66 réflexions sur « Rayures »

  1. Bon vent à vous avec l’air du grand large!
    Les commentaires que l’on dépose sur les notes antérieures à 2010 n’apparaissent pas. Je l’ai signalé à l’équipe technique du Monde. Juste un peu de patience… bises à tous sans rayures!

  2. A la gloire des ciels
    Le vent lie notre sel
    Chaque trace
    reste le fruit de nos pensées

    A chaque heure un air d’éternité
    Au temps rêvé
    Au large les voiles

  3. Quand dans ma tête s’ improvise un voyage, qu’importe où cela m’entraîne, je ferme les yeux, je sais qu’il viendra le jour où je partirai là où le bonheur m’attend.
    ____

    En partance, errance
    Vers cet ailleurs, vers le rêve
    L’impossible possible
    ____

    Bonne semaine à tous et jolis rêves en terres inconnues, livre d’images grandeur nature, aventures et découvertes, derrière les mots et les photos d’Ossiane l’imagination fait le reste.

  4. « Voguent les rêves »..dans un flot de neige blanche..sur les ailes des vagues..et les ombres déployées..d’une mer attentive..et ses mots qu’on suspend..aux patères d’un ciel..aux croyances dépassées..Voguent les cœurs..dans le creux d’une coque..et la chair translucide..des phalanges que l’on serre..sur un fil une voile..et s’élève le vent..des murmures confiées..aux histoires à venir..Voguent nos rêves..sur les ailes de soie blanche..et le creux des silences ..qu’on découvre en tremblant..et s’envolent les soupirs..

  5. Sous une voûte en friche où les miracles pleuvent,
    Nous irons ricocher sur des souffles coupés
    Ainsi que deux enfants qui rêvent d’ailes neuves.

    Nous muserons la vie au crochet de l’éther,
    Le regard libertin sur la voile opaline
    Qui dénude ses liens de la terre à la mer.

  6. Il y a quelque chose d’un film de guerre dans ce cliché. Le bateau, les trainées dans le ciel… Ca détonne. Ca dénote. C’est curieux.

  7. Pull marine

    Quelle que soit l’univers ou la place occupée
    tous les êtres évoluent dans un cercle fermé,
    Qu’ils voyagent sur terre sur mer ou dans les airs
    Soit qu’ils quittent leur femme ou qu’ils quittent leur sphère

    ils aiment avoir sur eux un vêtement qui rassure
    Qui les protège des coups un peu comme une armure
    épais comme un cordage, ou comme un pull d’hiver
    en maille très serrée pour garder la chaleur.

    Un pull qui soit discret comme un garde du corps
    Mais aussi qui s’affiche qu’on puisse mettre en vitrine
    Bref un pull idéal dont voici les grandes lignes

    Un pull à manches longues, boutonné sur l’épaule
    avec un col cheminé pour affronter les pôles
    de laine toute blanche ou rayé bleu marine

    Alain

  8. Il y a le haïku, ce petit poème de trois vers qui se suffit à lui-même et qui suggère plus qu’il ne dit.
    Il existe le Haïcourt, forme de haïku en vidéo en trois petites séquences filmées qui résume une situation, une sensation éprouvée.
    Il pourrait y avoir un haïplan telle cette image , trois plans qui ne font qu’un, sous le signe du départ, du voyage, de l’éloignement :
    Le ciel traversé en tous sens par les avions au milieu des nuages
    La terre qui n’est plus qu’une ligne d’horizon qui disparaît au loin
    La mer dont un bateau fend les eaux pour nous emporter vers le large
    Autant de traces en ces trois plans qui nous ouvrent l’horizon
    ____

    Et moi devant mon ordinateur avec pour seul horizon à cette heure mon écran et quelques mots pour vous dire bonsoir et bonne nuit.


  9. Trop de rêves
    dans peu de mots

    Sillages blanchâtres

    traînées d’ombres
    écumant

    derrière soi

    Vagues voyages

    deci – par-là

    Une musique
    belle

    chanta
    le vent

    L’histoire
    ne se raconta pas

    aux enfants.

  10. Un crabe tant bourre
    que l’horizon est plein
    sillonnés, matricés
    ciel et mer
    d’où ressortent
    ces lignes


  11. Thierry : dis, tu te souviens du temps où l’on t’a tricoté un beau pull rayé, y’a pas si longtemps, y’a pas tant d’années ???

    Biz à toi.
    Belle nuit à tous.

  12. Bonjour Bourrache
    oui les rayures me sont familières ici
    et me rappellent de bons souvenirs
    c’était l’époque où je me mettais au vert (à cause des pull)
    de là à avoir été tiré dans une certaine direction ?
    biz à toi et fort belle journée
    striée, veinée

  13. Rayures

    Tous les avions modernes qui traversent l’espace
    Avec les gros moteurs qu’ils portent sous leurs ailes
    Dessinent haut dans le ciel des tracées parallèles
    Des lignes gigantesques qui peu à peu s’effacent

    Tandis que dans les mines les travailleurs s’échinent
    A extraire le charbon qui noircit les usines
    Nombreux sans les navires qui partent de la chine
    Equipés dans leur soute de puissantes machines

    Sur les vastes océans qui recouvrent le globe
    Ils suivent de patrons le dessin éphémère
    Séparant l’océan en deux vastes hémisphères

    Un peu de la façon dont en ôtant sa robe
    La femme montre son dos et l’éclat de sa chair
    En tirant sur le zip d’une fermeture éclair

    ALain

  14. Quand le chemin derrière
    Permet de vivre celui devant
    C’est la magie de la vie
    Quand Aujourd’hui se vit

    je glisse mes mots déposés chez Pierre.

    coucou, Bourrache,
    en cliquant je ne vois pas bien quelle chanson tu proposes d’entendre…

    BELLE JOURNEE pour chacun!

  15. Sillages de vies
    Vie plein dedans
    Dans son sillon
    Labouré tendre
    Semé ses joies
    La vie en vie
    Voyages fous
    Envies de vie
    Être vivant
    S’échapper belle
    Extraire son miel

  16. L’écume des jours

    La mer est un cahier ouvert au vent du large
    Un cahier d’écolier avec ses grandes marges
    Pour y inscrire des notes et des observations
    Des lignes manuscrites des notes sympathiques
    Des notes de musique des blanches des noires des croches
    De simples rendez-vous des mots qui vous raccrochent
    Ces mots qui interpellent qui sont l’écume des jours

    Alain

  17. *c’est à s’aimer que le temps passe,

    j’ai trouvé, Bourrache, ta mélodie offerte!

    comme mon ordi n a plus de son, je n’avais pas entendu ce matin, et en recherchant à nouveau ce soir, je vois le titre tout en haut,
    reste à l’écouter demain sur l’autre ordi.

    douce nuit dans vos hamacs,
    avec ton pull tricoté mains, Thierry,
    il fait zéro dehors!

  18. des lignes et des notes
    sur le ciel des rêves
    se croisent des chemins
    l’ici et le là
    point de départ et ligne d’arrivée
    l’innomé pointe son nez

  19. Le monde est cousu de fil blanc

    Sous le grand chapiteau de la piste au étoiles
    Nul filet tendu pour un clown acrobate
    Nulle araignée velue avec ses petites pattes
    N’est venue de l’espace pour y tisser sa toile

    Les ailes des hélices, les compresseurs à aubes
    Que mettent en mouvement les moteurs à turbines
    Déroulent ce filet blanc comme un fil de bobine
    Ces panaches blanc d’écume à l’arrière des bateaux

    Alain

  20. Ca n’a pas traîné le ciel c’est retrouvé quadrillé
    mais pour danser le quadrille les nuages étaient embarassés
    voler en escadrille soit et sans chausser les espadrilles
    mais il y avait là une bande de joyeux drilles
    heureusement ce n’était pas la Flak
    et sous ses couches de laques
    pas d’obus anti aériens
    un carrefour de rencontres
    fort spectaculaire
    à vous faire hausser l’oculaire
    ah oui ça déchirait grave
    il y en avait dans tous les sens
    presque une prouesse pyrotechnique
    sans pierre on n’ amassait pas mousse
    mais en plus c’était du genre
    « pousse toi de là que je m’y mette »
    pas du genre attrape miette
    je n’ai pas osé sortir de sa housse
    ma fusée à iodure d’argent
    les traînées de condensation
    se suffisaient à elles mêmes
    avec ou sans entregent

  21. J’ai regardé vers le ciel
    Tous ces chemins tracés
    Ces lignes en tous sens
    Ce va et vient infernal :
    La transhumance des humains
    J’ai regardé la mer
    Ce bateau qui s’éloigne
    Fuyant le tohu-bohu de l’existence
    Cherchant et trouvant peut-être
    Au loin, en marge du temps
    Le rêve sur les vagues de l’Océan
    Quitter l’ici pour un ailleurs
    Nouvelle voie, nouvelle direction
    Fuite ou signe d’un malaise
    Quête d’aventure, recherche du bonheur,
    Qui peut dire où chacun va ?
    Qui peut dire ce qu’il cherche
    En ces allées et venues incessantes ?

  22. Je suis l’éclusier
    des rires et des pleurs
    tout au fond du port

    C’est là ma maison
    l’oeil au vieux fronton
    dans ma forteresse

    « Elle » vient parfois
    du grand continent

    prendre un courant d’air
    un air de long temps
    qui ne s’éteint pas

    Dans un blanc sillage
    apporte l’enfant
    de son âme tendre

    J’affiche toujours
    les heures pas sages
    les moments voyages

    près de la fontaine
    où est notre banc
    (là tu viens rêver!)

    Nous parlons nuages
    marées de silences
    parfums d’iode vif

    L’Île est océan
    Le bateau la rive

    De la passerelle
    j’ouvre l’horizon
    d’un mot le non-dit

    J’étais pèlerin
    vis dans ma coquille
    mon palais demain

    Je ne garde rien
    attends que la mer
    ait l’envie plus douce

    Je suis l’éclusier
    des rires et des pleurs
    tout au fond du port

    Quand tu partiras
    j’aurai dans les bras
    des roses centranthes

    roses valériane
    prises du rempart
    au corps de granite

    Elles seront pour toi
    que tu te souviennes
    qu’oubli ne voit pas

  23. Lignes blanches

    Est-ce un renard des neiges venu de Sibérie
    qui découvre le monde avec des yeux pervenche ?
    Serait-ce un bébé phoque au regard attendri
    Qui pose sur la neige dans sa fourrure blanche

    Serait-ce un ours blanc naufragé solitaire
    Tombé de la banquise ayant perdu le nord
    Qui nage comme un tonneau dans des eaux cristallines
    serait ce un père Noël qui descend en traineau

    dans un bel habit rouge, malgré le froid polaire,
    orné d’un col de martre ou bien de zibeline
    Ces trainées dans le ciel ne sont pas des couleuvres

    Comme derrière un traîneau flotte une écharpe blanche
    Mais des avions en vol qu’un pilote manœuvre
    Mais des moteurs qui tournent dans un bruit d’avalanche

    ALain

  24. Laisser derrière les stries de vies
    Ses pétarades son bien trop plein
    De vides extrêmes qui laissent ko
    Et se naviguer son moteur doux
    Libre et heureux son pas alerte
    La force revient son bel état
    C’est si bel bon d’être vivant
    Dedans son soi tout en son fond
    Se respirer ses petites aises
    Un souffle tendre une palpite
    Belles émotions de l’existence
    Coton douillé île en plein coeur
    S’extraire son libre de libertés

  25. Un joli rythme dans ton poème Annick des mots qui coulent comme la vie et respirent à pleins poumons, une page aujourd’hui qui chante et résonne à travers tous ces poèmes dans l’imaginaire de chacun.

  26. Merci, Monique,
    allez je me sors, il fait soleil,
    les petits doigts ont assez surfé de leurs mots,
    et les yeux se sont assez glouglouté de bels écrits,

    ils vont happer le bon soleil,

    Il fait soleil,
    la liberté,
    tout ce bien d’être,
    et rien que s’être,
    n’être que soi,
    c’est pas si mal,
    c’est tellement,
    de son vivant,
    ce petit bourg,
    je l’aime son simple,
    vite ta place,
    mes pas dessus,
    il fait soleil,
    mon coeur se vit,
    le corps léger,
    va le suivre dehors,

    comme c’est bon,
    sa liberté,
    se glouglouter,
    se remuer,
    ses petits souffles,
    à même l’amour.

    mes souhaits de journée douce pour chacun, bonjour OSSIANE!
    je me sors mon oeil tendre où vers…SOURIRE!

  27. Voyage en photo
    Sur la mer de l’insomnie
    Album sur le bureau

    La mer y est belle
    Les nuages sont immobiles
    J’avance sur le port

    Le jour est pour moi
    Dans la nuit où tout dort
    J’invente les odeurs

    Seule avec les mouettes
    Stoppées dans leur vol fictif
    Des ailes de papier

    Arrêt sur image
    Voyage en aller et retour
    Sur l’oreiller des rêves

    J’ai sommeil.Le livre est ouvert. Les mots m’attirent, une ou deux lignes, peut-être trois qui risquent de déborder sur la nuit noir au son du vent dans les arbres du jardin. Frappant portes et volets il dérange ceux qui voudraient dormir. Je prête au vent un bruit de vagues pour qu’il me berce et m’entraine dans ma nuit sur le bateau des illusions dans un hamac jusqu’au lever du soleil à l’autre bout du monde.

  28. Le soleil et le vent apprécient les échecs

    tous les avions de ligne quand le ciel est serein
    dessinent à la craie des formes géométriques
    des trapèzes des losanges des carrés de ciel bleu
    S’agit t’il des faux dieux qu’adoraient les aztèques

    De colonnes de marbres supportant un fronton
    Où les bancs de nuages forment de jolies frises
    D’un vaste péristyle entourant un patio
    De rues de villes romaines coupées à angles droits

    De messages vus du ciel comme on trouve à Nazca
    Dessinent t’ils des portées pour des notes de musiques
    De hautes étagères pour y serrer les livres

    Qui garnissent les murs dans les bibliothèques
    Ou serait ce un damier pour les dieux souverains
    Le soleil et le vent apprécient les échecs

    ALain


  29. Y avait une fois une rose
    Une rose et un marin
    Le marin était à Formose
    La rose était à Dublin.

    Jamais au monde ils n’se virent
    Ils étaient beaucoup trop loin
    Lui n’quittait pas son navire
    Elle n’quittait pas son jardin.

    Au-dessus de la rose sage
    Les oiseaux passaient tout le temps
    Et puis aussi des nuages
    Des soleils et des printemps.

    Au-dessus du marin volage
    Des rêves étaient tout pareils
    Aux oiseaux et aux nuages
    Au printemps et au soleil.

    Le marin périt en septembre
    Et la rose le même jour
    Vint se flétrir dans la chambre
    D’une fille en mal d’amour

    Personne jamais ne suppose
    Qu’il y ait le moindre lien
    Entre le marin de Formose
    Et la rose de Dublin

    Et seul un doigt sur la bouche
    Un ange beau comme un éclair
    Jette quand le soleil se couche
    Des pétales sur la mer.

    http://www.youtube.com/watch?v=HmGz-9Ha0MY

  30. L’homme en habit rouge

    Un homme en habit rouge tiré à quatre épingles
    Une hotte à l’épaule arrive tout droit du pôle
    Au café des flots bleus où il fait boire ses rennes
    Qui courent dans la neige et ding et ding et ding
    Prend un café croissant sur un comptoir en zinc
    Dans la nuit de Noël il a croisé des zincs
    Aux ailes déplumées qui volent à tout berzingue
    Ses yeux illuminés ainsi que des boutiques
    Comme tournent les manèges dans les fêtes publiques
    Berce les rêves d’enfants comme une douce musique

    Alain


  31. Haddon : si j’avais un 3ème étage, j’ouvrirais les fenêtres pour … aérer.

    Juste paske, dès le départ, j’achète pas d’ipad, d’iphone ni de Wiii ni aucune autre onde(s) qui pourrai(en)t perturber mon nid douillet et mes nuits sans insomnie.
    D’ailleurs, j’adore mon vieux réveil, mes vieilles horloges (à piles -mais on ne peut pas être parfait) qui tic-tac les secondes de ma vie.

    – Le meilleur des encombrants est celui qu’on ne fabrique pas (ou qu’on n’achète pas !) – ABC du recyclage

    Clin d’oeil et sourire, hein !

  32. j’allais écrire
    je n’ai pas de highphone, alors c’est pas possible de le lancer par la fenêtre, Haddon,
    et je lis à sourire que Bourrache n’en a pas non plus,
    y’a pas que moi qui suis démodée?!

    joli, ce texte, Bourrache!

    sinon, j’approuve!

    Où est Noël?
    Je ne le vois pas!
    Mes yeux aveugles
    Voient pas les trucs
    Ces machins choses
    Ce rutilant tout cet argent
    Mon petit panier passe
    A côté son simple de lui
    Il est dans l’air
    Ce temps de Noêl
    Depuis lundi
    Mes ondes libres
    Cela fait du bien
    Il était temps
    Plus de court circuit
    Pétage de plomb
    Noël son zen
    Amour la paix
    Sérénité
    Le souffle doux
    Folie sa tendre

  33. Il file il vole
    Il se fend l’eau
    Pas une minute à perdre
    La vie est tout devant
    Sans regarder derrière
    Qui fut son tant de tellement
    La voie libre aspire
    Et l’être se respire
    Il était encore temps

  34. Ce matin mon petit fils en allant à l’école avec sa maman :

    – Dis maman j’ai une question à te poser. Noël ? C’est quoi la vérité ?
    – Toi qu’est-ce que tu en penses ?
    – J’hésite maman, c’est pour ça que je te demande
    – Si je te dis ce sont les parents qui préparent Noël pour les enfants, serais-tu déçu ?
    – Non mais ça fait beaucoup d’argent pour les parents qui ont beaucoup d’enfants.
    – Tu sais Noël c’est surtout beaucoup d’amour mon chéri
    – Merci maman, merci de m’avoir dit la vérité, tu sais mon copain a demandé aussi à sa maman, elle lui a dit la vérité, c’est bien de dire la vérité, mais je ne le dirai pas aux tout petits de mon école parce que c’est bien aussi de les faire rêver, c’est tellement beau les rennes, le traineau sur la neige, la hotte du père Noël mais je suis content que tu m’aies dit la vérité .
    Et là sa maman a senti quand même une petite nostalgie dans sa voix.
    – Je t’ai dit la vérité parce que maintenant tu fais partie des grands et tu as envie de savoir ça et beaucoup d’autres choses encore.
    – Merci maman je suis content d’être grand.

  35. C’est mignon, Monique!

    Le temps pour rêver
    Grandir
    Le temps pour voir la vérité
    Grandir
    Le temps pour rêver même si la vérité
    Grandir
    Le temps de jamais s’arrêter de rêver
    Grandir
    Le temps de jamais s’arrêter de rêver

    rêver*

    rêver*

    rêver*

    Sans s’arrêter de rêver
    Sans s’arrêter de grandir
    Grandir de son rêve
    Devenu son tout grand
    Rêver avec son grand
    Devenir son bel rêve

  36. Rêver
    A des voyages au longs cours
    Au petit suit son cours
    Rêver
    De toute son âme
    Eperdu de jolis
    Vers devant
    Faire confiance au temps
    Le serrer
    S’extraire de vilains
    Courir après le soleil
    Son jour
    Se doucher en amours
    Pulvériser l’horrible
    Pour serrer de son miel

  37. Du 2e étage…sur un rectangle de lumière..genre I Phone…quelques mots déposés..pour un temps dépassé..ou tout juste esquissé..des aiguilles et une ombre..et le bruit d’un réveil..sous la couette et soleil..les secondes de sa vie..et ce nid sous le toit..pour une nuit d’insomnie..et des rêves qu’on écrit..sur les murs et les cris..d’une ville endormie..Du 2e étage..le tic tac sur le toit..un réveil funambule..et ce temps qu’on repasse..sous les plis de coton..et l’éclat d’un sourire..qui se fiche dans le cœur..d’un rêveur endormi..

  38. Jeté comme une bouteille à la mer
    Le message dans le courant des jours
    Comme une lettre au vent s’envole
    Elle voyagera par terre, par mer ou dans les airs
    Faisant escale sur le pont d’un bateau
    Voyageant sans bagage au fond d’un wagon
    Pour un dernier refuge au creux d’une main
    Un long fil tendu, le sort des longs courriers
    De ces mots attendus qui traversent l’espace
    Qui prennent corps au bout d’une plume
    Sur un papier qu’on replie émue sur un cœur qui bat
    ____

    Très bonne nuit à tous et beau week-end, je garde le vent trop froid et vous envoie le soleil

  39. Des mots d’amour déposés sur :

    la page d’un carnet ou les lignes d’un cahier
    le blanc d’une lettre ou le carré d’une carte
    l’espace d’un blog ou la bulle d’une messagerie
    un écran de portable
    ou
    la buée d’une fenêtre…

    Bonne journée à tous

  40. Pas celles d’un pull marin
    étrenné un petit matin
    elles déchirent et crévent l’écran
    elles ne sont pas celles de valse avec Bachir
    mais dans la fulgurance montent d’un cran
    face à la nuée qui monte
    j’ai les yeux embués
    ces lignes rectilignes
    montrent des voies
    et depuis ce pont étroit
    accoudé au bastinguage
    contemplant un bastringue sans âge
    je montre du doigt
    des directions qui s’entrecoupent
    des plans qui se découpent
    une perspective qui chaloupe
    ça na pas loupé
    je me suis fait aborder
    c’est mieux que sabordé
    et dans les falaises crayeuses
    qui marquent en encrevures
    les gerçures de l’étamage
    je distingue à peine le bruit de l’hélice
    et sur cette mer presque lisse
    je voudrais sur la pointe des pieds
    me hisser

    Désolé d’être plus rare sur le pont
    pas parce qu’il est glissant ou inhospitalier
    juste parce que le temps fait défaut
    les préoccupations se multiplient
    pourtant l’équipage me manque
    des voix se sont tues
    des mots perdus

    les rayures des âmes
    ne sont pas le fait que de lames
    quand nous viennent les larmes
    c’est que de l’intérieur
    sourdent des pleurs
    qui doivent s’épancher

    je vous embrasse tous

  41. Coucou la compagnie>… !

    Des « X » à foison…
    A la croisée des mondes
    Brève rencontre
    Entre mer ciel et nuages
    Traces de brillants sillages
    A chacun…
    De suivre son chemin !

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeee


  42. On se connaît un peu, j’espère,
    On s’est déjà souri beaucoup
    Le chemin qu’il nous reste à faire
    A pris des airs de rendez-vous
    Et ça pourrait sembler tout rose
    Un peu trop facile, je sais,
    À tant chanter de belles choses
    Un peu de plus, on y croirait

    Mais moi, je ne sais pas
    Je ne sais pas
    J’avance et je me bats
    Mais moi, je ne sais rien
    Je ne sais rien
    Je cherche mon chemin

    On pourrait mener sans encombre
    Une belle histoire d’amour
    En gommant en douce les ombres
    En ne gardant que les contours
    Je vous dirais « Laissez-vous faire
    J’ai tout compris, c’est comme ça »
    Sans dire que je désespère
    De n’y rien comprendre parfois

    Je pourrais aussi faire accroire
    Que je ne chante que pour vous
    Ça serait bien peu de mémoire
    Que de nier ce plaisir fou
    Que je prends en pleine lumière
    Et même sans me détourner
    L’amitié que je donne entière
    M’est au centuple renvoyée

    On veut nouer des habitudes
    Mais à se battre dans son coin
    On prend un pli de solitude
    On embroussaille son chemin
    C’est avec vous que je suis forte
    Et je vous reviendrai toujours
    Mais quand j’aurai passé la porte
    Laissez-moi douter à mon tour

    Car moi, je ne sais pas
    Je ne sais pas
    J’avance et je me bats
    Car moi, je ne sais rien
    Je ne sais rien
    Je cherche mon chemin


    http://www.deezer.com/listen-229839

  43. Merci Bourrache pour « Je cherche mon chemin », j’ai toujours plaisir à entendre Anne Sylvestre que j’ai eu la chance de voir l’an passé à Villeneuve-lès-Avignon pour la représentation d’un de ses merveilleux conte Lala et le cirque du vent, mon petit fils était tombé sous le charme de Lala.
    Bonne nuit à tous

  44. En perdition

    Une nuit croisant le Cap Finistère
    Voguant au rail des supertankers
    Dans le chalutier sous la drache
    Voilà la courroie qui nous lâche

    Plus de feux, plus de radar
    Plus de moteur ni sonar
    Plus de pompe, l’eau qui monte
    Et la mer qui se démonte

    Pas le temps d’avoir la pétoche
    On répare à la lampe de poche
    Après des heures de bringuebale
    On a remit le cap vers le fanal

    Amarré à Vigo
    C’était plus rigolo
    Vidions notre calice
    Salud pour la Galice !

  45. Sans plonger dans des souvenirs lointains de minéralogie
    il fallait bien que dans un contact, un frottement, le glissement
    ne se puisse et ne se fasse, ne s’efface alors la trace
    car de la confrontation des surfaces, de la dureté différente
    naquit la rayure, un indent, une griffure, qui marquait de son empreinte
    l’échelle de dureté de Mohs venait de frapper une nouvelle fois
    aux sillons éprouvés qui entaillaient et entamaient
    je me disais, la peau est bien plus souple et reconfigurable
    sauf à toucher le derme les marques disparaissent vite
    cela ne me permit pas de dissiper un malaise passager
    passagers de nos vies, témoins et acteurs de nos heures
    il est des rayures qui sans nous faire sombrer nous attristent
    on voudrait réparer et cicatriser mais c’est moins simple qu’il n’y paraît
    des charlatans nous vendent pour nos chars latents
    des baumes qui feraient disparaître à la vue toute trace
    sur nos carroserie, des vernis couvrants et voilants
    qui remplissent et reconstituent
    mais quand quelque chose est parti
    est il remplaçable
    quand il nous manque une partie
    même la moins visible
    on sait au fond de nous même
    la perte, et l’absence
    la marque sur la crédence
    alors peuvent bien tournoyer
    nuages et jets de jets
    dans notre mémoire vivace
    ils resteront là qui passent

  46. Merci Annick
    c’est juste un morceau de bravoure
    je suis de plus sous influence
    entre mes expériences avec les minerais
    qui se rayent et se relaient passant le témoin
    de la dureté (pas que des temps) au suivant
    et puis j’ai des collègues qui essaient de rayer
    pas les parquets mais des matériaux divers
    avec un nano-indenteur
    qui possède une pointe diamant à trois facettes (Berkovitch)
    et en translatant cette pointe
    pas comme un cambrioleur
    qui voudrait casser en douceur du verre
    ce scratch test permet d’étudier la plasticité de la matière
    oh bien sur j’aurais pu parler de mes vieux vinyls aussi
    et des souvenirs auditifs d’une platine poussive

    de la matière sourd l’émotion
    dans le crissement des consciences
    on éprouve sa consistance
    les réseaux cristallins se tordent
    les défauts se propagent
    des éclats sautent
    pas seulement aux yeux

  47. Lignes blanches

    Les couples sur la glace que la musique entraîne
    évoluent dans l’espace comme font les violons
    S’envolent dans les airs comme les papillons
    Leurs lames en acier jamais ne les réfrènent

    Ceux qui dansent sur terre les danseurs de salon
    Sur le parquet ciré de la piste de danse
    Pour évoluer en rythme et marquer la cadence
    Martèlent le sol du pied et frappent du talon

    Que ce soit sur la terre dans l’air ou sur les mers
    Chaque homme laisse après lui les traces de son passage
    C’est peut être une empreinte c’est peur être un sillage
    Une traînée dans le ciel des lignes blanches éphémères

    Alain

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