Espoirs

Espoirs

la nuit claire
dans le chaos des ombres
le chant d’un oiseau

si si l’oiseau est bien là … tout en haut à gauche … au-dessus du chaos … une pensée pour les tunisiens, les égyptiens et autres peuples en dictature qui risquent leurs vies pour atteindre leur rêve de démocratie et de liberté …

41 réflexions sur « Espoirs »

  1. Ah! Monde hideux des dictatures
    L’humain a l’ulcère dans les yeux
    En sort en serpentant la Bête.

    Lorsqu’elle murmure dans les cités
    La poésie qu’on étouffait
    S’écoulant sous les portes closes
    Des peuples qu’on tue m^me endormis
    Voilà qu’elle ruisselle dans les veines
    Pour porter l’hymne triomphant
    Sous les flambeaux des Libertés.

  2. Oui, un espoir, cet oiseau. Mais n’est-ce pas un êre capricieux qui à tire d’aile prend le large… Pour l’instant il est encore là!

    Comme une poussière d’étoiles 
    qui s’accrochent aux rayons 
    L’âme or de quelques-uns 
    a fait voler les mots
    mille éclats d’énergie   
    les sonnent en jets échos 
    Suspendus à des perles d’eau
    auxquelles on peut étancher
    sa soif de liberté  
         

  3. Tant qu’il y aura des hommes

    A idés des vents risquant leur vie sur les abîmes
    L es uns ont fait fortune et ont eu plein d’amis
    E t d’autres sans nom souvent trop ignorants ont mis
    X pour dire j’en étais matelot anonyme
    I nconnu homme célèbre chacun suivant sa route
    S e bat, avec l’espoir, d’être moins seul sans doute

    Alain

  4. Je regarde sans voir les yeux fixes
    Dans le reflet du sable blanc
    Ce paysage immobile et tranquille
    Décor bien planté, repère des oiseaux
    Promontoire vers le ciel
    Où rien ne dérange la pensée
    Qui comme l’oiseau, bientôt s’envole
    Chercher dans le ciel moutonneux
    Un petit coin de ciel bleu
    Et rêver le temps d’une pause
    Comme l’oiseau sur la roche posé.

  5. Damoiseau

    Comme un morceau de ciel qui vient plumer l’azur,
    Il nous lègue une esquisse au milieu du silence :
    Un reflet majesté au berceau de l’alliance
    Que lui offre l’Aurore épanouie d’un œil sûr.

    C’est ainsi couronné d’un Espoir féodal,
    Enivré d’un esprit à la tendre escalade,
    Que l’humble messager enfante sa ballade
    Brisant tous les remparts de l’Amour boréal.

    Il flâne dans les mots comme un passant sans nom
    Les bras chargés d’émoi – tant de bouquets fébriles –
    Qu’il nous ange du bout de ses doigts vagabonds.

    Sous ces touches d’ivoire où l’envol est docile,
    Sa passion réfugie aux cheveux de Minuit
    Une moitié de souffle au baiser infini.

  6. Dans ce chaos je viens de retrouver ce passage écrit par Jacqueline de Romilly dans « Sur les chemins de Sainte Victoire  » qui par sa belle écriture était resté dans ma mémoire et l’image d’Ossiane a ravivé cette impression
    « Il y a d’étrange terres d’un mauve un peu malsain qui s’offrent des reliefs de fin du monde , aigus et désordonnés sculptés par des torrents oubliés .Il ya des creux et des remontées et parfois des dégringolades d’une terre nue qui semble prête à lâcher prise et à crouler verticalement  »
    Elle parle aussi d’un oiseau et de son son ombre …..tel un leurre

  7. Toujours aussi intéressantes ces images de nature, traitée comme un décor de cinéma. Merci pour ton message. Ca va, mais bloquée au lit depuis près d’une semaine par une méchante grippe ! Bonne soirée.

  8. Espoir pour la soif
    un fruit de plus dans l’arbre des pensées
    pour lequel il faut savoir dépenser sans compter
    toujours plus loin au bout de chemin
    comme une motivation pour avancer
    et peut être aussi un zeste de lucidité
    sur ce qui deviendra réalité
    ni croyance ni obéissance
    une envie que se réalisent
    des événements pas balisés
    où les incertitudes sont grandes
    quelque chose sans lequel
    on aurait les glandes
    un reflet envisagé
    un sourire forcé
    un passage possible

  9. Tunis, tu nie mais tous unis ou Carthage prise en otage
    « Delenda es Cartago »

    Après les guerres puniques et les aventures des Numides, après le sacrifice de Jugurtha et les conquêtes Vandales cette côte et ce pays n’en demandait pas tant.
    Pourtant courageusement ils se sont mouillés devant le spectacle désolant de valeurs par trop souillées, ils demandaient des gages pour ne plus être otages et criaient « Dégage ».
    Trop de traines savate en sandale et d’oisifs involontaires, de chômeurs patentés ou condamnés quand l’étalage de quelques familles remplies de morgue et d’insanité confinait à la provocation et que la fatuité avec l’ostentation illustraient les criantes inégalités.
    Trop de bakchichs aussi, un peu de haschich sans doute, des tapis et un sacré souk, pas de taxi pour Tobrouk ni de nitro glycérine pour Kasserine. Une Bizerte en alerte et un péril qui monte du sud exsangue, une révolte qui sort de sa gangue.
    Mais sans doute le temps était il venu de secouer le joug de la tyrannie et de bousculer toutes ces infamies et ces manies de familles qui jouaient leurs atouts comme des touche à tout n’en espérant pas tant et de voir l’Ali menteur à la peine puis à la benne.

  10. Les légions romaines avaient bien quadrillé le terrain ce dont Salluste, auteur illustre nous entretenait en parlant des bornes miliaires et de ces milites qui sillonnaient la frontière.
    Les forces de l’ordre, aux ordres de quelques uns, pressuraient tous les autres, arrêtaient et torturaient, faisaient disparaître les devenus trop actifs et gênants.
    Du reste pour qui à sillonné le désert dans ces contrées peut témoigner de l’abondance des restes romains à travers ces lampes à huile en terre cuite qu’on retrouve encore de nos jours dans les fouilles.
    Mais la lumière avait déserté la contrée, et ne pas être pour c’était être contre, les médias muselés, pire auto censurés de crainte des représailles, la peur institutionnalisée, le silence et l’amertume, une mer d’écume aux lèvres, des braves qui en bavent, cela pouvait il durer ?
    La première flamme de la rébellion civile et policée mais revendicatrice ce fut un corps qui l’a donné dans un geste pas insensé mais qui immolé sera encensé, un don de soi, acculé comme une ultime manifestation de liberté.
    La jarre était pleine et elle a débordé, la coupe d’amertume n’avait pas amené de bonne fortune pour trop de miséreux et de nécessiteux et si la poussière et le sable pouvaient leur servir de manteau d’infortune il leur fallait encore crier et trouver une tribune plutôt que de prier.

  11. fin de la tirade
    ça fait du bien de reprendre son souffle

    Après les émeutes de la faim, les mécontents sans emplois, après une chape de plomb prolongée et un régime de fer quel avenir réserve aux fils de Jugurtha le Gotha et les investisseurs qui se satisfaisaient fort bien de faire du business dans ces conditions là ?
    Les silences complices et maintenant gênés, le devoir de réserve face aux ingérences, la collusion d’élites intéressées, une diplomatie en berne sans vista et qui déçoit.
    Enfin des salaires bas et des touristes ravis, un calme apparent qui cachait tant de désillusions et d’attentes.
    Des destinations de rêve pour pas cher où le touriste se goberge mais si tout cela devait changer pour rehausser le niveau de vie des habitants ?
    Comment ne pas décevoir dans cette marche vers la reconquête de droits, une course après l’histoire et un fait fondateur, un nouveau commencement.

    Et si cela sonnait comme un grand signal pour des peuples bernés, épris de liberté?

  12. Les cigales

    Elles crient le désespoir
    Ainsi que crie la scie
    elles chantent aussi l’espoir
    de voir une éclaircie

    Elles n’ont pas de fusils
    Qui se paient en dollars
    Elles chantent à la guitare
    Elles chantent pour la gloire

    Elles ne sont pas d’ici
    Elles sont de nulle part
    D’une autre galaxie

    Ce sont les filles de l’art
    Ce sont les poésies
    Disons leurs tous merci

    Alain

  13. Un flash de lumière
    Dans le sombre a jailli
    Clarté soudaine
    Comme un sourire
    Sur un visage triste
    Une page qu’on tourne
    Une histoire nouvelle
    Un sommaire à refaire
    Sans tragédie ni peur
    Juste un morceau de vie
    Comme la pièce d’un puzzle
    D’un tableau en clair-obscur.

  14. L’espoir

    Qu’on la piétine au sol ou qu’on l’arrache de terre
    Que le feu la noircisse ou que la main l’enterre
    Epuisée par les tontes couchée par les intempéries
    devenue sous nos pas un tapis d’herbes sèches
    Elle renaît verte et drue sous les lances de l’averse
    Le sol la retient comme la chaîne d’un navire
    elle balance dans le vent mais jamais ne chavire

    Lorsque l’âme est prête à s’éteindre l’espoir fait vivre
    car l’âme est chevillée au corps comme un homme ivre
    Malgré le mal de vivre qui mine les esprits
    toujours la vie renaît et l’espoir refleurit

    Alain

  15. En cette nuit noire espérer trouver au coeur des draps blancs le sommeil salutaire pour un temps de repos et de silence
    ____

    C’est une clairière
    Au centre des roches sombres
    Lueur d’espérance
    ___

    Bonsoir et espoir d’une douce nuit

  16. Le pissenlit

    1451. Le pissenlit
    Comme on traduit en vers ou sur la pellicule
    Les espoirs les attentes des hommes qui spéculent
    Les souffrances et les joies qui font qu’une vie bascule
    les silences qui dénoncent les mots qui dissimulent

    tous les maux quotidiens que la vie véhicule
    les accords tacites et les conciliabules
    les ententes illicites et tous les préambules
    qui nous poussent dans la vie sans prendre de recul

    toutes ces forces qui s’opposent qui divergent qui bousculent
    qui agitent nos âmes comme des molécules
    Loin de nous rendre mous font de nous des Hercules

    Ainsi la vie nous forge en une sphère délicate
    Offert à tous les vents chaque trait devient une fleur
    Comme un petit soleil sur le bord du chemin.

    Alain

  17. J’ai pas toujours les mots
    Pour leur dire mon amour
    Et ce secret discours
    De mon âme à mon âme
    Que la pensée anime
    Et que le vent transmet
    Restera un terreau
    Qu’ils ont porté en moi
    Pour que je me construise
    Tous ces êtres de l’enfance
    Tous ces êtres de l’absence
    Tous ces êtres du silence
    Disparus ou vivants
    Espoirs et désespoirs
    De nos êtres abîmés
    J’ai pas toujours les mots
    Pour bercer l’avenir
    Les souvenirs immenses.

  18. Les oiseaux passent dans le gris du ciel
    Aigrettes blanches, canards sauvages
    Colonie de vanneaux en rangs serrés
    Et sur la branche fleurie du néflier
    Un couple de mésanges se pose

    Le vol des oiseaux est une douce image
    Ils donnent vie au ciel sans nuage
    Pour un ballet paisible au firmament
    Ils dessinent par dessus les toits
    Des lignes, des ronds, des arabesques

    Dans le va et vient de leurs ailes
    Ils illustrent mes rêves, les emportent au loin
    Vers une île aux plages de sable blanc
    De gros rochers sur des côtes sauvages
    Avec vue sur l’Océan, l’âme tranquille.

    Chaque plume de l’oiseau
    Est un mot qui s’envole
    Une pensée qui transite
    Vers un nouvel horizon
    Pour un espoir en retour

  19. l’oiseau est là, mais on ne le voit pas.
    l’espoir existe, mais on ne l’entend pas.
    l’amour persiste, mais on ne l’écoute pas.
    sombres journées,
    âmes en peine,
    tristesse lancinante…
    POURTANT
    force vitale
    lumière du jour
    plaisir d’un instant
    envie d’y croire
    revivre malgrés tous.. malgrés tout!

  20. Je suis contente que la note d’aujourd’hui 11 Février 2011 ait pour titre Espoir, merci Ossiane
    _____

    Fort était l’espoir
    Vers une démocratie
    Dans la voix du peuple
    ____

    Ils peuvent être fiers d’avoir réussi à faire entendre leur voix, d’avoir triomphé sur le chemin de la liberté malgré les pressions et la peur.

  21. Retour sur les ailes de l’ oiseau – mission accomplie
    _____

    L’oiseau messager
    Porteur de bonne nouvelle
    Au delà des mers
    _____

    bonsoir et bonne nuit

  22. Tous les espoirs ne sont pas faits pour être déçus
    mais dans l’accomplissement du destin rentre une part importante
    de surprise et de hasard, d’inattendu aussi.
    Tendus vers un seul but, le départ d’un homme, une marée humaine a cru
    dans une crue plus endiguable déferler et submerger un pays avec un seul cri
    ostensible vers une cible qui concentrait le doute et cristallisait le désespoir
    et si les espoirs sont des signes tangibles de vie et de mouvement, des mobiles qui font avancer la cause d’idées nobles et généreuse, ils connaissent les à coup
    de l’histoire.
    Le destin se force et se forge, convictions, évictions et c’est sans rémission que la démission se clame et se réclame, que grossit le volume des manifestants scandant des slogans mais dans le fond d’exu même espérant que tout cela serve à quelque chose pour leurs pays, pour amorcer une transition vers autre chose qui sera d’abord différent mais pourra encore mécontenter une frange de la population, car souvent les espoirs s’accompagnent de déception, l’enthousiasme transcende les difficultés mais pour combien de temps ?
    Quand la poussière retombe et l’enthousiasme avec , la réalité est parfois douce -amère parce que d’un seul coup les raisons de la mobilisation massive ne disparaissent pas, les scories d’une époque vont encore se manifester elles aussi et c’est la continuité d’un effort collectif que résident les plus importants leviers du changement.

  23. L’espoir, un leurre ?

    A l’heure des bouleversements de ce que l’on connaîtra peut être plus tard comme le printemps arabe, une resurrection plus qu’une fatwah
    un appel, un élan, un rebond.

    Gare à la réaction et à ses boucles qui comme des noeuds coulants pourraient se glisser au cou d’une démocratie pas encore triomphante mais dont le souffle puissant soulève des vagues d’espoirs comme en miroir.

    Combien de siècles nous contemplent ils maintenant au pays des Pharaons,Fatimides et autres Mamelouks, quand al Qahira s’embrase et que s’embrassent des images de liesses avec tous les signes éclatants d’une rue décidée, qui sans voter avec ses pieds à clairement énoncé sa volonté.

  24. Tout commence place Tahrir
    c’est le symbole de la libération
    une mise en abime de la recherche
    par des voies pacifiques de la transition
    pas vitreuse celle ci même si de voix pateuses
    font entendre dans un concert de klaxon
    le soulagement d’une décision prise
    une poussée vigoureuse pour sortir de l’emprise
    d’un potentat vieilli et marqué par la crise
    ah que n’a t on dit depuis des jours
    sur ce devenir incertain et qui le reste
    mais dans ces marches intranquilles
    s’incarne l’exigence et le refus
    et sortent bine nombreux les reclus
    qui veulent revivre sous le disque solaire
    une existence qui rime d’avantage avec liberté
    car ces chapes de plomb par où s’échappent
    des colombes qui mordent les faucons
    ne peuvent durer indéfiniment
    mais quand volent en éclat les cadres
    avec les certitudes naissent des périodes
    où tout est à reconstruire
    où les radicalisme peuvent s’exacerber
    où les vaches sacrées peuvent être sacrifiées

  25. La terre saigne

    Oui c’est le CHAOS et Je suis KO (moi aussi je saigne).
    Comme je songeais à organiser ma vie autrement, à laisser de côté la spère professionnelle, je viens de voir un film de Coline Serreau, qui me stimule dans ce sens : » SOLUTIONS LOCALES POUR UN DESORDRE GLOBAL » (Un livre existe aussi ) .
    C’était terrifiant et en m^me temps, je n’étais pas si surprise du film projeté et il y avait de l’ESPOIR, car des SOLUTIONS saines sont proposées.
    En tant que citoyenne, je souhaite agir, pour tenter d’inverser certains systèmes pervers et je vous invite à visiter 2 sites avec des lettres d’informations possibles :
    http://www.colibris-lemouvement.org/
    http://www.solutionslocales-lefilm.com/
    Je choisis cette note qui s’appelle ESPOIRS pour ce message.
    Nathalie

  26. Indignation, quel rôle dans l’espoir
    quel drôle de conditionnement
    que cette capacité, cette propension
    à se lever quand des situations
    vous paraissent inacceptables
    ne pas se laisser dominer et piétinner
    redresser la tête et avoir sa fierté
    se sentir responsable mais pas coupable
    enfin assumer sa part de vérité
    sans encourir d’une excessive sévérite
    les foudres patentées

    Nat
    merci de ces liens
    nous créons (ou mécréons) mais éditons du lien
    le transmettons et ça aussi c’est créatif
    et surtout porteur d’espoir
    par l’appropriation que chacun peut en faire

    merci Ossiane
    je ne pensais pas il y a peu que j’aurai autant besoin d’espoir
    en a t on jamais assez dans sa besace pour tenir la place ?

  27. Il a suffit d’un grain de sable
    écrasé sous le poids du rocher
    Un grain de sable évaporé
    caché dans une strate basse

    Alors tout a pris fin
    du jour au lendemain
    Et puis tu te souviens
    de l’odeur du jasmin

    Palais de Carthage
    pavés pour la plage
    transformés en sable
    il faut tourner la page
    de l’histoire sans âge
    Baigne sur la plage
    Fragrance de jasmin

  28. Merci Rachel,
    jete lis ce soir,
    je suis tombée dans un tel noir,
    avec tant d’appels à passer partout, *
    que je n avais plus de temps pour moi!

    bises matelote!

  29. Merci pour cette douce pensée, chère Ossiane, et merci pour chaque ligne ici déposée, c’est avec plaisir que je retourne sur cette page après tous le joyeux désordre de ces dernières semaines pour rêver et m’évader comme au premier jour…

    Je vous salue de la Tunisie libre (:

  30. « Au plus fort de l’orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer.
    C’est l’oiseau inconnu, il chante avant de s’envoler. »
    René CHAR

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