige
*************************************************************
Annick, que ton joueur de harpe est heureux, et assez suggestif pour que sa mélodie enchante nos oreilles…
merci jacline…