53 réflexions sur « Chimère »

  1. J’aime assez cette image de contrastes entre la blancheur et la douceur du sable et ces rochers rugueux et noirs, une image troublante mais non innocente. La vie n’est-elle pas ainsi faite, une nouvelle façon peut-être d’introduire ici le yin et le yang .

  2. Neptune en son royaume lentement hume l’essence des choses
    et fait remonter du fond des âges des bêtes incroyables
    pourtant le serpent de mer existe bel et bien et d’autres abyssaux
    n’ont que rarement été vus qui confinent au mystère
    et gardent leurs secrets dans ces lieux inaccessibles
    de sorte que l’on n’aura pas fait d’inventaire complet
    avant fort longtemps et encore s’il se peut d’atteindre
    ces profondeurs qui recèlent encore de telles raretés
    que l’on ose à peine imaginer car les biotopes sont différents
    de cette radicalité né une diversité à laquelle on n’est pas habitué
    pourtant il faut s’y faire et les ichtyologues de tout bord
    seraient bien avisés d’écarter grands leurs yeux
    car au foyer de l’océan se cachent par nécessité
    les plus incroyables animaux de la destinée
    sans yeux, dépigmentés, hantés dans ces fosses
    nourris auprès des cheminées et autres souffleurs noirs
    ils entretiennent avec le milieu ambiant d’autre relations
    la pression est énorme même sans tournage médiatique
    il n’y a pas que les phénomènes osmotiques
    mais la température est fort bien régulée
    en pleine eau du moins
    et ce polymorphisme n’est que le résultat d’une adaptation
    alors qu’ils nous attendent ou pas, ils marinent
    dans le noir et jamais ne s’y noient
    Renégat iconoclaste
    et fruit monstrueux
    d’une imagination débordante
    après Dante
    phantasme assumé
    j’ai besoin de la bête
    pour me sentir humain
    plus humain
    pourtant
    la dominais je
    de la tête

  3. Au-delà de la réalité il y a d’autres réalités
    qui se dédoublent comme des marches. Nos pas
    montent et descendent l’escalier, dans le jour misérable
    et dans la nuit paisible.
    Ce sont comme des rêves tributaires d’autres rêves
    ou des fenêtres ouvertes sur la mer.
    Nous ignorons où nous sommes. Nous ignorons qui nous
    sommes.
    Ledo Ivo ( Requiem )

    Bonjour Ossiane , j’ai découvert votre site via liens fb et suis également une consultante assidue d’Art Limited .
    Travail magnifique

  4. Bonjour à vous !

    A l’aller,
    J’emprunterai volontiers
    Le parcours découpé,
    Sur la crête des rochers
    Pour pouvoir contempler
    De loin en loin,
    La mer qui écume
    Par delà les dunes

    Au retour,
    Je reviendrai par le chemin
    Pour soulager mes pieds
    Un peu de plat faisant du bien
    Après une belle virée
    Au milieu des rochers

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee

  5. Absente mais à l’écoute.
    Merci Ossiane pour la beauté et l’énergie de ces photos..
    Bon dimanche à tous….

  6. En écho, au beau texte de Thierry, voici quelques lignes que j’avais écrites en Décembre……..

    Les Hydres des mers et calamars géants, certaines nuits flottent à la surface des eaux, ils se cachent dans la crête des vagues par une transparence évanescente.
    Les Serpents de mers s’enroulent aux mats des navires, sifflent à faire frissonner les marins le plus incrédules, jouent à faire trembler leur esprit quand les océans se déchaînent, quand les vagues comme des murs, se dressent.

    Les chevaux de la mer courent inlassablement vers la terre, ils labourent de leurs sabots le sable fin, leur crinières d’écume s’effilochent et disparaissent inéluctablement.

  7. Oh que je suis en retard pour fête l’anniversaire de nos deux Bourrache ! Mille excuses. Mais les notes défilent depuis quelques jours et j’ai du mal à m’y remettre.
    Big Bisou l’équipage et clin d’oeil malicieux à certains qui se reconnaîtront.

  8. Dans le labyrinthe des roches
    Je cherche l’issue menant à l’océan
    Mes pas dans le sable arpentent le dédale
    L’horizon masqué de lourdes masses noires
    Laisse au loin entrevoir une lueur blanchâtre
    Où est le paradis, est-il en ce chemin tracé
    Où seulement au bout de cette trajectoire ?
    Il me semble ne jamais pouvoir l’atteindre
    Je crains que la marée m’engloutisse bien avant
    Dans la gueule de ces monstres de la mer
    Je regarde le ciel, seule voie qui puisse me sauver
    Sur les ailes d’un goéland m’emporter loin d’ici
    Je m’accroche à mon rêve comme je m’accroche à la vie
    Pour qu’il la rende plus douce et trouve dans les mots
    Une plage au sable fin où je pourrais m’étendre et dormir.

  9. Les chimères

    Les mots permettent tout et il faut peu d’esprit
    Pour faire d’un éléphant l’amant d’une souris
    de marier le loup gris avec la douce agnelle
    Le roi des animaux à la tendre gazelle

    Il est toujours plaisant d’inventer des chimères
    De dire qu’un vermisseau sort avec une étoile
    De faire dire au bon dieu des choses inavouables
    Que donner vie aux dieux comme l’a chanté Homère

    Il est moins de marins pour courir sur les mers
    Que de vaillants hérauts qui surfent sur la toile
    Ô vous les hommes instruits qui partout claironnez

    Que l’Amour c’est le tout (c’est la vérité pure)
    Apprenez donc aux hommes à mieux se gouverner
    Afin qu’ils votent des lois qui respectent la nature

    Alain

  10. Longtemps j’ai cheminé sur des rocs acérés
    Les genoux écorchés avec les mains en sang
    La nuit m’a guidé au chemin de sable blanc
    Où tes pas dessinaient leur empreinte serrée

    Ô ma sœur bien-aimée si jamais un beau jour
    Tu fais le demi-tour pour voir les douces traces
    Posées sur ton passage tu sauras pour toujours
    Nos marques sont mêlées, l’empreinte s’embrasse

    Si à certains endroits au lieu de deux pieds droits
    Tu ne vois qu’un seul pas, ne vas pas croire ma sœur
    Que je t’ai laissée seule, tu étais sur mon cœur
    Lovée endormie je te portais dans mes bras

  11. Hello Rach 
    great to see you. Une petite histoire de toto parce-que tu me manquais et  surtout pour te remettre dans le bain .
    La toto avait décidé d’allee à la mer  pour le we. Elle avait besoin de rompre le rythme de son train train quotidien. Elle préférait l’hydre avion pour attérir directement parmi les  monstres marins entre serpent de mer et monstre sans yeux, question de se procurer qqs frissons . 
    A son bord les indeffecibles OSS (sans Dix-sept) tu auras reconnu Ossiane, Monique qui voulait voir défiler les monstres sans fin, Alain toujours super  inspiré, Leila au plus haut de sa forme… Annick qui était « en sandwich
    Entre la mer le ciel
    Aspirait des grands coups »et
    pensait en elle même , « dégustons le présent », tant que c’est possible. 
    Thierry avait fait une telle description des fonds marins qu’on commençait à craindre d’y pénétrer. Sous le stress, Lou frottait si fort que l’eau de Javel aidant, elle disparaissait litteralement de la Toto. Christineeeee offrait des oeufs « Déguster le present c’est bien beau dit-elle à Annick, il vaut mieux cependant quelque chose de plus substantiel pour le voyage. » Les deux Dupont en avait eu beaucoup car c’était leur anniversaire. Ils préféraient le café aux oeufs, ou même quelques petits verres avec le capitaine Haddock qui portait pour leur faire plaisir son pull marin favori). 
    Les dupont ne pouvaient refuser les oeufs qui à la manière de la potion d’Asterix donnaient des forces. N’oublions pas que c’était des Dupont, et que dans le pays de George Rémi on ne parlait pas de potion mais d’eux, 
    Et Dupont de surencherir , oui et je dirais même plus d’oeufs.
    Le voyage se faisait sans heure, une Chimère quoi, il neigeait bien ici ou là et on fermait parfois les aéroports pour diverses causes, mais la Toto restait sereine,  elle allait à la mer… 
    Zut, fit-elle à un moment donné. Nous sommes obligés de faire un attérissage forcé, il n’y a plus de carburant. Mille millions de mille sabords!!! OSS
    essaya de manoeuvrer tant bien que mal entre rocs et falaises. Les couleurs avaient disparu. L’eau était bien là dèrrière le sable mais que de pierres… 
    ( A suivre )     

  12. Et indeffectibles et non indeffecibles (sorry again) . J’écrivais à la Lueur des bougies des Dupont , alors forcément!

  13. Sorry again indefectibles plutôt, mais ça j’étais plus trop sûre j’ai dû verifier dans le dicco que Thierry tient à la disposition de l’équipage 😉

  14. Salut ! grand plaisir de retrouver l ‘ineffable et indestructible Toto surtout en allant à la mer ne pas oublier son maillot en laine !!!! pour ne pas avoir froid en se baignant !!!! tricoté par Becassine bien sûr

    Et sur les pas d’Ossiane …
    Entre les roches noires et pointues
    un ruban de douceur
    fleuve du miel divin des dieux
    pour y dormir sans fin

  15. Chimères,chimères,
    Chimères,chimères
    chimères,chimères,
    chimères, chimères,

    Flonflons de l’Amour éphémère
    C’est écrit!
    En calligrammes de couleurs
    Mélodie de tendre baladin
    Fantaisie d’alexandrins
    Écrits de pur cabotin
    Mélodie de tendre baladin
    Amour de séraphin
    Contre un joli coeur cabotin
    De Roméo et Juliette
    En commun la fenêtre
    Avions-nous à peine
    Venise et le pont des soupirs
    C’est mon âme!
    A force d’entrouvrir ses peines
    Mais j’avais vingt ans
    Et c’est le pourquoi des choses
    Qui de l’insouciance dispose
    Le plus bel âge des roses
    Trahit se repose
    Sa profonde blessure est une meurtrissure
    Que le temps des vingts ans n’apaisera jamais.

  16. Je crains que parfois que le temps n’y parvienne pas, mais il est bon d’y croire, sinon à quoi serviraient les rêves ?
    _____

    Enfermée dans les remparts sombres de l’existence
    Le chemin de ronde puisse-t-il être de sable fin
    Ne laisse voir à aucun moment l’horizon
    C’est à peine si l’on entend le bruit des vagues au loin
    Permettant de croire en la présence de l’espoir
    L’étau se resserre et laisse resurgir l’angoisse
    J’avance et je m’enlise dans ces sables mouvants
    Pêchant les mots au souffle du vent qui passe
    Plus légers que ceux qui s’accrochent à mes pieds
    ___

    Une agréable surprise de vous retrouver ce soir sur le pont autour de Lou qui me semble être en bonne forme, à tous une bonne nuit.

  17. Le Temps tricote l’espièglerie… et il a plus d’un tour dans son sac ! ^^
    Il y a toujours une raison de croire… d’espérer… surtout quand tout semble désespéré. Tant la photo que le haïku d’Ossiane m’évoque ce message.

  18. Le kiosque des étoiles
    Nous offre le berceau
    Des fantasmes sans voiles :
    La Lune est un pinceau.

    Elle habille la nuit
    De nos rêves fragiles
    Pour que le Temps qui fuit
    Sème une heure fertile.

    Cherchons-nous son miroir ?
    L’arabesque d’un soir
    Aux réponses fécondes ?!

    Mon Amie, mon Aimant,
    Le Bonheur est une onde
    Dont nos mains sont Amants.

  19. Les Larmes du Phoenix

    « Il y a toujours une raison de croire… d’espérer… surtout quand tout semble désespéré.  »
    merci pour ce petit message et pour tous ceux à qui ce message s’adresse je leur souhaite de trouver « cette raison de croire…d’espérer » pour moi c’est l’Amour avant tout.

  20. toutes gorgées de moules fluettes
    un bras pénétra
    plus avant dans la nasse

    le temps d’un reflux
    aspiration suintante
    hors des canelures de l’entendement

    la mer
    a plus d’un tour dans son sac
    elle ment
    la mer

    la mer
    si douce en grâces
    qui font se plaquer
    étoffes translucides
    et mouillées
    sur le corps oblongue
    de l’unique corne de brume

    elle hume
    la mer

    je l’entends

    elle marmonne même

    je l’aime
    la mer

  21. Hey arletteart! plaisir de te revoir, bises équipage, capitaine et passagers !
    Oui Monique, ce fut une journée de plage magnifique, un bon 25 degrés ici J’espère que ton dimanche a été beau. En tous cas superbe semaine à tous et à la prochaine 😉

  22. j aime bien vos mots, les larme de phoenix,
    je vous cite,

    * il y a toujours une raison de croire….d’espérer…(…)..cette raison de croire..d’espérer… pour moi c’est l’amour avant tout.

    J’AIME BEAUCOUP VOS MOTS, qui me vibrent en intérieur…
    je les ressens fort! merci!

    doux jour tout l’équipage de Ossiane, heureuse de vous retrouver…

  23. Ne regarde jamais en arrière
    Tu perdrais le combat face à des chimères.
    Ne regarde jamais en arrière
    Ton ennemi c’est toi
    Ton ami c’est toi.
    Ne regarde jamais en arrière

  24. Après sa dure journée l’enfant s’est endormi
    Sur le chemin des rêves il croise des licornes
    Ses membres jamais las courent sur un lit de mousse
    C’est un chemin fleurit qui monte en pente douce

    Partout l’eau éclabousse partout l’eau chante et rit
    Les rayons et les sources aident à la songerie
    La nuit c’est une jungle une ménagerie
    On y croise Véga Orion et la grande Ourse

    Aussi la mince lune qui vient tremper sa corne
    Et d’autres animaux aux noms moins familiers
    Il voit que son destin aux étoiles est lié

    Quand l’enfant se réveille à l’appel de sa mère
    Il exprime son rêve étrange et singulier
    Et l’enfant réveillé court après sa chimère

    Alain

  25. Entraîné par des rêves sans tréve
    qui font voir des figures incroyables
    dont l’ombre gigantesque se déploie
    et provoque l’émoi au fond…de moi
    à ne rien risquer alors je me noie
    mais si de ces images au profil menaçant
    je me fais des alliés pas ailés mais captivants
    soudain je perçois ces différences essentielles
    qui laissent certains dans le comble de la perplexité
    avec l’imagination on est toujours bien excité
    entre le réel et le non réel rugit la complexité
    combien de faces hideuses, d’appendices multipliées
    combien de bosses mal placées, de poils exacerbés
    je ne maudis pas les songes qui les font affluer
    mais tandis que je me ronge dans une attente éverluée
    je peux bien passer pour un tératologue patenté

  26. Le brouillard s’est levé laissant apparaître quelques rayons de soleil, une journée clémente, rendez-vous avec une « gentillesse » hors du commun, celle que nous accorde parfois la vie et que l’on retrouve dans ces petites intentions qui deviennent de grands instants de bonheur qu’il est doux de partager.
    _____

    Thierry toujours à l’aise en toutes sciences
    Jongleur de mots, d’images et d’idées
    Il se risque en affrontant même les monstres
    Qu’ils soient des monuments de philosophie
    Ou de simples rêves imaginaires
    Aucune dialectique ne lui fait peur
    Alors pensez donc les monstres !
    Simple bagatelle, il va sans dire !
    ____

    Leïla s’il m’arrive de me retourner c’est pour voir si je n’ai pas en chemin perdu tous mes espoirs quand la route devant semble mener nulle part et se refermer. Faire demi-tour, c’est trop tard la nuit tombe très vite en hiver….

  27. Ton ennemi c’est toi
    Ton ami c’est toi
    Tu es la force et la faiblesse
    Tu es la rage et la détresse
    Tu es l’enfant et l’adulte
    Tu monologues à haute voix
    ça y est tu vieillis mon frère
    ça y est tu vieillis ma sœur
    Tu monologues à haute voix
    Non nul fou n’est l’humain sur terre
    Non juste un enfant au cœur
    Qui se raconte c’est certain
    Des chimères, des chimères
    Ne regarde jamais en arrière….ce serait un Regard….je n’ai plus d’idées

    Non Monique, on ne peut pas perdre ses espoirs, quoi qu’il arrive,c’est inné, enfin je crois.Je vous embrase tous.Bonne nuit.

  28. Merci Leïla de nous « embraser »-;) tous le sujet ranime les flammes de l’espoir, qui peut-être as-tu raison n’attendait qu’un souffle de toi pour reprendre vie.

  29. « Jusqu’aux bords de la vie
    Tu porteras ton enfance
    Ses fables et ses larmes
    Ses grelots et ses peurs

    Tout au long de tes jours
    Te précède ton enfance
    Entravant ta marche
    Ou te frayant chemin

    Singulier et magique
    L’oeil de ton enfance
    Qui détient à sa source
    L’univers des regards »

    Andrée CHEDID Au coeur du coeur

  30. Mes pensées émues et de réconfort vers vous ce soir…
    … vers la douleur de Thierry et de Monique, vers l’espoir de Leila, vers Bourrache qui fête une nouvelle année, vers la joie complice de Lou et de Rachel, vers le sourire d’Arletteart, vers la belle poésie de Pierre, d’Alain, des larmes de Phoenix, de Regard, de Jean, de JoS, vers l’émotion généreuse d’Annick, vers l’énergieeeeee inaltérableeeeeeeee de Chistineeeeeeeeee, vers votre humour fidélité et solidarité, vers l’enhousisasme de Bénédicte que je remercie et salue chaleureusement … toute la palette des sentiments humains réunis sur cette page … j’essaie de republier un peu plus souvent et vous offre cette belle chanson de Louis Chedid en retour pour que vous gardiez toujours au fond de vous une petite étoile d’espoir et de légèreté … ma pensée va également à Andrée Chedid et à sa belle plume humaniste … bonne nuit …
    http://www.youtube.com/watch?v=cUP04lF9hlg&feature=player_embedded

  31. Merci Ossiane pour tes mots déposés ce soir , et cette pensée pour Andrée Chedid. Je t’embrasse, très bonne nuit à toi aussi.

  32. « Je m’écris »

    J’interprète une page de vie
    J’en use comme plaque de cuivre
    J’ai la grène de plaisirs
    Je la crible d’années
    Je la saisis en verte saison
    Je la racle de nuit d’hiver

    Je la ronge en creux d’angoisses
    Je m’y taille espace libre
    Je l’attaque en matière noire
    Je progresse d’épreuves en épreuves
    Je la creuse en vaines morsures
    Je la burine d’émotions

    Je l’entame
    Pour nier le temps
    Je m’écris pour durer

    Andrée Chedid

  33. Épreuves du poète

    En ce monde
    Où la vie
    Se disloque
    Ou s’assemble
    Sans répit
    Le poète enlace le mystère

    Invente le poème
    Ses pouvoirs de partage
    Sa lueur sous les replis

    Andrée Chedid

  34. Voilà pourquoi – Louis Chedid
    Album: On ne dit jamais assez aux gens qu’on aime qu’on les aime

    « Dans l’alphabet, ces lettres en trop
    Dans le dictionnaire, tous ces mots
    Chercher midi à quatorze heures
    Quand tout simplement le bonheur
    Se résume, en somme, à trois voyelles
    Trois voyelles et deux consonnes
    Juste besoin de deux syllabes
    Incroyable !

    {Refrain:}
    Voilà pourquoi jusqu’au dernier jour
    Je continuerai à parler d’amour
    Pour tous ces inconnus qui, quelque part
    Partagent avec moi la même histoire

    Parfois je pense : Mieux vaut se taire
    Écrire, chanter, à quoi ça sert ?
    Mais ces moments d’égarement
    Ne durent jamais bien longtemps

    Comment pourrait-on s’évader
    De cette maison de fous
    Sans cette étoile bien accrochée
    Tout au fond de nous ?

    {au Refrain}

    Pour tous ces inconnus qui, quelque part
    Partagent avec moi la même histoire »

  35. ne pas en faire une montagne
    des mots, des monts des moules et des frites
    châteaux de sable s’effondrent
    sous l’angle d’un regard
    une lame
    la mer emporte tout

  36. De retour du pays des chimères
    j’ai surement la tête à l’envers
    et pourtant ce n’était pas l’enfer
    derrière un miroir déformant
    des spectres flous et atterrant

    Merci à Ossiane pour ces beaux textes
    c’était difficile d’affronter des mauvaises nouvelles
    Glissant d’abord, Chedid ensuite
    chacun dans son registre
    de liberté et d’imagination
    le tout monde et le tout mot
    pas le tout maudit, on n’est pas chez les baoulés

    Merci Leïla de ton retour en force…vivifiante

    Merci Monique de tes mots et de ton attention

    les chimères sont surtout au fond de nous
    et dans nos profondeurs s’agrégent dans le mou
    de nos tissus biologiques, au fond d’un trou béant
    et de cette béance sans aisance surgit
    à l’occasion quelques personnages difforme
    ou dissonant c’est selon qui vient gommer
    tout ou partie de nos angoisses
    en les matérialisant

    La tristesse se partage t’ elle ?


  37. « Une joie partagée est une double joie;
    un chagrin partagé est un demi-chagrin. »

    Jacques DEVAL

    Pensées à tous ceux qui sont dans la peine.

    Biz à tous.

  38. Je reprends mon commentaire déposé chez Arletteart dans son blog Au gré des jours
    pour sa note « Pensée en hommage » à Andrée Chedid :

    Une grande poétesse vient de nous quitter, elle nous laisse des mots et des idées et nous ne cesserons de dire au présent j’aime ses livres et tout ce qu’ils savent nous dire. Dans son dernier roman Les quatre morts de Jean de Dieu qu’elle introduit par cette citation de Chrétien de Troyes : Le cœur s’en va, le cœur séjourne, je reprendrais les mots qu’elle cite de Manuel Garcia :
    « Ce que le poète désire, c’est éprouver la mort afin de la faire chanter pour que luise la vie qui est en elle… »

  39. qu est qu elle est jolie cette phrase citée à 11H24 de Andrée Chedid, Monique, elle me plait!

    vous écrives de belles choses, chacun,
    coucou Ossiane, le pont est ému!

  40. Le cèdre du lit
    Banc de légendes
    A le souvenir des récits de nos âmes
    A Andrée Chédid

    Je ne suis jamais partie Thierry, je vous lis régulièrement mais la vie « réelle » nous emporte.J’ai « embrasé » tout le monde?!!oh là là me suis pas relue hier.J’embrasssssssssssse.

  41. Juste le temps de me relire,

    vous écriveZ de belles choses, je me corrige,
    la vie *réelle me prend la tête tellement.

    Douce après midi pour celui qui peut l’apprécier.

  42. Le jour est passé sur des heures d’angoisse
    A démêler dans la jungle étouffante
    Les lianes d’un destin non voulu
    Pour ouvrir un chemin d’illusions
    De rêves ou de chimères
    Qu’importe le nom choisi
    Pourvu qu’ils se métamorphosent
    En une fin de cauchemar
    Le réel viendrait-il confondre l’irréel
    Et nous faire croire en quelques monstres
    Venus d’un autre monde envahir l’espace
    Se nourrir de notre chair, s’abreuver de notre sang
    C’était sans compter sur la force et le vouloir vaincre
    Un désastre aussi effrayant qu’il soit
    Qu’il nous appartiendra de combattre

  43. Hello Ossiane, hello everyone
    Oui triste départ. Elle aura pris « sur l’aile le dernier tournant » .
    Ah…
    Passage de la matière à la vie
    et de la vie à la matière
    Sur le chemin
    de sable ou de pierre
    douleur et beauté .

  44. Je ne suis que la goutte d’Ooooh
    Je ne suis que la goutte de pluie
    En pleine mère
    En pleine vie
    Je ne suis que la goutte d’oooh
    C’est ans et terres portant mes fruits
    Je ne suis que la goutte d’Ooooh
    Sur ton chemin saigna mon âme
    Sur ton chemin brûla mon cœur
    Si tout l’amour est illusion
    Si toute illusion est amour
    Je ne suis qu’une fragile poussière

    Marche encore
    L’oasis n’est pas mirage
    L’oasis n’est pas chimère
    Je ne suis que la goutte d’Oooh
    Sur ton chemin brûla mon cœur
    Sur ton chemin saigna mon âme
    Je reste la goutte d’Ooooh qui meure
    Je reste le sable douceur
    Je reste l’enfant au creux des vagues
    Le souvenir ne meure
    Ne regarde jamais en arrière
    Écoute clapoter la mer
    Écoute chanter le sable chaud
    Entre mes doigts de mère
    Je ne suis que la goutte d’Oooh, souffle de vie, souffle de cœur
    Et je marche au fond de mon âme, et je marche au fond de ton âme
    Poème et chant de ton âme, poème que vive qui se meure
    Je ne suis que la goutte d’Oooh enfermée dans un vers.

    Si vous pouviez me dire pourquoi j’écris, cela me ferait du bien.Je suis un tout et je suis rien, si vous pouviez me dire pourquoi j’écris?
    Pour sortir du quotidien
    Pour dire à la fois tout et rien
    Pour décrire qui n’est pas mien
    Pour tant de choses et tant de liens
    Je ne suis que la goutte d’Oooh,
    J’écris vos mots et les fais miens
    Si vous pouviez me dire pourquoi j’écris?
    J’écris mes maux,me faire du bien
    Si vous pouviez me dire pourquoi je crie
    Pourquoi j’ai cri
    Du quotidien
    Âme du silence
    Je marche et ne dis rien
    J’écris
    J’écris
    Je froisse
    J’efface
    J’écris
    J’écris
    Ce n’est qu’un tout dans un rien
    Si l’âme que je croise est ouverte
    J’en deviens la douceur, le lien….indéfinissable
    Si vous pouviez me dire pourquoi j’écris, vague par vague souffle de vie.Je suis la goutte d’Oooh, qui m’a donné a pris, qui m’a aimée a mis dans mon être…l’éternité à oublier.Si vous pouviez me dire pourquoi j’écris.

  45. Enigme d’été
    Nuages d’encre noire
    Mariés de nuit
    Aux vents déchainés
    Y a t il un remède?
    Faut il périr là?
    Apre tempête
    Y a t il une issue?
    Colère de la vague
    Emportant marins
    Qui prient contre la furie
    Unis en un cri
    Y a t il ici bas
    La planche salvatrice?
    Tenant hors de l’eau
    Enlacés au bois
    Peur,espérance lassées
    Luttant pour la vie
    A la détresse infinie
    Y a t il un répit?

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