Lotus

Lotus

au-dessus de la vase

à l’écoute du monde

l’âme épanouie

71 réflexions sur « Lotus »

  1. Une oreille attentive. Bonjour Ossiane.

    ers le soleil attirées
    se hissent les têtes lourdes
    au-dessus des ténèbres.

    Merveilleux équilibre des ombres et des lumières.

  2. Vouloir s’élever
    Au-dessus de la mêlée
    Voir beaucoup plus loin

    La tête hors de l’eau
    Se sortir de la gadoue
    La tête au soleil
    ___

    Belle semaine à tous, où que vous alliez ressourcez-vous dans la beauté. C’est parfois un simple petit chemin forestier ou les bords d’un fleuve, une colline, un champ de fleurs….

  3. Penestin son marché
    Pierrac son chemin côtier
    Le Croisic sa pêche
    L’oeil happé se remet
    De son explosion de pleurs
    C’est bon de s’extraire
    De souffrances bien trop vives
    Ne pas se laisser s’enliser
    Et quand le repos permet
    De voir découvrir s’émerveiller
    Se croiser marcher
    Cela donne envie de courir
    Cela rend tellement possible
    Cela donne une foi immense
    Cela sauve Tellement

    C’est bon de partager
    De dire que c’est possible
    De s’extraire de la vase
    De s’envoler son ciel
    De viser la beauté la bonté
    De e garder vivant
    Soi est un patrimoine
    Une mémoire vive
    Pour faire oser *levivre

  4. S’évadant de la vase
    Les feuilles vases s’élèvent
    Les fleurs légères de l’âme
    s’éveillent

  5. Plein calme sur le lac
    Du fond monte le silence —
    comme une île plate et ronde à fleur d’eau
    une grande feuille étale
    — lotus nénuphar —
    les monts éclairés retiennent les vents.

    Serge Meitinger

    http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article403

    Belle semaine , chère Ossiane , je pars pour l’ Islande via Bruxelles , un autre monde !! A bientôt

  6. Mathilde Beau séjour vers ces grands espaces verts, dépaysement et émerveillement de quoi rêver !

  7. A peine sortie des eaux sombres, se hissant sur sa feuille portée comme la Vénus de Botticelli, elle émerge sur sa coquille de verdure dans la splendeur et la pureté d’une fleur, elle est de cristal ou mieux d’opaline, image de beauté, d’amour et d’harmonie, Sylvain Tesson disait d’elle « un baiser que la boue adresse au ciel », la splendeur sans artifices, « la fée des fleurs » dira le poète Zhon Dunyi (poète de la dynastie des Tang – rencontré chez François Cheng). Qu’importe donc là d’où nous venons, l’essentiel est que notre cœur s’ouvre comme une fleur de lotus et l’on peut comprendre que beaucoup de poètes s’en soit servi comme métaphore de l’élégance, de la beauté, de la lumière, de la pureté, de la sérénité et de la paix et même en Egypte de résurrection, car la fleur s’ouvre et se referme chaque jour pour renaître tout aussi belle et coquette même sortie des eaux boueuses, quel symbole ! Si j’ai pensé à la naissance de Vénus de Botticelli, j’ai pensé également à un jardin paradisiaque ; j’ai vu des fleurs de lotus dans le jardin de la Bambouseraie d’Anduze j’étais absolument émerveillée comme je le fus dans un cimetière marin d’un petit village des Charentes maritimes entièrement couvert de roses trémières, généreuses elles aussi en graines comme les fleurs de lotus et que nous aimerions voir germer abondamment et fleurir ce monde où l’on a trop souvent les pieds dans la boue.
    ___

    Au jardin du rêve
    Naissance d’une vénus
    La fleur de lotus
    ___

    La scène est déserte
    Les micros sont débranchés
    Relâche au jardin

  8. Oui c’est joli une feuille de lotus, Annick, c’est comme une main tendue, une main ouverte, attitude Zen de méditation….une coupe offerte….. je t’embrasse

  9. Calice offert
    Méditation
    Feuille de lotus

    La perle roule
    Tendre sa vie
    Sans y entrer

    S’extraire du mal
    Se faire du bien
    Dans le repos

  10. En zénitude
    L’oeil doux se ferme
    Il apprécie
    Son chaque instant
    Grâce du temps
    Jours hors autisme
    De la vie autre
    De la vie simple
    En liberté en repos vrai

    Cela fait du bien
    De grimper son ciel
    Son chaque moment
    Seconde bénite
    L’esprit se retrouve
    Fatigue immense
    Fut d’un tel temps
    Incontournable

    C’est bel derrière
    Aujourd’hui est
    Sérénité

  11. A l’écoute du vent
    Je sais que j’ ai aimé
    Les mots qui tourbillonnent
    Les mots qui vous aimaient
    A l’ écoute du temps
    Des voix ,des poésies
    Tous les sens ont changé

  12. Je laisse au beau lotus
    Calme et tranquillité
    Non la sérénité
    N’est pas ma tasse de thé

  13. Là où est la laideur
    Je ne vois pas la beauté
    N’en déplaise à la douce sérénité
    Ce qui est laid est laid
    Et les vagues de colère
    parlent de vérité

  14. comme ils sont bons, TES MOTS, May,

    c’est un régal d’être serein, quand le temps de repos,
    pour se ressourcer, et retrouver l’énergie,
    pour exploser de mots devant la laideur du monde devant l’autisme.

    quand il faut, il faut, exploser sa colère, devant l’indifférence, la bêtise de l’être!

    merci pour tes jolis mots de 15H44, May!

    c’est si vrai qu on ne peut pas être toujours paisible, le monde est là pour nous agacer, nous déconcerter, nous faire si mal, nous faire pleurer, nous faire rugir de colères saines,

    et quand dans l’entre deux de deux temps d’agir, réagir, encaisser, hurler,
    c’est bon de vivre son serein, cela fait du bien, comme fait du bien une saine colère vraie.

    La vie n’est pas un fleuve tranquille! il suffit de *levivre pour savoir…tous les chagrins d’amour qu’il faut afronter, traverser, faire avec, dans une vie.

    BELLE SOIREE!

  15. Vous avez rudement raison la sérénité n’est pas toujours possible la vie nous malmène bien souvent, il faut faire avec et surtout se battre….chacun le vit à ses dépends, essayer d’ être serein ce n’est pas rester passif loin de là encore moins fermer les yeux, mais c’est malgré l’ampleur du ciel noir d’orage, chercher le coin de ciel bleu sans renoncer.
    _____

    « Un homme dit:” Parle-nous de la Connaissance de soi-même”
    Il répondit disant :
    ” Vos cœurs connaissent en silence les secrets des jours et des nuits.
    Mais vos oreilles espèrent entendre l’écho de la connaissance de votre cœur.
    Vous voudriez connaître en paroles ce que vous avez toujours connu en pensée.
    Vous voudriez toucher de vos doigts le corps nu de vos songes.

    Et c’est bien que vous le vouliez.
    La source secrète de votre âme doit jaillir et courir en murmurant vers la mer ;
    Et le trésor de vos profondeurs infinies veut être révélé à vos yeux.
    Mais qu’il n’y ait pas de balance pour peser votre trésor inconnu,
    Et ne recherchez pas les profondeurs de votre connaissance avec perche ou sonde,
    Car le moi est une mer sans limites et sans mesures.
    Ne dites pas: “J’ai trouvé la vérité”, mais plutôt: “J’ai trouvé une vérité”.
    Ne dites pas: “J’ai trouvé le sentier de l’âme”. Dites plutôt: “J’ai trouvé l’âme cheminant sur mon sentier”.
    Car l’âme chemine sur tous les sentiers.
    L’âme ne chemine pas sur une ligne, pas plus qu’elle ne croît comme un roseau.
    L’âme se déplie, comme un lotus aux pétales innombrables. “

    Extrait de Le Prophète de Khalil Gibran, (traduit par Camille Aboussouan)
    Un très joli livre et ce petit extrait parce qu’il fait référence au lotus dans une phrase que je trouve belle.
    ____

  16. Merci pour tes mots partagés, Monique,

    * car l’âme chemine sur tous les sentiers…..

    et je me permets de reciter les mots cités, Monique,
    MERCI!

  17. c’est bon…la respiration…un regard échangé…le sourire…un petit bec hors de l’eau ne serait ce qu’un instant…c’est déjà telleme,t de bel souffle vivant…aimer dans la liberté des êtres…c’est bon…

  18. Il faut parfois nager
    Longtemps plus de temps
    Pour parfois trouver une bulle
    Se respirer une onde calme
    Sortir sa tige s’éléver
    Se souffler plus encore
    Laisser le sol de bas
    Bien trop lourd
    Et s’apesanteur son corps
    Plus léger plus gai plus vivant
    Le passage du temps
    Qui permet de se vivre
    Est de belle élégance
    Si tendre coulis roulis
    Dans la force de vie

  19. L’arrosoir à rosée…et à l’ombre des rumeurs..des fauteuils nénuphars..et les jambes croisées…loin des crises majeures..L’ailleurs est à tyran…le monde est en déroute…et les âmes évanouies..se croisent les faux-semblants…les systèmes font fausse-route…la source est tarie.. Des oreilles d’éléphants..allongées dans la vase…délire et des guitares..et les trompes levées..L’ailleurs est à tiroirs..le monde est à l’écoute..mais la plage est rayée..le saphir émoussé..reste un jeu d’espoir..la morosité fait banqueroute..Des oreilles attentives…quelques fruits de lotus…pour des fleurs à venir..la lumière qui dérive..des histoires inventives..trompe l’oeil..en sus..

  20. Yeux d’ enfants
    Jolies fleurs de lotus
    Mon âme s’épanouit
    Mon sourire se dessine

    Bonjour à tous

  21. Cela remue de boue
    La vie
    C’est tellement d’inhumain souvent
    Et quand un mot, une main
    Un délice passage en ciel
    A se vivre sur cette terre telle
    Imparfaite pas trop humaine
    Si douloureuse
    Quand on aime aimer d’amour

  22. A l’écoute

    Le grillon chante
    Au patio de la nuit
    Limant les heures
    Le doux cri cri retentit
    Et la lune s’arrondit

  23. May, parce que j’ai aimé la beauté de vos vers au petit matin

    Le grillon de May
    Pertinence de son chant
    Une nuit d’été

  24. merci pour vos jolis vers pour commencer cette neuve journée,
    qu’elle vous soit douce!

    Le lotus il s’en sort
    De son tapis de verts
    La Nature panse tant

  25. Merci Monique et Annick

    Quel énergie il avait ce petit grillon cette nuit ,je crois bien que je suis la seule dans la maison à l’apprécier. je vous embrasse , bonne journée !

  26. Oups ! Mon commentaire envolé comme un papillon, impossible de le rattraper, il s’est envolé au bout de mes doigts, il avait deux ailes contre quelques vers, peut-être est-il allé se poser en silence sur les pétales d’une fleur de lotus, il emporte avec lui des mots qui me semblaient jolis, il ne me laisse en ma mémoire que les paroles de Federici Garcia Lorca : « Ô doux lotus sur les étangs de l’âme ».

  27. Doux murmures que vos échanges depuis 3jours et pour me joindre à vous je suis le chemin de François Cheng que vous aimez … De sa voix particulière écoutez
    « Oui nous suivrons le sentier
    vers la clairière
    vers l’étang
    Clair et rond comme la lune
    avec une tige se saule
    nous effleurons l’eau
    elle entourera le lotus  »
    (Que dira la nuit )
    Pensées vers vous , vers Ossiane
    AA

  28. c’est joli, arletteart, c’est beau ces mots qui glissent tendrement, et font du bien à les lire…

    Le petit lotus
    Se fleure bon de vie
    Malgré son tout
    A la vie
    Il surnage et se bruisse
    Ouvre sa fleur en ciel

  29. Merci Arletteart pour ce passage de François Cheng, qui ne pouvait faire une impasse sur le lotus-;)
    et comme c’est un poème que j’aime beaucoup beaucoup, je vous le donne en entier :

    « Oui, nous suivrons le sentier
    Vers la clairière
    vers l’étang
    Clair et rond comme la lune
    Où nous avions
    – mais en quelle vie ? –
    Par delà tout geste terrestre
    Echangé un jour
    L’anneau du destin

    Avec une tige de saule
    Nous effleurerons l’eau
    Et, de cercle en cercle
    Elle entourera le lotus
    A qui nous avions
    – mais en quelle vie ? –
    Confié notre voeu secret
    Que ne révélera
    nul mot humain »

    Dans Le long d’un amour – A l’orient de tout – François Cheng,
    _____

    A mon commentaire de 16h56, bien sur lire Federico Garcia Lorca

  30. Et avant que ne sonne minuit pour souhaiter une bonne nuit à May, ce petit poème rien que pour elle :

     » Au bout de la nuit un seuil éclairé
    Nous attire encore vers son doux mystère
    Les grillons chantant l’éternel été
    Quelque part le vie vécue reste entière »

    Dans le Livre du Vide median de François Cheng

    Bonsoir toutes et tous et bonne nuit

  31. lire François Cheng fait du bien,
    j’en profite aussi de tes mots, Monique,

    bonsoir May, Monique et chacun…

    Un bruissement
    Tendre murmure
    Glisse la tige
    Sa fleur jolie
    Et tombe dessus la feuille
    Belle coupelle de vie
    En vie

  32. Comment ne pas s’en émerveiller Annick, je t’embrasse, j’aime bien ton dernier petit poème, j’imagine dans un froissement imperceptible la fleur de lotus se refermer pour s’endormir comme nous tous ; je vous redis à tous bonne nuit.

  33. Bonjour la Compagnie !

    Passage en coup de vent… pas trop le temps de lire ni d’écrire !

    Ces beaux lotus me rappellent ceux que j’ai admirés l’année dernière à la bambouseraie d’Anduze… serait-ce les même pour me trompe-je ?

    Chaleur de l’été
    Pommes de douches dressées
    J'(a)(e)n(t)tends l’eau couler

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee

  34. Sous l’empreinte des mots
    Toute pensée se cache
    Un rayon de lumière suffirait
    Pour qu’elle s’épanouisse
    Comme une fleur de lotus
    En sa coupelle d’argent
    Cette idée prendrait alors
    La forme d’un poème
    Au parfum de fleur de lotus
    Dans son éphémère beauté
    Tige droite s’élevant vers le ciel
    Louant ou implorant
    Pensée éclose offerte
    Propulsée dans le vent
    Jetée au regard du monde

  35. En ces paraboles symboliques
    Capter les cris, les prières
    Les recevoir en leur calice
    C’est déjà les entendre
    Vouloir les comprendre
    Vouloir les apaiser
    Essayer de les résoudre
    Mais faire qu’ils ne soient
    Des paroles perdues dans le néant
    Se transformant en bruit de fond
    Que plus personne n’entend.
    Sous la feuille épanouie
    L’eau sombre est boueuse
    Quand sur la feuille pourtant
    Fleurit une des plus belles fleurs
    Discerner les cris, les prières.

  36. Bonsoir Annick et merci pour tes jolis mots.

    Offrir sur ses lèvres
    Le sourire d’une fleur
    Cacher au fond de ses yeux
    Les larmes de son âme
    Puis laisser au soleil
    S’ouvrir les pétales
    Et dans le fond de son cœur
    Couler la sève amère de la vie.

  37. un étang
    silence
    des lotus
    des poissons
    une brise
    des nuages
    tristesse
    la vie
    mon ami est parti
    Arnaud
    au revoir

  38. « La profonde douleur que nous fait éprouver le départ d’un ami provient du sentiment qu’en chaque individu, il y a quelque chose d’indéfinissable, de propre à lui seul, et par conséquent d’absolument irremplaçable » Schopenhauer
    Citation recueillie dans L’homme du futur : Jean Rostand d’André Tetry.
    ___

    J’ai cherché la beauté
    Mais un jour mon regard s’est heurté
    A la face sombre des jours
    Et pourtant émergeant des eaux troubles
    Une fleur de lotus.
    ____

  39. C’est joli,Monique,

    Au petit matin de pluie
    Le doux lotus fait sa toilette
    Son petit bout de nez bien aéré
    Dessous son jupon la mare boueuse
    Mais qu’importe son bout de terre
    Il faut viser le ciel le large la respire

    En se fendant dans l’air
    En sautillant son pas
    En souriant la Nature
    En croisant des regards
    En s’offrant de SA VIE
    En acceptant le beau le bon le merveilleux

    Le clin d’oeil de la vie
    Quand Lotus délicatesse
    Donne ses pétales en vie

    tendre jour!

  40. Au bord de l’ étang de lotus
    La saison des « au revoir »
    Est triste
    On ne peut qu’attendre
    Que ce temps soit passé

  41. Le temps passe, la roue tourne, le soleil, la lune, les étoiles circuit incessant, mouvement perpétuel, absence d’inertie, la Vie…
    _____

    En ces réceptacles
    Petits rêves de lotus
    Passent les saisons,
    Adieu pétales de fleurs
    Mais dans l’eau la vie
    Le bonheur d’être une fleur
    Vers une renaissance
    Pour un nouveau sourire, demain.

    _____

  42. Petites alvéoles
    Douceurs
    Vous la gobez
    La vie
    Tendresses
    Et vos tiges
    Calicent
    Une coupe
    En feuilles
    Délicates

    Eclats de miel
    En ciel
    Verts de la Nature
    Le pleur s’éponge
    Sourire délice

    La vie revient
    Entre vos mains
    D’artistes
    Belles à croquer

    Lotus paisibles
    De bontés d’être
    Libertés douces
    D’aimer son instant
    Bon joli goûteux

  43. Lotus
    Ta vie pas zen
    Calice
    Du nectar
    Que tu offres
    A d’autres
    Ton coeur
    Son morcelé
    Ton âme
    Ses déchirures

    Lotus tu fais du bien
    A qui t’offre son regard

  44. Une fleur
    Des fleurs
    Comme c’est joli
    Si pleines de caresses
    L’âme se laisse faire
    Sensuelle sa vie
    En lotus son instant

  45. La fleur de lotus, excellant en beauté, trônant la fierté d’une perfection sortie de la boue, offre sa splendeur et sa générosité. Notre regard s’attarde et se penche au-dessus d’une feuille largement ouverte en corole où se dressent comme une offrande au monde des réceptacles aux alvéoles pleines de promesses , ruche sans abeilles aux ailes envolées ou la beauté se puise aux entrailles de la vie, de la nature.
    _____

    Des fruits et des graines
    Portés sur leur radeau
    Richesse et symbole
    ____

  46. évasées mais pas évasives
    de grandes oreille pas lascives
    balaient un tapis d’eau
    et montrent que l’ouïe luit
    quand les goutelettes roulent
    et le plan d’eau s’honore
    d’une telle perspective
    tandis que s’étendent sans fin
    mais pas motus à la bouche d’or
    les chuchotis de l’eau piégée
    qui en doux clapotis frotte les feuilles
    et puis s’évanouit le pavillon
    tandis que s’épanouit le papillon

  47. Pas de vrombissement, hors circuit
    pas de déroulement hygiénique
    des bleus ou des dorés
    réceptacles attentifs
    ils cueillent la rosée
    et amortissent les chutes

  48. Ô, sous-marins hommes palmés
    des profondeurs,
    lâchez-là,
    votre tuba, encensez la voisine
    du dessus,
    elle s’appelle, Christine.

    Bises…Bulles…Bises…Bulles…Bises

    Roger

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *