Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Arête
la roche noire
au-dessus du cratère
deux regards confiants
80 réflexions sur « Arête »
–
Qu’espèrent-ils donc là,
sur un fruit noir, ces pépins
hors coeur vers néant ?
–
Il sont Là
Ensemble
Inséparables
Assis le regard porté
Dans la même direction
En amour tellement
Ensemble écouter
Les roulements de tambour
La voix des cavernes
La musique des entrailles
Un concert d’outre-tombe
Au point culminant
S’arrêter au bord du gouffre
Et vaincre sa peur
Dialogue de fourmis
Sur la crête des rochers
Les abîmes aux pieds
Conscient de l’immensité
Sentir sa fragilité
assis, regardant
rugueuse dévalade
en gueule noire
Envie de crier dans cette trompe de roches,
Faire entendre l’écho d’une douleur profonde
Faire sortir de ces abîmes la voix de l’épouvante
Exorciser cette retenue qui oppresse
Laisser couler sur les parois rugueuses
L’eau des larmes qui sortent de mes yeux
Tourner mon regard vers la lande sereine
Humer les herbes et les fleurs de la roche
Regarder dans le ciel s’envoler l’oiseau
Oublier un instant les monstres menaçants
Face à l’ambiguïté de mes raisonnements
M’arrêter sur l’arête du précipice,
Reprendre mes esprits et ma respiration
Afin de ne pas tomber dans les abîmes du désespoir.
–
c’est tout c’est rien un
pas beaucoup sans début ni
fin ça recommence
–
J AIME BIEN TES MOTS de 18H36, Monique,
dans une peur extrême, s’arrêter juste à temps,
et se vaincre se tamponner s’adoucir l’air du temps,
croire en un demain plus simple,
croire encore,
perdre sa peur,
s’étonner de sautiller dans le jour d’Aujourd’hui,
remonter des abîmes, des crevasses profondes,
on en sort autrement, autre, c’est fort certain!
la vie en pleins poumons,
c’est pour cela qu on vit!
JE VIVRA PLUS ENCORE
en l’adaptant ma vie pour son meilleur se vivre
puisque un destin tel…
JE VIVRAI PLUS ENCORE!
et lui vivra aussi, mon fils cet autiste, devant qui le monde fuit,
aucune solution, sa belle solution,
alors faut ajuster, ouvriir des voies encore,
renifler l’air du temps,
IL Y A DES HUMAINS DES ETRES DE LUMIERE,
vers eux on marchera!
loin des abîmes noirs, des paroles de rien, de ces institutions où l’adulte handicapé est détenu, ne peut sortir qu’un week par mois, de ces ESAT SACAT qui ne veut pas de congés sans soldes,
L ADULTE HANDICAPE sans pouvoir se défendre, est une proie facile,
et certains ceux, ils croient, que l’Etat, il fait pour le handicapé,
tout ce qu’il donne en rééducations, structures, sont repris à la mort de l’handicapé, il PAIE SA VIE SUR TERRE!
et pendant sa vie, celui qui peut travailler, il y a du rendement, des lois, des horaires,
il ne faut pas croire, vraiment, que son être on le voit on l entend,
c’est *marche ou crêve aussi! de simple vérité!
Alors ressorti de l’abîme, ayant vu entendu, multiplié les échanges, les recherches en sept jours,
il grandira encore in home, on adaptera encore,
il n’ira pas dans une structure où le parent n’est pas reçu! avant!
C’est incroyable de vie, j’en souris Aujourd’hui, d’avoir réussi à dire un VRAI NON devant la possibilité de place en foyer de nuits….
même si vivre écrire lire contempler les beautés auraient été les bienvenues, plus encore, après autant d’années à l’avoir dans la tête, 24H/ 24H, cet handicap si singulier.
Bien à vous, profitez, la vie est rare et courte,
chaque moment perdu ne se retrouve plus!
Sorti d’une tête si pleine
Sans issue sans réponse
Car la vie permet pas
La belle Humanité
En solution d’amour
Alors devant l’abîme
Le regard il sourit
Le pire est loin derrière
Devant est éclairé
Par cette joie de vivre
Qu’il faut véhiculer
Les narcisses grandissent
Le petit bois roucoule
Il fait bon il fait doux
C’est bon d’être vivant
Auprès de vous de chacun
Quand l’Humain a sa place
Dans son entier tellement
C’est comme cela que j’aime
Aimer la vie sur terre
Sans la suer vraiment
Aimer est si bel bon
Quoi de plus noble et humble
Que de vivre doucement
Dans la bise du vent
–
Merci, Annick.
Du 1er janvier au 31 décembre, c’est un bel combat que tu nous offres, là.
Chapôôôôô.
–
–
… depuis tant d’années …
(j’ai oublié de préciser)
–
Biz et bougies.
–
« Une pierre fracasse les tempes du temps ..
..L’imagination s’enchevêtre dans les déserts du rêve ..
..Le soleil s’avance sur les éboulis intérieurs »
Annie Le Brun
Et les enfants perdus regardent …..
Pensées vers vous Ossiane et Moussaillons
Deux pépins sur une roche..et le ciel c’est le vent..sur un souffle un murmure..le néant dans la paume..et l’espoir dans la chair..Deux pépins dans le cœur..d’une pomme rougissante..et ses joues qu’on embrasse..le vertige à deux pas..et la roche que l’on fend..le néant contre terre…et l’espoir sur les lèvres..sur un tout c’est pas rien..et la valse des mots..que l’on danse en riant..Deux amandes un regard..la lisière d’un sein..et ce cœur qui tangue..dans le creux d’une main..sur un souffle…trois fois rien..
mmmhhhh, Pierre.B, merci, c’est fort joli de belle vie douce aimante!
j aime cette vue de vie! en amoureuse à vie!
Il aura 24 ans le 24, bises et des bougies et des clins d’oeil bel, Bourrache,
douce soirée!
Annick Merci de dire, de crier ce qu’il est prétendu faire pour les autistes, qui semble être une mascarade d’une aide non adaptée, où l’adulte autiste a ses exigences tout aussi importantes et qui ne sont pas prises en compte, c’est bien tout autant que courageux de savoir dire non dans l’intérêt de celui qui au nom de ton amour mérite que tous les paramètres pour son bien être et une vie confortable soient respectés. La Vie est ce que chacun a de plus précieux, il est important d’y consacrer tout ce qui est en notre possibilité pour la rendre la plus belle possible, réduisant au maximum toutes souffrances de quelque ordre qu’elles soient et ce dans la dignité et le respect. Cette réflexion est valable dans de nombreux autres cas.
Nous rencontrons tous dans notre vie d’une façon ou d’une autre des moments où nous devons être impératifs pour ne pas laisser passer la moindre chance de pouvoir vivre CE VIVRE QUE LA VIE NOUS DOIT en nous accueillant dans ce monde et il serait bon que beaucoup prennent conscience de l’égalité de tous face à la Vie en dépit d’une distribution inégale des chances.
C’est une poésie d’amour de la Vie, des messages de courage et de volonté que tu nous adresses comme le dit si bien Bourrache « un bel combat que tu nous offres » c’est immense Annick.
COUCOU Monique,
le pire me semble c’est ceci,
que j’ai entendu, heureusement, je peux ne pas syncoper dans ces cas là,
c’est l’amour bel qui me syncope….SOURIRE COQUIN!
*dans la charte une foyer d’hébergement doit accueillir un autiste
et
la cerise sur le gâteau…
*si il est accueilli, c’est car il est travailleur ESAT SACAT et pas pour son autisme
l APEI est au courant
on se break un bout de Nord ce week, puis j appelle la présidente d’Autisme 44,
peut importe que ce soit 44, c’est d autisme dont il s’agit!
UN AUTISME APRES 20 21 ANS DE REEDUCATION PARFOIS BRILLANTE DE TELLEMENT,
EST ABANDONNé,
rien n’est prévu!!!!!!
si, sa famille,
un foyer de vie, avec des autistes très touchés ne parlant pas hurlant se fracassant la tête…..
CELA SE PASSE EN FRANCE!
bisous Monique!
alors ô oui que oui, je sens que des mots me démange, hein, Pierre.B.
La bise du vent les a menés Là
Mine de rien
Son souffle dans son cou
Là voilà qui trésaille
Une main se fait douce
Tout autour de ses lèvres
Un baiser sur la nuque
Le dos se frémit tendre
L’abîme est tout dessous
Leur ciel est à eux deux
Laissons les rien qu’à eux
Jolie petite note de tendresse, dans ce tout dernier texte, oh comme cela fait du bien.
Bisous Annick et merci à toi.
Bonne nuit à tous
Comme c’est subtil Ossiane ! Magnifique.
Bien sur la vie n’est pas toujours un grand chant d’amour, elle est aussi parfois un chant de douleurs, de promesses non tenues, d’espoirs perdus, et c’est avec un poème de Sully Prudhomme que je termine ce jour.
« Je pense aux vieux rochers que j’ai vus en Bretagne,
Où la houle s’engouffre et tourne, jour et nuit,
Du même tournoiement que toujours accompagne
Le même bruit.
Le jeune homme sent sa jeunesse,
Et la vierge dit : » si j’aimais ? »
Et leurs lèvres se font sans cesse
La douce et fuyante promesse
D’un baiser qui ne vient jamais.
Je pense aux vieux rochers que j’ai vus en Bretagne,
Où la houle s’engouffre et tourne, jour et nuit,
Du même tournoiement que toujours accompagne
Le même bruit.
L’orchestre est las, les valses meurent,
Les flambeaux pâles ont décru,
Les miroirs se troublent et pleurent ;
Les ténèbres seules demeurent,
Tous les couples ont disparu.
Je pense aux vieux rochers que j’ai vus en Bretagne,
Où la houle s’engouffre et tourne, jour et nuit,
Du même tournoiement que toujours accompagne
Le même bruit. »
Sully Prudhomme
Arête
tranche antre
en ce noir catafalque
A cette heure matinale…une pensée pour Bourrache..pour les pépins empruntés et pour Annick pour la tendresse partagée..Une pensée aussi pour Alix …Johal ..et vos mots déposés..qui font fondre la glace..de mon ordinateur…Seul problème..mes propres mots glissent..chavirent…j’imagine qu’au dela de l’écran..ils vont découvrir le coeur de cet ordinateur..Je me demande comment tous les poèmes arrivent à se nicher dans un si petit espace..combien il y a d’étages..si les escaliers sont en colimaçon ..si il y a des chambres côté mer…Je ne pense pas que les mots soient pliés et rangés dans le fond des armoires..je les crois plutôt suspendus à un fil..tels des mots funambules..couleurs et tendresse mélangés…sourires et pleurs noyés..La glace vient de fondre et le bureau est inondé…des esquifs à fleur d’eau…et les mots qui tanguent..il y a des vagues sur le plateau et un ciel sur un mur..Je suis absolument débordé…et mes collaborateurs qui vont arriver…Que leur dire…Que vos mots ont fait fondre mon écran d’ordinateur..ils..elles vont être inquiets..On verra…je suis plutôt confiant..je partagerai mes rêves…l’oeil ouvert et le coeur à la lisière..
Pierre, j’ai beaucoup aimé l’état de votre bureau ce matin, une jolie marée de mots chaleureux, un décor très poétique dans un climat de sensibilité émouvante.
____
Des mots qui chavirent
Sur des pensées qui s’échouent
Tendresse du jour
____
Bonne et belle journée à tous
Des détails à peine observables
et un abime insondable
sombre et tourmenté
tel est le décor
de cette roche soufflée
en guise de dépression
un parcours essouflé
des reliefs accidentés
une beauté surnaturelle
et des anfractuosités
à n’en plus finir
un noir de café
pour décrypter le monde
un avenir à éclaircir
un horizon à dégager
un dialogue sur les proportions
finitude liée à infinitude
des paysages pas d’habitude
et une vie qu’on imagine rude
fourreau minéral et gangue sidérale
comme dit non pas en substance Hölderlin
mais c’est l’esprit
plus près est l’abime,
plus il y a de raisons de se battre
alors que les vertiges nous empoignent
une conscience, oh pas supra corporelle
nous fait ressentir toutes les raisons de ne rien lâcher
alors pas d’enfouissement plutonique
pas d’engourdissement téténique
il faut secouer la chape
il faut secouer le monde
il faut appeler les changements nécessaires
et affronter la difficulté
l’oeil clair
comme c’est joli, Pierre.b, on voit le tableau,
merci Thierry, d’oeil clair c’est déjà plus simple de voir,
coucou Monique, belle journée!
A l’arête
Juste entre
Ciel
Et
Fond
Regarder
paisiblement
la vue les vues
prendre son temps
pas perdre le goût d’aimer
même si un coup de rude
sautiller dès que possible
embrasser le positif
continuer la route
penser voir d’autres voies
la vie
son flou
ses découvertes
cela vaut le coup
de penser voir
*l’oeil ouvert*
sans se voiler la face
sans se trembler de peur
sans craindre le bien pire
Aujourd’hui EST
Grand de sa vie son jour
Le bois est calme
Les oiseaux chantent
Une branche remue
Les lèvres aiment
Le gazon dort de son hiver
Confiance son humble
La vie sa quête
Son sens de vivre
Devant la vie
Deux regards doux
L’amour les mène
Et c’est fort bien
Au bout du compte
Dernières années
C’est ce qu’il reste
Le goût d’aimer
Ne pas s’arrêter
Aimer aimer
Même le plus rude
Le plus absurde
Trouver la grâce
De rester calme
Idées posées
Exigences fermes
De l’Humain
Mon SENS
Son tel précieux
Chacun unique
Son singulier
Que vive la vie
A m’aime la vie
A fleur de peau
Délicatesse
Essences bonnes
Déesse de vie
Que bel chemin
Que celui d’être
CELUI QUI AIME
Par dessus tout
D’un amour vrai
SON AUTHENTIQUE
Et peu importe
Le regard des autres
Car AIMER VRAI
Cela rend vivant!
🙂
Un passage éclair,
pour saluer le lieu, Ossiane, ses magnifiques abrupts
Pierre et sa sentimentale fonte des neiges :).
Et tous.
Minuscules certes
mais leur union
est immense
–
Mots difficiles
Nous deux trop fragiles
Pas vraiment l’moment de faire le point
Se quitter tout bas
Faire le dernier pas
Décider de se lâcher la main
Penser qu’il pourrait pleuvoir ce soir
Que toi et moi, chacun de son côté
On verra sûrement le même cafard
Nous narguer
Je t’interdis de m’oublier
De m’oublier
Mais on ne sait d’où
Sont venus tout à coup
Cet ennui, cette mauvaise fièvre
On s’aime encore
Mais le vent est plus fort
Qui nous emmène vers d’autres lèvres
Penser qu’il pourrait faire froid ce soir
Qu’on n’aura plus personne à réchauffer
Qu’on aura sûrement peur du noir
Et qu’on le sait
Je t’interdis de m’oublier
Même après deux millions d’années
Je t’interdis de m’oublier
Hello, good bye
Nous deux en stand by
Un moment à couper au couteau
On ne sait plus quoi faire
On touche plus la terre
On dérive sur un drôle de radeau
Penser qu’il pourrait tonner ce soir
Qu’on n’aura plus personne à rassurer
Qu’un orage a cassé nos miroirs
A jamais
Je t’interdis de m’oublier
Ne plus rien dire
Juste sourire
S’abreuver de nos derniers regards
Et puis partir
Et puis courir
Vers un aéroport, une gare
Je suis sûr qu’il va neiger ce soir
Que les flocons me parleront de toi
En tachant de blanc ma route noire
Tu vivras
Je t’interdis de m’oublier
Même après deux millions d’années
Je t’interdis de m’oublier
De m’oublier
Ils ont gravi l’abîme et ils se sont assis, eux, enfin, au bord de leurs bels bords qui les couettent bel tendre d’un désir de se vivre.
« Je t’interdis de m’oublier.. »..Est ce possible…Et moi je veux juste un peu de temps..celui qui se conte sans aiguilles et sans mouvement..le temps consacré que l’on trouve en priant sur un banc isolé..le temps qui se glisse en terrasse dans les jambes des filles..que l’on prend en douceur sur la joue d’un enfant..Et moi je t’interdis de pleurer..est ce vraiment possible..je rêve d’une rivière ou les larmes sont Reines..qui s’enfuit sur les toits..et bouscule le temps..qui entraine avec elle …les mots et les peines..et qui se glisse doucement dans un lit aux draps blancs..
C’est peut-être ça l’espoir,
S’asseoir sur un banc de pierre
Au-dessus des rochers noirs.
Rêver en contemplant le mer.
« Un être rêveur heureux de rêver, actif dans sa rêverie, tient une vérité de l’être, un avenir de l’être humain. » Gaston Bachelard
L’élan de nos cœurs
Dévaste les murs du Temps
Pour graver l’instant.
Célébrer la Vie
Au cru de ce précipice
Que m’offre ton cou.
Enfanter d’un souffle
L’ascension de nos envies.
Bisou funambule.
Je t’invite à l’heure
Où l’évasion se témoigne
Aux pics des frissons.
Je t’invite à l’heure
Où la vie nous éloigne
Au val des absents
Je t’invite à l’heure
Où plus rien ne s’attend
De nos rêves d’hier
Je t’invite à l’heure
Où nos cœurs témoignent
Du passé récent
Je t’invite à l’heure
D’ici, maintenant.
Jeu, tain, vitre, miroir
Je t’entends venant
Arrête, arrête, arrête
Arête.
Cette arête c’est un tendre doudou lapin pour mes enfants, avec un gros oeil noir qui regarde l’Amour de la vie.
Bon jour à tous.
A tous les enseignants ET parents qui gèrent des enfants particuliers et qui semblent vivre des journées sur l’arête des patiences je suggère le livre de deux neuropsychiatres Gabriel Wahl et Claude Madelin Mitjavile « Comprendre et prévenir les échecs scolaires » aux Éditions Odile Jacob.Un livre qui m’a semblé bouleversant et si éclairant et qui au delà de la composante psychologique dans le comportement des enfants avance une composante neurologique qui n’est pas de la faute des enfants.
Dix ans de difficultés et enfin un semblant de réponse et de solution pour l’épanouissement de mon enfant.
Mon fils vient d’être diagnostiqué TDAH (trouble de l’attention avec hyperactivité) et débute un traitement sous Ritaline.Il y a encore des enseignants obtus et des parents malheureux à qui Rien ou presque n’est proposé.Je comprends les deux bords.Merci poésie de m’aider;merci Annick de m’aider.il y a des années que vous m’aidez.Parfois votre vie semble sur l’arête mais l’horizon s’éclaire toujours.
Ossiane, je m’excuse d’avoir choisi ton royaume pour faire parler mon âme.J’y ai trouvé des échos à mes poésies de cœur,Merci.
Chère Leïla tu es entendue et attendue, parfois ça fait du bien, à défaut de lâcher du lest car nos épaules restent chargées de nos préoccupations, mais le dire c’est aussi partager et comme je peux comprendre inquiétude et souffrance. Je sais aussi ce que c’est mais j’évite d’en parler, j’ai écris à ce sujet mais juste pour moi et quelques proches. Le handicap ça reste sinon un montagne du moin une epreuve et qui vient régulièrement vous rappeler à la raison, les améliorations sont souvent lentes et désespérantes, mais avec de la patience, de l’écoute et beaucoup d’amour, si on ne fait pas des miracles, on infléchit souvent le cours des choses.
Mon hyperactif n’a pas été diagnostiqué spécifiquement ni traité spécialement pour ça mais il est insomniaque et ne débranche jamais, il va sur 21 et ans et on le suit depuis l’âge de trois ans, symptomes polymorphes, mais il grandit bien et je l’aime plus que tout et puis le CMPP a été un soutien important. Mais que parfois c’est dur de se battre pour comprendre, expliquer, et lui ouvrir un avenir digne de ses qualités vraiment spéciales à mon monsieur Wiki.
Alors moi aussi du coup je te prie, Ossiane de m’excuser pour cette intrusion malvenue, mais les fenêtres psychologiques s’ouvrent parfois et la solidarité c’est dans le partage et le dire qu’on l’a trouve.
Quand on est sur le fil et que ça grésille
qu’on a pas mis de bas résille
que des deux côtés que l’on penche
on ne peut apercevoir le fond
on essaie de garder la tête droite
de continuer sa route ainsi
sans dévier d’un pouce
nos penchants naturels
on les met de côté
nos vertiges, nos peurs
on ne les effacent pas
mais il faut continuer
d’aller de l’avant
et garder le pied ferme
le torse bombé
le corps droit
pour garder l’équilibre
ne pas basculer dans la folie
c’est miracle parfois
de rester ainsi
dans cet entre deux
si précaire mais vivant
alors l’horizon suit
la ligne de visée
on n’a pas remisé
tous ces espoirs
on continue de croire
que le meilleur est à venir
on se prépare pour
on ajuste le pas
–
Quand je vous « entends », quand je vous « écoute » càd quand je vous lis, je me rends compte que la vie m’a bien protégée.
Cela me « recadre » dans ce qui ne sont finalement que mes « petites » misères.
En tout cas, chapôôôô bas à vous.
De tout coeur, je vous embrasse.
–
Garder l’espoir, et l’équilibre avant tout
pour soutenir ceux qu’on aime.
Pensées à vous
Je vous embrasse, Leila et Thierry,
alors le bel navire d’OSSIANE,
on se le navigue ENSEMBLE!
car seul c’est trop dur
ensemble c’est plus doux
câlins velours
baisers si tendres
espoirs partagés
chagrins exprimés
et….
vous savez…UN TIT SECRET….
à écrire de grand….
La vie elle a ses solutions, si souvent,
alos c’est ELLE qu’il faut tenir,
il faut la tenir LA VIE
de tout son ventre*
de toute son âme
de tout son coeur
de tout son tant
le temps est un ami
sisi
j y crois!
JE VOUS EMBRASSE SUR VOS CHEMINS PAS FACILES!
( la rétaline, à mon grand regret mon fils ne pouvait pas la prendre, car épileptique à l époque, bisous Leila! )
MERCI DE TA PRESENCE, CHERE OSSIANE!
et puis
si les grandes misères
il y a les petits trucs
qui soulèvent si hauts
et rendent les misères petites
car tout bonheur est grand
et quelque soit son poids
un éclat de lumière
et c’est déjà la vie
un oiseau sur la branche
ma main dedans la tienne
des lèvres attendries
un peu de bleu aux yeux
un sourire sa grâce
allez c’est cela LA VIE
et comme c’est beau c’est bon
la misère du Monde
on ne peut la changer toute
mais adoucir un peu le sort de quelques uns
c’est humble de sa vie
c’est un bel sens de vie
à aimer son chaque jour
comme il se donne à vivre
JE VOUS EMBRASSE!
Pas de souci, Annick, Leila, Thierry, ce champ vous est réservé… si à un moment donné, vous sentez des réticences pour les apartés, changez de cap mais je crois que pour l’instant ce n’est pas le cas;-) Mes chaleureuses pensées vers vous, bon courage et espoir, la lumière et la douceur reviennent…
Je te remercie vivement pour tes bontés, Ossiane,
ET QUE LA VIE BELLE VIVE!
Etonnés éblouis
Par le noir des abîmes
Leurs regards est ailleurs
En eux de tellement
La vie peut être cruelle
Faut faire confiance au temps
Un jour de bel assis
On la reçoit la vie
Dans ses deux mains tendues
Avec un *oeil ouvert
Quand on n’y croyait plus
En y croyant encore
La moindre petite lueur
A ce parfum magique
Qui guide le pif de vie
Merci Ossiane
c’est qu’ici, chez toi enfin !
on se sent si bien
on se laisse aller à des confidences
on entre dans la danse
les mots défilent
le sens avec
on cherche le sens commun
mais chacun exprime sa différence
Alors oui la vie est bien belle
quand on en prend pleinement conscience
et qu’on sait qu’elle peut soudainement s’arrêter
on en profite au maximum
salut amical et fraternel à tous les moussaillons
frottons, frottons, que le pont resplendisse
pour honorer notre hôtesse
Qu’il est bon de voyager auprès de vous tous
Sur ce grand navire où le capitaine nous invite
Mêlant nos mots, nos misères, nos chagrins
Des rives escarpées s’envolent les oiseaux
Sur le pont où nous nous rencontrons
Où nous échangeons quelques paroles
Il en est, qui nous vont droit au cœur
Entre les lignes comme entre les mats
Des silhouettes que l’on nomme tendresse,
Des regards que l’on devine sans les voir,
Des intérêts communs qui n’ont rien à voir
Avec l’orgueil, la prétention, la reconnaissance
Mais avec l’amitié, l’humain, à l’ombre de nos mots
A l’ombre de nos vies, si difficiles parfois
Et qui trouvent refuge au milieu de vous tous
Sans que nous ayons la moindre idée
Du grand bien qu’il procure en certaines circonstances
Avec ces confidences qui aident à nous comprendre
En cette longue traversée de notre vie
Où chacun mérite, en dépit de, son petit bout de bonheur
La beauté hisse la voile, le vent de l’espoir nous emporte
Bon et beau voyage à vous tous, ici ensemble sur ce bateau.
Que restera-t-il
De nous dès demain
Si ce n’est l’aveu d’encore ?!
J’ai sorti un de mes petits carnets sur le pont pour vous lire ces quelques mots avant de vous souhaiter bonne nuit .
« Amour est aussi courage. Il nous permet de vivre dans l’incertitude et l’inquiétude. Il est le remède à l’angoisse, il est la réponse à la mort, il est la consolation.
… aimez pour vivre, vivez pour aimer. Aimez le fragile et le périssable, car le plus précieux, le meilleur y compris la conscience, y compris la beauté, y compris l’âme sont fragiles et périssables. »
Edgar Morin dans (La méthode – 6 Ethique)
Renaître en couleurs
Sous la voûte de tes mains.
Le Chemin du Ciel.
Je me souviens de vous
Au printemps de mes paumes,
Naissant comme un frisson dont le cœur fait moisson ;
Une ode au toit de chaume,
La sensation d’un Tout.
Je me souviens de moi
Sous vos closes paupières ;
Je semais baladin l’écho de ce parfum
Répondant aux prières
D’une course sans lois.
Je me souviens de nous…
De nos doigts qui se cousent,
Témoins de l’Infini que nous offre la Nuit
Quand nos rêves s’épousent.
S’aimer serait-il fou ?!
N’étions-nous qu’une fois
Que le hasard distance
Au fantasme préau de ces diffus échos ?
Ou Demain nous fiance
A sa vague d’émois ?
Je vous lis en balayant bien sûr et vous êtes si émouvants les uns et les autres que je ne sais plus trop si je dois balayer le pont ou secouer mes yeux du trop plein d’émotions…
C’est qu’ils sont beaux ces moments de partage et de tendresse… Beaux d’humanité. Vrai Monique, « La beauté hisse la voile »
Love to Captain & crew !
Ce n’est pas parce que la traversée est incertaine qu’elle n’est pas belle
certes elle nous réserve son lot de surprises, parfois pénibles
mais le fait d’avancer fait avancer et dans ces paysages infinis,
parfois lunaires
parfois dunaires
loin de nous perdre totalement
nous nous retrouvons
nous nous construisons
un coup d’oeil circulaire
nous en convaincrait aisément
si nous ne baissions pas la tête
trop occupés à suivre la ligne de crête
mais si l’on excepte les phases où il faut qu’on écrête
les sensations morbides, la haine de soi, le dégoût de la vie
il faut bien constater que de manière désordonnée certes
nous accrétionnons dans nos pérégrinations
construisons vaille que vaille notre nation du voyage
et qu’au hasard, au petit bonheur la chance
nous trouvons chaque jour sous nos pas, surpris
des nouveaux trésors de confiance et de confidence
des personnes qui nous répondent dans le silence
qui renforcent en nous le désir d’être ce que nous sommes
de l’assumer pleinement malgré difficultés et contradictions
des qui rendent notre vie enfin plus belle et plus utile à nos yeux
parce que ce sont les autres qui lui donnent le plus de valeur, de couleur
mais que sans ce regard bienveillant et généreux tout est plus lourd
et c’est pourquoi harassés de longues traversées parfois nous déposons
nos valises, nos espoirs au moins l’espace d’un instant qui passe
Aux arêtes tranchantes,
au bords coupants et courants des précipices
je veux dire non ma peur comme celle de Bérénice
mais mon obstination pas résignée à faire front
je préfère l’andante, allegro et pourquoi pas vivace
pour éviter les fausses notes comme les faux pas
ces chausse trappes qui se cachent
ces difficultés stimulantes qui participent de notre construction
en ce que réactifs nous élaborons stratégies de défense
et progressivement savons un peu mieux où nous mettons les pieds
à trop se brûler on se forge une corne
à trop se piquer on forge une cuirasse
à trop souffrir on évacue comme scories les émotions
mais on se laisse encore trop souvent surprendre
car inattentifs et naïfs, la garde baissée, à front renversé
nous voici ceinturés, emmurés, déstructurés
la lente construction de soi reste une élaboration permanente
ou les défenses sont à reconstruire chaque nuit
Regarde le ciel
Comme il est beau
Détache ton regard
Du fin fond de l’abîme
Comme il est bon ce jour
Dans sa lumière jolie
Ses rayons attrapent coeur
Qui réchauffent en bonheurs
Se naître son chaque jour
Pour la cueillir la vie
Dans son bon son joli
Comme c’est émouvant
Ce bel sens de la vie
doux jour pour chacun!
L’espace d’un instant qui passe je suis
Ombre parmi les ombres des dunes de naufragés
L’espace d’un instant qui passe je suis dans les abysses de mon âme
L’espace d’un instant qui passe je suis en vogue sur les flots
Radeau de fortune, mon pays ta peau
Ton rivage s’éloigne
Je dis
Adieu
Je dis retour
Je dis
Lumière de mes jours
Ombre de mes nuits
Le phare est un murmure qui danse
Dans la mer
Vague après vague
La dune avance
La dune recule
Je suis ce grain de sable
Nous sommes ces grains de sable
Entourés d’Oooooh
Émerveillement
Dans chaque confidence tourment
Dans chaque silence tourment
Dans chaque confidence changement
Dans chaque silence apaisement
L’arête s’éloigne
Navire à flot
Arête!Arrête!
Paix, vais peau lisse vers la marée chaussée de souliers d’argent.
(PV, police vers la maréchaussée de sous liée d’argent.) zavé-vu le soleil?ça donne la pêche!!
J’aime beaucoup l’esprit de ces photos (de magnifiques NB) et des haïkus que vous avez écrits. Bravo.
Bonne soirée.
Graeme Allwright chante la mer est immense, ici c’est un gouffre si profond qu’il vous donne le vertige
____
Je vous sens si loin
Comment puis-je vous atteindre
Mystère des abysses
Dans une douce clarté
Deux silhouettes à l’horizon
____
Si l’écho veut bien véhiculer mes mots, je souhaite à tous une bonne nuit
Pour bien commencer la journée demain matin je relirai le poème d’Annick de ce jour à 13h21 « Regarde le ciel…. » peut-être que je ne serai pas la seule car il est si beau il me donnera assurément un bon élan pour commencer la journée.
Ah Rhéte… et vous tous les rhéteurs…en mots riches les fins connaisseurs…
depuis la Rhétie ou avec la rétine on ratatine les choses en donnant aux paysages des contours sombres… que n’ouvrez vous tout grand nos espaces de pensée…sans être omnubilés par l’immédiat et le proche…ce n’est pas un reproche mais bien une supplique …pour trouver dans chaque réplique une raison d’espérer…sans paraître pathétique…sans excès de langage…faciliter l’accès aux plus nombreux…sans couper la page en train de s’écrire…rappeler à nous les beaux souvenirs…sur le fil frissonant…qui vibre et qui oriente…depuis les charmes levantins…je vois lever ce soleil imperturbable…on me dis bien qu’il a des sautes d’humeur…peu me chaut…puisque je ne mes suis pas coupé…dans ce trop long propos
Echos liés dans ce site tourmenté… pas un chemin de grande randonnée
…qui un rang vous a donné… ni même celui des écoliers buissonants… on peut s’adonner à la marche prudente… tant chaque pas recèle de pièges et des surprises… mais c’est surtout l’effroi du vide sombre …qui sans m’attirer me fige…car ils s’y rattachent à ces goufres plutoniques… des visages plus que des circonstances …et l’amitié partie en lambeaux …dans une chute inexorable et fatale.
A mon ami Jean Marc qui nous a quitté en 1995 et que je pleure sans cesse
Au saillant de mes nuits…et bien qu’il ne soit pas des plus seyant…et tout en tressaillant…dans ces contreforts obscurs…où mon esprit vacille…je cherche la lumière…et je bat le briquet…la mèche d’amadou que je tente d’amadouer…la flamme délicate qui lentement monte…et ce tas de secrets…qui m’étouffent et me dolent…pourtant le froid n’est pas à couper au couteau…la nature s’éveille…et ne manque pas de charmes…il m’appartient de faire corps avec elle…pas de Vercors…en saillies…mais des étreintes subtiles…et pas qu’éreintantes…pour que la vaillance qui sommeille…connaisse de ces élancements…pas un pas dans le vide…on oublie les rides…on laisse de côté les plaintes…on regarde bien droit…on va franchir l’obstacle…il ne s’agit pas d’oracle…aucune fumée ne monte…de ces abysses là…pourtant on en revient…comme on revient de tout…et il faut se mettre en chemin…on a besoin de nous…alors écartons les trop grandes amertumes…les gloires posthumes…et franchissons ce guè …vers la joie retrouvée…un hymne…après une hibernation forcée
–
Thierry, puis-je ? …
… cela me fait bizarre lorsque tu écris « à la mode » de Pierre. b …
… ça lui est si particulier… … que les autres mots…
… ne résonnent pas … … de la même tonalité …
M’en veux pas, hein ! …
J’ai quand même tout lu …. et ressenti … et biz.
–
Si je comprend bien, je me suis coupé ;))) oui mais il y a trois points…c’est tout
Assis sur un banc en haut de la falaise
Le paysage laisse le cœur en émoi
Entre les parois escarpées des roches noires
Le regard s’accroche à la pierre
Escalade des pensées, la peur au ventre
Chemin faisant au dessus du cratère
Les pas timides à peine confiants
Bravent le stress, jouant le risque
L’espace d’une échappée sur l’arête du temps.
La vie s’invente des paysages
Qui vous surprennent au détour du chemin
On avance le cœur battant dans l’inconnu
Le souffle court les yeux mouillés
Sur la passerelle au dessus du gouffre
Pour atteindre l’arête d’en face
L’épreuve est périlleuse mais prometteuse
La force et le courage pour équipement
Funambules sur le fil de la vie.
Il est heureux
Tellement heureux
Qu’on ne connaisse pas tous les abîmes
Du coeur de la terre
Car se plonger dans certains
Se suffit d’être
De penser se garder vivant
Pourfpoufdeouf
Le trop de chocs
Et puis un jour on se surpend
A se voler être en ailleurs
Se vivre son simple
La vie décide tellement
Alors s’en faire juste son humble
Ensuite se laisser porter par le vent
merci Monique,
alors j ai relu mon texte,
c’est comme si je l’avais pas écrit,
mais c’est signé de moi, c’est de la magie, écrire!
Jumeau, jumelle
Né une heure après ma sœur en silence
à la surprise des parents. Elle, s’endort
toujours au berceau des souvenirs d’enfance
Nos premiers fous rires naissent dans le regard
Elle est active, moi plus contemplatif
A neuf mois elle se lève devant moi
Aussitôt debout je m’élance dans ses pas
Première fille qui me fait marcher naïf
J’ai méga compétences de l’androgyne
comme aussi ma jumelle ma frangine
Depuis elle en a fait marcher des garçons
Ai-je plus galopé derrière des tendrons
La vie ne manque pas avant la naissance
Après la mort elle ne peut faire défaut
Zéro égale zéro et ce dans tous sens
La vie ne manque qu’aux vivants craignant la faux
Je n’arrête pas de penser
mais le fond prime la forme
même si protéïforme
il y a de l’emprunt
les japonais savent rendre justice
qui n’imitent pas mais magnifient
en ce qui me concerne
je me contente d’être moi
et c’est bien assez dur
en ce moment du moins
alors oui pierre b à un style bien à lui
que je me garderai bien d’imiter
mais les modes d’expressions
ne sont que des modalités
pour faire passer des messages
le fond me parait plus important que la forme
pour s’inscrire dans un paysage
je n’attend pas d’être jugé
je m’y perd
Curieux silence…
l’arête est un poison
pour ceux qui dans le gousier
la logent malhabilement
et qui transforme l’homme en poisson
à la mode de l’âme son
l’arête n’est pas l’arrêt de la crête
elle en est la prolongation vive
une double face et un juste milieu
et le redan gothique ou de vauban
qui structure l’espace en long paravent
L’arête
Toujours le temps défile et jamais ne s’arrête
Comme on lit sur un tronc conjugués nos deux cœurs
Demeurent ici ou là quelques instantanées
Le temps qui disparaît ne laisse que des arêtes
Les heures succèdent aux heures tout se passe sans heurt
Comme la courbe du front suit l’arête du nez
Déjà le bord de la falaise et je ne cesse d’avancer
Au bord du malaise, je sens le sol se dérober
Au bord du précipice, voilà que je me précipite
J’ai pris mon courage à deux mains
Remis mes peurs à demain
Je me laisse porter par la brise
Priant pour me poser sur l’océan
Si quelqu’un connait un poisson volant
Il est temps qu’il me dise
Refrain:
Où décrocher des ailes, faites-vite
Parce que quelque chose me dit que ça va faire mal
Où décrocher des ailes, faites-vite
Parce que quelque chose me dit que la chute pourrait s’avérer fatale
Faites-vite et dites-moi, où décrocher des ailes
Faites-vite et dites-moi, avant que je ne découvre ce qui m’attend en bas
Passer le bord de la falaise et même pour mieux sauter
Je ne peux plus reculer, bien qu’il ne m’en déplaise
Alors je vole, vole, vole
Autant en profiter, parce que le sol, sol, sol
Ne fait que se rapprocher
J’aimerais ne jamais atterrir et ne jamais quitter le ciel
Si quelqu’un connait une hirondelle
Il est temps qu’il me dise
…
Loin du bord de la falaise, je ne peux me résigner
Je m’accroche à l’hypothèse qu’un jour je pourrai voler
C’est un ange que je vois là-bas,
J’espère que sans l’écraser, j’atterrirai dans ses bras
Et qu’il pourra me renseigner, me dire où dégotter ces ailes
Celles dont j’ai tant rêvé, c’est la raison pour laquelle
De la falaise j’ai sauté…
Timidement je l’aborde, le flatte sur son plumage
Charmé l’ange m’accorde un voeu avant l’atterrissage
Ange dis-moi…
–
tu me fais sourire, Bourrache,
je me me pouffe,
désolée, il fait ETé ET JE ME VOLE BEAUCOUP AU GRAND AIR,
l’oeil ouvert,
hein, Ossiane?!
c’est bon de faire provisions de vues pr l hiver…
et puis ma boite mail piratée, il y a deux mois, des demandes d argent, des faux mots de ma part qui arrivent chez des amis, cela coupe le souffle d’écrire, un moment,
allez AOL va s’en occuper,
cela vient d’Abidgan, et cela s’entend, il manque tant *levivre là bas, il leur manque sis ouvent l essentiel…
ON A DE LA CHANCE EN FRANCE!
et je vous lis et relis, depuis mi février, QUEL PARCOURS…
et depuis début d’année, une psychologue formée autisme, nous reçoit,
et deux rv prévus fin aout et mi sept,
belles promesses de vie, pour mon fils qui va bien,
IL EST ENTENDU, EN AUTISTE,
c’est tellement singulier un autisme,*non non monsieur des gouvernements, *cela n a rien à voir avec d autres handicaps,
IL FAUT VOIR L AUTISTE DE FACE et approcher toutes ces facettes!
Je vous embrasse, vous les Humains qui galérez, sur l’arête de vos vie, de belle Humanité,
ne cessez de lutter, se faire entendre vrai est juste légitime d’être Humain son petit d’être!
–
Qu’espèrent-ils donc là,
sur un fruit noir, ces pépins
hors coeur vers néant ?
–
Il sont Là
Ensemble
Inséparables
Assis le regard porté
Dans la même direction
En amour tellement
Ensemble écouter
Les roulements de tambour
La voix des cavernes
La musique des entrailles
Un concert d’outre-tombe
Au point culminant
S’arrêter au bord du gouffre
Et vaincre sa peur
Dialogue de fourmis
Sur la crête des rochers
Les abîmes aux pieds
Conscient de l’immensité
Sentir sa fragilité
assis, regardant
rugueuse dévalade
en gueule noire
Envie de crier dans cette trompe de roches,
Faire entendre l’écho d’une douleur profonde
Faire sortir de ces abîmes la voix de l’épouvante
Exorciser cette retenue qui oppresse
Laisser couler sur les parois rugueuses
L’eau des larmes qui sortent de mes yeux
Tourner mon regard vers la lande sereine
Humer les herbes et les fleurs de la roche
Regarder dans le ciel s’envoler l’oiseau
Oublier un instant les monstres menaçants
Face à l’ambiguïté de mes raisonnements
M’arrêter sur l’arête du précipice,
Reprendre mes esprits et ma respiration
Afin de ne pas tomber dans les abîmes du désespoir.
–
c’est tout c’est rien un
pas beaucoup sans début ni
fin ça recommence
–
J AIME BIEN TES MOTS de 18H36, Monique,
dans une peur extrême, s’arrêter juste à temps,
et se vaincre se tamponner s’adoucir l’air du temps,
croire en un demain plus simple,
croire encore,
perdre sa peur,
s’étonner de sautiller dans le jour d’Aujourd’hui,
remonter des abîmes, des crevasses profondes,
on en sort autrement, autre, c’est fort certain!
la vie en pleins poumons,
c’est pour cela qu on vit!
JE VIVRA PLUS ENCORE
en l’adaptant ma vie pour son meilleur se vivre
puisque un destin tel…
JE VIVRAI PLUS ENCORE!
et lui vivra aussi, mon fils cet autiste, devant qui le monde fuit,
aucune solution, sa belle solution,
alors faut ajuster, ouvriir des voies encore,
renifler l’air du temps,
IL Y A DES HUMAINS DES ETRES DE LUMIERE,
vers eux on marchera!
loin des abîmes noirs, des paroles de rien, de ces institutions où l’adulte handicapé est détenu, ne peut sortir qu’un week par mois, de ces ESAT SACAT qui ne veut pas de congés sans soldes,
L ADULTE HANDICAPE sans pouvoir se défendre, est une proie facile,
et certains ceux, ils croient, que l’Etat, il fait pour le handicapé,
tout ce qu’il donne en rééducations, structures, sont repris à la mort de l’handicapé, il PAIE SA VIE SUR TERRE!
et pendant sa vie, celui qui peut travailler, il y a du rendement, des lois, des horaires,
il ne faut pas croire, vraiment, que son être on le voit on l entend,
c’est *marche ou crêve aussi! de simple vérité!
Alors ressorti de l’abîme, ayant vu entendu, multiplié les échanges, les recherches en sept jours,
il grandira encore in home, on adaptera encore,
il n’ira pas dans une structure où le parent n’est pas reçu! avant!
C’est incroyable de vie, j’en souris Aujourd’hui, d’avoir réussi à dire un VRAI NON devant la possibilité de place en foyer de nuits….
même si vivre écrire lire contempler les beautés auraient été les bienvenues, plus encore, après autant d’années à l’avoir dans la tête, 24H/ 24H, cet handicap si singulier.
Bien à vous, profitez, la vie est rare et courte,
chaque moment perdu ne se retrouve plus!
Sorti d’une tête si pleine
Sans issue sans réponse
Car la vie permet pas
La belle Humanité
En solution d’amour
Alors devant l’abîme
Le regard il sourit
Le pire est loin derrière
Devant est éclairé
Par cette joie de vivre
Qu’il faut véhiculer
Les narcisses grandissent
Le petit bois roucoule
Il fait bon il fait doux
C’est bon d’être vivant
Auprès de vous de chacun
Quand l’Humain a sa place
Dans son entier tellement
C’est comme cela que j’aime
Aimer la vie sur terre
Sans la suer vraiment
Aimer est si bel bon
Quoi de plus noble et humble
Que de vivre doucement
Dans la bise du vent
–
Merci, Annick.
Du 1er janvier au 31 décembre, c’est un bel combat que tu nous offres, là.
Chapôôôôô.
–
–
… depuis tant d’années …
(j’ai oublié de préciser)
–
Biz et bougies.
–
« Une pierre fracasse les tempes du temps ..
..L’imagination s’enchevêtre dans les déserts du rêve ..
..Le soleil s’avance sur les éboulis intérieurs »
Annie Le Brun
Et les enfants perdus regardent …..
Pensées vers vous Ossiane et Moussaillons
Deux pépins sur une roche..et le ciel c’est le vent..sur un souffle un murmure..le néant dans la paume..et l’espoir dans la chair..Deux pépins dans le cœur..d’une pomme rougissante..et ses joues qu’on embrasse..le vertige à deux pas..et la roche que l’on fend..le néant contre terre…et l’espoir sur les lèvres..sur un tout c’est pas rien..et la valse des mots..que l’on danse en riant..Deux amandes un regard..la lisière d’un sein..et ce cœur qui tangue..dans le creux d’une main..sur un souffle…trois fois rien..
mmmhhhh, Pierre.B, merci, c’est fort joli de belle vie douce aimante!
j aime cette vue de vie! en amoureuse à vie!
Il aura 24 ans le 24, bises et des bougies et des clins d’oeil bel, Bourrache,
douce soirée!
Annick Merci de dire, de crier ce qu’il est prétendu faire pour les autistes, qui semble être une mascarade d’une aide non adaptée, où l’adulte autiste a ses exigences tout aussi importantes et qui ne sont pas prises en compte, c’est bien tout autant que courageux de savoir dire non dans l’intérêt de celui qui au nom de ton amour mérite que tous les paramètres pour son bien être et une vie confortable soient respectés. La Vie est ce que chacun a de plus précieux, il est important d’y consacrer tout ce qui est en notre possibilité pour la rendre la plus belle possible, réduisant au maximum toutes souffrances de quelque ordre qu’elles soient et ce dans la dignité et le respect. Cette réflexion est valable dans de nombreux autres cas.
Nous rencontrons tous dans notre vie d’une façon ou d’une autre des moments où nous devons être impératifs pour ne pas laisser passer la moindre chance de pouvoir vivre CE VIVRE QUE LA VIE NOUS DOIT en nous accueillant dans ce monde et il serait bon que beaucoup prennent conscience de l’égalité de tous face à la Vie en dépit d’une distribution inégale des chances.
C’est une poésie d’amour de la Vie, des messages de courage et de volonté que tu nous adresses comme le dit si bien Bourrache « un bel combat que tu nous offres » c’est immense Annick.
COUCOU Monique,
le pire me semble c’est ceci,
que j’ai entendu, heureusement, je peux ne pas syncoper dans ces cas là,
c’est l’amour bel qui me syncope….SOURIRE COQUIN!
*dans la charte une foyer d’hébergement doit accueillir un autiste
et
la cerise sur le gâteau…
*si il est accueilli, c’est car il est travailleur ESAT SACAT et pas pour son autisme
l APEI est au courant
on se break un bout de Nord ce week, puis j appelle la présidente d’Autisme 44,
peut importe que ce soit 44, c’est d autisme dont il s’agit!
UN AUTISME APRES 20 21 ANS DE REEDUCATION PARFOIS BRILLANTE DE TELLEMENT,
EST ABANDONNé,
rien n’est prévu!!!!!!
si, sa famille,
un foyer de vie, avec des autistes très touchés ne parlant pas hurlant se fracassant la tête…..
CELA SE PASSE EN FRANCE!
bisous Monique!
alors ô oui que oui, je sens que des mots me démange, hein, Pierre.B.
La bise du vent les a menés Là
Mine de rien
Son souffle dans son cou
Là voilà qui trésaille
Une main se fait douce
Tout autour de ses lèvres
Un baiser sur la nuque
Le dos se frémit tendre
L’abîme est tout dessous
Leur ciel est à eux deux
Laissons les rien qu’à eux
Jolie petite note de tendresse, dans ce tout dernier texte, oh comme cela fait du bien.
Bisous Annick et merci à toi.
Bonne nuit à tous
Comme c’est subtil Ossiane ! Magnifique.
Bien sur la vie n’est pas toujours un grand chant d’amour, elle est aussi parfois un chant de douleurs, de promesses non tenues, d’espoirs perdus, et c’est avec un poème de Sully Prudhomme que je termine ce jour.
« Je pense aux vieux rochers que j’ai vus en Bretagne,
Où la houle s’engouffre et tourne, jour et nuit,
Du même tournoiement que toujours accompagne
Le même bruit.
Le jeune homme sent sa jeunesse,
Et la vierge dit : » si j’aimais ? »
Et leurs lèvres se font sans cesse
La douce et fuyante promesse
D’un baiser qui ne vient jamais.
Je pense aux vieux rochers que j’ai vus en Bretagne,
Où la houle s’engouffre et tourne, jour et nuit,
Du même tournoiement que toujours accompagne
Le même bruit.
L’orchestre est las, les valses meurent,
Les flambeaux pâles ont décru,
Les miroirs se troublent et pleurent ;
Les ténèbres seules demeurent,
Tous les couples ont disparu.
Je pense aux vieux rochers que j’ai vus en Bretagne,
Où la houle s’engouffre et tourne, jour et nuit,
Du même tournoiement que toujours accompagne
Le même bruit. »
Sully Prudhomme
Arête
tranche antre
en ce noir catafalque
A cette heure matinale…une pensée pour Bourrache..pour les pépins empruntés et pour Annick pour la tendresse partagée..Une pensée aussi pour Alix …Johal ..et vos mots déposés..qui font fondre la glace..de mon ordinateur…Seul problème..mes propres mots glissent..chavirent…j’imagine qu’au dela de l’écran..ils vont découvrir le coeur de cet ordinateur..Je me demande comment tous les poèmes arrivent à se nicher dans un si petit espace..combien il y a d’étages..si les escaliers sont en colimaçon ..si il y a des chambres côté mer…Je ne pense pas que les mots soient pliés et rangés dans le fond des armoires..je les crois plutôt suspendus à un fil..tels des mots funambules..couleurs et tendresse mélangés…sourires et pleurs noyés..La glace vient de fondre et le bureau est inondé…des esquifs à fleur d’eau…et les mots qui tanguent..il y a des vagues sur le plateau et un ciel sur un mur..Je suis absolument débordé…et mes collaborateurs qui vont arriver…Que leur dire…Que vos mots ont fait fondre mon écran d’ordinateur..ils..elles vont être inquiets..On verra…je suis plutôt confiant..je partagerai mes rêves…l’oeil ouvert et le coeur à la lisière..
Pierre, j’ai beaucoup aimé l’état de votre bureau ce matin, une jolie marée de mots chaleureux, un décor très poétique dans un climat de sensibilité émouvante.
____
Des mots qui chavirent
Sur des pensées qui s’échouent
Tendresse du jour
____
Bonne et belle journée à tous
Des détails à peine observables
et un abime insondable
sombre et tourmenté
tel est le décor
de cette roche soufflée
en guise de dépression
un parcours essouflé
des reliefs accidentés
une beauté surnaturelle
et des anfractuosités
à n’en plus finir
un noir de café
pour décrypter le monde
un avenir à éclaircir
un horizon à dégager
un dialogue sur les proportions
finitude liée à infinitude
des paysages pas d’habitude
et une vie qu’on imagine rude
fourreau minéral et gangue sidérale
comme dit non pas en substance Hölderlin
mais c’est l’esprit
plus près est l’abime,
plus il y a de raisons de se battre
alors que les vertiges nous empoignent
une conscience, oh pas supra corporelle
nous fait ressentir toutes les raisons de ne rien lâcher
alors pas d’enfouissement plutonique
pas d’engourdissement téténique
il faut secouer la chape
il faut secouer le monde
il faut appeler les changements nécessaires
et affronter la difficulté
l’oeil clair
comme c’est joli, Pierre.b, on voit le tableau,
merci Thierry, d’oeil clair c’est déjà plus simple de voir,
coucou Monique, belle journée!
A l’arête
Juste entre
Ciel
Et
Fond
Regarder
paisiblement
la vue les vues
prendre son temps
pas perdre le goût d’aimer
même si un coup de rude
sautiller dès que possible
embrasser le positif
continuer la route
penser voir d’autres voies
la vie
son flou
ses découvertes
cela vaut le coup
de penser voir
*l’oeil ouvert*
sans se voiler la face
sans se trembler de peur
sans craindre le bien pire
Aujourd’hui EST
Grand de sa vie son jour
Le bois est calme
Les oiseaux chantent
Une branche remue
Les lèvres aiment
Le gazon dort de son hiver
Confiance son humble
La vie sa quête
Son sens de vivre
Devant la vie
Deux regards doux
L’amour les mène
Et c’est fort bien
Au bout du compte
Dernières années
C’est ce qu’il reste
Le goût d’aimer
Ne pas s’arrêter
Aimer aimer
Même le plus rude
Le plus absurde
Trouver la grâce
De rester calme
Idées posées
Exigences fermes
De l’Humain
Mon SENS
Son tel précieux
Chacun unique
Son singulier
Que vive la vie
A m’aime la vie
A fleur de peau
Délicatesse
Essences bonnes
Déesse de vie
Que bel chemin
Que celui d’être
CELUI QUI AIME
Par dessus tout
D’un amour vrai
SON AUTHENTIQUE
Et peu importe
Le regard des autres
Car AIMER VRAI
Cela rend vivant!
🙂
Un passage éclair,
pour saluer le lieu, Ossiane, ses magnifiques abrupts
Pierre et sa sentimentale fonte des neiges :).
Et tous.
Minuscules certes
mais leur union
est immense
–
Mots difficiles
Nous deux trop fragiles
Pas vraiment l’moment de faire le point
Se quitter tout bas
Faire le dernier pas
Décider de se lâcher la main
Penser qu’il pourrait pleuvoir ce soir
Que toi et moi, chacun de son côté
On verra sûrement le même cafard
Nous narguer
Je t’interdis de m’oublier
De m’oublier
Mais on ne sait d’où
Sont venus tout à coup
Cet ennui, cette mauvaise fièvre
On s’aime encore
Mais le vent est plus fort
Qui nous emmène vers d’autres lèvres
Penser qu’il pourrait faire froid ce soir
Qu’on n’aura plus personne à réchauffer
Qu’on aura sûrement peur du noir
Et qu’on le sait
Je t’interdis de m’oublier
Même après deux millions d’années
Je t’interdis de m’oublier
Hello, good bye
Nous deux en stand by
Un moment à couper au couteau
On ne sait plus quoi faire
On touche plus la terre
On dérive sur un drôle de radeau
Penser qu’il pourrait tonner ce soir
Qu’on n’aura plus personne à rassurer
Qu’un orage a cassé nos miroirs
A jamais
Je t’interdis de m’oublier
Ne plus rien dire
Juste sourire
S’abreuver de nos derniers regards
Et puis partir
Et puis courir
Vers un aéroport, une gare
Je suis sûr qu’il va neiger ce soir
Que les flocons me parleront de toi
En tachant de blanc ma route noire
Tu vivras
Je t’interdis de m’oublier
Même après deux millions d’années
Je t’interdis de m’oublier
De m’oublier
Quand je s’rai grand
Je reviendrai
Pierre MARTIN
–
http://www.youtube.com/watch?v=5p79NDyYuK4
–
Ils ont gravi l’abîme et ils se sont assis, eux, enfin, au bord de leurs bels bords qui les couettent bel tendre d’un désir de se vivre.
« Je t’interdis de m’oublier.. »..Est ce possible…Et moi je veux juste un peu de temps..celui qui se conte sans aiguilles et sans mouvement..le temps consacré que l’on trouve en priant sur un banc isolé..le temps qui se glisse en terrasse dans les jambes des filles..que l’on prend en douceur sur la joue d’un enfant..Et moi je t’interdis de pleurer..est ce vraiment possible..je rêve d’une rivière ou les larmes sont Reines..qui s’enfuit sur les toits..et bouscule le temps..qui entraine avec elle …les mots et les peines..et qui se glisse doucement dans un lit aux draps blancs..
C’est peut-être ça l’espoir,
S’asseoir sur un banc de pierre
Au-dessus des rochers noirs.
Rêver en contemplant le mer.
« Un être rêveur heureux de rêver, actif dans sa rêverie, tient une vérité de l’être, un avenir de l’être humain. » Gaston Bachelard
L’élan de nos cœurs
Dévaste les murs du Temps
Pour graver l’instant.
Célébrer la Vie
Au cru de ce précipice
Que m’offre ton cou.
Enfanter d’un souffle
L’ascension de nos envies.
Bisou funambule.
Je t’invite à l’heure
Où l’évasion se témoigne
Aux pics des frissons.
Je t’invite à l’heure
Où la vie nous éloigne
Au val des absents
Je t’invite à l’heure
Où plus rien ne s’attend
De nos rêves d’hier
Je t’invite à l’heure
Où nos cœurs témoignent
Du passé récent
Je t’invite à l’heure
D’ici, maintenant.
Jeu, tain, vitre, miroir
Je t’entends venant
Arrête, arrête, arrête
Arête.
Cette arête c’est un tendre doudou lapin pour mes enfants, avec un gros oeil noir qui regarde l’Amour de la vie.
Bon jour à tous.
A tous les enseignants ET parents qui gèrent des enfants particuliers et qui semblent vivre des journées sur l’arête des patiences je suggère le livre de deux neuropsychiatres Gabriel Wahl et Claude Madelin Mitjavile « Comprendre et prévenir les échecs scolaires » aux Éditions Odile Jacob.Un livre qui m’a semblé bouleversant et si éclairant et qui au delà de la composante psychologique dans le comportement des enfants avance une composante neurologique qui n’est pas de la faute des enfants.
Dix ans de difficultés et enfin un semblant de réponse et de solution pour l’épanouissement de mon enfant.
Mon fils vient d’être diagnostiqué TDAH (trouble de l’attention avec hyperactivité) et débute un traitement sous Ritaline.Il y a encore des enseignants obtus et des parents malheureux à qui Rien ou presque n’est proposé.Je comprends les deux bords.Merci poésie de m’aider;merci Annick de m’aider.il y a des années que vous m’aidez.Parfois votre vie semble sur l’arête mais l’horizon s’éclaire toujours.
Ossiane, je m’excuse d’avoir choisi ton royaume pour faire parler mon âme.J’y ai trouvé des échos à mes poésies de cœur,Merci.
Chère Leïla tu es entendue et attendue, parfois ça fait du bien, à défaut de lâcher du lest car nos épaules restent chargées de nos préoccupations, mais le dire c’est aussi partager et comme je peux comprendre inquiétude et souffrance. Je sais aussi ce que c’est mais j’évite d’en parler, j’ai écris à ce sujet mais juste pour moi et quelques proches. Le handicap ça reste sinon un montagne du moin une epreuve et qui vient régulièrement vous rappeler à la raison, les améliorations sont souvent lentes et désespérantes, mais avec de la patience, de l’écoute et beaucoup d’amour, si on ne fait pas des miracles, on infléchit souvent le cours des choses.
Mon hyperactif n’a pas été diagnostiqué spécifiquement ni traité spécialement pour ça mais il est insomniaque et ne débranche jamais, il va sur 21 et ans et on le suit depuis l’âge de trois ans, symptomes polymorphes, mais il grandit bien et je l’aime plus que tout et puis le CMPP a été un soutien important. Mais que parfois c’est dur de se battre pour comprendre, expliquer, et lui ouvrir un avenir digne de ses qualités vraiment spéciales à mon monsieur Wiki.
Alors moi aussi du coup je te prie, Ossiane de m’excuser pour cette intrusion malvenue, mais les fenêtres psychologiques s’ouvrent parfois et la solidarité c’est dans le partage et le dire qu’on l’a trouve.
Quand on est sur le fil et que ça grésille
qu’on a pas mis de bas résille
que des deux côtés que l’on penche
on ne peut apercevoir le fond
on essaie de garder la tête droite
de continuer sa route ainsi
sans dévier d’un pouce
nos penchants naturels
on les met de côté
nos vertiges, nos peurs
on ne les effacent pas
mais il faut continuer
d’aller de l’avant
et garder le pied ferme
le torse bombé
le corps droit
pour garder l’équilibre
ne pas basculer dans la folie
c’est miracle parfois
de rester ainsi
dans cet entre deux
si précaire mais vivant
alors l’horizon suit
la ligne de visée
on n’a pas remisé
tous ces espoirs
on continue de croire
que le meilleur est à venir
on se prépare pour
on ajuste le pas
–
Quand je vous « entends », quand je vous « écoute » càd quand je vous lis, je me rends compte que la vie m’a bien protégée.
Cela me « recadre » dans ce qui ne sont finalement que mes « petites » misères.
En tout cas, chapôôôô bas à vous.
De tout coeur, je vous embrasse.
–
Garder l’espoir, et l’équilibre avant tout
pour soutenir ceux qu’on aime.
Pensées à vous
Je vous embrasse, Leila et Thierry,
alors le bel navire d’OSSIANE,
on se le navigue ENSEMBLE!
car seul c’est trop dur
ensemble c’est plus doux
câlins velours
baisers si tendres
espoirs partagés
chagrins exprimés
et….
vous savez…UN TIT SECRET….
à écrire de grand….
La vie elle a ses solutions, si souvent,
alos c’est ELLE qu’il faut tenir,
il faut la tenir LA VIE
de tout son ventre*
de toute son âme
de tout son coeur
de tout son tant
le temps est un ami
sisi
j y crois!
JE VOUS EMBRASSE SUR VOS CHEMINS PAS FACILES!
( la rétaline, à mon grand regret mon fils ne pouvait pas la prendre, car épileptique à l époque, bisous Leila! )
MERCI DE TA PRESENCE, CHERE OSSIANE!
et puis
si les grandes misères
il y a les petits trucs
qui soulèvent si hauts
et rendent les misères petites
car tout bonheur est grand
et quelque soit son poids
un éclat de lumière
et c’est déjà la vie
un oiseau sur la branche
ma main dedans la tienne
des lèvres attendries
un peu de bleu aux yeux
un sourire sa grâce
allez c’est cela LA VIE
et comme c’est beau c’est bon
la misère du Monde
on ne peut la changer toute
mais adoucir un peu le sort de quelques uns
c’est humble de sa vie
c’est un bel sens de vie
à aimer son chaque jour
comme il se donne à vivre
JE VOUS EMBRASSE!
Pas de souci, Annick, Leila, Thierry, ce champ vous est réservé… si à un moment donné, vous sentez des réticences pour les apartés, changez de cap mais je crois que pour l’instant ce n’est pas le cas;-) Mes chaleureuses pensées vers vous, bon courage et espoir, la lumière et la douceur reviennent…
Je te remercie vivement pour tes bontés, Ossiane,
ET QUE LA VIE BELLE VIVE!
Etonnés éblouis
Par le noir des abîmes
Leurs regards est ailleurs
En eux de tellement
La vie peut être cruelle
Faut faire confiance au temps
Un jour de bel assis
On la reçoit la vie
Dans ses deux mains tendues
Avec un *oeil ouvert
Quand on n’y croyait plus
En y croyant encore
La moindre petite lueur
A ce parfum magique
Qui guide le pif de vie
Merci Ossiane
c’est qu’ici, chez toi enfin !
on se sent si bien
on se laisse aller à des confidences
on entre dans la danse
les mots défilent
le sens avec
on cherche le sens commun
mais chacun exprime sa différence
Alors oui la vie est bien belle
quand on en prend pleinement conscience
et qu’on sait qu’elle peut soudainement s’arrêter
on en profite au maximum
salut amical et fraternel à tous les moussaillons
frottons, frottons, que le pont resplendisse
pour honorer notre hôtesse
Qu’il est bon de voyager auprès de vous tous
Sur ce grand navire où le capitaine nous invite
Mêlant nos mots, nos misères, nos chagrins
Des rives escarpées s’envolent les oiseaux
Sur le pont où nous nous rencontrons
Où nous échangeons quelques paroles
Il en est, qui nous vont droit au cœur
Entre les lignes comme entre les mats
Des silhouettes que l’on nomme tendresse,
Des regards que l’on devine sans les voir,
Des intérêts communs qui n’ont rien à voir
Avec l’orgueil, la prétention, la reconnaissance
Mais avec l’amitié, l’humain, à l’ombre de nos mots
A l’ombre de nos vies, si difficiles parfois
Et qui trouvent refuge au milieu de vous tous
Sans que nous ayons la moindre idée
Du grand bien qu’il procure en certaines circonstances
Avec ces confidences qui aident à nous comprendre
En cette longue traversée de notre vie
Où chacun mérite, en dépit de, son petit bout de bonheur
La beauté hisse la voile, le vent de l’espoir nous emporte
Bon et beau voyage à vous tous, ici ensemble sur ce bateau.
Que restera-t-il
De nous dès demain
Si ce n’est l’aveu d’encore ?!
J’ai sorti un de mes petits carnets sur le pont pour vous lire ces quelques mots avant de vous souhaiter bonne nuit .
« Amour est aussi courage. Il nous permet de vivre dans l’incertitude et l’inquiétude. Il est le remède à l’angoisse, il est la réponse à la mort, il est la consolation.
… aimez pour vivre, vivez pour aimer. Aimez le fragile et le périssable, car le plus précieux, le meilleur y compris la conscience, y compris la beauté, y compris l’âme sont fragiles et périssables. »
Edgar Morin dans (La méthode – 6 Ethique)
Renaître en couleurs
Sous la voûte de tes mains.
Le Chemin du Ciel.
Je me souviens de vous
Au printemps de mes paumes,
Naissant comme un frisson dont le cœur fait moisson ;
Une ode au toit de chaume,
La sensation d’un Tout.
Je me souviens de moi
Sous vos closes paupières ;
Je semais baladin l’écho de ce parfum
Répondant aux prières
D’une course sans lois.
Je me souviens de nous…
De nos doigts qui se cousent,
Témoins de l’Infini que nous offre la Nuit
Quand nos rêves s’épousent.
S’aimer serait-il fou ?!
N’étions-nous qu’une fois
Que le hasard distance
Au fantasme préau de ces diffus échos ?
Ou Demain nous fiance
A sa vague d’émois ?
Je vous lis en balayant bien sûr et vous êtes si émouvants les uns et les autres que je ne sais plus trop si je dois balayer le pont ou secouer mes yeux du trop plein d’émotions…
C’est qu’ils sont beaux ces moments de partage et de tendresse… Beaux d’humanité. Vrai Monique, « La beauté hisse la voile »
Love to Captain & crew !
Ce n’est pas parce que la traversée est incertaine qu’elle n’est pas belle
certes elle nous réserve son lot de surprises, parfois pénibles
mais le fait d’avancer fait avancer et dans ces paysages infinis,
parfois lunaires
parfois dunaires
loin de nous perdre totalement
nous nous retrouvons
nous nous construisons
un coup d’oeil circulaire
nous en convaincrait aisément
si nous ne baissions pas la tête
trop occupés à suivre la ligne de crête
mais si l’on excepte les phases où il faut qu’on écrête
les sensations morbides, la haine de soi, le dégoût de la vie
il faut bien constater que de manière désordonnée certes
nous accrétionnons dans nos pérégrinations
construisons vaille que vaille notre nation du voyage
et qu’au hasard, au petit bonheur la chance
nous trouvons chaque jour sous nos pas, surpris
des nouveaux trésors de confiance et de confidence
des personnes qui nous répondent dans le silence
qui renforcent en nous le désir d’être ce que nous sommes
de l’assumer pleinement malgré difficultés et contradictions
des qui rendent notre vie enfin plus belle et plus utile à nos yeux
parce que ce sont les autres qui lui donnent le plus de valeur, de couleur
mais que sans ce regard bienveillant et généreux tout est plus lourd
et c’est pourquoi harassés de longues traversées parfois nous déposons
nos valises, nos espoirs au moins l’espace d’un instant qui passe
Aux arêtes tranchantes,
au bords coupants et courants des précipices
je veux dire non ma peur comme celle de Bérénice
mais mon obstination pas résignée à faire front
je préfère l’andante, allegro et pourquoi pas vivace
pour éviter les fausses notes comme les faux pas
ces chausse trappes qui se cachent
ces difficultés stimulantes qui participent de notre construction
en ce que réactifs nous élaborons stratégies de défense
et progressivement savons un peu mieux où nous mettons les pieds
à trop se brûler on se forge une corne
à trop se piquer on forge une cuirasse
à trop souffrir on évacue comme scories les émotions
mais on se laisse encore trop souvent surprendre
car inattentifs et naïfs, la garde baissée, à front renversé
nous voici ceinturés, emmurés, déstructurés
la lente construction de soi reste une élaboration permanente
ou les défenses sont à reconstruire chaque nuit
Regarde le ciel
Comme il est beau
Détache ton regard
Du fin fond de l’abîme
Comme il est bon ce jour
Dans sa lumière jolie
Ses rayons attrapent coeur
Qui réchauffent en bonheurs
Se naître son chaque jour
Pour la cueillir la vie
Dans son bon son joli
Comme c’est émouvant
Ce bel sens de la vie
doux jour pour chacun!
L’espace d’un instant qui passe je suis
Ombre parmi les ombres des dunes de naufragés
L’espace d’un instant qui passe je suis dans les abysses de mon âme
L’espace d’un instant qui passe je suis en vogue sur les flots
Radeau de fortune, mon pays ta peau
Ton rivage s’éloigne
Je dis
Adieu
Je dis retour
Je dis
Lumière de mes jours
Ombre de mes nuits
Le phare est un murmure qui danse
Dans la mer
Vague après vague
La dune avance
La dune recule
Je suis ce grain de sable
Nous sommes ces grains de sable
Entourés d’Oooooh
Émerveillement
Dans chaque confidence tourment
Dans chaque silence tourment
Dans chaque confidence changement
Dans chaque silence apaisement
L’arête s’éloigne
Navire à flot
Arête!Arrête!
Paix, vais peau lisse vers la marée chaussée de souliers d’argent.
(PV, police vers la maréchaussée de sous liée d’argent.) zavé-vu le soleil?ça donne la pêche!!
J’aime beaucoup l’esprit de ces photos (de magnifiques NB) et des haïkus que vous avez écrits. Bravo.
Bonne soirée.
Graeme Allwright chante la mer est immense, ici c’est un gouffre si profond qu’il vous donne le vertige
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Je vous sens si loin
Comment puis-je vous atteindre
Mystère des abysses
Dans une douce clarté
Deux silhouettes à l’horizon
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Si l’écho veut bien véhiculer mes mots, je souhaite à tous une bonne nuit
Pour bien commencer la journée demain matin je relirai le poème d’Annick de ce jour à 13h21 « Regarde le ciel…. » peut-être que je ne serai pas la seule car il est si beau il me donnera assurément un bon élan pour commencer la journée.
Ah Rhéte… et vous tous les rhéteurs…en mots riches les fins connaisseurs…
depuis la Rhétie ou avec la rétine on ratatine les choses en donnant aux paysages des contours sombres… que n’ouvrez vous tout grand nos espaces de pensée…sans être omnubilés par l’immédiat et le proche…ce n’est pas un reproche mais bien une supplique …pour trouver dans chaque réplique une raison d’espérer…sans paraître pathétique…sans excès de langage…faciliter l’accès aux plus nombreux…sans couper la page en train de s’écrire…rappeler à nous les beaux souvenirs…sur le fil frissonant…qui vibre et qui oriente…depuis les charmes levantins…je vois lever ce soleil imperturbable…on me dis bien qu’il a des sautes d’humeur…peu me chaut…puisque je ne mes suis pas coupé…dans ce trop long propos
Echos liés dans ce site tourmenté… pas un chemin de grande randonnée
…qui un rang vous a donné… ni même celui des écoliers buissonants… on peut s’adonner à la marche prudente… tant chaque pas recèle de pièges et des surprises… mais c’est surtout l’effroi du vide sombre …qui sans m’attirer me fige…car ils s’y rattachent à ces goufres plutoniques… des visages plus que des circonstances …et l’amitié partie en lambeaux …dans une chute inexorable et fatale.
A mon ami Jean Marc qui nous a quitté en 1995 et que je pleure sans cesse
Au saillant de mes nuits…et bien qu’il ne soit pas des plus seyant…et tout en tressaillant…dans ces contreforts obscurs…où mon esprit vacille…je cherche la lumière…et je bat le briquet…la mèche d’amadou que je tente d’amadouer…la flamme délicate qui lentement monte…et ce tas de secrets…qui m’étouffent et me dolent…pourtant le froid n’est pas à couper au couteau…la nature s’éveille…et ne manque pas de charmes…il m’appartient de faire corps avec elle…pas de Vercors…en saillies…mais des étreintes subtiles…et pas qu’éreintantes…pour que la vaillance qui sommeille…connaisse de ces élancements…pas un pas dans le vide…on oublie les rides…on laisse de côté les plaintes…on regarde bien droit…on va franchir l’obstacle…il ne s’agit pas d’oracle…aucune fumée ne monte…de ces abysses là…pourtant on en revient…comme on revient de tout…et il faut se mettre en chemin…on a besoin de nous…alors écartons les trop grandes amertumes…les gloires posthumes…et franchissons ce guè …vers la joie retrouvée…un hymne…après une hibernation forcée
–
Thierry, puis-je ? …
… cela me fait bizarre lorsque tu écris « à la mode » de Pierre. b …
… ça lui est si particulier… … que les autres mots…
… ne résonnent pas … … de la même tonalité …
M’en veux pas, hein ! …
J’ai quand même tout lu …. et ressenti … et biz.
–
Si je comprend bien, je me suis coupé ;))) oui mais il y a trois points…c’est tout
Assis sur un banc en haut de la falaise
Le paysage laisse le cœur en émoi
Entre les parois escarpées des roches noires
Le regard s’accroche à la pierre
Escalade des pensées, la peur au ventre
Chemin faisant au dessus du cratère
Les pas timides à peine confiants
Bravent le stress, jouant le risque
L’espace d’une échappée sur l’arête du temps.
La vie s’invente des paysages
Qui vous surprennent au détour du chemin
On avance le cœur battant dans l’inconnu
Le souffle court les yeux mouillés
Sur la passerelle au dessus du gouffre
Pour atteindre l’arête d’en face
L’épreuve est périlleuse mais prometteuse
La force et le courage pour équipement
Funambules sur le fil de la vie.
Il est heureux
Tellement heureux
Qu’on ne connaisse pas tous les abîmes
Du coeur de la terre
Car se plonger dans certains
Se suffit d’être
De penser se garder vivant
Pourfpoufdeouf
Le trop de chocs
Et puis un jour on se surpend
A se voler être en ailleurs
Se vivre son simple
La vie décide tellement
Alors s’en faire juste son humble
Ensuite se laisser porter par le vent
merci Monique,
alors j ai relu mon texte,
c’est comme si je l’avais pas écrit,
mais c’est signé de moi, c’est de la magie, écrire!
Jumeau, jumelle
Né une heure après ma sœur en silence
à la surprise des parents. Elle, s’endort
toujours au berceau des souvenirs d’enfance
Nos premiers fous rires naissent dans le regard
Elle est active, moi plus contemplatif
A neuf mois elle se lève devant moi
Aussitôt debout je m’élance dans ses pas
Première fille qui me fait marcher naïf
J’ai méga compétences de l’androgyne
comme aussi ma jumelle ma frangine
Depuis elle en a fait marcher des garçons
Ai-je plus galopé derrière des tendrons
La vie ne manque pas avant la naissance
Après la mort elle ne peut faire défaut
Zéro égale zéro et ce dans tous sens
La vie ne manque qu’aux vivants craignant la faux
Je n’arrête pas de penser
mais le fond prime la forme
même si protéïforme
il y a de l’emprunt
les japonais savent rendre justice
qui n’imitent pas mais magnifient
en ce qui me concerne
je me contente d’être moi
et c’est bien assez dur
en ce moment du moins
alors oui pierre b à un style bien à lui
que je me garderai bien d’imiter
mais les modes d’expressions
ne sont que des modalités
pour faire passer des messages
le fond me parait plus important que la forme
pour s’inscrire dans un paysage
je n’attend pas d’être jugé
je m’y perd
Curieux silence…
l’arête est un poison
pour ceux qui dans le gousier
la logent malhabilement
et qui transforme l’homme en poisson
à la mode de l’âme son
l’arête n’est pas l’arrêt de la crête
elle en est la prolongation vive
une double face et un juste milieu
et le redan gothique ou de vauban
qui structure l’espace en long paravent
L’arête
Toujours le temps défile et jamais ne s’arrête
Comme on lit sur un tronc conjugués nos deux cœurs
Demeurent ici ou là quelques instantanées
Le temps qui disparaît ne laisse que des arêtes
Les heures succèdent aux heures tout se passe sans heurt
Comme la courbe du front suit l’arête du nez
Alain
–
J’aime beaucoup ce texte de Jali, un jeune Belge…
–
http://www.youtube.com/watch?v=JT8N5P05DBs
–
Paroles de Des Ailes :
Déjà le bord de la falaise et je ne cesse d’avancer
Au bord du malaise, je sens le sol se dérober
Au bord du précipice, voilà que je me précipite
J’ai pris mon courage à deux mains
Remis mes peurs à demain
Je me laisse porter par la brise
Priant pour me poser sur l’océan
Si quelqu’un connait un poisson volant
Il est temps qu’il me dise
Refrain:
Où décrocher des ailes, faites-vite
Parce que quelque chose me dit que ça va faire mal
Où décrocher des ailes, faites-vite
Parce que quelque chose me dit que la chute pourrait s’avérer fatale
Faites-vite et dites-moi, où décrocher des ailes
Faites-vite et dites-moi, avant que je ne découvre ce qui m’attend en bas
Passer le bord de la falaise et même pour mieux sauter
Je ne peux plus reculer, bien qu’il ne m’en déplaise
Alors je vole, vole, vole
Autant en profiter, parce que le sol, sol, sol
Ne fait que se rapprocher
J’aimerais ne jamais atterrir et ne jamais quitter le ciel
Si quelqu’un connait une hirondelle
Il est temps qu’il me dise
…
Loin du bord de la falaise, je ne peux me résigner
Je m’accroche à l’hypothèse qu’un jour je pourrai voler
C’est un ange que je vois là-bas,
J’espère que sans l’écraser, j’atterrirai dans ses bras
Et qu’il pourra me renseigner, me dire où dégotter ces ailes
Celles dont j’ai tant rêvé, c’est la raison pour laquelle
De la falaise j’ai sauté…
Timidement je l’aborde, le flatte sur son plumage
Charmé l’ange m’accorde un voeu avant l’atterrissage
Ange dis-moi…
–
tu me fais sourire, Bourrache,
je me me pouffe,
désolée, il fait ETé ET JE ME VOLE BEAUCOUP AU GRAND AIR,
l’oeil ouvert,
hein, Ossiane?!
c’est bon de faire provisions de vues pr l hiver…
et puis ma boite mail piratée, il y a deux mois, des demandes d argent, des faux mots de ma part qui arrivent chez des amis, cela coupe le souffle d’écrire, un moment,
allez AOL va s’en occuper,
cela vient d’Abidgan, et cela s’entend, il manque tant *levivre là bas, il leur manque sis ouvent l essentiel…
ON A DE LA CHANCE EN FRANCE!
et je vous lis et relis, depuis mi février, QUEL PARCOURS…
et depuis début d’année, une psychologue formée autisme, nous reçoit,
et deux rv prévus fin aout et mi sept,
belles promesses de vie, pour mon fils qui va bien,
IL EST ENTENDU, EN AUTISTE,
c’est tellement singulier un autisme,*non non monsieur des gouvernements, *cela n a rien à voir avec d autres handicaps,
IL FAUT VOIR L AUTISTE DE FACE et approcher toutes ces facettes!
Je vous embrasse, vous les Humains qui galérez, sur l’arête de vos vie, de belle Humanité,
ne cessez de lutter, se faire entendre vrai est juste légitime d’être Humain son petit d’être!
bises!