86 réflexions sur « Noir »

  1. Ceux qu’on perd
    Sont là
    Coincés dans la gorge
    Et parfois les pleurs
    Mouillent le nez
    Embuent les yeux
    Comme ça
    Sans prévenir
    Car ceux qu’on perd
    Et qu’on aime si fort
    Ils restent là
    Le temps parfois est penaud
    De ne rien arranger
    De rendre la douleur plus forte encore
    Avec le temps qui avance
    De toutes façons ceux qu’on aime
    On les perd jamais
    Quand on aime très fort

  2. Je lis tes mots MariaD,

    Comment faire silence
    Quand l’âme hurle
    Se reconstruire comment
    Quand la vie perd un être bel
    Il reste le manque cruel
    Rien ni personne
    Ne peut remplacer l’absent
    Chaque être est singulier
    Il faut tenter le tout
    Pour serrer et serrer
    Son goût de vivre
    Pour oser sourire encore
    Quitter le noir bien trop noir
    En petits bonheurs

  3. Difficile de commenter cette note tant elle est chargée d’émotion et de douleurs.
    Les mots d’Annick sont très beaux : « ceux qu’on perds sont là, coincés dans la gorge… »
    Le plus dur est d’accepter que l’absence est irrémédiable.
    Douces pensées vers toi mon capitaine préférée.

  4. Tel un oiseau blessé
    le coeur se penche en larmes de feu
    La nuit se prolonge encore
    Et nos douces pensées vous enveloppent d’amitiés, même si les mots perlent au coin des yeux
    Je vous embrasse chère Ossiane
    Arlette

  5. oui cette image chargée de douleurs et d’émotions, surtout les mots,

    l image je la vois de rose tendre, fragile, belle, sensible, même si les ailes de l’oiseau mort ne trouve pas l envol….

    Je vous donne un sourire
    En vous offrant mon aile
    Pour vous nicher
    Celui qui a du bel chagrin
    Je vous embrasse chacun
    Que votre nuit soit douce

    demain,il fera plus clair devant une telle page de l’album.

  6. J’ai envie de t’embrasser et te serrer très fort dans mes bras Ossiane, toi qui nous reviens le cœur plein de douleur nous offrir ces quelques mots et ces images qui témoignent de ta blessure.
    ___

    Quels sont les pouvoirs de l’esprit
    Face aux réalités inéluctables de la vie ?
    Comment trouver le courant énergétique
    Pour maintenir le corps et l’âme ?
    Quels sont les moyens d’appréhender les fléaux ?
    Nous sommes si impuissants les yeux noyés de larmes.
    Notre aptitude à la méditation est la seule force colossale
    Que nous avons pour apaiser, retrouver l’énergie nécessaire et vitale,
    Que ce soit au sein de la nature, de l’art, de la musique, des mots
    Afin de retrouver la paix intérieure, le calme et la sérénité.
    Pendant que j’écrivais ces quelques mots
    Un oiseau sur la branche du tilleul
    Enivré de l’odeur des fleurs
    S’est mis à sautiller, secouer sa tête
    Pour chanter dans le silence du soir trois petites notes.
    Il sera pour ce jour, ce courant énergétique
    Il suffisait de l’entendre et de s’en émouvoir.
    Il a chanté pour eux.
    ____

    Je ne peux pas ne pas vous dire tant j’en fus émue, que l’oiseau a réellement chanté ce soir alors que je relisais ces mots.

  7. Ton printemps
    qui pleure
    ses lourdes larmes
    de pluie
    Viendra,
    plus tard,
    irriguer la saison
    de tes consolations
    et de sa paix.

    Bon courage, Ossiane.

  8. Chute, Silence
    Pour ceux que j’ai perdu
    Le printemps pleure

    Le printemps
    Dépasse le temps
    Le temps du malheur
    Le temps du bonheur.
    Oiseaux migrateurs,
    Sont
    Voyageurs
    Entre Vie et Mort,
    Quelques uns en tombent
    Sur le seuil
    De la marche funèbre,
    Oiseaux migrateurs,
    sont
    Voyageurs,
    planeurs
    D’ascendance,
    Vaincre les ténèbres
    Est leur destinée.
    Nécessité
    D’outre tombe
    Oiseaux migrateurs
    Sont voyageurs
    D’éternité
    Faire son deuil,
    ressourcer
    le meilleur,
    Pour faire perdurer
    La mémoire,
    Du début de l’histoire
    Jusqu’à la fin des temps!
    Dans le noir,
    Règnent
    Quelques lumières
    Parfois , s’étreignent
    Quelquefois s’éteignent.
    Le noir,
    Obscur ,
    Dur,
    Offre la mélancolie
    Ou la richesse
    De la vie.
    La tristesse
    rode
    Dans la nuit,
    Une petite lueur
    jaillit,
    L’aurore
    Veille
    Sur le sommeil
    de l’enfant qui dort
    Et qui sourit,
    Malgré lui.

    Chute, silence
    Pour ceux que j’ai perdus
    Le printemps pleure

    L’été
    va éclater
    Sécher les larmes
    Les alarmes
    Faire ressurgir
    L’énergie
    Avec la gaité
    Inoculée
    Par ceux qui oubliés
    Ne sont pas,
    Même, s’ils n’accompagnent plus
    Nos pas!

    Il ne résiste au temps
    que nos résistances,
    Seules essences
    Pour les dures heures
    De l’existence.

    Absolue Exigence!

  9. Elle est lourde
    Elle est absurde
    La douleur

    Elle est terrible
    Elle est penible
    L’absence
    ———————————
    Chère Ossiane
    Mes meilleures pensées vers toi.
    Je bien te comprends car l’absence habite chez moi.
    J’essuye mes yeux pour pouvoir essuyer tes larmes.
    Je t’embrasse fort.

  10. Carte noire

    Tout passe, il y a bien quelques cordes pincées,
    Comme on renouvelle les instruments, change les tasses,
    Quelques cuillères qui tintent, mais pas de quoi pleurer.
    Et l’arôme du café fait que les choses se tassent

    Alain

  11. Le vide emplit notre coeur.
    Si lourde, l’absence.
    Si douloureux, le manque.

    Se replier, économiser force et énergie.
    Si brutal, de faire face.
    Si âpre, la banalité.

    Le silence panse nos blessures,
    Avec les témoignages d’affection sincère.

    Bonne journée à tous.
    Tendres baisers, Ossiane

  12. Chère Ossiane,

    Quant tout pleure en soi
    Que les larmes,
    Sans qu’on le veuille
    Débordent
    Comme un torrent impétueux
    Impossible à arrêter
    On a envie de crier
    De hurler
    Et l’on pense
    A tous ceux
    Qui nous ont laissé

    Il va falloir qu’elle soit très forte,
    La colle…
    Pour recoller les morceaux
    De son coeur brisé

    Suis encore en cours de recollage.
    Il m’en reste encore un peu…
    Rassembler les bouts les plus gros
    Au début c’est plus facile.
    Après, c’est les plus petits
    Les plus fins…
    Qu’il faut savoir retrouver
    Pour les rassembler
    Comme un puzzle
    Dispersé.
    Combien reste-t-il de pièces ?

    Mais quand la dernière
    Aura retrouvé sa place
    On pourra dire alors
    Qu’on a gagné !

    Je t’envoie plein de biseeeeeeeeeeees

    (Je précise que les eeee sont bien collés, preuve que ma colle a quelques bons effets !)

    Christineeeeeeeeeeeeeeeee

  13. Habitants du cœur
    Lovés en sa largesse
    L’oubli n’est pas pour eux
    ________

    Plein de pensées et de bises amicales, chère Ossiane.

  14. Perles noires

    Quand le café brûlant descend remplir la tasse
    De jolies perles noires dessinent à sa surface
    des cercles concentriques dont le diamètre varie
    En s’éloignant du centre vers la périphérie
    La chute de ses perles suit la loi des séries
    Elles sont comme toutes les perles fonction du temps qui passe

    Alain

  15. Chère Ossiane

    Mes pensées t’accompagnent en cette période difficile et permets -moi , juste , d’ajouter quelques mots d ‘un poète …

     » J’ai relevé les yeux
    Derrière la fenêtre,
    au fond du jour,
    des images quand même passent .  »

    Je t’embrasse….

  16. La marée noire

    C’était un puits foré sous le vaste océan
    Qui pompait le pétrole ainsi qu’on boit le sang
    Le canal s’est rompu comme une grosse artère
    L’or noir s’est répandu comme vomit un cratère

    L’immense marée noire a pollué la terre
    Laissant sur les rivages son parfum délétère
    Des oiseaux englués emprisonnés sur l’onde
    Périr asphyxiés dans cette nappe immonde

    C’est ainsi dans nos vies lorsque tout tourne rond
    Un être disparaît quelque chose se rompt
    La douleur est soudaine mais le malheur tenace

    Car le malheur vous ronge tel un poison puissant
    Et l’on verse des larmes le cœur dans la mélasse
    Sans que les mots puissent dire ce que le cœur ressent

    ALain

  17. je viens de découvrir ta nouvelle photo,
    ton nouveau calligramme,
    et je suis bouleversée
    et je pleure avec toi
    …..
    caresses sur tes cheveux
    baume sur ton coeur
    tes amis sont là pour toi
    si chère Ossiane

  18. Chère Ossiane

    Mes pensées les plus douces pour toi en ce moment si douloureux.Je laisse couler mes sanglots, s’ils n’apaisent pas ta peine, au moins, pourront-ils dériver vers la rivière où scintille la lumière du coeur.

    Je t’embrasse affectueusement.

  19. Noire est la nuit
    doucement elle engendre le jour
    la vie coule sable fin dans le désert brûlant
    les pleurs creusent leur lit d’eau
    que la pensée transporte
    et la vie renaîtra
    comme un fruit d’une fleur

    Bises et e de Christineeeee pour te refaire sourire.
    Courage Ossiane
    Love

  20. que c’est triste ces mots
    qui coulent de ton coeur
    comme un torrent incontrôlable
    qui m’ emporte vers les rives
    de la tristesse et de la nostalgie

    bise Ossiane et pensées douce
    ainsi qu’a tous les passagers……


  21. « Une joie partagée est une double joie.
    Un chagrin partagé est un demi-chagrin. »
    (J. Deval.)

    Il nous reste donc une part de nos ombres …
    Entre ce noir et blanc, je t’embrasse Ossiane.

  22. Il arrive parfois que trop d’émotion paralyse
    Les mots font peur et s’effacent
    Et ceux qui devraient jaillir pour apaiser
    Restent hésitants et empruntés
    On se retrouve devant l’impuissance de dire
    Car les mots justes n’existent pas
    Seul demeurent l’élan du cœur
    En pensées compatissantes
    Et le désir ardent de soulager la peine.
    Le noir symbolique de l’absolu
    L’est au même titre que le blanc
    Peu à peu il transmutera vers la lumière
    Tel un précepte bien connu de la pierre philosophale,
    Ces principes doivent bien avoir une once de vérité
    J’ai face à la douleur une envie pascalienne d’y croire.

  23. Sans voix et sans couleur
    face à cette grande douleur
    mais toujours attentif
    plus bienveillant
    parce que l’ombre est propice
    et que ce n’est pas sans fracas
    que se digérent les tracas
    que dis je rien ne passe
    et tout reste
    au filtre d’amour
    pour toujours
    je t’embrasse chère Ossiane
    à défaut de partage

  24. Horizon du destin à force poursuivi
    plus clair chaque matin
    le soir évanoui
    Allons toujours ailleurs
    Le soir pousse la nuit
    Et le jour en revient meilleur.

    Pierre Reverdy.

    Il reste bien des lignes à franchir et des noeuds d’espoir à délier , je vous l’espère.
    Bonsoir.

  25. « Le printemps pleure »…fleurs blanches qui s’envolent..laine grise dans le ciel…grains de pluie…et frissonne…rêves des passants…larme débordée..un éclat de soleil…
    Je t’embrasse fort..Ossiane..

  26. Dans le silence un souffle se fait cri
    On redresse l’oreille !
    Qui parmi nous a mal ?
    Alors les mots caressent
    Alors les mains sont douces
    Alors la chair frissonne
    Les mots se font silence
    Les mains s’écartent et s’ouvrent
    Place au coeur qui demeure
    Qui frappe à l’autre coeur
    Compassion

  27. « On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va » Jacques Prévert

    Ce bonheur gardons-le précieusement au creux de notre mémoire. Il deviendra source de lumière.

  28. Tendrement embrasser celui ou celle en chagrin, ne rien dire car il n’y a rien à dire, aucun mot, juste un acte un geste une main douce, un regard, bel silence, présence délicate retenue,

    c’est tellement.

  29. Rouge et Noir

    Dans un lieu de rencontre à quelque carrefour
    Il suffit bien souvent pour que le cœur chancelle
    Que deux regards se croisent. Ainsi donc naît l’amour
    Comme naît un incendie d’une petite étincelle

    Où c’est un feu de paille où c’est un feu d’enfer
    Qu’on a peine à éteindre sous un torrent de larmes
    Paysage calciné qui laisse derrière lui
    Des visages charbonneux des cœurs réduits en cendre

    Sous ces masques blafards ces paysages tristes
    Souvent le mal demeure qu’un souvenir réveille
    Car la douleur sommeille comme un feu mal éteint
    Et le vent quelques fois vient souffler sur des braises

    Alain

  30. La poule et les poussins,
    Le renard et le lapin,
    La baleine et le requin–
    Tous sont témoins
    Que je ne te veux que du bien.
    (…)

  31. Travail au noir

    Le poète sans le sou écrit au clair de la lune
    Tout comme Pierrot pour ne pas user de chandelle
    Afin d’écrire un mot il part à la nuit brune
    Mais bien qu’il soit fou d’elle la lune est infidèle

    Alain

  32. Des pensées tendres vers toi Neyde et vers chacun,
    ma plume se trempe de l’encre blanche et dessine invisible sur la page, qui laisse un petit relief discret avec le coulis des trempouilles.
    Je t’embrasse, Ossiane.

  33. Confrontée comme tous à la mort, passé le silence du recueillement, en ce qui me concerne, je trouve bon de pouvoir en parler pour évacuer le trop plein de souffrance et parce que souvent, un mot, un regard, un souvenir partagé laisse dans les yeux une lueur de mieux être qui aide à se reconstruire.

    « Le livre de la vie est le livre suprême qu’on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix. On voudrait revenir à la page où l’on aime, et la page où l’on meurt est déjà sous nos doigts » Alphonse De Lamartine

    ____

    Chancelante dans le noir du soir
    Elle ne vibre plus sur la tige
    Comme la fleur de Baudelaire

    Eplorée elle se penche vers la terre
    Versant ses pleurs intarissables
    Dans le torrent de l’affliction

    Sa peine enveloppée de silence
    Plonge son âme dans la pénombre
    Par égard et par pudeur

    La mort et le noir se rencontrent
    Mais les yeux tout au fond de son soi
    Cherchent la lumière dans un cœur d’enfant

    ____

    « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé » Alphonse De Lamartine

  34. Noir c’est noir et quand nos yeux s’assombrissent
    rien de plus ne vient sans que l’on soit complice
    et pourtant il faut bien que le destin s’accomplisse
    aussi inattendu que claquent les mauvaises nouvelles
    qui souvent nous laissent désemparé et rebel
    nous savons tous que rien ni personne n’est éternel
    ainsi il faut apprendre à continuer de vivre
    sans plus savoir lire dans ce grand livre
    quand sous la douleur la parole se givre

    le ciel est sombre et bien bas
    et mes idées aussi ainsi que le moral
    pourtant contre l’inexorable je me bat

    salut à tout l’équipage composé avec un sifflet de la marine anglaise
    écoute et bienveillance vers toi Ossiane

  35. Merci Alain, Monique et Thierry pour vos derniers écrits.
    J’aime particulièrement: « la mort et le noir se rencontrent, mais les yeux tout au fond de soi cherchent la lumière… »
    Bonne journée à tous

  36. J’ai plaisir à vous lire tous…toujours.

    Expliquez-moi, éclairez-moi
    Même quand le noir impose sa loi
    M^me quand on meure dans un émoi
    M^me quand on pleure au fond de soi
    Il y a toujours cette douce lueur
    Imperceptible au fond du cœur

    Expliquez-moi, éclairez-moi
    Même quand le noir impose sa loi
    La vie reprend toujours ses droits
    A la Faucheuse futur moisson
    Mais y a encore des jours sourire
    Il y a encore des jours plaisir
    Il y a encore des jours combat

    Je suis mort sans être abattu
    Et abattu sans être mort
    Expliquez-moi, éclairez-moi
    Même quand le noir impose sa loi
    La vie refuse que je m’absente
    De ses défis du lendemain…alors continuons le chemin…………..

    Douce pensée Ossiane.

  37. je vous lis avec émotions,

    je vous embrasse chacun,

    il me semble que le deuil le plus douloureux à faire,
    c’est le deuil de chair d’un être vivant qui vit encore et est fort loin,
    cela demande une telle gymnastique de l’esprit à communiquer,
    pour le meilleur, comme dans le réel de vrai,
    mais en étant privé du tout vrai de vue, d’un café chaud, d’une part de tarte aux pommes, d’un bouque de fleurs à sniffer ensemble, sur un bout de table à la toile cirée à carreaux de vie, en dehors, avec le ciel comme complice, quand on aime vraiment de bels partages dans des mille sens,

    mais pourtant, communiquer, par la pensée est fort de fort,
    et une chance de vie belle,
    c’est bien plus éprouvant de perdre de pensée et de chair….

    JE VOUS EMBRASSE!

    cette page est rude,
    mais elle est fort belle,
    elle de vie telle!

    TENDRESSES!

  38. C’est dans le ciel noir qu’on admire les étoiles
    A l’encre noire que s’écrivent les mots qui viennent du coeur
    Nos premiers pas en écriture
    S’écrivent à la craie blanche
    Sur le tableau noir de notre enfance
    Le noir n’est pas une couleur il est absence de couleurs
    Il est le noir du Yin pour que le blanc du Yang soit.


  39. Rendez-vous

    (Paul Louka)

    C’était un temps à ne pas mettre un chien dehors,
    Même les chats et les souris seront d’accord.
    Mon parasol faisait naufrage
    Dans la tempête et sous l’orage.
    Moi, j’étais là depuis longtemps,
    Que faisiez-vous pendant ce temps ?

    La flotte était au rendez-vous,
    Mais pas vous, mais pas vous.
    La flotte était au rendez-vous,
    Mais pas vous, mais pas vous.

    C’était un temps à ne pas mettre un chien dehors,
    Même les flics et les truands seront d’accord.
    Ma bicyclette faisait naufrage
    Dans les sapins, loin du village.
    Moi, j’étais là depuis longtemps,
    Que faisiez-vous pendant ce temps ?

    La grippe était au rendez-vous,
    Mais pas vous, mais pas vous.
    La grippe était au rendez-vous,
    Mais pas vous, mais pas vous.

    C’était un temps à ne pas mettre un chien dehors,
    Même les nonnes et les catins seront d’accord.
    Ma pauvre vie faisait naufrage,
    Je quittais déjà le rivage.
    J’avais déjà les pieds devant,
    Que faisiez-vous pendant ce temps ?

    La faux était au rendez-vous,
    Mais pas vous, mais pas toi.
    La faux était au rendez-vous,
    Mais pas vous, mais pas vous.

    C’était un temps à ne pas mettre un chien dehors
    Et c’est pourtant ce matin-là que je suis mort.
    Pour suivre mon enterrement,
    Au son des fifres et des trombones,
    Les chats, les souris, les truands,
    Les flics, les catins et les nonnes

    Sont tous venus au rendez-vous,
    Mais pas vous, mais pas vous,
    Sont tous venus au rendez-vous,
    Mais pas vous, mais pas vous.

    … encore un (ancien) chanteur belge.
    Pas moyen de trouver une vidéo.
    Dommage !

    Biz à tous dessous mon ciel de pluie et mes 10° …


  40. Il se fait tôt
    il se fait tard

    il se fait blanc
    il se fait noir

    il se fait brume
    il se fait lune

    il se fait eau
    il se fêtard

    Simple
    je suis

    A c’t’histoire
    (la mienne)
    j’ai rien compris

  41. Tableau noir

    Les modèles dont les peintres ont tiré le portrait
    Avaient t’ils ces visages dont on admire les traits
    L’ignorance en toute chose fait naître des regrets
    Les dessins en trompe l’œil dessinés à la craie

    Inventent des décors nous troublent tout exprès
    Souvent les yeux nous trompent et nous sommes distraits
    L’esprit discerne mal ce qui se passe tout près
    Le fin mot de l’histoire se comprend bien après

    Avant de démêler le faux d’avec le vrai
    Afin de séparer le bon grain de l’ivraie
    Il faut apprendre à lire et apprendre à créer
    La vue d’un tableau noir sonne l’heure de la récrée

    Alain

  42. noir le silence de la nuit,
    noirs les cernes de l’imsomnie,
    noires les idées, qui m’assaillent,
    noir le fond du goufre.

    roses les nuages de l’aube,
    bleue la fraîcheur du matin,
    blanches les fleurs, qui embaument,
    rouge le coeur de la vie.

    Bonne journée à tous.
    Tendres pensées pour Ossiane.

  43. Subtile fleur son rose
    Transparence belle délicate
    Tu es ma douce
    Mon infinie ma rare
    Mon souffle
    Tu me vis moi
    Dans ma vie mienne
    Ma fleur de peau
    Humanité dans ses extrêmes
    Parfois dans le noir
    Parfois dans le blanc
    Tu vis ta vie comme elle te vit
    Des désespoirs, des espérances
    Te tiennent vivante de tout ton bel
    Ton fil précieux ma belle de vie
    Au goût de vivre dans ses tous simples
    En amour pur pas calculé
    Sans positifs à rechercher
    Juste à donner
    Tu es la celle
    Celle au nom d’elle

    Comme elle est belle, cette image, Ossiane, je m’incline, devant toute la délicatesse de cette image. Je t’embrasse.

    Douceurs en tendresses pour chacun, dans son jour.

  44. qu’est ce que c’est joli, JO.S, je serre tes mots contre mon coeur ému,

    je vous envoie un plein soleil d’Ouest qui semble vouloir accueillir l’été.
    BELLE JOURNEE.

  45. J’avais beaucoup aimé votre publication précédente .
    Mais j’adore celle ci encore bien plus .
    Ce contraste clarté-obscurité et la chaleur rouge des feuilles sur fond bleu sombre sont une vraie réussite .
    Les lignes ,tombantes , sont un peu tristes , mais qu’elles sont belles !
    Depuis cinq années que je visite votre blog , cette photo fait vraiment partie de mes préférées !

  46. Pour la première fois dans ma vie
    J’apprends que l’amour est un délit
    Et c’est toi qui me le dis!

  47. Bonsoir Ossiane

    C’est mon intuition qui m’a guidée vers votre blog, ou que dis-je avec mon énergie.
    Toutes mes félicitations pour ces merveilleuses images et poèmes.
    Maintenant que je connais ce blog, je ne viendrai à pas de loup vous lire.
    Cordialement,
    Louisiane.

  48. Dernier jour du printemps
    Ecoute la musique
    Je suis allée dans le jardin
    Sentir le parfum des fleurs
    Le ciel était gris
    Le vent soufflait fort
    Il faisait froid dans ton jardin
    Une flûte, un violon, une guitare
    Se sont mêlés au bruit du vent
    As-tu entendu la musique ?
    Le vent soufflait si fort
    Les partitions se sont envolées
    Mais sous les doigts du guitariste
    Sous l’archet du violoniste
    Sur les lèvres du flutiste
    Les notes ont surgi du cœur des musiciens
    C’était beau dans ton jardin avec parmi les fleurs
    Des feuilles de musique mélodies emportées par le vent
    Et tout au fond de moi la douceur des larmes
    Pour abreuver mes souvenirs, mes souvenirs de toi.

  49. je fonds devant tes mots, Monique, émue…tellement…
    je ‘envoie des douceurs, des beaucoup, des simples, des jolies, surtout…
    et que ta nuit soit douce..je t’embrasse.

  50. Bonsoir Annick, il est des vécus qui sont si forts que les mots viennent comme une caresse se poser sous les doigts, c’était très intense, un grand moment au coeur du potager. Je t’embrasse et suis heureuse que tu aies partagé ces mots avec émotion.

  51. La mine

    pour dégager la veine qui conduit à son cœur
    Du passé qui l’oppresse il doit faire table rase
    une lutte s’engage un combat sans vainqueur
    la peur est là présente invisible comme un gaz

    Il reste avec lui même abandonné de tout
    la poussière de la mine envahit ses poumons
    et il connaît la soif et il connaît la toux
    Dans le fond de son âme habitent de noirs démons

    la chaleur étouffante l’obscurité le bruit
    rendent la tâche pénible descendre dans un puits
    c’est affronter les peurs terribles de la nuit

    La mine où il s’engage est un vrai labyrinthe
    Et pour ne pas céder à cette noire étreinte
    En écrivant ses maux il a trouvé une feinte

    Alain

  52. L’ardoise (pour fêter la musique)

    On lit des noms gravés des chemins qui se croisent
    Au bas des parchemin ou sur les troncs des arbres
    Ce qui doit perdurer est écrit dans le marbre
    Il suffit d’un chiffon pour effacer l’ardoise

    L’ardoise où je t’écris est bleu couleur de nuit
    Comme celle qui sur les toits va recevoir la pluie
    C’est une ardoise magique qui dissipe l’ennui
    Je m’en sers quand il pleut pour faire chanter la pluie

    Alain

  53. vous avez une fort belle écriture, Alain,
    c’est très délicat,
    merci pour vos partages,

    comme à tous ceux qui posent leurs plumes, ici,
    je vous remercie vivement,
    mon émotion mienne se vit.

  54. la feuille comme un oiseau
    tient dans sa couleur pourpre
    la lumière des soleils ombragés

  55. Marc de café

    Quand ils parlent d’avenir les hommes prennent un air sombre
    Les uns font des calculs à partir à leur ombre
    D’autres interrogent la nuit les étoiles sans nombre
    Certains trouvent des réponses dans le marc de café

    Les hommes politiques connaissant leurs méfaits
    Conjuguent l’avenir toujours à l’imparfait
    Prédisent des malheurs le visage défait
    Et le sourire en coin mesurent leurs effets

    Les jeunes idéalistes rêvent d’un monde parfait
    Les vieux matérialistes jugent la vie importune
    Les cadres carriéristes eux pensent à faire fortune

    Les artistes de tous poils rêvent de clair de lune
    Les tout petits enfants pour qui le monde est fait
    Savent bien que c’est la nuit que descendent les fées

    Alain

  56. magnifique, Alain,

    Comme elle tendre et belle
    Poudre de perlinpimpin
    Cette pluie d’étoiles mienne
    Qui lui rince ses yeux
    Et illumine son noir
    De ses volcans paillettes
    De mille blancs si bels
    Le noir s’en va gêné
    Et voilà que pépite
    Son petit coeur magique

  57. L’or noir

    L’amour mal dégrossi est noir comme le pétrole
    qui jaillit vertical du centre la terre
    Avant qu’il vous entraîne pour rejoindre l’éther
    il faut le raffiner en usant de paroles

    Pour ne pas ressembler à l’animal en rut
    Qui se limite au coït puis tire sa révérence
    Pour que parlent les sens il faut faire connaissance
    Parler de sentiments pas un langage de brut

    Ainsi ce noir désir qui pollue la nature
    Ce virulent poison qui met le monde en transe
    Et met en mouvement les belles mécaniques

    Epuré par les mots comme par un alambique
    Distille savamment toute une littérature
    Des vers évaporés volatiles comme l’essence

    Alain

  58. Expresso

    Comme le corps de la femme que maintient le corset
    L’ouverture du paquet laisse échapper l’arôme
    Mettez plus de café pour un café corsé
    (L’abus de café noir peut nuire à vos neurones)

    Serrez le porte filtre comme on serre un lacet
    Puis mettez le contact nul besoin d’avoir peur
    Ecoutez l’eau chanter transformée en vapeur
    Quand le silence revient le café est passé

    Pour apportez une touche à ce cérémonial
    Pour que dure la fête que la fête soit géniale
    Pour conservez en bouche cet arôme délicat
    Glissez sur la soucoupe un tendre chocolat

    Alain

  59. Le drapeau noir

    nos entreprises sont scélérates
    sur l’autoroute maritime
    nous sommes les bandits les pirates
    les travailleurs sont nos victimes

    Partout en Inde aux Amériques
    Nous exploitons les pauvres gens
    Car notre but en politique
    c’est de se faire beaucoup d’argent

    A bord de nos volantes machines
    Nos ouvriers bossent à la chaîne
    L’eldorado se trouve en chine
    Et peu importe qu’ils se déchainent

    Nos capitaines sont sans remords
    Nos lois gouvernent les états
    et partout flotte en haut des mâts
    le drapeau noir à tête de mort

    Alain

  60. Magnifique, Alain,
    je voyais un reportage, ce matin, sur le Pakistan, en lavant le sol,

    c’est fou cette toute puissance d’avorter de filles, de les abandonner parfois, de les battre, car elles sont bonnes à rien, ou à tout faire…
    SANS AUCUN DROIT D’EXISTER,
    avec comme perspective,
    de vivre cachée, dans le noir,
    en ayant intérêt à *faire un garçon,
    car le blanc c’est l’homme,
    la fille c’est du noir à repousser, à refuser.

    ET POURTANT!

    La vie c’est bel de vivre
    Vivre tout simplement
    Sans pouvoir et richesse
    Juste en serrant son temps
    Pour se vivre sa vie
    Dans son essence délicate
    Qui parfume l’âme jolie
    En lui donnant au corps
    Cette teinte de miel doré
    Le noir c’est suffoquant
    A le quitter bien fort de vite
    Dès que c’est possible

  61. Magie noire

    Les petits caractères écrits à la machine
    Tous ceux que le pinceau trace à l’encre de chine
    Les notes de musiques issues de la portée
    Créent toutes les couleurs des roses en été

    Alain

  62. Le noir

    Je sais des coeurs meurtris sur qui l’ombre se penche
    L’histoire est encombrée de pages noires de sang
    Rare sont les sommets d’un blanc éblouissant
    Quand le noir est absent la feuille reste blanche.

    Alain

  63. « Marée noire, une tache débile sur la nature »

    Un puits qui explose, des profondeurs lointaines qui rendent incertaines et lentes des interventions et le cancer qui s’échappe et se dilue, s’insinue et pollue par tous les pores et les ports et renvoie l’homme à son impuissance sauvage face à tous ces ravages.

    Les rivages atteints, teintés et attentés sont devenus des dépotoirs patentés ou les souvenirs s’écaillent et la nature trinque.

    La cupidité, la facilité, la stratégie aussi sont des causes faciles, l’inconscience et l’inanité des efforts pour sécuriser une activité et son exploitation montre combien il est illusoire de prétendre sans problème maintenir une activité outrancière dans ce golfe gigantesque.

    On nous rétorquera que dans le passé déjà au large du Mexique la plus large des fuites provoqua un grabuge total et que pourtant la nature, placide, entama la reconquête sans hâte mais réussit en moins de dix ans à épurer les déchets et boulettes, celles des hommes et du pétrole, cette huile de pierre qui jamais ne fige autre chose qu’un rictus désolé sur la face ravinée des autochtones qui doivent vivre avec.

    Pourtant cette fois c’est la mangrove et le delta du Mississipi qui sont atteints, les bayous aussi qui ne sont pas accessibles à la dépollution et qui font face à des agresseurs sensibles qui vont rouler des eaux mauvaises et saumâtres et surtout consommer l’oxygène ce qui gène et occis la faune en réduisant la flore et pourrait faire de cet endroit un désert.

  64. La noire

    Je cherche un homme seul
    Qui n’aime que moi
    Pour qu’il m’affole
    Entre ses doigts

    Je rêve d’ un prince,
    Beau, grand, fort et mince
    Qui m’emporte avec lui
    Comme son parapluie

    Alain

  65. Série noire

    Combien d’hommes d’intègres font partie de la pègre
    Pour un visage heureux combien de visages sombres
    Combien de gens célèbres demain seront dans l’ombre
    Combien d’amour heureux qui tournent au vinaigre

    Il se vend moins de vers que de récits plein d’aigre
    Et d’autobiographies écrites par des nègres
    L’encre est à peine sèche sur le jour qui s’achève
    Arrive une dépêche qu’un autre jour se lève

    Le temps ne s’écoule pas fluide du sablier
    Souvent il pleut des coups pour marquer notre histoire
    Ces dates que l’on retient s’écrivent en pointillés
    Quand le romain s’achève c’est une série noire

    Alain

  66. Abysses ou je m’abîme… et d’abord les yeux …dans ces lieux certes pas sans âme…mais j’appelle de mes voeux… des lumières remodelées… pour resemeller une vie claudicante… sans contraste ni profondeur… ou plutôt en tel désarroi …quand les couleurs me lâchent… je gratte à peine ma peine… que rien ne vraiment s’écaille…le froid me prend…et les idées noires affluent…qu’est ce qui influe alors …un influx qui se retient…dans ces sombres contours…et sans cesse revient

  67. « Abysses ou je m’abîme… et d’abord les yeux …dans ces lieux certes pas sans âme…mais j’appelle de mes voeux… des lumières remodelées… pour resemeller une vie claudicante… sans contraste ni profondeur… ou plutôt en tel désarroi …quand les couleurs me lâchent… je gratte à peine ma peine… que rien ne vraiment s’écaille…le froid me prend…et les idées noires affluent…qu’est ce qui influe alors …un influx qui se retient…dans ces sombres contours…et sans cesse revient  » Thierry

    Rien d’autre à dire que LA VIE plus forte quand m^me.

  68. elle est incroyable cette force de vie qui nous habite,
    elle nous mène par le bout du nez, souvent,
    et arrive à nous sortir des plus noirs que noirs.

    cette force de vie dans ses palpites du coeur d’âme et de chair.

  69. Un café (what else ?)

    Telle l’encre qui parfume
    sort noire du porte plume
    le noir est ta couleur,
    couleur désenchantée
    tous ceux qui l’ont chantée
    ont connu l’amertume
    Aussi voit on les hommes
    que la passion consume
    Humer tous les arômes
    de la tasse qui fume

    Alain

  70. le noir est ta couleur,
    couleur désenchantée
    tous ceux qui l’ont chantée
    ont connu l’amertume

    comme ces écrivains
    quand ils prennent la plume
    conservent sur les mains
    une encre qui parfume

    Ainsi on voit les hommes
    que la passion consume
    Humer tous les arômes
    de la tasse qui fume

    Alain

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