28 réflexions sur « Ecouter »

  1. Savoir à un moment donné, s’isoler, ne plus rien dire, regarder, entendre, écouter, trouver le moment propice loin de toute agitation, dans l’ombre de soi-même pour un temps de réflexion ; mettre dans la balance toutes mauvaises choses comme expériences nécessaires, ainsi se grandir et se retrouver positivement forte.
    ___
    Par un soir d’été
    Une nuit de pleine lune
    L’oreille aux aguets
    ___

    Savoir écouter est sans doute une des étapes nécessaires pour atteindre la Sagesse, le subconscient opère en connaissance pour mieux nous guider. J’ai mis en mon cœur mille petits micros, sur la table d’harmonie mon âme ajustera pour créer la mélodie la plus douce à mon oreille, la plus pure, la plus juste celle qui tend vers la beauté.

  2. Toc Toc qui frappe à la porte ?
    Personne, c’étaient les battements de mon coeur,
    J’écoute, j’entends des pas sur les graviers
    Mais personne, c’était la pluie sur la marquise,
    J’entends au loin un sifflement étrange
    Mais non personne, c’était le vent dans les branches,
    Puis soudain j’entends au fond de mon coeur
    Un tout petit bruit sourd et persistant
    Bonjour dit l’ami je suis permis d’ entrer sans frapper.

  3. Capteurs immobiles
    A l’écoute des sons de la nuit
    Les murmures du vent
    Les mélodie de l’eau
    Les glissements d’ailes.

    Capteurs immobiles
    Sensibles aux joies et aux peines
    Tous les rires joyeux
    Tendres larmes feutrées
    Les soupirs et les aveux.

    Bonne journée à toi Ossiane et à tous!

  4. Ecoute
    Plus près
    Tout de ma peau
    Entends
    Mon âme
    Chante l’amour
    Le bel le délicat
    Le nôtre
    Bien à l’abri
    A l’écoute de l’autre
    Un respect mutuel
    De nos différences
    Les ondes remuent jolis
    Un petit être se vit
    Du bout de ses antennes
    Ses mille sens

  5. Pleine lune lotus
    Les gramophones distillent
    Les douces mélopées
    Aux microphones avides
    d’atmosphères d’antan

  6. Je vis dans un monde de bruit
    Le ton monte chaque jour davantage
    Il envahit mon lieu de vie
    Parfois lorsque le son faiblit
    J’entends en haut dans les arbres
    Les oiseaux ou les écureuils
    Mais il me faut tendre l’oreille
    Attendre le moment
    Où la folie des hommes
    Laissera chanter les oiseaux
    Mais c’est seulement
    A la tombée du jour
    Ou encore après la pluie
    La nuit lorsque le monde dort
    Qu’enfin je peux écouter
    Les grillons, les cris de la chouette
    Les feuilles froissées par le hérisson
    Le croassement de la grenouille
    La pomme de pin qui tombe sur le sol
    Et le silence, le doux silence
    Qui seulement se fait entendre.

  7. Ecouter ce n’est pas écourter les conversations
    mais laisser au coassements des rana ces reinouilles qui se mouillent et sautillent
    leur place mineure
    et puis allégées les corolles et les ombelles projettent leurs formes pommées
    les ombilics ne dressent pas de basilique aux chants égrégoriens qui nous envahissent
    mais pour savoir écouter il faut filtrer et pas seulement ces filets d’eau
    savoir passer des défilés sans encombre et savoir désencombrer des lieux
    il faut communier avec lieu et action, tout entier perdu dans les sons purs et édifiants
    et coute que coute ne pas se laisser distraire par des bulles de poissons
    muet on peut muer et transmuter à travers des sens sons une force incroyable

  8. Bonjour Thierry contente de te retrouver merci d’avoir corrigé le coassement contre un croassement aïe c’était qu’un petit « air » l’air de rien…un petit air en trop!!

  9. Pourrait on diluer le son dans l’eau
    alors qu’il s’y transmet si bien,
    un milieu dense qui se comprime
    et transfère en prime au loin
    des avertissements
    l’eau ne peut étancher et étanchéïfier
    elle signe , désigne et puis renvoie
    il faut limiter glissements et écoulements
    et sans baisser pavillon
    on ne peut se rendre maître de ces lieux
    simplement

  10. .Bonjour Monique, j’ai fait plein de fautes moi même, à ne jamais me relire et à écrire directement voilà ce qui arrive mais c’est la rançon de la spontanéité et de l’envie suscitée par les textes d’Ossiane et puis on ne dira jamais assez combien les images parlent, il faut savoir les écouter et essayer de leur rendre un peu de ce qu’elles ont bien voulu nous dire.
    De retour après un petit détour charentais sans être hanté ni désenchanté mais surtout sans connexions et donc réduit au silence forcé.
    Ce n’était pas une cruelle situation, une simple ascèse qui ne m’a pas fait tiquer.
    Je n’ai pas lu de suite les mots des visiteurs donc il n’y avait aucune velléité de ma part de rectifier
    je ne me serai pas permis, n’étant absolument pas au dessus de toute critique
    Oui ça a un petit air de vacances mais ça ne m’empêchera pas de saluer Ossiane et tout l’équipage.

  11. Assise
    J’écoute le chant doux de la mer
    Sa tendre mélodie silence
    Asseois toi
    Ecoute
    Je te partage mon instant
    Si bon si bel si fort de vie
    La mer devant me parle
    Chuchote des tendres mots
    ô que la vie la vie
    Puis le regard se baisse
    Se mouille des flotteurs des algues brunes
    Cela sent bon la vie
    La tête se baisse
    C’est un régal Pierrac sa crique sans personne
    Le monde c’était au port
    Le bruit la foule les visages
    Cela suffit d’instants trop bruyants

    La mer se savoure
    L’oeil frétille
    Il se lève
    Une méduse qui se rapproche
    Et l’oeil passe des longs moments avec elle
    Elle a quitté la vie
    Et se laisse flotter
    Immense dans cette immensité

    Ecoute
    Les bateaux flottent à leurs ancres
    Tu entends
    Entre dans mon oreille
    Tu peux je veux bien
    Quand tu veux
    Je suis là
    Pour te donner de ma vie
    Aussi humble soit elle
    Ainsi soit elle

    Je t’aime en amour
    Ma vie
    ô que la vie la vie

    Avec vous
    Belle grâce

    coucou Thierry, je te comprends, c’est si bon le silence dans le lepin d avec soi en compagnie de l’amour…

    DOUCE SOIREE!

    coucou Ossiane où que tu sois!

    heu? je me relis, Thierry?!
    les oiseaux me répondent que non, ainsi soit elle…

  12. La fenêtre écoute le chant des feuilles
    Qui douces roulis coulis des fleurs si belles
    Ouvrir son oeil de vie pour y puiser de la vie
    Cela vaut le coup de vivre
    Ô oui ô que oui de vie jolie

  13. « Savoir écouter est un art » disait Epictète
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    Le concert allait pouvoir commencer
    Les micros, les partitions
    Un piano, des chaises
    Il ne manquait que les musiciens
    Puis vinrent les guitares
    Les flûtes traversières
    Les violons, les saxophones
    Les clarinettes, harpe et contrebasse
    Puis le chef d’orchestre
    Des applaudissements
    Et un grand silence
    Le public allait pouvoir exercer son art
    Celui de savoir écouter.
    _____

    « Pouvoir encore regarder
    Pouvoir encore écouter
    Et surtout pouvoir chanter
    Que c’est beau, c’est beau la vie » Jean Ferrat

    Bonne soirée, bonne nuit à tous et à bientôt.

  14. *ö que oui,
    Pouvoir encore regarder
    pouvoir encore écouter
    et surtout pouvoir chanter
    que c’est beau, c’est beau la vie

    merci Monqiue, merci Jean Ferrat.

  15. Se poser
    Puis se taire
    Le silence parle juste
    Son travail délicat
    De l’entendre la vie
    Pour se fleurir jardin
    En tout dedans

    belle soirée et bon soir de lune d’été.

  16. Qu’ouie je
    Bel où y je
    Se dit la tige
    Pensante
    Telle un radar
    Elle se dirige
    Vers la beauté
    Cela fait du bien
    La force de vie
    Cela se puise
    Dans la remontée
    Du plus profond

    belle journée pour chacun!

  17. Fanfare de feuilles
    Qui s’époumonnent
    Fleurs délicates
    Poudrées le nez
    Ce petit monde
    Gazouille bon
    Et de belles ondes
    Se propagent

    L’être arrêté
    Saisit le temps
    De ce si bel
    Son suspendu

    Le silence est
    Une paix intense
    Un repos beau
    Comme c’est bien

  18. Bain de lune
    Ecouter les secrets
    A la nuit
    Vers le cercle d’ argent
    Par les feuilles
    Amples ,rondes ,légères
    Doux silence

  19. Egouter toutes ces surfaces courbes
    pour que plus une parcelle d’humidité ne sente la tourbe
    une concentration pavillonnaire est ce mieux que de grands ensembles
    les dish sont toutes tournées dans la même direction

  20. ébouter il n’en est pas question
    ils se dressent fièrement
    dans un ordre serré
    rien ne les fait douter
    ils sont une vague immense
    qui ploie lentement sans verser
    agités de convulsifs tremblements
    qui songera que le vent les caresse
    et quand dans la montée vers l’extase
    rien ne presse

  21. Petite graine d’univers, qui pousse au ciel de notre Terre,
    exhibe ta magnificence exubérante,
    dans la profusion indécente de la Nature toute puissante.
    Puissions nous trouver l’humilité devant une telle beauté,
    puissions nous nous laisser guider.
    Et alors pourrons nous au fils des vents chanter
    le chant de ta volupté.

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