94 réflexions sur « Passé Composé »

  1. Beauté, beauté cette photo.
    On peut tout transcender Ossiane.Ceux qu’on aime sont là…dans le cœur.
    Et quand la douleur revient, pleurer en douceur et repartir, toujours vers l’avant.

    Christine, envoie quelques eeeeeeeeeeeee d’énergie à Ossiane
    Voilà c’est ma positivité du matin):
    Et au boulot!

    Ce qui a été…. sera
    Ce qui aurait pu…peut être
    Ce qui ne sera….plût.

  2. Passé…Ce qui reste dans notre mémoire et notre coeur…les regrets dépassés..Présent..La vie comme elle vient …et les petits bonheurs que l’on sait apprécier et que l’on cueille..et qui palpitent le temps d’un sourire offert..d’un regard croisé..de mots déposés…Futur..une heure..demain…un mois..toujours.. les rêves ..le temps..et les réalités qui s’emmêlent..et que l’on conjugue..au présent..pour éviter de tirer des plans sur la comète…Restent les étoiles..celles qui brillent dans tes yeux..sur une vague…un champ de blé..tes photos… Ce qui a été..ce qui va être..un Présent à composer..

  3. Ce qui aurait pu être
    remonter le passé
    ajouter un soupçon de poudre d’or
    enjoliver son sort

    Ce qui aurait pu être
    remémoriser les carrefours
    où son parcour aurait pu bifurquer
    réinventer sa vie sans arrêt.

    Avec des « si », on mettrait Paris en bouteille

  4. Je désire l’immortalité de l’Homme
    Mon cœur en erreur infinie

    Je veux recomposer le passé
    Mon âme en aberration perpétuelle

    J’aspire à la certitude au-delà de la connaissance
    Mon esprit en confusion éternelle

    J’espère conjuguer le futur au temps de mes désirs
    Mon corps en méprise absolue

    Accepter la Vérité et pardonner l’Erreur du monde
    Je pleure sur les contresens de mes non-sens

    Egarée
    A corps perdu
    Je danse

  5. Bien des epsnées vers toi Ossiane

    « Oui, c’est moi, moi-même, résultante de l’universel,
    Espèce d’accessoire ou de surnuméraire personnel,
    Entours irréguliers de mon émotion sincère,
    Je suis moi ici en moi, je suis moi.
    Tout ce que j’ai été, tout ce que je n’ai pas été, tout cela je le suis.
    Tout ce que j’ai voulu, tout ce que je n’ai pas voulu, tout cela me forme.
    Tout ce que j’ai aimé ou cessé d’aimer est en moi la même nostalgie. »
    Alain Bosquet In magazine littéraire n° 147 – avril 1979

  6. Faire cadeau d’un présent

    Étayer un futur,
    Œuvre de vie,
    Si le passé
    Fut plus que parfait,
    Bien composé,
    Le futur sera
    Comme un présent
    Donné.
    Si le passé
    fut imparfait,
    Il n’est pas impératif
    Que présent et futur
    Ne puissent pas
    Etre conjugués
    Avec harmonie.
    La réussite d’une vie
    est très conditionnelle.
    Faut éviter la va vite,
    Abandonné un peu du passé,
    Considérer le temps,
    Éphémère,
    Comme un instant
    D’éternité.
    Éviter
    De succomber
    Aux modes.
    Le verbe est le pivot
    de la vie
    Parfois,
    il est bon d’être passif
    D’autres fois,
    il est faut être actif
    Pour conjuguer
    Avec harmonie
    Les choix de vie
    Et les vicissitudes,
    Diapason
    De l’authenticité
    De nos démarches
    Intérieures.
    Tout peut être balayé
    Nié, piétiné.
    Les plus fortes valeurs
    Annihilées.
    Il est des fois
    où le temps
    N’a pas le temps
    S’accommoder
    Devient impératif
    La vie n’a pas
    De mode d’emploi.
    Les plus chants d’amour
    Disent les amours perdus.
    Au fin fond
    De la mélancolie
    Trouver
    Que la vie est jolie
    Voilà , le défi
    Qui rend immortel.
    La mort est la compagne
    De nos envies,
    De nos désirs,
    De nos sourires,
    De nos amours
    Et désamours,
    A la ville, a la campagne.
    Elle est l’amie
    L’intensité de la vie
    Sa densité.
    Elle permets
    de s’aventurer,
    Hors sentier
    Balisé,
    Des destinées
    Trop dessinées.
    Il y a le verbe,
    Il y a la chair,
    Conjuguer
    Les deux
    Est une ascèse,
    Rigoureuse,
    Joyeuse,
    Parfois,
    Ténébreuse.
    Surtout
    Jamais accepter
    D’être décomposé,
    Jamais juger,
    Ni trop composer.
    Oser
    Voilà le secret
    La clef
    Par où
    Se créent
    Les sentiers
    De liberté
    Pour vagabonder
    Avec un brin
    De poésie,
    Au quotidien,


  7. Juste en passant, je me permets un copier-coller d’un mail reçu ce matin :


    Récemment, j’ai surpris un père et sa fille dans leurs derniers moments ensemble à l’aéroport. On avait annoncé le départ.

    Debout près de la porte de sécurité, ils se sont serrés et le père a dit « Je t’aime et je te souhaite assez. »

    La fille a répondu « Papa, notre vie ensemble a été plus qu’assez. Ton amour a été tout ce dont j’avais besoin. Je te souhaite assez, aussi, papa. »

    Ils se sont embrassés et la fille est partie. Le père a marché vers la fenêtre où j’étais assis. Je pouvais voir qu’il était triste et qu’il voulait pleurer. J’ai essayé de ne pas m’imposer et respecter son intimité, mais il m’a demandé « Vous est-il déjà arrivé de dire au revoir à quelqu’un en sachant que vous ne vous reverriez jamais ? »

    « Oui. » j’ai répondu.
    « Me permettez-vous de vous demander pourquoi vous croyez que vous ne vous reverrez jamais ? ».

    « Je suis vieux et elle vit si loin. J’ai de gros défis devant moi et la réalité est que son prochain voyage sera pour mon enterrement» a-t-il dit.

    « Quand vous vous disiez au revoir, je vous ai entendu dire « Je te souhaite assez. » Est-ce que je peux vous demander ce que cela signifie ? »
    Il a commencé à sourire. « C’est un souhait qui nous vient de plusieurs générations qui nous ont précédé. Mes parents avaient l’habitude de le dire à chacun. » Il a fait une pause un moment et regarda au plafond, comme s’il essayait de se rappeler en détail, et il a souri encore plus. « Quand nous disons « Je te souhaite assez » nous souhaitons que l’autre personne ait une vie remplie de juste assez de bonnes choses pour les garder heureux. » Alors, se tournant vers moi, il a partagé ce qui suit comme s’il récitait un texte mémorisé.

    Je te souhaite assez de soleil pour maintenir ton attitude lumineuse peu importe que la journée soit grise et moche.

    Je te souhaite assez de pluie pour apprécier le soleil encore plus.

    Je te souhaite assez de bonheur pour maintenir ton esprit vivant et éternel.

    Je te souhaite assez de douleur de sorte que même la plus petite des joies dans la vie puisse te sembler grande.

    Je te souhaite assez de gain pour satisfaire tes besoins.

    Je te souhaite assez de perte pour apprécier tout ce que tu possèdes.

    Je te souhaite assez d’Au revoir pour te permettre de bien te rendre à l’Au revoir final.

    Il a alors commencé à pleurer et il s’est éloigné…

    On dit que ça prend une minute pour trouver une personne spéciale, une heure pour l’apprécier, un jour pour l’aimer, mais que ça prend une vie entière pour l’oublier.

    PRENDS LE TEMPS DE VIVRE…

    A vous, Amis, Amies, je vous souhaite ASSEZ.

  8. Bel espace pour cette image du calligramme où le blanc s’infiltre où le flou s’estompe entre le noir et le gris.
    Superbe haïku Ossiane sur le temps celui des joies et des peines, ce temps passé, présent et avenir qui nous file entre les doigts sans qu’on n’ y puisse rien.

    Merci Bourrache de ces mots pleins de chaleur mais je mets un bémol à la dernière phrase « ….une vie entière pour l’oublier » ? pourquoi vouloir oublier ? surtout pas l’oubli, je le réserve aux heures sombres, aux douleurs, à tout ce qui a pu faire mal uniquement.

    Admirable réflexion de Pierre B à travers ses mots et « un présent à composer… » oui mais AVEC

    Belles sont les sensibilités de chacun face à la vie tout simplement .

  9. et je vous lis, émue, et je te cite, Monique,
    « Belles sont les sensibilités de chacun face à la vie tout simplement ».
    et je vous embrasse tendresses, chacun.

  10. On ne peut oublier
    on ne peut que cacher
    taire sa tendresse

    Tout commencement porte sa propre fin
    toute fin porte en elle un commencement

  11. Le passé composé

    Tout se métamorphose
    Les mots sont fait de lettres
    A ce que dit le maître
    Le passé se dépose
    Comme on range les lettres
    Au fond de sa mémoire
    A vouloir tout avoir
    On oublie ce qu’est l’être
    le présent à tire d’ailes
    Vite a quitté le ciel
    comme un vol d’hirondelles
    la rose épanouie
    S’est tôt évanouie
    A peine a cru t’on voir
    une femme à sa fenêtre
    que l’an va disparaître
    sans beaucoup faire de bruit

    Alain

  12. Commandés par Leïla…..
    Expédiés pour Ossiane…

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Y en a-t-il assez ?
    Dois-je en rajouter ?

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeee

  13. Quand posé le passé ne nous quitte pas
    c’est une preuve si tangible de ce qui a été
    mais rien ne pourra jamais compenser
    ce qui ne sera pas et aurait pu être

  14. Thierry : « ce qui ne sera pas et (ou ?) aurait pu être »

    … c’est déjà un beau voyage que d’y avoir pensé …

    … moi, je trouve que c’est une jolie définition pour le rêve …

  15. Il y a la douce poésie,
    De la photographie
    De fleurs
    Riche en couleurs,
    chatoyante
    ardente.

    Il y a le travail,
    La peine tenaille.
    La mélancolie
    surgit.
    Les couleurs
    disparaissent,
    jour gris,
    Le noir et blanc
    impose
    La tristesse
    Du moment.

    Il est dur
    De franchir
    le seuil
    de la porte du deuil

    L’attrait
    De la beauté
    Des fleurs
    Au mille couleurs
    Au mille senteurs
    Appelle un sourire.
    Il point
    Malgré le chagrin
    Il est le perce neige,
    Le baume au cœur
    du malheur.

  16. l’équilibre incertain des lumières
    donne au vertiges des feuillages
    un élan de couleurs

  17. Le noir est dans la vie
    Comme son blanc aussi
    Et se bel sa douce quête
    Vers la lumière au plus
    Le noir tombe tout seul
    C’est bin de s’en dégager
    En serrant sa luciole
    De mille feux sa vie
    Sa couette de plumes douces
    La fenêtre son envol
    La vie pour se bel vivre
    En sa respire tendre
    Bels chuchotis du corps
    Tout gai de son vivant

  18. J’ai caressé le vent de mes désirs amers
    et combattu le temps pour l’immobiliser  
    pour retrouver l’hier que sans cesse je compose au futur qui franchit le présent avec peine.  Les arbres ouvrent les bras mais ne brassent que doux leurres. Je marche sur un chemin planté de films anciens. Ils me parlent très fort alors qu’ils sont muets 
    et mue par la machine de mon corps automate je les traverse encore sans pouvoir m’arrêter.
    Je prends alors la route, que mes amis déroulent, l’été y chante clair et      
    l’amour m’y entoure. 
    Dans un soupir j’efface le tableau des passés, conjugue les présents que je reçois si tendres, donne les temps au temps et vois monter le jour qui déclot tous les champs.
              
     

       
     

  19. Du précieux en effet Annick, n’oublions jamais cela et je pense au poème de Paul Fort sur le bonheur « ….Il va filer »
    ______

    Conjuguer les verbes à tous les temps
    C’est cheminer du « depuis » au « jusque »
    Le temps trop long trop court
    Toutes les routes diffèrent
    Et le temps lui-même varie
    L’attente est souvent longue
    Les instants de bonheur trop courts
    Pourtant le temps est le même
    Mais la mesure jamais semblable
    La notion de temps est fluctuante
    Elle varie en fonction de l’état d’âme
    Triste est mon cœur qui attend sans espoir
    Comme pleure le présent qui bascule dans l’avant
    Chaque pas sur la route se prépare à demain
    Qui à peine posé s’en éloigne déjà
    La mémoire s’en empare et compose
    Le temps du passé composé
    Qui jamais plus ne sera ni présent ni futur
    Pour des verbes qui ne pourront
    Plus jamais se conjuguer à tous les temps.

  20. poème de Paul Fort

    « LE BONHEUR

    Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.
    Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite. Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
    Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite, dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
    Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite, sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
    Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite, sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
    De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite, de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
    Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite. Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé !

    Extrait de « Ballades du beau hasard »

  21. Quel joli texte Lou et comme il est difficile de vouloir jouer sur tous les temps et garder de chacun les moments forts de notre existence.

  22. S’extraire des souffrances
    Du présent malheureux
    Et toucher à ses parts
    De bonheurs doux et tendres
    Chacun mérite sur terre
    De vivre son meilleur
    Suffit pas de rêver
    Il faut la provoquer
    La beauté belle complice
    Nul être n’est figé
    La distance se franchit
    Un mur se traverse bel
    Le pont permet aussi
    Pour se toucher de vrai
    Un jour en son bel jour

    Je t’embrasse, Lou.

  23. et je te lis Monique,
    comme tu dis que c’est difficile de jouer sur tous les temps et garder de chacun les moments forts de notre existence;

    je te lis et je pense que,
    vivre, c’est pas tenter de jouer sur tous les temps, c’est juste être dans le présent qui s’offre, avec son passé sac à dos ou en cailloux de petit poucet lâché par derrière, et le regard vers devant pour pas tomber…
    et peu importe si il se conserve son fort de fort,
    l essentiel à mon sens c’est de le vivre humblement son présent et à mon sens, le bel effet sur l’être suit, car quand la mémoire vieillit, c’est parfois étonnant de voir que ce qu’elle conserve de plus fort c’est pas ce qui pouvait être fort dans le vivre de l instant,
    avec le temps, le temps travaille le moment vécu, et
    de cet instant en slort de l ombre ou de la lumière,
    on le sait pas toujours le jour même.

    C’est le merveilleux ouvrage de la vie, A VIVRE, dans la serraille de ses bels présents rudes ou faciles à vivre dans leur instant sur terre. L’ouvrage du temps c’est une immensité.

  24. Bisou à vous Annick et Monique.
    Bel été à l’équipage présent par tous les temps.
    Tendresse et amitiés Ossiane.

  25. Le passé se recomposera t il un jour
    et que va devenir en moi tout cet amour
    avoir tant reçu et donné n’a de cesse d’étonner
    et pourtant il faut bien laisser filer
    on ne peut se raccrocher à tout ce vécu
    agité comme ballot ou fétu
    les tourments des souvenirs
    sont pourtant des sources de désir
    le temps ne peut tout abolir

  26. Du pluriel au singulier
    devenu un tigre de papier
    le passé n’est pas décomposé
    il est là vibrant et proche
    comme accroché
    à la manière d’une broche
    près du coeur en somme

  27. Un bras posé sur un bras
    Une main placée dans une main
    Une épaule pressée contre une épaule
    Un souffle qui croise un autre souffle

    Un regard qui éclaire le chemin
    Qu’il ne parcourera plus cependant
    Une lumière pour celui qui reste
    Et l’ombre pour celui qui part

    Au creux du jardin pousse de la menthe
    Fragrance longtemps respirée à deux
    Femer les yeux ouvrir son coeur

    Il ya un ailleurs qu’on invente
    Au delà des matins qui déchantent
    Ensuite respirer pour deux

  28. Comme c’est beau ce « je te souhaite assez » de Bourrache et les mots les mots comme des cocons de douceur

    Passé à recomposer
    a transcender pour respirer encore
    feuille vert tendre apparaît
    la vie se brise encore
    mais revient autrement
    par la force de la nature

  29. Ce qui vient , ce qui est prend sa source dans ce qui a été…et reste en nous comme un joyau de lumière. J’aime à penser que nos amis disparus veillent sur nous. La tristesse qui alors nous habite est comme un signe de vitalité . Amitiés a vous .Contente de retrouver vos yeux ouverts.

  30. Je regarde, je lis,
    Ce qui a été reçu sera donné.
    Viens le silence.
    Mon silence se fait prière.

  31. Belle et bonne journée à tous, elle commence avec un joli commentaire de phil alba bien matinal
    ____

    Fragile, belle et frêle
    La sève doucement en elle
    Perpétue la vie
    ____

  32. Posé compassé, quand le compas n’a plus agrandi l’orbe de nos vies
    il y a des limites à tout, à nous de les trouver, pas de les affronter
    la pointe est effilée qui laisse filer le temps

  33. C’est ainsi aujourd’hui que j’arrive à le dire non sans tristesse mais sans larmes.
    ____

    Le passé, composé de tous ces petits et grands moments
    Un jour, semble s’être évanoui à tout jamais ;
    C’est sans compter sur une foule de souvenirs
    Pour les uns bien concrets et pour d’autres
    Bien rangés au fond de notre mémoire.
    Il faut beaucoup de temps pour peu à peu
    Leur permettre de refaire surface, quand le cœur apaisé
    Les recevra avec surprise parfois, étonnement souvent.
    Comment imaginer ce que l’amour était capable d’emmagasiner
    C’est un mot qui surgit, un geste, une anecdote,
    Autant d’instants qu’on croyait sans importance
    Et qui s’étaient lovés aux premières loges de la mémoire
    Ils refont surface et remplissent ce présent si chargé de douleur
    Ils se nomment, s’expriment, reprennent toute leur importance
    Et le cœur blessé tient à leur faire grand hommage
    Les placer au plus près de l’intime dans cet espace vide
    Pour que l’absence pleine de ces instants de vie
    Retrouve le visage qui les avait accueillis

    ___

    Bonsoir Ossiane, je t’embrasse, je suis souvent en pensée avec toi ainsi qu’avec beaucoup d’autres ici qui, sur le parcours de leur vie ont été confrontés à cette immense douleur.

  34. C’est ainsi qu’aujourd’hui j’arrive à le dire, non sans tristesse mais sans larmes.
    ______

    Le passé, composé de tous ces petits et grands moments
    Un jour, semble s’être évanoui à tout jamais ;
    C’est sans compter sur une foule de souvenirs
    Pour les uns bien concrets et pour d’autres
    Bien rangés au fond de notre mémoire.
    Il faut beaucoup de temps pour peu à peu
    Leur permettre de refaire surface, quand le cœur apaisé,
    Les recevra avec surprise parfois, étonnement souvent.
    Comment imaginer ce que l’amour était capable d’emmagasiner
    C’est un mot qui surgit, un geste, une anecdote,
    Autant d’instants qu’on croyait sans importance
    Et qui s’étaient lovés aux premières loges de la mémoire
    Ils refont surface et remplissent ce présent si chargé de douleur
    Ils se nomment, s’expriment, reprennent toute leur importance
    Et le cœur blessé tient à leur faire grand hommage
    Les placer au plus près de l’intime dans cet espace vide
    Pour que l’absence pleine de ces instants de vie
    Retrouve le visage qui les avait accueillis

    ____

    Bonsoir Ossiane, je t’embrasse, je suis souvent en pensée avec toi comme avec beaucoup d’autres ici, qui sur le parcours de leur vie ont été confrontés à cette immense douleur.

  35. Comme un souffle
    inondant
    tous nos souvenirs –
    la valse des temps.

    Passé, présent
    conjuguant
    les temps
    à contre vent.

    MioModus.

  36. et je découvre à l instant, les tiens, MioModus, ils n’étaient aps affichés avant de poser les miens.

    après midi douce pour chacun.
    Je t’embrasse, Ossiane.

  37. Il arrive parfois que l’esprit perde les frontières du temps, seule une nuit de sommeil peut y remédier, la fatigue est l’ennemie d’une pensée claire.
    ___

    Composer avec le passé
    présentement
    Pour un futur acceptable

    Désordre dans le haïku
    Des repères perdus
    Syllabes désordonnées

    Se repositionner
    Pour un nouveau départ
    Riche d’un savoir
    ___

    Bonsoir et bonne nuit à tous dans cette première vraie nuit d’été.

  38. Les hirondelles sillonnent le ciel
    Les nèfles murissent au soleil
    Les cigales voient le jour
    Le ciel ce matin est bleu
    Mon présen, mon aujourd’hui
    S’annonce sous les meilleurs hospices


  39. Monique : ah, non, pas encore, pas déjà placée là
    même si, vu de tristes circonstances,
    tu « avances » un peu de guingois !!!

    Je te souhaite un présent, un aujourd’hui … de bon augure … sous les meilleurs auspices …

    Clin d’oeil, hein !

    Biz à tous dessous mon soleil pétant.
    Ah, qu’ça fait du bien l’été quand il ne fait plus triste mine.

  40. Tendresses, Monique, Bourrache.

    Une bonne nuit aide,
    le soleil caresse l’oeil qui palpite,
    les oiseaux chantent,
    la Toto va promener son panier d’osier,
    tout doucement, son pas bel tendre,
    à savourer ce jour qui s’offre plus léger,
    la jupe longue suit la cadence lente,
    les cheveux sont contents,
    le petit cil frémit,
    la vie.

  41. Bourrache tu m’as bien fait rire et je me suis bien faite rire, j’avoue que j’en ai rudement besoin actuellement, je promène tellement dans les milieux hospitaliers depuis un mois, (j’en reviens à l’instant) qu’il faut me pardonner cette jolie « perle » du matin à croire que je fais une fixation!!! Bon il faut lire :

    Mon présenT, mon aujourd’hui s’annonce sous les meilleurs AUSPICES

    Je vous rassure je ne suis pas encore à « l’hospice » quelques belles années devant moi encore, j’espère;-)

  42. « Je m’égarais parfois
    Dans l’écume des images
    Je me noyais parfois
    Dans le grouillement des mots

    Me redressais parfois
    Au levain d’une parole
    Et renaissais parfois
    A la flamme d’un seul mot »

    Andrée Chedid

  43. Merci Monique pour les vers d’Andrée Chédid.

    « Me redressais parfois
    au levain d’une parole »
    Un mot de gratitude,
    d’encouragement,
    un compliment.
    Des visages anciens
    réapparaissent.
    Le rappel d’un souvenir joyeux,
    de moments partagés.

    Des fragments d’hier,
    qui éclairent le présent
    et aident à vivre demain.

    Bonne soirée à tous.

  44. Comme c’est joli, vos mots partagés.

    Comme quoi, je lis, avec ma tête Monique, j’avais lu auspice pour hospice,
    comme quoi, ma tête à moi!

    le roseau se redresse, pliant encore en début de semaine, quand une mère dont l’état s’agrave et est pleinement consciente de ses quatre vingt ans,
    et une amitié de 48 ans d’âge, en maladie grave et accompagnant l’épouse de 51 ans d’un collègue pour la même maladie grave qu’elle,
    je me suis vue vieillir d’un coup jusqu’au bout, c’est bon, je me redresse!

    et la vie continue,
    faut rester fort pour aimer fort ceux qu’on aime!

    bises à chacun.

    ils sont beaux tes mots, Jo.S, et ceux d’André Chedid.

  45. Il y a toujours un moment où la tension se libère …..bravo pour Hospices Auspices j’arrive du pèle -mèle de jeandler pour parler des iris de Van Gogh et de son enfermement à St Paul de Mausole !!! et de l’hospice !!! on reste dans le sujet
    Belle soirée d’été retrouvé à tous
    Arlette

  46. Roselière
    La nature tressa des bordures
    De miel et d’azur
    Les roseaux dansèrent sous le vent
    Entre la terre et l’eau passagère
    Des cieux de massettes et de joncs.

    La rousserole chantait au nid
    Et dans le calme intérieur
    Se pavanaient des grèbes huppées.

    Roselière
    J’ai laissé choir mon cœur au fond
    Y décantèrent quelques pensées
    Le roseau filtra les prières
    Et contre les saules en fagots
    Écarta les vaguelettes sombres.

    Et sur le front des roselières
    Philtre d’amour y ai trouvé
    Et je vis un soleil…d’été
    _______________

    La vulnérabilité du roseau

    http://www.youtube.com/watch?v=4mMplNiB_s4

  47. Lorsque

    A gauche
    A droite

    Dessus
    Dessous

    Tout est si gris
    Tout est si sombre

    La colère gronde
    La haine tonne

    La tristesse implose
    L’angoisse explose

    La douleur éclate
    Le moindre de tes sens

    Alors

    Assieds toi
    Regarde
    Écoute

    Attends
    Laisse faire
    Le temps

    Une à une
    Imperceptiblement
    Des portes apparaitront

    Un jour

    Tu trouveras la force
    De te lever

    Tu dénicheras l’énergie
    Pour ramasser les clés

    Tu ouvriras ces portails
    Tu accepteras le soleil

    Ce jour là
    Tu poseras
    Au creux de mes paumes

    La douceur de tes sens réchauffés
    La chaleur de ton sourire retrouvé

    Ce jour là
    Je t’offrirai la liberté d’être toi

  48. merci nigra pour cette belle leçon de vie, de sage attitude, un bon cheminement des idées, des mots bien orchestrés qui font du bien, même si ce n’est pas toujours facile, c’est possible.

  49. Quelques guitares, quelques cordes pincées
    Des petits doigts d’enfants d’où jaillissent des étoiles
    Petites notes cristallines pour réveiller un bonheur endormi
    Et le temps d’un morceau de musique oublier le temps.

  50. Le passé n’est pas déposé ni sédimenté
    il est strates vivantes et histoire perpétuelle
    le futur ne sera simple que si l’on sait dépasser
    quelques évidences froissées
    et repousser le trop plein d’images

  51. ce qui reste
    ce qui est

    une trace
    indélébile

    un souvenir
    une lumière

    une pensée
    que l’on brode

    coton perlé

    le coeur blessé
    que l’on panse

    lorsqu’on repense
    au doux passé

    passé défait
    recomposé

    ce qui sera
    et restera


  52. http://www.deezer.com/listen-1347536

    L’air sera doux à respirer,
    Tiède le sable à nos pieds nus,
    Nos mains ne se quitteront plus.
    Nous sentirons couler le temps
    Tranquille, entre nos doigts,
    J’aimerai tes silences autant
    Que le son, que le son de ta voix.

    Nous aurons l’été pour nous…

    La brise nous revêtira
    De l’innocence de l’aurore,
    La mer sera fraîche à nos corps.
    Tu te laisseras emporter
    Par l’onde de mes bras,
    Pendant chacun de nos baisers
    Une rose, une rose naîtra.

    Nous aurons l’été pour nous…

    Cent fois, au long de la journée,
    Le monde ressucitera
    Par un simple sourire de toi.
    Nous vivrons les calmes réveils,
    La quiétude du soir,
    Le ciel parlera de soleil,
    De miracle, de miracle et d’espoir.

    Nous aurons l’été pour nous…

    Nous aurons l’été pour nous…


    Belle journée de soleil … de miracle, d’espoir à tous.

  53. C’est l’été de deux êtres…à l’abri des passants..une nappe dans le ciel..et les ailes agitées..des passereaux que l’on suit….un éclair et le temps..les couleurs sont passées..du violet au pastel..tes paupières sont baissées……C’est la vie que l’on croise..sur un toit qui sommeille..et le chat engourdi..que l’on prend dans les bras..sur un sol griffé..coeur d’argile et pétales..de l’orange sur une ombre..et les fleurs enlacées..C’est paraître en été..et les yeux qui se touchent..dans un bout de jardin..dans le nord de Paris..un dimanche de juin..

  54. Miroir
    Reflet de l’instantané
    – du réel.
    Onde des corps
    Jaillissant sur les murs
    – du vécu.
    Vie
    A même la seconde
    – écoulée.

  55. Messidor

    Dans le champ moissonné par la faux affutée
    le soc a pénétré pour un profond labour
    dans la terre éventrée l’homme a semé le grain
    et dans le noir sillon le bon grain à germé

    Au sortir de l’hiver le blé s’est élevé
    il a jailli de la terre d’un beau vert émeraude
    nous sommes en juillet où dansent les épillets
    les épis blonds ondulent dans le vent étésien

    Alain

  56. Mon passé qui me compose
    Mienne
    Je t’aime
    Tel que tu es
    Je ne peux te composer
    Il s’est ainsi passé
    Et laisse Ô tel présent
    L’Aujourd’hui partition
    A se poser ses planches
    Mettre en scène sa petite vie
    Pour le meilleur
    Sienne
    Le lointain bien trop loin
    Juste la place Ô jour
    Son temps dans sa seconde

    Composition d’amour
    Belle mélodie du coeur
    Avec ses noires, ses croches
    Les blanches, les pauses aussi
    Sans oublier les soupirs
    Des forts bels temps d’amour

  57. Ma vie
    Ma goutte
    Ma perle
    Compose dans tes jours
    Mon tricoté belle laine
    Douce jolie lumière
    Ajourée si fort chaude
    Qui laisse filtrer le bel
    L’amour dans son essence
    Celui qui garde vivant
    Tant il est fort de fort
    Passé, présent, futur
    Les aiguilles du tant
    Délicat fil d’amour
    Qui palpite en tout Là
    Là tu vois là tout de Là

  58. bon,
    j’enlève,

    * je ne peux te composer

    je glisse,

    *je ne peux te ….

    et me voilà prise au piège de celle qui se relit,
    je ne peux t’oublier, je ne peux te gommer, je ne peux te refaire, je ne peux te revivre….quoique, parfois, le passé repasse à la mode du présent, des piments ajoutés, c’est peut être cela le passé composé…sourire!

    bel jour d’été,
    ici, c’est chaud de canicule d’tété d’OUEST, tout grille, mais cela va mes courts circuits tiennent! et cela me fait rire d’imaginer, mon intérieur grillé, plus de son, plus d’image, ahlala, quelle chance d’être vivante même rapiécée! sourire!

  59. Enfants arpentant plage,
    bancs de vairons –
    qui sait.

    .

    Rien d’extraordinaire –
    L’échelle n’est ni
    grande ni petite.

    .

    Voudrais saisir le sens du « je » dan ce que Zukofsky
    appelle les yeux – un site d’expérience, pas une pré-
    somption de valeur attendue.

    .

    Ici maintenant –
    commencer !

    •••

    On mourra
    un beau jour
    on sera mort –

    ce par quoi le
    système
    disparaîtra de ma tête –

    « mais pourquoi cette
    tort-
    ure… » comme si

    d’autres circonstances
    étaient à jamais
    à portée.

    .

    Pense à une mort
    à la Huxley sous
    acide se peut-il
    que le sourire béat rapporté par
    sa femme soit
    effet
    de la splendeur de
    toute expérience possible ?

    Ou encore, peut-être, que
    les cellules cérébrales,
    l’organisme complet,
    explose, im-
    plose, sur
    lui-même, galaxie
    de lumière, d’énergie,
    à tout jamais.

    .

    Mourir. Mort,
    prendre vie.

    Robert Creeley, Là, poèmes 1968-1975, traduction Martin Richet, Éditions Héros-limite, 2010, pp. 79 & 90.

    « Ce n’est pas ce que dit un poète qui compte comme œuvre d’art, a un jour écrit William Carlos Williams, c’est ce qu’il fait, avec une telle intensité de perception que son œuvre vit d’un mouvement intrinsèque qui témoigne de son authenticité ! Je ne connais pas de poète contemporain doté d’une telle sensibilité au moment de fabrication (et, en poésie, faire, signifie aussi décomposer) ; chez Robert Creeley, chaque ligne est soigneusement affûtée » (Susan Howe).

    Robert Creeley dans Poezibao :
    http://poezibao.typepad.com/poezibao/2008/09/anthologie-p-14.html

  60. De magnifiques photos décorées par de très beaux Haïkus.
    Ravi d’avoir fait la découverte de ce site.
    Bonne journée !

  61. Ce qui ne sera plus nous lacère le cœur.

    De ce qui aurait pu être nous ignorons tout.

    De ce qui a été nous reste son amour, son courage, son sourire, sa joie de vivre…

    Je t’embrasse Ossiane

  62. Tout est dit Daniel et c’est vers cette dernière phrase qu’il est doux de s’attarder, c’est en elle que se trouve notre force de vivre, riche de ce passé avec lequel il nous faut composer.
    Je suis entrée dans le monde merveilleux de vos images et le plaisir de regarder m’amenait à penser que la vie prend un tout autre visage lorsque l’on côtoie la beauté.

  63. Bienvenue Daniel, ça fait si longtemps que tu n’étais pas venu flâner ici… j’espère que tu vas bien et tu ne perds pas la main du côté de la plume … je crois savoir à qui tu penses et je partage tout à fait ton ressenti … je t’envoie un petit mail pour prendre de tes nouvelles, bises !
    Contente que vous soyez allées voir ses belles photos, Annick et Monique… je vous embrasse affecteusement également;-)

  64. je suis très émue, c’est inévitable, devant de si beaux mots, si forts de la force de vie, de son essence même! merci!

  65. Lune d’été
    Poésie de brume
    Un ciel d’orages

    Vent de neige
    Reflets dans l’absence
    Aurore dans tes bras

    Bulles de neige
    Rêves de lumière
    La Nuit dans tes draps

    Cœur en Amour
    Gouttes d’ombres
    Gouttes de silence

    Recueillement
    Attachement
    Bouleversement
    Poésie du silence.

  66. Je n’ai pas atterri au bon endroit, désolée, c’était un texte pour la note « recueillement »…je méditais trop peut être!!

  67. Et maintenant, Leila, comment puis je être moins émue? sourire!
    je suis fort émuE! BISES!

    Un soir d’été
    Emue de tant
    Telement de temps
    Il se sourit
    Dedans ses perles
    Si fort de fort
    Sa voix
    Cette main
    Son âme
    En amour
    Le courage
    En foi
    Ses draps
    L’intime

    C’est bouleversant

    Doux recueillement

  68. Coucou Annick, toujours un plaisir de te lire, toujours.Tu es un arbre de ce jardin.Un arbre très précieux.

  69. C’est encore moi!Je ne me rappelle plus si je dois tutoyer ou vouvoyer Annick!!ça vient de me traverser l’esprit.):

  70. je te lis Leila, et je me relis, oh effroi, des fautes…JE REPRENDS…

    et puis je te lis encore et me glousse,
    Annick, elle aime le tu, en blog, en virtuel,
    dans le réel, c’est pas qu elle aime pas le tu, mais il lui semble que le tu, la ferait trembler, devant tant de proximité,
    pour elle le vous, c’est la délicatesse, et pourtant,

    le tu c’est délicat, non, vous de tu pouvez dire Tu à celle d’Annick de quelque part d’elle…SOURIRE!

  71. Un sor d’été
    Emu de tant
    Tellement de temps
    Il se sourit
    Dedans ses perles
    Si fort de fort
    Sa voix
    Cette voix
    Son âme
    En amour
    Le courage
    En foi
    L’intime

    vlà!
    car c’est le soir d’été qui est ému! non?
    Et puis tellement plus musical que teulement, non?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *