la nuit claire
dans le chaos des ombres
le chant d’un oiseau
◊ si si l’oiseau est bien là … tout en haut à gauche … au-dessus du chaos … une pensée pour les tunisiens, les égyptiens et autres peuples en dictature qui risquent leurs vies pour atteindre leur rêve de démocratie et de liberté …
Ah! Monde hideux des dictatures
L’humain a l’ulcère dans les yeux
En sort en serpentant la Bête.
Lorsqu’elle murmure dans les cités
La poésie qu’on étouffait
S’écoulant sous les portes closes
Des peuples qu’on tue m^me endormis
Voilà qu’elle ruisselle dans les veines
Pour porter l’hymne triomphant
Sous les flambeaux des Libertés.
Oui, un espoir, cet oiseau. Mais n’est-ce pas un êre capricieux qui à tire d’aile prend le large… Pour l’instant il est encore là!
Comme une poussière d’étoiles
qui s’accrochent aux rayons
L’âme or de quelques-uns
a fait voler les mots
mille éclats d’énergie
les sonnent en jets échos
Suspendus à des perles d’eau
auxquelles on peut étancher
sa soif de liberté
Retenir l’Espoir
En prenant de la hauteur
Sagesse de l’oiseau
Qu’ajouter ?
l’espoir que le chant de cet oiseau soit rejoint par toute une colonie d’oiseaux…
Tant qu’il y aura des hommes
A idés des vents risquant leur vie sur les abîmes
L es uns ont fait fortune et ont eu plein d’amis
E t d’autres sans nom souvent trop ignorants ont mis
X pour dire j’en étais matelot anonyme
I nconnu homme célèbre chacun suivant sa route
S e bat, avec l’espoir, d’être moins seul sans doute
Alain
Espérant que l’oiseau ne s’envole pas
dès l’aube
les rapaces dans l’ombre
Je regarde sans voir les yeux fixes
Dans le reflet du sable blanc
Ce paysage immobile et tranquille
Décor bien planté, repère des oiseaux
Promontoire vers le ciel
Où rien ne dérange la pensée
Qui comme l’oiseau, bientôt s’envole
Chercher dans le ciel moutonneux
Un petit coin de ciel bleu
Et rêver le temps d’une pause
Comme l’oiseau sur la roche posé.
Damoiseau
Comme un morceau de ciel qui vient plumer l’azur,
Il nous lègue une esquisse au milieu du silence :
Un reflet majesté au berceau de l’alliance
Que lui offre l’Aurore épanouie d’un œil sûr.
C’est ainsi couronné d’un Espoir féodal,
Enivré d’un esprit à la tendre escalade,
Que l’humble messager enfante sa ballade
Brisant tous les remparts de l’Amour boréal.
Il flâne dans les mots comme un passant sans nom
Les bras chargés d’émoi – tant de bouquets fébriles –
Qu’il nous ange du bout de ses doigts vagabonds.
Sous ces touches d’ivoire où l’envol est docile,
Sa passion réfugie aux cheveux de Minuit
Une moitié de souffle au baiser infini.
Dans ce chaos je viens de retrouver ce passage écrit par Jacqueline de Romilly dans « Sur les chemins de Sainte Victoire » qui par sa belle écriture était resté dans ma mémoire et l’image d’Ossiane a ravivé cette impression
« Il y a d’étrange terres d’un mauve un peu malsain qui s’offrent des reliefs de fin du monde , aigus et désordonnés sculptés par des torrents oubliés .Il ya des creux et des remontées et parfois des dégringolades d’une terre nue qui semble prête à lâcher prise et à crouler verticalement »
Elle parle aussi d’un oiseau et de son son ombre …..tel un leurre
Toujours aussi intéressantes ces images de nature, traitée comme un décor de cinéma. Merci pour ton message. Ca va, mais bloquée au lit depuis près d’une semaine par une méchante grippe ! Bonne soirée.
Espoir pour la soif
un fruit de plus dans l’arbre des pensées
pour lequel il faut savoir dépenser sans compter
toujours plus loin au bout de chemin
comme une motivation pour avancer
et peut être aussi un zeste de lucidité
sur ce qui deviendra réalité
ni croyance ni obéissance
une envie que se réalisent
des événements pas balisés
où les incertitudes sont grandes
quelque chose sans lequel
on aurait les glandes
un reflet envisagé
un sourire forcé
un passage possible
Les coms trop longs ne passent pas
Tunis, tu nie mais tous unis ou Carthage prise en otage
« Delenda es Cartago »
Après les guerres puniques et les aventures des Numides, après le sacrifice de Jugurtha et les conquêtes Vandales cette côte et ce pays n’en demandait pas tant.
Pourtant courageusement ils se sont mouillés devant le spectacle désolant de valeurs par trop souillées, ils demandaient des gages pour ne plus être otages et criaient « Dégage ».
Trop de traines savate en sandale et d’oisifs involontaires, de chômeurs patentés ou condamnés quand l’étalage de quelques familles remplies de morgue et d’insanité confinait à la provocation et que la fatuité avec l’ostentation illustraient les criantes inégalités.
Trop de bakchichs aussi, un peu de haschich sans doute, des tapis et un sacré souk, pas de taxi pour Tobrouk ni de nitro glycérine pour Kasserine. Une Bizerte en alerte et un péril qui monte du sud exsangue, une révolte qui sort de sa gangue.
Mais sans doute le temps était il venu de secouer le joug de la tyrannie et de bousculer toutes ces infamies et ces manies de familles qui jouaient leurs atouts comme des touche à tout n’en espérant pas tant et de voir l’Ali menteur à la peine puis à la benne.
Les légions romaines avaient bien quadrillé le terrain ce dont Salluste, auteur illustre nous entretenait en parlant des bornes miliaires et de ces milites qui sillonnaient la frontière.
Les forces de l’ordre, aux ordres de quelques uns, pressuraient tous les autres, arrêtaient et torturaient, faisaient disparaître les devenus trop actifs et gênants.
Du reste pour qui à sillonné le désert dans ces contrées peut témoigner de l’abondance des restes romains à travers ces lampes à huile en terre cuite qu’on retrouve encore de nos jours dans les fouilles.
Mais la lumière avait déserté la contrée, et ne pas être pour c’était être contre, les médias muselés, pire auto censurés de crainte des représailles, la peur institutionnalisée, le silence et l’amertume, une mer d’écume aux lèvres, des braves qui en bavent, cela pouvait il durer ?
La première flamme de la rébellion civile et policée mais revendicatrice ce fut un corps qui l’a donné dans un geste pas insensé mais qui immolé sera encensé, un don de soi, acculé comme une ultime manifestation de liberté.
La jarre était pleine et elle a débordé, la coupe d’amertume n’avait pas amené de bonne fortune pour trop de miséreux et de nécessiteux et si la poussière et le sable pouvaient leur servir de manteau d’infortune il leur fallait encore crier et trouver une tribune plutôt que de prier.
fin de la tirade
ça fait du bien de reprendre son souffle
Après les émeutes de la faim, les mécontents sans emplois, après une chape de plomb prolongée et un régime de fer quel avenir réserve aux fils de Jugurtha le Gotha et les investisseurs qui se satisfaisaient fort bien de faire du business dans ces conditions là ?
Les silences complices et maintenant gênés, le devoir de réserve face aux ingérences, la collusion d’élites intéressées, une diplomatie en berne sans vista et qui déçoit.
Enfin des salaires bas et des touristes ravis, un calme apparent qui cachait tant de désillusions et d’attentes.
Des destinations de rêve pour pas cher où le touriste se goberge mais si tout cela devait changer pour rehausser le niveau de vie des habitants ?
Comment ne pas décevoir dans cette marche vers la reconquête de droits, une course après l’histoire et un fait fondateur, un nouveau commencement.
Et si cela sonnait comme un grand signal pour des peuples bernés, épris de liberté?
Comme il est joli cet haïku,
douce journée.
Les cigales
Elles crient le désespoir
Ainsi que crie la scie
elles chantent aussi l’espoir
de voir une éclaircie
Elles n’ont pas de fusils
Qui se paient en dollars
Elles chantent à la guitare
Elles chantent pour la gloire
Elles ne sont pas d’ici
Elles sont de nulle part
D’une autre galaxie
Ce sont les filles de l’art
Ce sont les poésies
Disons leurs tous merci
Alain
/ le monde
s’appelait
« longtemps »
et la joie
« inachevable » /
Merci Ossiane
Un flash de lumière
Dans le sombre a jailli
Clarté soudaine
Comme un sourire
Sur un visage triste
Une page qu’on tourne
Une histoire nouvelle
Un sommaire à refaire
Sans tragédie ni peur
Juste un morceau de vie
Comme la pièce d’un puzzle
D’un tableau en clair-obscur.
L’espoir
Qu’on la piétine au sol ou qu’on l’arrache de terre
Que le feu la noircisse ou que la main l’enterre
Epuisée par les tontes couchée par les intempéries
devenue sous nos pas un tapis d’herbes sèches
Elle renaît verte et drue sous les lances de l’averse
Le sol la retient comme la chaîne d’un navire
elle balance dans le vent mais jamais ne chavire
Lorsque l’âme est prête à s’éteindre l’espoir fait vivre
car l’âme est chevillée au corps comme un homme ivre
Malgré le mal de vivre qui mine les esprits
toujours la vie renaît et l’espoir refleurit
Alain
En cette nuit noire espérer trouver au coeur des draps blancs le sommeil salutaire pour un temps de repos et de silence
____
C’est une clairière
Au centre des roches sombres
Lueur d’espérance
___
Bonsoir et espoir d’une douce nuit
Le pissenlit
1451. Le pissenlit
Comme on traduit en vers ou sur la pellicule
Les espoirs les attentes des hommes qui spéculent
Les souffrances et les joies qui font qu’une vie bascule
les silences qui dénoncent les mots qui dissimulent
tous les maux quotidiens que la vie véhicule
les accords tacites et les conciliabules
les ententes illicites et tous les préambules
qui nous poussent dans la vie sans prendre de recul
toutes ces forces qui s’opposent qui divergent qui bousculent
qui agitent nos âmes comme des molécules
Loin de nous rendre mous font de nous des Hercules
Ainsi la vie nous forge en une sphère délicate
Offert à tous les vents chaque trait devient une fleur
Comme un petit soleil sur le bord du chemin.
Alain
J’ai pas toujours les mots
Pour leur dire mon amour
Et ce secret discours
De mon âme à mon âme
Que la pensée anime
Et que le vent transmet
Restera un terreau
Qu’ils ont porté en moi
Pour que je me construise
Tous ces êtres de l’enfance
Tous ces êtres de l’absence
Tous ces êtres du silence
Disparus ou vivants
Espoirs et désespoirs
De nos êtres abîmés
J’ai pas toujours les mots
Pour bercer l’avenir
Les souvenirs immenses.
Les oiseaux passent dans le gris du ciel
Aigrettes blanches, canards sauvages
Colonie de vanneaux en rangs serrés
Et sur la branche fleurie du néflier
Un couple de mésanges se pose
Le vol des oiseaux est une douce image
Ils donnent vie au ciel sans nuage
Pour un ballet paisible au firmament
Ils dessinent par dessus les toits
Des lignes, des ronds, des arabesques
Dans le va et vient de leurs ailes
Ils illustrent mes rêves, les emportent au loin
Vers une île aux plages de sable blanc
De gros rochers sur des côtes sauvages
Avec vue sur l’Océan, l’âme tranquille.
Chaque plume de l’oiseau
Est un mot qui s’envole
Une pensée qui transite
Vers un nouvel horizon
Pour un espoir en retour
l’oiseau est là, mais on ne le voit pas.
l’espoir existe, mais on ne l’entend pas.
l’amour persiste, mais on ne l’écoute pas.
sombres journées,
âmes en peine,
tristesse lancinante…
POURTANT
force vitale
lumière du jour
plaisir d’un instant
envie d’y croire
revivre malgrés tous.. malgrés tout!
Je suis contente que la note d’aujourd’hui 11 Février 2011 ait pour titre Espoir, merci Ossiane
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Fort était l’espoir
Vers une démocratie
Dans la voix du peuple
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Ils peuvent être fiers d’avoir réussi à faire entendre leur voix, d’avoir triomphé sur le chemin de la liberté malgré les pressions et la peur.
Le serrer son espoir
Car c’est un guide précieux
Qui peut aimer tellement
Douce nuit!
Retour sur les ailes de l’ oiseau – mission accomplie
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L’oiseau messager
Porteur de bonne nouvelle
Au delà des mers
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bonsoir et bonne nuit
Tous les espoirs ne sont pas faits pour être déçus
mais dans l’accomplissement du destin rentre une part importante
de surprise et de hasard, d’inattendu aussi.
Tendus vers un seul but, le départ d’un homme, une marée humaine a cru
dans une crue plus endiguable déferler et submerger un pays avec un seul cri
ostensible vers une cible qui concentrait le doute et cristallisait le désespoir
et si les espoirs sont des signes tangibles de vie et de mouvement, des mobiles qui font avancer la cause d’idées nobles et généreuse, ils connaissent les à coup
de l’histoire.
Le destin se force et se forge, convictions, évictions et c’est sans rémission que la démission se clame et se réclame, que grossit le volume des manifestants scandant des slogans mais dans le fond d’exu même espérant que tout cela serve à quelque chose pour leurs pays, pour amorcer une transition vers autre chose qui sera d’abord différent mais pourra encore mécontenter une frange de la population, car souvent les espoirs s’accompagnent de déception, l’enthousiasme transcende les difficultés mais pour combien de temps ?
Quand la poussière retombe et l’enthousiasme avec , la réalité est parfois douce -amère parce que d’un seul coup les raisons de la mobilisation massive ne disparaissent pas, les scories d’une époque vont encore se manifester elles aussi et c’est la continuité d’un effort collectif que résident les plus importants leviers du changement.
L’espoir, un leurre ?
A l’heure des bouleversements de ce que l’on connaîtra peut être plus tard comme le printemps arabe, une resurrection plus qu’une fatwah
un appel, un élan, un rebond.
Gare à la réaction et à ses boucles qui comme des noeuds coulants pourraient se glisser au cou d’une démocratie pas encore triomphante mais dont le souffle puissant soulève des vagues d’espoirs comme en miroir.
Combien de siècles nous contemplent ils maintenant au pays des Pharaons,Fatimides et autres Mamelouks, quand al Qahira s’embrase et que s’embrassent des images de liesses avec tous les signes éclatants d’une rue décidée, qui sans voter avec ses pieds à clairement énoncé sa volonté.
Tout commence place Tahrir
c’est le symbole de la libération
une mise en abime de la recherche
par des voies pacifiques de la transition
pas vitreuse celle ci même si de voix pateuses
font entendre dans un concert de klaxon
le soulagement d’une décision prise
une poussée vigoureuse pour sortir de l’emprise
d’un potentat vieilli et marqué par la crise
ah que n’a t on dit depuis des jours
sur ce devenir incertain et qui le reste
mais dans ces marches intranquilles
s’incarne l’exigence et le refus
et sortent bine nombreux les reclus
qui veulent revivre sous le disque solaire
une existence qui rime d’avantage avec liberté
car ces chapes de plomb par où s’échappent
des colombes qui mordent les faucons
ne peuvent durer indéfiniment
mais quand volent en éclat les cadres
avec les certitudes naissent des périodes
où tout est à reconstruire
où les radicalisme peuvent s’exacerber
où les vaches sacrées peuvent être sacrifiées
La terre saigne
Oui c’est le CHAOS et Je suis KO (moi aussi je saigne).
Comme je songeais à organiser ma vie autrement, à laisser de côté la spère professionnelle, je viens de voir un film de Coline Serreau, qui me stimule dans ce sens : » SOLUTIONS LOCALES POUR UN DESORDRE GLOBAL » (Un livre existe aussi ) .
C’était terrifiant et en m^me temps, je n’étais pas si surprise du film projeté et il y avait de l’ESPOIR, car des SOLUTIONS saines sont proposées.
En tant que citoyenne, je souhaite agir, pour tenter d’inverser certains systèmes pervers et je vous invite à visiter 2 sites avec des lettres d’informations possibles :
http://www.colibris-lemouvement.org/
http://www.solutionslocales-lefilm.com/
Je choisis cette note qui s’appelle ESPOIRS pour ce message.
Nathalie
Indignation, quel rôle dans l’espoir
quel drôle de conditionnement
que cette capacité, cette propension
à se lever quand des situations
vous paraissent inacceptables
ne pas se laisser dominer et piétinner
redresser la tête et avoir sa fierté
se sentir responsable mais pas coupable
enfin assumer sa part de vérité
sans encourir d’une excessive sévérite
les foudres patentées
Nat
merci de ces liens
nous créons (ou mécréons) mais éditons du lien
le transmettons et ça aussi c’est créatif
et surtout porteur d’espoir
par l’appropriation que chacun peut en faire
merci Ossiane
je ne pensais pas il y a peu que j’aurai autant besoin d’espoir
en a t on jamais assez dans sa besace pour tenir la place ?
Une chanson qui a été écrite pour redonner de l’espoir
http://www.youtube.com/watch?v=QDXg8iFgd6s
Il a suffit d’un grain de sable
écrasé sous le poids du rocher
Un grain de sable évaporé
caché dans une strate basse
Alors tout a pris fin
du jour au lendemain
Et puis tu te souviens
de l’odeur du jasmin
Palais de Carthage
pavés pour la plage
transformés en sable
il faut tourner la page
de l’histoire sans âge
Baigne sur la plage
Fragrance de jasmin
Merci Rachel,
jete lis ce soir,
je suis tombée dans un tel noir,
avec tant d’appels à passer partout, *
que je n avais plus de temps pour moi!
bises matelote!
Merci pour cette douce pensée, chère Ossiane, et merci pour chaque ligne ici déposée, c’est avec plaisir que je retourne sur cette page après tous le joyeux désordre de ces dernières semaines pour rêver et m’évader comme au premier jour…
Je vous salue de la Tunisie libre (:
bravo et continuez dans la douceur et la fermeté
Un grand salut, Ahlem;-) Que votre belle révolution vous apporte bonheur et liberté! Bien à vous:-)
« Au plus fort de l’orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer.
C’est l’oiseau inconnu, il chante avant de s’envoler. »
René CHAR