38 réflexions sur « Terrasse »

  1. S’accouder là
    Se laisser vivre
    Aller s’aimer
    Dans le silence
    Loin de tout son
    Juste là posés
    En son tout Là

  2. A m^me le sol
    Sous la colonne de pierre
    Mes papiers griffonnés
    Et mes ombres en lumière

    A m^me le sol
    Sous la colonne de pierre
    Je m’assieds
    Et je pleure.

  3. L’intimité de cette terrasse au bord du lac de Côme donne l’envie d’aller s’y arrêter pour savourer dans le silence ce paysage grandiose si merveilleux
    _____

    Arrêtons-nous un instant sur la terrasse
    Contempler à la lumière de ce jour,
    Les eaux limpides du lac qu’elle surplombe.

    Appuyés contre la balustrade de pierre,
    Les mains posées sur le rebord,
    Laissons-nous envahir par la magnificence de ce lieu.

    Dans la chaleur étouffante du printemps,
    Au son des mots teintés de romantisme,
    Ecoutons notre cœur nous parler d’amour.

    Dans cet endroit propice aux belles et douces pensées,
    Sur fond de mélodies des grands de la musique,
    Prononçons les plus belles paroles.

    Au balcon de pierre de ce superbe théâtre,
    Dans un décor de rêve d’une incroyable splendeur,
    Admirons ce spectacle grandiose d’une étonnante harmonie.

    C’est alors que nous nous sentirons inondés de bonheur
    Par toute cette beauté qui nous imprègne de sa grâce
    Et nous comble d’une joie immense et profonde.

    _____

    Un petit clin d’oeil ami à tout l’équipage et un bon week-end à tous ceux qui auront la chance de s’arrêter sur cette splendide image et lire le bel haïku de notre capitaine au parfum « de lauriers roses »

  4. Sakura

    Fleurs de lauriers, pétales
    Méditéranée
    Envolés par la brise

    Papillons blancs et rosés
    Un second printemps
    Nuit du japon éclairée

  5. Colonnades sans Cariatides
    loin de la vengeance des Atrides
    de quoi se lâcher la bride

    en moiteur et senteur
    sans compter les minutes
    il suffit d’être observateur

    ces montées touffues
    qui jardinent en hauteur
    rien n’est alors superflu

    tendre l’oreille
    pousser le nez en avant
    embrasser les demi cercles cerclés de fer

    ressentir du lieu la prodigieuse douceur
    qui jamais ne s’affadit
    et ne pas bouder son bonheur

    « je crois en la force de l’esprit »
    celui de lieux qui laissent des traces durables
    impressionnent la mémoire sans négatif

    ces ondes qui montent à l’assaut
    proclament sans ressaut
    le triomphe de la beauté simple

    oser jouir pleinement de la vue
    sans restriction ni obstruction
    de ce point de vue on n’est pas à la rue

    Alors y est qui veut, qui veut bien s’abandonner
    se donner ce temps précieux
    suspendre les rêves dans une trêve

    être là simplement là
    définitivement là
    et n’en rien perdre, pas une parcelle

    ne pas se laisser terrasser ni lassé, ni tassé
    ne pas raser l’espoir ni les parois
    se tenir au milieu bien droit

    et affirmer le primat du ici et maintenant
    tenir tête au tenant de l’ailleurs
    sans être du fond les bailleurs

    rejoindre ce sol égalisé
    qui nous met sur le même pied
    et célébré, pas décérébré, l’instant

  6. clin d’oeil, Monique, et à chacun!

    Un lieu
    L’instant
    Se vivre
    Paisible
    De bel amour
    C’est de la vie

    joli week de fort beau printemps pour tous!
    bonjour Ossiane, et merci pour la délicatesse de cette page douce et tendre si fraîche intime délicate!

  7. Terrasse
    Agora
    Aréopage

    un arrêt singulier
    tourner les pages
    de cet album
    si plein de vie
    si plein de vous
    une rencontre
    un lieu d’échange
    et de ressourcement

    merci Ossiane de cette belle série qui continue
    salut amical à tous les passagers
    et bises aux habitués

  8. bises aux habitués,
    ils sont beaux tes mots, Thierry.

    L’entrechambre entre ciel et mer
    Un poster de montagne
    Un sol de bois fort doux
    Un temps arrêté si doux
    La tendresse de ma main
    Ma nuque s’offre au temps
    Ton baiser m’envahit

    L’instant si bel posé

  9. L’entrechambre entre ciel et mer
    Un poster de montagne
    Un sol de bois fort doux
    Un temp arrêté tendre
    La tendresse de ma main
    Ma nuque s’offre au temps
    Ton baiser m’envahit

    L’instant si bel posé

    quand me relire, peut éviter deux mots idem, l un au dessus l’autre…

  10. Vous retrouver chers amis pour partager cet espace calme et tranquille est une bouffée d’air pur où la beauté se respire avec un plaisir intense.
    ____

    En ce lieu désert
    Empreint de sérénité
    La contemplation
    ____

    Petite escale ce soir sur ces bords lacustres pour goûter avec vous cette atmosphère paisible et romantique et vous souhaiter une bonne soirée, les mots se font discrets peut-être pour mieux savourer le silence, pour mieux l’entendre comme le dit Milosz cité par Bachelard :

    « Ecoute – plus rien – seul le grand silence – écoute. »

  11. Pour « MEDITER» oui, Jo.S, ce mot souvent fait peur, ou encore fait sourire. Pourtant cette pratique en dehors de tout concept religieux permet sans aucun artifice une paix intérieure, un état de relaxation, une décompression en quelque sorte si nécessaire dans ce monde de plus en plus bruyant et agité.
    Rester tranquille au bord d’un lac à contempler les eaux et la nature qui l’entoure, Regarder le ciel et le mouvement des nuages, observer les fleurs, les animaux…Ecouter le silence… il n’en faut pas plus pour faire le vide en soi, goûter ces moments de calme qui conduisent à un mieux être et donc à une aptitude plus grande à réfléchir posément sur ce qui fait notre vie, faisant ainsi la part des choses plus aisément.
    ____

    Il fait du vent aujourd’hui chez moi,
    Mon petit lac fait des vagues,
    Il danse avec le vent
    J’entre dans sa danse.
    ____

    Bon dimanche à tous avec ou sans soleil, avec ou sans vent, la nature est toujours belle.

  12. Entends tu
    J’arrive toute essouflée
    De mon dimanche
    Après un samedi
    Et une longue fin
    D’après midi de vendredi
    C’est que c’est youpsdehop
    De se vivre en autisme ado

    J’enlève mes sandales
    Marche mon nu silence
    Respire de mon air
    Le seul fait bien intense
    C’est bon de ta présence
    Les ondes me palpitent
    De paix de tendre de joli
    Et je ferme les yeux

    Si délicate romance
    Que le parfum de nous
    Dans nos coeurs habités
    Tendre délicatesse
    Intimité cocon

  13. Que c’est mimi, que c’est mimi Annick! ça me donne du baume au cœur et c’est je pense en cela que j’aime « venir » ici.
    Bonne nuit à tous.

  14. avance-toi près de la margelle
    qui surplombe le lac
    soleil et fraîcheur
    à mesure du temps suspendu

    touche le rêche de la pierre

    ressens en ton coeur
    cet unissons toujours présent

    chutt
    ……
    les martinets pourraient
    alors criailler
    de leurs stridences aigües
    tout plein de gribouillis verbeux

    juste garder le cap
    main dans la main

    c’est si loin
    c’est si doux

  15. Il reste encore un rayon de soleil sur la terrasse , un brin de chaleur pour y retrouver Annick, Leïla, Ossiane sans aucun doute et regard qui vient de nous rejoindre avec un si doux langage.
    ____

    L’ombre des lauriers
    Pour goûter la quiétude
    La magie d’un lieu
    ___

    « mimi » dit Leïla, qui pourrait bien être le diminutif d’une quantité incroyable de mots et qui exprime tout le plaisir que chacun éprouve en toute simplicité à venir ici pour se rencontrer, se dire, s’écouter, s’exprimer, toujours conscients que les mots ne sont que des traducteurs approximatifs du ressenti face à la beauté, face au vécu, face à la vie, face aux autres. Il reste ensuite à chacun de les traduire pour en deviner tout le sens et ce qu’ils sous-entendent.
    Bonne nuit à tous je vous embrasse.


  16. Tendre fin de nuit à celle qui dort à l’étage, première porte à gauche, à l’autre qui, au fond du couloir, se balance dans le hamac … et à tous les autres.

  17. Oui c’est toujours présent
    Quelque part là, quelque part là
    Oui c’est toujours présent
    Ce qu’on repense, ce qu’on oublie
    M^me si le temps s’en va
    Oui c’est toujours présent
    On ne sait quoi
    On ne sait pourquoi
    Les souvenirs s’appellent
    Sur la terrasse de l’ennui
    Ah oui, je me souviens c’était
    Oui c’était, oui je crois
    Enfin je ne sais plus
    Enfin je n’y crois plus
    Alors mon regard m’éloigne
    La lumière du ciel m’éblouit
    La montagne un poème qui suit
    Les battements du cœur
    Les battements de l’esprit
    Oui c’est toujours là
    A l’ombre d’autrui
    Amour mon requiem.

  18. Ami des roses
    Des sureaux, des poètes
    Imago doré

    Dans le silence
    Bercement de nostalgie
    L’eau pure du lac

  19. C’est frais
    Ombrages délicats
    Cela donne l’envie
    De vivre là
    Son doux duvet
    Posé tranquille
    L’oeil d’ouverture
    Vers la beauté

  20. Elle s’est reconnue Bourrache- 😉 et te remercie mais la pleine lune en avait décidé autrement, un bon livre à dévorer a fait le reste et au petit matin le sommeil l’a emportée débordant la nuit sur le lever du soleil chahuté par le mistral !
    ____

    Je laisse aller mes rêves
    Au-delà des possibles
    Renonce aux espérances
    Accueille le temps qui vient
    Je jouis du temps présent
    Sur ce piédestal où je contemple
    La beauté du paysage.

    L’atmosphère est sereine
    L’œil est comblé
    Le silence fait le reste
    Il remplit mon âme
    D’un parfum de plaisir
    J’ai le bonheur modeste
    Il convient de le saisir.

    C’était tout à l’heure
    Une promenade inhabituelle
    Au crépuscule du jour
    Lorsque les hirondelles
    Attablée au grand ciel
    Trouvent leur pitance
    Dans les derniers rayons du soleil.

    En cet instant tout était simple
    Une sensation d’être bien
    Et d’en avoir conscience.
    ___

    « La joie redevient possible que de l’autre côté de la souffrance, comme le bonheur ne l’est, me semble-t-il, que de l’autre côté de la désillusion »
    André Comte Sponville dans l’Amour. La Solitude.

  21. J’aurais envie de vous dire Monique qu’importe l’orthographe! Ce sont plus ces mots qui me touchent: « J’ai le bonheur modeste.Il convient de le saisir. »le fond plus que la forme ou le fond de l’être plus que tout.
    Bonne nuit à tous.

  22. C’est joli
    Tout simplement son tendre
    Et cela donne envie
    De vivre son brin de lumière
    A l’ombre de sa vie
    Comme c’est délicat bon
    Une plateforme sur mer
    Qui tend ses bras son ciel
    En regardant les monts
    C’est joli
    Comme c’est beau de vie

    douce nuit Monique, Leila,
    car rien ne vaut le fond bien plus que toute forme, la forme elle fait naître l’être dans son instant se vivre,
    et le fond c’est que de la vie au plus près de la vie.

  23. Merci encore Ossiane pour ces images si belles, « ombre refuge » un sanctuaire de beauté.
    ____

    A la terrasse du monde
    Il y a tant à voir
    Si laid parfois
    Je rentre en ma coquille
    Je me ferme les yeux
    Mais l’image me poursuit
    Est-ce un mirage
    Elle a blessé mon âme
    Je ne peux l’effacer.
    Le beau et le laid s’y côtoient.
    _____

    (…) »On voit qu’à l’opposé du mal, la beauté se situe bien à l’autre bout d’une réalité à laquelle nous avons à faire face. Je suis persuadé que nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les extrémités de l’univers vivant : d’un côté le mal ; de l’autre la beauté. »(…)
    François Cheng

  24. et comme je me relis,

    merci de lire,
    le fond il fait naître l’être dans son instant se vivre,
    à mon sens, la vie est au plus profond, bien loin des apparences de la forme

    et comme je suis étourdie avec mon écriture, qui s’emballe, m’emballe, me cabriole en mots, je dois courir après…sourire….
    MERCI de vos compréhensions, de ma plume sa telle, qui me sourit souvent,

    joli jour!

    ils sont beaux tes mots, Monique,
    et puis ceux de F.Cheng,
    car le bien et le mal, dans tous les sens levivre…
    c’est de la vie sur terre, le mal en fait partie, et il faut vivvre avec, sans se faire trop de bobos…

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