Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Arène
d’algues et de roches
la reine des songes
l’écume d’un rêve
32 réflexions sur « Arène »
paysage liquide
quand le roc se fait algues
quand la terre se fait eau
quand le ciel dit l’humide
quand les rochers sont présences
tapies dans ce calme natal
Surgissant des profondeurs d’émeraude
Elle enlace les rochers
en une ronde sans fin
gare à celui qui succombe à ses charmes
Bonsoir Ossiane
Minuit déshabille
Dans son sillage le compte
Des nuits éperdues.
Elle se fiance
Aux chevauchées de mon cœur
Pour vivre l’instant.
Et si je confie
A ses cheveux d’encre un cri
C’est qu’elle est La Reine.
Elle me peint la chaleur
Des soleils d’Orient
Sur mes idées noires.
Son parfum est l’île
Où je m’abandonnerai,
Pendu à son cou.
Ravir ses secondes
Sur le voilier des saisons.
Y peindre nos vies.
Bien que chaque pierre
Peut cacher une montagne
Pour un Cœur vaillant…
Rien n’est impossible !
On ne sait jamais
Ce que la Vie nous réserve…
Roche ténébreuse
Centre du cercle infernal
Prisonnière dans l’arène
A rocky surface
on a cold ocean floor
the sky above darkens to the core
the temperature drops
the algae is frozen
the moss quivers and shivers
for winter is coming
Journée anormalement hivernale par ici, pluie non stop, pas drôle pour un dimanche :(. On nous dit qu’ il fera beau demain 😉 so bise et soleil multipliés…
bonne semaine à vous tous !
Le carnaval de Venise
Sur la place St Marc c’est un raz de marée
La foule des travestis envahit l’esplanade
Et dans l’espace clos de cette arène immense
Les masques bariolés s’agitent comme la houle
Venues de quel séisme de quelles profondeurs
De quels tremblements naissent ces vagues qui roulent
Entraînant quelques heurts qui font rugir la foule
Certains vêtus de voiles ainsi qu’une mâture
Figurent des voiliers où flotte un pavillon
D’autres dont la coiffure se couvre d’un cimier
ont la tête qui penche comme le tronc d’un palmier
Ils palissent les quais envahissent les marches
Dansant sur place comme sur un arbre à papillons
Ils sont comme un essaim qui retourne à la ruche
Pour que le bon miel blond coule des alvéoles
Ou bien forment une grappe pareille au fruit vermeil
Qui dore sous la treille et mûrit au soleil
Alain
–
Mots déchiquetés
encore croire à l’île qui sauve
Abords du naufrage
–
Levons les apparences de la beauté des eaux lorsque la mer à marée haute livre l’écume de ses vagues sur les côtes escarpées au soleil dans le chant des oiseaux et la chaleur de l’été, au delà de l’ostentation estivale de l’océan…
____
Voir les dessous sombres
Lorsque la mer se retire
Les grands fonds scabreux
____
…comme une idée parallèle d’une arène aux heures d’euphorie, baignée de soleil sous les cris d’un public déchainé et la scène finale d’un taureau que l’on traîne ….
…comme une idée parallèle d’une société aux allures extérieures de richesses sur la place publique et les ruelles où se cache la pauvreté…..
…comme une idée parallèle de la gloire, des mots à sensations, de discours emphatiques pour des dessous politiciens qui le sont moins.
Au centre de l’arène
On y met un Gentil
Puis tout autour son tour
On y place des Méchants
Spectacle garanti
Gratuit sans états d’âmes
Certains aiment se rire
De l’humble démuni
Où est le ciel à cette heure
Pour laisser faire la carnage
Des méchants sont gagnants
Des gentils tous perdus
La vie cette injustice
Eternelle l’oeil ouvert
Pourtant rester gentil
Son oeil à voir son livre
Est le meilleur garant
D’un paisible assuré
je me lis, et j’ai envie de modifier deux phrases,
merci de les insérer à la bonne place,
Et le ciel à cette heure
Laisse faire le carnage
douce soirée, dans une arène d’ouate cotonneuse et bien douce, en cet hiver son nom…
Nous ternirons les couleurs
De cet Univers
Sans y fier le notre.
L’arène
Sur l’arène des heures toute envahie de sable
Jaillit de sous la terre le taureau de la nuit
De ses sabots fendus il fait jaillir le sable
Entre ses cornes redoutables un astre luit
Son âme est corrompue son cœur plein de noirceur
Il a le cuir épais et des muscles saillants
Son visage écrasé est celui d’un boxeur
Il ne craint pas la mort et s’affirme vaillant
Il hait le monde entier auquel il se heurte
Il a l’instinct de tueur d’une bête sauvage
Son imagination ne conçoit que des meurtres
des scènes d’incendie de viols et de pillages
une pâle clarté monte de l’orient
c’est un espoir timide un enfant souriant
il tient une muleta la cape du toréro
La foule médusée laisse passer le héros
C’est l’arrivée du jour qui s’oppose à la nuit
Il agite sa cape qui lui sert de leurre
Quand il tourne sur lui on dirait une fleur
Sur l’arène des heures le combat se poursuit
De guerre lasse, étourdie des tours de passe-passe
la nuit tire la langue et garde la tête basse
Elle sait qu’elle va mourir et dans sa direction
Elle perçoit le soleil qui lance ses rayons
Alain
J’aime. Votre talent me touche profondément.
Entre les roches noires
L’arène au grain tassé
S’est recouverte d’algues
Fonds marins mis à nu
Dans ce noir silence
La vie au ralenti
S’est engluée sous la pierre
Secrets de la planète
Qu’une marée dévoile
Antichambre des nymphes
Monde inconnu de l’océan
Au domaine des songes
Sous les vagues qui passent
Comme un voile sur nos rêves
Arène sans taureau
aléne sans pinceau
parterre sans clès
pâle décalque des eaux
sans anicroche ni passereaux
bef intermède sans assaut
arénicoles sont les vers
qui dans la vase s’enfouissent
et cherchent juste à s’amarrer
car pas amarinés
ils s’ancrent au fond
alors de bulles en tortillons
il exécrent autant qu’ils excrêtent
mais tubulaires et annulaires
leur vie ne tourne pas en rond
pourtant ils ne font pas de bonds
l’arène est niche bien riche
qui cachent aux yeux chassieux
des étendues bien moins chiches
des crabes aux poissons
des bivalves agacés
mais pas concassés
pas des seconds couteaux
Enclos dans ce cirque granitique
sans les vivas de la foule frénétique
entourée d’une lice de salade étirée
les grains savament brassés sans houblon
n’expriment pas toute leur amertume
et si pourtant les haut fonds sont rongés
et les algues bien frangées
c’est par ce va et vient incessant
alors d’où proviennent
de cette grève
les matériaux
ils se piègent
et sont le siège
de courants erratiques
La mer est un champ de bataille
Après chaque marée
Elle demande
Si le tambour est là
La mer est un champ de bataille
Qui ne fait de tort à personne…
Bonsoir à tous sur cette côte chaotique de Bretagne dans l’odeur de l’iode et des algues d’où surgissent de l’arène humide mille petites îles pour former un paysage extraordinaire de rochers noirs et d’écume blanche, d’algues et de coquillages.
____
Il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas
Un monde étrange dans le mystère de soi
Noyé dans le courant de la vie
L’intime a ses secrets toujours bien gardés
Un paysage de l’âme que la marée dévoile
Moral en hausse, moral en baisse
Petits îlots de nos angoisses
Dans les profondeurs de notre cœur
_____
Bonne nuit aux passagers du soir et merci à Ossiane de nous faire rêver avant même que vienne le sommeil.
écueils mis à nu
à l’heure du reflux
quel chagrin vous possède ?
Le Mans
Gardés à l’écurie comme de l’or en barre
Comme des comédiens qui reçoivent dans leur loge
Abrités dans leur boxe les bolides sont des stars
Qu’entourent des mécaniciens qui les préparent
Sous les capots lustrés tous les chevaux vapeur
Attendent au repos qu’on les sortent des stalles
Les pilotes qui les mènent s’installent dans leur siège
Les voitures applaudies restes sourdes aux éloges
Sur l’arène fermée les bolides s’installent
Pendant qu’ils se préparent le temps tourne à l’horloge
Des pots d’échappement les fumées montent au ciel
Plus que quelques secondes et la ronde commence
Les mains sur le volant un pied sur l’embrayage
Un autre sur les freins tous les moteurs rugissent
Le signal est donné tous les fauves bondissent
Sur la piste en bitume les roues laissent de la gomme
Alain
Le quadrige
D’une main tenant le fouet l’autre tenant les rênes
Un jeune phaéton entraîne sur l’arène
La belle hippomobile sur la piste de cendre
Le quadrige de feu le char étincelant
Quatre chevaux légers dont la queue flotte au vent
Qu’il lui faut diriger sans songer à descendre
Pour que son attelage en garde sous le sabot
Sa main qui tient les rênes les retient et les presse
Le cocher sur son char conduit avec sagesse
L’ivresse de la vitesse peut conduire au tombeau
Quand la course est lancée adieu la politesse
A chaque tour de piste il sent monter le stress
Excités par le fouet et les voix qui les pressent
les hourras de la foule les cris qu’elle leur adresse
Tous les chevaux galopent les fouets claquent sans cesse
Les hommes à la bagarre montrent de vilains gestes
Ils courent vers la victoire afin d’être acclamé
une couronne de fleurs récompense la victoire
La rançon de la gloire est un prix dérisoire,
mais qui suffit pour acquérir la renommée
Alain
Ah reine sans essaim
à te parcourir
sans risquer
le tour de rein
on ne peut retenir un soupir
quand tu ne retiens rien
des guirlandes chantournent
après les vagues qui enfournent
le varech décore
le rocher décolore
et ces ruisselets qui strient
les ondelettes froissées
toute une éternité
La Camargue
Tes cheveux laissés libres s’envolent dans le vent
tes deux bras se balancent comme penchent les roseaux
tes grands yeux balayés par un violent mistral
Sont bleus comme un étang où nichent les oiseaux
Tes seins sont deux petits poneys qui font la course,
Ton ventre est mou comme le sable de l’arène
Ton sexe est tout humide où se mêle l’eau du Rhône
Qui te pénètre comme la corne d’un taureau
Alain
Énigme : la lettre égarée.
L’arène perce sa couronne et se retrouve sang coin ?
La reine perd sa couronne et se retrouve cent coings ?
Là Rennes perd sa couronnes et se retrouve sans coin ?
Là Rennes perd sa Couronne et se retrouve Sanscoins ?
Solution :
Rennes : 35000 ; Couronne : 16400 ; Sanscoins 18600
Soustraction des codes postaux : 35000 – 16400 = 18600
La lettre se retrouve à Sanscoins.
paysage liquide
quand le roc se fait algues
quand la terre se fait eau
quand le ciel dit l’humide
quand les rochers sont présences
tapies dans ce calme natal
Surgissant des profondeurs d’émeraude
Elle enlace les rochers
en une ronde sans fin
gare à celui qui succombe à ses charmes
Bonsoir Ossiane
Minuit déshabille
Dans son sillage le compte
Des nuits éperdues.
Elle se fiance
Aux chevauchées de mon cœur
Pour vivre l’instant.
Et si je confie
A ses cheveux d’encre un cri
C’est qu’elle est La Reine.
Elle me peint la chaleur
Des soleils d’Orient
Sur mes idées noires.
Son parfum est l’île
Où je m’abandonnerai,
Pendu à son cou.
Ravir ses secondes
Sur le voilier des saisons.
Y peindre nos vies.
Bien que chaque pierre
Peut cacher une montagne
Pour un Cœur vaillant…
Rien n’est impossible !
On ne sait jamais
Ce que la Vie nous réserve…
Roche ténébreuse
Centre du cercle infernal
Prisonnière dans l’arène
A rocky surface
on a cold ocean floor
the sky above darkens to the core
the temperature drops
the algae is frozen
the moss quivers and shivers
for winter is coming
Journée anormalement hivernale par ici, pluie non stop, pas drôle pour un dimanche :(. On nous dit qu’ il fera beau demain 😉 so bise et soleil multipliés…
bonne semaine à vous tous !
Le carnaval de Venise
Sur la place St Marc c’est un raz de marée
La foule des travestis envahit l’esplanade
Et dans l’espace clos de cette arène immense
Les masques bariolés s’agitent comme la houle
Venues de quel séisme de quelles profondeurs
De quels tremblements naissent ces vagues qui roulent
Entraînant quelques heurts qui font rugir la foule
Certains vêtus de voiles ainsi qu’une mâture
Figurent des voiliers où flotte un pavillon
D’autres dont la coiffure se couvre d’un cimier
ont la tête qui penche comme le tronc d’un palmier
Ils palissent les quais envahissent les marches
Dansant sur place comme sur un arbre à papillons
Ils sont comme un essaim qui retourne à la ruche
Pour que le bon miel blond coule des alvéoles
Ou bien forment une grappe pareille au fruit vermeil
Qui dore sous la treille et mûrit au soleil
Alain
–
Mots déchiquetés
encore croire à l’île qui sauve
Abords du naufrage
–
Levons les apparences de la beauté des eaux lorsque la mer à marée haute livre l’écume de ses vagues sur les côtes escarpées au soleil dans le chant des oiseaux et la chaleur de l’été, au delà de l’ostentation estivale de l’océan…
____
Voir les dessous sombres
Lorsque la mer se retire
Les grands fonds scabreux
____
…comme une idée parallèle d’une arène aux heures d’euphorie, baignée de soleil sous les cris d’un public déchainé et la scène finale d’un taureau que l’on traîne ….
…comme une idée parallèle d’une société aux allures extérieures de richesses sur la place publique et les ruelles où se cache la pauvreté…..
…comme une idée parallèle de la gloire, des mots à sensations, de discours emphatiques pour des dessous politiciens qui le sont moins.
Au centre de l’arène
On y met un Gentil
Puis tout autour son tour
On y place des Méchants
Spectacle garanti
Gratuit sans états d’âmes
Certains aiment se rire
De l’humble démuni
Où est le ciel à cette heure
Pour laisser faire la carnage
Des méchants sont gagnants
Des gentils tous perdus
La vie cette injustice
Eternelle l’oeil ouvert
Pourtant rester gentil
Son oeil à voir son livre
Est le meilleur garant
D’un paisible assuré
je me lis, et j’ai envie de modifier deux phrases,
merci de les insérer à la bonne place,
Et le ciel à cette heure
Laisse faire le carnage
douce soirée, dans une arène d’ouate cotonneuse et bien douce, en cet hiver son nom…
Nous ternirons les couleurs
De cet Univers
Sans y fier le notre.
L’arène
Sur l’arène des heures toute envahie de sable
Jaillit de sous la terre le taureau de la nuit
De ses sabots fendus il fait jaillir le sable
Entre ses cornes redoutables un astre luit
Son âme est corrompue son cœur plein de noirceur
Il a le cuir épais et des muscles saillants
Son visage écrasé est celui d’un boxeur
Il ne craint pas la mort et s’affirme vaillant
Il hait le monde entier auquel il se heurte
Il a l’instinct de tueur d’une bête sauvage
Son imagination ne conçoit que des meurtres
des scènes d’incendie de viols et de pillages
une pâle clarté monte de l’orient
c’est un espoir timide un enfant souriant
il tient une muleta la cape du toréro
La foule médusée laisse passer le héros
C’est l’arrivée du jour qui s’oppose à la nuit
Il agite sa cape qui lui sert de leurre
Quand il tourne sur lui on dirait une fleur
Sur l’arène des heures le combat se poursuit
De guerre lasse, étourdie des tours de passe-passe
la nuit tire la langue et garde la tête basse
Elle sait qu’elle va mourir et dans sa direction
Elle perçoit le soleil qui lance ses rayons
Alain
J’aime. Votre talent me touche profondément.
Entre les roches noires
L’arène au grain tassé
S’est recouverte d’algues
Fonds marins mis à nu
Dans ce noir silence
La vie au ralenti
S’est engluée sous la pierre
Secrets de la planète
Qu’une marée dévoile
Antichambre des nymphes
Monde inconnu de l’océan
Au domaine des songes
Sous les vagues qui passent
Comme un voile sur nos rêves
Arène sans taureau
aléne sans pinceau
parterre sans clès
pâle décalque des eaux
sans anicroche ni passereaux
bef intermède sans assaut
arénicoles sont les vers
qui dans la vase s’enfouissent
et cherchent juste à s’amarrer
car pas amarinés
ils s’ancrent au fond
alors de bulles en tortillons
il exécrent autant qu’ils excrêtent
mais tubulaires et annulaires
leur vie ne tourne pas en rond
pourtant ils ne font pas de bonds
l’arène est niche bien riche
qui cachent aux yeux chassieux
des étendues bien moins chiches
des crabes aux poissons
des bivalves agacés
mais pas concassés
pas des seconds couteaux
Enclos dans ce cirque granitique
sans les vivas de la foule frénétique
entourée d’une lice de salade étirée
les grains savament brassés sans houblon
n’expriment pas toute leur amertume
et si pourtant les haut fonds sont rongés
et les algues bien frangées
c’est par ce va et vient incessant
alors d’où proviennent
de cette grève
les matériaux
ils se piègent
et sont le siège
de courants erratiques
La mer est un champ de bataille
Après chaque marée
Elle demande
Si le tambour est là
La mer est un champ de bataille
Qui ne fait de tort à personne…
Bonsoir à tous sur cette côte chaotique de Bretagne dans l’odeur de l’iode et des algues d’où surgissent de l’arène humide mille petites îles pour former un paysage extraordinaire de rochers noirs et d’écume blanche, d’algues et de coquillages.
____
Il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas
Un monde étrange dans le mystère de soi
Noyé dans le courant de la vie
L’intime a ses secrets toujours bien gardés
Un paysage de l’âme que la marée dévoile
Moral en hausse, moral en baisse
Petits îlots de nos angoisses
Dans les profondeurs de notre cœur
_____
Bonne nuit aux passagers du soir et merci à Ossiane de nous faire rêver avant même que vienne le sommeil.
écueils mis à nu
à l’heure du reflux
quel chagrin vous possède ?
Le Mans
Gardés à l’écurie comme de l’or en barre
Comme des comédiens qui reçoivent dans leur loge
Abrités dans leur boxe les bolides sont des stars
Qu’entourent des mécaniciens qui les préparent
Sous les capots lustrés tous les chevaux vapeur
Attendent au repos qu’on les sortent des stalles
Les pilotes qui les mènent s’installent dans leur siège
Les voitures applaudies restes sourdes aux éloges
Sur l’arène fermée les bolides s’installent
Pendant qu’ils se préparent le temps tourne à l’horloge
Des pots d’échappement les fumées montent au ciel
Plus que quelques secondes et la ronde commence
Les mains sur le volant un pied sur l’embrayage
Un autre sur les freins tous les moteurs rugissent
Le signal est donné tous les fauves bondissent
Sur la piste en bitume les roues laissent de la gomme
Alain
Le quadrige
D’une main tenant le fouet l’autre tenant les rênes
Un jeune phaéton entraîne sur l’arène
La belle hippomobile sur la piste de cendre
Le quadrige de feu le char étincelant
Quatre chevaux légers dont la queue flotte au vent
Qu’il lui faut diriger sans songer à descendre
Pour que son attelage en garde sous le sabot
Sa main qui tient les rênes les retient et les presse
Le cocher sur son char conduit avec sagesse
L’ivresse de la vitesse peut conduire au tombeau
Quand la course est lancée adieu la politesse
A chaque tour de piste il sent monter le stress
Excités par le fouet et les voix qui les pressent
les hourras de la foule les cris qu’elle leur adresse
Tous les chevaux galopent les fouets claquent sans cesse
Les hommes à la bagarre montrent de vilains gestes
Ils courent vers la victoire afin d’être acclamé
une couronne de fleurs récompense la victoire
La rançon de la gloire est un prix dérisoire,
mais qui suffit pour acquérir la renommée
Alain
Ah reine sans essaim
à te parcourir
sans risquer
le tour de rein
on ne peut retenir un soupir
quand tu ne retiens rien
des guirlandes chantournent
après les vagues qui enfournent
le varech décore
le rocher décolore
et ces ruisselets qui strient
les ondelettes froissées
toute une éternité
La Camargue
Tes cheveux laissés libres s’envolent dans le vent
tes deux bras se balancent comme penchent les roseaux
tes grands yeux balayés par un violent mistral
Sont bleus comme un étang où nichent les oiseaux
Tes seins sont deux petits poneys qui font la course,
Ton ventre est mou comme le sable de l’arène
Ton sexe est tout humide où se mêle l’eau du Rhône
Qui te pénètre comme la corne d’un taureau
Alain
Énigme : la lettre égarée.
L’arène perce sa couronne et se retrouve sang coin ?
La reine perd sa couronne et se retrouve cent coings ?
Là Rennes perd sa couronnes et se retrouve sans coin ?
Là Rennes perd sa Couronne et se retrouve Sanscoins ?
Solution :
Rennes : 35000 ; Couronne : 16400 ; Sanscoins 18600
Soustraction des codes postaux : 35000 – 16400 = 18600
La lettre se retrouve à Sanscoins.