Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Ecouter
bain de lune
les antennes en éveil
le coeur léger
28 réflexions sur « Ecouter »
Savoir à un moment donné, s’isoler, ne plus rien dire, regarder, entendre, écouter, trouver le moment propice loin de toute agitation, dans l’ombre de soi-même pour un temps de réflexion ; mettre dans la balance toutes mauvaises choses comme expériences nécessaires, ainsi se grandir et se retrouver positivement forte.
___
Par un soir d’été
Une nuit de pleine lune
L’oreille aux aguets
___
Savoir écouter est sans doute une des étapes nécessaires pour atteindre la Sagesse, le subconscient opère en connaissance pour mieux nous guider. J’ai mis en mon cœur mille petits micros, sur la table d’harmonie mon âme ajustera pour créer la mélodie la plus douce à mon oreille, la plus pure, la plus juste celle qui tend vers la beauté.
Mines épanouies
soirée de pleine lune
orchestre à l’unisson
Toc Toc qui frappe à la porte ?
Personne, c’étaient les battements de mon coeur,
J’écoute, j’entends des pas sur les graviers
Mais personne, c’était la pluie sur la marquise,
J’entends au loin un sifflement étrange
Mais non personne, c’était le vent dans les branches,
Puis soudain j’entends au fond de mon coeur
Un tout petit bruit sourd et persistant
Bonjour dit l’ami je suis permis d’ entrer sans frapper.
Bonjour dit l’ami, je me suis permis d’entrer sans frapper.
devant la fenêtre
des fleurs comme des coupoles
l’oreille du ciel
Capteurs immobiles
A l’écoute des sons de la nuit
Les murmures du vent
Les mélodie de l’eau
Les glissements d’ailes.
Capteurs immobiles
Sensibles aux joies et aux peines
Tous les rires joyeux
Tendres larmes feutrées
Les soupirs et les aveux.
Bonne journée à toi Ossiane et à tous!
Noir et blanc
Haut et bas
Tige et corolle
Le rêve de ta réalité.
Ecoute
Plus près
Tout de ma peau
Entends
Mon âme
Chante l’amour
Le bel le délicat
Le nôtre
Bien à l’abri
A l’écoute de l’autre
Un respect mutuel
De nos différences
Les ondes remuent jolis
Un petit être se vit
Du bout de ses antennes
Ses mille sens
Tendre journée!
Pleine lune lotus
Les gramophones distillent
Les douces mélopées
Aux microphones avides
d’atmosphères d’antan
Je vis dans un monde de bruit
Le ton monte chaque jour davantage
Il envahit mon lieu de vie
Parfois lorsque le son faiblit
J’entends en haut dans les arbres
Les oiseaux ou les écureuils
Mais il me faut tendre l’oreille
Attendre le moment
Où la folie des hommes
Laissera chanter les oiseaux
Mais c’est seulement
A la tombée du jour
Ou encore après la pluie
La nuit lorsque le monde dort
Qu’enfin je peux écouter
Les grillons, les cris de la chouette
Les feuilles froissées par le hérisson
Le croassement de la grenouille
La pomme de pin qui tombe sur le sol
Et le silence, le doux silence
Qui seulement se fait entendre.
Ecouter ce n’est pas écourter les conversations
mais laisser au coassements des rana ces reinouilles qui se mouillent et sautillent
leur place mineure
et puis allégées les corolles et les ombelles projettent leurs formes pommées
les ombilics ne dressent pas de basilique aux chants égrégoriens qui nous envahissent
mais pour savoir écouter il faut filtrer et pas seulement ces filets d’eau
savoir passer des défilés sans encombre et savoir désencombrer des lieux
il faut communier avec lieu et action, tout entier perdu dans les sons purs et édifiants
et coute que coute ne pas se laisser distraire par des bulles de poissons
muet on peut muer et transmuter à travers des sens sons une force incroyable
Bonjour Thierry contente de te retrouver merci d’avoir corrigé le coassement contre un croassement aïe c’était qu’un petit « air » l’air de rien…un petit air en trop!!
Pourrait on diluer le son dans l’eau
alors qu’il s’y transmet si bien,
un milieu dense qui se comprime
et transfère en prime au loin
des avertissements
l’eau ne peut étancher et étanchéïfier
elle signe , désigne et puis renvoie
il faut limiter glissements et écoulements
et sans baisser pavillon
on ne peut se rendre maître de ces lieux
simplement
.Bonjour Monique, j’ai fait plein de fautes moi même, à ne jamais me relire et à écrire directement voilà ce qui arrive mais c’est la rançon de la spontanéité et de l’envie suscitée par les textes d’Ossiane et puis on ne dira jamais assez combien les images parlent, il faut savoir les écouter et essayer de leur rendre un peu de ce qu’elles ont bien voulu nous dire.
De retour après un petit détour charentais sans être hanté ni désenchanté mais surtout sans connexions et donc réduit au silence forcé.
Ce n’était pas une cruelle situation, une simple ascèse qui ne m’a pas fait tiquer.
Je n’ai pas lu de suite les mots des visiteurs donc il n’y avait aucune velléité de ma part de rectifier
je ne me serai pas permis, n’étant absolument pas au dessus de toute critique
Oui ça a un petit air de vacances mais ça ne m’empêchera pas de saluer Ossiane et tout l’équipage.
Assise
J’écoute le chant doux de la mer
Sa tendre mélodie silence
Asseois toi
Ecoute
Je te partage mon instant
Si bon si bel si fort de vie
La mer devant me parle
Chuchote des tendres mots
ô que la vie la vie
Puis le regard se baisse
Se mouille des flotteurs des algues brunes
Cela sent bon la vie
La tête se baisse
C’est un régal Pierrac sa crique sans personne
Le monde c’était au port
Le bruit la foule les visages
Cela suffit d’instants trop bruyants
La mer se savoure
L’oeil frétille
Il se lève
Une méduse qui se rapproche
Et l’oeil passe des longs moments avec elle
Elle a quitté la vie
Et se laisse flotter
Immense dans cette immensité
Ecoute
Les bateaux flottent à leurs ancres
Tu entends
Entre dans mon oreille
Tu peux je veux bien
Quand tu veux
Je suis là
Pour te donner de ma vie
Aussi humble soit elle
Ainsi soit elle
Je t’aime en amour
Ma vie
ô que la vie la vie
Avec vous
Belle grâce
coucou Thierry, je te comprends, c’est si bon le silence dans le lepin d avec soi en compagnie de l’amour…
DOUCE SOIREE!
coucou Ossiane où que tu sois!
heu? je me relis, Thierry?!
les oiseaux me répondent que non, ainsi soit elle…
La fenêtre écoute le chant des feuilles
Qui douces roulis coulis des fleurs si belles
Ouvrir son oeil de vie pour y puiser de la vie
Cela vaut le coup de vivre
Ô oui ô que oui de vie jolie
« Savoir écouter est un art » disait Epictète
____
Le concert allait pouvoir commencer
Les micros, les partitions
Un piano, des chaises
Il ne manquait que les musiciens
Puis vinrent les guitares
Les flûtes traversières
Les violons, les saxophones
Les clarinettes, harpe et contrebasse
Puis le chef d’orchestre
Des applaudissements
Et un grand silence
Le public allait pouvoir exercer son art
Celui de savoir écouter.
_____
« Pouvoir encore regarder
Pouvoir encore écouter
Et surtout pouvoir chanter
Que c’est beau, c’est beau la vie » Jean Ferrat
Bonne soirée, bonne nuit à tous et à bientôt.
*ö que oui,
Pouvoir encore regarder
pouvoir encore écouter
et surtout pouvoir chanter
que c’est beau, c’est beau la vie
merci Monqiue, merci Jean Ferrat.
Se poser
Puis se taire
Le silence parle juste
Son travail délicat
De l’entendre la vie
Pour se fleurir jardin
En tout dedans
Là
Là
belle soirée et bon soir de lune d’été.
le son du silence
éveil des sens au petit matin
un réveil en douceur
Qu’ouie je
Bel où y je
Se dit la tige
Pensante
Telle un radar
Elle se dirige
Vers la beauté
Cela fait du bien
La force de vie
Cela se puise
Dans la remontée
Du plus profond
belle journée pour chacun!
Fanfare de feuilles
Qui s’époumonnent
Fleurs délicates
Poudrées le nez
Ce petit monde
Gazouille bon
Et de belles ondes
Se propagent
L’être arrêté
Saisit le temps
De ce si bel
Son suspendu
Le silence est
Une paix intense
Un repos beau
Comme c’est bien
Bain de lune
Ecouter les secrets
A la nuit
Vers le cercle d’ argent
Par les feuilles
Amples ,rondes ,légères
Doux silence
Egouter toutes ces surfaces courbes
pour que plus une parcelle d’humidité ne sente la tourbe
une concentration pavillonnaire est ce mieux que de grands ensembles
les dish sont toutes tournées dans la même direction
ébouter il n’en est pas question
ils se dressent fièrement
dans un ordre serré
rien ne les fait douter
ils sont une vague immense
qui ploie lentement sans verser
agités de convulsifs tremblements
qui songera que le vent les caresse
et quand dans la montée vers l’extase
rien ne presse
Petite graine d’univers, qui pousse au ciel de notre Terre,
exhibe ta magnificence exubérante,
dans la profusion indécente de la Nature toute puissante.
Puissions nous trouver l’humilité devant une telle beauté,
puissions nous nous laisser guider.
Et alors pourrons nous au fils des vents chanter
le chant de ta volupté.
Savoir à un moment donné, s’isoler, ne plus rien dire, regarder, entendre, écouter, trouver le moment propice loin de toute agitation, dans l’ombre de soi-même pour un temps de réflexion ; mettre dans la balance toutes mauvaises choses comme expériences nécessaires, ainsi se grandir et se retrouver positivement forte.
___
Par un soir d’été
Une nuit de pleine lune
L’oreille aux aguets
___
Savoir écouter est sans doute une des étapes nécessaires pour atteindre la Sagesse, le subconscient opère en connaissance pour mieux nous guider. J’ai mis en mon cœur mille petits micros, sur la table d’harmonie mon âme ajustera pour créer la mélodie la plus douce à mon oreille, la plus pure, la plus juste celle qui tend vers la beauté.
Mines épanouies
soirée de pleine lune
orchestre à l’unisson
Toc Toc qui frappe à la porte ?
Personne, c’étaient les battements de mon coeur,
J’écoute, j’entends des pas sur les graviers
Mais personne, c’était la pluie sur la marquise,
J’entends au loin un sifflement étrange
Mais non personne, c’était le vent dans les branches,
Puis soudain j’entends au fond de mon coeur
Un tout petit bruit sourd et persistant
Bonjour dit l’ami je suis permis d’ entrer sans frapper.
Bonjour dit l’ami, je me suis permis d’entrer sans frapper.
devant la fenêtre
des fleurs comme des coupoles
l’oreille du ciel
Capteurs immobiles
A l’écoute des sons de la nuit
Les murmures du vent
Les mélodie de l’eau
Les glissements d’ailes.
Capteurs immobiles
Sensibles aux joies et aux peines
Tous les rires joyeux
Tendres larmes feutrées
Les soupirs et les aveux.
Bonne journée à toi Ossiane et à tous!
Noir et blanc
Haut et bas
Tige et corolle
Le rêve de ta réalité.
Ecoute
Plus près
Tout de ma peau
Entends
Mon âme
Chante l’amour
Le bel le délicat
Le nôtre
Bien à l’abri
A l’écoute de l’autre
Un respect mutuel
De nos différences
Les ondes remuent jolis
Un petit être se vit
Du bout de ses antennes
Ses mille sens
Tendre journée!
Pleine lune lotus
Les gramophones distillent
Les douces mélopées
Aux microphones avides
d’atmosphères d’antan
Je vis dans un monde de bruit
Le ton monte chaque jour davantage
Il envahit mon lieu de vie
Parfois lorsque le son faiblit
J’entends en haut dans les arbres
Les oiseaux ou les écureuils
Mais il me faut tendre l’oreille
Attendre le moment
Où la folie des hommes
Laissera chanter les oiseaux
Mais c’est seulement
A la tombée du jour
Ou encore après la pluie
La nuit lorsque le monde dort
Qu’enfin je peux écouter
Les grillons, les cris de la chouette
Les feuilles froissées par le hérisson
Le croassement de la grenouille
La pomme de pin qui tombe sur le sol
Et le silence, le doux silence
Qui seulement se fait entendre.
Ecouter ce n’est pas écourter les conversations
mais laisser au coassements des rana ces reinouilles qui se mouillent et sautillent
leur place mineure
et puis allégées les corolles et les ombelles projettent leurs formes pommées
les ombilics ne dressent pas de basilique aux chants égrégoriens qui nous envahissent
mais pour savoir écouter il faut filtrer et pas seulement ces filets d’eau
savoir passer des défilés sans encombre et savoir désencombrer des lieux
il faut communier avec lieu et action, tout entier perdu dans les sons purs et édifiants
et coute que coute ne pas se laisser distraire par des bulles de poissons
muet on peut muer et transmuter à travers des sens sons une force incroyable
Bonjour Thierry contente de te retrouver merci d’avoir corrigé le coassement contre un croassement aïe c’était qu’un petit « air » l’air de rien…un petit air en trop!!
Pourrait on diluer le son dans l’eau
alors qu’il s’y transmet si bien,
un milieu dense qui se comprime
et transfère en prime au loin
des avertissements
l’eau ne peut étancher et étanchéïfier
elle signe , désigne et puis renvoie
il faut limiter glissements et écoulements
et sans baisser pavillon
on ne peut se rendre maître de ces lieux
simplement
.Bonjour Monique, j’ai fait plein de fautes moi même, à ne jamais me relire et à écrire directement voilà ce qui arrive mais c’est la rançon de la spontanéité et de l’envie suscitée par les textes d’Ossiane et puis on ne dira jamais assez combien les images parlent, il faut savoir les écouter et essayer de leur rendre un peu de ce qu’elles ont bien voulu nous dire.
De retour après un petit détour charentais sans être hanté ni désenchanté mais surtout sans connexions et donc réduit au silence forcé.
Ce n’était pas une cruelle situation, une simple ascèse qui ne m’a pas fait tiquer.
Je n’ai pas lu de suite les mots des visiteurs donc il n’y avait aucune velléité de ma part de rectifier
je ne me serai pas permis, n’étant absolument pas au dessus de toute critique
Oui ça a un petit air de vacances mais ça ne m’empêchera pas de saluer Ossiane et tout l’équipage.
Assise
J’écoute le chant doux de la mer
Sa tendre mélodie silence
Asseois toi
Ecoute
Je te partage mon instant
Si bon si bel si fort de vie
La mer devant me parle
Chuchote des tendres mots
ô que la vie la vie
Puis le regard se baisse
Se mouille des flotteurs des algues brunes
Cela sent bon la vie
La tête se baisse
C’est un régal Pierrac sa crique sans personne
Le monde c’était au port
Le bruit la foule les visages
Cela suffit d’instants trop bruyants
La mer se savoure
L’oeil frétille
Il se lève
Une méduse qui se rapproche
Et l’oeil passe des longs moments avec elle
Elle a quitté la vie
Et se laisse flotter
Immense dans cette immensité
Ecoute
Les bateaux flottent à leurs ancres
Tu entends
Entre dans mon oreille
Tu peux je veux bien
Quand tu veux
Je suis là
Pour te donner de ma vie
Aussi humble soit elle
Ainsi soit elle
Je t’aime en amour
Ma vie
ô que la vie la vie
Avec vous
Belle grâce
coucou Thierry, je te comprends, c’est si bon le silence dans le lepin d avec soi en compagnie de l’amour…
DOUCE SOIREE!
coucou Ossiane où que tu sois!
heu? je me relis, Thierry?!
les oiseaux me répondent que non, ainsi soit elle…
La fenêtre écoute le chant des feuilles
Qui douces roulis coulis des fleurs si belles
Ouvrir son oeil de vie pour y puiser de la vie
Cela vaut le coup de vivre
Ô oui ô que oui de vie jolie
« Savoir écouter est un art » disait Epictète
____
Le concert allait pouvoir commencer
Les micros, les partitions
Un piano, des chaises
Il ne manquait que les musiciens
Puis vinrent les guitares
Les flûtes traversières
Les violons, les saxophones
Les clarinettes, harpe et contrebasse
Puis le chef d’orchestre
Des applaudissements
Et un grand silence
Le public allait pouvoir exercer son art
Celui de savoir écouter.
_____
« Pouvoir encore regarder
Pouvoir encore écouter
Et surtout pouvoir chanter
Que c’est beau, c’est beau la vie » Jean Ferrat
Bonne soirée, bonne nuit à tous et à bientôt.
*ö que oui,
Pouvoir encore regarder
pouvoir encore écouter
et surtout pouvoir chanter
que c’est beau, c’est beau la vie
merci Monqiue, merci Jean Ferrat.
Se poser
Puis se taire
Le silence parle juste
Son travail délicat
De l’entendre la vie
Pour se fleurir jardin
En tout dedans
Là
Là
belle soirée et bon soir de lune d’été.
le son du silence
éveil des sens au petit matin
un réveil en douceur
Qu’ouie je
Bel où y je
Se dit la tige
Pensante
Telle un radar
Elle se dirige
Vers la beauté
Cela fait du bien
La force de vie
Cela se puise
Dans la remontée
Du plus profond
belle journée pour chacun!
Fanfare de feuilles
Qui s’époumonnent
Fleurs délicates
Poudrées le nez
Ce petit monde
Gazouille bon
Et de belles ondes
Se propagent
L’être arrêté
Saisit le temps
De ce si bel
Son suspendu
Le silence est
Une paix intense
Un repos beau
Comme c’est bien
Bain de lune
Ecouter les secrets
A la nuit
Vers le cercle d’ argent
Par les feuilles
Amples ,rondes ,légères
Doux silence
Egouter toutes ces surfaces courbes
pour que plus une parcelle d’humidité ne sente la tourbe
une concentration pavillonnaire est ce mieux que de grands ensembles
les dish sont toutes tournées dans la même direction
ébouter il n’en est pas question
ils se dressent fièrement
dans un ordre serré
rien ne les fait douter
ils sont une vague immense
qui ploie lentement sans verser
agités de convulsifs tremblements
qui songera que le vent les caresse
et quand dans la montée vers l’extase
rien ne presse
Petite graine d’univers, qui pousse au ciel de notre Terre,
exhibe ta magnificence exubérante,
dans la profusion indécente de la Nature toute puissante.
Puissions nous trouver l’humilité devant une telle beauté,
puissions nous nous laisser guider.
Et alors pourrons nous au fils des vents chanter
le chant de ta volupté.