Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
ce qui a été
ce qui aurait pu être
ce qui ne sera plus
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
ce qui a été
ce qui aurait pu être
ce qui ne sera plus
élan vers ce passé
qui s’éloigne,
devenu idéal,
mais une part de nous,
renonce et se replie,
s’arme de faiblesse
Beauté, beauté cette photo.
On peut tout transcender Ossiane.Ceux qu’on aime sont là…dans le cœur.
Et quand la douleur revient, pleurer en douceur et repartir, toujours vers l’avant.
Christine, envoie quelques eeeeeeeeeeeee d’énergie à Ossiane
Voilà c’est ma positivité du matin):
Et au boulot!
Ce qui a été…. sera
Ce qui aurait pu…peut être
Ce qui ne sera….plût.
Instant décisif
le passé recomposé
les pages tournent
Passé…Ce qui reste dans notre mémoire et notre coeur…les regrets dépassés..Présent..La vie comme elle vient …et les petits bonheurs que l’on sait apprécier et que l’on cueille..et qui palpitent le temps d’un sourire offert..d’un regard croisé..de mots déposés…Futur..une heure..demain…un mois..toujours.. les rêves ..le temps..et les réalités qui s’emmêlent..et que l’on conjugue..au présent..pour éviter de tirer des plans sur la comète…Restent les étoiles..celles qui brillent dans tes yeux..sur une vague…un champ de blé..tes photos… Ce qui a été..ce qui va être..un Présent à composer..
Ce qui aurait pu être
remonter le passé
ajouter un soupçon de poudre d’or
enjoliver son sort
Ce qui aurait pu être
remémoriser les carrefours
où son parcour aurait pu bifurquer
réinventer sa vie sans arrêt.
Avec des « si », on mettrait Paris en bouteille
Je désire l’immortalité de l’Homme
Mon cœur en erreur infinie
Je veux recomposer le passé
Mon âme en aberration perpétuelle
J’aspire à la certitude au-delà de la connaissance
Mon esprit en confusion éternelle
J’espère conjuguer le futur au temps de mes désirs
Mon corps en méprise absolue
Accepter la Vérité et pardonner l’Erreur du monde
Je pleure sur les contresens de mes non-sens
Egarée
A corps perdu
Je danse
un petit jeune de mon plat pays a choisi, il chante …Stromae
http://www.youtube.com/watch?v=VHoT4N43jK8
Bien des epsnées vers toi Ossiane
« Oui, c’est moi, moi-même, résultante de l’universel,
Espèce d’accessoire ou de surnuméraire personnel,
Entours irréguliers de mon émotion sincère,
Je suis moi ici en moi, je suis moi.
Tout ce que j’ai été, tout ce que je n’ai pas été, tout cela je le suis.
Tout ce que j’ai voulu, tout ce que je n’ai pas voulu, tout cela me forme.
Tout ce que j’ai aimé ou cessé d’aimer est en moi la même nostalgie. »
Alain Bosquet In magazine littéraire n° 147 – avril 1979
Faire cadeau d’un présent
Étayer un futur,
Œuvre de vie,
Si le passé
Fut plus que parfait,
Bien composé,
Le futur sera
Comme un présent
Donné.
Si le passé
fut imparfait,
Il n’est pas impératif
Que présent et futur
Ne puissent pas
Etre conjugués
Avec harmonie.
La réussite d’une vie
est très conditionnelle.
Faut éviter la va vite,
Abandonné un peu du passé,
Considérer le temps,
Éphémère,
Comme un instant
D’éternité.
Éviter
De succomber
Aux modes.
Le verbe est le pivot
de la vie
Parfois,
il est bon d’être passif
D’autres fois,
il est faut être actif
Pour conjuguer
Avec harmonie
Les choix de vie
Et les vicissitudes,
Diapason
De l’authenticité
De nos démarches
Intérieures.
Tout peut être balayé
Nié, piétiné.
Les plus fortes valeurs
Annihilées.
Il est des fois
où le temps
N’a pas le temps
S’accommoder
Devient impératif
La vie n’a pas
De mode d’emploi.
Les plus chants d’amour
Disent les amours perdus.
Au fin fond
De la mélancolie
Trouver
Que la vie est jolie
Voilà , le défi
Qui rend immortel.
La mort est la compagne
De nos envies,
De nos désirs,
De nos sourires,
De nos amours
Et désamours,
A la ville, a la campagne.
Elle est l’amie
L’intensité de la vie
Sa densité.
Elle permets
de s’aventurer,
Hors sentier
Balisé,
Des destinées
Trop dessinées.
Il y a le verbe,
Il y a la chair,
Conjuguer
Les deux
Est une ascèse,
Rigoureuse,
Joyeuse,
Parfois,
Ténébreuse.
Surtout
Jamais accepter
D’être décomposé,
Jamais juger,
Ni trop composer.
Oser
Voilà le secret
La clef
Par où
Se créent
Les sentiers
De liberté
Pour vagabonder
Avec un brin
De poésie,
Au quotidien,
–
Juste en passant, je me permets un copier-coller d’un mail reçu ce matin :
–
Récemment, j’ai surpris un père et sa fille dans leurs derniers moments ensemble à l’aéroport. On avait annoncé le départ.
Debout près de la porte de sécurité, ils se sont serrés et le père a dit « Je t’aime et je te souhaite assez. »
La fille a répondu « Papa, notre vie ensemble a été plus qu’assez. Ton amour a été tout ce dont j’avais besoin. Je te souhaite assez, aussi, papa. »
Ils se sont embrassés et la fille est partie. Le père a marché vers la fenêtre où j’étais assis. Je pouvais voir qu’il était triste et qu’il voulait pleurer. J’ai essayé de ne pas m’imposer et respecter son intimité, mais il m’a demandé « Vous est-il déjà arrivé de dire au revoir à quelqu’un en sachant que vous ne vous reverriez jamais ? »
« Oui. » j’ai répondu.
« Me permettez-vous de vous demander pourquoi vous croyez que vous ne vous reverrez jamais ? ».
« Je suis vieux et elle vit si loin. J’ai de gros défis devant moi et la réalité est que son prochain voyage sera pour mon enterrement» a-t-il dit.
« Quand vous vous disiez au revoir, je vous ai entendu dire « Je te souhaite assez. » Est-ce que je peux vous demander ce que cela signifie ? »
Il a commencé à sourire. « C’est un souhait qui nous vient de plusieurs générations qui nous ont précédé. Mes parents avaient l’habitude de le dire à chacun. » Il a fait une pause un moment et regarda au plafond, comme s’il essayait de se rappeler en détail, et il a souri encore plus. « Quand nous disons « Je te souhaite assez » nous souhaitons que l’autre personne ait une vie remplie de juste assez de bonnes choses pour les garder heureux. » Alors, se tournant vers moi, il a partagé ce qui suit comme s’il récitait un texte mémorisé.
Je te souhaite assez de soleil pour maintenir ton attitude lumineuse peu importe que la journée soit grise et moche.
Je te souhaite assez de pluie pour apprécier le soleil encore plus.
Je te souhaite assez de bonheur pour maintenir ton esprit vivant et éternel.
Je te souhaite assez de douleur de sorte que même la plus petite des joies dans la vie puisse te sembler grande.
Je te souhaite assez de gain pour satisfaire tes besoins.
Je te souhaite assez de perte pour apprécier tout ce que tu possèdes.
Je te souhaite assez d’Au revoir pour te permettre de bien te rendre à l’Au revoir final.
Il a alors commencé à pleurer et il s’est éloigné…
On dit que ça prend une minute pour trouver une personne spéciale, une heure pour l’apprécier, un jour pour l’aimer, mais que ça prend une vie entière pour l’oublier.
PRENDS LE TEMPS DE VIVRE…
–
A vous, Amis, Amies, je vous souhaite ASSEZ.
–
Bel espace pour cette image du calligramme où le blanc s’infiltre où le flou s’estompe entre le noir et le gris.
Superbe haïku Ossiane sur le temps celui des joies et des peines, ce temps passé, présent et avenir qui nous file entre les doigts sans qu’on n’ y puisse rien.
Merci Bourrache de ces mots pleins de chaleur mais je mets un bémol à la dernière phrase « ….une vie entière pour l’oublier » ? pourquoi vouloir oublier ? surtout pas l’oubli, je le réserve aux heures sombres, aux douleurs, à tout ce qui a pu faire mal uniquement.
Admirable réflexion de Pierre B à travers ses mots et « un présent à composer… » oui mais AVEC
Belles sont les sensibilités de chacun face à la vie tout simplement .
et je vous lis, émue, et je te cite, Monique,
« Belles sont les sensibilités de chacun face à la vie tout simplement ».
et je vous embrasse tendresses, chacun.
On ne peut oublier
on ne peut que cacher
taire sa tendresse
Tout commencement porte sa propre fin
toute fin porte en elle un commencement
un flirt clair-obscur
entre blues et écume
souvenirs, passé
Le passé composé
Tout se métamorphose
Les mots sont fait de lettres
A ce que dit le maître
Le passé se dépose
Comme on range les lettres
Au fond de sa mémoire
A vouloir tout avoir
On oublie ce qu’est l’être
le présent à tire d’ailes
Vite a quitté le ciel
comme un vol d’hirondelles
la rose épanouie
S’est tôt évanouie
A peine a cru t’on voir
une femme à sa fenêtre
que l’an va disparaître
sans beaucoup faire de bruit
Alain
Commandés par Leïla…..
Expédiés pour Ossiane…
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Y en a-t-il assez ?
Dois-je en rajouter ?
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeee
C’est d’une grande délicatesse. Prends soin de toi Ossiane.
Quand posé le passé ne nous quitte pas
c’est une preuve si tangible de ce qui a été
mais rien ne pourra jamais compenser
ce qui ne sera pas et aurait pu être
ils sont beaux tes mots, Thierry.
Futur Simple.
****************
* Bouton OK*
****************
Nouveau départ…
–
Thierry : « ce qui ne sera pas et (ou ?) aurait pu être »
… c’est déjà un beau voyage que d’y avoir pensé …
… moi, je trouve que c’est une jolie définition pour le rêve …
–
Il y a la douce poésie,
De la photographie
De fleurs
Riche en couleurs,
chatoyante
ardente.
Il y a le travail,
La peine tenaille.
La mélancolie
surgit.
Les couleurs
disparaissent,
jour gris,
Le noir et blanc
impose
La tristesse
Du moment.
Il est dur
De franchir
le seuil
de la porte du deuil
L’attrait
De la beauté
Des fleurs
Au mille couleurs
Au mille senteurs
Appelle un sourire.
Il point
Malgré le chagrin
Il est le perce neige,
Le baume au cœur
du malheur.
l’équilibre incertain des lumières
donne au vertiges des feuillages
un élan de couleurs
Le noir est dans la vie
Comme son blanc aussi
Et se bel sa douce quête
Vers la lumière au plus
Le noir tombe tout seul
C’est bin de s’en dégager
En serrant sa luciole
De mille feux sa vie
Sa couette de plumes douces
La fenêtre son envol
La vie pour se bel vivre
En sa respire tendre
Bels chuchotis du corps
Tout gai de son vivant
merci de lire ‘c’est bien de s’en dégager’,
vlà qu’j’ai clické trop vite, c’est pas une première!
Le vent souffle fort
La nuit, flirte avec le temps
Les yeux restent ouverts
Quand du présent bel d’être
C’est du précieux
En l’état de devenir
J’ai caressé le vent de mes désirs amers
et combattu le temps pour l’immobiliser
pour retrouver l’hier que sans cesse je compose au futur qui franchit le présent avec peine. Les arbres ouvrent les bras mais ne brassent que doux leurres. Je marche sur un chemin planté de films anciens. Ils me parlent très fort alors qu’ils sont muets
et mue par la machine de mon corps automate je les traverse encore sans pouvoir m’arrêter.
Je prends alors la route, que mes amis déroulent, l’été y chante clair et
l’amour m’y entoure.
Dans un soupir j’efface le tableau des passés, conjugue les présents que je reçois si tendres, donne les temps au temps et vois monter le jour qui déclot tous les champs.
Du précieux en effet Annick, n’oublions jamais cela et je pense au poème de Paul Fort sur le bonheur « ….Il va filer »
______
Conjuguer les verbes à tous les temps
C’est cheminer du « depuis » au « jusque »
Le temps trop long trop court
Toutes les routes diffèrent
Et le temps lui-même varie
L’attente est souvent longue
Les instants de bonheur trop courts
Pourtant le temps est le même
Mais la mesure jamais semblable
La notion de temps est fluctuante
Elle varie en fonction de l’état d’âme
Triste est mon cœur qui attend sans espoir
Comme pleure le présent qui bascule dans l’avant
Chaque pas sur la route se prépare à demain
Qui à peine posé s’en éloigne déjà
La mémoire s’en empare et compose
Le temps du passé composé
Qui jamais plus ne sera ni présent ni futur
Pour des verbes qui ne pourront
Plus jamais se conjuguer à tous les temps.
poème de Paul Fort
« LE BONHEUR
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite. Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite, dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite, sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite, sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite, de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite. Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé !
Extrait de « Ballades du beau hasard »
Quel joli texte Lou et comme il est difficile de vouloir jouer sur tous les temps et garder de chacun les moments forts de notre existence.
S’extraire des souffrances
Du présent malheureux
Et toucher à ses parts
De bonheurs doux et tendres
Chacun mérite sur terre
De vivre son meilleur
Suffit pas de rêver
Il faut la provoquer
La beauté belle complice
Nul être n’est figé
La distance se franchit
Un mur se traverse bel
Le pont permet aussi
Pour se toucher de vrai
Un jour en son bel jour
Je t’embrasse, Lou.
et je te lis Monique,
comme tu dis que c’est difficile de jouer sur tous les temps et garder de chacun les moments forts de notre existence;
je te lis et je pense que,
vivre, c’est pas tenter de jouer sur tous les temps, c’est juste être dans le présent qui s’offre, avec son passé sac à dos ou en cailloux de petit poucet lâché par derrière, et le regard vers devant pour pas tomber…
et peu importe si il se conserve son fort de fort,
l essentiel à mon sens c’est de le vivre humblement son présent et à mon sens, le bel effet sur l’être suit, car quand la mémoire vieillit, c’est parfois étonnant de voir que ce qu’elle conserve de plus fort c’est pas ce qui pouvait être fort dans le vivre de l instant,
avec le temps, le temps travaille le moment vécu, et
de cet instant en slort de l ombre ou de la lumière,
on le sait pas toujours le jour même.
C’est le merveilleux ouvrage de la vie, A VIVRE, dans la serraille de ses bels présents rudes ou faciles à vivre dans leur instant sur terre. L’ouvrage du temps c’est une immensité.
Bisou à vous Annick et Monique.
Bel été à l’équipage présent par tous les temps.
Tendresse et amitiés Ossiane.
Le passé se recomposera t il un jour
et que va devenir en moi tout cet amour
avoir tant reçu et donné n’a de cesse d’étonner
et pourtant il faut bien laisser filer
on ne peut se raccrocher à tout ce vécu
agité comme ballot ou fétu
les tourments des souvenirs
sont pourtant des sources de désir
le temps ne peut tout abolir
Du pluriel au singulier
devenu un tigre de papier
le passé n’est pas décomposé
il est là vibrant et proche
comme accroché
à la manière d’une broche
près du coeur en somme
Un bras posé sur un bras
Une main placée dans une main
Une épaule pressée contre une épaule
Un souffle qui croise un autre souffle
Un regard qui éclaire le chemin
Qu’il ne parcourera plus cependant
Une lumière pour celui qui reste
Et l’ombre pour celui qui part
Au creux du jardin pousse de la menthe
Fragrance longtemps respirée à deux
Femer les yeux ouvrir son coeur
Il ya un ailleurs qu’on invente
Au delà des matins qui déchantent
Ensuite respirer pour deux
Comme c’est beau ce « je te souhaite assez » de Bourrache et les mots les mots comme des cocons de douceur
Passé à recomposer
a transcender pour respirer encore
feuille vert tendre apparaît
la vie se brise encore
mais revient autrement
par la force de la nature
Ce qui vient , ce qui est prend sa source dans ce qui a été…et reste en nous comme un joyau de lumière. J’aime à penser que nos amis disparus veillent sur nous. La tristesse qui alors nous habite est comme un signe de vitalité . Amitiés a vous .Contente de retrouver vos yeux ouverts.
Je regarde, je lis,
Ce qui a été reçu sera donné.
Viens le silence.
Mon silence se fait prière.
Belle et bonne journée à tous, elle commence avec un joli commentaire de phil alba bien matinal
____
Fragile, belle et frêle
La sève doucement en elle
Perpétue la vie
____
je me joins en silence à vos mots, phil alba et monique,
et je vous souhaite une tendre journée, ainsi qu’à chacun.
Posé compassé, quand le compas n’a plus agrandi l’orbe de nos vies
il y a des limites à tout, à nous de les trouver, pas de les affronter
la pointe est effilée qui laisse filer le temps
C’est ainsi aujourd’hui que j’arrive à le dire non sans tristesse mais sans larmes.
____
Le passé, composé de tous ces petits et grands moments
Un jour, semble s’être évanoui à tout jamais ;
C’est sans compter sur une foule de souvenirs
Pour les uns bien concrets et pour d’autres
Bien rangés au fond de notre mémoire.
Il faut beaucoup de temps pour peu à peu
Leur permettre de refaire surface, quand le cœur apaisé
Les recevra avec surprise parfois, étonnement souvent.
Comment imaginer ce que l’amour était capable d’emmagasiner
C’est un mot qui surgit, un geste, une anecdote,
Autant d’instants qu’on croyait sans importance
Et qui s’étaient lovés aux premières loges de la mémoire
Ils refont surface et remplissent ce présent si chargé de douleur
Ils se nomment, s’expriment, reprennent toute leur importance
Et le cœur blessé tient à leur faire grand hommage
Les placer au plus près de l’intime dans cet espace vide
Pour que l’absence pleine de ces instants de vie
Retrouve le visage qui les avait accueillis
___
Bonsoir Ossiane, je t’embrasse, je suis souvent en pensée avec toi ainsi qu’avec beaucoup d’autres ici qui, sur le parcours de leur vie ont été confrontés à cette immense douleur.
C’est ainsi qu’aujourd’hui j’arrive à le dire, non sans tristesse mais sans larmes.
______
Le passé, composé de tous ces petits et grands moments
Un jour, semble s’être évanoui à tout jamais ;
C’est sans compter sur une foule de souvenirs
Pour les uns bien concrets et pour d’autres
Bien rangés au fond de notre mémoire.
Il faut beaucoup de temps pour peu à peu
Leur permettre de refaire surface, quand le cœur apaisé,
Les recevra avec surprise parfois, étonnement souvent.
Comment imaginer ce que l’amour était capable d’emmagasiner
C’est un mot qui surgit, un geste, une anecdote,
Autant d’instants qu’on croyait sans importance
Et qui s’étaient lovés aux premières loges de la mémoire
Ils refont surface et remplissent ce présent si chargé de douleur
Ils se nomment, s’expriment, reprennent toute leur importance
Et le cœur blessé tient à leur faire grand hommage
Les placer au plus près de l’intime dans cet espace vide
Pour que l’absence pleine de ces instants de vie
Retrouve le visage qui les avait accueillis
____
Bonsoir Ossiane, je t’embrasse, je suis souvent en pensée avec toi comme avec beaucoup d’autres ici, qui sur le parcours de leur vie ont été confrontés à cette immense douleur.
Comme un souffle
inondant
tous nos souvenirs –
la valse des temps.
Passé, présent
conjuguant
les temps
à contre vent.
MioModus.
je lis et relis tes mots, Monique,
doux silence bel.
et je découvre à l instant, les tiens, MioModus, ils n’étaient aps affichés avant de poser les miens.
après midi douce pour chacun.
Je t’embrasse, Ossiane.
Il arrive parfois que l’esprit perde les frontières du temps, seule une nuit de sommeil peut y remédier, la fatigue est l’ennemie d’une pensée claire.
___
Composer avec le passé
présentement
Pour un futur acceptable
Désordre dans le haïku
Des repères perdus
Syllabes désordonnées
Se repositionner
Pour un nouveau départ
Riche d’un savoir
___
Bonsoir et bonne nuit à tous dans cette première vraie nuit d’été.
Les hirondelles sillonnent le ciel
Les nèfles murissent au soleil
Les cigales voient le jour
Le ciel ce matin est bleu
Mon présen, mon aujourd’hui
S’annonce sous les meilleurs hospices
–
Monique : ah, non, pas encore, pas déjà placée là
même si, vu de tristes circonstances,
tu « avances » un peu de guingois !!!
Je te souhaite un présent, un aujourd’hui … de bon augure … sous les meilleurs auspices …
Clin d’oeil, hein !
–
Biz à tous dessous mon soleil pétant.
Ah, qu’ça fait du bien l’été quand il ne fait plus triste mine.
–
Tendresses, Monique, Bourrache.
Une bonne nuit aide,
le soleil caresse l’oeil qui palpite,
les oiseaux chantent,
la Toto va promener son panier d’osier,
tout doucement, son pas bel tendre,
à savourer ce jour qui s’offre plus léger,
la jupe longue suit la cadence lente,
les cheveux sont contents,
le petit cil frémit,
la vie.
Bourrache tu m’as bien fait rire et je me suis bien faite rire, j’avoue que j’en ai rudement besoin actuellement, je promène tellement dans les milieux hospitaliers depuis un mois, (j’en reviens à l’instant) qu’il faut me pardonner cette jolie « perle » du matin à croire que je fais une fixation!!! Bon il faut lire :
Mon présenT, mon aujourd’hui s’annonce sous les meilleurs AUSPICES
Je vous rassure je ne suis pas encore à « l’hospice » quelques belles années devant moi encore, j’espère;-)
« Je m’égarais parfois
Dans l’écume des images
Je me noyais parfois
Dans le grouillement des mots
Me redressais parfois
Au levain d’une parole
Et renaissais parfois
A la flamme d’un seul mot »
Andrée Chedid
Merci Monique pour les vers d’Andrée Chédid.
« Me redressais parfois
au levain d’une parole »
Un mot de gratitude,
d’encouragement,
un compliment.
Des visages anciens
réapparaissent.
Le rappel d’un souvenir joyeux,
de moments partagés.
Des fragments d’hier,
qui éclairent le présent
et aident à vivre demain.
Bonne soirée à tous.
Merci Monique, Jo.S.
Comme c’est joli, vos mots partagés.
Comme quoi, je lis, avec ma tête Monique, j’avais lu auspice pour hospice,
comme quoi, ma tête à moi!
le roseau se redresse, pliant encore en début de semaine, quand une mère dont l’état s’agrave et est pleinement consciente de ses quatre vingt ans,
et une amitié de 48 ans d’âge, en maladie grave et accompagnant l’épouse de 51 ans d’un collègue pour la même maladie grave qu’elle,
je me suis vue vieillir d’un coup jusqu’au bout, c’est bon, je me redresse!
et la vie continue,
faut rester fort pour aimer fort ceux qu’on aime!
bises à chacun.
ils sont beaux tes mots, Jo.S, et ceux d’André Chedid.
Il y a toujours un moment où la tension se libère …..bravo pour Hospices Auspices j’arrive du pèle -mèle de jeandler pour parler des iris de Van Gogh et de son enfermement à St Paul de Mausole !!! et de l’hospice !!! on reste dans le sujet
Belle soirée d’été retrouvé à tous
Arlette
Se souhaiter » assez »
Quelle belle leçon de vie, Bourrache!
À tous et toutes:
Carpe diem!
http://www.youtube.com/watch?v=91_ToTPFmJ0
Roselière
La nature tressa des bordures
De miel et d’azur
Les roseaux dansèrent sous le vent
Entre la terre et l’eau passagère
Des cieux de massettes et de joncs.
La rousserole chantait au nid
Et dans le calme intérieur
Se pavanaient des grèbes huppées.
Roselière
J’ai laissé choir mon cœur au fond
Y décantèrent quelques pensées
Le roseau filtra les prières
Et contre les saules en fagots
Écarta les vaguelettes sombres.
Et sur le front des roselières
Philtre d’amour y ai trouvé
Et je vis un soleil…d’été
_______________
La vulnérabilité du roseau
http://www.youtube.com/watch?v=4mMplNiB_s4
Lorsque
A gauche
A droite
Dessus
Dessous
Tout est si gris
Tout est si sombre
La colère gronde
La haine tonne
La tristesse implose
L’angoisse explose
La douleur éclate
Le moindre de tes sens
Alors
Assieds toi
Regarde
Écoute
Attends
Laisse faire
Le temps
Une à une
Imperceptiblement
Des portes apparaitront
Un jour
Tu trouveras la force
De te lever
Tu dénicheras l’énergie
Pour ramasser les clés
Tu ouvriras ces portails
Tu accepteras le soleil
Ce jour là
Tu poseras
Au creux de mes paumes
La douceur de tes sens réchauffés
La chaleur de ton sourire retrouvé
Ce jour là
Je t’offrirai la liberté d’être toi
merci nigra pour cette belle leçon de vie, de sage attitude, un bon cheminement des idées, des mots bien orchestrés qui font du bien, même si ce n’est pas toujours facile, c’est possible.
Quelques guitares, quelques cordes pincées
Des petits doigts d’enfants d’où jaillissent des étoiles
Petites notes cristallines pour réveiller un bonheur endormi
Et le temps d’un morceau de musique oublier le temps.
Le passé n’est pas déposé ni sédimenté
il est strates vivantes et histoire perpétuelle
le futur ne sera simple que si l’on sait dépasser
quelques évidences froissées
et repousser le trop plein d’images
ce qui reste
ce qui est
une trace
indélébile
un souvenir
une lumière
une pensée
que l’on brode
coton perlé
le coeur blessé
que l’on panse
lorsqu’on repense
au doux passé
passé défait
recomposé
ce qui sera
et restera
–
http://www.deezer.com/listen-1347536
–
L’air sera doux à respirer,
Tiède le sable à nos pieds nus,
Nos mains ne se quitteront plus.
Nous sentirons couler le temps
Tranquille, entre nos doigts,
J’aimerai tes silences autant
Que le son, que le son de ta voix.
Nous aurons l’été pour nous…
La brise nous revêtira
De l’innocence de l’aurore,
La mer sera fraîche à nos corps.
Tu te laisseras emporter
Par l’onde de mes bras,
Pendant chacun de nos baisers
Une rose, une rose naîtra.
Nous aurons l’été pour nous…
Cent fois, au long de la journée,
Le monde ressucitera
Par un simple sourire de toi.
Nous vivrons les calmes réveils,
La quiétude du soir,
Le ciel parlera de soleil,
De miracle, de miracle et d’espoir.
Nous aurons l’été pour nous…
Nous aurons l’été pour nous…
–
Belle journée de soleil … de miracle, d’espoir à tous.
–
C’est l’été de deux êtres…à l’abri des passants..une nappe dans le ciel..et les ailes agitées..des passereaux que l’on suit….un éclair et le temps..les couleurs sont passées..du violet au pastel..tes paupières sont baissées……C’est la vie que l’on croise..sur un toit qui sommeille..et le chat engourdi..que l’on prend dans les bras..sur un sol griffé..coeur d’argile et pétales..de l’orange sur une ombre..et les fleurs enlacées..C’est paraître en été..et les yeux qui se touchent..dans un bout de jardin..dans le nord de Paris..un dimanche de juin..
Hey c’est tellement beau que je veux vraiment apprécier ce site. C’est tellement plus intéressante question J’aime votre travail. S’il vous plaît continuez votre travail et moi après un tel article merveilleux.
Miroir
Reflet de l’instantané
– du réel.
Onde des corps
Jaillissant sur les murs
– du vécu.
Vie
A même la seconde
– écoulée.
Messidor
Dans le champ moissonné par la faux affutée
le soc a pénétré pour un profond labour
dans la terre éventrée l’homme a semé le grain
et dans le noir sillon le bon grain à germé
Au sortir de l’hiver le blé s’est élevé
il a jailli de la terre d’un beau vert émeraude
nous sommes en juillet où dansent les épillets
les épis blonds ondulent dans le vent étésien
Alain
Mon passé qui me compose
Mienne
Je t’aime
Tel que tu es
Je ne peux te composer
Il s’est ainsi passé
Et laisse Ô tel présent
L’Aujourd’hui partition
A se poser ses planches
Mettre en scène sa petite vie
Pour le meilleur
Sienne
Le lointain bien trop loin
Juste la place Ô jour
Son temps dans sa seconde
Composition d’amour
Belle mélodie du coeur
Avec ses noires, ses croches
Les blanches, les pauses aussi
Sans oublier les soupirs
Des forts bels temps d’amour
Ma vie
Ma goutte
Ma perle
Compose dans tes jours
Mon tricoté belle laine
Douce jolie lumière
Ajourée si fort chaude
Qui laisse filtrer le bel
L’amour dans son essence
Celui qui garde vivant
Tant il est fort de fort
Passé, présent, futur
Les aiguilles du tant
Délicat fil d’amour
Qui palpite en tout Là
Là tu vois là tout de Là
bon,
j’enlève,
* je ne peux te composer
je glisse,
*je ne peux te ….
et me voilà prise au piège de celle qui se relit,
je ne peux t’oublier, je ne peux te gommer, je ne peux te refaire, je ne peux te revivre….quoique, parfois, le passé repasse à la mode du présent, des piments ajoutés, c’est peut être cela le passé composé…sourire!
bel jour d’été,
ici, c’est chaud de canicule d’tété d’OUEST, tout grille, mais cela va mes courts circuits tiennent! et cela me fait rire d’imaginer, mon intérieur grillé, plus de son, plus d’image, ahlala, quelle chance d’être vivante même rapiécée! sourire!
Je t’embrasse, Ossiane,
j espère que tu vas;
je vois que LeMonde pagaille avec les blogs, bon courage à toi.
Enfants arpentant plage,
bancs de vairons –
qui sait.
.
Rien d’extraordinaire –
L’échelle n’est ni
grande ni petite.
.
Voudrais saisir le sens du « je » dan ce que Zukofsky
appelle les yeux – un site d’expérience, pas une pré-
somption de valeur attendue.
.
Ici maintenant –
commencer !
•••
On mourra
un beau jour
on sera mort –
ce par quoi le
système
disparaîtra de ma tête –
« mais pourquoi cette
tort-
ure… » comme si
d’autres circonstances
étaient à jamais
à portée.
.
Pense à une mort
à la Huxley sous
acide se peut-il
que le sourire béat rapporté par
sa femme soit
effet
de la splendeur de
toute expérience possible ?
Ou encore, peut-être, que
les cellules cérébrales,
l’organisme complet,
explose, im-
plose, sur
lui-même, galaxie
de lumière, d’énergie,
à tout jamais.
.
Mourir. Mort,
prendre vie.
Robert Creeley, Là, poèmes 1968-1975, traduction Martin Richet, Éditions Héros-limite, 2010, pp. 79 & 90.
« Ce n’est pas ce que dit un poète qui compte comme œuvre d’art, a un jour écrit William Carlos Williams, c’est ce qu’il fait, avec une telle intensité de perception que son œuvre vit d’un mouvement intrinsèque qui témoigne de son authenticité ! Je ne connais pas de poète contemporain doté d’une telle sensibilité au moment de fabrication (et, en poésie, faire, signifie aussi décomposer) ; chez Robert Creeley, chaque ligne est soigneusement affûtée » (Susan Howe).
Robert Creeley dans Poezibao :
http://poezibao.typepad.com/poezibao/2008/09/anthologie-p-14.html
De magnifiques photos décorées par de très beaux Haïkus.
Ravi d’avoir fait la découverte de ce site.
Bonne journée !
Merci et bienvenue, Jer!
Ce qui ne sera plus nous lacère le cœur.
De ce qui aurait pu être nous ignorons tout.
De ce qui a été nous reste son amour, son courage, son sourire, sa joie de vivre…
Je t’embrasse Ossiane
Je suis troublée devant vos mots, Daniel.
Tout est dit Daniel et c’est vers cette dernière phrase qu’il est doux de s’attarder, c’est en elle que se trouve notre force de vivre, riche de ce passé avec lequel il nous faut composer.
Je suis entrée dans le monde merveilleux de vos images et le plaisir de regarder m’amenait à penser que la vie prend un tout autre visage lorsque l’on côtoie la beauté.
oui, Monique… je suis émue!
J ai regardé aussi, Daniel,
je suis émue, fort!
Bienvenue Daniel, ça fait si longtemps que tu n’étais pas venu flâner ici… j’espère que tu vas bien et tu ne perds pas la main du côté de la plume … je crois savoir à qui tu penses et je partage tout à fait ton ressenti … je t’envoie un petit mail pour prendre de tes nouvelles, bises !
Contente que vous soyez allées voir ses belles photos, Annick et Monique… je vous embrasse affecteusement également;-)
je suis très émue, c’est inévitable, devant de si beaux mots, si forts de la force de vie, de son essence même! merci!
et je te lis à l instant, Ossiane, tendres pensées douces!
Lune d’été
Poésie de brume
Un ciel d’orages
Vent de neige
Reflets dans l’absence
Aurore dans tes bras
Bulles de neige
Rêves de lumière
La Nuit dans tes draps
Cœur en Amour
Gouttes d’ombres
Gouttes de silence
Recueillement
Attachement
Bouleversement
Poésie du silence.
Je n’ai pas atterri au bon endroit, désolée, c’était un texte pour la note « recueillement »…je méditais trop peut être!!
Et maintenant, Leila, comment puis je être moins émue? sourire!
je suis fort émuE! BISES!
Un soir d’été
Emue de tant
Telement de temps
Il se sourit
Dedans ses perles
Si fort de fort
Sa voix
Cette main
Son âme
En amour
Le courage
En foi
Ses draps
L’intime
Là
C’est bouleversant
Doux recueillement
Coucou Annick, toujours un plaisir de te lire, toujours.Tu es un arbre de ce jardin.Un arbre très précieux.
C’est encore moi!Je ne me rappelle plus si je dois tutoyer ou vouvoyer Annick!!ça vient de me traverser l’esprit.):
je te lis Leila, et je me relis, oh effroi, des fautes…JE REPRENDS…
et puis je te lis encore et me glousse,
Annick, elle aime le tu, en blog, en virtuel,
dans le réel, c’est pas qu elle aime pas le tu, mais il lui semble que le tu, la ferait trembler, devant tant de proximité,
pour elle le vous, c’est la délicatesse, et pourtant,
le tu c’est délicat, non, vous de tu pouvez dire Tu à celle d’Annick de quelque part d’elle…SOURIRE!
Un sor d’été
Emu de tant
Tellement de temps
Il se sourit
Dedans ses perles
Si fort de fort
Sa voix
Cette voix
Son âme
En amour
Le courage
En foi
L’intime
Là
vlà!
car c’est le soir d’été qui est ému! non?
Et puis tellement plus musical que teulement, non?
Plaisir du sourire Annick en te/vous lisant pour évacuer l’insomnie.):