47 réflexions sur « Tropical »

  1. Le palmier arbre symbole, l’arbre de vie bien sûr mais aussi évocateur de chaleur, , d’exotisme, il trouve ici une place de choix dans ce décor somptueux des bords des lacs italiens au climat méditerranéen.
    ___

    Toute élévation
    Vers les hauteurs du sublime
    La grandiloquence
    ____

    Ainsi peut continuer le rêve…merci Ossiane et « rêve de grandeur », pourquoi pas si nous prenons garde à la retombée vers la réalité de notre monde.


  2. S’avez quoi ?
    Ben, si ça continue comme ça
    avec la sécheresse
    chez moi
    au nord de votre nord
    (et j’vous dis pas plus au nord !)
    nous restera plus qu’à
    planter des palmiers.
    J’sais pas
    si l’on déménagera
    les tropiques
    sur la carte du monde
    du moins
    faudra-t-il
    les replacer.
    Il me semble plus important
    de se pencher sur
    ce problème-là
    que sur dsk.

    Cela n’engage, bien sûr, que moi !

    Ossiane, si t’apprécies pas, tu vires.
    Tu sais, hein !

  3. Je te suis, Bourrache, 10/10,

    ici au carrefour de Nantes, Vannes, St Nazaire,
    le gazon cuit, les bas côtés d’herbes sèches,
    il ne pleut pas, cela est terrible,
    la pluie me manque,
    mais surtout à ces cgers agriculteurs qui peinent sur le sol,
    alentour beaucoup de laiteries, mais comment vont ils faire?
    c’est triste!

  4. Il fait frais le séjour…alors comme c’est bon..de marcher ses parfums ses chaleurs sa beauté..à cette allée de s’être doucement son niché…exotisme lenteur..le pas se laisse faire..à le prendre son temps pour s’écouter de s’être…au plus près de la vie..

    DOUCE JOURNEE de printemps pour chacun.

  5. Toujours de trés belles photos, si bien cadrées.

    Haut, toujours plus haut
    Jusqu’à toucher le ciel
    Pouvoir dominer

    Bonne journée à tous

  6. Chaleur des tropiques
    Fin de promenade en vue
    Gouttes de sueurs

    Amicales pensées à tous

  7. Le palmier comme une flèche
    Au soleil du printemps
    Surplombe le chemin.
    Splendeur d’un fleuron végétal
    Au-dessus d’un palais
    Bordant dans sa fierté
    Les allées du pavillon.

    Sous ces colonnes soutenant
    L’immensité du ciel
    L’eau, le silence, la beauté,
    Dans un dépaysement total
    Enveloppent les âmes errantes
    Vers ces demeures de charme
    Aux couleurs de rêve tropical.

    Images offertes aux yeux ouverts
    Images qui s’inscrivent
    En marge de l’imaginaire
    Pour que l’âme attentive
    Faisant ainsi le voyage
    Peuple l’esprit d’un paysage
    Qui transporte les poètes vers le rêve.

  8. Doux chemin abrité
    Comme il fait bon le suivre
    Il parle de la vie
    De la vie au plus près
    Main dans la main ensemble
    Un regard vers devant
    Le temps a cette saveur
    Du goût d’aimer ô temps
    Quand la vie belle complice
    En offrande offre une page
    Plusieurs des petites nouvelles
    Qui font le coeur content
    Quand on aime d’amour
    Dans son profond de l’âme

  9. Il hausse son long cou et son plumet plus haut que les autres
    Il ponctue le ciel de griffes géantes
    Palmes de splendeur ou de peine
    Image d’un paysage
    Paysage d’image
    Pensées vers vous Ossiane en amitié d’amis anciens et nouveaux

  10. Matin ou soir j’aime aller sur les chemins en quête d’une nature salvatrice. Les arbres dans leur grandeur tirent le regard vers le haut, vers le ciel, vers la lumière, coup de chiffon sur le cœur assombri qui laisse traîner ses angoisses sur les misères du monde ; la ramure du palmier balaie les nuages et rend à l’âme sa clarté.
    ___

    Tout en moi murmure
    Comme une source souterraine
    Qui ne saurait laisser jaillir
    Ses larmes en son chagrin
    Les rives sont souriantes
    Le soleil est présent
    Mais la rivière est triste
    Car la vie est souffrance
    La terre au plus profond d’elle-même
    Retient ses larmes en ses entrailles
    Et son sourire au regard sombre
    Laisse en ce jour faner les roses

    ____

    Laissons ces paysages fleurir nos rêves et donner à la beauté le pouvoir d’embellir nos vies. Cultiver, entretenir une relation étroite avec la nature ouvrent les chemins de l’espoir.
    Bonsoir, bonne nuit à tous Ossiane, Annick, Jo.S, Alice , Bourrache, Arletteart, Leïla, Thierry et ceux qui, dans le silence passent ici.

  11. Palmiers conquérants

    Souviens-toi de la datte arabe
    A l’oasis en quatre cent quatre
    C’est là que j’ai grimpé à l’arbre
    Goûter le muscat de la chair d’ambre

    Puis j’ai abusé chez les bétés
    De vin de palme aigre et sucré
    Je me suis allongé l’air hébété
    Trop piqué à l’ombre sous les palmiers

    Enfin sur une plage du Togo
    Un pauvre stipe secouait sa palme
    Mais j’ai dérobé ses noix de coco
    Comme un mutin du Bounty calme

    Viens envolons-nous vers les Seychelles
    Je te masserai d’huile de palme
    Pour une graine de coco-fesse
    Comme un Phœnix en renaissance

  12. Bonjour la compagnie…
    qui semble voguer en eaux calmes
    dans ce paysage tropical !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Du haut de son palmier géant
    Le guetteur de chaleur
    Est encore embusqué
    Vue directe sur le chemin
    Pour constater que la vie est calme
    La douceur est de mise
    Dans ce pays
    Où il fait bon flâner
    Le long des allées
    Délaissées…

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee

  13. Aucun bruit
    Juste nos pas
    Ils chuchotent
    De nos vies
    Pas s’enlacent
    Marchent ensemble
    C’est joli
    Plein de vie
    De se serrer
    Liberté
    Rien que nous
    Le paradis

    douce journée les mâtelots!

  14. J’aime beaucoup ce cadrage où le palmier occupe toute l’image, mais laisse cependant apercevoir la profondeur de l’image.

  15. Dans l’allée du jardin de mon enfance
    Qui menait au petit bosquet
    Plein de noisetiers, de prunus
    De sureaux, de tilleuls…
    J’ai fait en courant
    Mille allers-retours
    De la maison à la balançoire
    Sans m’apercevoir un instant
    Qu’elle était une des allées
    D’un paradis inoubliable ;
    Aucun palmier bien sûr
    Mais en haut du grand cèdre,
    Le même berceau des rêves.

  16. Trés émouvant Monique.
    Des souvenirs semblables.
    Ce n’était pas un cèdre, mais un grand chêne!
    Douce soirée…

  17. Je suis émue, Monique, Jo.S,
    pour moi, en enfance, un chemin en gazn piétiné,
    entre le saule pleureur et la balançoire,
    plutôt deux, plus un trapèze, et des anneaux,
    un bel chemin, derrière la haie de vaches.

    Douce soirée, sur votre chemin, d’avant, de réel, à venir,
    vous souhaitant le plus gai, le plus joli, le plus émouvant,
    le plus tendre, le plus vivant…

  18. Délaisse ce chemin
    Bien trop droit
    Trop de vues
    Je t’offre mon sentier
    Tout de humble
    Son sauvage son modeste
    Les fleurs y poussent telles
    Selon leur envie d’être
    Donne moi ta main tendre
    Marchons tous deux ensemble
    Cet authentique ce vrai
    A fleur de peau de vie
    Comme c’est bon de s’être
    Loin de toute apparence
    De bien trop entretenu
    C’est beau le naturel
    Ses défauts émouvants

  19. Bonsoir chères amies, baignées comme moi dans le bain doux de nos jardins d’enfance.

    « Tout le bizarre de l’homme, et ce qu’il y a en lui de vagabond, et d’égaré, sans doute pourrait-il tenir dans ces deux syllabes : jardin (…) Une image de loisirs se couche dans les gazons, au pied des arbres. On dirait que l’homme s’y retrouve avec son mirage de jets d’eau et de petits graviers dans le paradis légendaire qu’il n’a point oublié entièrement (…) »
    Louis Aragon dans métaphysique du jardin

    Bonne nuit à tous
    « Les jardins suscitent l’engouement et parfois la passion. Structurés ou fous, ils ont tous le même goût de liberté qui nous raccroche plus ou moins consciemment à notre enfance, et à celle de l’humanité… » Jacques Barozzi

  20. La palme lui revient pas encore d’or mais sous des dehors envahissant et une beauté visible et leste il s’élève vers des hauteurs célestes.

    Son huile met du baume sur certaines paumes mais attise les angoisse des défenseurs des forêts primaires mais il a un gros coeur qui bat fort et nous à l’unisson des balancements doux de sa crête palmée au gré du vent des cimes.

    Ses écailles et sa bourre, ses grappes de fruit après l’amour, et pour les plus obsédés par le temps dans la veine de la variété ad hoc qui regarde sur leur agenda comment collent ses dattes.

    Herbacée tout d’un trait élevée, pylone qui ne pilonne pas et symbole d’oasis attendue, il charme la vue et donne ce soupçon d’exotisme qu’on retrouve encore dans les campagnes gersoises notamment en souvenir de la campagne de Bugeaud et du duc d’Aumale.

    Vers lui pas pressé de toutes parts mais dressé dans le temps nos regards convergent et sa flamberge comme une verge qui délivre un message de paix et d’amour ne procure certes pas une ombre totale , on n’en est pas à ça près.

  21. Un palmier rencontré..et le petit coeur il bat…dans cette région d’Ouest…où le ciel est fort haut…parfois son tant brûlant…perle de vie jolie…ce tronc et ses écailles…le palmé de ses heuilles….ses fleurs en lourdes grappes…tout est invitation…d’un exotisme tellement…qui extrait du tout gris…en offrant ses couleurs…

  22. Il est des palmes qui témoignent moins du souci de paraître que d’être
    sont elles académiques
    qu’elles génèrent force mimiques
    mais si elles devaient servir seulement
    de couverture à une toiture
    donnant un ombrage salvateur
    dans des contrées que le soleil ravage
    que ce serait déjà immense
    comme bienfait quotidien
    il est des repères élevés
    que distingue leur haute silhouette incomparable de pureté
    ah toi dont l’escalade se présente comme hasardeuse
    et qui n’est pas à la portée de tout le monde
    tu ne nourris pas les palmipèdes
    qui cancanent à foison sur la rivièra
    aussi se gaussent t ils de leurs appâts voyeurs
    et avancent ils à pas comptés sur le tapis rouge
    mais que vienne zéphyr défier les événements
    et seule une solide barrière de palmes
    sera en mesure de calmer son ardeur

  23. Psychose cannabique

    Fada adossé
    Aux piquantes écailles
    Sourire ébahi
    Regard en l’air,ramasse
    Les diamants verts des palmes

  24. Du haut en bas il est une cohabitation des extrêmes et pourtant ici règne l’harmonie -;) une poésie de l’équilibre où le regard aime à se poser.
    _____

    Hauteur du palmier
    Au dessus des grains de sable
    mesure/démesure
    _____

    « Un jour nous comprendrons que la poésie n’était pas un genre littéraire mal vieilli mais une affaire vitale, la dernière chance de respirer dans le bloc du réel. »
    Christian Bobin dans Un assassin blanc comme neige.

  25. merci pour ton partage des mots de C.Bobin, Monique,
    je ne les connaissais pas,

    et je re-cite, ses mots à C.Bobin,
    * la poésie…la dernière chance de respirer dans le bloc du réel.
    Un jour nous comprendrons… »

    que la respire son élégante tendre douce poésie, sa perle de vie…

  26. Douce fantaisie
    Rêve inaccessible
    Lendemain amer

    Avec le plaisir toujours renouvelé de vous lire………………..

  27. Emporter les mots
    Escalader la beauté
    Aux confins des rêves

    Beau et bon week-end à vous tous

  28. Inaccessible colonne au tronc hérissé
    dont les feuilles pendantes allegro andante
    sont le contrepoint parfait d’une épine dressée
    ce pinacle qui n’attend pas les oracles
    d’un seul tenant illustre les degrés
    et présente une silhouette si parfaite
    et pourtant que de patience
    pour en arriver là
    tandis que le regard rivé
    concentre sur l’apex
    ce que le carex ne réussit pas
    le stipe jamais ne constipe
    et que ces éventails
    taillent vers le ciel
    une route bien droite
    les colonnes à palmettes
    jamais ne s’ébranleront
    et que les drupes viennent ou pas
    on pourra toujours clore l’affaire en raphia

  29. Quand serre le tropique et que cale l’alizé
    ou que de Capri corne le zénith
    je veux viser bien haut
    en cercles concentriques
    et ne jamais m’éloigner
    de cette source de vie
    Ayur est véridique
    et l’huile des massages
    un message tonique
    pas de risque
    d’être catatonique
    on peut tourner
    autour sans s’emberlificoter
    on n’est pas pleine bourre
    et ce n’est pas de l’amadou
    mais si c’est rêche
    au moins l’ombre est fraiche
    le coeur bat sourdement
    sans peur de l’ébranlement

  30. Ils sont partis à l’assaut
    des hautes terres
    à la recherche de vassaux
    arborant fièrement au cimier
    de riches plumeaux
    ce sont les suzerains
    des façades maritimes
    tels qu’on les a dépeints
    qui courbent bien peu l’échine
    concentrant au fait
    leur pouvoir absolu
    et quand ils se réunissent
    et prolongent le groupe
    tandis que leurs racines plongent
    ils enchantent les miracles
    font reverdir le désert
    c’est de l’eau, aziz !
    aussi montant en grappes fertiles
    d’ici et d’ailleurs au bord du Nil
    leur coeur a ses raisons
    ils ne l’ignorent pas
    mais de leur pulpe
    certains peuples
    ne font pas de fiction
    ils taillent et pressent
    forment le sagou
    et de cette pâte nutritive
    ils se nourrissent

  31. Symbole et pas que hic
    ici et maintenant
    mais depuis bien longtemps
    tu marques de ton empreinte
    ce dont tu as hérité
    une allure aérienne
    et une taille mannequin
    des oripeaux sublimes
    qui pendouillent au vent
    un abri de fortune
    pour récalcitrants

  32. Jusqu’où t’élèveras tu donc
    tutoyant les étoiles
    et donnant parfois de la toile
    fleuron des étendues sablonneuses
    tu sais creuser ton sillon
    et éviter ta perte
    économe et bien monté
    tu n’as rien d’un chamelier
    oscilles tu au gré d’un zéphyr trop piquant
    criblé de sable tu crisses en chantant
    ni cierge ni chandelle
    tu te déplumes incontinent
    et de ces habits qui te quittent
    tu fais de la simplicité
    ta vêture de principe
    tu sais bien au fond
    où puiser ta ressource
    et d’espoir tu entretiens
    à la vue l’errant perdu

  33. Dépenaillé,
    fébrile
    et la crête agitée
    tu sembles plus fragile
    que tu n’es en vérité
    c’est un mince refuge
    pas de prodigalité
    tout est vertical
    qui tropique
    tandis que l’averti cale
    au pied
    jaugeant et toisant la chute
    ne voulant risquer la culbute
    il faudra bien se résigner
    ce n’est
    ni pour aujourd’hui
    ni pour demain
    même deux mains
    n’y suffiraient pas

  34. Qu’au moindre souffle
    là haut se trémoussent
    joyeuses frimousses
    ces esclaves du vent
    qui nous restituent
    juste un peu de force
    pas à fleur d’écorce
    où que je me situe
    je balbutie au pied
    jamais ne m’étend
    sur ce qui rallonge
    une proue inaccessible
    une proie facile
    oserais je bouger un cil
    je perd le fil
    et forme le voeu
    d’être près de lui
    au dernier moment

  35. Désolé de ces mots qui défilent
    ça vient parfois comme on file l’haleine
    une pointe, une aiguille, un canevas
    et tout ce qui était épars
    s’ordonne sous vos yeux
    on y croit à peine

    je t’embrasse chère Ossiane en te remerciant d’être toujours
    cette muse qui nous oblige sans nous forcer et nous permet parfois
    d’exprimer le meilleur de nous même
    grand salut calme et posé à un équipage toujours d’attaque

  36. Pensé en flux,
    pensée en grappe,
    pas de fruits défendus
    juste monter à l’assaut
    parfois comme un sot
    et empiéter un peu trop
    sur de divins territoires
    comme on va sur le divan

  37. * la poésie…la dernière chance de respirer dans le bloc du réel.
    Un jour nous comprendrons…”

    Alors si je n’écris plus c’est que je vais!

    Coucou Thierry, belles écritures.
    Bon week-end amis poètes, moi j’emmène mes loulous en forêt!

  38. Bonjour leïla, c’est toujours un plaisir de te retrouver ici, pour une fois je transpire poétiquement, enfin c’est beaucoup dire, la plume goutte et parfois je me dégoute !
    Mais que cela participe à l’harmonie du corps et de l’esprit, fasse circuler les énergies et appelle la communion avec la nature, assurément.
    Merci de tes encouragements, pour cette série involontaire, mais tu c’est ce que c’est, l’appel de la forêt…de mots, et moi comme pierre tentant de semer le loup
    par des chausse trappes.
    Je crois bien que je vais chausser les pompes de randonnée pour une excursion dans le Lauraguais.

  39. Belle ballade, Leila, heureuse que tu ailles,
    bonne promenade, Thierry,
    pour moi ce sera Guérande et puis la côte magique pas loin…

    JOLI JOUR Ossiane,
    ce que je souhaite à chacun, bon week…

  40. Quelle verve Thierry merci pour cette inspiration soudaine, vive si bien retranscrite en tes mots.
    Belle promenade à Leïla et Annick

  41. Bravo Annick, une destination qui ne manque pas sel, mais on ne peut pas y aller la fleur au fusil.

  42. Dans l’allée de tes songes
    Le cèdre de l’enfance
    Le jeu, la liberté
    Pose dans ce berceau
    Mes baisers d’amitié

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