Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Terrasse
pavillon sur l’eau parfum de laurier rose
l’ombre refuge
38 réflexions sur « Terrasse »
Un lieu de silence
Une aura de douceur
L’ombre du feuillage
trois pas dans l’ombre,
vers la lumière du lac,
le laurier bruisse
S’accouder là
Se laisser vivre
Aller s’aimer
Dans le silence
Loin de tout son
Juste là posés
En son tout Là
A m^me le sol
Sous la colonne de pierre
Mes papiers griffonnés
Et mes ombres en lumière
A m^me le sol
Sous la colonne de pierre
Je m’assieds
Et je pleure.
Le jour est un leurre.
Dans ce décor de silence,
Elle attend la nuit.
L’intimité de cette terrasse au bord du lac de Côme donne l’envie d’aller s’y arrêter pour savourer dans le silence ce paysage grandiose si merveilleux
_____
Arrêtons-nous un instant sur la terrasse
Contempler à la lumière de ce jour,
Les eaux limpides du lac qu’elle surplombe.
Appuyés contre la balustrade de pierre,
Les mains posées sur le rebord,
Laissons-nous envahir par la magnificence de ce lieu.
Dans la chaleur étouffante du printemps,
Au son des mots teintés de romantisme,
Ecoutons notre cœur nous parler d’amour.
Dans cet endroit propice aux belles et douces pensées,
Sur fond de mélodies des grands de la musique,
Prononçons les plus belles paroles.
Au balcon de pierre de ce superbe théâtre,
Dans un décor de rêve d’une incroyable splendeur,
Admirons ce spectacle grandiose d’une étonnante harmonie.
C’est alors que nous nous sentirons inondés de bonheur
Par toute cette beauté qui nous imprègne de sa grâce
Et nous comble d’une joie immense et profonde.
_____
Un petit clin d’oeil ami à tout l’équipage et un bon week-end à tous ceux qui auront la chance de s’arrêter sur cette splendide image et lire le bel haïku de notre capitaine au parfum « de lauriers roses »
Bain de parfum si rose
Voir la vie en bleu
Douceur d’été revenu
Sakura
Fleurs de lauriers, pétales
Méditéranée
Envolés par la brise
Papillons blancs et rosés
Un second printemps
Nuit du japon éclairée
Colonnades sans Cariatides
loin de la vengeance des Atrides
de quoi se lâcher la bride
en moiteur et senteur
sans compter les minutes
il suffit d’être observateur
ces montées touffues
qui jardinent en hauteur
rien n’est alors superflu
tendre l’oreille
pousser le nez en avant
embrasser les demi cercles cerclés de fer
ressentir du lieu la prodigieuse douceur
qui jamais ne s’affadit
et ne pas bouder son bonheur
« je crois en la force de l’esprit »
celui de lieux qui laissent des traces durables
impressionnent la mémoire sans négatif
ces ondes qui montent à l’assaut
proclament sans ressaut
le triomphe de la beauté simple
oser jouir pleinement de la vue
sans restriction ni obstruction
de ce point de vue on n’est pas à la rue
Alors y est qui veut, qui veut bien s’abandonner
se donner ce temps précieux
suspendre les rêves dans une trêve
être là simplement là
définitivement là
et n’en rien perdre, pas une parcelle
ne pas se laisser terrasser ni lassé, ni tassé
ne pas raser l’espoir ni les parois
se tenir au milieu bien droit
et affirmer le primat du ici et maintenant
tenir tête au tenant de l’ailleurs
sans être du fond les bailleurs
rejoindre ce sol égalisé
qui nous met sur le même pied
et célébré, pas décérébré, l’instant
Cerisiers en pleurs
O sakura sakura
Rin’ a consolé
clin d’oeil, Monique, et à chacun!
Un lieu
L’instant
Se vivre
Paisible
De bel amour
C’est de la vie
joli week de fort beau printemps pour tous!
bonjour Ossiane, et merci pour la délicatesse de cette page douce et tendre si fraîche intime délicate!
Tu restitues tellement bien le calme de ces lieux. C’est doux.
Terrasse
Agora
Aréopage
un arrêt singulier
tourner les pages
de cet album
si plein de vie
si plein de vous
une rencontre
un lieu d’échange
et de ressourcement
merci Ossiane de cette belle série qui continue
salut amical à tous les passagers
et bises aux habitués
bises aux habitués,
ils sont beaux tes mots, Thierry.
L’entrechambre entre ciel et mer
Un poster de montagne
Un sol de bois fort doux
Un temps arrêté si doux
La tendresse de ma main
Ma nuque s’offre au temps
Ton baiser m’envahit
L’instant si bel posé
L’entrechambre entre ciel et mer
Un poster de montagne
Un sol de bois fort doux
Un temp arrêté tendre
La tendresse de ma main
Ma nuque s’offre au temps
Ton baiser m’envahit
L’instant si bel posé
quand me relire, peut éviter deux mots idem, l un au dessus l’autre…
Vous retrouver chers amis pour partager cet espace calme et tranquille est une bouffée d’air pur où la beauté se respire avec un plaisir intense.
____
En ce lieu désert
Empreint de sérénité
La contemplation
____
Petite escale ce soir sur ces bords lacustres pour goûter avec vous cette atmosphère paisible et romantique et vous souhaiter une bonne soirée, les mots se font discrets peut-être pour mieux savourer le silence, pour mieux l’entendre comme le dit Milosz cité par Bachelard :
« Ecoute – plus rien – seul le grand silence – écoute. »
Un lieu d’échange
Refuge pour méditer
Entre ciel et terre
Pour « MEDITER» oui, Jo.S, ce mot souvent fait peur, ou encore fait sourire. Pourtant cette pratique en dehors de tout concept religieux permet sans aucun artifice une paix intérieure, un état de relaxation, une décompression en quelque sorte si nécessaire dans ce monde de plus en plus bruyant et agité.
Rester tranquille au bord d’un lac à contempler les eaux et la nature qui l’entoure, Regarder le ciel et le mouvement des nuages, observer les fleurs, les animaux…Ecouter le silence… il n’en faut pas plus pour faire le vide en soi, goûter ces moments de calme qui conduisent à un mieux être et donc à une aptitude plus grande à réfléchir posément sur ce qui fait notre vie, faisant ainsi la part des choses plus aisément.
____
Il fait du vent aujourd’hui chez moi,
Mon petit lac fait des vagues,
Il danse avec le vent
J’entre dans sa danse.
____
Bon dimanche à tous avec ou sans soleil, avec ou sans vent, la nature est toujours belle.
Entends tu
J’arrive toute essouflée
De mon dimanche
Après un samedi
Et une longue fin
D’après midi de vendredi
C’est que c’est youpsdehop
De se vivre en autisme ado
J’enlève mes sandales
Marche mon nu silence
Respire de mon air
Le seul fait bien intense
C’est bon de ta présence
Les ondes me palpitent
De paix de tendre de joli
Et je ferme les yeux
Si délicate romance
Que le parfum de nous
Dans nos coeurs habités
Tendre délicatesse
Intimité cocon
Que c’est mimi, que c’est mimi Annick! ça me donne du baume au cœur et c’est je pense en cela que j’aime « venir » ici.
Bonne nuit à tous.
avance-toi près de la margelle
qui surplombe le lac
soleil et fraîcheur
à mesure du temps suspendu
touche le rêche de la pierre
ressens en ton coeur
cet unissons toujours présent
chutt
……
les martinets pourraient
alors criailler
de leurs stridences aigües
tout plein de gribouillis verbeux
juste garder le cap
main dans la main
c’est si loin
c’est si doux
merci, Leila,
c’est doux, regard,
douce nuit!
Il reste encore un rayon de soleil sur la terrasse , un brin de chaleur pour y retrouver Annick, Leïla, Ossiane sans aucun doute et regard qui vient de nous rejoindre avec un si doux langage.
____
L’ombre des lauriers
Pour goûter la quiétude
La magie d’un lieu
___
« mimi » dit Leïla, qui pourrait bien être le diminutif d’une quantité incroyable de mots et qui exprime tout le plaisir que chacun éprouve en toute simplicité à venir ici pour se rencontrer, se dire, s’écouter, s’exprimer, toujours conscients que les mots ne sont que des traducteurs approximatifs du ressenti face à la beauté, face au vécu, face à la vie, face aux autres. Il reste ensuite à chacun de les traduire pour en deviner tout le sens et ce qu’ils sous-entendent.
Bonne nuit à tous je vous embrasse.
je t’embrasse, Monique.
–
Tendre fin de nuit à celle qui dort à l’étage, première porte à gauche, à l’autre qui, au fond du couloir, se balance dans le hamac … et à tous les autres.
–
Oui c’est toujours présent
Quelque part là, quelque part là
Oui c’est toujours présent
Ce qu’on repense, ce qu’on oublie
M^me si le temps s’en va
Oui c’est toujours présent
On ne sait quoi
On ne sait pourquoi
Les souvenirs s’appellent
Sur la terrasse de l’ennui
Ah oui, je me souviens c’était
Oui c’était, oui je crois
Enfin je ne sais plus
Enfin je n’y crois plus
Alors mon regard m’éloigne
La lumière du ciel m’éblouit
La montagne un poème qui suit
Les battements du cœur
Les battements de l’esprit
Oui c’est toujours là
A l’ombre d’autrui
Amour mon requiem.
cadre recadrage
l’allée de l’avant
un arrière plan
Au fil des propos
Mais où est donc Hanneton?
Aux sources du lac.
Ami des roses
Des sureaux, des poètes
Imago doré
Dans le silence
Bercement de nostalgie
L’eau pure du lac
C’est frais
Ombrages délicats
Cela donne l’envie
De vivre là
Son doux duvet
Posé tranquille
L’oeil d’ouverture
Vers la beauté
Elle s’est reconnue Bourrache- 😉 et te remercie mais la pleine lune en avait décidé autrement, un bon livre à dévorer a fait le reste et au petit matin le sommeil l’a emportée débordant la nuit sur le lever du soleil chahuté par le mistral !
____
Je laisse aller mes rêves
Au-delà des possibles
Renonce aux espérances
Accueille le temps qui vient
Je jouis du temps présent
Sur ce piédestal où je contemple
La beauté du paysage.
L’atmosphère est sereine
L’œil est comblé
Le silence fait le reste
Il remplit mon âme
D’un parfum de plaisir
J’ai le bonheur modeste
Il convient de le saisir.
C’était tout à l’heure
Une promenade inhabituelle
Au crépuscule du jour
Lorsque les hirondelles
Attablée au grand ciel
Trouvent leur pitance
Dans les derniers rayons du soleil.
En cet instant tout était simple
Une sensation d’être bien
Et d’en avoir conscience.
___
« La joie redevient possible que de l’autre côté de la souffrance, comme le bonheur ne l’est, me semble-t-il, que de l’autre côté de la désillusion »
André Comte Sponville dans l’Amour. La Solitude.
« Attablées » merci
J’aurais envie de vous dire Monique qu’importe l’orthographe! Ce sont plus ces mots qui me touchent: « J’ai le bonheur modeste.Il convient de le saisir. »le fond plus que la forme ou le fond de l’être plus que tout.
Bonne nuit à tous.
C’est joli
Tout simplement son tendre
Et cela donne envie
De vivre son brin de lumière
A l’ombre de sa vie
Comme c’est délicat bon
Une plateforme sur mer
Qui tend ses bras son ciel
En regardant les monts
C’est joli
Comme c’est beau de vie
douce nuit Monique, Leila,
car rien ne vaut le fond bien plus que toute forme, la forme elle fait naître l’être dans son instant se vivre,
et le fond c’est que de la vie au plus près de la vie.
Merci encore Ossiane pour ces images si belles, « ombre refuge » un sanctuaire de beauté.
____
A la terrasse du monde
Il y a tant à voir
Si laid parfois
Je rentre en ma coquille
Je me ferme les yeux
Mais l’image me poursuit
Est-ce un mirage
Elle a blessé mon âme
Je ne peux l’effacer.
Le beau et le laid s’y côtoient.
_____
(…) »On voit qu’à l’opposé du mal, la beauté se situe bien à l’autre bout d’une réalité à laquelle nous avons à faire face. Je suis persuadé que nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les extrémités de l’univers vivant : d’un côté le mal ; de l’autre la beauté. »(…)
François Cheng
Sanctuaire de beauté
A l’orée de notre monde
La source vitale
et comme je me relis,
merci de lire,
le fond il fait naître l’être dans son instant se vivre,
à mon sens, la vie est au plus profond, bien loin des apparences de la forme
et comme je suis étourdie avec mon écriture, qui s’emballe, m’emballe, me cabriole en mots, je dois courir après…sourire….
MERCI de vos compréhensions, de ma plume sa telle, qui me sourit souvent,
joli jour!
ils sont beaux tes mots, Monique,
et puis ceux de F.Cheng,
car le bien et le mal, dans tous les sens levivre…
c’est de la vie sur terre, le mal en fait partie, et il faut vivvre avec, sans se faire trop de bobos…
Un lieu de silence
Une aura de douceur
L’ombre du feuillage
trois pas dans l’ombre,
vers la lumière du lac,
le laurier bruisse
S’accouder là
Se laisser vivre
Aller s’aimer
Dans le silence
Loin de tout son
Juste là posés
En son tout Là
A m^me le sol
Sous la colonne de pierre
Mes papiers griffonnés
Et mes ombres en lumière
A m^me le sol
Sous la colonne de pierre
Je m’assieds
Et je pleure.
Le jour est un leurre.
Dans ce décor de silence,
Elle attend la nuit.
L’intimité de cette terrasse au bord du lac de Côme donne l’envie d’aller s’y arrêter pour savourer dans le silence ce paysage grandiose si merveilleux
_____
Arrêtons-nous un instant sur la terrasse
Contempler à la lumière de ce jour,
Les eaux limpides du lac qu’elle surplombe.
Appuyés contre la balustrade de pierre,
Les mains posées sur le rebord,
Laissons-nous envahir par la magnificence de ce lieu.
Dans la chaleur étouffante du printemps,
Au son des mots teintés de romantisme,
Ecoutons notre cœur nous parler d’amour.
Dans cet endroit propice aux belles et douces pensées,
Sur fond de mélodies des grands de la musique,
Prononçons les plus belles paroles.
Au balcon de pierre de ce superbe théâtre,
Dans un décor de rêve d’une incroyable splendeur,
Admirons ce spectacle grandiose d’une étonnante harmonie.
C’est alors que nous nous sentirons inondés de bonheur
Par toute cette beauté qui nous imprègne de sa grâce
Et nous comble d’une joie immense et profonde.
_____
Un petit clin d’oeil ami à tout l’équipage et un bon week-end à tous ceux qui auront la chance de s’arrêter sur cette splendide image et lire le bel haïku de notre capitaine au parfum « de lauriers roses »
Bain de parfum si rose
Voir la vie en bleu
Douceur d’été revenu
Sakura
Fleurs de lauriers, pétales
Méditéranée
Envolés par la brise
Papillons blancs et rosés
Un second printemps
Nuit du japon éclairée
Colonnades sans Cariatides
loin de la vengeance des Atrides
de quoi se lâcher la bride
en moiteur et senteur
sans compter les minutes
il suffit d’être observateur
ces montées touffues
qui jardinent en hauteur
rien n’est alors superflu
tendre l’oreille
pousser le nez en avant
embrasser les demi cercles cerclés de fer
ressentir du lieu la prodigieuse douceur
qui jamais ne s’affadit
et ne pas bouder son bonheur
« je crois en la force de l’esprit »
celui de lieux qui laissent des traces durables
impressionnent la mémoire sans négatif
ces ondes qui montent à l’assaut
proclament sans ressaut
le triomphe de la beauté simple
oser jouir pleinement de la vue
sans restriction ni obstruction
de ce point de vue on n’est pas à la rue
Alors y est qui veut, qui veut bien s’abandonner
se donner ce temps précieux
suspendre les rêves dans une trêve
être là simplement là
définitivement là
et n’en rien perdre, pas une parcelle
ne pas se laisser terrasser ni lassé, ni tassé
ne pas raser l’espoir ni les parois
se tenir au milieu bien droit
et affirmer le primat du ici et maintenant
tenir tête au tenant de l’ailleurs
sans être du fond les bailleurs
rejoindre ce sol égalisé
qui nous met sur le même pied
et célébré, pas décérébré, l’instant
Cerisiers en pleurs
O sakura sakura
Rin’ a consolé
clin d’oeil, Monique, et à chacun!
Un lieu
L’instant
Se vivre
Paisible
De bel amour
C’est de la vie
joli week de fort beau printemps pour tous!
bonjour Ossiane, et merci pour la délicatesse de cette page douce et tendre si fraîche intime délicate!
Tu restitues tellement bien le calme de ces lieux. C’est doux.
Terrasse
Agora
Aréopage
un arrêt singulier
tourner les pages
de cet album
si plein de vie
si plein de vous
une rencontre
un lieu d’échange
et de ressourcement
merci Ossiane de cette belle série qui continue
salut amical à tous les passagers
et bises aux habitués
bises aux habitués,
ils sont beaux tes mots, Thierry.
L’entrechambre entre ciel et mer
Un poster de montagne
Un sol de bois fort doux
Un temps arrêté si doux
La tendresse de ma main
Ma nuque s’offre au temps
Ton baiser m’envahit
L’instant si bel posé
L’entrechambre entre ciel et mer
Un poster de montagne
Un sol de bois fort doux
Un temp arrêté tendre
La tendresse de ma main
Ma nuque s’offre au temps
Ton baiser m’envahit
L’instant si bel posé
quand me relire, peut éviter deux mots idem, l un au dessus l’autre…
Vous retrouver chers amis pour partager cet espace calme et tranquille est une bouffée d’air pur où la beauté se respire avec un plaisir intense.
____
En ce lieu désert
Empreint de sérénité
La contemplation
____
Petite escale ce soir sur ces bords lacustres pour goûter avec vous cette atmosphère paisible et romantique et vous souhaiter une bonne soirée, les mots se font discrets peut-être pour mieux savourer le silence, pour mieux l’entendre comme le dit Milosz cité par Bachelard :
« Ecoute – plus rien – seul le grand silence – écoute. »
Un lieu d’échange
Refuge pour méditer
Entre ciel et terre
Pour « MEDITER» oui, Jo.S, ce mot souvent fait peur, ou encore fait sourire. Pourtant cette pratique en dehors de tout concept religieux permet sans aucun artifice une paix intérieure, un état de relaxation, une décompression en quelque sorte si nécessaire dans ce monde de plus en plus bruyant et agité.
Rester tranquille au bord d’un lac à contempler les eaux et la nature qui l’entoure, Regarder le ciel et le mouvement des nuages, observer les fleurs, les animaux…Ecouter le silence… il n’en faut pas plus pour faire le vide en soi, goûter ces moments de calme qui conduisent à un mieux être et donc à une aptitude plus grande à réfléchir posément sur ce qui fait notre vie, faisant ainsi la part des choses plus aisément.
____
Il fait du vent aujourd’hui chez moi,
Mon petit lac fait des vagues,
Il danse avec le vent
J’entre dans sa danse.
____
Bon dimanche à tous avec ou sans soleil, avec ou sans vent, la nature est toujours belle.
Entends tu
J’arrive toute essouflée
De mon dimanche
Après un samedi
Et une longue fin
D’après midi de vendredi
C’est que c’est youpsdehop
De se vivre en autisme ado
J’enlève mes sandales
Marche mon nu silence
Respire de mon air
Le seul fait bien intense
C’est bon de ta présence
Les ondes me palpitent
De paix de tendre de joli
Et je ferme les yeux
Si délicate romance
Que le parfum de nous
Dans nos coeurs habités
Tendre délicatesse
Intimité cocon
Que c’est mimi, que c’est mimi Annick! ça me donne du baume au cœur et c’est je pense en cela que j’aime « venir » ici.
Bonne nuit à tous.
avance-toi près de la margelle
qui surplombe le lac
soleil et fraîcheur
à mesure du temps suspendu
touche le rêche de la pierre
ressens en ton coeur
cet unissons toujours présent
chutt
……
les martinets pourraient
alors criailler
de leurs stridences aigües
tout plein de gribouillis verbeux
juste garder le cap
main dans la main
c’est si loin
c’est si doux
merci, Leila,
c’est doux, regard,
douce nuit!
Il reste encore un rayon de soleil sur la terrasse , un brin de chaleur pour y retrouver Annick, Leïla, Ossiane sans aucun doute et regard qui vient de nous rejoindre avec un si doux langage.
____
L’ombre des lauriers
Pour goûter la quiétude
La magie d’un lieu
___
« mimi » dit Leïla, qui pourrait bien être le diminutif d’une quantité incroyable de mots et qui exprime tout le plaisir que chacun éprouve en toute simplicité à venir ici pour se rencontrer, se dire, s’écouter, s’exprimer, toujours conscients que les mots ne sont que des traducteurs approximatifs du ressenti face à la beauté, face au vécu, face à la vie, face aux autres. Il reste ensuite à chacun de les traduire pour en deviner tout le sens et ce qu’ils sous-entendent.
Bonne nuit à tous je vous embrasse.
je t’embrasse, Monique.
–
Tendre fin de nuit à celle qui dort à l’étage, première porte à gauche, à l’autre qui, au fond du couloir, se balance dans le hamac … et à tous les autres.
–
Oui c’est toujours présent
Quelque part là, quelque part là
Oui c’est toujours présent
Ce qu’on repense, ce qu’on oublie
M^me si le temps s’en va
Oui c’est toujours présent
On ne sait quoi
On ne sait pourquoi
Les souvenirs s’appellent
Sur la terrasse de l’ennui
Ah oui, je me souviens c’était
Oui c’était, oui je crois
Enfin je ne sais plus
Enfin je n’y crois plus
Alors mon regard m’éloigne
La lumière du ciel m’éblouit
La montagne un poème qui suit
Les battements du cœur
Les battements de l’esprit
Oui c’est toujours là
A l’ombre d’autrui
Amour mon requiem.
cadre recadrage
l’allée de l’avant
un arrière plan
Au fil des propos
Mais où est donc Hanneton?
Aux sources du lac.
Ami des roses
Des sureaux, des poètes
Imago doré
Dans le silence
Bercement de nostalgie
L’eau pure du lac
C’est frais
Ombrages délicats
Cela donne l’envie
De vivre là
Son doux duvet
Posé tranquille
L’oeil d’ouverture
Vers la beauté
Elle s’est reconnue Bourrache- 😉 et te remercie mais la pleine lune en avait décidé autrement, un bon livre à dévorer a fait le reste et au petit matin le sommeil l’a emportée débordant la nuit sur le lever du soleil chahuté par le mistral !
____
Je laisse aller mes rêves
Au-delà des possibles
Renonce aux espérances
Accueille le temps qui vient
Je jouis du temps présent
Sur ce piédestal où je contemple
La beauté du paysage.
L’atmosphère est sereine
L’œil est comblé
Le silence fait le reste
Il remplit mon âme
D’un parfum de plaisir
J’ai le bonheur modeste
Il convient de le saisir.
C’était tout à l’heure
Une promenade inhabituelle
Au crépuscule du jour
Lorsque les hirondelles
Attablée au grand ciel
Trouvent leur pitance
Dans les derniers rayons du soleil.
En cet instant tout était simple
Une sensation d’être bien
Et d’en avoir conscience.
___
« La joie redevient possible que de l’autre côté de la souffrance, comme le bonheur ne l’est, me semble-t-il, que de l’autre côté de la désillusion »
André Comte Sponville dans l’Amour. La Solitude.
« Attablées » merci
J’aurais envie de vous dire Monique qu’importe l’orthographe! Ce sont plus ces mots qui me touchent: « J’ai le bonheur modeste.Il convient de le saisir. »le fond plus que la forme ou le fond de l’être plus que tout.
Bonne nuit à tous.
C’est joli
Tout simplement son tendre
Et cela donne envie
De vivre son brin de lumière
A l’ombre de sa vie
Comme c’est délicat bon
Une plateforme sur mer
Qui tend ses bras son ciel
En regardant les monts
C’est joli
Comme c’est beau de vie
douce nuit Monique, Leila,
car rien ne vaut le fond bien plus que toute forme, la forme elle fait naître l’être dans son instant se vivre,
et le fond c’est que de la vie au plus près de la vie.
Merci encore Ossiane pour ces images si belles, « ombre refuge » un sanctuaire de beauté.
____
A la terrasse du monde
Il y a tant à voir
Si laid parfois
Je rentre en ma coquille
Je me ferme les yeux
Mais l’image me poursuit
Est-ce un mirage
Elle a blessé mon âme
Je ne peux l’effacer.
Le beau et le laid s’y côtoient.
_____
(…) »On voit qu’à l’opposé du mal, la beauté se situe bien à l’autre bout d’une réalité à laquelle nous avons à faire face. Je suis persuadé que nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les extrémités de l’univers vivant : d’un côté le mal ; de l’autre la beauté. »(…)
François Cheng
Sanctuaire de beauté
A l’orée de notre monde
La source vitale
et comme je me relis,
merci de lire,
le fond il fait naître l’être dans son instant se vivre,
à mon sens, la vie est au plus profond, bien loin des apparences de la forme
et comme je suis étourdie avec mon écriture, qui s’emballe, m’emballe, me cabriole en mots, je dois courir après…sourire….
MERCI de vos compréhensions, de ma plume sa telle, qui me sourit souvent,
joli jour!
ils sont beaux tes mots, Monique,
et puis ceux de F.Cheng,
car le bien et le mal, dans tous les sens levivre…
c’est de la vie sur terre, le mal en fait partie, et il faut vivvre avec, sans se faire trop de bobos…