Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Rayures
traînées blanches
sillages de voyages
voguent les rêveurs
66 réflexions sur « Rayures »
Bon vent à vous avec l’air du grand large!
Les commentaires que l’on dépose sur les notes antérieures à 2010 n’apparaissent pas. Je l’ai signalé à l’équipe technique du Monde. Juste un peu de patience… bises à tous sans rayures!
A la gloire des ciels
Le vent lie notre sel
Chaque trace
reste le fruit de nos pensées
A chaque heure un air d’éternité
Au temps rêvé
Au large les voiles
Quand dans ma tête s’ improvise un voyage, qu’importe où cela m’entraîne, je ferme les yeux, je sais qu’il viendra le jour où je partirai là où le bonheur m’attend.
____
En partance, errance
Vers cet ailleurs, vers le rêve
L’impossible possible
____
Bonne semaine à tous et jolis rêves en terres inconnues, livre d’images grandeur nature, aventures et découvertes, derrière les mots et les photos d’Ossiane l’imagination fait le reste.
L’impossible possible!
je te cite, Monique!
Merci à toi,
je t’embrasse!
Destinées en partance
et rêves en errance.
Droites en séquence
ou sillons parallèles??
Lui et elle…
« Voguent les rêves »..dans un flot de neige blanche..sur les ailes des vagues..et les ombres déployées..d’une mer attentive..et ses mots qu’on suspend..aux patères d’un ciel..aux croyances dépassées..Voguent les cœurs..dans le creux d’une coque..et la chair translucide..des phalanges que l’on serre..sur un fil une voile..et s’élève le vent..des murmures confiées..aux histoires à venir..Voguent nos rêves..sur les ailes de soie blanche..et le creux des silences ..qu’on découvre en tremblant..et s’envolent les soupirs..
Sous une voûte en friche où les miracles pleuvent,
Nous irons ricocher sur des souffles coupés
Ainsi que deux enfants qui rêvent d’ailes neuves.
Nous muserons la vie au crochet de l’éther,
Le regard libertin sur la voile opaline
Qui dénude ses liens de la terre à la mer.
Il y a quelque chose d’un film de guerre dans ce cliché. Le bateau, les trainées dans le ciel… Ca détonne. Ca dénote. C’est curieux.
Pull marine
Quelle que soit l’univers ou la place occupée
tous les êtres évoluent dans un cercle fermé,
Qu’ils voyagent sur terre sur mer ou dans les airs
Soit qu’ils quittent leur femme ou qu’ils quittent leur sphère
ils aiment avoir sur eux un vêtement qui rassure
Qui les protège des coups un peu comme une armure
épais comme un cordage, ou comme un pull d’hiver
en maille très serrée pour garder la chaleur.
Un pull qui soit discret comme un garde du corps
Mais aussi qui s’affiche qu’on puisse mettre en vitrine
Bref un pull idéal dont voici les grandes lignes
Un pull à manches longues, boutonné sur l’épaule
avec un col cheminé pour affronter les pôles
de laine toute blanche ou rayé bleu marine
Alain
Le Destin s’écrie
Sur la paume de l’Azur
Dans les grandes lignes.
Il y a le haïku, ce petit poème de trois vers qui se suffit à lui-même et qui suggère plus qu’il ne dit.
Il existe le Haïcourt, forme de haïku en vidéo en trois petites séquences filmées qui résume une situation, une sensation éprouvée.
Il pourrait y avoir un haïplan telle cette image , trois plans qui ne font qu’un, sous le signe du départ, du voyage, de l’éloignement :
Le ciel traversé en tous sens par les avions au milieu des nuages
La terre qui n’est plus qu’une ligne d’horizon qui disparaît au loin
La mer dont un bateau fend les eaux pour nous emporter vers le large
Autant de traces en ces trois plans qui nous ouvrent l’horizon
____
Et moi devant mon ordinateur avec pour seul horizon à cette heure mon écran et quelques mots pour vous dire bonsoir et bonne nuit.
–
Trop de rêves
dans peu de mots
Sillages blanchâtres
traînées d’ombres
écumant
derrière soi
Vagues voyages
deci – par-là
Une musique
belle
chanta
le vent
L’histoire
ne se raconta pas
aux enfants.
–
Un crabe tant bourre
que l’horizon est plein
sillonnés, matricés
ciel et mer
d’où ressortent
ces lignes
–
Thierry : dis, tu te souviens du temps où l’on t’a tricoté un beau pull rayé, y’a pas si longtemps, y’a pas tant d’années ???
–
Biz à toi.
Belle nuit à tous.
–
Superbe composition, le regard se perd en tous sens avant de se poser sur l’horizon. Un noir et blanc très réussi
Bonjour Bourrache
oui les rayures me sont familières ici
et me rappellent de bons souvenirs
c’était l’époque où je me mettais au vert (à cause des pull)
de là à avoir été tiré dans une certaine direction ?
biz à toi et fort belle journée
striée, veinée
Rayures
Tous les avions modernes qui traversent l’espace
Avec les gros moteurs qu’ils portent sous leurs ailes
Dessinent haut dans le ciel des tracées parallèles
Des lignes gigantesques qui peu à peu s’effacent
Tandis que dans les mines les travailleurs s’échinent
A extraire le charbon qui noircit les usines
Nombreux sans les navires qui partent de la chine
Equipés dans leur soute de puissantes machines
Sur les vastes océans qui recouvrent le globe
Ils suivent de patrons le dessin éphémère
Séparant l’océan en deux vastes hémisphères
Un peu de la façon dont en ôtant sa robe
La femme montre son dos et l’éclat de sa chair
En tirant sur le zip d’une fermeture éclair
ALain
Quand le chemin derrière
Permet de vivre celui devant
C’est la magie de la vie
Quand Aujourd’hui se vit
je glisse mes mots déposés chez Pierre.
coucou, Bourrache,
en cliquant je ne vois pas bien quelle chanson tu proposes d’entendre…
BELLE JOURNEE pour chacun!
Sillages de vies
Vie plein dedans
Dans son sillon
Labouré tendre
Semé ses joies
La vie en vie
Voyages fous
Envies de vie
Être vivant
S’échapper belle
Extraire son miel
La douce évasion
Rêve funambule
Se serre son fantôme
L’écume des jours
La mer est un cahier ouvert au vent du large
Un cahier d’écolier avec ses grandes marges
Pour y inscrire des notes et des observations
Des lignes manuscrites des notes sympathiques
Des notes de musique des blanches des noires des croches
De simples rendez-vous des mots qui vous raccrochent
Ces mots qui interpellent qui sont l’écume des jours
Alain
Dans le drapé de blanc
Se vit un rêve bleu
*c’est à s’aimer que le temps passe,
j’ai trouvé, Bourrache, ta mélodie offerte!
comme mon ordi n a plus de son, je n’avais pas entendu ce matin, et en recherchant à nouveau ce soir, je vois le titre tout en haut,
reste à l’écouter demain sur l’autre ordi.
douce nuit dans vos hamacs,
avec ton pull tricoté mains, Thierry,
il fait zéro dehors!
des lignes et des notes
sur le ciel des rêves
se croisent des chemins
l’ici et le là
point de départ et ligne d’arrivée
l’innomé pointe son nez
Le monde est cousu de fil blanc
Sous le grand chapiteau de la piste au étoiles
Nul filet tendu pour un clown acrobate
Nulle araignée velue avec ses petites pattes
N’est venue de l’espace pour y tisser sa toile
Les ailes des hélices, les compresseurs à aubes
Que mettent en mouvement les moteurs à turbines
Déroulent ce filet blanc comme un fil de bobine
Ces panaches blanc d’écume à l’arrière des bateaux
Alain
Ca n’a pas traîné le ciel c’est retrouvé quadrillé
mais pour danser le quadrille les nuages étaient embarassés
voler en escadrille soit et sans chausser les espadrilles
mais il y avait là une bande de joyeux drilles
heureusement ce n’était pas la Flak
et sous ses couches de laques
pas d’obus anti aériens
un carrefour de rencontres
fort spectaculaire
à vous faire hausser l’oculaire
ah oui ça déchirait grave
il y en avait dans tous les sens
presque une prouesse pyrotechnique
sans pierre on n’ amassait pas mousse
mais en plus c’était du genre
« pousse toi de là que je m’y mette »
pas du genre attrape miette
je n’ai pas osé sortir de sa housse
ma fusée à iodure d’argent
les traînées de condensation
se suffisaient à elles mêmes
avec ou sans entregent
J’ai regardé vers le ciel
Tous ces chemins tracés
Ces lignes en tous sens
Ce va et vient infernal :
La transhumance des humains
J’ai regardé la mer
Ce bateau qui s’éloigne
Fuyant le tohu-bohu de l’existence
Cherchant et trouvant peut-être
Au loin, en marge du temps
Le rêve sur les vagues de l’Océan
Quitter l’ici pour un ailleurs
Nouvelle voie, nouvelle direction
Fuite ou signe d’un malaise
Quête d’aventure, recherche du bonheur,
Qui peut dire où chacun va ?
Qui peut dire ce qu’il cherche
En ces allées et venues incessantes ?
Est-ce un renard des neiges venu de Sibérie
qui découvre le monde avec des yeux pervenche ?
Serait-ce un bébé phoque au regard attendri
Qui pose sur la neige dans sa fourrure blanche
Serait-ce un ours blanc naufragé solitaire
Tombé de la banquise ayant perdu le nord
Qui nage comme un tonneau dans des eaux cristallines
serait ce un père Noël qui descend en traineau
dans un bel habit rouge, malgré le froid polaire,
orné d’un col de martre ou bien de zibeline
Ces trainées dans le ciel ne sont pas des couleuvres
Comme derrière un traîneau flotte une écharpe blanche
Mais des avions en vol qu’un pilote manœuvre
Mais des moteurs qui tournent dans un bruit d’avalanche
ALain
Laisser derrière les stries de vies
Ses pétarades son bien trop plein
De vides extrêmes qui laissent ko
Et se naviguer son moteur doux
Libre et heureux son pas alerte
La force revient son bel état
C’est si bel bon d’être vivant
Dedans son soi tout en son fond
Se respirer ses petites aises
Un souffle tendre une palpite
Belles émotions de l’existence
Coton douillé île en plein coeur
S’extraire son libre de libertés
Un joli rythme dans ton poème Annick des mots qui coulent comme la vie et respirent à pleins poumons, une page aujourd’hui qui chante et résonne à travers tous ces poèmes dans l’imaginaire de chacun.
Merci, Monique,
allez je me sors, il fait soleil,
les petits doigts ont assez surfé de leurs mots,
et les yeux se sont assez glouglouté de bels écrits,
ils vont happer le bon soleil,
Il fait soleil,
la liberté,
tout ce bien d’être,
et rien que s’être,
n’être que soi,
c’est pas si mal,
c’est tellement,
de son vivant,
ce petit bourg,
je l’aime son simple,
vite ta place,
mes pas dessus,
il fait soleil,
mon coeur se vit,
le corps léger,
va le suivre dehors,
comme c’est bon,
sa liberté,
se glouglouter,
se remuer,
ses petits souffles,
à même l’amour.
mes souhaits de journée douce pour chacun, bonjour OSSIANE!
je me sors mon oeil tendre où vers…SOURIRE!
Comme une vague
se fracassant sur le récif,
je glisse entre le lisse
de tes pensées maritimes
Asti spumante, à stries écumantes
c’est dans la clameur des bulles
que je me concerte haut
Voyage en photo
Sur la mer de l’insomnie
Album sur le bureau
La mer y est belle
Les nuages sont immobiles
J’avance sur le port
Le jour est pour moi
Dans la nuit où tout dort
J’invente les odeurs
Seule avec les mouettes
Stoppées dans leur vol fictif
Des ailes de papier
Arrêt sur image
Voyage en aller et retour
Sur l’oreiller des rêves
J’ai sommeil.Le livre est ouvert. Les mots m’attirent, une ou deux lignes, peut-être trois qui risquent de déborder sur la nuit noir au son du vent dans les arbres du jardin. Frappant portes et volets il dérange ceux qui voudraient dormir. Je prête au vent un bruit de vagues pour qu’il me berce et m’entraine dans ma nuit sur le bateau des illusions dans un hamac jusqu’au lever du soleil à l’autre bout du monde.
Rubans d’écume
sillages d’un passage
montons de plume
« moutons de plume » … bien entendu ..;-)
Le soleil et le vent apprécient les échecs
tous les avions de ligne quand le ciel est serein
dessinent à la craie des formes géométriques
des trapèzes des losanges des carrés de ciel bleu
S’agit t’il des faux dieux qu’adoraient les aztèques
De colonnes de marbres supportant un fronton
Où les bancs de nuages forment de jolies frises
D’un vaste péristyle entourant un patio
De rues de villes romaines coupées à angles droits
De messages vus du ciel comme on trouve à Nazca
Dessinent t’ils des portées pour des notes de musiques
De hautes étagères pour y serrer les livres
Qui garnissent les murs dans les bibliothèques
Ou serait ce un damier pour les dieux souverains
Le soleil et le vent apprécient les échecs
ALain
Et si en cadeau, on griffonnait des mots sur de petits bouts de papier ?
De la poésie à l’envi
Des lettres et des signes
De la vie
Loin de nous les futilités matérielles
Jetez tous vos i-phones par la fenêtre !
Chiche ?
Cela fait vraiment un beau bruit en s’éclatant sur le sol !
J’ai jeté le mien du 3ème étage…
A vous !
–
Y avait une fois une rose
Une rose et un marin
Le marin était à Formose
La rose était à Dublin.
Jamais au monde ils n’se virent
Ils étaient beaucoup trop loin
Lui n’quittait pas son navire
Elle n’quittait pas son jardin.
Au-dessus de la rose sage
Les oiseaux passaient tout le temps
Et puis aussi des nuages
Des soleils et des printemps.
Au-dessus du marin volage
Des rêves étaient tout pareils
Aux oiseaux et aux nuages
Au printemps et au soleil.
Le marin périt en septembre
Et la rose le même jour
Vint se flétrir dans la chambre
D’une fille en mal d’amour
Personne jamais ne suppose
Qu’il y ait le moindre lien
Entre le marin de Formose
Et la rose de Dublin
Un homme en habit rouge tiré à quatre épingles
Une hotte à l’épaule arrive tout droit du pôle
Au café des flots bleus où il fait boire ses rennes
Qui courent dans la neige et ding et ding et ding
Prend un café croissant sur un comptoir en zinc
Dans la nuit de Noël il a croisé des zincs
Aux ailes déplumées qui volent à tout berzingue
Ses yeux illuminés ainsi que des boutiques
Comme tournent les manèges dans les fêtes publiques
Berce les rêves d’enfants comme une douce musique
Alain
–
Haddon : si j’avais un 3ème étage, j’ouvrirais les fenêtres pour … aérer.
Juste paske, dès le départ, j’achète pas d’ipad, d’iphone ni de Wiii ni aucune autre onde(s) qui pourrai(en)t perturber mon nid douillet et mes nuits sans insomnie.
D’ailleurs, j’adore mon vieux réveil, mes vieilles horloges (à piles -mais on ne peut pas être parfait) qui tic-tac les secondes de ma vie.
– Le meilleur des encombrants est celui qu’on ne fabrique pas (ou qu’on n’achète pas !) – ABC du recyclage
Clin d’oeil et sourire, hein !
–
j’allais écrire
je n’ai pas de highphone, alors c’est pas possible de le lancer par la fenêtre, Haddon,
et je lis à sourire que Bourrache n’en a pas non plus,
y’a pas que moi qui suis démodée?!
joli, ce texte, Bourrache!
sinon, j’approuve!
Où est Noël?
Je ne le vois pas!
Mes yeux aveugles
Voient pas les trucs
Ces machins choses
Ce rutilant tout cet argent
Mon petit panier passe
A côté son simple de lui
Il est dans l’air
Ce temps de Noêl
Depuis lundi
Mes ondes libres
Cela fait du bien
Il était temps
Plus de court circuit
Pétage de plomb
Noël son zen
Amour la paix
Sérénité
Le souffle doux
Folie sa tendre
Il file il vole
Il se fend l’eau
Pas une minute à perdre
La vie est tout devant
Sans regarder derrière
Qui fut son tant de tellement
La voie libre aspire
Et l’être se respire
Il était encore temps
Ce matin mon petit fils en allant à l’école avec sa maman :
– Dis maman j’ai une question à te poser. Noël ? C’est quoi la vérité ?
– Toi qu’est-ce que tu en penses ?
– J’hésite maman, c’est pour ça que je te demande
– Si je te dis ce sont les parents qui préparent Noël pour les enfants, serais-tu déçu ?
– Non mais ça fait beaucoup d’argent pour les parents qui ont beaucoup d’enfants.
– Tu sais Noël c’est surtout beaucoup d’amour mon chéri
– Merci maman, merci de m’avoir dit la vérité, tu sais mon copain a demandé aussi à sa maman, elle lui a dit la vérité, c’est bien de dire la vérité, mais je ne le dirai pas aux tout petits de mon école parce que c’est bien aussi de les faire rêver, c’est tellement beau les rennes, le traineau sur la neige, la hotte du père Noël mais je suis content que tu m’aies dit la vérité .
Et là sa maman a senti quand même une petite nostalgie dans sa voix.
– Je t’ai dit la vérité parce que maintenant tu fais partie des grands et tu as envie de savoir ça et beaucoup d’autres choses encore.
– Merci maman je suis content d’être grand.
C’est mignon, Monique!
Le temps pour rêver
Grandir
Le temps pour voir la vérité
Grandir
Le temps pour rêver même si la vérité
Grandir
Le temps de jamais s’arrêter de rêver
Grandir
Le temps de jamais s’arrêter de rêver
rêver*
rêver*
rêver*
Sans s’arrêter de rêver
Sans s’arrêter de grandir
Grandir de son rêve
Devenu son tout grand
Rêver avec son grand
Devenir son bel rêve
Rêver
A des voyages au longs cours
Au petit suit son cours
Rêver
De toute son âme
Eperdu de jolis
Vers devant
Faire confiance au temps
Le serrer
S’extraire de vilains
Courir après le soleil
Son jour
Se doucher en amours
Pulvériser l’horrible
Pour serrer de son miel
Du 2e étage…sur un rectangle de lumière..genre I Phone…quelques mots déposés..pour un temps dépassé..ou tout juste esquissé..des aiguilles et une ombre..et le bruit d’un réveil..sous la couette et soleil..les secondes de sa vie..et ce nid sous le toit..pour une nuit d’insomnie..et des rêves qu’on écrit..sur les murs et les cris..d’une ville endormie..Du 2e étage..le tic tac sur le toit..un réveil funambule..et ce temps qu’on repasse..sous les plis de coton..et l’éclat d’un sourire..qui se fiche dans le cœur..d’un rêveur endormi..
Jeté comme une bouteille à la mer
Le message dans le courant des jours
Comme une lettre au vent s’envole
Elle voyagera par terre, par mer ou dans les airs
Faisant escale sur le pont d’un bateau
Voyageant sans bagage au fond d’un wagon
Pour un dernier refuge au creux d’une main
Un long fil tendu, le sort des longs courriers
De ces mots attendus qui traversent l’espace
Qui prennent corps au bout d’une plume
Sur un papier qu’on replie émue sur un cœur qui bat
____
Très bonne nuit à tous et beau week-end, je garde le vent trop froid et vous envoie le soleil
Des mots d’amour déposés sur :
la page d’un carnet ou les lignes d’un cahier
le blanc d’une lettre ou le carré d’une carte
l’espace d’un blog ou la bulle d’une messagerie
un écran de portable
ou
la buée d’une fenêtre…
Bonne journée à tous
L’écume qui laissent
tous les rêves perdus
sillage d’un passé vécu
Pas celles d’un pull marin
étrenné un petit matin
elles déchirent et crévent l’écran
elles ne sont pas celles de valse avec Bachir
mais dans la fulgurance montent d’un cran
face à la nuée qui monte
j’ai les yeux embués
ces lignes rectilignes
montrent des voies
et depuis ce pont étroit
accoudé au bastinguage
contemplant un bastringue sans âge
je montre du doigt
des directions qui s’entrecoupent
des plans qui se découpent
une perspective qui chaloupe
ça na pas loupé
je me suis fait aborder
c’est mieux que sabordé
et dans les falaises crayeuses
qui marquent en encrevures
les gerçures de l’étamage
je distingue à peine le bruit de l’hélice
et sur cette mer presque lisse
je voudrais sur la pointe des pieds
me hisser
Désolé d’être plus rare sur le pont
pas parce qu’il est glissant ou inhospitalier
juste parce que le temps fait défaut
les préoccupations se multiplient
pourtant l’équipage me manque
des voix se sont tues
des mots perdus
les rayures des âmes
ne sont pas le fait que de lames
quand nous viennent les larmes
c’est que de l’intérieur
sourdent des pleurs
qui doivent s’épancher
je vous embrasse tous
Coucou la compagnie>… !
Des « X » à foison…
A la croisée des mondes
Brève rencontre
Entre mer ciel et nuages
Traces de brillants sillages
A chacun…
De suivre son chemin !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeee
–
On se connaît un peu, j’espère,
On s’est déjà souri beaucoup
Le chemin qu’il nous reste à faire
A pris des airs de rendez-vous
Et ça pourrait sembler tout rose
Un peu trop facile, je sais,
À tant chanter de belles choses
Un peu de plus, on y croirait
Mais moi, je ne sais pas
Je ne sais pas
J’avance et je me bats
Mais moi, je ne sais rien
Je ne sais rien
Je cherche mon chemin
On pourrait mener sans encombre
Une belle histoire d’amour
En gommant en douce les ombres
En ne gardant que les contours
Je vous dirais « Laissez-vous faire
J’ai tout compris, c’est comme ça »
Sans dire que je désespère
De n’y rien comprendre parfois
Je pourrais aussi faire accroire
Que je ne chante que pour vous
Ça serait bien peu de mémoire
Que de nier ce plaisir fou
Que je prends en pleine lumière
Et même sans me détourner
L’amitié que je donne entière
M’est au centuple renvoyée
On veut nouer des habitudes
Mais à se battre dans son coin
On prend un pli de solitude
On embroussaille son chemin
C’est avec vous que je suis forte
Et je vous reviendrai toujours
Mais quand j’aurai passé la porte
Laissez-moi douter à mon tour
Car moi, je ne sais pas
Je ne sais pas
J’avance et je me bats
Car moi, je ne sais rien
Je ne sais rien
Je cherche mon chemin
Le temps mange l’espace
Et la vie ne serait
Qu’un trait que l’on tire à la craie
Qu’un chiffon vite efface
Alain
Merci Bourrache pour « Je cherche mon chemin », j’ai toujours plaisir à entendre Anne Sylvestre que j’ai eu la chance de voir l’an passé à Villeneuve-lès-Avignon pour la représentation d’un de ses merveilleux conte Lala et le cirque du vent, mon petit fils était tombé sous le charme de Lala.
Bonne nuit à tous
En perdition
Une nuit croisant le Cap Finistère
Voguant au rail des supertankers
Dans le chalutier sous la drache
Voilà la courroie qui nous lâche
Plus de feux, plus de radar
Plus de moteur ni sonar
Plus de pompe, l’eau qui monte
Et la mer qui se démonte
Pas le temps d’avoir la pétoche
On répare à la lampe de poche
Après des heures de bringuebale
On a remit le cap vers le fanal
Amarré à Vigo
C’était plus rigolo
Vidions notre calice
Salud pour la Galice !
Sans plonger dans des souvenirs lointains de minéralogie
il fallait bien que dans un contact, un frottement, le glissement
ne se puisse et ne se fasse, ne s’efface alors la trace
car de la confrontation des surfaces, de la dureté différente
naquit la rayure, un indent, une griffure, qui marquait de son empreinte
l’échelle de dureté de Mohs venait de frapper une nouvelle fois
aux sillons éprouvés qui entaillaient et entamaient
je me disais, la peau est bien plus souple et reconfigurable
sauf à toucher le derme les marques disparaissent vite
cela ne me permit pas de dissiper un malaise passager
passagers de nos vies, témoins et acteurs de nos heures
il est des rayures qui sans nous faire sombrer nous attristent
on voudrait réparer et cicatriser mais c’est moins simple qu’il n’y paraît
des charlatans nous vendent pour nos chars latents
des baumes qui feraient disparaître à la vue toute trace
sur nos carroserie, des vernis couvrants et voilants
qui remplissent et reconstituent
mais quand quelque chose est parti
est il remplaçable
quand il nous manque une partie
même la moins visible
on sait au fond de nous même
la perte, et l’absence
la marque sur la crédence
alors peuvent bien tournoyer
nuages et jets de jets
dans notre mémoire vivace
ils resteront là qui passent
magnifique, Thierry!
Merci Annick
c’est juste un morceau de bravoure
je suis de plus sous influence
entre mes expériences avec les minerais
qui se rayent et se relaient passant le témoin
de la dureté (pas que des temps) au suivant
et puis j’ai des collègues qui essaient de rayer
pas les parquets mais des matériaux divers
avec un nano-indenteur
qui possède une pointe diamant à trois facettes (Berkovitch)
et en translatant cette pointe
pas comme un cambrioleur
qui voudrait casser en douceur du verre
ce scratch test permet d’étudier la plasticité de la matière
oh bien sur j’aurais pu parler de mes vieux vinyls aussi
et des souvenirs auditifs d’une platine poussive
de la matière sourd l’émotion
dans le crissement des consciences
on éprouve sa consistance
les réseaux cristallins se tordent
les défauts se propagent
des éclats sautent
pas seulement aux yeux
Lignes blanches
Les couples sur la glace que la musique entraîne
évoluent dans l’espace comme font les violons
S’envolent dans les airs comme les papillons
Leurs lames en acier jamais ne les réfrènent
Ceux qui dansent sur terre les danseurs de salon
Sur le parquet ciré de la piste de danse
Pour évoluer en rythme et marquer la cadence
Martèlent le sol du pied et frappent du talon
Que ce soit sur la terre dans l’air ou sur les mers
Chaque homme laisse après lui les traces de son passage
C’est peut être une empreinte c’est peur être un sillage
Une traînée dans le ciel des lignes blanches éphémères
Bon vent à vous avec l’air du grand large!
Les commentaires que l’on dépose sur les notes antérieures à 2010 n’apparaissent pas. Je l’ai signalé à l’équipe technique du Monde. Juste un peu de patience… bises à tous sans rayures!
A la gloire des ciels
Le vent lie notre sel
Chaque trace
reste le fruit de nos pensées
A chaque heure un air d’éternité
Au temps rêvé
Au large les voiles
Quand dans ma tête s’ improvise un voyage, qu’importe où cela m’entraîne, je ferme les yeux, je sais qu’il viendra le jour où je partirai là où le bonheur m’attend.
____
En partance, errance
Vers cet ailleurs, vers le rêve
L’impossible possible
____
Bonne semaine à tous et jolis rêves en terres inconnues, livre d’images grandeur nature, aventures et découvertes, derrière les mots et les photos d’Ossiane l’imagination fait le reste.
L’impossible possible!
je te cite, Monique!
Merci à toi,
je t’embrasse!
Destinées en partance
et rêves en errance.
Droites en séquence
ou sillons parallèles??
Lui et elle…
« Voguent les rêves »..dans un flot de neige blanche..sur les ailes des vagues..et les ombres déployées..d’une mer attentive..et ses mots qu’on suspend..aux patères d’un ciel..aux croyances dépassées..Voguent les cœurs..dans le creux d’une coque..et la chair translucide..des phalanges que l’on serre..sur un fil une voile..et s’élève le vent..des murmures confiées..aux histoires à venir..Voguent nos rêves..sur les ailes de soie blanche..et le creux des silences ..qu’on découvre en tremblant..et s’envolent les soupirs..
Sous une voûte en friche où les miracles pleuvent,
Nous irons ricocher sur des souffles coupés
Ainsi que deux enfants qui rêvent d’ailes neuves.
Nous muserons la vie au crochet de l’éther,
Le regard libertin sur la voile opaline
Qui dénude ses liens de la terre à la mer.
Il y a quelque chose d’un film de guerre dans ce cliché. Le bateau, les trainées dans le ciel… Ca détonne. Ca dénote. C’est curieux.
Pull marine
Quelle que soit l’univers ou la place occupée
tous les êtres évoluent dans un cercle fermé,
Qu’ils voyagent sur terre sur mer ou dans les airs
Soit qu’ils quittent leur femme ou qu’ils quittent leur sphère
ils aiment avoir sur eux un vêtement qui rassure
Qui les protège des coups un peu comme une armure
épais comme un cordage, ou comme un pull d’hiver
en maille très serrée pour garder la chaleur.
Un pull qui soit discret comme un garde du corps
Mais aussi qui s’affiche qu’on puisse mettre en vitrine
Bref un pull idéal dont voici les grandes lignes
Un pull à manches longues, boutonné sur l’épaule
avec un col cheminé pour affronter les pôles
de laine toute blanche ou rayé bleu marine
Alain
Le Destin s’écrie
Sur la paume de l’Azur
Dans les grandes lignes.
Il y a le haïku, ce petit poème de trois vers qui se suffit à lui-même et qui suggère plus qu’il ne dit.
Il existe le Haïcourt, forme de haïku en vidéo en trois petites séquences filmées qui résume une situation, une sensation éprouvée.
Il pourrait y avoir un haïplan telle cette image , trois plans qui ne font qu’un, sous le signe du départ, du voyage, de l’éloignement :
Le ciel traversé en tous sens par les avions au milieu des nuages
La terre qui n’est plus qu’une ligne d’horizon qui disparaît au loin
La mer dont un bateau fend les eaux pour nous emporter vers le large
Autant de traces en ces trois plans qui nous ouvrent l’horizon
____
Et moi devant mon ordinateur avec pour seul horizon à cette heure mon écran et quelques mots pour vous dire bonsoir et bonne nuit.
–
Trop de rêves
dans peu de mots
Sillages blanchâtres
traînées d’ombres
écumant
derrière soi
Vagues voyages
deci – par-là
Une musique
belle
chanta
le vent
L’histoire
ne se raconta pas
aux enfants.
–
Un crabe tant bourre
que l’horizon est plein
sillonnés, matricés
ciel et mer
d’où ressortent
ces lignes
–
Thierry : dis, tu te souviens du temps où l’on t’a tricoté un beau pull rayé, y’a pas si longtemps, y’a pas tant d’années ???
–
Biz à toi.
Belle nuit à tous.
–
–
A tous vous autres :
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(presque une berceuse ..)
–
Superbe composition, le regard se perd en tous sens avant de se poser sur l’horizon. Un noir et blanc très réussi
Bonjour Bourrache
oui les rayures me sont familières ici
et me rappellent de bons souvenirs
c’était l’époque où je me mettais au vert (à cause des pull)
de là à avoir été tiré dans une certaine direction ?
biz à toi et fort belle journée
striée, veinée
Rayures
Tous les avions modernes qui traversent l’espace
Avec les gros moteurs qu’ils portent sous leurs ailes
Dessinent haut dans le ciel des tracées parallèles
Des lignes gigantesques qui peu à peu s’effacent
Tandis que dans les mines les travailleurs s’échinent
A extraire le charbon qui noircit les usines
Nombreux sans les navires qui partent de la chine
Equipés dans leur soute de puissantes machines
Sur les vastes océans qui recouvrent le globe
Ils suivent de patrons le dessin éphémère
Séparant l’océan en deux vastes hémisphères
Un peu de la façon dont en ôtant sa robe
La femme montre son dos et l’éclat de sa chair
En tirant sur le zip d’une fermeture éclair
ALain
Quand le chemin derrière
Permet de vivre celui devant
C’est la magie de la vie
Quand Aujourd’hui se vit
je glisse mes mots déposés chez Pierre.
coucou, Bourrache,
en cliquant je ne vois pas bien quelle chanson tu proposes d’entendre…
BELLE JOURNEE pour chacun!
Sillages de vies
Vie plein dedans
Dans son sillon
Labouré tendre
Semé ses joies
La vie en vie
Voyages fous
Envies de vie
Être vivant
S’échapper belle
Extraire son miel
La douce évasion
Rêve funambule
Se serre son fantôme
L’écume des jours
La mer est un cahier ouvert au vent du large
Un cahier d’écolier avec ses grandes marges
Pour y inscrire des notes et des observations
Des lignes manuscrites des notes sympathiques
Des notes de musique des blanches des noires des croches
De simples rendez-vous des mots qui vous raccrochent
Ces mots qui interpellent qui sont l’écume des jours
Alain
Dans le drapé de blanc
Se vit un rêve bleu
*c’est à s’aimer que le temps passe,
j’ai trouvé, Bourrache, ta mélodie offerte!
comme mon ordi n a plus de son, je n’avais pas entendu ce matin, et en recherchant à nouveau ce soir, je vois le titre tout en haut,
reste à l’écouter demain sur l’autre ordi.
douce nuit dans vos hamacs,
avec ton pull tricoté mains, Thierry,
il fait zéro dehors!
des lignes et des notes
sur le ciel des rêves
se croisent des chemins
l’ici et le là
point de départ et ligne d’arrivée
l’innomé pointe son nez
Le monde est cousu de fil blanc
Sous le grand chapiteau de la piste au étoiles
Nul filet tendu pour un clown acrobate
Nulle araignée velue avec ses petites pattes
N’est venue de l’espace pour y tisser sa toile
Les ailes des hélices, les compresseurs à aubes
Que mettent en mouvement les moteurs à turbines
Déroulent ce filet blanc comme un fil de bobine
Ces panaches blanc d’écume à l’arrière des bateaux
Alain
Ca n’a pas traîné le ciel c’est retrouvé quadrillé
mais pour danser le quadrille les nuages étaient embarassés
voler en escadrille soit et sans chausser les espadrilles
mais il y avait là une bande de joyeux drilles
heureusement ce n’était pas la Flak
et sous ses couches de laques
pas d’obus anti aériens
un carrefour de rencontres
fort spectaculaire
à vous faire hausser l’oculaire
ah oui ça déchirait grave
il y en avait dans tous les sens
presque une prouesse pyrotechnique
sans pierre on n’ amassait pas mousse
mais en plus c’était du genre
« pousse toi de là que je m’y mette »
pas du genre attrape miette
je n’ai pas osé sortir de sa housse
ma fusée à iodure d’argent
les traînées de condensation
se suffisaient à elles mêmes
avec ou sans entregent
J’ai regardé vers le ciel
Tous ces chemins tracés
Ces lignes en tous sens
Ce va et vient infernal :
La transhumance des humains
J’ai regardé la mer
Ce bateau qui s’éloigne
Fuyant le tohu-bohu de l’existence
Cherchant et trouvant peut-être
Au loin, en marge du temps
Le rêve sur les vagues de l’Océan
Quitter l’ici pour un ailleurs
Nouvelle voie, nouvelle direction
Fuite ou signe d’un malaise
Quête d’aventure, recherche du bonheur,
Qui peut dire où chacun va ?
Qui peut dire ce qu’il cherche
En ces allées et venues incessantes ?
http://www.dailymotion.com/video/x567ln_georges-brassens-la-marine_music
Je suis l’éclusier
des rires et des pleurs
tout au fond du port
C’est là ma maison
l’oeil au vieux fronton
dans ma forteresse
« Elle » vient parfois
du grand continent
prendre un courant d’air
un air de long temps
qui ne s’éteint pas
Dans un blanc sillage
apporte l’enfant
de son âme tendre
J’affiche toujours
les heures pas sages
les moments voyages
près de la fontaine
où est notre banc
(là tu viens rêver!)
Nous parlons nuages
marées de silences
parfums d’iode vif
L’Île est océan
Le bateau la rive
De la passerelle
j’ouvre l’horizon
d’un mot le non-dit
J’étais pèlerin
vis dans ma coquille
mon palais demain
Je ne garde rien
attends que la mer
ait l’envie plus douce
Je suis l’éclusier
des rires et des pleurs
tout au fond du port
Quand tu partiras
j’aurai dans les bras
des roses centranthes
roses valériane
prises du rempart
au corps de granite
Elles seront pour toi
que tu te souviennes
qu’oubli ne voit pas
http://www.youtube.com/watch?v=U3L-dMpNwZc
Lignes blanches
Est-ce un renard des neiges venu de Sibérie
qui découvre le monde avec des yeux pervenche ?
Serait-ce un bébé phoque au regard attendri
Qui pose sur la neige dans sa fourrure blanche
Serait-ce un ours blanc naufragé solitaire
Tombé de la banquise ayant perdu le nord
Qui nage comme un tonneau dans des eaux cristallines
serait ce un père Noël qui descend en traineau
dans un bel habit rouge, malgré le froid polaire,
orné d’un col de martre ou bien de zibeline
Ces trainées dans le ciel ne sont pas des couleuvres
Comme derrière un traîneau flotte une écharpe blanche
Mais des avions en vol qu’un pilote manœuvre
Mais des moteurs qui tournent dans un bruit d’avalanche
ALain
Laisser derrière les stries de vies
Ses pétarades son bien trop plein
De vides extrêmes qui laissent ko
Et se naviguer son moteur doux
Libre et heureux son pas alerte
La force revient son bel état
C’est si bel bon d’être vivant
Dedans son soi tout en son fond
Se respirer ses petites aises
Un souffle tendre une palpite
Belles émotions de l’existence
Coton douillé île en plein coeur
S’extraire son libre de libertés
Un joli rythme dans ton poème Annick des mots qui coulent comme la vie et respirent à pleins poumons, une page aujourd’hui qui chante et résonne à travers tous ces poèmes dans l’imaginaire de chacun.
Merci, Monique,
allez je me sors, il fait soleil,
les petits doigts ont assez surfé de leurs mots,
et les yeux se sont assez glouglouté de bels écrits,
ils vont happer le bon soleil,
Il fait soleil,
la liberté,
tout ce bien d’être,
et rien que s’être,
n’être que soi,
c’est pas si mal,
c’est tellement,
de son vivant,
ce petit bourg,
je l’aime son simple,
vite ta place,
mes pas dessus,
il fait soleil,
mon coeur se vit,
le corps léger,
va le suivre dehors,
comme c’est bon,
sa liberté,
se glouglouter,
se remuer,
ses petits souffles,
à même l’amour.
mes souhaits de journée douce pour chacun, bonjour OSSIANE!
je me sors mon oeil tendre où vers…SOURIRE!
Comme une vague
se fracassant sur le récif,
je glisse entre le lisse
de tes pensées maritimes
Asti spumante, à stries écumantes
c’est dans la clameur des bulles
que je me concerte haut
Voyage en photo
Sur la mer de l’insomnie
Album sur le bureau
La mer y est belle
Les nuages sont immobiles
J’avance sur le port
Le jour est pour moi
Dans la nuit où tout dort
J’invente les odeurs
Seule avec les mouettes
Stoppées dans leur vol fictif
Des ailes de papier
Arrêt sur image
Voyage en aller et retour
Sur l’oreiller des rêves
J’ai sommeil.Le livre est ouvert. Les mots m’attirent, une ou deux lignes, peut-être trois qui risquent de déborder sur la nuit noir au son du vent dans les arbres du jardin. Frappant portes et volets il dérange ceux qui voudraient dormir. Je prête au vent un bruit de vagues pour qu’il me berce et m’entraine dans ma nuit sur le bateau des illusions dans un hamac jusqu’au lever du soleil à l’autre bout du monde.
Rubans d’écume
sillages d’un passage
montons de plume
« moutons de plume » … bien entendu ..;-)
Le soleil et le vent apprécient les échecs
tous les avions de ligne quand le ciel est serein
dessinent à la craie des formes géométriques
des trapèzes des losanges des carrés de ciel bleu
S’agit t’il des faux dieux qu’adoraient les aztèques
De colonnes de marbres supportant un fronton
Où les bancs de nuages forment de jolies frises
D’un vaste péristyle entourant un patio
De rues de villes romaines coupées à angles droits
De messages vus du ciel comme on trouve à Nazca
Dessinent t’ils des portées pour des notes de musiques
De hautes étagères pour y serrer les livres
Qui garnissent les murs dans les bibliothèques
Ou serait ce un damier pour les dieux souverains
Le soleil et le vent apprécient les échecs
ALain
Et si en cadeau, on griffonnait des mots sur de petits bouts de papier ?
De la poésie à l’envi
Des lettres et des signes
De la vie
Loin de nous les futilités matérielles
Jetez tous vos i-phones par la fenêtre !
Chiche ?
Cela fait vraiment un beau bruit en s’éclatant sur le sol !
J’ai jeté le mien du 3ème étage…
A vous !
–
Y avait une fois une rose
Une rose et un marin
Le marin était à Formose
La rose était à Dublin.
Jamais au monde ils n’se virent
Ils étaient beaucoup trop loin
Lui n’quittait pas son navire
Elle n’quittait pas son jardin.
Au-dessus de la rose sage
Les oiseaux passaient tout le temps
Et puis aussi des nuages
Des soleils et des printemps.
Au-dessus du marin volage
Des rêves étaient tout pareils
Aux oiseaux et aux nuages
Au printemps et au soleil.
Le marin périt en septembre
Et la rose le même jour
Vint se flétrir dans la chambre
D’une fille en mal d’amour
Personne jamais ne suppose
Qu’il y ait le moindre lien
Entre le marin de Formose
Et la rose de Dublin
Et seul un doigt sur la bouche
Un ange beau comme un éclair
Jette quand le soleil se couche
Des pétales sur la mer.
–
http://www.youtube.com/watch?v=HmGz-9Ha0MY
–
L’homme en habit rouge
Un homme en habit rouge tiré à quatre épingles
Une hotte à l’épaule arrive tout droit du pôle
Au café des flots bleus où il fait boire ses rennes
Qui courent dans la neige et ding et ding et ding
Prend un café croissant sur un comptoir en zinc
Dans la nuit de Noël il a croisé des zincs
Aux ailes déplumées qui volent à tout berzingue
Ses yeux illuminés ainsi que des boutiques
Comme tournent les manèges dans les fêtes publiques
Berce les rêves d’enfants comme une douce musique
Alain
–
Haddon : si j’avais un 3ème étage, j’ouvrirais les fenêtres pour … aérer.
Juste paske, dès le départ, j’achète pas d’ipad, d’iphone ni de Wiii ni aucune autre onde(s) qui pourrai(en)t perturber mon nid douillet et mes nuits sans insomnie.
D’ailleurs, j’adore mon vieux réveil, mes vieilles horloges (à piles -mais on ne peut pas être parfait) qui tic-tac les secondes de ma vie.
– Le meilleur des encombrants est celui qu’on ne fabrique pas (ou qu’on n’achète pas !) – ABC du recyclage
Clin d’oeil et sourire, hein !
–
j’allais écrire
je n’ai pas de highphone, alors c’est pas possible de le lancer par la fenêtre, Haddon,
et je lis à sourire que Bourrache n’en a pas non plus,
y’a pas que moi qui suis démodée?!
joli, ce texte, Bourrache!
sinon, j’approuve!
Où est Noël?
Je ne le vois pas!
Mes yeux aveugles
Voient pas les trucs
Ces machins choses
Ce rutilant tout cet argent
Mon petit panier passe
A côté son simple de lui
Il est dans l’air
Ce temps de Noêl
Depuis lundi
Mes ondes libres
Cela fait du bien
Il était temps
Plus de court circuit
Pétage de plomb
Noël son zen
Amour la paix
Sérénité
Le souffle doux
Folie sa tendre
Il file il vole
Il se fend l’eau
Pas une minute à perdre
La vie est tout devant
Sans regarder derrière
Qui fut son tant de tellement
La voie libre aspire
Et l’être se respire
Il était encore temps
Ce matin mon petit fils en allant à l’école avec sa maman :
– Dis maman j’ai une question à te poser. Noël ? C’est quoi la vérité ?
– Toi qu’est-ce que tu en penses ?
– J’hésite maman, c’est pour ça que je te demande
– Si je te dis ce sont les parents qui préparent Noël pour les enfants, serais-tu déçu ?
– Non mais ça fait beaucoup d’argent pour les parents qui ont beaucoup d’enfants.
– Tu sais Noël c’est surtout beaucoup d’amour mon chéri
– Merci maman, merci de m’avoir dit la vérité, tu sais mon copain a demandé aussi à sa maman, elle lui a dit la vérité, c’est bien de dire la vérité, mais je ne le dirai pas aux tout petits de mon école parce que c’est bien aussi de les faire rêver, c’est tellement beau les rennes, le traineau sur la neige, la hotte du père Noël mais je suis content que tu m’aies dit la vérité .
Et là sa maman a senti quand même une petite nostalgie dans sa voix.
– Je t’ai dit la vérité parce que maintenant tu fais partie des grands et tu as envie de savoir ça et beaucoup d’autres choses encore.
– Merci maman je suis content d’être grand.
C’est mignon, Monique!
Le temps pour rêver
Grandir
Le temps pour voir la vérité
Grandir
Le temps pour rêver même si la vérité
Grandir
Le temps de jamais s’arrêter de rêver
Grandir
Le temps de jamais s’arrêter de rêver
rêver*
rêver*
rêver*
Sans s’arrêter de rêver
Sans s’arrêter de grandir
Grandir de son rêve
Devenu son tout grand
Rêver avec son grand
Devenir son bel rêve
Rêver
A des voyages au longs cours
Au petit suit son cours
Rêver
De toute son âme
Eperdu de jolis
Vers devant
Faire confiance au temps
Le serrer
S’extraire de vilains
Courir après le soleil
Son jour
Se doucher en amours
Pulvériser l’horrible
Pour serrer de son miel
Du 2e étage…sur un rectangle de lumière..genre I Phone…quelques mots déposés..pour un temps dépassé..ou tout juste esquissé..des aiguilles et une ombre..et le bruit d’un réveil..sous la couette et soleil..les secondes de sa vie..et ce nid sous le toit..pour une nuit d’insomnie..et des rêves qu’on écrit..sur les murs et les cris..d’une ville endormie..Du 2e étage..le tic tac sur le toit..un réveil funambule..et ce temps qu’on repasse..sous les plis de coton..et l’éclat d’un sourire..qui se fiche dans le cœur..d’un rêveur endormi..
Jeté comme une bouteille à la mer
Le message dans le courant des jours
Comme une lettre au vent s’envole
Elle voyagera par terre, par mer ou dans les airs
Faisant escale sur le pont d’un bateau
Voyageant sans bagage au fond d’un wagon
Pour un dernier refuge au creux d’une main
Un long fil tendu, le sort des longs courriers
De ces mots attendus qui traversent l’espace
Qui prennent corps au bout d’une plume
Sur un papier qu’on replie émue sur un cœur qui bat
____
Très bonne nuit à tous et beau week-end, je garde le vent trop froid et vous envoie le soleil
Des mots d’amour déposés sur :
la page d’un carnet ou les lignes d’un cahier
le blanc d’une lettre ou le carré d’une carte
l’espace d’un blog ou la bulle d’une messagerie
un écran de portable
ou
la buée d’une fenêtre…
Bonne journée à tous
L’écume qui laissent
tous les rêves perdus
sillage d’un passé vécu
Pas celles d’un pull marin
étrenné un petit matin
elles déchirent et crévent l’écran
elles ne sont pas celles de valse avec Bachir
mais dans la fulgurance montent d’un cran
face à la nuée qui monte
j’ai les yeux embués
ces lignes rectilignes
montrent des voies
et depuis ce pont étroit
accoudé au bastinguage
contemplant un bastringue sans âge
je montre du doigt
des directions qui s’entrecoupent
des plans qui se découpent
une perspective qui chaloupe
ça na pas loupé
je me suis fait aborder
c’est mieux que sabordé
et dans les falaises crayeuses
qui marquent en encrevures
les gerçures de l’étamage
je distingue à peine le bruit de l’hélice
et sur cette mer presque lisse
je voudrais sur la pointe des pieds
me hisser
Désolé d’être plus rare sur le pont
pas parce qu’il est glissant ou inhospitalier
juste parce que le temps fait défaut
les préoccupations se multiplient
pourtant l’équipage me manque
des voix se sont tues
des mots perdus
les rayures des âmes
ne sont pas le fait que de lames
quand nous viennent les larmes
c’est que de l’intérieur
sourdent des pleurs
qui doivent s’épancher
je vous embrasse tous
Coucou la compagnie>… !
Des « X » à foison…
A la croisée des mondes
Brève rencontre
Entre mer ciel et nuages
Traces de brillants sillages
A chacun…
De suivre son chemin !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeee
–
On se connaît un peu, j’espère,
On s’est déjà souri beaucoup
Le chemin qu’il nous reste à faire
A pris des airs de rendez-vous
Et ça pourrait sembler tout rose
Un peu trop facile, je sais,
À tant chanter de belles choses
Un peu de plus, on y croirait
Mais moi, je ne sais pas
Je ne sais pas
J’avance et je me bats
Mais moi, je ne sais rien
Je ne sais rien
Je cherche mon chemin
On pourrait mener sans encombre
Une belle histoire d’amour
En gommant en douce les ombres
En ne gardant que les contours
Je vous dirais « Laissez-vous faire
J’ai tout compris, c’est comme ça »
Sans dire que je désespère
De n’y rien comprendre parfois
Je pourrais aussi faire accroire
Que je ne chante que pour vous
Ça serait bien peu de mémoire
Que de nier ce plaisir fou
Que je prends en pleine lumière
Et même sans me détourner
L’amitié que je donne entière
M’est au centuple renvoyée
On veut nouer des habitudes
Mais à se battre dans son coin
On prend un pli de solitude
On embroussaille son chemin
C’est avec vous que je suis forte
Et je vous reviendrai toujours
Mais quand j’aurai passé la porte
Laissez-moi douter à mon tour
Car moi, je ne sais pas
Je ne sais pas
J’avance et je me bats
Car moi, je ne sais rien
Je ne sais rien
Je cherche mon chemin
–
http://www.deezer.com/listen-229839
–
Traînées blanches
Le temps mange l’espace
Et la vie ne serait
Qu’un trait que l’on tire à la craie
Qu’un chiffon vite efface
Alain
Merci Bourrache pour « Je cherche mon chemin », j’ai toujours plaisir à entendre Anne Sylvestre que j’ai eu la chance de voir l’an passé à Villeneuve-lès-Avignon pour la représentation d’un de ses merveilleux conte Lala et le cirque du vent, mon petit fils était tombé sous le charme de Lala.
Bonne nuit à tous
En perdition
Une nuit croisant le Cap Finistère
Voguant au rail des supertankers
Dans le chalutier sous la drache
Voilà la courroie qui nous lâche
Plus de feux, plus de radar
Plus de moteur ni sonar
Plus de pompe, l’eau qui monte
Et la mer qui se démonte
Pas le temps d’avoir la pétoche
On répare à la lampe de poche
Après des heures de bringuebale
On a remit le cap vers le fanal
Amarré à Vigo
C’était plus rigolo
Vidions notre calice
Salud pour la Galice !
Sans plonger dans des souvenirs lointains de minéralogie
il fallait bien que dans un contact, un frottement, le glissement
ne se puisse et ne se fasse, ne s’efface alors la trace
car de la confrontation des surfaces, de la dureté différente
naquit la rayure, un indent, une griffure, qui marquait de son empreinte
l’échelle de dureté de Mohs venait de frapper une nouvelle fois
aux sillons éprouvés qui entaillaient et entamaient
je me disais, la peau est bien plus souple et reconfigurable
sauf à toucher le derme les marques disparaissent vite
cela ne me permit pas de dissiper un malaise passager
passagers de nos vies, témoins et acteurs de nos heures
il est des rayures qui sans nous faire sombrer nous attristent
on voudrait réparer et cicatriser mais c’est moins simple qu’il n’y paraît
des charlatans nous vendent pour nos chars latents
des baumes qui feraient disparaître à la vue toute trace
sur nos carroserie, des vernis couvrants et voilants
qui remplissent et reconstituent
mais quand quelque chose est parti
est il remplaçable
quand il nous manque une partie
même la moins visible
on sait au fond de nous même
la perte, et l’absence
la marque sur la crédence
alors peuvent bien tournoyer
nuages et jets de jets
dans notre mémoire vivace
ils resteront là qui passent
magnifique, Thierry!
Merci Annick
c’est juste un morceau de bravoure
je suis de plus sous influence
entre mes expériences avec les minerais
qui se rayent et se relaient passant le témoin
de la dureté (pas que des temps) au suivant
et puis j’ai des collègues qui essaient de rayer
pas les parquets mais des matériaux divers
avec un nano-indenteur
qui possède une pointe diamant à trois facettes (Berkovitch)
et en translatant cette pointe
pas comme un cambrioleur
qui voudrait casser en douceur du verre
ce scratch test permet d’étudier la plasticité de la matière
oh bien sur j’aurais pu parler de mes vieux vinyls aussi
et des souvenirs auditifs d’une platine poussive
de la matière sourd l’émotion
dans le crissement des consciences
on éprouve sa consistance
les réseaux cristallins se tordent
les défauts se propagent
des éclats sautent
pas seulement aux yeux
Lignes blanches
Les couples sur la glace que la musique entraîne
évoluent dans l’espace comme font les violons
S’envolent dans les airs comme les papillons
Leurs lames en acier jamais ne les réfrènent
Ceux qui dansent sur terre les danseurs de salon
Sur le parquet ciré de la piste de danse
Pour évoluer en rythme et marquer la cadence
Martèlent le sol du pied et frappent du talon
Que ce soit sur la terre dans l’air ou sur les mers
Chaque homme laisse après lui les traces de son passage
C’est peut être une empreinte c’est peur être un sillage
Une traînée dans le ciel des lignes blanches éphémères
Alain
Superbe photo, merci !