Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Aimer
la paume ouverte
la main qui donne
la main heureuse
65 réflexions sur « Aimer »
Elle coupa la pomme, fut rentra, le prophète Joseph; elle le regarda; elle le trouva ange, sa main fut couper par l’admiration et l’expression.
Comme c’est émouvant
De son joli
Une main
Toute son offerte
Ou doigts tendus
Chacun sa main son partage
Sa vie dedans
Ce qu’il en fait
Il y a des mains de tous les ages
Mais parfois le temps n’attend pas
De parcourir la main
Certaines mains d’enfants
Travaillent si dur
Quand d’autres sont si douces
Après des décennies
Un main parle muette
Suffit de la regarder
Elle porte le scénario
De sa vie d’être sur terre
A se mourir d’aimer
Ou d’être aimé si fort
Une main
Sa vie
Le regard d’une main
Tendue vers l’infini
A I M E R
Le verbe est beau
L’image saisit
Comme c’est bon
Une vie d’aimer
Sans se lasser
De faire du bien
Ses petites mains
Tendues vers d’autres
Le monde souffre
C’est bon de l’aimer
La main qui donne est aussi celle qui reçoit.
Longue ligne de vie.
la main coupée d’avoir fauté
la main coupée d’avoir aimé
un cœur libéré d’avoir donné
une vie détachée
Si la main qui donne te semble au-dessus
De la tienne tendue recevant dans sa paume
Appuie la sur le miroir
Passe le tain de la glace
Le bris au fil de rasoir
Tracera ligne de chance
oui ô que oui
quand on donne
on reçoit
bien plus encore
« Pour caresser l’odeur des bois
Une main aux cent mille doigts
Pour aller dans l’enfance ancienne
Une main pour tenir la tienne
T’en souvient-il ? Un grand ciel blanc
Dans l’étang luisant et le vent
Passant sur un château détruit
Avec ses feuilles et sa pluie
Sur la route du Cœur-Volant
T’en souvient-il ? C’était au temps
Des saisons, au temps des nuages
Nous étions comme eux de passage
Et si parfois tu sens sur toi
Comme aujourd’hui comme autrefois
Une main aux cent mille doigts
Redis-toi toujours que c’est moi. »
Pierre SEGHERS (Le Cœur-Volant)
___
Aimer se dit du bout des doigts, il est si fragile qu’on a peur de l’émietter de le voir disparaître dans le bec d’un oiseau là-haut dans les nuages.
Puis à force de regarder le ciel le voir un jour se poser sur ma joue, larme de pluie que ta main d’une caresse viendra essuyer pour y poser un baiser et comprendre alors la force d’aimer.
___
Des baisers déposés sur une paume et puis gentiment soufflés dans une direction précise
une ligne qui unit et transmet, un lieu de jointure à la sensibilité exacerbée, tactilité extrême
pour moments d’émotion pure, sensorialité débridée et caresses rêvées , j’accueille dans mes mains globe ce que je ne peux gober et voici que s’épuise par sécheresse la douceur native
sans marcher dessus j’en ai appris le contenu, celui des offrandes et des suppliques, des exhortations et des tentations, à portée de main voudrais je saisir ma vie, celle qui me tend les bras malgré ses hauts et ses bas
Au détour d’une allée, une paire de menottes déposée par l’artiste pour délier nos pensée sur la liberté et sur l’amour.
Non, jamais je ne pourrai
Briser ces lourdes chaînes
Que j’ai fixées moi-même
Malgré l’amour enfui
Bonheur évaporé
L’Amour est la marée
Contre la côte sauvage
Miroir de la lune
Nuages de l’Amour
La main tendue
Liberté de l’être
Aimer l’autre
Détenu
La main barrière
Monter l’escalier à l’ arrière
A tout prix
Chemins de vie
Cœur égaré en hauteur
Se poser au creux de la paume.
Belle photo…comme toujours.
A la fidélité
J’ai attaché mes rêves
De tout ce que je fus
Je ne peux me délier
Jeune épouse je fus
Espérance d’ amour
Touchant à l’infini
A toi je suis fidèle
Malgré tous mes tourments
Dans les yeux de mes fils
Je resterai la même
C’est à leurs jeunes âmes
Que je dédie ma vie
je souhaite à chacun, de jolies vacances,
à bientôt,
que cette paume offre son meilleur le plus possible pour la capitaine, l’équipage et chacun.
Annick
Paume ouverte vers toi Annick pour te souhaiter le meilleur là où tu vas et te remercier pour tout ce que tu donnes de toi ici … je t’embrasse, à bientôt, carpe diem!
Merci Leila!! Bises à toi aussi!
Savoir prendre, savoir donner, main tendue, main offerte, en caresse, en mots gravés, bel outil, beau prolongement de l’âme, maillon d’une chaîne…. quel beau symbole, mais que jamais elle ne se lève poing fermé pour frapper, pour détruire et pire encore… qu’elle reste ce symbole de partage, de communication, de don de soi, d’amour ( avec en toile de fond la splendeur des mains tendues de Michel Ange).
C’est beau une main, celles que nous présentent Ossiane sont comme un livre ouvert où se lisent les mots qu’elle a su si bien nous offrir dans ces trois vers :
« La main ouverte
La main qui donne
La main heureuse. »
____
Une main que j’aimais
Dans la mienne serrée
Nos doigts mêlés
Enlaçés
Les lignes de nos vies
Brisées par le hasard
Nos lignes d’amour
Indemnes
Mémoire du toucher
Jusque là ignorée
Ta main dans la mienne
Aujourd’hui retrouvée.
____
Je me joins à toi, Annick et souhaite de belles vacances aux partants, bon courage à ceux pour qui les vacances s’achèvent.
Je me doutais un peu que ces deux mains offertes allaient vous inspirer dans tous les sens … bon courage aux restants qui ne sont pas encore partis! Amitiés à tous et à vos beaux poèmes insprés !
point de poils mais cal
labeur labour oh vieux pouce
qui donc l’aimait tant
La main joyeuse
Vient de poser son gant
C’est que parfois la vie
Se vit sur un ring obligé
Et quand on aime la boxe
Moufles de velours
Cela prend du temp
Tout le temps essentiel
Pour marcher sa vie
En amour
Ses doigts doux tapotis
De chair humaine
carpe diem et merci, Ossiane et Monique,
l’enthousisme n’est pas de le quitter cette région de VIE,
mais des VIES me tardent de retrouver dans le Nord,
AIMER ces coins de quelques parts pour se faire du bien!
au delà de soi
l’autre
aimant l’être aimé comme deux mais liées
Plus que les mots les mains disent
Sur le clavier ou sur la toile
La beauté, la joie, la colère,
Elles palpent, caressent, déchirent
Sculptent et modèlent
Métamorphosent la matière.
Complices des fleurs et de la terre
Accouchent sans douleurs
Les plus beaux fruits de la nature.
Du corps dont elles émanent
Elles en connaissent le charme
Et sous la douceur de leurs doigts
Font naître les frissons.
Tel un poème sans mots qui se goûte
Se savoure et s’inscrit dans le cœur
Les mains ont leur langage
Qu’elles puisent dans l’Amour et la Beauté.
comme il est beau ton texte, Monique, joli,Aspe,
c’est certain cette page inspire de bels écrits…merci à vous
La main celle qui tient le petit doigt de son bébé
une autre main celle de monsieur agé tendre avec sa compagne
cet autre encore dessous la couette sur le sein de son aimée
deux petits enfants main dans la main complices
celle ci pétrit la pâte l’autre cloue une planche
là bas cette main elle fait coucou bonjour je suis là
celle qui court sur le piano sur des solfamirédo superbes
cette main tendue juste au beau temps avant le trop tard
des mains des bombes éclatent enlèvent des chairs et c’est l’horreur
une main cela parle surtout sans mots
cela bouge cela vit c’est l’âme dedans
cela tournicote ou bien se joint ou la carresse ou un à l’aide
la main
sa main
celle de l’autre
main dans la main
doigts enlacés
bel acte d’aimer de toute beauté
scandé délice son délicat
tout est dedans
du bel amour
celui qui d’une main sa canne
guide la vie d’un rayon de miel
Oui Annick c’est une échappée, une évasion qui nous est offerte avec une telle note, un beau voyage en ce temps de vacances entre les mots, les émotions, des retours en souvenirs, contrées où l’on revient car les mots nous y attendent pleins de promesses et de rêves. Tes poèmes Annick sentent tout cela.
Merci Ossiane pour ce joli choix de destination estivale-;)à chacun son voyage….
Je vous embrasse.
Mains ouvertes
L’une dit vient
L’autre dit stop
Aimer passion
Exquise
Aimer souffrance
Extrême
Le verbe est délicieux
Dans un sens
Le verbe est cruel
De l’autre sens
Sens en émoi
Et moi ?
Et toi ?
Mains ouvertes
L’une dit viens
L’autre dit stop
Aimer passion
Exquise
Aimer souffrance
Extrême
Le verbe est délicieux
Dans un sens
Le verbe est cruel
De l’autre sens
Sens en émoi
Et moi ?
Et toi ?
mettre sa main dans celle de l’autre
en pensant a demain
marchant la main dans la main
autrement que seule les mains pendantes
deux mains qui se touchent
pour se détendrent l’une dans l’autre
dans le soleil couchant
deux regards qui s’enfoncent dans leur pupille
et deux mains qui se serrent l’une dans l’autre
le bonheur est dans les mains parfois
une dans l’autre et non le contraire
comme deux amoureux qui regardent ailleurs
de peur de lire la pensée de l’autre
de souffrir le déni de l’amour
prendre une main c’est déja aider l’autre
et l’aimer comme elle est…xo
A main libre mais tendue,
à main courante mais détendue
à main dé-serrée mais pas complaisante
la main nous amène où elle veut
les contours soufflés
sur les décorations pariétales
nous expriment sa force symbolique
venue des temps anciens
elle élève l’homme
mais n’est pas un vecteur opposable
on ne peut dire pouce
à l’évolution
elle est confrontante
et pourtant elle nous tente
prolonge nos désirs
accumulent nos richesses
flatte nos désirs
et de cette réflexologie
nait une pensée élaborée
la main comme miroir
l’appréhension est dans la préhension
celle du monde nous a été donnée
mais ce sont les outils
qui développent les facultés
la mains civilise et domestique
d’abord le feu et puis les bêtes
elles flatte et retient
elle rate et contient
elle donne l’habileté de la tactilité
nous sommes ses hérauts tactiques
dans une savante didactique
et des héros aussi mais si sombres
puisque la main ne lève pas le coeur
mais soulève les foules
elle implore et conteste
elle refuse et déteste
On ne peut mettre sa main à couper à tout bout de champs
on en manquerait vite et on déduit des doigts le mode d’emploi
tous ne sont pas mis à l’index mais indexés ils varient
l’annulaire n’annule pas les formules de mariage
l’auriculaire flatte plus que le pavillon de l’oreille
le majeur à mis du temps à grandir
le pouce bascule et donne la mort
mais à main nue on explore le continent des sens
on se coltine plus que des sacs de céréales
on évacue rapidement les mains sales
c’est un vecteur d’échange et de prise de contact
c’est une prise pas débranchée au monde
mais c’est aussi un redoutable chemin d’infection
l’affection par les mains en imposition
paie sa dime comme tribut légitime
aux pulsions
et cet attribut sublime
peut mener à la répulsion
le rejet
la césure
la coupure
le poing ou le ciseau
le plat de la main
empaumé on se perd
mais le penta digit
aurait pu servir de base
au lieu de cela
on ne compte plus sur lui
qu’en cas d’exceptions
reliquaire de la merci
qui lui rend grâce
quand il n’agace ni ne glace
Superbe !!!!!!!!!!!!!
Goupil mains rouges
qui ne sait laquelle bouge
et dans ces bouges obscures
aux lumières vacillantes
où les ombres se découpent
la crasse n’apparait pas dans la grande lumière
les callosités ne sont pas gibbosités
mais les mains usées trahissent la besogne
noble ou basse vers la terre abaissés
et on ne peut biaiser avec le labeur
qui ne compte pas ses heures ni sa peine
ne peut rendre les rênes
tient il son destin en main
est ce son plus précieux bien
qui sait ce que lui réservent
la junte, la DINA et les tortionnaires
qui n’ont eu de cesse de réprimer
réduisant le pouvoir séduisant de la main
écrasant sans pitié ses facultés
cassant membres et opposition
faisant taire et la voix et la musique
objet de résistance et de supplice
elle sont gonflées, gaufrées,
elles parlent des vies et montrent des devis
à la glèbe arraché son pesant
à la plèbe attaché son luisant
on peut bien les enduire et les oindre
mais est ce une manière de joindre
les deux bouts ici bas
ou de dissiper des malaises
quand il ne s’agit pas de pugilat
outil protéiforme
plate forme de conciliation
la concorde est pour demain
Maintes fois jointes ou opposés
posées ou reposées
elle nous ont délivré
un message sonore
qui claque et qui honore
hier c’était une fusée
demain ce sera un calice
sommes nous donc complices
sont elles rêches c’est la dèche
sont elles fières c’était hier
et demain comment seront elles
noueuses ou boutonneuses
ridées ou déridées
joueront encore des musiques corporelles
leur pouvoir n’est il pas le signe
de la vitalité car jamais ne se résigne
sinon c’est la fin alité
et la faim assurée
quand on ne peut plus porter
à sa bouche les mets
une pierre de touche
essentielle
Dans le mano à mano de la vie
on peut appréhender différentes choses
mais le toucher est un puissant révélateur
à toute heure
du jour ou de la nuit
les sens ne nous trahissent pas
qui sentent le grain de la peau
le plissé ou le soyeux du tissu
et évoquent des notes piquantes
« parfum de femmes » est un bel exemple cinématographique
la sensualité des mains est exacerbée quand
vient manquer un autre sens
on explique que la fonction dont l’attrition
provoque des tensions, donne aux autres
un supplément d’âme
une ampleur plus grande
et dans cette logique
de redéploiement corporel
la sensibilité digitée
est diligentée
que les caresses sont plus parlantes
et le frotté plus enivrant
que le contact ne manque pas de tact
et que si la retenue n’est pas totale
on peut encore compter sur ses doigts
et faire quelques conquêtes
le serrement de la paume
sans jeux de mains
annonce l’abolition des privilèges
Le serrement de mains
au jeu de paume
le coup d’envoi
A défaut de fleur
le gant jeté
défi relevé
On peut s’être paumé
pour avoir perdu la main
mais quand on a la main
il faut savoir jouer ses atouts
il n’y a de pire serment que celui qu’on ne tient pas
et sans être maquignon on peut cracher dans ses paumes
et se mettre à la tache, l’attache est là
le travail manuel doit être revalorisé
il n’est pas normal qu’il soit méprisé
et si il n’y a pas plus chaleureux
que ferme poignée dument échangée
il n’y a pas pire que main molle
et regard fuyant
la main n’est pas un va tout
mais pour les va nu pied
qui se transformaient
en hommes de main
c’étaient prêter aux riches
c’était pas de la triche
Merci Ossiane de nous entraîner si loin
avec tes belles images
toujours sur le vif
nous voici aiguillonnés
désolé de ma prolixité
qui montre certes proximité
mais peut agacer
grand bonjour à l’équipage
Aucun agacement Thierry, bien au contraire, une profusion d’idées intéressantes et variées avec un tour de main linguistique étonnant et plaisant, merci à toi et bon dimanche à tous.
Merci Monique
tant mieux
nous nous infusons mutuellement tant d’idées
et vous êtes de tels réconforts parfois
le tour de main c’est pour le tour des appartements de la tête
une sorte de visite ou de revisite
mais pas de lieux communs
je vous laisse pour le moment
des travaux domestique
et puis l’amitié à entretenir aussi de vive voix
Peut on s’aimer
Sans que nos mains
se touchent
Que nos pensées
fusionnent
en canevas
comme seule vérité
Que nos rires
se rejoignent
en diapason
comme une évidence
Que nos rêves
convergent
dans les étoiles
comme en partage
Peut on s’aimer
sans que nos mains
se touchent.
Bonne journée à tous.
la main visible.
J’aimais regarder ses mains courir sur le piano, il me semblait entendre parler son cœur, résonances intenses vibrant sur chaque corde frappée comme un cri venu des profondeurs.
_____
Elle tenait entre ses mains
Le souffle d’un chant
Mélodie du bout des doigts
Où derrière chaque note
Tintait le maillon
D’une phrase musicale
La main se levait
Geste lent et mesuré
Au-dessus du clavier
Douces caresses
Ponctuées de silence
Danses endiablées
Sur les touches du piano
Ballet incessant de ses mains
Où son âme exultait la beauté
Dans la dextérité de ses doigts
____
Bonsoir et bonne nuit à tous.
Une main en offrande c’est si beau
En exil à la campagne…pensées vers vous
Arlette
« Donne-moi tes mains pour l’inquiétude
Donne-moi tes mains dont j’ai tant rêvé
Dont j’ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d’émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes mains à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m’envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j’ai trahi quand j’ai tressailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d’aimer qui n’a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D’une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d’inconnu
Donne-moi tes mains que mon cœur s’y forme
S’y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement. »
Louis Aragon Les mains d’Elsa
Aux lys ,mon épousé
Marions nos pensées
Oublions les silences
Une jolie pervenche
Refleurira peut-être
Superbe, merci Monique pour ce texte.
Je connaissais les écrits sur les yeux d’Elsa. Ce poème sur les mains d’Elsa est trés émouvant.
les mains aimantes des amantes aimantent même sans amarante
et la rente des mains enfante des nourrissons pour demain
les baise mains n’abaissent pas mais il ne faut pas en abuser.
Adroit il sera manuel pour tous sans savoir si son intelligence
n’est qu’au bout de ses doigts le prolongement d’une autre faculté
de percevoir et de sentir, de ressentir et d’aboutir.
Elles saisissent, nourrissent, caressent, transgressent.
Saluent, étranglent, frappent.
Donnent, reçoivent.
Elles, deux, images miroirs
passé, futur,
diseuses des lignes de vie,
fidèles compagnes,
pour le meilleur
et pour le pire.
Merci pour tous ces beaux poèmes, bienvenue pKalou !
tiens….une revenante..pensées Ossiane..heureux de te lire…
Mes meilleures pensées vers toi, Pierre;) Je suis en mode apparition/disparition:)
Deux mains qui se cherchent, c’est assez pour le toit de demain.
André Breton
Tant de mains pour transformer ce monde, et si peu de regards pour le contempler !
[ Julien Gracq ]Extrait de Lettrines
Accueillir les multiples inconnus de nous mêmes jusqu’à les rendre UN agissant main dans la main. Mains tendues vers d’autres mains… porteuses de rencontres créatives multiples, infinies… »Utopies d’aujourd’hui, réalités de demain » V.HUGO
Deux mains qui se cherchent, c’est assez pour le toit de demain.
[ André Breton
Tant de mains pour transformer ce monde, et si peu de regards pour le contempler !
[ Julien Gracq ]Extrait de Lettrines
Accueillir les multiples inconnus de nous mêmes jusqu’à les rendre UN agissant main dans la main. Mains tendues vers d’autres mains… porteuses de rencontres créatives multiples, infinies… »Utopies d’aujourd’hui, réalités de demain » V.HUGO
Merci Nath,
Quoi de plus beau
Qu’aimer
De désir fort son bel
Main dans la main
Ensemble
Si doux recueillement
Divin moment son grand
je lirai vos partages demain, ai survolé l’écrit de Rainer, merci à vous!
m’zi, Nath, je lirai tout ce précieux demain.
J apprécie max cette soirée douce si tendre, de calme revenu, en autisme,
cela fait du bien au petit coeur.
C’est souvent poufdeouf d’aimer, non?
BISES Ossiane, où que tu sois!
COMME C’EST JOLI CES MAINS DE RODIN, j’adore!
Une main
Sa joue
Caresse
Ses doigts sur le piano
Les sons remplissent la pièce
Emotions
Elle a froid
Gants élégants
Se protège
Elle sculpte l’ébène
Matière
Traces du temps
Sur son épaule
Sa main
Belle présence
Tension
Sa main dans sa poche
Refuge
Mouvements
Dans ses cheveux
Chevelure dorée
Elle dessine
Le rouge carmin
Sur ses lèvres
L’odeur du thym
Elle prépare
Les couleurs de mets
Elle frappe
Le tambour
Rythmes effrénés
Elle cueille
La beauté de fleurs
Odeurs de jasmin
Ecriture fluide
Sur le parchemin
Des mots pour demain
Ma main
Dans la sienne
Rêve.
Nath, tes mots délicats et si beaux sont comme la douceur d’une caresse.
Un regard attentif sur le lien les mains de Rodin par Maria Rainer Rilke m’a comme un enfant tenant la main d’un grand conduit vers ce poète qui m’envoûte à chaque lecture toujours plus et dont les textes sont beauté et profondeur, comme celui-ci par exemple :
Chant d’amour
« Comment contenir mon âme, afin qu’elle
ne touche pas la tienne ?
Comment la soulever au-dessus de toi
vers d’autres choses ?
Oh j’aimerais tant la placer
près de n’importe quelle chose perdue dans le noir,
en un lieu étranger et calme, qui ne fait point écho
quand tes profondeurs vibrent,
Cependant, tout ce qui nous émeut, toi et moi,
nous prend tous deux comme un coup d’archet,
qui de deux cordes tire un seul son.
Sur quel instrument sommes-nous tendus ?
Et qui joue ainsi de nous avec une seule main ?
O doux chant. »
Une main apparente
Sa valeur en dedans
Dans son contenu d’aimer
A les danser les ondes
De toucher en chaleurs
Saisir respiration
Les cinq doigts tendres tendus
Un salut dans ses gâces
Elle coupa la pomme, fut rentra, le prophète Joseph; elle le regarda; elle le trouva ange, sa main fut couper par l’admiration et l’expression.
Comme c’est émouvant
De son joli
Une main
Toute son offerte
Ou doigts tendus
Chacun sa main son partage
Sa vie dedans
Ce qu’il en fait
Il y a des mains de tous les ages
Mais parfois le temps n’attend pas
De parcourir la main
Certaines mains d’enfants
Travaillent si dur
Quand d’autres sont si douces
Après des décennies
Un main parle muette
Suffit de la regarder
Elle porte le scénario
De sa vie d’être sur terre
A se mourir d’aimer
Ou d’être aimé si fort
Une main
Sa vie
Le regard d’une main
Tendue vers l’infini
A I M E R
Le verbe est beau
L’image saisit
Comme c’est bon
Une vie d’aimer
Sans se lasser
De faire du bien
Ses petites mains
Tendues vers d’autres
Le monde souffre
C’est bon de l’aimer
La main qui donne est aussi celle qui reçoit.
Longue ligne de vie.
la main coupée d’avoir fauté
la main coupée d’avoir aimé
un cœur libéré d’avoir donné
une vie détachée
Si la main qui donne te semble au-dessus
De la tienne tendue recevant dans sa paume
Appuie la sur le miroir
Passe le tain de la glace
Le bris au fil de rasoir
Tracera ligne de chance
oui ô que oui
quand on donne
on reçoit
bien plus encore
« Pour caresser l’odeur des bois
Une main aux cent mille doigts
Pour aller dans l’enfance ancienne
Une main pour tenir la tienne
T’en souvient-il ? Un grand ciel blanc
Dans l’étang luisant et le vent
Passant sur un château détruit
Avec ses feuilles et sa pluie
Sur la route du Cœur-Volant
T’en souvient-il ? C’était au temps
Des saisons, au temps des nuages
Nous étions comme eux de passage
Et si parfois tu sens sur toi
Comme aujourd’hui comme autrefois
Une main aux cent mille doigts
Redis-toi toujours que c’est moi. »
Pierre SEGHERS (Le Cœur-Volant)
___
Aimer se dit du bout des doigts, il est si fragile qu’on a peur de l’émietter de le voir disparaître dans le bec d’un oiseau là-haut dans les nuages.
Puis à force de regarder le ciel le voir un jour se poser sur ma joue, larme de pluie que ta main d’une caresse viendra essuyer pour y poser un baiser et comprendre alors la force d’aimer.
___
Des baisers déposés sur une paume et puis gentiment soufflés dans une direction précise
une ligne qui unit et transmet, un lieu de jointure à la sensibilité exacerbée, tactilité extrême
pour moments d’émotion pure, sensorialité débridée et caresses rêvées , j’accueille dans mes mains globe ce que je ne peux gober et voici que s’épuise par sécheresse la douceur native
sans marcher dessus j’en ai appris le contenu, celui des offrandes et des suppliques, des exhortations et des tentations, à portée de main voudrais je saisir ma vie, celle qui me tend les bras malgré ses hauts et ses bas
Au détour d’une allée, une paire de menottes déposée par l’artiste pour délier nos pensée sur la liberté et sur l’amour.
Non, jamais je ne pourrai
Briser ces lourdes chaînes
Que j’ai fixées moi-même
Malgré l’amour enfui
Bonheur évaporé
L’Amour est la marée
Contre la côte sauvage
Miroir de la lune
Nuages de l’Amour
La main tendue
Liberté de l’être
Aimer l’autre
Détenu
La main barrière
Monter l’escalier à l’ arrière
A tout prix
Chemins de vie
Cœur égaré en hauteur
Se poser au creux de la paume.
Belle photo…comme toujours.
A la fidélité
J’ai attaché mes rêves
De tout ce que je fus
Je ne peux me délier
Jeune épouse je fus
Espérance d’ amour
Touchant à l’infini
A toi je suis fidèle
Malgré tous mes tourments
Dans les yeux de mes fils
Je resterai la même
C’est à leurs jeunes âmes
Que je dédie ma vie
je souhaite à chacun, de jolies vacances,
à bientôt,
que cette paume offre son meilleur le plus possible pour la capitaine, l’équipage et chacun.
Annick
Paume ouverte vers toi Annick pour te souhaiter le meilleur là où tu vas et te remercier pour tout ce que tu donnes de toi ici … je t’embrasse, à bientôt, carpe diem!
Merci Leila!! Bises à toi aussi!
Savoir prendre, savoir donner, main tendue, main offerte, en caresse, en mots gravés, bel outil, beau prolongement de l’âme, maillon d’une chaîne…. quel beau symbole, mais que jamais elle ne se lève poing fermé pour frapper, pour détruire et pire encore… qu’elle reste ce symbole de partage, de communication, de don de soi, d’amour ( avec en toile de fond la splendeur des mains tendues de Michel Ange).
C’est beau une main, celles que nous présentent Ossiane sont comme un livre ouvert où se lisent les mots qu’elle a su si bien nous offrir dans ces trois vers :
« La main ouverte
La main qui donne
La main heureuse. »
____
Une main que j’aimais
Dans la mienne serrée
Nos doigts mêlés
Enlaçés
Les lignes de nos vies
Brisées par le hasard
Nos lignes d’amour
Indemnes
Mémoire du toucher
Jusque là ignorée
Ta main dans la mienne
Aujourd’hui retrouvée.
____
Je me joins à toi, Annick et souhaite de belles vacances aux partants, bon courage à ceux pour qui les vacances s’achèvent.
Je me doutais un peu que ces deux mains offertes allaient vous inspirer dans tous les sens … bon courage aux restants qui ne sont pas encore partis! Amitiés à tous et à vos beaux poèmes insprés !
point de poils mais cal
labeur labour oh vieux pouce
qui donc l’aimait tant
La main joyeuse
Vient de poser son gant
C’est que parfois la vie
Se vit sur un ring obligé
Et quand on aime la boxe
Moufles de velours
Cela prend du temp
Tout le temps essentiel
Pour marcher sa vie
En amour
Ses doigts doux tapotis
De chair humaine
carpe diem et merci, Ossiane et Monique,
l’enthousisme n’est pas de le quitter cette région de VIE,
mais des VIES me tardent de retrouver dans le Nord,
AIMER ces coins de quelques parts pour se faire du bien!
au delà de soi
l’autre
aimant l’être aimé comme deux mais liées
Plus que les mots les mains disent
Sur le clavier ou sur la toile
La beauté, la joie, la colère,
Elles palpent, caressent, déchirent
Sculptent et modèlent
Métamorphosent la matière.
Complices des fleurs et de la terre
Accouchent sans douleurs
Les plus beaux fruits de la nature.
Du corps dont elles émanent
Elles en connaissent le charme
Et sous la douceur de leurs doigts
Font naître les frissons.
Tel un poème sans mots qui se goûte
Se savoure et s’inscrit dans le cœur
Les mains ont leur langage
Qu’elles puisent dans l’Amour et la Beauté.
comme il est beau ton texte, Monique, joli,Aspe,
c’est certain cette page inspire de bels écrits…merci à vous
La main celle qui tient le petit doigt de son bébé
une autre main celle de monsieur agé tendre avec sa compagne
cet autre encore dessous la couette sur le sein de son aimée
deux petits enfants main dans la main complices
celle ci pétrit la pâte l’autre cloue une planche
là bas cette main elle fait coucou bonjour je suis là
celle qui court sur le piano sur des solfamirédo superbes
cette main tendue juste au beau temps avant le trop tard
des mains des bombes éclatent enlèvent des chairs et c’est l’horreur
une main cela parle surtout sans mots
cela bouge cela vit c’est l’âme dedans
cela tournicote ou bien se joint ou la carresse ou un à l’aide
la main
sa main
celle de l’autre
main dans la main
doigts enlacés
bel acte d’aimer de toute beauté
scandé délice son délicat
tout est dedans
du bel amour
celui qui d’une main sa canne
guide la vie d’un rayon de miel
Oui Annick c’est une échappée, une évasion qui nous est offerte avec une telle note, un beau voyage en ce temps de vacances entre les mots, les émotions, des retours en souvenirs, contrées où l’on revient car les mots nous y attendent pleins de promesses et de rêves. Tes poèmes Annick sentent tout cela.
Merci Ossiane pour ce joli choix de destination estivale-;)à chacun son voyage….
Je vous embrasse.
Mains ouvertes
L’une dit vient
L’autre dit stop
Aimer passion
Exquise
Aimer souffrance
Extrême
Le verbe est délicieux
Dans un sens
Le verbe est cruel
De l’autre sens
Sens en émoi
Et moi ?
Et toi ?
Mains ouvertes
L’une dit viens
L’autre dit stop
Aimer passion
Exquise
Aimer souffrance
Extrême
Le verbe est délicieux
Dans un sens
Le verbe est cruel
De l’autre sens
Sens en émoi
Et moi ?
Et toi ?
mettre sa main dans celle de l’autre
en pensant a demain
marchant la main dans la main
autrement que seule les mains pendantes
deux mains qui se touchent
pour se détendrent l’une dans l’autre
dans le soleil couchant
deux regards qui s’enfoncent dans leur pupille
et deux mains qui se serrent l’une dans l’autre
le bonheur est dans les mains parfois
une dans l’autre et non le contraire
comme deux amoureux qui regardent ailleurs
de peur de lire la pensée de l’autre
de souffrir le déni de l’amour
prendre une main c’est déja aider l’autre
et l’aimer comme elle est…xo
A main libre mais tendue,
à main courante mais détendue
à main dé-serrée mais pas complaisante
la main nous amène où elle veut
les contours soufflés
sur les décorations pariétales
nous expriment sa force symbolique
venue des temps anciens
elle élève l’homme
mais n’est pas un vecteur opposable
on ne peut dire pouce
à l’évolution
elle est confrontante
et pourtant elle nous tente
prolonge nos désirs
accumulent nos richesses
flatte nos désirs
et de cette réflexologie
nait une pensée élaborée
la main comme miroir
l’appréhension est dans la préhension
celle du monde nous a été donnée
mais ce sont les outils
qui développent les facultés
la mains civilise et domestique
d’abord le feu et puis les bêtes
elles flatte et retient
elle rate et contient
elle donne l’habileté de la tactilité
nous sommes ses hérauts tactiques
dans une savante didactique
et des héros aussi mais si sombres
puisque la main ne lève pas le coeur
mais soulève les foules
elle implore et conteste
elle refuse et déteste
On ne peut mettre sa main à couper à tout bout de champs
on en manquerait vite et on déduit des doigts le mode d’emploi
tous ne sont pas mis à l’index mais indexés ils varient
l’annulaire n’annule pas les formules de mariage
l’auriculaire flatte plus que le pavillon de l’oreille
le majeur à mis du temps à grandir
le pouce bascule et donne la mort
mais à main nue on explore le continent des sens
on se coltine plus que des sacs de céréales
on évacue rapidement les mains sales
c’est un vecteur d’échange et de prise de contact
c’est une prise pas débranchée au monde
mais c’est aussi un redoutable chemin d’infection
l’affection par les mains en imposition
paie sa dime comme tribut légitime
aux pulsions
et cet attribut sublime
peut mener à la répulsion
le rejet
la césure
la coupure
le poing ou le ciseau
le plat de la main
empaumé on se perd
mais le penta digit
aurait pu servir de base
au lieu de cela
on ne compte plus sur lui
qu’en cas d’exceptions
reliquaire de la merci
qui lui rend grâce
quand il n’agace ni ne glace
Superbe !!!!!!!!!!!!!
Goupil mains rouges
qui ne sait laquelle bouge
et dans ces bouges obscures
aux lumières vacillantes
où les ombres se découpent
la crasse n’apparait pas dans la grande lumière
les callosités ne sont pas gibbosités
mais les mains usées trahissent la besogne
noble ou basse vers la terre abaissés
et on ne peut biaiser avec le labeur
qui ne compte pas ses heures ni sa peine
ne peut rendre les rênes
tient il son destin en main
est ce son plus précieux bien
qui sait ce que lui réservent
la junte, la DINA et les tortionnaires
qui n’ont eu de cesse de réprimer
réduisant le pouvoir séduisant de la main
écrasant sans pitié ses facultés
cassant membres et opposition
faisant taire et la voix et la musique
objet de résistance et de supplice
elle sont gonflées, gaufrées,
elles parlent des vies et montrent des devis
à la glèbe arraché son pesant
à la plèbe attaché son luisant
on peut bien les enduire et les oindre
mais est ce une manière de joindre
les deux bouts ici bas
ou de dissiper des malaises
quand il ne s’agit pas de pugilat
outil protéiforme
plate forme de conciliation
la concorde est pour demain
Maintes fois jointes ou opposés
posées ou reposées
elle nous ont délivré
un message sonore
qui claque et qui honore
hier c’était une fusée
demain ce sera un calice
sommes nous donc complices
sont elles rêches c’est la dèche
sont elles fières c’était hier
et demain comment seront elles
noueuses ou boutonneuses
ridées ou déridées
joueront encore des musiques corporelles
leur pouvoir n’est il pas le signe
de la vitalité car jamais ne se résigne
sinon c’est la fin alité
et la faim assurée
quand on ne peut plus porter
à sa bouche les mets
une pierre de touche
essentielle
Dans le mano à mano de la vie
on peut appréhender différentes choses
mais le toucher est un puissant révélateur
à toute heure
du jour ou de la nuit
les sens ne nous trahissent pas
qui sentent le grain de la peau
le plissé ou le soyeux du tissu
et évoquent des notes piquantes
« parfum de femmes » est un bel exemple cinématographique
la sensualité des mains est exacerbée quand
vient manquer un autre sens
on explique que la fonction dont l’attrition
provoque des tensions, donne aux autres
un supplément d’âme
une ampleur plus grande
et dans cette logique
de redéploiement corporel
la sensibilité digitée
est diligentée
que les caresses sont plus parlantes
et le frotté plus enivrant
que le contact ne manque pas de tact
et que si la retenue n’est pas totale
on peut encore compter sur ses doigts
et faire quelques conquêtes
le serrement de la paume
sans jeux de mains
annonce l’abolition des privilèges
Le serrement de mains
au jeu de paume
le coup d’envoi
A défaut de fleur
le gant jeté
défi relevé
On peut s’être paumé
pour avoir perdu la main
mais quand on a la main
il faut savoir jouer ses atouts
il n’y a de pire serment que celui qu’on ne tient pas
et sans être maquignon on peut cracher dans ses paumes
et se mettre à la tache, l’attache est là
le travail manuel doit être revalorisé
il n’est pas normal qu’il soit méprisé
et si il n’y a pas plus chaleureux
que ferme poignée dument échangée
il n’y a pas pire que main molle
et regard fuyant
la main n’est pas un va tout
mais pour les va nu pied
qui se transformaient
en hommes de main
c’étaient prêter aux riches
c’était pas de la triche
Merci Ossiane de nous entraîner si loin
avec tes belles images
toujours sur le vif
nous voici aiguillonnés
désolé de ma prolixité
qui montre certes proximité
mais peut agacer
grand bonjour à l’équipage
Aucun agacement Thierry, bien au contraire, une profusion d’idées intéressantes et variées avec un tour de main linguistique étonnant et plaisant, merci à toi et bon dimanche à tous.
Merci Monique
tant mieux
nous nous infusons mutuellement tant d’idées
et vous êtes de tels réconforts parfois
le tour de main c’est pour le tour des appartements de la tête
une sorte de visite ou de revisite
mais pas de lieux communs
je vous laisse pour le moment
des travaux domestique
et puis l’amitié à entretenir aussi de vive voix
Peut on s’aimer
Sans que nos mains
se touchent
Que nos pensées
fusionnent
en canevas
comme seule vérité
Que nos rires
se rejoignent
en diapason
comme une évidence
Que nos rêves
convergent
dans les étoiles
comme en partage
Peut on s’aimer
sans que nos mains
se touchent.
Bonne journée à tous.
la main visible.
J’aimais regarder ses mains courir sur le piano, il me semblait entendre parler son cœur, résonances intenses vibrant sur chaque corde frappée comme un cri venu des profondeurs.
_____
Elle tenait entre ses mains
Le souffle d’un chant
Mélodie du bout des doigts
Où derrière chaque note
Tintait le maillon
D’une phrase musicale
La main se levait
Geste lent et mesuré
Au-dessus du clavier
Douces caresses
Ponctuées de silence
Danses endiablées
Sur les touches du piano
Ballet incessant de ses mains
Où son âme exultait la beauté
Dans la dextérité de ses doigts
____
Bonsoir et bonne nuit à tous.
Une main en offrande c’est si beau
En exil à la campagne…pensées vers vous
Arlette
« Donne-moi tes mains pour l’inquiétude
Donne-moi tes mains dont j’ai tant rêvé
Dont j’ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d’émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes mains à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m’envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j’ai trahi quand j’ai tressailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d’aimer qui n’a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D’une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d’inconnu
Donne-moi tes mains que mon cœur s’y forme
S’y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement. »
Louis Aragon Les mains d’Elsa
Aux lys ,mon épousé
Marions nos pensées
Oublions les silences
Une jolie pervenche
Refleurira peut-être
Superbe, merci Monique pour ce texte.
Je connaissais les écrits sur les yeux d’Elsa. Ce poème sur les mains d’Elsa est trés émouvant.
les mains aimantes des amantes aimantent même sans amarante
et la rente des mains enfante des nourrissons pour demain
les baise mains n’abaissent pas mais il ne faut pas en abuser.
Adroit il sera manuel pour tous sans savoir si son intelligence
n’est qu’au bout de ses doigts le prolongement d’une autre faculté
de percevoir et de sentir, de ressentir et d’aboutir.
Elles saisissent, nourrissent, caressent, transgressent.
Saluent, étranglent, frappent.
Donnent, reçoivent.
Elles, deux, images miroirs
passé, futur,
diseuses des lignes de vie,
fidèles compagnes,
pour le meilleur
et pour le pire.
Merci pour tous ces beaux poèmes, bienvenue pKalou !
tiens….une revenante..pensées Ossiane..heureux de te lire…
Mes meilleures pensées vers toi, Pierre;) Je suis en mode apparition/disparition:)
Comme j’aime les mains ! et je epnse aux mains sculptées par Rodin …
http://www.insecula.com/oeuvre/O0013961.html
et ce texte : http://www.philolog.fr/les-mains-de-rodin-rainer-maria-rilke/
Deux mains qui se cherchent, c’est assez pour le toit de demain.
André Breton
Tant de mains pour transformer ce monde, et si peu de regards pour le contempler !
[ Julien Gracq ]Extrait de Lettrines
Accueillir les multiples inconnus de nous mêmes jusqu’à les rendre UN agissant main dans la main. Mains tendues vers d’autres mains… porteuses de rencontres créatives multiples, infinies… »Utopies d’aujourd’hui, réalités de demain » V.HUGO
Comme j’aime les mains et je pense au belles séries de Rodin !
http://www.insecula.com/oeuvre/O0013961.html
http://www.philolog.fr/les-mains-de-rodin-rainer-maria-rilke/
Deux mains qui se cherchent, c’est assez pour le toit de demain.
[ André Breton
Tant de mains pour transformer ce monde, et si peu de regards pour le contempler !
[ Julien Gracq ]Extrait de Lettrines
Accueillir les multiples inconnus de nous mêmes jusqu’à les rendre UN agissant main dans la main. Mains tendues vers d’autres mains… porteuses de rencontres créatives multiples, infinies… »Utopies d’aujourd’hui, réalités de demain » V.HUGO
Merci Nath,
Quoi de plus beau
Qu’aimer
De désir fort son bel
Main dans la main
Ensemble
Si doux recueillement
Divin moment son grand
je lirai vos partages demain, ai survolé l’écrit de Rainer, merci à vous!
Au fait, il y a le festival des mains bleues le 17 septembre à la ferté sous jouarre.
http://www.la-ferte-sous-jouarre.fr/culture/mainsbleues.html
Il y a le festival « Les Mains Bleues » à la ferté sous jouarre
http://www.la-ferte-sous-jouarre.fr/culture/mainsbleues.html
m’zi, Nath, je lirai tout ce précieux demain.
J apprécie max cette soirée douce si tendre, de calme revenu, en autisme,
cela fait du bien au petit coeur.
C’est souvent poufdeouf d’aimer, non?
BISES Ossiane, où que tu sois!
COMME C’EST JOLI CES MAINS DE RODIN, j’adore!
Une main
Sa joue
Caresse
Ses doigts sur le piano
Les sons remplissent la pièce
Emotions
Elle a froid
Gants élégants
Se protège
Elle sculpte l’ébène
Matière
Traces du temps
Sur son épaule
Sa main
Belle présence
Tension
Sa main dans sa poche
Refuge
Mouvements
Dans ses cheveux
Chevelure dorée
Elle dessine
Le rouge carmin
Sur ses lèvres
L’odeur du thym
Elle prépare
Les couleurs de mets
Elle frappe
Le tambour
Rythmes effrénés
Elle cueille
La beauté de fleurs
Odeurs de jasmin
Ecriture fluide
Sur le parchemin
Des mots pour demain
Ma main
Dans la sienne
Rêve.
Nath, tes mots délicats et si beaux sont comme la douceur d’une caresse.
Un regard attentif sur le lien les mains de Rodin par Maria Rainer Rilke m’a comme un enfant tenant la main d’un grand conduit vers ce poète qui m’envoûte à chaque lecture toujours plus et dont les textes sont beauté et profondeur, comme celui-ci par exemple :
Chant d’amour
« Comment contenir mon âme, afin qu’elle
ne touche pas la tienne ?
Comment la soulever au-dessus de toi
vers d’autres choses ?
Oh j’aimerais tant la placer
près de n’importe quelle chose perdue dans le noir,
en un lieu étranger et calme, qui ne fait point écho
quand tes profondeurs vibrent,
Cependant, tout ce qui nous émeut, toi et moi,
nous prend tous deux comme un coup d’archet,
qui de deux cordes tire un seul son.
Sur quel instrument sommes-nous tendus ?
Et qui joue ainsi de nous avec une seule main ?
O doux chant. »
Rainer Maria Rilke,
https://www.youtube.com/watch?v=nQ-7v72c-2Q
Une main apparente
Sa valeur en dedans
Dans son contenu d’aimer
A les danser les ondes
De toucher en chaleurs
Saisir respiration
Les cinq doigts tendres tendus
Un salut dans ses gâces
Un salut dans ses grâces…
Désolée, mon doigt a cliqué trop vite…