Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Tonnelle
corset de fer
le berceau de mes ombres
lumière joueuse
23 réflexions sur « Tonnelle »
Tissage d’acier
et de feuilles caduques.
Pour tissu éphémère
d’ombre et de lumière.
Page après page
Je me feuillette
En marge
De ma propre vie
De l’autre côté
De mes miroirs
Page après page
Je me raconte
Pour tisser
D’autres rêveries
Page après page
Je m’effeuillette
Ligne après ligne
Jusqu’à me dénuder
Je dors sous une tonnelle
Je regarde le temps passer
–
Andrée Chedid , L’étoffe de l’univers ( Flammarion )
Merci, Mathilde, pour ce beau poème d’Andrée Chedid qui parle maintenant aux étoiles. A savourer peut-être sous une tonnelle bienvenue dans la chaleur ambiante ?
André Chèdid ou pas, j’imagine que d’ici 7ans on va vers l’expression , c’est à dire on publient la photo sur le net, très peux de développement sujet, ainsi les commentaire peuvent commencer…..
la photo est très sombre , barbara…sur mon pupitre et les arbres..
???????????????????????????????????????????????
Qu’est-ce qui vous chiffonne, cardin ?
Image qui colle à la réalité, haïku bien ajusté, et beau texte d’Andrée Chedid, merci Mathilde et commentaire tout en finesse de jacline, joli poème de Jo.S
______
Quand l’ombre dessine
Les jeux du soleil sur la tonnelle
Et qu’entre les branches
Insistant il pénètre
La chaleur avec lui
S’infiltre insolente dans sa fulgurance
Trouble la fraîcheur attendue
Sous les arceaux de verdure
Les ruelles se font désertes
L’ombre impuissante
Laisse la part belle
Aux taches trop lumineuses
Du patchwork de l’été.
___
Pause du soleil, la nuit arrivera-t-elle à faire descendre la température ? ou faudra-t-il que l’orage s’en mêle pour redonner de la vigueur aux feuilles trop clairsemées des tonnelles ?
Bonjour et Beau Dimanche, de préférence à l’ombre dans le midi et persiennes baissées.
____
Tunnel de fraîcheur
Un chemin sous la tonnelle
Marbrures du soleil
____
La belle Ossiane
Sans ses couleurs
Tombé haiku par terre !
Bien à l’abri
Dans la fraîcheur du temps
Suivi délicatesse
La grâce en lumière
Guide les pas lenteur
Tonnelle, patio ou pergola
c’est une refuge d’ombre
par où passent les courants d’air
une occasion de rafraichir
nos visages inondés de sueur
ombrelle de vigne ou de rosiers
de bougainvillées ou de jasmin officinal
il me souvient chez mes grands parents paternels
d’une tonnelle rustique et tout de bois
qui concentrait de riches grappes de muscat
et donnait à ce chemin le jeu changeant des ombres
on s’y comptait et faisait nombre
c’était un vrai tunnel ou pendaient ces tortillons
encadré par un jardin et un grange
un poulailler et un clapier
le clap y est c’était une remontée de souvenirs
Chemin de fer ou bien d’osier
voute entrouverte vers le ventre du ciel
bien balisée, une armature pour avancer
–
Toujours aussi bon, l’bonbonze !
–
Je ne sais si c’est l’effet N&B mais je m’y sens claustrophobe sous cette tonnelle … un peu comme enfermée dans une prison… mais ça n’engage que moi, bien sûr.
Quand des enfers de vie
Un écrin de lumières
Peut sauver donner soufle
Eté te sourit,nymphe des arbres et des bois
Ultime parcours ,belle revenante blême
Rassemble tes forces dernières et ne sursois
Ysopet ne saurait raconter le thème
Douce dryade de ton étrange odyssée
Ici tes pas franchissent la lisière
Contre les dernières parois de pierre
Elance tes pas vers la douce lumière
Sous la poésie merveilleuse de May
____
Un recueil oublié que l’on ressort sous la tonnelle, un mot Ysopet et ce sont ces petites fables qui vous reviennent et qu’on dévore à l’ombre, elles vous parlent dans ce langage que l’on devine plus que l’on entend, et qui deviennent leçons de Sagesse cueillies sur l’arbre de la Raison et dont les fruits excellent en douce Intelligence.
____
–
Il arrive que pour soi
L’ombre se pose
Dans une feuille de lumière gantée
–
Où sinon , à la manière d’un Paul Valery:
« Nous marchons dans le temps
Et nos corps éclatants
Ont des pas ineffables
Qui marquent dans les fables »
–
Belle semaine à tous
Merci Monique,merci à vous tous que j’aime tant lire et à toi aussi Ossiane qui m’ a inspirée avec cette très belle photographie une poésie sur Eurydice que j’ avais toujours rêvé d’ écrire
Quand la vie
Ses maillons serrés
Il n’y a pas de plus beau choix
Que de viser la lumière
Là
Tout Là devant
Se repirer souffler
Se ressourcer en vie
Dès que c’est possible
se respirer souffler, c’est mieux!
belle journée!
Une histoire à la façon de Bourrache bien fraîche, je les entends encore mes parents chantant à tue-tête » la Madelon « et tant d’ autres sur la route des vacances ,bon souvenir. Merci Bourrache
Beau labyrinthe (j’ai pensé, en plus frigorifiant, à celui de Kubrick dans « Shining »…
Tissage d’acier
et de feuilles caduques.
Pour tissu éphémère
d’ombre et de lumière.
Page après page
Je me feuillette
En marge
De ma propre vie
De l’autre côté
De mes miroirs
Page après page
Je me raconte
Pour tisser
D’autres rêveries
Page après page
Je m’effeuillette
Ligne après ligne
Jusqu’à me dénuder
Je dors sous une tonnelle
Je regarde le temps passer
–
Andrée Chedid , L’étoffe de l’univers ( Flammarion )
Merci, Mathilde, pour ce beau poème d’Andrée Chedid qui parle maintenant aux étoiles. A savourer peut-être sous une tonnelle bienvenue dans la chaleur ambiante ?
André Chèdid ou pas, j’imagine que d’ici 7ans on va vers l’expression , c’est à dire on publient la photo sur le net, très peux de développement sujet, ainsi les commentaire peuvent commencer…..
la photo est très sombre , barbara…sur mon pupitre et les arbres..
???????????????????????????????????????????????
Qu’est-ce qui vous chiffonne, cardin ?
Image qui colle à la réalité, haïku bien ajusté, et beau texte d’Andrée Chedid, merci Mathilde et commentaire tout en finesse de jacline, joli poème de Jo.S
______
Quand l’ombre dessine
Les jeux du soleil sur la tonnelle
Et qu’entre les branches
Insistant il pénètre
La chaleur avec lui
S’infiltre insolente dans sa fulgurance
Trouble la fraîcheur attendue
Sous les arceaux de verdure
Les ruelles se font désertes
L’ombre impuissante
Laisse la part belle
Aux taches trop lumineuses
Du patchwork de l’été.
___
Pause du soleil, la nuit arrivera-t-elle à faire descendre la température ? ou faudra-t-il que l’orage s’en mêle pour redonner de la vigueur aux feuilles trop clairsemées des tonnelles ?
Bonjour et Beau Dimanche, de préférence à l’ombre dans le midi et persiennes baissées.
____
Tunnel de fraîcheur
Un chemin sous la tonnelle
Marbrures du soleil
____
La belle Ossiane
Sans ses couleurs
Tombé haiku par terre !
Bien à l’abri
Dans la fraîcheur du temps
Suivi délicatesse
La grâce en lumière
Guide les pas lenteur
Tonnelle, patio ou pergola
c’est une refuge d’ombre
par où passent les courants d’air
une occasion de rafraichir
nos visages inondés de sueur
ombrelle de vigne ou de rosiers
de bougainvillées ou de jasmin officinal
il me souvient chez mes grands parents paternels
d’une tonnelle rustique et tout de bois
qui concentrait de riches grappes de muscat
et donnait à ce chemin le jeu changeant des ombres
on s’y comptait et faisait nombre
c’était un vrai tunnel ou pendaient ces tortillons
encadré par un jardin et un grange
un poulailler et un clapier
le clap y est c’était une remontée de souvenirs
Chemin de fer ou bien d’osier
voute entrouverte vers le ventre du ciel
bien balisée, une armature pour avancer
–
Toujours aussi bon, l’bonbonze !
–
Je ne sais si c’est l’effet N&B mais je m’y sens claustrophobe sous cette tonnelle … un peu comme enfermée dans une prison… mais ça n’engage que moi, bien sûr.
–
Avec un clin d’oeil, au « Tourlourou »…
http://www.youtube.com/watch?v=pZPoAvKSWG0
… quand Madelon vient nous servir à boire,
sous la tonnelle on frôle son jupon,
et chacun lui raconte une histoire…
–
Bon, ben voilà … à chacun son histoire …
Pensées à tous.
–
Ombre ondoyante
Lumière hésitante
Symphonie d’été.
Quand des enfers de vie
Un écrin de lumières
Peut sauver donner soufle
Eté te sourit,nymphe des arbres et des bois
Ultime parcours ,belle revenante blême
Rassemble tes forces dernières et ne sursois
Ysopet ne saurait raconter le thème
Douce dryade de ton étrange odyssée
Ici tes pas franchissent la lisière
Contre les dernières parois de pierre
Elance tes pas vers la douce lumière
Sous la poésie merveilleuse de May
____
Un recueil oublié que l’on ressort sous la tonnelle, un mot Ysopet et ce sont ces petites fables qui vous reviennent et qu’on dévore à l’ombre, elles vous parlent dans ce langage que l’on devine plus que l’on entend, et qui deviennent leçons de Sagesse cueillies sur l’arbre de la Raison et dont les fruits excellent en douce Intelligence.
____
–
Il arrive que pour soi
L’ombre se pose
Dans une feuille de lumière gantée
–
Où sinon , à la manière d’un Paul Valery:
« Nous marchons dans le temps
Et nos corps éclatants
Ont des pas ineffables
Qui marquent dans les fables »
–
Belle semaine à tous
Merci Monique,merci à vous tous que j’aime tant lire et à toi aussi Ossiane qui m’ a inspirée avec cette très belle photographie une poésie sur Eurydice que j’ avais toujours rêvé d’ écrire
Quand la vie
Ses maillons serrés
Il n’y a pas de plus beau choix
Que de viser la lumière
Là
Tout Là devant
Se repirer souffler
Se ressourcer en vie
Dès que c’est possible
se respirer souffler, c’est mieux!
belle journée!
Une histoire à la façon de Bourrache bien fraîche, je les entends encore mes parents chantant à tue-tête » la Madelon « et tant d’ autres sur la route des vacances ,bon souvenir. Merci Bourrache
Beau labyrinthe (j’ai pensé, en plus frigorifiant, à celui de Kubrick dans « Shining »…