Tonnelle

Tonnelle

corset de fer

le berceau de mes ombres

lumière joueuse

23 réflexions sur « Tonnelle »

  1. Page après page
    Je me feuillette
    En marge
    De ma propre vie
    De l’autre côté
    De mes miroirs

    Page après page
    Je me raconte
    Pour tisser
    D’autres rêveries

    Page après page
    Je m’effeuillette
    Ligne après ligne
    Jusqu’à me dénuder
    Je dors sous une tonnelle
    Je regarde le temps passer

    Andrée Chedid , L’étoffe de l’univers ( Flammarion )

  2. Merci, Mathilde, pour ce beau poème d’Andrée Chedid qui parle maintenant aux étoiles. A savourer peut-être sous une tonnelle bienvenue dans la chaleur ambiante ?

  3. André Chèdid ou pas, j’imagine que d’ici 7ans on va vers l’expression , c’est à dire on publient la photo sur le net, très peux de développement sujet, ainsi les commentaire peuvent commencer…..
    la photo est très sombre , barbara…sur mon pupitre et les arbres..

  4. Image qui colle à la réalité, haïku bien ajusté, et beau texte d’Andrée Chedid, merci Mathilde et commentaire tout en finesse de jacline, joli poème de Jo.S
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    Quand l’ombre dessine
    Les jeux du soleil sur la tonnelle
    Et qu’entre les branches
    Insistant il pénètre
    La chaleur avec lui
    S’infiltre insolente dans sa fulgurance
    Trouble la fraîcheur attendue
    Sous les arceaux de verdure
    Les ruelles se font désertes
    L’ombre impuissante
    Laisse la part belle
    Aux taches trop lumineuses
    Du patchwork de l’été.
    ___

    Pause du soleil, la nuit arrivera-t-elle à faire descendre la température ? ou faudra-t-il que l’orage s’en mêle pour redonner de la vigueur aux feuilles trop clairsemées des tonnelles ?

  5. Bonjour et Beau Dimanche, de préférence à l’ombre dans le midi et persiennes baissées.
    ____

    Tunnel de fraîcheur
    Un chemin sous la tonnelle
    Marbrures du soleil
    ____

  6. Bien à l’abri
    Dans la fraîcheur du temps
    Suivi délicatesse
    La grâce en lumière
    Guide les pas lenteur

  7. Tonnelle, patio ou pergola
    c’est une refuge d’ombre
    par où passent les courants d’air
    une occasion de rafraichir
    nos visages inondés de sueur
    ombrelle de vigne ou de rosiers
    de bougainvillées ou de jasmin officinal

    il me souvient chez mes grands parents paternels
    d’une tonnelle rustique et tout de bois
    qui concentrait de riches grappes de muscat
    et donnait à ce chemin le jeu changeant des ombres
    on s’y comptait et faisait nombre
    c’était un vrai tunnel ou pendaient ces tortillons
    encadré par un jardin et un grange
    un poulailler et un clapier
    le clap y est c’était une remontée de souvenirs

  8. Chemin de fer ou bien d’osier
    voute entrouverte vers le ventre du ciel
    bien balisée, une armature pour avancer

  9. Toujours aussi bon, l’bonbonze !

    Je ne sais si c’est l’effet N&B mais je m’y sens claustrophobe sous cette tonnelle … un peu comme enfermée dans une prison… mais ça n’engage que moi, bien sûr.

    Avec un clin d’oeil, au « Tourlourou »…

    http://www.youtube.com/watch?v=pZPoAvKSWG0

    … quand Madelon vient nous servir à boire,
    sous la tonnelle on frôle son jupon,
    et chacun lui raconte une histoire…

    Bon, ben voilà … à chacun son histoire …

    Pensées à tous.

  10. Eté te sourit,nymphe des arbres et des bois
    Ultime parcours ,belle revenante blême
    Rassemble tes forces dernières et ne sursois
    Ysopet ne saurait raconter le thème
    Douce dryade de ton étrange odyssée
    Ici tes pas franchissent la lisière
    Contre les dernières parois de pierre
    Elance tes pas vers la douce lumière

  11. Sous la poésie merveilleuse de May
    ____

    Un recueil oublié que l’on ressort sous la tonnelle, un mot Ysopet et ce sont ces petites fables qui vous reviennent et qu’on dévore à l’ombre, elles vous parlent dans ce langage que l’on devine plus que l’on entend, et qui deviennent leçons de Sagesse cueillies sur l’arbre de la Raison et dont les fruits excellent en douce Intelligence.
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  12. Il arrive que pour soi
    L’ombre se pose
    Dans une feuille de lumière gantée

    Où sinon , à la manière d’un Paul Valery:
    « Nous marchons dans le temps
    Et nos corps éclatants
    Ont des pas ineffables
    Qui marquent dans les fables  »

    Belle semaine à tous

  13. Merci Monique,merci à vous tous que j’aime tant lire et à toi aussi Ossiane qui m’ a inspirée avec cette très belle photographie une poésie sur Eurydice que j’ avais toujours rêvé d’ écrire

  14. Quand la vie
    Ses maillons serrés
    Il n’y a pas de plus beau choix
    Que de viser la lumière

    Tout Là devant
    Se repirer souffler
    Se ressourcer en vie
    Dès que c’est possible

  15. Une histoire à la façon de Bourrache bien fraîche, je les entends encore mes parents chantant à tue-tête » la Madelon « et tant d’ autres sur la route des vacances ,bon souvenir. Merci Bourrache

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