Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Naitre
les feuilles en calice
dans le velours de la nuit
l’éclosion
23 réflexions sur « Naitre »
Ainsi dans le silence
Naissent les idées , douces et sereines
comme « l’ enfançon »
comme la vie même
en robe de lune
entre de moites rondeurs
l’offrande du fruit
Au milieu des soucoupes volantes ,une tête d’ extra-terrestre semble naître…
..une autre…..
Ce n’est pas la guerre des mondes mais si les terminaisons de ces appendices préhensiles mais pas répréhensibles ne sont pas des cibles toutes trouvées, ils ont à défaut de faire germer des graines immédiatement l’air de nous regarder d’un oeil multiple comme la mouche, omatidies comprises.La naissance du regard est sans fard malgrès les paupières qui battent devant tant de beauté et surtout la perception si riche de la texture de ces feuilles .
Eclosion nocturne
le fruit de nos amours
au centre du monde
Ils ont remis le couvert
mais il est végétal et s’étale languide
ce n’est pas de ce pédoncule
que jaillit la sève confondante
et il n’y a pas de palissade
dans ces infinies glissades
on contemple encore plus surement
l’aisance qui guide
la matité n’occulte pas la brillance
de ces surfaces pas époussetées
mais qui épousent largement des contours
à la découpe impeccable
mais qui songerait donc à tailler
dans ces tiges nerveuses
qui incendient les coeurs
et pressent les sens
Timide
Elle sort de ses jupons
Cajou sombre le tourbillon, vertige, tomba in somba
Lotus
Exhalés subtils parfums
Envolés pétales rosés
Feuilles veloutées,
Graines encapsulées
A naître
Ou à être dévorées
Telles ou en gâteaux de lune
l »herbe se fait douce
sous le parasol j’égrène
les mots du matin
le lotus ne change pas de position
il donne dans l’interposition
et définit de grands ombrages
le bonus n’est pas acquis
Né nu mais déjà phare il ose ce que peu peuvent
il peuple les lieux et qu’il vente ou qu’il pleuve
sucré ou sacré il crée des liens
ce n’est pas que par là que part le bien
mais dans ses larges coupes aussi on s’abreuve
et dans le temps d’une nuit il ouvre le regard à l’espoir
Vénus au monde n’est pas le fruit d’une conque
ce n’est pas une quelconque beauté
venu si haut il n’y a pas débat
mais si… il y a eu ébat
alors des gardiens multi oculés
peuvent bien guetter en coin
les larges étendues hydrophobes
ne chassent pas tous les microbes
mais qu’une goutte roule ou glisse
et ce n’est pas une affaire de pelisse
les larges nervures radiales
concentrent les effets
le pavillon est dégagé
pas de lobe amorcé
Ainsi né sens pas centrifuge
ou la goutte trouve un seul refuge
une texture si particulière
qui ramène tout au centre
« L’herbe se fait douce
sous le parasol j’égrène
les mots du matin »
J’aime bien ces mots posés par le sid..hier à 18h00…Du « velours de la nuit »..aux « mots du matin »..le voyage se fait en douceur…A cette heure..ciel gris perle..et collier de rêves en transparence..il y a les pensées qui s’évadent..le silence entre les murs…et la fenêtre suspendue…des dossiers en attente…une brioche qui s’endort…un café sur la table..et le temps qu’on « égrène »..Un plafond « parasol »…les racines invisibles..et les vagues qui s’étirent…des couloirs de sable…et la vitre de l’écran..que l’on pousse de la main…L’ouverture est étroite…et les marches en zig zag..on descend dans la nuit…le matin accroché…la lumière naissante..sur des rêves de soie… il y a des mots allongés..d’autres qui chuchotent..des reflets irisés..et des larmes de cristal..On découvre un poème..et des vies que l’on aime…des échanges feutrés..des éclats de bohème…C’est une pièce en plein air…l’escalier derrière soi..les embruns de la mer…le soleil dans un verre…une part de brioche..le café qu’on savoure…le bureau revenu..vraiment temps..de..travailler..
Comme une goutte peut naître
de façon bien nette
sur ces surfaces proprettes
assurer sa transparence et sa rondeur sans heurts
se couler dans un autre moule
pour éviter de se rouler en boulle
Les mots qui naissent se posent sur le papier ,doucement doucement apprennent à voler
Volant vers des cavernes ,on les croit oubliés mais toujours ils renaissent
Nature sublime donne moi ta beauté,
ta ténacité, ton extravagance
donne moi ton implacabilité, tes fulgurances
donne moi ta gloire silencieuse.
Nature, guide moi vers ta luxuriante abnégation.
cascadant les gouttes ricochent
la nuit décoche ses germes humides
la naissance au petit matin issue de la rosée
épanoui, évasé, régulier
en germe et en berceau
ce sont des tremplins
qui ne sont jamais pleins
leur surface à une propriété étrange
elle est faite de micro pions
qui ne la laissent pas mouiller
les gouttes ne s’étalent pas
elles détalent au plus bas
de là à dire que n’est jamais souillée
ce lieu de vie qui dévie et dévide
Accrocher la lumière,
la simplicité,
l’évidence,
Affirmer son envie de vivre.
Présence Attentive
A l’écoute de la Nuit
L’Oeil Ouvert, Sans Bruit.
Ainsi dans le silence
Naissent les idées , douces et sereines
comme « l’ enfançon »
comme la vie même
en robe de lune
entre de moites rondeurs
l’offrande du fruit
Au milieu des soucoupes volantes ,une tête d’ extra-terrestre semble naître…
..une autre…..
Ce n’est pas la guerre des mondes mais si les terminaisons de ces appendices préhensiles mais pas répréhensibles ne sont pas des cibles toutes trouvées, ils ont à défaut de faire germer des graines immédiatement l’air de nous regarder d’un oeil multiple comme la mouche, omatidies comprises.La naissance du regard est sans fard malgrès les paupières qui battent devant tant de beauté et surtout la perception si riche de la texture de ces feuilles .
Eclosion nocturne
le fruit de nos amours
au centre du monde
Ils ont remis le couvert
mais il est végétal et s’étale languide
ce n’est pas de ce pédoncule
que jaillit la sève confondante
et il n’y a pas de palissade
dans ces infinies glissades
on contemple encore plus surement
l’aisance qui guide
la matité n’occulte pas la brillance
de ces surfaces pas époussetées
mais qui épousent largement des contours
à la découpe impeccable
mais qui songerait donc à tailler
dans ces tiges nerveuses
qui incendient les coeurs
et pressent les sens
Timide
Elle sort de ses jupons
Cajou sombre le tourbillon, vertige, tomba in somba
Lotus
Exhalés subtils parfums
Envolés pétales rosés
Feuilles veloutées,
Graines encapsulées
A naître
Ou à être dévorées
Telles ou en gâteaux de lune
l »herbe se fait douce
sous le parasol j’égrène
les mots du matin
le lotus ne change pas de position
il donne dans l’interposition
et définit de grands ombrages
le bonus n’est pas acquis
Né nu mais déjà phare il ose ce que peu peuvent
il peuple les lieux et qu’il vente ou qu’il pleuve
sucré ou sacré il crée des liens
ce n’est pas que par là que part le bien
mais dans ses larges coupes aussi on s’abreuve
et dans le temps d’une nuit il ouvre le regard à l’espoir
Vénus au monde n’est pas le fruit d’une conque
ce n’est pas une quelconque beauté
venu si haut il n’y a pas débat
mais si… il y a eu ébat
alors des gardiens multi oculés
peuvent bien guetter en coin
les larges étendues hydrophobes
ne chassent pas tous les microbes
mais qu’une goutte roule ou glisse
et ce n’est pas une affaire de pelisse
les larges nervures radiales
concentrent les effets
le pavillon est dégagé
pas de lobe amorcé
Ainsi né sens pas centrifuge
ou la goutte trouve un seul refuge
une texture si particulière
qui ramène tout au centre
« L’herbe se fait douce
sous le parasol j’égrène
les mots du matin »
J’aime bien ces mots posés par le sid..hier à 18h00…Du « velours de la nuit »..aux « mots du matin »..le voyage se fait en douceur…A cette heure..ciel gris perle..et collier de rêves en transparence..il y a les pensées qui s’évadent..le silence entre les murs…et la fenêtre suspendue…des dossiers en attente…une brioche qui s’endort…un café sur la table..et le temps qu’on « égrène »..Un plafond « parasol »…les racines invisibles..et les vagues qui s’étirent…des couloirs de sable…et la vitre de l’écran..que l’on pousse de la main…L’ouverture est étroite…et les marches en zig zag..on descend dans la nuit…le matin accroché…la lumière naissante..sur des rêves de soie… il y a des mots allongés..d’autres qui chuchotent..des reflets irisés..et des larmes de cristal..On découvre un poème..et des vies que l’on aime…des échanges feutrés..des éclats de bohème…C’est une pièce en plein air…l’escalier derrière soi..les embruns de la mer…le soleil dans un verre…une part de brioche..le café qu’on savoure…le bureau revenu..vraiment temps..de..travailler..
Comme une goutte peut naître
de façon bien nette
sur ces surfaces proprettes
assurer sa transparence et sa rondeur sans heurts
se couler dans un autre moule
pour éviter de se rouler en boulle
Les mots qui naissent se posent sur le papier ,doucement doucement apprennent à voler
Volant vers des cavernes ,on les croit oubliés mais toujours ils renaissent
Nature sublime donne moi ta beauté,
ta ténacité, ton extravagance
donne moi ton implacabilité, tes fulgurances
donne moi ta gloire silencieuse.
Nature, guide moi vers ta luxuriante abnégation.
calice, velours, éclosion
naissance , né, sens, aisance , plaisance
naquit, acquis, maquis, maquillé
calice, alice, délice
velours, secours, rebours
éclosion, explosion, plus de limite
cascadant les gouttes ricochent
la nuit décoche ses germes humides
la naissance au petit matin issue de la rosée
épanoui, évasé, régulier
en germe et en berceau
ce sont des tremplins
qui ne sont jamais pleins
leur surface à une propriété étrange
elle est faite de micro pions
qui ne la laissent pas mouiller
les gouttes ne s’étalent pas
elles détalent au plus bas
de là à dire que n’est jamais souillée
ce lieu de vie qui dévie et dévide
Accrocher la lumière,
la simplicité,
l’évidence,
Affirmer son envie de vivre.
Présence Attentive
A l’écoute de la Nuit
L’Oeil Ouvert, Sans Bruit.