Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lueurs
terre d’ombres
tes entrailles béantes
conte de la lune
48 réflexions sur « Lueurs »
Cette photo est terrible !
–
Quelques premiers pas
mer de la Tranquillité
l’homme fou – insatiable
–
Ni erg ni reg
la regolite a absorbé des litres
l’aréte est roide
l’arbaléte n’est pas passé
mais le rostre est prêt à éperonner
sans claironner
élues sont les lueurs
pas au point du moins
de dire ah les lueurs
à la manière d’alléluia
à la manière des élus
pas besoin de s’agenouiller
béons donc d’aise et d’admiration
devant des spectacles aussi prodigieux
qui dans l’abime donne du vertigineux
Incroyable effet, j’ai cru à un décor miniature. Un aspect presque non réel. Superbe.
L’Aurore dépose
Une caresse authentique
De sa main d’argent.
S’il est une terre
Fertile à l’éclat,
C’est au rendez-vous des yeux.
Les Cieux se gorgent
Des vers spontanés
De nos bouches qui s’embrassent.
Je me souviens de nos pas
Empreintant l’Instant
D’une Eternité.
Ce soir, la tristesse m’a prise
Par devant, par derrière
Par tous les interstices
Violente , brutale et froide
Un viol dans toute sa noirceur
Une blessure tout en profondeur
Une lâcheté dans toute sa splendeur
Puissante, bête et méchante
Ce soir le monde est si noir
Le ciel m’expose ses tons les plus gris
La poussière me rappelle ma futilité
Rien, je ne suis rien
Demain,
Tiens, demain
….
Demain, le soleil me prendra
Par la peau, par les sens
Par ce cœur bien trop grand
Deeper and deeper
Peut être
…
Espoir, tu as dit espoir
Je me marre de désespoir …
Jamais plus je n’y croirai …
Point barre …
Je me barre
Le nautile use sa proue
et sur le sable
pas de traces de roue
Sauvage est cette côte
découpée à l’emporte pièce
pas de sémaphore
pas plus que d’amphore
les loueurs ne sont pas de rigueur
quand Séléne s’élève
les ombres blafardes
font qu’au fond on cafarde
on ne confond pas l’ombre
avec la lumière
les patelles qui épatent elles
qui éclairent comme pluie d’étoile
les sombres masses
La piste de Tam
Souviens-toi mon ami de l’étape d’Ein Salah
Où gerboises françaises viles et redoutables
Aux gorges d’In Ekker ont vitrifié le sable
L’oued charrie l’atome du dernier massara
Voici enfin Tam sans palmier dans son air
Chemin de l’Assekrem au pain de sucre du reg
Bois le thé vert offert par le fier touareg
D’une poignée de sable lave ta sueur
A l’eau de la guelta au rose basalte
Elle pétille fraîche fais une douce halte
Nature où le temps te semble minéral
La rose de l’erg a toujours ses pétales
Souviens- toi mon ami du marché de Tahoua
Une bergère Peul dansait dans le désert
Le fech-fech levait des volutes légères
Le temps s’est arrêté elle est toujours en moi
Dans les lueurs de l’aube
La lune a mes pieds
A la surface des ombres.
Dans les lueurs de l’aube
Mes pas arrêtés
Sur les sables d’hier
Dans les lueurs de l’aube
Le ressac agitait
Les mots de mes prières
Dans les lueurs de l’aube
Qui pouvait m’écouter
Debout face à la mer?
J’écrivais hier
La lune à mes pieds
Sur des galets chantants
La lune dans mon cœur
Promenait ses lueurs
Je marche au bord de l’eau
Dans les lueurs de l’aube
Dans le froid de l’hiver
Sur des galets chantants.
Magnifique !
Lueur
C’est un jeune affamé qui réclame à tue-tête
Il a le poing fermé qu’il suce avec la bouche
Sa mère est près de lui allongée sur sa couche
Sa poitrine gonflée déborde de bon lait
Elle ôte le bouton qui ferme son corsage
Et pose son enfant sur le sein maternel
Ses lèvres trouvent le sein et le voilà qui tête
Du tétin turgescent sort un filet de lait
Il aspire goulûment le lait de sa nourrice
Un peu de blanc liquide coule sur son menton
Le corps détendu il s’endort apaisé
Et sa mère pour sa peine lui confie un baiser
C’est que le jeune jour vient tout juste de naître
A peine voit t’on blanchir le ciel par la fenêtre
Alain
Content de te retrouver Leïla
c’est bien toi n’est ce pas ?
ton style inimitable
Ombres belles et rasantes
sur des pitons sans capiton
tout est ici tranchant
balancelle
en immersion d’elle
chante l’appel
de la vasque
recueillant de grumeleux nuages
deux doigts
granite rugueux
s’éperonnent
à plus sable
pour une écoute permise
rassembler
le sang et la chair
de ce que je sais d’elle
C’est quand même beau la terre
Ses rocs sortis d’un ventre
Déchirures entre eux
Place douce vers la mer
Sur un sable si fin
Les nuages contemplent
Ce bas si haut son ciel
Paysage désert
une plage cendreuse
la lune vague
Viens…donne moi la main…on sera mieux derrière…à l’abri des regards…juste la mer tout contre…se nicher se serrer….nos pas laissés derrière…l’instant d’éternité…
On n’a jamais besoin de quelqu’un pour vivre,
Pars mon Amour,
En pleine mer nos chagrins
Pars mon Amour,
J’étais dans ton cœur passager
Et me retrouvais naufragé
Dans les remous de l’aube
Je suis le grand navire qui glissait sur ta peau
N’oublie jamais qu’on ne dormait à la lueur du jour
On n’a jamais besoin de quelqu’un pour vivre,
Pars mon Amour, pars.
C’est moi Thierry ): Bonne soirée à tous.
Des arêtes étroites
La bottine ose le pas
Des crochets c’est aïgu
La sueur dans le cou
Le vertige derrière
Des heures pour la gravir
Cette roche si dure
Et là haut le spectacle
Être dans ce sandwich
Entre la mer le ciel
Aspirer un grand coup
Le présent se déguste
Angoisses de l’hiver
Se faufile la peur
La claustrophobie
La lumière s’est engouffrée
Le dédale des roches sombres
Les rochers s’écartent
Le laisser passer
Une lueur d’être
La vie devant
Cette trouée d’air
Cadre bel libre
Pour se mouvoir
Les pieds son souple
Le nez frissonne
Tampons du ciel
Beau le passage
Février
Le jour n’est pas levé, il dort en son berceau
Pour qu’il ne prenne pas froid sa mère la recouvert
D’une couverture de laine et d’un rouge édredon
Par quel sortilège le sang qui s’en échappe
Est doux comme un duvet et blanc comme la neige ?
Alain
–
Bon anniversaire à tous les Verseau…
(comme chaque année : y’a pas d’mal à s’faire du bien !)
Clin d’oeil, sourire et big bisous à tous.
–
Merci Bourrache, tu as tout à fait raison , c’est si facile de faire plaisir, bon anniversaire à toi et à tous les « verseau « de passage.
biz bougie et gros gâtÔ, Bourrache.
doux jour.
Danse avec les loups
Houhou hurle le loup caché au fond des bois
Une lueur dans les yeux le loup s’est levé tôt
ses mâchoires en tenaille serrent comme un étau
Chassé par tous les hommes le loup est aux abois
Houhou hurle le loup caché au fond des bois
Houhou hurle le loup tant que souffle le vent
Le loup est un chasseur qui doit chasser pour vivre
Il n’est pas domestique le loup mène une vie libre
Il ne sait rien des pièges que l’homme traitre lui tend
Houhou hurle le loup tant que souffle le vent
Dès qu’ils entendent houhou les hommes crient au loup
Houhou font les hiboux houhou font les sirènes
Houhou dit la chanson que chante une âme en peine
Houhou redit le vent qui souffle sur la plaine
C’est quand la lune est pleine et danse avec les loups
Joyeux anniversaire Bourrache! C’est la fête sur le pont alors?! Il manque Rachel à la party, … Allez je demarre une bonne danse de Lou, ca fera ptêt venir les copains !!
Bons voeux à toi et plein de soleil !!
Have a great WE everyone.
Merci Alain,
c’est bizarre,
hier soir je cherchais à mettre cette déliciuse mélodie dans *levivre,
et je n’y suis pas arrivée,
c’est bien qu’il soit ici, quelle belle voix quelle belle musique, j’aime beaucoup!
coucou Lou!
bises du soir.
Dans les lueurs de l’aube
J’entends la mer au loin
Et je danse dans l’écume
Tragédie de mes cris
A la plume de mes maux
Dans les lueurs de l’aube
Papiers des soirs de gris
J’entends la mer au loin
Et je danse dans l’écume
Mon âme est au pied de la lettre
Non la lettre est à mes pieds
Poèmes des soirs de gris
Je suis l’indomptable poète
Je poétise et nomadise
Dans des pays sans nulle frontière
Où les bruits du monde se confondent
Contrées où les rêves se reflètent
Dans les poches usées du poète
Mets-y un regard, une lettre
Dans le cénacle du désespoir
Mets-y un mot doux une histoire
Que les vers décriront peut être
Mets-y des pans de ta mémoire
Mets-y l’armée des bibliothèques
Mets-y la plume mets-y l’esprit
Un monde ouvert aux incompris
Qui regardent le monde l’Oeil ouvert
J’y suis, j’y reste gisant de corps
Les volets clos, une mise à mort
Mais vivant tant de décennies
Sur un lit de papiers épars
Auxquels je donne vie, mes ténèbres
Laissées, dans les draps de ma chambre
La Nuit est douce car je l’écris
La Nuit me caresse dans mes cris
La toile reçoit la larme sourde
Mon corps insensible ne l’approche
Que si elle s’invite près de mon lit
Que si pendue dans mon dormoir
Je lui raconte de mes regards
Ce qui aux mots me lie
Maux du Monde dans son brouhaha
Je ne puis m^me cahin-caha
Crier les révoltes qui m’inondent
Je crie, j’écris dans mes blessures
L’hymne, à la vie que je transcende
Volets clos, un soleil m’inonde
Oui le désespoir est un puits
Cependant je suis la lumière
Qui filtre des vers de mes poèmes
Je suis l’oiseau dans ses ramages
En vol plané dessus mon corps
Prenez rendez-vous dans mon lit
Je ne peux que là inviter
Au prix de l’immobilité
Vos tableaux en couleurs
L’Amitié de vos plumes
Il y aura toujours un poète
Pour se soûler de métaphores
Ma chambre n’est qu’un lointain décor
Une cabane au bord du ruisseau
Une cabane au bord d’une rivière
J’entends la mer au loin sur ma peau
Et je danse dans l’écume
Elle est toujours là
Elle est encore là
Son étreinte, amante, me fait peur
Mais pourtant le soir contre moi
Pourtant le matin contre moi
Moi le dompteur inaccompli
Elle, à jamais à mon chevet
Maîtresse de mes jours, de mes nuits
Elle hurle dans mes silences
J’écris quand elle me crie…meure
Jalouse de ma poésie…je la célèbre pourtant
Ô douleur, ô douleur!
Je marche assis, je rêve assis,
Je dors assis je vis assis
Meurtrissure au feu de la balle
Essence de ma destinée
Les maux font mon corps
Non le mot est mon corps
Voilà le poète, Maure, vivant
Qui se souvient de mon nid
On m’appelle le poète gisant
Cloué dans mon lit, cœur éclot
Dans le silence de l’ombre
Dans la lumière de l’ombre
Je dompte l’espace, convive du temps
Mon âme se rebelle sur ma plume
Le silence a appris à voir,
Appris à boire mes vers de trop
Je suis le conjugueur des ombres
A la lumière du soir, je suis assis sur la lune
J’ai ailes d’amitiés, j’ai ailes de Maure
J’ai ailes de métaphores, la lave à mes pieds.
On m’appelle Joe, l’opium sur ma couche
Baisers de la douleur sur ma bouche
Oiseau sans ailes.
A Joe Bousquet
Merci Leïla pour ce beau poème si poignant de ce grand poète , jamais je ne me lasse de le lire tant son écriture n’est pas seulement un filet limpide de mots coulant de sa plume mais un cri du corps, c’est tout l’ être qui s’exprime et hurle la douleur d’un homme meurtri par la vie.
____
Je ferme les yeux
Mais le malheur est entré
Sans être attendu
Mes larmes sont indomptables
Je cherche la lueur d’espoir
_____
« La poésie a un bonheur qui lui est propre, quelque drame qu’elle soit amenée à illustrer »
Gaston Bachelard dans La poétique de l’espace
____
LUEURS DE BOUGIES !
Pour mon amie Bourrache,,,
Plein de eeeeeeeeee
Sur ses bougieeeeeees,
Elle qui les aimeeee tant,
J’lui envoie un paquet en « URGENT »
Biseeeeeeeeeeeees de Christieeeeeeee
Quand l’aube blanchit sur la Lande
et que pas travesti par la nuit froide
j’étire mes membres encore bien roides
que mon esprit vacille et donne de la bande
Il est temps d’écarquiller les yeux en grand
même si dehors tout n’est plus très blanc
et faire rentrer de nouvelles images
qui sans éblouir permettent de tourner la page
Pas de fanal, rien de banal, pas de recommencement éternel
pas de jeu dangereux pour aller au bout du tunnel
un émerveillement de chaque jour
que cette nouvelle journée
et les réalités auquelles on va se frotter
Les lumières de la nuit sont dans les limbes
et ce temps qui fuit ne composte pas les timbres
mais si nous pouvons percevoir ce qui se présente
alors peut être cela rend il moins dur l’attente
Elu heure par heure, elueur aussi
qui ne fait pas dans la dilution
mais bien dans le transport et le mouvement
Eluard quand je me sens surréaliste
faire vivre les qualités d’Utopia
Comme veilleur aux avant postes
je quête, je guette et je scrute
des ressentis parfois bien bruts
dans le petit matin qui accoste
la transition est parfois douce
dans ce continu changement
qui facilite le rangement
on ne mange pas sur le pouce
j’aime sentir l’aube poindre
comme sur l’horizon une dilatation
j’aime à l’éveil ainsi me joindre
pour commencer une nouvelle relation
Confuses et diffuses souvent profuses
les lumières du montant n’aveuglent pas encore
pourtant il faut cligner et ressentir
ce qui pour un aveugle se perçoit plus aisément
la chaleur qui vient de modestes rais
ah comme l’aube mérite d’être célébrée
je suis tout chose, pas encore décérébré
mais dans la valse des sensations du moment
la difficulté à faire remonter à la conscience
les artifices de la nuit qui lentement s’enfuient
Un ciel cotonneux
sous des mâchoires de roc
un banc de sable
DOUCEURS pour chacun,
le bonjour Ossiane.
Est ce d’espoir et de vie qu’il s’agit
quand la lumiére revient dans le matin
et que les songes du soir où vagit
chacun d’entre nous entre enfantement
enchantement et renaissance
du jour et pas de l’ennui
mais bien d’un nouvel horizon
là où la nuit finit et ou pointe le jour
celui d’après qui bat le coeur
celui qu’on attend avec ardeur
et qui ourle à son pourtour
des couleurs neuves de l’amour
car chaque jour est un nouveau jour
celui d’après a tout et rien de commun
et quand on croit discerner au loin
ce qui ne va pas seulement faire diverger
où des fruits nouveaux sot à cueillir
il faut pouvoir accueillir ce qui vient
ce n’est pas rien que de receuillir
du matin la rosée fraiche et vivifiante
comme déposée dans un drapé
avec les plis pas encore recomposés
d’une tardive veillée à nouveau ensoleillée
retour et regain, refrain aussi
un éternel recommencement
et surtout un nouvel ensemencement
il y a tant à récolter dans la suite
après la fuite de la nuit en catimini
le jour se gonfle de l’espoir en alternance
et si au grand jour se voit l’abondance
je veux croire aux plaisirs partagés
On ne sait plus ce qui est petit, ce qui est grand, ce cliché donne l’impression d’un endroit qui n’existe pas, ou alors au beau lointain d’un rêve.
Votre univers me fais tourner la tête, vos photographies sont si belles que je m’y réfugie quand le temps me semble trop long. De bien beaux voyages.
A la lueur d’un mot qui a guidé leurs pas
des hommes aux coeurs serrés dans l’étau de la peur
ont retrouvé l’usage de la parole perdue
Le vie rebat peut-être
la tête se relève
ils voient du courage dans des yeux fatigués
leurs pas scandent le jour au rythme d’un seul choeur
Mots et marche sont semés
Ils étaient juste deux,
j’en vois plus de deux mille
Je ne sais plus compter ils sont bien des milliers
et dans mon lit de mort
J’entends leurs belles clameurs
sublime mouvement Ola de liberté
Have a fun day everyone
Ola c’est ma petite chatte qui doucement se meurt
il y a encore dans ces yeux une grande et belle lueur
bonne compagnonne à la parole jamais perdue
mais face au vide proche j’ai le regard éperdu
Désolée Thierry , j’espère que ça ira.
Bises
Oui ce sont des moments très douloureux, ils vivent tant d’années avec nous, contre nous, sur nous, nos amis, nos enfants.Et je pleure comme un enfant lorsque chacun meurt.
Bon courage Thierry, bonne soirée à tous.
Ah petit chat
Est-il meilleur le Pays où tu dors?
Sur terre le Monde est plein de courants d’air.
A Thierry
Le départ de ces petits êtres qu’on affectionne est douloureux seuls peuvent comprendre ceux qui ont eu de tels compagnons et connaissent cette séparation, il y a tellement de complicité et de tendresse, tant de regards et de dialogues entre un minou et son maître.
oui, c’est tellement douloureux, la séparation, quand on aime.
Cette photo est terrible !
–
Quelques premiers pas
mer de la Tranquillité
l’homme fou – insatiable
–
Ni erg ni reg
la regolite a absorbé des litres
l’aréte est roide
l’arbaléte n’est pas passé
mais le rostre est prêt à éperonner
sans claironner
élues sont les lueurs
pas au point du moins
de dire ah les lueurs
à la manière d’alléluia
à la manière des élus
pas besoin de s’agenouiller
béons donc d’aise et d’admiration
devant des spectacles aussi prodigieux
qui dans l’abime donne du vertigineux
Incroyable effet, j’ai cru à un décor miniature. Un aspect presque non réel. Superbe.
L’Aurore dépose
Une caresse authentique
De sa main d’argent.
S’il est une terre
Fertile à l’éclat,
C’est au rendez-vous des yeux.
Les Cieux se gorgent
Des vers spontanés
De nos bouches qui s’embrassent.
Je me souviens de nos pas
Empreintant l’Instant
D’une Eternité.
Ce soir, la tristesse m’a prise
Par devant, par derrière
Par tous les interstices
Violente , brutale et froide
Un viol dans toute sa noirceur
Une blessure tout en profondeur
Une lâcheté dans toute sa splendeur
Puissante, bête et méchante
Ce soir le monde est si noir
Le ciel m’expose ses tons les plus gris
La poussière me rappelle ma futilité
Rien, je ne suis rien
Demain,
Tiens, demain
….
Demain, le soleil me prendra
Par la peau, par les sens
Par ce cœur bien trop grand
Deeper and deeper
Peut être
…
Espoir, tu as dit espoir
Je me marre de désespoir …
Jamais plus je n’y croirai …
Point barre …
Je me barre
Le nautile use sa proue
et sur le sable
pas de traces de roue
Sauvage est cette côte
découpée à l’emporte pièce
pas de sémaphore
pas plus que d’amphore
les loueurs ne sont pas de rigueur
quand Séléne s’élève
les ombres blafardes
font qu’au fond on cafarde
on ne confond pas l’ombre
avec la lumière
les patelles qui épatent elles
qui éclairent comme pluie d’étoile
les sombres masses
La piste de Tam
Souviens-toi mon ami de l’étape d’Ein Salah
Où gerboises françaises viles et redoutables
Aux gorges d’In Ekker ont vitrifié le sable
L’oued charrie l’atome du dernier massara
Voici enfin Tam sans palmier dans son air
Chemin de l’Assekrem au pain de sucre du reg
Bois le thé vert offert par le fier touareg
D’une poignée de sable lave ta sueur
A l’eau de la guelta au rose basalte
Elle pétille fraîche fais une douce halte
Nature où le temps te semble minéral
La rose de l’erg a toujours ses pétales
Souviens- toi mon ami du marché de Tahoua
Une bergère Peul dansait dans le désert
Le fech-fech levait des volutes légères
Le temps s’est arrêté elle est toujours en moi
Dans les lueurs de l’aube
La lune a mes pieds
A la surface des ombres.
Dans les lueurs de l’aube
Mes pas arrêtés
Sur les sables d’hier
Dans les lueurs de l’aube
Le ressac agitait
Les mots de mes prières
Dans les lueurs de l’aube
Qui pouvait m’écouter
Debout face à la mer?
J’écrivais hier
La lune à mes pieds
Sur des galets chantants
La lune dans mon cœur
Promenait ses lueurs
Je marche au bord de l’eau
Dans les lueurs de l’aube
Dans le froid de l’hiver
Sur des galets chantants.
Magnifique !
Lueur
C’est un jeune affamé qui réclame à tue-tête
Il a le poing fermé qu’il suce avec la bouche
Sa mère est près de lui allongée sur sa couche
Sa poitrine gonflée déborde de bon lait
Elle ôte le bouton qui ferme son corsage
Et pose son enfant sur le sein maternel
Ses lèvres trouvent le sein et le voilà qui tête
Du tétin turgescent sort un filet de lait
Il aspire goulûment le lait de sa nourrice
Un peu de blanc liquide coule sur son menton
Le corps détendu il s’endort apaisé
Et sa mère pour sa peine lui confie un baiser
C’est que le jeune jour vient tout juste de naître
A peine voit t’on blanchir le ciel par la fenêtre
Alain
Content de te retrouver Leïla
c’est bien toi n’est ce pas ?
ton style inimitable
Ombres belles et rasantes
sur des pitons sans capiton
tout est ici tranchant
balancelle
en immersion d’elle
chante l’appel
de la vasque
recueillant de grumeleux nuages
deux doigts
granite rugueux
s’éperonnent
à plus sable
pour une écoute permise
rassembler
le sang et la chair
de ce que je sais d’elle
C’est quand même beau la terre
Ses rocs sortis d’un ventre
Déchirures entre eux
Place douce vers la mer
Sur un sable si fin
Les nuages contemplent
Ce bas si haut son ciel
Paysage désert
une plage cendreuse
la lune vague
Viens…donne moi la main…on sera mieux derrière…à l’abri des regards…juste la mer tout contre…se nicher se serrer….nos pas laissés derrière…l’instant d’éternité…
On n’a jamais besoin de quelqu’un pour vivre,
Pars mon Amour,
En pleine mer nos chagrins
Pars mon Amour,
J’étais dans ton cœur passager
Et me retrouvais naufragé
Dans les remous de l’aube
Je suis le grand navire qui glissait sur ta peau
N’oublie jamais qu’on ne dormait à la lueur du jour
On n’a jamais besoin de quelqu’un pour vivre,
Pars mon Amour, pars.
C’est moi Thierry ): Bonne soirée à tous.
Des arêtes étroites
La bottine ose le pas
Des crochets c’est aïgu
La sueur dans le cou
Le vertige derrière
Des heures pour la gravir
Cette roche si dure
Et là haut le spectacle
Être dans ce sandwich
Entre la mer le ciel
Aspirer un grand coup
Le présent se déguste
Angoisses de l’hiver
Se faufile la peur
La claustrophobie
La lumière s’est engouffrée
Le dédale des roches sombres
Les rochers s’écartent
Le laisser passer
Une lueur d’être
La vie devant
Cette trouée d’air
Cadre bel libre
Pour se mouvoir
Les pieds son souple
Le nez frissonne
Tampons du ciel
Beau le passage
Février
Le jour n’est pas levé, il dort en son berceau
Pour qu’il ne prenne pas froid sa mère la recouvert
D’une couverture de laine et d’un rouge édredon
Par quel sortilège le sang qui s’en échappe
Est doux comme un duvet et blanc comme la neige ?
Alain
–
Bon anniversaire à tous les Verseau…
(comme chaque année : y’a pas d’mal à s’faire du bien !)
Clin d’oeil, sourire et big bisous à tous.
–
Merci Bourrache, tu as tout à fait raison , c’est si facile de faire plaisir, bon anniversaire à toi et à tous les « verseau « de passage.
biz bougie et gros gâtÔ, Bourrache.
doux jour.
Danse avec les loups
Houhou hurle le loup caché au fond des bois
Une lueur dans les yeux le loup s’est levé tôt
ses mâchoires en tenaille serrent comme un étau
Chassé par tous les hommes le loup est aux abois
Houhou hurle le loup caché au fond des bois
Houhou hurle le loup tant que souffle le vent
Le loup est un chasseur qui doit chasser pour vivre
Il n’est pas domestique le loup mène une vie libre
Il ne sait rien des pièges que l’homme traitre lui tend
Houhou hurle le loup tant que souffle le vent
Dès qu’ils entendent houhou les hommes crient au loup
Houhou font les hiboux houhou font les sirènes
Houhou dit la chanson que chante une âme en peine
Houhou redit le vent qui souffle sur la plaine
C’est quand la lune est pleine et danse avec les loups
Alain
–
Alain : j’entends le loup chanter…
http://www.youtube.com/watch?v=HkQ6uoKLKLg
–
Salut, les « Verseau » …
(et rebelote).
–
C’est une possibilité mais je préfère de loin
http://www.youtube.com/watch?v=V1bFr2SWP1I
Biz
Joyeux anniversaire Bourrache! C’est la fête sur le pont alors?! Il manque Rachel à la party, … Allez je demarre une bonne danse de Lou, ca fera ptêt venir les copains !!
Bons voeux à toi et plein de soleil !!
Have a great WE everyone.
Merci Alain,
c’est bizarre,
hier soir je cherchais à mettre cette déliciuse mélodie dans *levivre,
et je n’y suis pas arrivée,
c’est bien qu’il soit ici, quelle belle voix quelle belle musique, j’aime beaucoup!
coucou Lou!
bises du soir.
Dans les lueurs de l’aube
J’entends la mer au loin
Et je danse dans l’écume
Tragédie de mes cris
A la plume de mes maux
Dans les lueurs de l’aube
Papiers des soirs de gris
J’entends la mer au loin
Et je danse dans l’écume
Mon âme est au pied de la lettre
Non la lettre est à mes pieds
Poèmes des soirs de gris
Je suis l’indomptable poète
Je poétise et nomadise
Dans des pays sans nulle frontière
Où les bruits du monde se confondent
Contrées où les rêves se reflètent
Dans les poches usées du poète
Mets-y un regard, une lettre
Dans le cénacle du désespoir
Mets-y un mot doux une histoire
Que les vers décriront peut être
Mets-y des pans de ta mémoire
Mets-y l’armée des bibliothèques
Mets-y la plume mets-y l’esprit
Un monde ouvert aux incompris
Qui regardent le monde l’Oeil ouvert
J’y suis, j’y reste gisant de corps
Les volets clos, une mise à mort
Mais vivant tant de décennies
Sur un lit de papiers épars
Auxquels je donne vie, mes ténèbres
Laissées, dans les draps de ma chambre
La Nuit est douce car je l’écris
La Nuit me caresse dans mes cris
La toile reçoit la larme sourde
Mon corps insensible ne l’approche
Que si elle s’invite près de mon lit
Que si pendue dans mon dormoir
Je lui raconte de mes regards
Ce qui aux mots me lie
Maux du Monde dans son brouhaha
Je ne puis m^me cahin-caha
Crier les révoltes qui m’inondent
Je crie, j’écris dans mes blessures
L’hymne, à la vie que je transcende
Volets clos, un soleil m’inonde
Oui le désespoir est un puits
Cependant je suis la lumière
Qui filtre des vers de mes poèmes
Je suis l’oiseau dans ses ramages
En vol plané dessus mon corps
Prenez rendez-vous dans mon lit
Je ne peux que là inviter
Au prix de l’immobilité
Vos tableaux en couleurs
L’Amitié de vos plumes
Il y aura toujours un poète
Pour se soûler de métaphores
Ma chambre n’est qu’un lointain décor
Une cabane au bord du ruisseau
Une cabane au bord d’une rivière
J’entends la mer au loin sur ma peau
Et je danse dans l’écume
Elle est toujours là
Elle est encore là
Son étreinte, amante, me fait peur
Mais pourtant le soir contre moi
Pourtant le matin contre moi
Moi le dompteur inaccompli
Elle, à jamais à mon chevet
Maîtresse de mes jours, de mes nuits
Elle hurle dans mes silences
J’écris quand elle me crie…meure
Jalouse de ma poésie…je la célèbre pourtant
Ô douleur, ô douleur!
Je marche assis, je rêve assis,
Je dors assis je vis assis
Meurtrissure au feu de la balle
Essence de ma destinée
Les maux font mon corps
Non le mot est mon corps
Voilà le poète, Maure, vivant
Qui se souvient de mon nid
On m’appelle le poète gisant
Cloué dans mon lit, cœur éclot
Dans le silence de l’ombre
Dans la lumière de l’ombre
Je dompte l’espace, convive du temps
Mon âme se rebelle sur ma plume
Le silence a appris à voir,
Appris à boire mes vers de trop
Je suis le conjugueur des ombres
A la lumière du soir, je suis assis sur la lune
J’ai ailes d’amitiés, j’ai ailes de Maure
J’ai ailes de métaphores, la lave à mes pieds.
On m’appelle Joe, l’opium sur ma couche
Baisers de la douleur sur ma bouche
Oiseau sans ailes.
A Joe Bousquet
Merci Leïla pour ce beau poème si poignant de ce grand poète , jamais je ne me lasse de le lire tant son écriture n’est pas seulement un filet limpide de mots coulant de sa plume mais un cri du corps, c’est tout l’ être qui s’exprime et hurle la douleur d’un homme meurtri par la vie.
____
Je ferme les yeux
Mais le malheur est entré
Sans être attendu
Mes larmes sont indomptables
Je cherche la lueur d’espoir
_____
« La poésie a un bonheur qui lui est propre, quelque drame qu’elle soit amenée à illustrer »
Gaston Bachelard dans La poétique de l’espace
____
LUEURS DE BOUGIES !
Pour mon amie Bourrache,,,
Plein de eeeeeeeeee
Sur ses bougieeeeeees,
Elle qui les aimeeee tant,
J’lui envoie un paquet en « URGENT »
Biseeeeeeeeeeeees de Christieeeeeeee
Quand l’aube blanchit sur la Lande
et que pas travesti par la nuit froide
j’étire mes membres encore bien roides
que mon esprit vacille et donne de la bande
Il est temps d’écarquiller les yeux en grand
même si dehors tout n’est plus très blanc
et faire rentrer de nouvelles images
qui sans éblouir permettent de tourner la page
Pas de fanal, rien de banal, pas de recommencement éternel
pas de jeu dangereux pour aller au bout du tunnel
un émerveillement de chaque jour
que cette nouvelle journée
et les réalités auquelles on va se frotter
Les lumières de la nuit sont dans les limbes
et ce temps qui fuit ne composte pas les timbres
mais si nous pouvons percevoir ce qui se présente
alors peut être cela rend il moins dur l’attente
Elu heure par heure, elueur aussi
qui ne fait pas dans la dilution
mais bien dans le transport et le mouvement
Eluard quand je me sens surréaliste
faire vivre les qualités d’Utopia
Comme veilleur aux avant postes
je quête, je guette et je scrute
des ressentis parfois bien bruts
dans le petit matin qui accoste
la transition est parfois douce
dans ce continu changement
qui facilite le rangement
on ne mange pas sur le pouce
j’aime sentir l’aube poindre
comme sur l’horizon une dilatation
j’aime à l’éveil ainsi me joindre
pour commencer une nouvelle relation
Confuses et diffuses souvent profuses
les lumières du montant n’aveuglent pas encore
pourtant il faut cligner et ressentir
ce qui pour un aveugle se perçoit plus aisément
la chaleur qui vient de modestes rais
ah comme l’aube mérite d’être célébrée
je suis tout chose, pas encore décérébré
mais dans la valse des sensations du moment
la difficulté à faire remonter à la conscience
les artifices de la nuit qui lentement s’enfuient
Un ciel cotonneux
sous des mâchoires de roc
un banc de sable
DOUCEURS pour chacun,
le bonjour Ossiane.
Est ce d’espoir et de vie qu’il s’agit
quand la lumiére revient dans le matin
et que les songes du soir où vagit
chacun d’entre nous entre enfantement
enchantement et renaissance
du jour et pas de l’ennui
mais bien d’un nouvel horizon
là où la nuit finit et ou pointe le jour
celui d’après qui bat le coeur
celui qu’on attend avec ardeur
et qui ourle à son pourtour
des couleurs neuves de l’amour
car chaque jour est un nouveau jour
celui d’après a tout et rien de commun
et quand on croit discerner au loin
ce qui ne va pas seulement faire diverger
où des fruits nouveaux sot à cueillir
il faut pouvoir accueillir ce qui vient
ce n’est pas rien que de receuillir
du matin la rosée fraiche et vivifiante
comme déposée dans un drapé
avec les plis pas encore recomposés
d’une tardive veillée à nouveau ensoleillée
retour et regain, refrain aussi
un éternel recommencement
et surtout un nouvel ensemencement
il y a tant à récolter dans la suite
après la fuite de la nuit en catimini
le jour se gonfle de l’espoir en alternance
et si au grand jour se voit l’abondance
je veux croire aux plaisirs partagés
On ne sait plus ce qui est petit, ce qui est grand, ce cliché donne l’impression d’un endroit qui n’existe pas, ou alors au beau lointain d’un rêve.
Votre univers me fais tourner la tête, vos photographies sont si belles que je m’y réfugie quand le temps me semble trop long. De bien beaux voyages.
A la lueur d’un mot qui a guidé leurs pas
des hommes aux coeurs serrés dans l’étau de la peur
ont retrouvé l’usage de la parole perdue
Le vie rebat peut-être
la tête se relève
ils voient du courage dans des yeux fatigués
leurs pas scandent le jour au rythme d’un seul choeur
Mots et marche sont semés
Ils étaient juste deux,
j’en vois plus de deux mille
Je ne sais plus compter ils sont bien des milliers
et dans mon lit de mort
J’entends leurs belles clameurs
sublime mouvement Ola de liberté
Have a fun day everyone
Ola c’est ma petite chatte qui doucement se meurt
il y a encore dans ces yeux une grande et belle lueur
bonne compagnonne à la parole jamais perdue
mais face au vide proche j’ai le regard éperdu
Désolée Thierry , j’espère que ça ira.
Bises
Oui ce sont des moments très douloureux, ils vivent tant d’années avec nous, contre nous, sur nous, nos amis, nos enfants.Et je pleure comme un enfant lorsque chacun meurt.
Bon courage Thierry, bonne soirée à tous.
Ah petit chat
Est-il meilleur le Pays où tu dors?
Sur terre le Monde est plein de courants d’air.
A Thierry
Le départ de ces petits êtres qu’on affectionne est douloureux seuls peuvent comprendre ceux qui ont eu de tels compagnons et connaissent cette séparation, il y a tellement de complicité et de tendresse, tant de regards et de dialogues entre un minou et son maître.
oui, c’est tellement douloureux, la séparation, quand on aime.
JE VOUS EMBRASSE!