Acier

Arbre de Judée

nuit d’après-midi
les voiles de la liberté
l’orage gronde

« FLAMMES« , un poème écrit et lu par Nath. Merci !!

62 réflexions sur « Acier »

  1. Grandes différences d’intensité de gris sur la mer et dans le ciel tout en douceur et finesse dans cette teinte que j’aime, elle va du noir au blanc avec grâce et délicatesse, ombre douce et veloutée, une couleur qui sans cesse s’affine et se perfectionne pour trouver la juste bonne teinte celle qui trouve la forme où l’œil se repose et donne au paysage cette sensation de calme et de paix où la pureté de l’image se concentre sur la ligne blanchâtre de l’horizon. L’art de la nature sans cesse se module.
    ____

    Clair est l’horizon
    Plume d’acier sur l’Océan
    Poussières de nuages

    ____

    Dans le petit livre des couleurs de Michel Pastoureau, je retrouve chez lui aussi ce goût particulier pour le gris :
    « Il a presque tous les caractères d’une vraie couleur (…) le gris est la couleur la plus riche à travailler : il possède un grand nombre de nuances, il autorise les camaïeux les plus subtils, il fait du bien aux autres couleurs »

    Merci Nath, ta voix donne aux mots encore plus de beauté à ce poème riche, émouvant et vivant. Serait-il possible d’en avoir le texte écrit ? Ou se trouve-t-il déjà sur une note du blog d’Ossiane ?

  2. A la terrasse des nuages

    Quand il descend des cieux tout est silencieux
    Pas de moteur qui tourne entrainant des essieux
    Il glisse sur la neige comme sur un toboggan
    Pour ne pas avoir froid ses mains portent des gants

    Vêtu de sa houppelande ornée de blanche hermine
    Dans son traîneau de bois comme dans une chaloupe
    A tous les enfants sages qui mangent de la soupe
    il porte des oranges remplies de vitamine

    Il vient du Groenland patrie des esquimaux
    Que la neige recouvre d’un épais manteau blanc
    Où l’homme chasse le renne caribou et élan.

    Il parle en toutes les langues avec des exquis mots
    A la terrasse des nuages il se régale
    D’une tasse de lune remplie de mille étoiles

    Alain


  3. Dans ce monde à vivre
    je m’affublai
    de quelques plumes blanches

    de voiles
    à partir.

    Machoires
    dents d’acier
    m’inscrivirent


    à tout jamais
    sur soi-disant
    chemin tracé.

    Leur rage survint
    quand entre hors orage
    et mots noirs-devins

    d’un coup d’ailes
    je m’élevai.

    Jamais plus
    vous ne m’enfermerez.

  4. L’oeil est ouvert: lui seul ne connait pas l’image.
    Il est écran. N’est pas miroir.

    « Il » est un pronom. Sujet: « Qui ».
    L’écran se déroule, se tourne.
    « Qui » voit; « Qui » décide. Décide de voir. Est libre d’images.

    Instantané, image d’un instant! « Qui » voit dans l’instant.
    Ce « Qui » n’existe pas. Est image.
    Pour temps, « Qui » choisit l’orage.

    L’orage n’est pas noir. Gris bleu noir.
    « Il » est nuages. Vent des nuages.
    « Qui » n’a pas peur: du gris bleu noir, du vent, des nuages.

    Regard d’acier. Acier doux. Miroir des gris.
    La mer aux yeux d’acier.
    « Qui » cherche la lumière.

    La lumière est partout. Sortie de l’ombre.
    L’ombre bleue des nuages.
    A la frange. Tendue sous l’horizon.

    Au pied du grand rideau. Théatre.
    Image mouvement. Voiles, image de vent.
    « Qui » mesure le temps.

    Sent le besoin d’orage.
    Veut tout son coeur qui gronde.
    « Qui » pleure, à verse.

    « Qui » aime. En un éclair.
    Déchire le jour la nuit.
    Une image.

    « Qui » est « Tu ».
    Autre qu’un regard.
    Existe par delà.

  5. Car dans la vie
    Ce tant à voir

    Certains dans un enfer
    Clament la joie d’aimer
    D’autres sans trop de pleurs
    Se lamentent sur leurs sorts
    D’orages au goût d’une goutte
    Quand d’autres les traversent
    Leurs torrents de leurs perles
    Se noient ils font la planche
    Avec le sourire eux
    Quand l’orage il gronde
    Avec leur joie d’aimer
    Qui permet adoucit
    Ce tant de temps ô trop
    Des saisons d’impossibles
    En se marchant encore
    Boiteux blessé sonné

    Et le temps retrouvé
    Serré tout de Là là

    En tout Là
    Bien au dessus
    Des voiles le cerveau
    C’est si bon de se voguer
    Ses états d’âme douce
    Dans le serein son cours

  6. Garçon !
    Servez nous donc un rhum
    Trinquons sur ce forum
    A ces glorieux skippers
    Voguant sur toutes les mers
    Qui vont toucher leurs bourses
    Pour s’en aller en courses

    Garçon !
    Remets à marée haute
    Qu’on s’humecte la glotte
    Pour en gouter l’arôme
    Bien sur le premier rhum
    On l’appellera Adam
    On se rincera les dents

    Garçon !
    Ressers tous les compères
    Remplis ras bord leur verre
    Ce sont tous de bons amis
    Déjà friands de demis
    On leur fera un discours
    Qu’ils volent en bon secours

    Garçon !
    Rhabilles donc les gamins
    Qu’on trinque pour les marins
    Et sonnons de l’olifant
    Pour rameuter les éléphants
    Car sur les terres d’Arvor
    Beaucoup galopent encore
    Les pachydermes fuchsias
    Qui se douchent au rias
    Et ils ont de bons cornacs
    Dans le secteur de Carnac
    Oui mais il y a un hic !
    C’est que ceux d’Armorique !
    Sont tous nyctalopes chics !
    Abusent de l’alambic !
    Ils ont mauvaises haleines
    Mais aiment la porcelaine

  7. Le texte Flammes est sur une musique de Peter Rudenko – the fall que vous pouvez écouter au lien http://www.jamendo.com/fr/player#/track//?album_id=64680&n=all&order=numalbum_asc#/album//?id=64680#8

    Pour Monique le texte Flammes (déposé dans feu):

    Pas
    Pas qui s’avancent, s’étendent, s’entendent
    Voix
    Voix qui s’envolent et résonnent
    Et nos regards prudents interrogent le mouvement
    Et tissent une alvéole, l’alvéole du temps

    Pas
    Pas qui se fixent, s’estompent, se perdent dans l’oubli
    Voix
    Voix qui s’accordent et scintillent
    Et nos regards transportés par les flammes troublantes
    Et le souffle soyeux déporté par le vent.

    Je suis flamme
    Tu es pierre
    Je suis femme
    Tu es air

    Flamme
    Flamme qui vacille, lueur d’espoir
    Femme
    Femme qui frémit, torpeur d’un soir

    Flamme
    Femme mouvante, émouvante
    Qui voyage, se saoule de songes à l’infini
    Femme
    Flamme hésitante, tremblante
    Qui se déroule et se coule dans la cire
    Et ton ombre qui projette des formes troublantes et fugitives.

    Je te vois
    Tu t’éteins
    J’ai vécu dans ton sein
    Et la cire s’étire, se dérobe, se durcit
    M’emportant vers d’autres rêveries.

    Seulement voir et sentir
    Créer pour comprendre, se répandre
    Et s’éprendre dans les rives de l’oubli.
    Juillet 2006

  8. Gris bleuatre,
    O céleste tempête
    Ainsi mon cœur et le vôtre
    Ont la même teinte.
    On voudrait l’ôter en hâte
    Cette couleur est odeur de sombre et d’ombre
    Pourtant ne faut-t-il pas une part d’ombre pour que la lumière se fasse ?
    Filaments de tristesse, mon regard et mon corps se déposent sur vous
    J’enfile votre cotonnade
    Ame perdue recherche sa terre
    Tels les oiseaux de mer qui tombent parfois en rade
    Je résiste à la houle puisqu’en apparence
    La mer est calme..

  9. merci Nath pour le poème et la musique de Peter Rubenko
    ____

    Dans la grisaille d’une fin d’après-midi
    J’ai dessiné d’une craie blanche
    Une mer couleur d’acier
    Un ciel de lauzes et ardoises
    J’ai estompé de mes doigts
    Un horizon gris perlé
    Un front de mer lactescent
    Avant que l’orage vienne
    Effacer comme une éponge
    Ce paysage éphémère et fragile.
    Et tandis que la mer impassible s’étire
    Les voiles des bateaux se gonflent
    Les nuages dansent et se balancent
    Sous la craie qui s’écrase et s’étale
    Dans le silence qui précède l’orage.
    ___

    Bonne nuit à tous.

  10. Bonjour à l’équipage… !
    Et un coucou à Ossiane,
    Qui par ces temps d’hiver
    Doit nager dans la neige !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Un ciel d’hiver…
    Une lumière aux tons bleutés
    Aussi durs que celui de l’acier
    A l’horizon, une bande argentée,
    Sur mer pas encore tout à fait agitée
    Toutes voiles dehors voguent les voiliers
    Il est temps de rentrer à bon port
    Avant le grain qui se précise au loin

    Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeee

    Pensée aussi à tous ceux du Nord…
    Ici, gelée blanche, froid… mais sans neige

  11. Barbe noire

    Dès que la mer est grise ainsi qu’un toit de tôle
    Un gros chat noir observe les petites souris
    Il est rapide et vif ainsi que le vent miaule
    il approche comme l’orage qui lance des éclairs

    Il est bardé de fer porte une cotte de maille
    Son poil est hérissé comme de la limaille
    Quand il part à la guerre avec son attirail
    Un roulement de tonnerre fait trembler les murailles

    Il a de grands yeux jaunes un regard en acier
    Les petites dents pointus d’un monstre carnassier
    C’est un vrai ouragan un bouillant général

    Qui porte des blessures comme autant de médailles
    Son nom à lui tout seul vous sape le moral
    Il hisse le drapeau noir quand il livre bataille

    Alain

  12. Acier ou assiégés
    il ne sied pas de rester trop longtemps
    quand la bourrasque se lève
    et filent d’un même élan
    avant que le rideau ne se déchire

  13. Il faut trancher pour ne pas étancher
    la soif de course vaut de courir la bourse
    mais dans le tonnant pas affaire de jauge (quarter tonner)
    sans grossir le trait de l’amer ni forcir le vent du tonnere
    il est louable d’esquisser un bord de travers
    pour esquiver un coup qui vous prend à revers
    bientôt tangon et spinaker seront remisés
    la vie ne se joue pas sur un coup de dès

  14. Nuée ardente
    pour lame vibrante
    presque bord à bord
    ils s’en paient une tranche
    ballons gonflés d’aise
    tirant allégrement
    et cet entre deux
    ce camaïeux de gris

  15. Lourdes, lourdes sont les senteurs qui envahissent l’air
    dans ce jardin où même les oiseaux multicolores
    semblent accablés et las.
    Des parfums s’évadent des fleurs immobiles et étranges.
    Des mots chuchotés et à peine audibles me parviennent
    comme à travers un silence ouaté.
    Les arbres tout gonflés de chaleur, ploient,
    dans un alanguissement épuisé et presque indécent.
    Le soleil n’est pas vraiment là, pourtant
    la moiteur se fait plus pesante.
    Pas le moindre souffle d’air
    ne vient troubler ce recueillement païen.
    Je respire avec peine et quelques nuages s’esquivent.
    Des couleurs cuivrées tachent le paysage oublié.
    La nature tout entière est conviée à cette sieste estivale
    et elle s’offre au soleil avec complaisance.
    J’étouffe. Tout s’obscurcit.
    Et soudain, l’orage éclate
    et c’est la délivrance.

  16. Rien ne laissait présager
    Un retour aux angoisses passées
    Tout était calme et tranquille
    Avec au loin cette lueur d’espoir
    Sans s’y attendre le ciel s’est assombri
    Un nouvel orage tel un mauvais présage
    Mon ciel redevient triste sombre et gris
    Je cherche dans l’ombre une étincelle d »espoir
    J’entends le vent, chassera-t-il pour moi
    Les nuages venus obscurcir mon ciel ?

  17. D’infinis paysages

    Le ciel est bas et lourd encombré de nuages
    mer et ciel se confondent le temps est à l’orage
    La présence du soleil donne au ciel sa noirceur
    Un ciel couleur de suie qui dans l’eau se dilue

    Derrière le rideau sombre le gris prend des couleurs
    Les nuages se dépouillent comme des lambeaux de peau
    Ou comme des copeaux sous les coups d’un rabot
    Plus avant vers le large le ciel poursuit sa mue

    La mer à l’horizon a l’éclat de l’acier
    Pas de vagues pas de drame tout est calme simplement
    La présence de voiliers ainsi que des coursiers

    Témoigne sans le dire de la présence du vent
    Il est des paysages qui évoquent l’infini
    Mais c’est dans l’âme humaine que se trouve le génie

    Alain

  18. Un orage il passe
    Se cramponner dedans
    Pas oublier de respirer
    Afin de s’envoler
    Dans le ciel dégagé
    Qu’il laisse derrière lui
    Le ciel bleu sa respire

  19. Rencontre
    des masses

    Pluie, éclairs – du mime pour la mer

    Des signes
    à la terre

    A la fragilité de l’homme
    les éléments
    sont le métronome

    Vent, tempête – une voile pour la vie

    Des rives
    à l’atmosphère

  20. La voilà qui arrive, je vois ses yeux qui brillent sous la pluie. Elle a une belle allure de grand largue puis remonte au près serré. Ma poitrine gonfle comme un spi et mon cœur s’emballe tel l’anémomètre dans la tempète.
    Elle m’accoste et sous la bise m’effleure le grain de sa peau, étrange je ressens les gouttes chaudes comme sous les alizées. Dans un frisson j’imagine caresser la surface de sa peau, gouter sa fleur de sel.
    Nous glissons dans une artère principale brassée par la houle de la foule. Nous louvoyons un temps sur le chenal d’un trottoir où croisent des cargos de parisiennes chargées de paquets beaux.
    Je la remorque bientôt dans l’abri d’un mouillage pour gagner un hâvre de tranquillité. Je plonge dans ses yeux d’émeraude. Un regard de rayon vert, dernier feu du crépuscule que le marin attend à l’horizon de la mer.
    Premier baiser, premier naufrage. Eaux chaudes et salées, tourbillon qui attire où l’on glisse en perdition, se désagrégeant comme bateaux îvres vers de délicieux et profonds abysses.

  21. Des ailes d’éphémères se sont posées
    Sur les eaux grises de la mer
    Un immense désert de silence et d’eau,
    Paysage immobile sous un ciel menaçant,
    Belle et douce impression avant l’orage.

    Rêve, contemplation, attente, je ne sais pas :
    Un calme qui emplit un espace sans limites,
    Des couleurs qui se taisent dans le gris du silence,
    Des nuages qui s’affairent sur la pointe des pieds,
    Un horizon étonnant baigné de lumière.

    Le ciel et la mer semblent vouloir s’entendre
    Impression étrange d’un dialogue mystérieux.
    Le calme et la folie se rencontrent en douceur
    Possesseurs, l’un et l’autre de force et de puissance
    Ils s’affrontent avec sérénité et splendeur.

    Le paysage évolue, se transforme :
    Ce qui semblait être une menace
    Devient un ballet étrange,
    Un rite d’union sacrée entre le ciel et la mer,
    Un superbe tableau aux nuances d’acier.

  22. Le mousse plonge pour remonter une méta amphore à la savoureuse blonde du nord. Yermat ! chtite Annick, touché coulé…

  23. Vous me faites rire, Jean de la Lune, merci à vous!
    celui qui me fait rire, a toujours mon merci!

    douce soirée à l’équipage!

  24. Echappée belle

    Toutes voiles dehors comme des cotonniers
    Ils courent sur l’océan les splendides voiliers
    Les pieds les poings liés par des chaînes en acier
    L’océan les retient comme des prisonniers

    Iront t’ils en enfer lieu des âmes oubliées
    Donneront t’ils l’obole à l’infâme nautonier
    Ou jetteront t’ils l’ancre dans le port familier
    Comme on trempe sa plume au fond de l’encrier

    Alain

  25. Ondulation des lumières
    Sur la terre
    Sur la mer
    Incantation des vents contraires
    Accoster sur l’amer
    Nymphe hantant l’écume
    En soupirant dans le sourire de la lune

  26. Instantané

    Sous une bonne brise
    Les voiles s’arrondissaient
    Sur la mer un peu grise
    Trois voiliers balançaient

    L’orage vînt par surprise
    Dans un bruit de ferraille
    Comme un train sur ses rails
    Fait son entrée en gare
    Ou comme un peuple en crise
    Se jette dans la bagarre

    Quand la photo fut prise
    La mer miroir sans tain
    Avait la couleur grise
    d’un très vieux pot d’étain

    Alain

  27. Tous les nuages passent, même s’il s’attardent un instant jamais ils n’effaceront le soleil qui est derrière, la mer sous son bouclier d’acier pour parer les éclairs reprendra ses couleurs l’orage passé, robe bleue festonnée de dentelles d’argent.
    ____

    « (…) espérer sous tant de nuages est moins facile
    (…………………………………………………….)
    (Il faut pourtant que nous n’ayons guère de force
    pour lâcher prise faute d’un peu de soleil
    et ne pouvoir porter sur les épaules, quelques heures, un fagot de nuages…
    Il faut que nous soyons restés bien naïfs
    pour nous croire sauvés par le bleu du ciel
    ou châtiés par l’orage et par la nuit.)

    Philippe Jaccottet (A la lumière d’hiver)
    _____

    Laissons la mer jouer avec le ciel, tout n’est pas triste , ne serait-ce que la beauté de cette image dans ces nuances d’ombres et de lumières

  28. Les voiliers

    ce sont des lions de mer couverts de leur pelisse
    Qui surgissent de la nuit ce ruban de réglisse
    de fringantes frégates qui partent en régate
    le vent de sa langue rêche leur lèche le museau
    Tels une bande de loups sur la verte prairie
    courent en tirant la langue dessus leurs longues pattes
    ils roulent déboulent retombent comme des acrobates

    Alain

  29. IL EST BEAU CE TEXTE, Monique, merci à toi, j’espère que tu vas bien,

    Oui,
    il me semble vraiment,
    que le temps a peu d’importance,
    c’est juste l instant,
    quand qon coeur tout chaud dedans,
    on peut porter tellement,

    alors c’est bon de se ressourcer
    garder son énergie ne pas se gaspiller
    juste s’user d’utiles
    ainsi même en plein orage
    le lourd paraît léger

    mais quand la joie
    et un ciel bleu en même temps

    c’est c’est et plus encore
    une explosion délices!

    douce journée à chacun!

  30. L’âme ce soir est romantique à force de rêver, de faire du malheur comme le dit un proverbe japonais, un pont vers le bonheur.
    ____

    Lente avancée d’un ciel chargé d’orage
    Dernières lueurs sur la mer endormie
    Je sens un parfum de poésie, vapeurs océanes
    Tout vient en douceur, nos amours exultent
    Qu’un éclair traverse et fende le ciel
    Que grondent les premiers coups de tonnerre
    L’eau portera au loin nos espoirs en écho
    Le ciel et la terre finiront par s’enlacer
    Et sous l’effet d’un baiser brûlant
    Le soleil déchirant cette mer d’acier
    Fera renaître nos amours premières.
    ____

    Courage aux lecteurs qui sont dans la neige et le froid, n’en retenir que la beauté et le silence qu’elle fait naître au coeur des forêts sur les chemins à la veille de l’hiver.

  31. L’acier gris ou bleuté ce n’est pas celui de la lame qui va m’emporter
    et ces reflets métalliques qui prennent si bien la lumière comme d’autres le vent
    c’est en souplesse qu’il dessine les contours d’un futur éclatant
    fendant les flots et la brise d’émerveillement sans déchirer le voile de brume
    il entame la traversée lente et sure qui guide et qui conduit
    attirant de l’éclair la fulgurance il se débat

  32. Ah ses rets il a bien cru nous y prendre
    à voir toutes ces voiles semblant y pendre
    dans la coursive il n’a pas voulu descendre
    son salut est dans le seul mouvement
    pas celui d’humeur qui ne contrôle rien
    et à peine il effleure la surface des sentiments
    qu’il repart de plus belle toujours de l’avant
    avant que ne s’obscurcissent trop ses idées
    c’est que de tirer des bords il est comme vidé

  33. Thierry, Jolie méditation dans tes textes ce matin, il est vrai que cette image a ce « quelque chose » qui incite à la réflexion.
    Ossiane, j’espère que tout va bien malgré la neige. Je t’embrasse.

  34. Bonjour Monique
    surement la fin de l’année qui approche
    et le besoin de coupure ;))
    qui sied aux circonstances
    avec constance il faut tailler la route
    je m’entête quelque peu
    plus l’heure des bilans
    avant de nouveaux caps
    ni laminé ni en cale miné
    un peu cal feutré seulement
    je pense à tous nos amis
    juste les jouets du climat
    pas que teinté de morosité
    mais pas otages ou prisonniers
    je pense aussi à ceux
    qui ne peuvent se chauffer
    trouver du réconfort

    un gros bisou à Ossiane

  35. Sur le fil au plus près du couchant
    quand dans la lumière changeante
    j’oscille et ahanne comme funambulante
    pas près encore de voir les déferlantes
    ni prêt à choir dans de terribles hurlantes
    quand ce cordeau la vue bouchant
    dans des éclats qui éclairent loin
    me met d’un coup la bouche en coin
    quand je louche et douche puis touche
    paré à dévirer pour donner dans la retouche
    l’envoi m’étend et me sort de mes gonds
    il n’est que temps de remballer
    et pour des horizons restreints
    tandis que le souffle m’étreint

  36. Ces voiles.
    Elle voguent sur des nuits d’orages gris.
    Elles partent, elles parlent vers un horizon lumineux.
    ces mots.
    Ils soufflent sur des corps tendues.
    Ils volent et s’envolent vers des sens…interdits.
    Des rencontres.
    Elles crient leur soif de vent et de lettres vers le plaisir.
    Claude
    claude-muller@neuf.fr

  37. A Jeandler, propos sur le bonheur ou prendre le temps de rêver.
    ____

    J’ai laissé mon regard se perdre à l’horizon
    Sur cet immense ruban de satin blanc
    J’y ai vu se fondre le ciel, les nuages et tout l’océan
    Dans une clarté si admirable et si lumineuse
    Qu’elle enveloppait tout l’espace alentours :
    La mer, les nuages, les voiliers et même le ciel d’orage
    Et c’est un tout autre paysage qui m’est apparu
    Un monde de pensées aux couleurs argentées
    Belles, si belles qu’elles en étaient ensoleillées
    Si le tonnerre a grondé je n’ai rien entendu
    Si les éclairs ont traversé le ciel je n’ai rien vu
    J’ai fixé l’horizon et c’était un instant d’allégresse
    Je l’ai vu rayonnant comme un soleil sur le monde
    Beau comme la mer et le ciel quand le soir les unit
    J’ai compris que le bonheur était dans le regard que l’on porte
    Qu’il suffit de vouloir caresser les nuages hors du temps
    Pour atteindre peut-être ce qui me semble inaccessible.
    _____

    Il est toujours assez temps d’abandonner ce regard clément pour refaire surface et voir le monde tel qu’il est, des petites vacances en quelque sorte.

  38. Je n’aime pas vos photos, non je les adore! Quelle beauté, quelle technique pour chacune !Du travail de pro. J’ai un ami qui a 2 sites aussi extraordinaires de photos panoramiques ( liens sur mon blog) Et j’aime bien vos pages. Il y a de la Poésie. Moi même j’écris quelque peu. j’ai reçu il y a peu de P.P.D.A le Jasmin d’Argent. J’ai osé sortir un recueil : « Je vous offre quelques vers ?  » ( 12€)et je fais surtout des conférences

  39. Assieds toi et contemples
    l’orge qui rage et compte ses grains
    anticipation du temps
    ferle, ferle
    perle perle

  40. Bonsoir Annick, je dirai même vacances nécessaires au regard du monde si l’on ne veut pas sombrer dans la déprime, il y aurait matière à…d’où l’importance d’une vie intérieure suffisante pour résister. Merci pour tes petits mots, je vais comme je peux, c’était ma réponse hier au soir à ton commentaire qui s’est perdue tout simplement. Bonne fin de soirée et bonne nuit à tous.
    J’espère Ossiane que ton silence n’a rien d’inquiétant. Nous t’embrassons et encore merci pour cette splendide image qui vient peut-être en avant première des grandes étendues neigeuses, histoire de s’habituer au monochrome laiteux.

  41. Ce n’est pas un verre de gris mais mon âme est trempée
    ce n’est de l’ambre gris mais je me cache à l’eau
    comme un matelot mal amariné et qui resterait en rade
    n’ayant pas su accomoder le semblant de marinade
    ce n’est pas de mon fait mais la mer n’est pas lisse
    et quand tout le décor se cache c’est sans phares et balises
    alors que la fard d’eau n’a jamais été mon fort
    retrouverais je un jour des lumières éclatantes
    sans donner de coups de pieds dans la porte battante
    je me languis ma mie de devoir tantôt mettre la chaloupe
    parce que si ça loupe je pourrais me retrouver isolé
    au milieu de nulle part dans cette immensité

  42. Une soirée autour de Graeme Allwright à Carpentras, dans le cadre « Le Noël des guitares » et le bonheur de voir sur une même scène Ce Grand Monsieur extraordinaire qui m’a émue aux larmes et mon fils avec l’orchestre des guitares de Provence, un bien grand moment, j’avais envie de vous dire ma joie, qu’Ossiane me le pardonne, la joie c’est quelque chose qui se communique et j’ai choisi son blog pour le faire, afin de vous donner cette version de la Marseillaise de Graeme qui passe d’un chant de guerre à un chant de paix, chanté par 15OO personnes, cela donne un certain frisson :

    « Pour tous les enfants de la terre
    Chantons amour et liberté.
    Contre toutes les haines et les guerres
    L’étendard d’espoir est levé
    L’étendard de justice et de paix.
    Rassemblons nos forces, notre courage
    Pour vaincre la misère et la peur
    Que règne au fond de nos cœurs
    L’amitié la joie le partage.
    La flamme qui nous éclaire,
    Traverse les frontières
    Partons, partons,
    Amis solidaires
    Marchons vers la lumière. » Graeme Allwright

    Ce grand artiste humaniste dont les chansons font partie du patrimoine de la chanson française accompagné de son petit fils à la guitare a su nous émouvoir aux côtés de ses petits enfants, orchestres de guitares et chorales, un moment merveilleux qui valait bien ce soir un hors sujet pour vous faire part de mon émotion face à ce chanteur, poète et musicien de mes jeunes et moins jeunes années.

  43. Bonsoir à tous,

    Merci à tous de votre présence fidéle, créative et attentionnée.
    Une fin d’année difficile et surchargée avec des travaux à boucler en urgence, beaucoup de pression d’ou mon absence, mon silence et la rareté de mes publications. J’espère que 2011 sera un meilleur cru sur tous les plans.

    Je n’ai toujours pas de réponse de l’équipe technique en ce qui concerne l’impossibilité de déposer des commentaires visibles dans les années antérieures à 2010. Et vu ce qui vient de se passer au niveau de la direction du journal, je me demande ce que sera demain…

    De mon ouest enneigé et glacé, je vous adresse mes meilleures pensées d’amitié et de réconfort. Je vais essayer de faire une apparition d’ici Noël… belle nuit!

    Ossiane

  44. Un ciel de plomb,
    une mer menaçante…

    « Il nous faut regarder
    Ce qu’il y a de beau
    Le ciel gris ou bleuté
    Les filles au bord de l’eau
    L’ami qu’on sait fidèle
    Le soleil de demain
    Le vol d’une hirondelle
    Le bateau qui revient »
    Jacques Brel

    Bonne journée à tous.

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