Passé simple

Passé simple

coeur étoilé, un peu beaucoup passionnément, sans fleurs ni couronne

Lecture du Haïku Calligramme: du centre vers l’extérieur

le coeur étoilé
un peu beaucoup passionnément
sans fleurs ni couronne

70 réflexions sur « Passé simple »

  1. … pardonnez mon absence, je joue de malchance … la série noire continue… trois personnes chères ont disparu de ma vie en l’espace d’un mois … le silence est mon refuge pour l’instant … que cela ne vous empêche pas de vous exprimer sur ces pages … merci pour vos chaleureuses pensées via le mail ou les commentaires … amitiés vers vous … ossiane

  2. L’absence
    est une présence à l’envers
    L’absence
    est une présence doloureuse
    comment dire en vers
    cette tristesse affreuse?
    le coeur étoilé
    le coeur frappé
    sans fleurs
    ni couronne
    —————–
    Prends soin de ton coeur, ma chère Ossiane

  3. […}Où seras- tu petit jour?

    Pas seulement alors , mais déjà maintenant
    vous n’êtes plus que cette voix trop faible,
    que ces paroles toujours vagues
    O l’étincelant amour !
    Il n’est bientôt plus que l’appel
    que se lancent les séparés.
    ( Ainsi toute réalité
    dans le coeur où la mort s’affaire
    devient cri, murmure ou larme )
    [….}
    Ph Jaccottet , L’Ignorant ( 1952-1956)
    ____
    Amitiés vers vous Ossiane .

  4. la chance ou le destin nous accordent parfois bien peu de soin
    et si l’on ne sent venir ce qui va nous fragmenter du plus loin
    est ce incidemment nécessaire de rester dans son coin
    et bien trop dentelé, par cette mémoire, férocement tenaillé
    il n’est plus temps, non, de s’appesantir mais encore de tout détailler
    car brillent au firmament de trop nombreuses étoiles

    chère Ossiane il est difficile de te réconforter mais je pense fort à toi

  5. « Pas si simple ».. la disparition d’êtres chers..On a effectivement Ossiane le « coeur étoilé »..C’est un subtil mélange de regret..vide…perte de repères..soulagement quand la souffrance de celui ou celle qui nous quitte est trop grande..tristesse infinie..Mais c’est aussi comme le dit Neyde..une « présence à l’envers »…A l’envers du coeur..des mots..des pensées..des images..C’est la mémoire de l’autre qui nous tient par la main..nous guide..nous accompagne..Une mémoire qui nous accueille quand cela ne va pas..quand on a besoin d’une aide..quand on on est désemparé ..quand on a envie de se confier..
    Récemment on m’a rapporté l’histoire d’une jeune fille qui venait de temps en temps sur la tombe de sa grand mère..et qui lui parlait..Clémence ..c’est son nom..est une fille adorable..tendre..sensible..J’ai imaginé la scène de cette conversation particulière..qui devait être émouvante et..connaissant Clémence..pas triste du tout..Un échange qui traversait le temps..la vie..intemporel et rare..
    Dans ce passage que constitue notre vie..chaque instant compte.. Tu n’es pas « absente » Ossiane..Ton Blog voyage..bouge.. invite les mots..nous rassure..Cela peut pour certaines et certains constituer un « refuge »..pour d’autres un endroit ou se poser..pour moi ..comme le Blog de Marie..mes deux livres de chevet..
    Pensées..à toi..Marie..Céline..Alix..Johal..Clémence..Bourrache…et l’ensemble de tes ami(e)s..

  6.  » Alba

    Mi corazón oprimido
    siente junto a la alborada
    el dolor de sus amores
    y el sueño de las distancias.
    La luz de la aurora lleva
    semillero de nostalgias
    y la tristeza sin ojos
    de la médula del alma.
    La gran tumba de la noche
    su negro velo levanta
    para ocultar con el día
    la inmensa cumbre estrellada.

    ¡Qué haré yo sobre estos campos
    cogiendo nidos y ramas,
    rodeado de la aurora
    y llena de noche el alma!
    ¡Qué haré si tienes tus ojos
    muertos a las luces claras
    y no ha de sentir mi carne
    el calor de tus miradas!

    ¿Por qué te perdí por siempre
    en aquella tarde clara?
    Hoy mi pecho está reseco
    como una estrella apagada.  »

    Federico Garcia Lorca

    (une traduction)
    « Mon pauvre coeur angoissé
    Ressent aux abords du jour
    La douleur de ses amours
    Et l’illusion des distances.
    Le clair de l’aurore apporte
    Des graines de nostalgie
    Et la tristesse sans yeux
    Du plus profond de mon âme.
    Le sépulcre de la nuit
    Elève son voile noir
    Pour cacher avec le jour
    L’immense voûte étoilée.
    Que ferais-je en ces campagnes
    A cueillir branches et nids,
    Environné par l’aurore
    Et l’âme emplie de nuit!
    Que ferai-je si tu gardes
    Tes yeux morts à la lumière,
    Si ma chair ne doit sentir
    La chaleur de tes regards!
    Ah, pourquoi t’ai-je perdue
    Pour toujours en ce soir clair?
    Aujourd’hui, mon coeur est sec
    Autant qu’une étoile éteinte. »

  7. Au seuil de cette journée, une pensée vers toi, Ossiane,
    et vers ceux qui te sont chers
    Le passé tout simplement
    un vide un creux
    Peut-on le combler ?

  8. L’absence est un trop plein du coeur qui éclate ! Un bouquet de pensées affectueuses, chère Ossiane!

  9. Des passés
    Pas aussi simples
    Décomposés
    A recomposer
    En espérant que le futur
    soit…

    Plus que parfait…

    Vivement 2011…

    Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee

  10. Je lis vos mots que j’aime lire,
    j aime bien tes mots Pierre,

    nonnon, Christineeee, la vie c’est ce jour, telle qu’elle est, qui sait celle de l’an prochain?!

    je vous embrasse!

  11. Je te désire de bel
    Je t’aime en vie
    La vie
    Et cela donne la force
    De traverser tellement
    De non vies sur la route

    Pour la trouver encore
    La vie
    En vie
    De pur désir
    Se vivre
    Sa vie

    Même si sur le chemin
    Des deuils écroulent tellement
    C’est pas rien que la perte
    En amour tellement
    De ceux qu’on aime vraiment

    Et quand on ne peut qu’aimer
    Sans balance comptée
    La perte est telle immense
    Qu’il faut parfois une vie
    Pour entendre le coup de sort
    Il y a de telles pertes
    Qui se vivent jour son jour

    Bises Ossiane.

    …car le malheur d’aimer…reste un bien bel malheur…je trouve§

  12. Des simples multilobées mais pas au goût de chanvre uniquement
    pour recomposer un passé moins angoissé mais pas sans fumée
    une vie en dents de scie qui vous ouvre et vous saigne
    un coeur émoustillé mais bien embastillé dans un tissu de souvenirs
    et pour autant que le chaman le dise à la prochaine prise, l’avenir

  13. Bonsoir amis de l’oeil ouvert qui partagez comme moi la peine qui afflige notre amie et qui nous rend si malheureux de la savoir dans cette douleur qui s’obstine.
    Bonsoir Ossiane et comme Bruno, j’ai envie de te dire prend soin de toi, protège-toi et que notre amitié à tous soit pour toi un soutien chaleureux. Nous comprenons et respectons ton silence.
    ___

    Les feuilles d’érable ont perdu leur couleur
    Teintées de gris dans l’infinie douleur
    Etoiles éteintes sur la branche fragile
    Absence de souffle, figées immobiles
    Une voix dans le feuillage murmure
    Les mots de la tristesse d’un chagrin qui perdure.

    ____

    Il est des moments dans la vie où l’on a du mal à accepter ce caractère éphémère de notre passage sur terre, hier encore et aujourd’hui plus rien…
    Il y a des moments dans la vie où l’on a de la difficulté à garder confiance en soi pour faire face à certaines épreuves….

  14. « La mort n’est point notre issue
    Car plus grand que nous
    Est notre désir, lequel rejoint
    Celui du commencement
    Désir de Vie

    La mort n’est point notre issue
    Mais elle rend unique tout d’ici :
    Ces rosées qui ouvrent les fleurs du jour
    Ce coup de soleil qui sublime le paysage
    cette fulgurance d’un regard croisé
    et la flamboyance d’un automne tardif
    Ce parfum qui assaille et qui passe insaisi
    Ces murmures qui réssuscitent les mots natifs
    Ces heures irradiées de vivats, d’alléluias
    Ces heures envahies de silence, d’absence
    Cette soif qui jamais ne sera étanchée
    et la faim qui n’a pour terme que l’infini….

    Fidèle compagne, la mort nous contraint
    A creuser sans cesse en nous
    pour y loger songes et mémoires
    a toujours creuser en nous
    le tunnel qui mène à l’air libre

    Elle n’est point notre issue
    Posant la limite
    Elle nous signifie l’extrême
    exigence de la Vie
    Celle qui donne, élève
    déborde et dépasse »

    François CHENG – (Le livre du Vide médian)

  15. OH!!!! Chère Ossiane que d’épreuves….et l’attention de venir toujours vers nous
    je poursuis les phrases de Monique de François Cheng ds( le livre du vide médian

    « En toi ce qui est perdu , ce qui est à venir
    Etang d’avant la pluie au furtif nuage
    Colline après l’orage au contour plein »

    Prenez soin de vous
    Toute en pensées Arlette

  16. merci pour tes mots, Monique, je t’embrasse,

    comme ils sont beaux les mots de F Cheng, mais comment fait il pour écrire en mots si superficiels l’extrême profondeur de la vie, avec une telle approche juste. Je suis éblouie par ses mots.

    TENDRESSE, Ossiane.

  17. La vie de pure perte
    La vie

    A se trouver dedans
    Peut être
    Tellement

    A se souhaiter d’être
    Vraiment

    Quand l’abîme son profond
    Pèse trop lourd les ailes
    Se délester du lourd
    Et s’oser l’oeil profond
    De son grand oeil ouvert
    Pour la chérir la vie
    Son unique offerte
    Qui ne repasse plus
    Chacun son bel mérite

  18. La vie de pure perte
    La vie

    A se trouver dedans
    Peut être
    Tellement

    A se souhaiter d’être
    Vraiment

    Quand l’abîme son profond
    Pèse trop lourd les ailes
    Se délester du lourd
    Et s’oser l’oeil profond
    Dans son regard ouvert
    Pour la chérir la vie
    Son unique offerte
    Qui ne repasse plus
    Chacun son bel mérite

  19. Pas si simple,
    De briller,
    Sans lumière!
    Photos
    Sorties
    Du bain
    Délibérément
    Tôt!
    L’émotion
    Par l’émulsion
    Retour aux sources
    Du savoir faire
    Pour renaître
    Enfin!

    Plongée
    Dans l’antimatière
    Le chaos,
    Le trou noir.
    Le cœur
    De l’univers
    Vacille.
    Le monde
    se contracte,
    Effet de douleur,
    Se rétrécit.
    Mécanique
    quantique
    Effet de musique
    Chacun a son monde
    Périssable,
    Rétractable,
    Dans l’espace temps,
    Mais Il peut
    Se dilater
    Jusqu’à l’infini,

    La vie
    Respire.

    Inspiration ,
    Délie
    Une poétique
    Énergétique

    Expiration,
    Surgit
    Une poétique
    De survie,
    Métaphysique
    Des émotions,

    Affolés
    Les amis
    s’agitent,
    A vouloir
    Consoler,
    Témoigner,
    Ils constatent
    Désespérés,
    Ne pas savoir
    Ne pas pouvoir,
    Alors, ils maintiennent
    le cap,
    Tiennent le gouvernail
    Pour que rien
    ne s’en aille
    Quand reviendra
    Leur capitaine
    De la tempête
    Infernale.
    Ils sont
    Un petit fanal
    Ils naviguent
    Au tourmentin,
    La goélette
    joyeuse fut,
    Roule
    tangue,
    Voiles
    Affalées
    Toiles
    Réduites
    Au mat de misaine
    Froid au cœur,
    Mitaines
    Au mains
    Ils existent,
    Créent
    Obstinément,
    Tresse des fleurs,
    En couronne
    Paroles d’amitiés,
    Dues.
    Ils tentent de
    Conjurer
    La peur
    Des pleurs,
    Faire reculer
    l’inexprimable
    Angoisse
    De la vacuité,
    Exorciser
    La solitude
    du cœur,
    Déchiré,
    Torturé,
    Mais étoilé
    Au firmament
    Des mourants!
    Fleurs jetées
    A l’amertume des flots,
    Des vagues à l’âme
    Des larmes contenues
    Dans la Geste
    Qui continue!

  20. Ne m’en voulez pas si sur cette page assombrie du poids de la douleur je vous confie ces quelques lignes nées ce matin dans une salle d’attente d’hôpital et que je pose ici comme un balluchon trop lourd avant de repartir vers des contrées moins austères.
    ____

    La salle d’attente

    Une salle d’attente grise, sombre, froide
    Un livre sur les genoux achevé décevant
    Des chaises vides, des chaises occupées
    Le silence amplifiant l’angoisse de l’attente
    Un matin parmi tant d’autres qui ressemble
    A cette image du purgatoire avant l’enfer
    Et puis on recherche un regard en quête
    Un sourire comme signe d’invitation
    Les mots à voix basse, anodins tout d’abord
    Puis des échanges discrets à l’aube de la confidence
    Des blouses blanches, des courants d’air
    Des regards qu’on essaie de croiser
    Des yeux dans lesquels on aimerait lire
    Parce qu’on est désorienté en souffrance
    Et parce qu’au fond de soi il reste la mèche
    D’une bougie qu’on voudrait rallumer
    Pour voir vaciller la flamme de l’espoir
    Non ce n’était pas un matin ordinaire
    C’était quelques heures tristes de la vie
    Dans une salle d’attente, grise sombre et froide.

    _____

    Quelque peu allégée de ces mots encombrants, c’est avec un cœur plus léger que j’accueille ce jour d’été écrasant de soleil aux senteurs de vacances, laissant agir la lumière, plongeant mon regard dans le bleu infini du ciel afin d’y trouver un instant la quiétude.

  21. Je voudrais parler de l’été, des vacances
    De la mer, de balades, de paysages sublimes
    Je voudrais raconter des histoires merveilleuses
    Je voudrais sentir autour de moi le bonheur d’être
    Je voudrais faire l’impasse sur des lambeaux de vie
    La misère, la souffrance, l’angoisse ou la peur
    Rien qu’un instant un tout petit instant
    Je voudrais derrière l’objectif voir de belles images
    Je voudrais voir tout ça les yeux grands ouverts et non fermés
    Parce que les yeux fermés cela devient du rêve, rien que du rêve
    Et qu’aujourd’hui j’ai besoin de tout ça en version vraie
    Besoin d’un présent tout simplement plus souriant pour tous
    Avant même qu’il soit question de demain, de futur
    La journée se termine et c’est l’heure du bilan
    Du bilan de chacun entre les joies et les peines
    Dites-moi qu’il est du bon côté, du côté du beau temps
    Du côté du soleil levant dissipant l’ombre de la nuit

  22. Simplicité, bescheidenheit, semplicità, aalwarig, enkelt, yksinkertainen, enkel, simplicidad, egyszeruség, budalafltina, simplitate, simplicity, NPOCTOTA

    la chaleur ambiante annihile ma volonté
    rien ne doit compliquer ces instants torrides
    Iphigénie est en Aulide et pedant ce temps en Tauride
    passent les Scythes.

  23. Bonsoir Annick, goûte ce moment au maximum, les petits bonheurs il faut les saisir dès qu’ils montrent le bout de leur nez. Je t’embrasse
    Salut Thierry en toute Simplicité! et Bonne nuit à tous.
    Pensées vers toi Ossiane

  24. Passé pas si simple
    Pas si simple de passer,
    Survivre à tant de ruptures
    Coeur brisé d’émotions
    Souffrance, palpitations,
    Contractions, déchirure.

    Recevoir des mots en fleurs
    Un parfum d’apaisement
    Pour panser ce coeur ouvert
    Pour penser que ce gout amer
    S’atténuera doucement
    Pour laisser place au bonheur.

    Bonne journée à tous
    Bises à Ossiane

  25. C’est très beau, Jo.S.

    Merci Monique, et coucou Thierry, j avoue qu’hier je n’ai pas ouvert le dico, il me manque tant de mots à apprendre…

    Belle journée.

    Tendrement Annick.

  26. Le passé simple

    le présent s’utilise dans les conversations
    Parler sans s’énerver permet une bonne diction
    Le mode impératif peut faire grosse impression
    Le futur c’est parfait pour rêver de succès
    Le passé composé embellit les années
    Bien mieux que l’imparfait quelque soit le sujet
    Si le conditionnel relève de la gageure
    le passé simple ne sert qu’à la littérature

    ils sont trop peu nombreux les esprits déliés
    qui usent avec talent des mots du dictionnaire
    l’un dit des mots grossiers faute de vocabulaire
    l’autre est tenté de faire des gestes spectaculaires

    Alain

  27. Annick
    tu dis
    que les mots te manquent
    Tu ne peux te faire une idée
    de ces que me manquent…
    Je viens à l’Oeil Ouvert
    et j’apprends avec vous.
    Vous, que m’acceptez
    avec mes fautes
    ——————————-
    Ossiane
    Courage
    c’est ce que tous m’ont dit
    passé composé
    Courage
    c’est ce que je te dis
    indicatif présent
    Des meilleurs jours viendront
    futur simple

  28. hihi, Neyde, et vous vous m’acceptez tellement avec mes fautes,
    merci à ceux qui ont remonter mon altitude en français bien écrit! sourire!

  29. Du courage du courage
    C’est qu’il en faut son pesant de vie
    Car plus le temps il passe
    Et plus il se ressent le courage
    Au tout départ
    Il était gaillard
    Si franc de lui belle santé
    A se puiser sans s’épuiser
    Juste recevoir la vie telle
    S’accomoder, accomoder, raccomoder
    Et puis
    Le temps il passe
    Et il faut aller le chercher
    Plus bas dans le sol
    Plus haut dans le ciel
    Et les petits bras
    Et les petites ailes
    Ils diminuent avec le temps

    Alors ce sera des tonnes
    D’un courage infinie
    Pour mon Noël de cette année
    Ma vie n’est pas finie
    Elle commence tout juste

    En courage filé
    Belles étoiles filantes

    sourire de belle humeur, belle fin de journée et bon week à venir, le plus doux possible

  30. Où êtes-vous mes tant aimés
    Me voyez-vous si désarmé
    Dans mes rêves je peux vous croiser
    … Mes rêves fous d’éternité

    Un manteau de douleur porté
    Par le fil du temps tissé
    Qu’il me faudra un jour donné
    … A ceux que j’ai le plus aimés

    Je passerai dans le monde des rêves
    Une fois ôtée toute ma sève
    … Est-ce là ma part d’eternité ?

  31. bonsoir à tous

    Écrire, c’est très dur, c’est de grande fenêtres de joie…Je veux garder les yeux ouverts sur les souffrances, le malheur, la cruauté du monde ; mais aussi sur la lumière, sur la beauté, sur tout ce qui nous aide à nous dépasser, à mieux vivre, à parier sur l’avenir.»

    Andrée Chedid

    ou encore

    Je m’écris

    J’interprète une page de vie
    J’en use comme plaque de cuivre
    J’ai la grène de plaisirs
    Je la crible d’années
    Je la saisis en verte saison
    Je la racle de nuit d’hiver
    Je la ronge en creux d’angoisses
    Je m’y taille espace libre
    Je l’attaque en matière noire
    Je progresse d’épreuves en épreuves
    Je la creuse en vaines morsures
    Je la burine d’émotions
    Je l’entame
    Pour nier le temps
    Je m’écris pour durer

    Andrée Chedid (« Rythmes  » – éditions Gallimard, 2002)

    bonsoir à chacun
    vous êtes aussi un de « mes livres de chevet »
    même si je suis beaucoup plus silencieux

    et je le serais puisque pas d’internet pendant deux semaines.
    prenez soin de vous

    reprend ton souffle Ossiane
    et merci pour tes belle notes

  32. Les oiseaux de Paradis
    Se sont envolés.
    Ils sont faits
    Pour jacasser,
    Parader,
    Aimer.

    Les aras étaient désolés,
    Ils s’étiolaient,
    de voir la vie
    En noir et blanc,
    Ils percevaient la douleur
    Mais ils devaient s’en aller.
    Quitte à en voir de toutes les couleurs.
    Dans haras de l’aga Khan,
    Un prince de leurs pays,
    reposait Pégase,
    Le cheval ailé.
    Par amitié,
    il les a transporté
    En Indonésie,
    Ils jasent,
    Ils reviendront
    Mais quand?
    Ils nous écriront.
    Ils ont une si jolie plume
    Que nous en serons ravis!

  33. Tu nous manques marc,
    comme tout ceux qui passent silencieux
    Mais surtout Ossiane nous manque
    c’est ainsi ! C’est aussi simple que cela.

    Hi annick j’ai seulement retranscris
    les diverses traductions du mot simplicité
    qui se trouvent sur un de mes cahiers de note
    mais pour les langues orientales
    je n’avais pas la bonne police

  34. qui ont remonté l’altitude, avec é….c’est plus mieux de tel écrit!

    qu’est ce que c’est beau Phil Alba,
    il y a ceux qu on a tant aimés,
    et les revoir et leur parler cela manque tant,
    qu’il faut belle taire sa douleur en se vivant,
    ou bien l’asseoir tout douce et l’écouter et puis pleurer,

    je t embrasse, Ossiane,
    un deuil c’est si douloureux!

    belles vacances pour ceux qui partent…

  35. Marc, Phil alba, Thiery, Annick, Patrick, Neyde, Alain, Jo S comme il est doux de vous lire au soir d’un jour qui s’étire dans la chaleur et une atmosphère bien loin des ambiances de vacances, des découvertes et des retrouvailles, je secouerai les mots pour qu’à la surface reviennent ceux qui chantent et sourient. Bonne nuit à tous et à toi Ossiane.

  36. « Je secouerai les mots pour qu’à la surface reviennent ceux qui chantent et sourient. »

    Pour Monique, pour vous tous :

    « Je secouerai les mots pour qu’à la surface reviennent ceux qui chantent et sourient. »
    Je remuerai les pensées pour qu’à la tombée du jour planent celles qui apporteront sérénité.
    J’agiterai les rêves pour qu’à ma mémoire restent ceux qui éclairent les nuits.
    Je cueillerai mille fleurs pour qu’à l’aurore parfument celles qui cachent plus pures senteurs.
    Je broderai avec des fils de soie pour que l’attente retienne roses et cœur enlacés.

    Bonne journée à tous.

  37. @monique: « je secouerai les mots pour qu’à la surface reviennent ceux qui chantent et qui sourient »

    J’ai envie de secourir aussi car toute main non tendue est une trahison au genre humain, les mots passerelle qui sont comme des ponts pour sortir des citadelles, des enfermements, quand l’esprit se ferme.

    Le simple n’est ni le vrai ni le réel, il est une construction ou une tentative
    parfois aboutie de donner une vision compréhensible ou signifiante
    mais le complexe et le multifactoriel sont la règle qui obérent nos efforts de toucher au coeur du sens par une gangue imbriquée qui diffracte et contracte.

    Le pur est sans attache et sans afféteries qui nous affecte mais le naturel se construit dans le silence et la profondeur du temps qui cumule et conjugue, harmonise aussi mais pas sans efforts.

    Le beau est sommital et peut bien couronner comme le chef d’oeuvre des parcours longs et difficiles pour acquérir maîtrise et intelligence du geste.

    La fraîcheur matutinale est un bienfait qui allie au rêveil en douceur les légers tremblements des cimes avoisinantes.

    Puisse cette journée vous apporter joie et repos et dynamiser l’harmonie, l’espoir et la confiance inaltérable sans quoi rien ne se construit.

    Salut à l’équipage au seuil de cet été et grand bonjour à notre capitaine.

  38. Secouer les mots

    J’ai voulu comprendre pourquoi
    Elle me collait à la peau
    Sans flonflons ni appeaux
    Juste à me livrer bataille
    Avec ses mots comme une canaille
    Puis à m’écrire sur du velours
    Toutes les caresses de mon Amour

    J’ai voulu comprendre pourquoi
    Elle était loin, si loin de moi
    Tant d’ans tant de de vie
    Où m’engloutissait le jour
    Entre des enfants et une école
    Je l’ai accueillie sur mes ailes
    Puisqu’elle a élu domicile
    Et moi l’ai prise pour un asile
    Quand les ombres étaient lourdes à porter
    Poésie aimée.
    _______________________________

    Secouer les maux
    Laisser au fond d’un vers
    Ses tristesses ses soupirs
    Boire l’Oooooooooh
    D’une lumière, d’un sourire

    Boire l’Oooooh d’une paix
    A laquelle on aspire
    Secouer les mots
    Garder le meilleur
    Traverser le pire

    Écrire pour secourir
    Soi ; l’autre et m^me si dire
    Ne remplacera jamais une voix
    Un regard qu’on ne verra pas
    Un rêve qu’on ne vivra pas
    Écrire, s’écrire, encore écrire
    Un peu, beaucoup passionnément
    A ceux qui vous ont touché

    Pas si simple un passé aimant
    Pas si fréquent le temps clément
    Secouer les mots, c’est écrit
    Cet été crie, c’est ton cri
    Secouer les mots, caresser les mots
    Alliance pour le meilleur et le pire
    Secouer les mots pour rester vivant
    On n’écrit pas pour passer le temps
    On écrit car c’est chaque instant
    Un peu de soi qu’on retire
    Du gouffre de l’effort,
    Du gouffre de nos cris
    Amour, travail, passé, présent….futur
    Secouons les mots, les plus doux aux blessures
    Les plus doux en lecture, écriture échappée
    Du fond de nous-m^me.

  39. (Mozart concerto pour piano N°21 2ème mouvement)
    Requiem

    Laisse dans les avoines le chardon bleuir, et l’ombre
    Ennuyée des ifs se tourner sur ta tombe,
    Tomber par rangées les juillets mûrs, mourir
    est coquelicot pour te reconquérir.

    Alain

  40. Promenade dans le temps, voyage intérieur, dans l’immense espace des pensées où je vous retrouve tous lorsque derrière les mots se profilent les intentions de rassurer, de consoler, ou tout simplement accompagner en dépit de l’état des chemins empruntés sans pouvoir les éviter.
    ____

    Tu es passé, simple, aimant
    Un bouquet de mots
    Sortis de ton jardin secret
    Epanouis et colorés
    Sans extravagance
    Effeuillant tes vers
    Comme on caresse les fleurs
    Pour qu’en émane
    Un poème sans façon
    Dans un vase de papier
    Mots immortels
    Fleurs immortelles
    A relire, à sentir
    Parfum de poésie.
    ____

    Bon dimanche à tous et bonnes vacances à ceux qui passeront ici avant de fermer leurs valises.

  41. Merci Annick, je ne le dis pas toujours, pour tes petits mots-compliments simples .
    Musique légère, poèsie en caresse de mots doux… Rien de plus.
    Bonne aprés midi d’été à tous.

  42. « Je sécouerai les mots
    pourqu’ la surface
    reviennent ceux
    qui chantent et sourient » (Monique)
    Je sécouerai la douleur
    de mon coeur
    pourq »à la surface
    reviennent les moments d’amour
    Je sécouerai la tristesse
    de mon âme
    pourqu’à la surface
    reviennent les heures d’allegresse
    Je sécouerai ma vie
    pourq »à la surface
    les larmes
    arretent de sortir …

  43. Merci pour toutes ces pensées belles et réconfortantes Jo S et Annick et Neyde qui j’espère iront redonner à Ossiane toute l’énergie nécessaire dont elle a besoin, Neyde tu en sais quelque chose et tes mots traduisent bien ta volonté « d’être assez » selon les mots de Bourrache.
    ____

    Comment noyer dans le torrent des mots
    Les angoisses, les peurs et les tourments
    Une encyclopédie n’y suffirait pas
    Les mots s’agitent, se bousculent
    Se contredisent, compliquent
    Et la pensée qui se voudrait claire
    Plonge dans les eaux tumultueuses
    De l’inexplicable, de l’inacceptable.
    La douleur n’a pas de sens
    Et l’imbroglio qui l’entoure
    Augmente la confusion ;
    On voudrait dire « sans fleurs ni couronnes »
    Juste avec des mots, des mots simples
    Mais ils déferlent en cascade
    Dans un brouhaha infernal.
    Les larmes qui les accompagnent
    Augmentent le mystère
    De l’incapacité d’émerger.
    La profusion des mots fait place au silence
    Et c’est ce silence qui devient à son tour
    Lourd, pesant et obsessionnel
    Témoin de l’absence et de la souffrance.
    Crayons, papiers, livres et poèmes
    Ne sont plus d’aucun secours
    Car c’est l’air qui manque
    Dans une gorge devenue gouffre profond
    C’est sans hésiter vers la nature qu’il faut se tourner
    Respirer, laisser les mots se reposer
    Prendre place et retrouver leur sens.
    Le cœur baigné d’un sang nouveau
    Reprendra peu à peu son rythme et son goût de vivre.

    ______

    Dans les platanes, les vergers, les pins, les cigales ont repris leur chant dans la chaleur épaisse d’un soleil écrasant qu’un léger souffle de vent rend supportable. Tout autour le silence de ce dimanche après-midi fait contraste. J’imagine là-bas au bord de la mer et des océans, les cris, les rumeurs qui envahissent les plages et les places de village en ce début d’été si attendu. Belle fin de journée à tous.

  44. Comme ils sont beaux tes mots, Monique,

    j’espère que tu vas mieux, je t’embrasse.

    La Nature Aujourd’hui
    Est un cadeau du ciel
    Il manque tant de présences
    Chères de tant au petit coeur
    Qu’il en oublie le temps
    Le palpitant bel doux
    En saisissant l’instant
    Le long de la Vilaine
    Pour chasser le chagrin
    Et se serrer les joies
    C’est bon de se remplir la tête
    Quand le temps passe bel
    Même si en autisme
    L’Aujourd’hui est pesant
    Parfois
    Plus tout le temps
    Dans le non répit d’Avant
    Et comme c’est bon vraiment
    De se croquer belles aises
    Le respire quand il est

  45. Dans son petit baluchon
    Enfouner des airs gais
    Des baeaux et des vaches
    Des fleurs et des palmiers
    Un à un ce tout rentre
    Rentré à la maison
    Ouvrir son sac à dos
    Les laisser s’envoler
    Vers le coeur des tous ceux
    Qui ont un peu trop froid
    Dans ce chaud de l »été

  46. Des baTeaux avec une coque, une voile et un T,
    mais je suis excusée j écris sans lumière dans le jour qui se tombe!
    douce nuit!

  47. Cueillir le bel été
    Sur un bord du Croisic
    Regarder le vol doux
    Des mouettes alentour
    Planer leurs ailes
    Babiller aux terrasses
    Danser le sourire d’un enfant
    Cueillir la vie
    Dans son essence

    Vivant de vie
    En corps

    Le bonheur mérite
    L’effort de se vivre
    Encore

    belle journée d’été pour ceux en vacances,
    et doux courage pour ceux qui travaillent.

    Tendresses, Ossiane, Monique, Phil Alba, Pierre, Leila, Neyde,Thierry, Marc, et chacun, on est si nombreux sur le navire.

  48. Belle journée à toi Annick , comme j’aimerais pouvoir aller faire un tour au bord de mer….plus tard peut-être……
    ____

    Un ciel de juillet
    Tous les volets en cabane
    Seule la voix du vent
    ____

  49. La mer est sur le bord
    De mes lèvres, égarée
    La caresse des embruns
    Sur les voiles amarrées
    En mon cœur

    La mer est si profonde
    Je m’y vois égarée
    Les vagues portent fécondes
    Les mots, doux, les soufrés
    Et c’est sur le rivage que dansent
    Silences et cris
    Lorsque la plume écrit
    Dans les bras du temps.

    Ne reste qu’à espérer
    Des rivages sans écueils
    Des matins en bord de mère.

  50. Doux de tendre ce petit port
    Ses bateaux de pêche
    La caresse des cris de mouettes
    La vie s’éveille ses ronds de souffles
    Il fait bon du vent frais
    Un pull léger des embruns
    L’odeur du poisson frais en étals
    Comme c’est bon cette vie pleine
    Le petit coeur sautille
    Capte chaque cliquetis hors prison
    Tout en haut d’un mât il s’élance
    C’est un bel polisson de cet été son être
    Des chances immenses à se saisir
    Des sels des marais comme c’est beau
    Et ce Guérande cette citadelle
    Ses petites rues un petit café la vie
    Je vous l’offre du fond de mes prunelles
    Qui aiment tant capter la vie pour la donner

    bises à chacun.

  51. qui me dit si il y a un ^à mat, mât?! sourire!

    non mais quand m’aime, c’est déjà bien d’écrire, non? et même si en fautes.. SOURIRES!

  52. Affleure de sel il y a des amas,
    mais si l’amer est bordé
    c’est que la faconde est vague
    alors au risque de choquer
    il faut laisser battre
    avant d’abattre
    de là à en rabattre
    sur des façons de voir

  53. Dans un fort grand amour
    On souffre en douleurs bien au delà
    Pour s’étonner d’aimer encore bien au delà

    Un grand amour

    C’est tant de vie dedans
    Que cela ne se perd pas
    C’est un lambeau de chair vivante
    Jamais un enterrement
    Qui laisse une pierre tombale

    Un amour tant de tant
    C’est au ciel qu’il habite
    Pour son éternité en tout Là

  54. Pour Annick et les autres:
    « Je vous l’offre du fond de mes prunelles
    Qui aiment tant capter la vie pour la donner »

    C’est un village ou plutôt un hameau
    Vieilles pierres,
    Rues escarpées,
    Four à pain et Lavoir,
    Chataignier centenaire,
    Roses trémières,
    Portes médiévales du village.

    Les fantômes de l’histoire,
    Font revivre le passé,
    Par un spectacle, chaque été.
    Cathares et croisés
    N’en finissent pas
    De s’entredéchirer
    Pour maintes rivalités.

    Perdu dans la Montagne Noire,
    Points de vue incontournables,
    Aprés Carcassonne et Lastours,
    Dans un écrin de verdure,
    Revisité par des passionnés:
    Archers et escrimeurs
    D’ un moyen age vivant.

    C’est un havre de paix et sérénité
    Le village d’Hautpoul.

    Bonne soirée à chacun de vous.

  55. Je l’ai serrée si fort la vie
    Si fort contre ma peau
    Dans mon cœur, mon esprit
    Si fort que ma douleur
    N’a pu y échapper
    Et j’ai vu l’horizon plus bleu qu’un matin gris
    Et j’ai vu l’espérance balbutier dans mes cris
    Et j’ai vu tant d’Amour porté au creux des bras
    Et j’ai offert la Vie et j’ai offert l’Amour
    Donné comme une fleur qu’un enfant a cueillie…pour toi.

  56. L’un s’en va, tranquillement
    usé de tant et tant
    de bon an, de mal an,
    entouré des siens.
    Un autre,
    trop tôt, avant son heure,
    baisse la garde devant
    tant et tant
    de souffrances à venir.
    Celle-ci, pourquoi elle?
    n’en peut plus,
    et tranche le cordon
    de ses veines à la vie.
    Telle autre,condamnée
    par la longue maladie,
    se défend becs et ongles
    pour continuer
    à aimer cette vie
    qui ne veut plus.
    Et lui, qui se raccroche
    aux petits riens
    du quotidien
    pour ne pas se sentir
    partir.
    Quand une autre prépare
    patiemment son départ,
    écrivant en secret
    ses dernières volontés,
    messages d’amitié,
    d’espoir,
    de sérénité.
    Et tous les autres,
    et tous nous autres,
    dont la naissance
    annonce aussi la fin,
    nous souffrons du départ
    de ceux que nous aimons,
    souffrons de leur absence,
    et de notre impuissance
    à les retenir
    encore un peu,
    un tout petit peu…
    Alors aussi nous souffrons
    à l’idée
    de quitter cette vie.
    Mais en attendant l’heure,
    conservons en nous un peu
    de nos aimés partis,
    cultivons les plus beaux
    souvenirs de vie
    avec eux.

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