80 réflexions sur « Arête »

  1. Ensemble écouter
    Les roulements de tambour
    La voix des cavernes

    La musique des entrailles
    Un concert d’outre-tombe

  2. Dialogue de fourmis
    Sur la crête des rochers
    Les abîmes aux pieds

    Conscient de l’immensité
    Sentir sa fragilité

  3. Envie de crier dans cette trompe de roches,
    Faire entendre l’écho d’une douleur profonde
    Faire sortir de ces abîmes la voix de l’épouvante
    Exorciser cette retenue qui oppresse
    Laisser couler sur les parois rugueuses
    L’eau des larmes qui sortent de mes yeux
    Tourner mon regard vers la lande sereine
    Humer les herbes et les fleurs de la roche
    Regarder dans le ciel s’envoler l’oiseau
    Oublier un instant les monstres menaçants
    Face à l’ambiguïté de mes raisonnements
    M’arrêter sur l’arête du précipice,
    Reprendre mes esprits et ma respiration
    Afin de ne pas tomber dans les abîmes du désespoir.

  4. J AIME BIEN TES MOTS de 18H36, Monique,

    dans une peur extrême, s’arrêter juste à temps,
    et se vaincre se tamponner s’adoucir l’air du temps,
    croire en un demain plus simple,
    croire encore,
    perdre sa peur,
    s’étonner de sautiller dans le jour d’Aujourd’hui,
    remonter des abîmes, des crevasses profondes,
    on en sort autrement, autre, c’est fort certain!

    la vie en pleins poumons,
    c’est pour cela qu on vit!

    JE VIVRA PLUS ENCORE
    en l’adaptant ma vie pour son meilleur se vivre
    puisque un destin tel…

  5. JE VIVRAI PLUS ENCORE!

    et lui vivra aussi, mon fils cet autiste, devant qui le monde fuit,
    aucune solution, sa belle solution,
    alors faut ajuster, ouvriir des voies encore,
    renifler l’air du temps,

    IL Y A DES HUMAINS DES ETRES DE LUMIERE,
    vers eux on marchera!

    loin des abîmes noirs, des paroles de rien, de ces institutions où l’adulte handicapé est détenu, ne peut sortir qu’un week par mois, de ces ESAT SACAT qui ne veut pas de congés sans soldes,

    L ADULTE HANDICAPE sans pouvoir se défendre, est une proie facile,

    et certains ceux, ils croient, que l’Etat, il fait pour le handicapé,
    tout ce qu’il donne en rééducations, structures, sont repris à la mort de l’handicapé, il PAIE SA VIE SUR TERRE!

    et pendant sa vie, celui qui peut travailler, il y a du rendement, des lois, des horaires,
    il ne faut pas croire, vraiment, que son être on le voit on l entend,
    c’est *marche ou crêve aussi! de simple vérité!

    Alors ressorti de l’abîme, ayant vu entendu, multiplié les échanges, les recherches en sept jours,
    il grandira encore in home, on adaptera encore,
    il n’ira pas dans une structure où le parent n’est pas reçu! avant!

    C’est incroyable de vie, j’en souris Aujourd’hui, d’avoir réussi à dire un VRAI NON devant la possibilité de place en foyer de nuits….
    même si vivre écrire lire contempler les beautés auraient été les bienvenues, plus encore, après autant d’années à l’avoir dans la tête, 24H/ 24H, cet handicap si singulier.

    Bien à vous, profitez, la vie est rare et courte,
    chaque moment perdu ne se retrouve plus!

  6. Sorti d’une tête si pleine
    Sans issue sans réponse
    Car la vie permet pas
    La belle Humanité
    En solution d’amour
    Alors devant l’abîme
    Le regard il sourit
    Le pire est loin derrière
    Devant est éclairé
    Par cette joie de vivre
    Qu’il faut véhiculer
    Les narcisses grandissent
    Le petit bois roucoule
    Il fait bon il fait doux
    C’est bon d’être vivant
    Auprès de vous de chacun
    Quand l’Humain a sa place
    Dans son entier tellement
    C’est comme cela que j’aime
    Aimer la vie sur terre
    Sans la suer vraiment

    Aimer est si bel bon

    Quoi de plus noble et humble
    Que de vivre doucement
    Dans la bise du vent


  7. Merci, Annick.

    Du 1er janvier au 31 décembre, c’est un bel combat que tu nous offres, là.

    Chapôôôôô.

  8. « Une pierre fracasse les tempes du temps ..
    ..L’imagination s’enchevêtre dans les déserts du rêve ..
    ..Le soleil s’avance sur les éboulis intérieurs »
    Annie Le Brun
    Et les enfants perdus regardent …..
    Pensées vers vous Ossiane et Moussaillons

  9. Deux pépins sur une roche..et le ciel c’est le vent..sur un souffle un murmure..le néant dans la paume..et l’espoir dans la chair..Deux pépins dans le cœur..d’une pomme rougissante..et ses joues qu’on embrasse..le vertige à deux pas..et la roche que l’on fend..le néant contre terre…et l’espoir sur les lèvres..sur un tout c’est pas rien..et la valse des mots..que l’on danse en riant..Deux amandes un regard..la lisière d’un sein..et ce cœur qui tangue..dans le creux d’une main..sur un souffle…trois fois rien..

  10. Annick Merci de dire, de crier ce qu’il est prétendu faire pour les autistes, qui semble être une mascarade d’une aide non adaptée, où l’adulte autiste a ses exigences tout aussi importantes et qui ne sont pas prises en compte, c’est bien tout autant que courageux de savoir dire non dans l’intérêt de celui qui au nom de ton amour mérite que tous les paramètres pour son bien être et une vie confortable soient respectés. La Vie est ce que chacun a de plus précieux, il est important d’y consacrer tout ce qui est en notre possibilité pour la rendre la plus belle possible, réduisant au maximum toutes souffrances de quelque ordre qu’elles soient et ce dans la dignité et le respect. Cette réflexion est valable dans de nombreux autres cas.
    Nous rencontrons tous dans notre vie d’une façon ou d’une autre des moments où nous devons être impératifs pour ne pas laisser passer la moindre chance de pouvoir vivre CE VIVRE QUE LA VIE NOUS DOIT en nous accueillant dans ce monde et il serait bon que beaucoup prennent conscience de l’égalité de tous face à la Vie en dépit d’une distribution inégale des chances.
    C’est une poésie d’amour de la Vie, des messages de courage et de volonté que tu nous adresses comme le dit si bien Bourrache « un bel combat que tu nous offres » c’est immense Annick.

  11. COUCOU Monique,

    le pire me semble c’est ceci,
    que j’ai entendu, heureusement, je peux ne pas syncoper dans ces cas là,
    c’est l’amour bel qui me syncope….SOURIRE COQUIN!

    *dans la charte une foyer d’hébergement doit accueillir un autiste

    et
    la cerise sur le gâteau…

    *si il est accueilli, c’est car il est travailleur ESAT SACAT et pas pour son autisme

    l APEI est au courant
    on se break un bout de Nord ce week, puis j appelle la présidente d’Autisme 44,

    peut importe que ce soit 44, c’est d autisme dont il s’agit!

    UN AUTISME APRES 20 21 ANS DE REEDUCATION PARFOIS BRILLANTE DE TELLEMENT,
    EST ABANDONNé,

    rien n’est prévu!!!!!!
    si, sa famille,
    un foyer de vie, avec des autistes très touchés ne parlant pas hurlant se fracassant la tête…..

    CELA SE PASSE EN FRANCE!

    bisous Monique!

    alors ô oui que oui, je sens que des mots me démange, hein, Pierre.B.

  12. La bise du vent les a menés Là
    Mine de rien
    Son souffle dans son cou
    Là voilà qui trésaille
    Une main se fait douce
    Tout autour de ses lèvres
    Un baiser sur la nuque
    Le dos se frémit tendre
    L’abîme est tout dessous
    Leur ciel est à eux deux
    Laissons les rien qu’à eux

  13. Jolie petite note de tendresse, dans ce tout dernier texte, oh comme cela fait du bien.
    Bisous Annick et merci à toi.
    Bonne nuit à tous

  14. Bien sur la vie n’est pas toujours un grand chant d’amour, elle est aussi parfois un chant de douleurs, de promesses non tenues, d’espoirs perdus, et c’est avec un poème de Sully Prudhomme que je termine ce jour.

    « Je pense aux vieux rochers que j’ai vus en Bretagne,
    Où la houle s’engouffre et tourne, jour et nuit,
    Du même tournoiement que toujours accompagne
    Le même bruit.
    Le jeune homme sent sa jeunesse,
    Et la vierge dit :  » si j’aimais ?  »
    Et leurs lèvres se font sans cesse
    La douce et fuyante promesse
    D’un baiser qui ne vient jamais.
    Je pense aux vieux rochers que j’ai vus en Bretagne,
    Où la houle s’engouffre et tourne, jour et nuit,
    Du même tournoiement que toujours accompagne
    Le même bruit.
    L’orchestre est las, les valses meurent,
    Les flambeaux pâles ont décru,
    Les miroirs se troublent et pleurent ;
    Les ténèbres seules demeurent,
    Tous les couples ont disparu.
    Je pense aux vieux rochers que j’ai vus en Bretagne,
    Où la houle s’engouffre et tourne, jour et nuit,
    Du même tournoiement que toujours accompagne
    Le même bruit. »

    Sully Prudhomme

  15. A cette heure matinale…une pensée pour Bourrache..pour les pépins empruntés et pour Annick pour la tendresse partagée..Une pensée aussi pour Alix …Johal ..et vos mots déposés..qui font fondre la glace..de mon ordinateur…Seul problème..mes propres mots glissent..chavirent…j’imagine qu’au dela de l’écran..ils vont découvrir le coeur de cet ordinateur..Je me demande comment tous les poèmes arrivent à se nicher dans un si petit espace..combien il y a d’étages..si les escaliers sont en colimaçon ..si il y a des chambres côté mer…Je ne pense pas que les mots soient pliés et rangés dans le fond des armoires..je les crois plutôt suspendus à un fil..tels des mots funambules..couleurs et tendresse mélangés…sourires et pleurs noyés..La glace vient de fondre et le bureau est inondé…des esquifs à fleur d’eau…et les mots qui tanguent..il y a des vagues sur le plateau et un ciel sur un mur..Je suis absolument débordé…et mes collaborateurs qui vont arriver…Que leur dire…Que vos mots ont fait fondre mon écran d’ordinateur..ils..elles vont être inquiets..On verra…je suis plutôt confiant..je partagerai mes rêves…l’oeil ouvert et le coeur à la lisière..

  16. Pierre, j’ai beaucoup aimé l’état de votre bureau ce matin, une jolie marée de mots chaleureux, un décor très poétique dans un climat de sensibilité émouvante.
    ____

    Des mots qui chavirent
    Sur des pensées qui s’échouent
    Tendresse du jour
    ____

    Bonne et belle journée à tous

  17. Des détails à peine observables
    et un abime insondable
    sombre et tourmenté
    tel est le décor
    de cette roche soufflée
    en guise de dépression
    un parcours essouflé
    des reliefs accidentés
    une beauté surnaturelle
    et des anfractuosités
    à n’en plus finir
    un noir de café
    pour décrypter le monde
    un avenir à éclaircir
    un horizon à dégager
    un dialogue sur les proportions
    finitude liée à infinitude
    des paysages pas d’habitude
    et une vie qu’on imagine rude
    fourreau minéral et gangue sidérale
    comme dit non pas en substance Hölderlin
    mais c’est l’esprit
    plus près est l’abime,
    plus il y a de raisons de se battre
    alors que les vertiges nous empoignent
    une conscience, oh pas supra corporelle
    nous fait ressentir toutes les raisons de ne rien lâcher
    alors pas d’enfouissement plutonique
    pas d’engourdissement téténique
    il faut secouer la chape
    il faut secouer le monde
    il faut appeler les changements nécessaires
    et affronter la difficulté
    l’oeil clair

  18. comme c’est joli, Pierre.b, on voit le tableau,
    merci Thierry, d’oeil clair c’est déjà plus simple de voir,
    coucou Monique, belle journée!

  19. A l’arête
    Juste entre
    Ciel
    Et
    Fond

    Regarder
    paisiblement
    la vue les vues
    prendre son temps

    pas perdre le goût d’aimer
    même si un coup de rude
    sautiller dès que possible
    embrasser le positif
    continuer la route
    penser voir d’autres voies

    la vie
    son flou
    ses découvertes
    cela vaut le coup
    de penser voir

    *l’oeil ouvert*

    sans se voiler la face
    sans se trembler de peur
    sans craindre le bien pire

    Aujourd’hui EST
    Grand de sa vie son jour
    Le bois est calme
    Les oiseaux chantent
    Une branche remue
    Les lèvres aiment
    Le gazon dort de son hiver

    Confiance son humble
    La vie sa quête
    Son sens de vivre

  20. Devant la vie
    Deux regards doux
    L’amour les mène
    Et c’est fort bien
    Au bout du compte
    Dernières années
    C’est ce qu’il reste
    Le goût d’aimer
    Ne pas s’arrêter
    Aimer aimer
    Même le plus rude
    Le plus absurde
    Trouver la grâce
    De rester calme
    Idées posées
    Exigences fermes
    De l’Humain

    Mon SENS

    Son tel précieux

    Chacun unique
    Son singulier

    Que vive la vie
    A m’aime la vie
    A fleur de peau
    Délicatesse
    Essences bonnes
    Déesse de vie

    Que bel chemin
    Que celui d’être
    CELUI QUI AIME

    Par dessus tout
    D’un amour vrai
    SON AUTHENTIQUE
    Et peu importe
    Le regard des autres

    Car AIMER VRAI
    Cela rend vivant!

  21. 🙂
    Un passage éclair,
    pour saluer le lieu, Ossiane, ses magnifiques abrupts
    Pierre et sa sentimentale fonte des neiges :).

    Et tous.


  22. Mots difficiles
    Nous deux trop fragiles
    Pas vraiment l’moment de faire le point
    Se quitter tout bas
    Faire le dernier pas
    Décider de se lâcher la main
    Penser qu’il pourrait pleuvoir ce soir
    Que toi et moi, chacun de son côté
    On verra sûrement le même cafard
    Nous narguer

    Je t’interdis de m’oublier
    De m’oublier

    Mais on ne sait d’où
    Sont venus tout à coup
    Cet ennui, cette mauvaise fièvre
    On s’aime encore
    Mais le vent est plus fort
    Qui nous emmène vers d’autres lèvres
    Penser qu’il pourrait faire froid ce soir
    Qu’on n’aura plus personne à réchauffer
    Qu’on aura sûrement peur du noir
    Et qu’on le sait

    Je t’interdis de m’oublier
    Même après deux millions d’années
    Je t’interdis de m’oublier

    Hello, good bye
    Nous deux en stand by
    Un moment à couper au couteau
    On ne sait plus quoi faire
    On touche plus la terre
    On dérive sur un drôle de radeau
    Penser qu’il pourrait tonner ce soir
    Qu’on n’aura plus personne à rassurer
    Qu’un orage a cassé nos miroirs
    A jamais

    Je t’interdis de m’oublier

    Ne plus rien dire
    Juste sourire
    S’abreuver de nos derniers regards
    Et puis partir
    Et puis courir
    Vers un aéroport, une gare
    Je suis sûr qu’il va neiger ce soir
    Que les flocons me parleront de toi
    En tachant de blanc ma route noire
    Tu vivras

    Je t’interdis de m’oublier
    Même après deux millions d’années
    Je t’interdis de m’oublier
    De m’oublier

    Quand je s’rai grand
    Je reviendrai

    Pierre MARTIN


    http://www.youtube.com/watch?v=5p79NDyYuK4

  23. Ils ont gravi l’abîme et ils se sont assis, eux, enfin, au bord de leurs bels bords qui les couettent bel tendre d’un désir de se vivre.

  24. « Je t’interdis de m’oublier.. »..Est ce possible…Et moi je veux juste un peu de temps..celui qui se conte sans aiguilles et sans mouvement..le temps consacré que l’on trouve en priant sur un banc isolé..le temps qui se glisse en terrasse dans les jambes des filles..que l’on prend en douceur sur la joue d’un enfant..Et moi je t’interdis de pleurer..est ce vraiment possible..je rêve d’une rivière ou les larmes sont Reines..qui s’enfuit sur les toits..et bouscule le temps..qui entraine avec elle …les mots et les peines..et qui se glisse doucement dans un lit aux draps blancs..

  25. C’est peut-être ça l’espoir,
    S’asseoir sur un banc de pierre
    Au-dessus des rochers noirs.
    Rêver en contemplant le mer.

    « Un être rêveur heureux de rêver, actif dans sa rêverie, tient une vérité de l’être, un avenir de l’être humain. » Gaston Bachelard

  26. Je t’invite à l’heure
    Où la vie nous éloigne
    Au val des absents

    Je t’invite à l’heure
    Où plus rien ne s’attend
    De nos rêves d’hier

    Je t’invite à l’heure
    Où nos cœurs témoignent
    Du passé récent

    Je t’invite à l’heure
    D’ici, maintenant.
    Jeu, tain, vitre, miroir
    Je t’entends venant
    Arrête, arrête, arrête
    Arête.

    Cette arête c’est un tendre doudou lapin pour mes enfants, avec un gros oeil noir qui regarde l’Amour de la vie.
    Bon jour à tous.

  27. A tous les enseignants ET parents qui gèrent des enfants particuliers et qui semblent vivre des journées sur l’arête des patiences je suggère le livre de deux neuropsychiatres Gabriel Wahl et Claude Madelin Mitjavile « Comprendre et prévenir les échecs scolaires » aux Éditions Odile Jacob.Un livre qui m’a semblé bouleversant et si éclairant et qui au delà de la composante psychologique dans le comportement des enfants avance une composante neurologique qui n’est pas de la faute des enfants.
    Dix ans de difficultés et enfin un semblant de réponse et de solution pour l’épanouissement de mon enfant.
    Mon fils vient d’être diagnostiqué TDAH (trouble de l’attention avec hyperactivité) et débute un traitement sous Ritaline.Il y a encore des enseignants obtus et des parents malheureux à qui Rien ou presque n’est proposé.Je comprends les deux bords.Merci poésie de m’aider;merci Annick de m’aider.il y a des années que vous m’aidez.Parfois votre vie semble sur l’arête mais l’horizon s’éclaire toujours.

  28. Ossiane, je m’excuse d’avoir choisi ton royaume pour faire parler mon âme.J’y ai trouvé des échos à mes poésies de cœur,Merci.

  29. Chère Leïla tu es entendue et attendue, parfois ça fait du bien, à défaut de lâcher du lest car nos épaules restent chargées de nos préoccupations, mais le dire c’est aussi partager et comme je peux comprendre inquiétude et souffrance. Je sais aussi ce que c’est mais j’évite d’en parler, j’ai écris à ce sujet mais juste pour moi et quelques proches. Le handicap ça reste sinon un montagne du moin une epreuve et qui vient régulièrement vous rappeler à la raison, les améliorations sont souvent lentes et désespérantes, mais avec de la patience, de l’écoute et beaucoup d’amour, si on ne fait pas des miracles, on infléchit souvent le cours des choses.

    Mon hyperactif n’a pas été diagnostiqué spécifiquement ni traité spécialement pour ça mais il est insomniaque et ne débranche jamais, il va sur 21 et ans et on le suit depuis l’âge de trois ans, symptomes polymorphes, mais il grandit bien et je l’aime plus que tout et puis le CMPP a été un soutien important. Mais que parfois c’est dur de se battre pour comprendre, expliquer, et lui ouvrir un avenir digne de ses qualités vraiment spéciales à mon monsieur Wiki.

    Alors moi aussi du coup je te prie, Ossiane de m’excuser pour cette intrusion malvenue, mais les fenêtres psychologiques s’ouvrent parfois et la solidarité c’est dans le partage et le dire qu’on l’a trouve.

  30. Quand on est sur le fil et que ça grésille
    qu’on a pas mis de bas résille
    que des deux côtés que l’on penche
    on ne peut apercevoir le fond
    on essaie de garder la tête droite
    de continuer sa route ainsi
    sans dévier d’un pouce
    nos penchants naturels
    on les met de côté
    nos vertiges, nos peurs
    on ne les effacent pas
    mais il faut continuer
    d’aller de l’avant
    et garder le pied ferme
    le torse bombé
    le corps droit
    pour garder l’équilibre
    ne pas basculer dans la folie
    c’est miracle parfois
    de rester ainsi
    dans cet entre deux
    si précaire mais vivant
    alors l’horizon suit
    la ligne de visée
    on n’a pas remisé
    tous ces espoirs
    on continue de croire
    que le meilleur est à venir
    on se prépare pour
    on ajuste le pas


  31. Quand je vous « entends », quand je vous « écoute » càd quand je vous lis, je me rends compte que la vie m’a bien protégée.
    Cela me « recadre » dans ce qui ne sont finalement que mes « petites » misères.
    En tout cas, chapôôôô bas à vous.
    De tout coeur, je vous embrasse.

  32. Je vous embrasse, Leila et Thierry,

    alors le bel navire d’OSSIANE,
    on se le navigue ENSEMBLE!

    car seul c’est trop dur
    ensemble c’est plus doux
    câlins velours
    baisers si tendres
    espoirs partagés
    chagrins exprimés

    et….
    vous savez…UN TIT SECRET….

    à écrire de grand….

    La vie elle a ses solutions, si souvent,
    alos c’est ELLE qu’il faut tenir,
    il faut la tenir LA VIE
    de tout son ventre*
    de toute son âme
    de tout son coeur

    de tout son tant
    le temps est un ami
    sisi

    j y crois!

    JE VOUS EMBRASSE SUR VOS CHEMINS PAS FACILES!

    ( la rétaline, à mon grand regret mon fils ne pouvait pas la prendre, car épileptique à l époque, bisous Leila! )

  33. MERCI DE TA PRESENCE, CHERE OSSIANE!

    et puis
    si les grandes misères
    il y a les petits trucs
    qui soulèvent si hauts
    et rendent les misères petites
    car tout bonheur est grand
    et quelque soit son poids
    un éclat de lumière
    et c’est déjà la vie
    un oiseau sur la branche
    ma main dedans la tienne
    des lèvres attendries
    un peu de bleu aux yeux
    un sourire sa grâce

    allez c’est cela LA VIE
    et comme c’est beau c’est bon

    la misère du Monde
    on ne peut la changer toute
    mais adoucir un peu le sort de quelques uns
    c’est humble de sa vie
    c’est un bel sens de vie

    à aimer son chaque jour
    comme il se donne à vivre

    JE VOUS EMBRASSE!

  34. Pas de souci, Annick, Leila, Thierry, ce champ vous est réservé… si à un moment donné, vous sentez des réticences pour les apartés, changez de cap mais je crois que pour l’instant ce n’est pas le cas;-) Mes chaleureuses pensées vers vous, bon courage et espoir, la lumière et la douceur reviennent…

  35. Je te remercie vivement pour tes bontés, Ossiane,

    ET QUE LA VIE BELLE VIVE!

    Etonnés éblouis
    Par le noir des abîmes
    Leurs regards est ailleurs
    En eux de tellement
    La vie peut être cruelle
    Faut faire confiance au temps
    Un jour de bel assis
    On la reçoit la vie
    Dans ses deux mains tendues
    Avec un *oeil ouvert
    Quand on n’y croyait plus
    En y croyant encore
    La moindre petite lueur
    A ce parfum magique
    Qui guide le pif de vie

  36. Merci Ossiane
    c’est qu’ici, chez toi enfin !
    on se sent si bien
    on se laisse aller à des confidences
    on entre dans la danse
    les mots défilent
    le sens avec
    on cherche le sens commun
    mais chacun exprime sa différence
    Alors oui la vie est bien belle
    quand on en prend pleinement conscience
    et qu’on sait qu’elle peut soudainement s’arrêter
    on en profite au maximum

    salut amical et fraternel à tous les moussaillons
    frottons, frottons, que le pont resplendisse
    pour honorer notre hôtesse

  37. Qu’il est bon de voyager auprès de vous tous
    Sur ce grand navire où le capitaine nous invite
    Mêlant nos mots, nos misères, nos chagrins
    Des rives escarpées s’envolent les oiseaux
    Sur le pont où nous nous rencontrons
    Où nous échangeons quelques paroles
    Il en est, qui nous vont droit au cœur
    Entre les lignes comme entre les mats
    Des silhouettes que l’on nomme tendresse,
    Des regards que l’on devine sans les voir,
    Des intérêts communs qui n’ont rien à voir
    Avec l’orgueil, la prétention, la reconnaissance
    Mais avec l’amitié, l’humain, à l’ombre de nos mots
    A l’ombre de nos vies, si difficiles parfois
    Et qui trouvent refuge au milieu de vous tous
    Sans que nous ayons la moindre idée
    Du grand bien qu’il procure en certaines circonstances
    Avec ces confidences qui aident à nous comprendre
    En cette longue traversée de notre vie
    Où chacun mérite, en dépit de, son petit bout de bonheur
    La beauté hisse la voile, le vent de l’espoir nous emporte
    Bon et beau voyage à vous tous, ici ensemble sur ce bateau.

  38. J’ai sorti un de mes petits carnets sur le pont pour vous lire ces quelques mots avant de vous souhaiter bonne nuit .
    « Amour est aussi courage. Il nous permet de vivre dans l’incertitude et l’inquiétude. Il est le remède à l’angoisse, il est la réponse à la mort, il est la consolation.
    … aimez pour vivre, vivez pour aimer. Aimez le fragile et le périssable, car le plus précieux, le meilleur y compris la conscience, y compris la beauté, y compris l’âme sont fragiles et périssables. »
    Edgar Morin dans (La méthode – 6 Ethique)

  39. Je me souviens de vous
    Au printemps de mes paumes,
    Naissant comme un frisson dont le cœur fait moisson ;
    Une ode au toit de chaume,
    La sensation d’un Tout.

    Je me souviens de moi
    Sous vos closes paupières ;
    Je semais baladin l’écho de ce parfum
    Répondant aux prières
    D’une course sans lois.

    Je me souviens de nous…
    De nos doigts qui se cousent,
    Témoins de l’Infini que nous offre la Nuit
    Quand nos rêves s’épousent.
    S’aimer serait-il fou ?!

    N’étions-nous qu’une fois
    Que le hasard distance
    Au fantasme préau de ces diffus échos ?
    Ou Demain nous fiance
    A sa vague d’émois ?

  40. Je vous lis en balayant bien sûr et vous êtes si émouvants les uns et les autres que je ne sais plus trop si je dois balayer le pont ou secouer mes yeux du trop plein d’émotions…
    C’est qu’ils sont beaux ces moments de partage et de tendresse… Beaux d’humanité. Vrai Monique, « La beauté hisse la voile »
    Love to Captain & crew !

  41. Ce n’est pas parce que la traversée est incertaine qu’elle n’est pas belle
    certes elle nous réserve son lot de surprises, parfois pénibles
    mais le fait d’avancer fait avancer et dans ces paysages infinis,
    parfois lunaires
    parfois dunaires
    loin de nous perdre totalement
    nous nous retrouvons
    nous nous construisons
    un coup d’oeil circulaire
    nous en convaincrait aisément
    si nous ne baissions pas la tête
    trop occupés à suivre la ligne de crête
    mais si l’on excepte les phases où il faut qu’on écrête
    les sensations morbides, la haine de soi, le dégoût de la vie
    il faut bien constater que de manière désordonnée certes
    nous accrétionnons dans nos pérégrinations
    construisons vaille que vaille notre nation du voyage
    et qu’au hasard, au petit bonheur la chance
    nous trouvons chaque jour sous nos pas, surpris
    des nouveaux trésors de confiance et de confidence
    des personnes qui nous répondent dans le silence
    qui renforcent en nous le désir d’être ce que nous sommes
    de l’assumer pleinement malgré difficultés et contradictions
    des qui rendent notre vie enfin plus belle et plus utile à nos yeux
    parce que ce sont les autres qui lui donnent le plus de valeur, de couleur
    mais que sans ce regard bienveillant et généreux tout est plus lourd
    et c’est pourquoi harassés de longues traversées parfois nous déposons
    nos valises, nos espoirs au moins l’espace d’un instant qui passe

  42. Aux arêtes tranchantes,
    au bords coupants et courants des précipices
    je veux dire non ma peur comme celle de Bérénice
    mais mon obstination pas résignée à faire front
    je préfère l’andante, allegro et pourquoi pas vivace
    pour éviter les fausses notes comme les faux pas
    ces chausse trappes qui se cachent
    ces difficultés stimulantes qui participent de notre construction
    en ce que réactifs nous élaborons stratégies de défense
    et progressivement savons un peu mieux où nous mettons les pieds
    à trop se brûler on se forge une corne
    à trop se piquer on forge une cuirasse
    à trop souffrir on évacue comme scories les émotions
    mais on se laisse encore trop souvent surprendre
    car inattentifs et naïfs, la garde baissée, à front renversé
    nous voici ceinturés, emmurés, déstructurés
    la lente construction de soi reste une élaboration permanente
    ou les défenses sont à reconstruire chaque nuit

  43. Regarde le ciel
    Comme il est beau
    Détache ton regard
    Du fin fond de l’abîme
    Comme il est bon ce jour
    Dans sa lumière jolie
    Ses rayons attrapent coeur
    Qui réchauffent en bonheurs
    Se naître son chaque jour
    Pour la cueillir la vie
    Dans son bon son joli
    Comme c’est émouvant
    Ce bel sens de la vie

    doux jour pour chacun!

  44. L’espace d’un instant qui passe je suis
    Ombre parmi les ombres des dunes de naufragés
    L’espace d’un instant qui passe je suis dans les abysses de mon âme
    L’espace d’un instant qui passe je suis en vogue sur les flots
    Radeau de fortune, mon pays ta peau
    Ton rivage s’éloigne
    Je dis
    Adieu
    Je dis retour
    Je dis
    Lumière de mes jours
    Ombre de mes nuits
    Le phare est un murmure qui danse
    Dans la mer
    Vague après vague
    La dune avance
    La dune recule
    Je suis ce grain de sable
    Nous sommes ces grains de sable
    Entourés d’Oooooh
    Émerveillement
    Dans chaque confidence tourment
    Dans chaque silence tourment
    Dans chaque confidence changement
    Dans chaque silence apaisement
    L’arête s’éloigne
    Navire à flot

    Arête!Arrête!
    Paix, vais peau lisse vers la marée chaussée de souliers d’argent.
    (PV, police vers la maréchaussée de sous liée d’argent.) zavé-vu le soleil?ça donne la pêche!!

  45. Graeme Allwright chante la mer est immense, ici c’est un gouffre si profond qu’il vous donne le vertige
    ____

    Je vous sens si loin
    Comment puis-je vous atteindre
    Mystère des abysses

    Dans une douce clarté
    Deux silhouettes à l’horizon

    ____

    Si l’écho veut bien véhiculer mes mots, je souhaite à tous une bonne nuit

  46. Pour bien commencer la journée demain matin je relirai le poème d’Annick de ce jour à 13h21 « Regarde le ciel…. » peut-être que je ne serai pas la seule car il est si beau il me donnera assurément un bon élan pour commencer la journée.

  47. Ah Rhéte… et vous tous les rhéteurs…en mots riches les fins connaisseurs…
    depuis la Rhétie ou avec la rétine on ratatine les choses en donnant aux paysages des contours sombres… que n’ouvrez vous tout grand nos espaces de pensée…sans être omnubilés par l’immédiat et le proche…ce n’est pas un reproche mais bien une supplique …pour trouver dans chaque réplique une raison d’espérer…sans paraître pathétique…sans excès de langage…faciliter l’accès aux plus nombreux…sans couper la page en train de s’écrire…rappeler à nous les beaux souvenirs…sur le fil frissonant…qui vibre et qui oriente…depuis les charmes levantins…je vois lever ce soleil imperturbable…on me dis bien qu’il a des sautes d’humeur…peu me chaut…puisque je ne mes suis pas coupé…dans ce trop long propos

  48. Echos liés dans ce site tourmenté… pas un chemin de grande randonnée
    …qui un rang vous a donné… ni même celui des écoliers buissonants… on peut s’adonner à la marche prudente… tant chaque pas recèle de pièges et des surprises… mais c’est surtout l’effroi du vide sombre …qui sans m’attirer me fige…car ils s’y rattachent à ces goufres plutoniques… des visages plus que des circonstances …et l’amitié partie en lambeaux …dans une chute inexorable et fatale.

    A mon ami Jean Marc qui nous a quitté en 1995 et que je pleure sans cesse

  49. Au saillant de mes nuits…et bien qu’il ne soit pas des plus seyant…et tout en tressaillant…dans ces contreforts obscurs…où mon esprit vacille…je cherche la lumière…et je bat le briquet…la mèche d’amadou que je tente d’amadouer…la flamme délicate qui lentement monte…et ce tas de secrets…qui m’étouffent et me dolent…pourtant le froid n’est pas à couper au couteau…la nature s’éveille…et ne manque pas de charmes…il m’appartient de faire corps avec elle…pas de Vercors…en saillies…mais des étreintes subtiles…et pas qu’éreintantes…pour que la vaillance qui sommeille…connaisse de ces élancements…pas un pas dans le vide…on oublie les rides…on laisse de côté les plaintes…on regarde bien droit…on va franchir l’obstacle…il ne s’agit pas d’oracle…aucune fumée ne monte…de ces abysses là…pourtant on en revient…comme on revient de tout…et il faut se mettre en chemin…on a besoin de nous…alors écartons les trop grandes amertumes…les gloires posthumes…et franchissons ce guè …vers la joie retrouvée…un hymne…après une hibernation forcée


  50. Thierry, puis-je ? …

    … cela me fait bizarre lorsque tu écris « à la mode » de Pierre. b …

    … ça lui est si particulier… … que les autres mots…
    … ne résonnent pas … … de la même tonalité …

    M’en veux pas, hein ! …

    J’ai quand même tout lu …. et ressenti … et biz.

  51. Assis sur un banc en haut de la falaise
    Le paysage laisse le cœur en émoi
    Entre les parois escarpées des roches noires
    Le regard s’accroche à la pierre
    Escalade des pensées, la peur au ventre
    Chemin faisant au dessus du cratère
    Les pas timides à peine confiants
    Bravent le stress, jouant le risque
    L’espace d’une échappée sur l’arête du temps.

    La vie s’invente des paysages
    Qui vous surprennent au détour du chemin
    On avance le cœur battant dans l’inconnu
    Le souffle court les yeux mouillés
    Sur la passerelle au dessus du gouffre
    Pour atteindre l’arête d’en face
    L’épreuve est périlleuse mais prometteuse
    La force et le courage pour équipement
    Funambules sur le fil de la vie.

  52. Il est heureux
    Tellement heureux
    Qu’on ne connaisse pas tous les abîmes
    Du coeur de la terre
    Car se plonger dans certains
    Se suffit d’être
    De penser se garder vivant
    Pourfpoufdeouf
    Le trop de chocs
    Et puis un jour on se surpend
    A se voler être en ailleurs
    Se vivre son simple
    La vie décide tellement
    Alors s’en faire juste son humble
    Ensuite se laisser porter par le vent

    merci Monique,
    alors j ai relu mon texte,
    c’est comme si je l’avais pas écrit,
    mais c’est signé de moi, c’est de la magie, écrire!

  53. Jumeau, jumelle

    Né une heure après ma sœur en silence
    à la surprise des parents. Elle, s’endort
    toujours au berceau des souvenirs d’enfance
    Nos premiers fous rires naissent dans le regard

    Elle est active, moi plus contemplatif
    A neuf mois elle se lève devant moi
    Aussitôt debout je m’élance dans ses pas
    Première fille qui me fait marcher naïf

    J’ai méga compétences de l’androgyne
    comme aussi ma jumelle ma frangine
    Depuis elle en a fait marcher des garçons
    Ai-je plus galopé derrière des tendrons

    La vie ne manque pas avant la naissance
    Après la mort elle ne peut faire défaut
    Zéro égale zéro et ce dans tous sens
    La vie ne manque qu’aux vivants craignant la faux

  54. Je n’arrête pas de penser
    mais le fond prime la forme
    même si protéïforme
    il y a de l’emprunt
    les japonais savent rendre justice
    qui n’imitent pas mais magnifient
    en ce qui me concerne
    je me contente d’être moi
    et c’est bien assez dur
    en ce moment du moins

    alors oui pierre b à un style bien à lui
    que je me garderai bien d’imiter
    mais les modes d’expressions
    ne sont que des modalités
    pour faire passer des messages

    le fond me parait plus important que la forme
    pour s’inscrire dans un paysage
    je n’attend pas d’être jugé
    je m’y perd

  55. Curieux silence…

    l’arête est un poison

    pour ceux qui dans le gousier

    la logent malhabilement

    et qui transforme l’homme en poisson

    à la mode de l’âme son

    l’arête n’est pas l’arrêt de la crête

    elle en est la prolongation vive

    une double face et un juste milieu

    et le redan gothique ou de vauban

    qui structure l’espace en long paravent

  56. L’arête

    Toujours le temps défile et jamais ne s’arrête
    Comme on lit sur un tronc conjugués nos deux cœurs
    Demeurent ici ou là quelques instantanées
    Le temps qui disparaît ne laisse que des arêtes
    Les heures succèdent aux heures tout se passe sans heurt
    Comme la courbe du front suit l’arête du nez

    Alain


  57. J’aime beaucoup ce texte de Jali, un jeune Belge…

    http://www.youtube.com/watch?v=JT8N5P05DBs

    Paroles de Des Ailes :

    Déjà le bord de la falaise et je ne cesse d’avancer
    Au bord du malaise, je sens le sol se dérober
    Au bord du précipice, voilà que je me précipite
    J’ai pris mon courage à deux mains
    Remis mes peurs à demain
    Je me laisse porter par la brise
    Priant pour me poser sur l’océan
    Si quelqu’un connait un poisson volant
    Il est temps qu’il me dise

    Refrain:
    Où décrocher des ailes, faites-vite
    Parce que quelque chose me dit que ça va faire mal
    Où décrocher des ailes, faites-vite
    Parce que quelque chose me dit que la chute pourrait s’avérer fatale
    Faites-vite et dites-moi, où décrocher des ailes
    Faites-vite et dites-moi, avant que je ne découvre ce qui m’attend en bas

    Passer le bord de la falaise et même pour mieux sauter
    Je ne peux plus reculer, bien qu’il ne m’en déplaise
    Alors je vole, vole, vole
    Autant en profiter, parce que le sol, sol, sol
    Ne fait que se rapprocher
    J’aimerais ne jamais atterrir et ne jamais quitter le ciel
    Si quelqu’un connait une hirondelle
    Il est temps qu’il me dise

    Loin du bord de la falaise, je ne peux me résigner
    Je m’accroche à l’hypothèse qu’un jour je pourrai voler
    C’est un ange que je vois là-bas,
    J’espère que sans l’écraser, j’atterrirai dans ses bras
    Et qu’il pourra me renseigner, me dire où dégotter ces ailes
    Celles dont j’ai tant rêvé, c’est la raison pour laquelle
    De la falaise j’ai sauté…
    Timidement je l’aborde, le flatte sur son plumage
    Charmé l’ange m’accorde un voeu avant l’atterrissage
    Ange dis-moi…

  58. tu me fais sourire, Bourrache,
    je me me pouffe,

    désolée, il fait ETé ET JE ME VOLE BEAUCOUP AU GRAND AIR,

    l’oeil ouvert,

    hein, Ossiane?!

    c’est bon de faire provisions de vues pr l hiver…

    et puis ma boite mail piratée, il y a deux mois, des demandes d argent, des faux mots de ma part qui arrivent chez des amis, cela coupe le souffle d’écrire, un moment,
    allez AOL va s’en occuper,
    cela vient d’Abidgan, et cela s’entend, il manque tant *levivre là bas, il leur manque sis ouvent l essentiel…
    ON A DE LA CHANCE EN FRANCE!

  59. et je vous lis et relis, depuis mi février, QUEL PARCOURS…

    et depuis début d’année, une psychologue formée autisme, nous reçoit,
    et deux rv prévus fin aout et mi sept,

    belles promesses de vie, pour mon fils qui va bien,

    IL EST ENTENDU, EN AUTISTE,

    c’est tellement singulier un autisme,*non non monsieur des gouvernements, *cela n a rien à voir avec d autres handicaps,

    IL FAUT VOIR L AUTISTE DE FACE et approcher toutes ces facettes!

    Je vous embrasse, vous les Humains qui galérez, sur l’arête de vos vie, de belle Humanité,
    ne cessez de lutter, se faire entendre vrai est juste légitime d’être Humain son petit d’être!

    bises!

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