Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Avec le temps
boule qui roule
les heures se déroulent
la cloche sonne
29 réflexions sur « Avec le temps »
le temps d’une boursoufflure
amenée vers l’église aux clochers pyramides
la fleur se prête à qui sait la saisir
va tout s’en va.
« Avec le temps », eh oui Leïla chacun fredonne cette merveilleuse chanson de Léo Ferré, avec un brin de nostalgie du temps où sous le bras du microsillon tournait le disque Vinyle…
____
Trouver dans la forme arrondie
Un ordre sphérique naturel
Sous la coupole céleste
Rechercher la perfection du cercle
Reproduire dans la nature
Cette forme douce et parfaite
Arrondir les angles, adoucir les lignes
Gommer les aspérités disgracieuses
Avec le temps, modeler non sans risques
Au regard des croyances ancestrales
Ce monde qui nous entoure
Vers une autre beauté plus ronde
Celle qui se veut douce et harmonieuse
Et tourne la terre, et roulent les cailloux…
Mouvements incessants sous la voûte des cieux.
____
Bonne et belle soirée à tous
les heures tournent
une tête bien ronde
les ombres s’étirent
J’entends le temps qui passe
A la cloche il résonne mais ne s’arrête
Elle porte au loin déjà le passé
Et le son roule dans l’écho
Je sais le temps qui passe
A l’horloge il pousse les aiguilles
Elles tournent autour du cadran
Et grignotent les heures
Je vois le temps qui passe
La lumière du ciel le suit pas à pas
Elle éclaire la terre dans la ronde du jour
Et dessine les ombres jusqu’au déclin
Je sens le temps qui passe
Au sang qui coule dans mes veines
Il abreuve mon corps en une course sans fin
Jusqu’au jour où le temps continuera sans moi
Ainsi passe le temps comme un fil qu’on déroule
C’est la marche du temps, toujours la même
Qui nous pousse et nous entraîne sans répit
Dans l’ignorance de la durée vers l’escale finale
Trés beau texte Monique.
Aprés l’ombre, la lumière
Poursuis ton chemin
Vers des heures douces
Autour des cadrans
Minutes après minutes
Le temps s’enroule
Chez le vieil homme
L’unique horloge arrêtée
Où donc est le temps?
S’est-il envolé léger
Auprès de la fenêtre?
Ou bien s’est posé
Déroulant les souvenirs
Au fil de mémoire?
Avec le temps…
Va tout revient…
La roue tourne
Le chemin se tortille
Et puis c’est ébloui
Qu’anec le temps
Tout revient
Dans sa grâce légère
D’aimer son bel de vie
Les cloches sonnent
Il fait soleil
Le chemin son arrive
Après le temps nécessaire
Comme c’est éblouissant
Attends-moi demain
Nous irons sur les chemins
Arrêter le temps
Voler les secondes aux heures
Distraire le temps dans sa course
merci Jo.S c’est gentil , j’y suis sensible.
Je reviens sur ce chemin qui semble entrer au coeur des monts après avoir caressé leur ventre dodu et salué au passage l’arbre, sentinelle des lieux, dans son costume sur mesure.
____
Graviter sur les chemins
Dans des contrées si belles
Et se dire qu’il en existe tant
Qui lui valent en splendeur
C’est vouloir voyager encore
Tourner autour de cette terre
Faire mille fois le tour du monde
L’entourer d’itinéraires en tous sens
Comme une pelote de laine
Qui s’arrondit au fur et à mesure
Que se détricotent les paysages.
C’est rêver de pouvoir parcourir
Tous les chemins possibles
C’est imaginer une terre de partage
Où les hommes seraient libres
D’explorer toutes les contrées du globe
D’en connaître toutes les merveilles
Mais les hommes n’ont pas permis cela
A eux la faute de ce rêve corrompu
Ces mêmes hommes qui osent prétendre
Conquérir l’espace, faut-il en sourire ?
Où est-ce vouloir honorablement
Comprendre l’Univers tout entier ?
_____
Belle fin de semaine à tous, promeneurs ou sédentaires en cet automne ensoleillé.
Avec le temps pour allié
il n’y a pas de juste cause
qu’on ne put aisément rallier
on peut bien railler la facilité
dans laquelle certains tombent
mais la patience ne vient
qu’à ceux qui ne courent pas
les arbres eux prennent leur temps de grandir
et ont de hautes aspirations à ne point périr
Au bout du chemin
La paix en cocon
Une home bien être
Un silence son fort bon
La vie à l’état pur
Libérée de son fardeau
Juste respirer son souffle
Et se ressentir en vie
La vie
C’est déjà Tellement
La patience
Et le courage
De vivre
Comme c’est beau et intellgent tout ce que vous écrivez à propos du temps…
Êtres vivants…petits vecteurs-temps… se chargeant ici bas d’information.. Mais d’où venons-nous? et où allons-nous?
Bonne fin de semaine à tous!
Avec le temps
les choses s’arrondissent
Avec le temps
le coeur battant
plus lentement va
Avec le temps
prendre son temps
de grimper le chemin
l’arbre-boule
fait une sombre-boule
sur le chemin en courbe
les heures se déroulent
mais aussi
la vie se déroule
rapidement
tu dis que le cloche sonne
mais
je n’écoute rien …
Mon âme est loin
sur les montagnes
qui grattent le ciel
Quitter le chemin
Rejoindre les hauts sommets
Evasion mystique
De la lumière vers l’ombre
L’ombre vers la lumière
Et on en finit pas de descendre de grimper
Sur son yoyo de vie
Qui décide Tellement
On a si peu de choix
Quand on naît sur la terre
Tout choix un composit de matière de vécu
Qu’il en faut de la distance
Pour tenter y voir clair
Déjà un peu tellement
C’est moins que rien de rien
On en fait des erreurs
On est aveugle souvent
C’est noytre sort sur terre
Sur son chemin de vie
Qui avançant, Eclaire
Un parcours de vie
Tout en faisant le dos rond
Laisser faire le temps
Quand rien n’y peut changer
Mais saisir à tout moment
La beauté sur le chemin
S’en désaltérer jusqu’à plus soif
Avancer sans se retourner
Poussé par ce désir de voir
L’autre côté du monde
Celui que le soleil inonde
Vouloir l’atteindre. Il existe.
Qui pourrait nous faire croire que ça roule tout le temps.
on amasse pas mousse en permanence dans la cité
les expressions à froid du genre « ca roule » ou roule ma poule »
nous entraînent sur une pente dangereuse
celle de croire au bonheur facile
alors sans jeter la pierre à personne
je préfère parfois glisser sur certaines choses
où me laisser glisser, selon la gravité du moment
non pour freiner une ardeur sans borne
et échapper aux frottements du temps qui passe
mais par l’impression de mieux contrôler
un point d’appui en lien avec le sol
et ne pas être entraîné culs par dessus tête
dans une bulle qui s’affole et s’accélère
peut être les frottements ne mentent ils pas
sur la vrai nature des choses
dépendants certes de notre vitesse
de la surface de contact et du type de sol
mais au moins on atteint une limite
alors voilà où me conduit cette réflexion
terre à terre
8 888
Au quartz du nouvel âge
Numérique affichage
Ressemblait à la fuite
J’ai bloqué la pendule
Aiguilles sans rappel
Aux piqûres sans suite
J’ai crevé la clepsydre
Partagé au cellier
Maintes bolées de cidre
Les sabliers cassés
Ont plein le bac à sable
Où je fais des pâtées
L’espace raisonnable
Savait mesurer l’air
Au printemps des saisons
J’ai vissé sur mon front
Un beau cadran solaire
Le compas de tes jambes
A la fourche du tremble
je redeviens la bête
Sous l’axe de la lune
Ma polaire déroge
Pour ton étoile aimante
Bel amer de fortune
Seconde où mon or loge
balancier équilibré qui décompte pulsations
et cet art équanime qui ranime les secondes
ancre a double échappement et mouvement
pris dans un tourbillon sans fin comme les vis
on se plait à contempler des hélices
le remontoir n’a pas besoin de présentoir
l’Attique attaque fort dans un verseau
on met à notre débit ce qui s’écoule
on voudrait pouvoir se fondre dans le moule
clepsydre helvète mais sans aucun coucou
c’est en abattant le cadran
qu’on découvre le mouvement
les rubis ne se trahissent pas
Nous pouvons mesurer le temps, et ce depuis longtemps mais sur le temps lui-même sommes impuissants, le temps par contre a un impact incroyable sur nous même et sur ce qui nous entoure.
« C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. »
____
Tic-tac de l’horloge
Dans la cadence du temps
Tout un engrenage
_____
Quand tout nous échappe
Ne pouvoir rien retenir
Reste la nostalgie
____
Rien n’est immobile
Car le temps est mouvement
La feuille d’automne
____
Bien utiliser le temps, ce temps qui passe si vite car il n’y a pas de reprise possible , au début de ces commentaires, Leïla faisait référence à la chanson de Léo Ferré « avec le temps, va tout s’en va, je pense également à la chanson de Barbara « Dis quand reviendras-tu ? »
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
Voilà combien de temps que tu es reparti,
Tu m’as dit cette fois, c’est le dernier voyage,
Pour nos cœurs déchirés, c’est le dernier naufrage,
Au printemps, tu verras, je serai de retour,
Le printemps, c’est joli pour se parler d’amour,
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris,
Dis, quand reviendras-tu, Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère, Que tout le temps perdu, Ne se rattrape plus,
Le printemps s’est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois,
A voir Paris si beau dans cette fin d’automne,
Soudain je m’alanguis, je rêve, je frissonne,
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine,
Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne,
Ton image me hante, je te parle tout bas,
Et j’ai le mal d’amour, et j’ai le mal de toi,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu, Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
J’ai beau t’aimer encore, j’ai beau t’aimer toujours,
J’ai beau n’aimer que toi, j’ai beau t’aimer d’amour,
Si tu ne comprends pas qu’il te faut revenir,
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs,
….. suite de la chanson de Barbara :
Je reprendrai la route, le monde m’émerveille,
J’irai me réchauffer à un autre soleil,
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin,
Je n’ai pas la vertu des femmes de marins,
Dis, quand reviendras-tu, Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère, Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus. »
le temps d’une boursoufflure
amenée vers l’église aux clochers pyramides
la fleur se prête à qui sait la saisir
va tout s’en va.
« Avec le temps », eh oui Leïla chacun fredonne cette merveilleuse chanson de Léo Ferré, avec un brin de nostalgie du temps où sous le bras du microsillon tournait le disque Vinyle…
____
Trouver dans la forme arrondie
Un ordre sphérique naturel
Sous la coupole céleste
Rechercher la perfection du cercle
Reproduire dans la nature
Cette forme douce et parfaite
Arrondir les angles, adoucir les lignes
Gommer les aspérités disgracieuses
Avec le temps, modeler non sans risques
Au regard des croyances ancestrales
Ce monde qui nous entoure
Vers une autre beauté plus ronde
Celle qui se veut douce et harmonieuse
Et tourne la terre, et roulent les cailloux…
Mouvements incessants sous la voûte des cieux.
____
Bonne et belle soirée à tous
les heures tournent
une tête bien ronde
les ombres s’étirent
J’entends le temps qui passe
A la cloche il résonne mais ne s’arrête
Elle porte au loin déjà le passé
Et le son roule dans l’écho
Je sais le temps qui passe
A l’horloge il pousse les aiguilles
Elles tournent autour du cadran
Et grignotent les heures
Je vois le temps qui passe
La lumière du ciel le suit pas à pas
Elle éclaire la terre dans la ronde du jour
Et dessine les ombres jusqu’au déclin
Je sens le temps qui passe
Au sang qui coule dans mes veines
Il abreuve mon corps en une course sans fin
Jusqu’au jour où le temps continuera sans moi
Ainsi passe le temps comme un fil qu’on déroule
C’est la marche du temps, toujours la même
Qui nous pousse et nous entraîne sans répit
Dans l’ignorance de la durée vers l’escale finale
Trés beau texte Monique.
Aprés l’ombre, la lumière
Poursuis ton chemin
Vers des heures douces
Autour des cadrans
Minutes après minutes
Le temps s’enroule
Chez le vieil homme
L’unique horloge arrêtée
Où donc est le temps?
S’est-il envolé léger
Auprès de la fenêtre?
Ou bien s’est posé
Déroulant les souvenirs
Au fil de mémoire?
Avec le temps…
Va tout revient…
La roue tourne
Le chemin se tortille
Et puis c’est ébloui
Qu’anec le temps
Tout revient
Dans sa grâce légère
D’aimer son bel de vie
Les cloches sonnent
Il fait soleil
Le chemin son arrive
Après le temps nécessaire
Comme c’est éblouissant
Attends-moi demain
Nous irons sur les chemins
Arrêter le temps
Voler les secondes aux heures
Distraire le temps dans sa course
merci Jo.S c’est gentil , j’y suis sensible.
Je reviens sur ce chemin qui semble entrer au coeur des monts après avoir caressé leur ventre dodu et salué au passage l’arbre, sentinelle des lieux, dans son costume sur mesure.
____
Graviter sur les chemins
Dans des contrées si belles
Et se dire qu’il en existe tant
Qui lui valent en splendeur
C’est vouloir voyager encore
Tourner autour de cette terre
Faire mille fois le tour du monde
L’entourer d’itinéraires en tous sens
Comme une pelote de laine
Qui s’arrondit au fur et à mesure
Que se détricotent les paysages.
C’est rêver de pouvoir parcourir
Tous les chemins possibles
C’est imaginer une terre de partage
Où les hommes seraient libres
D’explorer toutes les contrées du globe
D’en connaître toutes les merveilles
Mais les hommes n’ont pas permis cela
A eux la faute de ce rêve corrompu
Ces mêmes hommes qui osent prétendre
Conquérir l’espace, faut-il en sourire ?
Où est-ce vouloir honorablement
Comprendre l’Univers tout entier ?
_____
Belle fin de semaine à tous, promeneurs ou sédentaires en cet automne ensoleillé.
Avec le temps pour allié
il n’y a pas de juste cause
qu’on ne put aisément rallier
on peut bien railler la facilité
dans laquelle certains tombent
mais la patience ne vient
qu’à ceux qui ne courent pas
les arbres eux prennent leur temps de grandir
et ont de hautes aspirations à ne point périr
Au bout du chemin
La paix en cocon
Une home bien être
Un silence son fort bon
La vie à l’état pur
Libérée de son fardeau
Juste respirer son souffle
Et se ressentir en vie
La vie
C’est déjà Tellement
La patience
Et le courage
De vivre
Comme c’est beau et intellgent tout ce que vous écrivez à propos du temps…
Êtres vivants…petits vecteurs-temps… se chargeant ici bas d’information.. Mais d’où venons-nous? et où allons-nous?
Bonne fin de semaine à tous!
Avec le temps
les choses s’arrondissent
Avec le temps
le coeur battant
plus lentement va
Avec le temps
prendre son temps
de grimper le chemin
l’arbre-boule
fait une sombre-boule
sur le chemin en courbe
les heures se déroulent
mais aussi
la vie se déroule
rapidement
tu dis que le cloche sonne
mais
je n’écoute rien …
Mon âme est loin
sur les montagnes
qui grattent le ciel
Quitter le chemin
Rejoindre les hauts sommets
Evasion mystique
De la lumière vers l’ombre
L’ombre vers la lumière
Et on en finit pas de descendre de grimper
Sur son yoyo de vie
Qui décide Tellement
On a si peu de choix
Quand on naît sur la terre
Tout choix un composit de matière de vécu
Qu’il en faut de la distance
Pour tenter y voir clair
Déjà un peu tellement
C’est moins que rien de rien
On en fait des erreurs
On est aveugle souvent
C’est noytre sort sur terre
Sur son chemin de vie
Qui avançant, Eclaire
Un parcours de vie
Tout en faisant le dos rond
Laisser faire le temps
Quand rien n’y peut changer
Mais saisir à tout moment
La beauté sur le chemin
S’en désaltérer jusqu’à plus soif
Avancer sans se retourner
Poussé par ce désir de voir
L’autre côté du monde
Celui que le soleil inonde
Vouloir l’atteindre. Il existe.
Qui pourrait nous faire croire que ça roule tout le temps.
on amasse pas mousse en permanence dans la cité
les expressions à froid du genre « ca roule » ou roule ma poule »
nous entraînent sur une pente dangereuse
celle de croire au bonheur facile
alors sans jeter la pierre à personne
je préfère parfois glisser sur certaines choses
où me laisser glisser, selon la gravité du moment
non pour freiner une ardeur sans borne
et échapper aux frottements du temps qui passe
mais par l’impression de mieux contrôler
un point d’appui en lien avec le sol
et ne pas être entraîné culs par dessus tête
dans une bulle qui s’affole et s’accélère
peut être les frottements ne mentent ils pas
sur la vrai nature des choses
dépendants certes de notre vitesse
de la surface de contact et du type de sol
mais au moins on atteint une limite
alors voilà où me conduit cette réflexion
terre à terre
8 888
Au quartz du nouvel âge
Numérique affichage
Ressemblait à la fuite
J’ai bloqué la pendule
Aiguilles sans rappel
Aux piqûres sans suite
J’ai crevé la clepsydre
Partagé au cellier
Maintes bolées de cidre
Les sabliers cassés
Ont plein le bac à sable
Où je fais des pâtées
L’espace raisonnable
Savait mesurer l’air
Au printemps des saisons
J’ai vissé sur mon front
Un beau cadran solaire
Le compas de tes jambes
A la fourche du tremble
je redeviens la bête
Sous l’axe de la lune
Ma polaire déroge
Pour ton étoile aimante
Bel amer de fortune
Seconde où mon or loge
balancier équilibré qui décompte pulsations
et cet art équanime qui ranime les secondes
ancre a double échappement et mouvement
pris dans un tourbillon sans fin comme les vis
on se plait à contempler des hélices
le remontoir n’a pas besoin de présentoir
l’Attique attaque fort dans un verseau
on met à notre débit ce qui s’écoule
on voudrait pouvoir se fondre dans le moule
clepsydre helvète mais sans aucun coucou
c’est en abattant le cadran
qu’on découvre le mouvement
les rubis ne se trahissent pas
Nous pouvons mesurer le temps, et ce depuis longtemps mais sur le temps lui-même sommes impuissants, le temps par contre a un impact incroyable sur nous même et sur ce qui nous entoure.
« C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. »
____
Tic-tac de l’horloge
Dans la cadence du temps
Tout un engrenage
_____
Quand tout nous échappe
Ne pouvoir rien retenir
Reste la nostalgie
____
Rien n’est immobile
Car le temps est mouvement
La feuille d’automne
____
Bien utiliser le temps, ce temps qui passe si vite car il n’y a pas de reprise possible , au début de ces commentaires, Leïla faisait référence à la chanson de Léo Ferré « avec le temps, va tout s’en va, je pense également à la chanson de Barbara « Dis quand reviendras-tu ? »
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
Voilà combien de temps que tu es reparti,
Tu m’as dit cette fois, c’est le dernier voyage,
Pour nos cœurs déchirés, c’est le dernier naufrage,
Au printemps, tu verras, je serai de retour,
Le printemps, c’est joli pour se parler d’amour,
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris,
Dis, quand reviendras-tu, Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère, Que tout le temps perdu, Ne se rattrape plus,
Le printemps s’est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois,
A voir Paris si beau dans cette fin d’automne,
Soudain je m’alanguis, je rêve, je frissonne,
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine,
Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne,
Ton image me hante, je te parle tout bas,
Et j’ai le mal d’amour, et j’ai le mal de toi,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu, Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
J’ai beau t’aimer encore, j’ai beau t’aimer toujours,
J’ai beau n’aimer que toi, j’ai beau t’aimer d’amour,
Si tu ne comprends pas qu’il te faut revenir,
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs,
….. suite de la chanson de Barbara :
Je reprendrai la route, le monde m’émerveille,
J’irai me réchauffer à un autre soleil,
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin,
Je n’ai pas la vertu des femmes de marins,
Dis, quand reviendras-tu, Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère, Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus. »
Barbara
des clochers perdus
au dôme de verdure
l’épaisseur du temps