310 réflexions sur « Oisillon »

  1. Plumetis, plumetas,
    le duvet n’est pas ras
    où va t-il tracer son sillon
    battant fougueusement
    bien trop vite
    et déjà projeté
    dans un monde étendu
    langue bien pendue
    cherchant son rôle
    il n’y a rien qu’il ne frôle
    ses piailleries
    suscitent la raillerie
    ses efforts louables
    font du don affable
    de ses géniteurs
    un début de bonheur
    il se gonfle et s’échauffe
    s’entraîne se conditionne
    pour ce qui sera la grand saut
    la première tentative
    tant hâtive serait elle
    qu’elle confinerait à l’erreur
    au moment de partir
    il n’aura plus peur

  2. Tout ce qui vole n’a pas toujours des ailes.

    Le papillon

    Papillon, joli papillon,
    Où donc sont cachés
    Ton papa-pillon et
    Ta maman-pillon ?
    Ils sont partis me fabriquer
    Un petit frère pillon
    Ou petite sœur pillon.

  3. Touchant touchant le pépiement
    de l’oisillon fou le matin
    il frappe un coup à ma fenêtre
    puis encore un puis encore un
    c’est une fenêtre que je lui dis
    andouille fenêtre et triple sot
    alors il saute et puis sautille
    de branche en branche d’un air serin
    fleurissant chacune des tiges
    fleurissant mon regard
    vole tige
    mon coeur inondé frémit sent
    la fugacité du moment
    et dans mes paris quotidiens
    il viendra non ne viendra pas
    comme un gracieux rayon d’espoir
    il sera là

  4. EMma, j’aime beaucoup l’illustration de ce texte charmant par Clovis Perrin, c’est d’une grande fraîcheur, c’est trop mignon.
    ___

    Désarticulé
    Equilibre sur le fil
    Ailes d’oisillon
    ____

    Bonjour Lou, il y a toujours un premier envol avec toutes les hésitations, les craintes et les risques, les premiers battements d’ailes on s’en souvient longtemps.

  5. Bourgeon

    La branche qui fût ma mère et mon amphitryon
    M’a nourri de sa sève quand j’étais embryon
    Avant de m’épanouir de livrer mon parfum
    Elle m’a serré contre elle endormi tout l’hiver

    Ma couvé tel un œuf dans mon bel habit vert
    M’a parlé tendrement comme font les séraphins
    Avant que je m’envole comme un aéroplane
    Sa voix fut dans la nuit mon seul fil d’Ariane

    Cette voix qui enchante quand je ferme les yeux
    Cette musique douce frisson d’eau sur la mousse
    Qui me fermait les yeux quand je suçais mon pouce

    Je l’entends qui me chante des mots mystérieux
    Divine poésie dont le parfum floral
    Répand dans toutes les têtes son ambiance musicale

    Alain

  6. C’est tendre d’émouvant
    C’est du si bel de vie
    Que la retenue d’avant
    Juste ce moment là
    Qui hésite et prend le temps
    C’est grand c’est de la vie
    C’est se grandir encore

    Tendres délicatesses
    Frissons bels raffinés
    Douce grâce si jolie

    C’est frissonnant de tant
    Qu’un envol vers la vie

    Bises à chacun,
    je vous envoie des rayons du soleil revenu!
    cela fait du bien, la porte ouverte,
    et puis le va et vient des hirondelles, c’est joli.

    Bel mercredi en enfances. Ici c’est tendre de doux et j’apprécie au maximum, l’envol de chaque jour son jour, vers lui, mon fils que j’aime.

    Le pont est bel, doux chuchotis, c’est beau d’espace raffiné bels sens.

  7. J’aime regarder une feuille, une fleur se naître, si bel envol vers la vie,
    et chaque jour, plusieurs fois par jour quand c’est possible, suivre cette vie naissante,

    y’a rien de plus beau, que la vie qui s’élance pour se vivre,

    j aime la vie vivante.

  8. Naissance des sens
    et de la fulgurance.

    A la lumière
    de cet éclair,
    une aube de chair
    dansant au bout de la terre,
    près du coléoptère
    et du Latécoère.

    De la couleur des vies
    jaillit l’essence des ciels.

    Une onde, des brins de nuit
    sur le nid – un amour
    qui veille sur l’éternel.
    De la graine des êtres
    est né le sublime,
    la continuité.

    La survie.

  9. Histoire d’elle

    Rafale de vent
    L’oisillon orphelin
    Le nid abandonné

    Cavale de temps
    Un cri plaintif
    L’oisillon sauvé

    De temps en temps
    L’oisillon au sol
    Apprend à voler

    Goutte d’eau
    Au bord des commissures
    A bu l’oisillon

    Goutte d’oooooooh
    L’humain émerveillé
    L’oisillon s’envole

    A tire d’aile, oiselet
    Vole, vole, oisillon
    La becquée dans les sillons
    C’est là-bas dans la pâture
    C’est là… va! Dans la nature

  10. Merci à Ossiane et Jac line pour leurs appréciations. L’oisillon m’inspire quelques histoires légères et volatiles:

    Haïku-i

    Sur la cuisinière
    Dans la casserole de fer,
    Il y a un oiseau qui cuit.
    Cui cui!

  11. Albatros

    Un albatros, trop manchot pour voler
    nageait, nageait, nageait…
    Il devint copain avec un phoque.
    Ils communiquent en morse.
    Certes, l’histoire est loufoque.
    Mais, oh t’as rie!

  12. L’appeau

    L’appeau
    Piège d’oiseleur!
    La peau que t’aimerais
    caressée
    t’attire!
    Comment l’attraper?
    Le désir
    Qui ne sait pas se dire
    Piège l’oiseleur.
    S’envole l’oiselle
    A tire d’ailes.
    Il te reste une plume
    pour décrire sa peau.

    Hum!

  13. Les Colombes sont couples
    fidèles.
    Elle, un peu lesbienne
    s’est fait la malle
    avec une tourterelle.
    Déçu,
    Tellement
    Sur
    Qu’elle était sienne,
    Il en a chu, en plein vol
    Du haut du ciel
    Sur le sol,
    Dur.
    Il ne pouvait pas
    se passer d’ailes.
    Il n’eut plus
    Qu’à s’écraser.
    Il avait l’air con,
    Notre pigeon .

  14. Je vois qu’il y a une Leïla qui vient ici, alors voici un 2ème extrait de Tout ce qui vole n’a pas toujours des ailes.
    Merci Ossiane pour ton appréciation (je vais transmettre à Clovis).

    Le tapis

    Le tapis persan de Leïla, la belle
    S’est dit : « je m’envolerai avec ou sans ailes ».

    Le tapis d’Orient de Leïla à la peau de miel
    L’a transportée tout là-haut dans le ciel.

    Le tapis volant de Leïla drapée dans son voile
    A secoué sa poussière parmi les étoiles.

    Le tapis de soie de Leïla l’a emportée
    Durant mille et une nuits au pays des fées.

  15. Mais saura-t-il déployer ses ailes?
    Pourra-t-il de son bec, se défendre?
    Volera-t-il vers des cieux plus clairs?

    Ce vilain petit canard maigrelet,
    devenu jeune cygne élégant.

    …………….
    Vive le talent d’Ossiane
    pour trouver dans les feuillages
    tant de ramages…..

    Bonne journée à tous.

  16. Sur mon tapis volent ans et souvenirs
    Sur mon tapis persent ans et avenir
    Le tapis d’or…y en… a que peu
    Ma peau de miel, ma peau de feu
    Seuls mes poèmes drapés de voile
    Mais elle vole Leïla quelque étoile
    Pour aider l’oisillon à voler hé! hé! hé

    Merci Emma pour l’inspiration, bonjour à tous.

  17. Bel oisillon au bord du nid,
    S’envole vers l’horizon infini.
    Mises en gardes, vaines,
    « Sautes de vent, soudaines »*.
    Mirages du désert, admirés,
    Senteurs nouvelles, convoitées.

    Sur un air de liberté,
    Ivresses redoublées.

    (*G Brassens)

  18. ____

    Magie printanière
    Sur la branche se dessine
    Un oiseau de feu
    _____

    L’envol vers l’ailleurs
    Quitter le nid trop étroit
    Profil d’un voyage
    _____

    « Et il n’est rien de plus beau que l’instant qui précède le voyage, l’instant où l’horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses. »
    Milan Kundera.

  19. Sur le bord du nid, sur le bord du monde
    fil de fer effrangé, attente ramifiée
    gonflé d’espoir, sur le fil du rasoir

    Il est des préliminaires au vol
    comme de bien d’autres initiations
    ce n’est pas de l’équitation
    mais il faut conserver son équi station
    se mettre en tête et en ailes
    se démener les membres engourdis
    faire vibrer les frêles membrures
    s’assujettir à des multiples exercices
    faire du sur place sans avoir l’air rapace
    décoller faiblement et sentir le plancher
    sous vos pattes qui se dérobe
    malgré vos airs des microbe
    et encore se pencher s’incliner
    pour se bien aérodynamiquement profiler
    tester l’harmonie de mouvements qui s’accordent
    ne pas imaginer de plongeon
    et cette liberté qui vous tend…les ailes
    qui vous apelle et vous attire
    qui vous insuffle une énergie
    et ces modèles pas réduits
    qui vous encouragent
    et sur lesquels on prend appui
    tout n’est pas qu’imitation
    pourtant nous singeons bien
    et dans la répétition
    se battit la confiance
    et puisqu’il faut bien
    une toute première fois
    fut elle hésitante
    elle nous tente
    l’aventure
    au lointain

  20. Le petit oiseau

    Il est venu un petit oiseau
    Nu
    Sur la branche
    Sur la branche de la vie!

    lui pousse un habit princier
    un plumage bariolé
    V’là qui promet des ravages
    Chez les oiselles,
    du voisinage.
    De sacrés tapages
    des concours de ramages
    Dans les branches de la vie.

    Hélas, il y a une fêlure
    De mauvaise augure.
    Le p’tit oiseau ne sait pas voler,
    Il piaille, chantonne
    mais reviens vite se reposer
    sur la branche de la vie.
    frileux, il se cantonne
    De picorer
    De la paille
    De chicorée
    Au lieu d’aller
    Chanter fleurette
    Aux damoiselles
    De son lignage.

    Un Congrès
    De chouettes,
    consulté
    établit
    son diagnostic
    Il est atteint
    De struthioniformie.
    Son sternum
    Est ébréché
    Il est fragile
    Côté bréchet
    V’là le hic!

    C’est mal parti
    Pour lui
    sur la branche de la vie
    Pirouetter
    Voler .
    Au delà de l’horizon
    montrer ses plumes d’or
    Engendrer des oisillons,
    Ce n’est pas pour lui,
    Triste sort!

    Sous les rafales de la maladie
    la branche de la vie
    ployait,
    le petit oiseau se pelotonnait
    sous le feuillage mordoré
    teinté de jaune,bécotine
    teinté de rouge, mercurochrome
    Il cachait sa méforme
    un vieil hibou
    le prit en pitié,
    Il joua
    les médecins de quartier!
    Le nourissait de ses rapines
    Le petit oiseau, apeuré.
    rêvait de bécoter
    sur une feuille de houx
    juste une goutte, une goutte de vie.
    fraiche comme un baiser.
    Il en avait la pépie.
    Il avait tant envie
    d’avoir l’éternité
    Pour lui.

    parfois , il restait à frissonner
    Sur un doigt ami!
    Il s’essayait
    A siffloter
    Les chants d’amour
    Des sansonnets
    L’automne est arrivé,
    Les dernières feuilles
    De la branche de la vie
    Sont tombées,
    Sèches
    Comme des feuilles de maladie!
    Le petit oiseau
    A déchanté

    C’était l’automne de sa vie!
    Il sentait la vie
    s’enfuir
    Il a arrêté
    De lutter.
    La terre était, encore chaude, de l’été.
    Encore bonne pour s’y enfouir
    plutôt qu’en hiver , mourir.
    Il s’est laissé
    Dégringoler
    De la branche de la vie
    Est allé se cacher
    Au creux d’une combe.
    Au moins choisir
    La tombe,
    Où pourrir

    Un soir au crépuscule
    Un busard
    Repéra,
    Drôle de hasard!
    Un renard sans scrupule,
    Le dandy singulier,
    En fourrure
    rousse
    S’apprêtait
    A gober
    Le petit oiseau.
    Les derniers souffles
    De vie
    Palpitaient.
    Les plumes
    voletaient
    En un ultime
    Chatoiement.
    La vie vacillait
    Au bord de l’abîme

    Le busard
    Donna l’alarme
    Mit aux trousses
    Du charognard
    Toutes les compagnies
    D’oiseaux réunies
    Les serins
    Sonnaient le tocsin!!

    Il n’y avait
    Pas d’espoir,
    Voilà la fin
    De l’histoire.
    Il est l’heure
    De poser
    La plume
    D’essuyer
    un pleur.

    Deux pies,
    En habits
    Ont arrangé

    Une nacelle,
    Un corbillard
    De fin duvet,
    De ficelle dorée,
    Dernier nid
    Douillet.

    Deux corbeaux noirs
    Ont emmené le petit oiseau
    Au delà, au delà
    Au pays de l’oubli

    Très loin en tous cas!

    Le petit oiseau

    Il est venu un petit oiseau
    Nu
    Sur la branche
    Sur la branche de la vie!

    lui pousse un habit princier
    un plumage bariolé
    V’là qui promet des ravages
    Chez les oiselles,
    du voisinage.
    De sacrés tapages
    des concours de ramages
    Dans les branches de la vie.

    Hélas, il y a une fêlure
    De mauvaise augure.
    Le p’tit oiseau ne sait pas voler,
    Il piaille, chantonne
    mais reviens vite se reposer
    sur la branche de la vie.
    frileux, il se cantonne
    De picorer
    De la paille
    De chicorée
    Au lieu d’aller
    Chanter fleurette
    Aux damoiselles
    De son lignage.

    Un Congrès
    De chouettes,
    consulté
    établit
    son diagnostic
    Il est atteint
    De struthioniformie.
    Son sternum
    Est ébréché
    Il est fragile
    Côté bréchet
    V’là le hic!

    C’est mal parti
    Pour lui
    sur la branche de la vie
    Pirouetter
    Voler .
    Au delà de l’horizon
    montrer ses plumes d’or
    Engendrer des oisillons,
    Ce n’est pas pour lui,
    Triste sort!

    Sous les rafales de la maladie
    la branche de la vie
    ployait,
    le petit oiseau se pelotonnait
    sous le feuillage mordoré
    teinté de jaune,bécotine
    teinté de rouge, mercurochrome
    Il cachait sa méforme
    un vieil hibou
    le prit en pitié,
    Il joua
    les médecins de quartier!
    Le nourissait de ses rapines
    Le petit oiseau, apeuré.
    rêvait de bécoter
    sur une feuille de houx
    juste une goutte, une goutte de vie.
    fraiche comme un baiser.
    Il en avait la pépie.
    Il avait tant envie
    d’avoir l’éternité
    Pour lui.

    parfois , il restait à frissonner
    Sur un doigt ami!
    Il s’essayait
    A siffloter
    Les chants d’amour
    Des sansonnets
    L’automne est arrivé,
    Les dernières feuilles
    De la branche de la vie
    Sont tombées,
    Sèches
    Comme des feuilles de maladie!
    Le petit oiseau
    A déchanté

    C’était l’automne de sa vie!
    Il sentait la vie
    s’enfuir
    Il a arrêté
    De lutter.
    La terre était, encore chaude, de l’été.
    Encore bonne pour s’y enfouir
    plutôt qu’en hiver , mourir.
    Il s’est laissé
    Dégringoler
    De la branche de la vie
    Est allé se cacher
    Au creux d’une combe.
    Au moins choisir
    La tombe,
    Où pourrir

    Un soir au crépuscule
    Un busard
    Repéra,
    Drôle de hasard!
    Un renard sans scrupule,
    Le dandy singulier,
    En fourrure
    rousse
    S’apprêtait
    A gober
    Le petit oiseau.
    Les derniers souffles
    De vie
    Palpitaient.
    Les plumes
    voletaient
    En un ultime
    Chatoiement.
    La vie vacillait
    Au bord de l’abîme

    Le busard
    Donna l’alarme
    Mit aux trousses
    Du charognard
    Toutes les compagnies
    D’oiseaux réunies
    Les serins
    Sonnaient le tocsin!!

    Il n’y avait
    Pas d’espoir,
    Voilà la fin
    De l’histoire.
    Il est l’heure
    De poser
    La plume
    D’essuyer
    un pleur.

    Deux pies,
    En habits
    Ont arrangé

    Une nacelle,
    Un corbillard
    De fin duvet,
    De ficelle dorée,
    Dernier nid
    Douillet.

    Deux corbeaux noirs
    Ont emmené le petit oiseau
    Au delà, au delà
    Au pays de l’oubli

    Très loin en tous cas!

    Le petit oiseau

    Il est venu un petit oiseau
    Nu
    Sur la branche
    Sur la branche de la vie!

    lui pousse un habit princier
    un plumage bariolé
    V’là qui promet des ravages
    Chez les oiselles,
    du voisinage.
    De sacrés tapages
    des concours de ramages
    Dans les branches de la vie.

    Hélas, il y a une fêlure
    De mauvaise augure.
    Le p’tit oiseau ne sait pas voler,
    Il piaille, chantonne
    mais reviens vite se reposer
    sur la branche de la vie.
    frileux, il se cantonne
    De picorer
    De la paille
    De chicorée
    Au lieu d’aller
    Chanter fleurette
    Aux damoiselles
    De son lignage.

    Un Congrès
    De chouettes,
    consulté
    établit
    son diagnostic
    Il est atteint
    De struthioniformie.
    Son sternum
    Est ébréché
    Il est fragile
    Côté bréchet
    V’là le hic!

    C’est mal parti
    Pour lui
    sur la branche de la vie
    Pirouetter
    Voler .
    Au delà de l’horizon
    montrer ses plumes d’or
    Engendrer des oisillons,
    Ce n’est pas pour lui,
    Triste sort!

    Sous les rafales de la maladie
    la branche de la vie
    ployait,
    le petit oiseau se pelotonnait
    sous le feuillage mordoré
    teinté de jaune,bétadine
    teinté de rouge, mercurochrome
    Il cachait sa méforme
    un vieil hibou
    le prit en pitié,
    Il joua
    les médecins de quartier!
    Le nourrissait de ses rapines
    Le petit oiseau, apeuré.
    rêvait de bécoter
    sur une feuille de houx
    juste une goutte, une goutte de vie.
    fraiche comme un baiser.
    Il en avait la pépie.
    Il avait tant envie
    d’avoir l’éternité
    Pour lui.

    parfois , il restait à frissonner
    Sur un doigt ami!
    Il s’essayait
    A siffloter
    Les chants d’amour
    Des sansonnets
    L’automne est arrivé,
    Les dernières feuilles
    De la branche de la vie
    Sont tombées,
    Sèches
    Comme des feuilles de maladie!
    Le petit oiseau
    A déchanté

    C’était l’automne de sa vie!
    Il sentait la vie
    s’enfuir
    Il a arrêté
    De lutter.
    La terre était, encore chaude, de l’été.
    Encore bonne pour s’y enfouir
    plutôt qu’en hiver , mourir.
    Il s’est laissé
    Dégringoler
    De la branche de la vie
    Est allé se cacher
    Au creux d’une combe.
    Au moins choisir
    La tombe,
    Où pourrir

    Un soir au crépuscule
    Un busard
    Repéra,
    Drôle de hasard!
    Un renard sans scrupule,
    Le dandy singulier,
    En fourrure
    rousse
    S’apprêtait
    A gober
    Le petit oiseau.
    Les derniers souffles
    De vie
    Palpitaient.
    Les plumes
    voletaient
    En un ultime
    Chatoiement.
    La vie vacillait
    Au bord de l’abîme

    Le busard
    Donna l’alarme
    Mit aux trousses
    Du charognard
    Toutes les compagnies
    D’oiseaux réunies
    Les serins
    Sonnaient le tocsin!!

    Il n’y avait
    Pas d’espoir,
    Voilà la fin
    De l’histoire.
    Il est l’heure
    De poser
    La plume
    D’essuyer
    un pleur.

    Deux pies,
    En habits
    Ont arrangé
    Une nacelle,
    Un corbillard
    De fin duvet,
    De ficelle dorée,
    Dernier nid
    Douillet.

    Deux corbeaux noirs
    Ont emmené le petit oiseau
    Au delà, au delà
    Au pays de l’oubli

    Très loin en tous cas!

  21. L’oisillon

    De la coquille d’un œuf je suis sorti tout nu
    Sans mentir on peut dire je suis tombé des nues
    Je dors le ventre plein caché au fond d’un nid
    Mes parents tour à tour me tiennent compagnie

    Du bel oiseau mon père qui chante dans les branches
    Je ne suis qu’une ébauche un pâle échantillon
    Ma mère est jeune et belle elle a des ailes d’ange
    Et sa voix merveilleuse est pleine d’émotion

    dans mon lit de duvet où je dors bien au chaud
    Je fais de très beaux rêves (j’ai des rêves ingénus)
    Je déploie mes deux ailes et je fais le grand saut
    afin de m’envoler vers le monde inconnu

    Alain

  22. Bonsoir à tous!

    Je viens de constater que le texte que j’ai déposé, ce jour, à 15h01, « Le petit oiseau » s’est dupliqué de nombreuses fois. Je suppose avoir fait une erreur de manipulation en faisant le copier/coller. Je vous prie de m’en excuser.

  23. Elle est curieuse cette histoire de petit oiseau Patrick elle m’interpelle et je la trouve très belle, triste peut-être mais ce petit oiseau n’est pas comme tous les petits oiseaux et c’est ce qui fait qu’il retient mon attention, un oiseau est fait pour voler, est fait pour aimer, il est surtout fait pour vivre, vivre même sans voler, il fera mieux encore puisqu’il fera rêver. Un certain poète était ce petit oiseau, il emporta dans les rêves les plus beaux les amoureux de ses mots, je pense à Joe Bousquet.
    ____

    Elle était rouge, elle était belle
    Je regardais la feuille
    Je voyais en elle une fleur,
    Je regardais la fleur
    Je voyais en elle, un oiseau,
    Je regardais l’oiseau
    Et puis…..plus rien
    Comme une feuille,
    L’oiseau s’est envolé.
    Sur ses ailes…
    Il emportait mes rêves.

    ____

    Bonne fin de soirée à tous et bonne nuit.
    Et… bon vent aux nuages, place au soleil nom de …. « Tonnerr’de Brest et saperlipopette »* *Brassens

  24. bonne nuit, Monique.
    magnifique partage.

    Je l’ai relue plein de fois la story du petit oiseau,
    et comme ce qui est rare, qu’est ce que c’est bel précieux, la singularité.

  25. Annick
    Mercredi 12 Mai 2010
    19h17
    Juste à cette heure
    pile,
    L’ ordinateur
    Était en veille.
    Soudain, une luminescence
    Peu usuelle
    Illumina l’écran,
    Sous une musique de Purcell.
    Le logiciel bogua
    Un fusible sauta.
    Je n’avais
    Pas de piles
    Coup de poe
    (Merci Edgar)
    Je trouvais des vers luisants
    Je remis le courant.
    Pas de panique,
    Ni de chaos,
    Mais, une question existentielle
    dois je ce délire
    A ton sourire?
    Un joli effet
    Papillon.

    Si d’aventure
    De rire
    Te ferais éclater,
    Est ce que l’ordi
    exploserais?

    J’m’en fous
    vaut mieux
    mourir
    D’un éclat de rire
    Que d’un éclat d’obus!

  26. thanks a lot, patrick,
    j’espère que votre ordi n a pas explosé?!

    belle nuit dans les hamacs de l’OeiL Ouvert,
    douce mer,
    poésies tendres belles,
    des pointes d’humour joli,
    caresses des images,
    ondes amies,
    sirops délices pailles froufrous,

    la feuille se laisse aller dans le courant dans la vie, toute serrée.

  27. Il fait soleil
    L’oisillon se réveille
    Il ose une aile ouverte
    A peur regarde encore
    Et puis se lance
    Hors du nid
    Dans son abri de lui
    Sous le regard de ses plumes
    Bienvaillantes éclairées
    Qui le guideront
    Vers son horizon
    A lui
    L’oisillon du Printemps

    belle journée de repos pour ceux qui font le pont,
    et bel courage pour chacun.

  28. Cr oisillon… en proie au doute… et qui à la croisée des chemins…
    doit prendre résolument… une direction et sa vie en main
    quelque source d’inquiétude… que puissent représenter l’inconnu
    et des sensations jamais vécues… aujourd’hui c’est déjà demain
    il faut savoir se projeter à temps… pour ne pas stagner, inhibé
    par des peurs d’un autre temps… serais je la pate et où est le levain
    il y a des ferments qui ne trompent pas… comme des serments
    qu’on se fait à soi même… qui bouleversent et activent

  29. L’oisillon est loin du nid
    Saura-t-il voler sans guide
    Saura-t-il éviter les pièges de la vie
    Oisillon vulnérable
    Oisillon émotion
    Mais il doit affuter ses armes
    Mais il doit faire face seul, au monde
    Apprentissage de la vie
    Devenir ……..
    Devenir…….

  30. Un oisillon fit de ses hésitations
    Le thème d’un poème
    Car prudence et ambition
    N’ont pas le même itinéraire
    Mais sur la branche où il s’agite
    Rouge d’effervescence
    Il devient magicien
    Il devient oiseau des îles
    Danseur équilibriste et même funambule
    Il suffirait d’un léger coup de vent
    Quelques mots sur une ligne
    Pour qu’un poème vit le jour.
    Mais pour un oisillon
    Comment faire la différence
    Entre une plume et une feuille
    Il suffirait de presque rien
    Tremper une plume dans l’encre
    Ecrire sur une feuille le mot liberté
    Et l’oisillon prendrait son envol sans hésiter.

  31. L’oisillon

    Ils ont dit que demain le petit oisillon
    Tout juste sorti de l’œuf sera un grand chanteur
    Qui vendra des concerts et des microsillons
    Ce sont de riches banquiers qui gagnent des millions
    Ils habitent une bulle éloignée de la terre
    Ils en sortent comme la grêle ou comme les sauterelles
    qui dévorent les jeunes pousses qui sortent au printemps
    Les prophètes eux prédisent qu’il fera aviateur
    des poètes ces fous disent qu’il fera l’avion

    Alain

  32. Un colibri
    si petit
    en rouge et noir vetu
    jamais je l’ai vu!
    si petit
    si intelligent
    comment
    il sais choisir les fleurs
    identiques à ses couleurs?

    Sera-t-il qu’il a déjà lu
    Stendhall?

  33. Annick, je te remercie pour ton clin d’œil frais et subtil.
    Monique, j’ai apprécié ta vision du « petit oiseau ». Tu as su , dans ton poème, métaphoriser l’image mentale de l’oiseau pour en faire l’attraction lunaire qui fait monter la poétique marée. J’aime bien ce thème de l’oisillon , il me donne l’illusion très volatile d’être une plume. L’évocation de Joe Bousquet est trop flatteuse pour moi. Il est troublant de songer qu’il surgit, ici, par la grâce d’un oiseau , lui qui ne pouvait plus voler que par la magie de sa poésie. Bien vue, Monique!
    Dans la chaine de commandement qui l’envoya se faire mutiler dans la boucherie de 14-18 , il y avait quelques saint cyriens , casoar,(shako de parade à plume blanches et noires ), gants blancs et tout le tintouin. Le casoar, l’oiseau australien, qui ne peut pas voler a un gros bouquet de plumes au cul pour la parade …amoureuse. Notre bête de guerre, en uniforme, allait tâter « les trucs en plume » aux folies bergères. Macho et canaille, il aimait les gais pinçons. Son bel uniforme qui faisait chavirer les cœurs allait se faire voler sa place par le blouson d’aviateur. Ce conte aurait , peut être,
    distrait le grand poète.

  34. Un petit oiseau peut être triste si à la roulette de la vie ,il se fait plumer et voit son existence rétrécir en peau de chagrin. Mais s’il a un petit vélo dans la tête, il peut faire rêver!

    Le petit vélo

    Le petit vélo,
    Abandonné,
    S’ennuyait.
    Il avait été
    Laissé là,
    Après le baccalauréat.
    Le petit vélo
    Abandonné
    S’ennuyait.
    Ce n’était pas un dégonflé.
    Il aimait escamoter
    les côtes pentues,
    A grands coups de pédalier,
    Les dévaler
    A corps perdu.

    Un grand Héron
    S’était cassé une aile.
    Il avait voulu
    Rouler un patin
    A une grue.
    Cela avait mal tourné!
    Il se sentait
    Un peu à la rue
    Notre bel oiseau
    Au bec pointu.
    Ce n’est pas marrant
    De passer son temps,
    Le bec dans l’eau.

    Le petit vélo
    Qui en connaissait
    Un rayon
    En cœur brisé,
    Lui proposa
    De le remettre
    En selle

    L’échassier
    Appris
    A pédaler
    Le petit vélo
    A planer.
    Un jour qu’ils étaient crevés,
    Un paon qui rongeait son frein

    Leurs proposa de faire la roue.
    Nos trois gamins
    firent les malins,
    s’amusèrent
    Comme des fous.

    Voilà une comptine
    De frime
    Pour endormir
    Les enfants.
    Ne me dîtes pas
    Que j’ai dérailler.
    Je pourrais me braquer!

    Si vous voulez
    Me trouver
    Allez rue « des rêves taquins »
    J’y ai pignon sur rue
    A l’enseigne
    des « cycles farfelus »

  35. Mais qu’est-ce que c’est que ces oiseaux-là Patrick ? J’ai comme l’impression qu’il ne faut pas leur en conter, et dire que nous allions lâcher dans la nature notre petit oisillon qui ne sait pas ce qui l’attend avec des oiseaux pareils, les temps sont difficiles!!! « rue des rêves taquins à l’enseigne des cycles farfelus »

    J’aime Joe Bousquet à travers ses poèmes mais également à travers ses romans lettre à poisson d’or par exemple se lit comme un long poème , j’avais vingt cinq ans lorsque je l’ai lu et je m’en souviens encore.

    Bonne soirée et bonne nuit à tous bien au chaud.

  36. Loi du poète

    Mieux que la haute idée
    Plus que l’imagination impure,
    Seul le rythme est mon roi:
    orage ou chevelure,

    J’entends battre le sang du monde
    Aux tympans aigus de la pluie,
    Comme un torrent plein de lumière obscure

    Roulerait son or froid
    vers l’oreille profonde
    Et noire de la terre:

    Chassant vers l’embouchure
    D’un mince lit d’artère
    L’éclair de l’épée arrachée
    Aux poumons rouillés de la nuit
    ____
    Claude Vigée , mon heure sur la terre , dans la toute nouvelle collection « Le siècle des poètes » dirigée par Jean-Yves Masson .
    Aux éditions Galaade :
    http://www.galaade.com/
    ___

  37. Superbe cadeau matinal que vous nous faites là, Mathilde
    beaucoup à en penser et à en dire… après mûre réflexion

    Nous ne l’avons pas fait Hitchcockien en diable
    avec un suspens total et de franches surprises
    pourtant de ces petites ailes il nous fait de la bise
    à embrasser le monde avant même que de faire un tour à la ronde

    Dans la transmission le chant des oiseaux n’est il pas inégalable
    qui doit tant en dire sur les usages et les façons
    pas happé par la péroraison, à l’orée d’une carrière pas d’oraison
    et c’est sa toison, quand il ne dort pas, qu’il va chercher le gonflant
    pour se donner du courage il donne du cou pour être à la page
    jeune page servile et dépendant il ne peut se nourrir seul
    et attend de courir librement pour trouver des vermisseaux
    c’est pourquoi il est si impatient enfin de faire le grand saut
    mais si tout vient à point qui sait attendre en matière de passeur
    pour ne pas manquer d’épaisseur le moment venu
    il lui faudra espérer conserver ses ascendants le plus longtemps
    sinon esseulé et apeuré il aura du mal à capter les ascendance
    monter dans l’azur et sans foncer indistinctement
    louvoyer et pirouetter entre obstacles et monticules
    la fièvre de la jeunesse le prend t-elle qu’il frissonne
    mais tarde encore à suffisament raisonner
    ingurgiter encore quelques becquées
    ne plus s’époumonner inutilement
    se dandiner à retasser le nid
    le péril qui s’annonce
    dépend des gardiens
    si trop partis au loin

  38. Oiseaux

    Gais rossignols oiseaux siffleurs merles moqueurs
    Oiseaux de paradis de toutes les couleurs
    Ô vous tous les rapaces qui trônez dans l’espace
    Ô vous les migrateurs vous les grands voyageurs

    Qu’ils naissent dans les îles ou dans les environs
    ils saluent le soleil qui trône dans l’azur
    en déployant leurs ailes comme des avirons
    Ils quêtent l’amour et leur projet est d’envergure !

    Dans leurs habits de plumes ce sont des souverains
    Ils ont des nids de feuilles comme les écrivains.
    Ils font tourner les têtes comme un verre de vin

    Ce sont des musiciens tous épris de la vie
    Qui tissent des refrains avec les mots du cœur
    Et pour qu’on soit ravis ils nous les chantent en chœur

    Alain

  39. L’oiseau est conversation stridulation
    dialogue et répons
    il répand en même temps que sa fiente
    ses larges cris alentour
    comme si déficiente
    était la gente
    parfois c’est la tangente
    qu’il va surprenament prendre
    comme un amant des espaces libres
    tressaillant de toutes ses fibres
    il n’a pas besoin d’agent
    pour faire sa promotion
    passant sans relâche à l’action
    aussi lointain descendant qu’il soit
    de dinos, il ne sert à rien de le craindre
    lui qui ne sait pas toujours feindre
    esquive pourtant et approche prudemment
    pas devin il s’escrime avec science
    à placer des touches
    l’art de la séduction
    ne lui est point étranger
    et ce n’est pas demain
    qu’il va se ranger
    pour honorer son lignage
    il ne compte pas que sur le plumage
    et distille à l’envie des notes douces
    avant que de mettre les pouces
    tel l’oiseau sur la branche
    qui sans arrêt déclenche
    son oeil photographique
    pas de chambre noire
    tout juste une robe de chambre
    pour les merles et corbeaux
    qui ravitaillent des lieux inaccessibles

  40. Mon âme est au pied de la lettre
    Non la lettre est à mes pieds
    Je suis l’indomptable poète
    Je poétise et nomadise
    Dans des pays sans nulle frontière
    Où les bruits du monde se confondent
    Contrées où les rêves se reflètent
    Dans les poches usées du poète

    Mets-y un regard, une lettre
    Dans le cénacle du désespoir
    Mets-y un mot doux une histoire
    Que les vers décriront peut être
    Mets-y des pans de ta mémoire
    Mets-y l’armée des bibliothèques
    Mets-y la plume mets-y l’esprit
    Un monde ouvert aux incompris
    Qui regardent le monde l’Oeil ouvert

    J’y suis, j’y reste gisant de corps
    Les volets clos, une mise à mort
    Mais vivant tant de décennies
    Sur un lit de papiers épars
    Auxquels je donne vie, mes ténèbres
    Laissées, dans les draps de ma chambre

    La Nuit est douce car je l’écris
    La Nuit me caresse dans mes cris
    La toile reçoit la larme sourde
    Mon corps insensible ne l’approche
    Que si elle s’invite près de mon lit
    Que si pendue dans mon dormoir
    Je lui raconte de mes regards
    Ce qui aux mots me lie

    Maux du Monde dans son brouhaha
    Je ne puis m^me cahin-caha
    Crier les révoltes qui m’inondent
    Je crie, j’écris dans mes blessures
    L’hymne, à la vie que je transcende
    Volets clos, un soleil m’inonde

    Oui le désespoir est un puits
    Cependant je suis la lumière
    Qui filtre des vers de mes poèmes
    Je suis l’oiseau dans ses ramages
    En vol plané dessus mon corps

    Prenez rendez-vous dans mon lit
    Je ne peux que là inviter
    Au prix de l’immobilité
    Vos tableaux en couleurs
    L’Amitié de vos plumes

    Il y aura toujours un poète
    Pour se soûler de métaphores
    Ma chambre n’est qu’un lointain décor
    Une cabane au bord du ruisseau
    Une cabane au bord d’une rivière
    J’entends la mer au loin sur ma peau
    Et je danse dans l’écume

    Elle est toujours là
    Elle est encore là
    Son étreinte, amante, me fait peur
    Mais pourtant le soir contre moi
    Pourtant le matin contre moi
    Moi le dompteur inaccompli
    Elle, à jamais à mon chevet
    Maîtresse de mes jours, de mes nuits
    Elle hurle dans mes silences
    J’écris quand elle me crie…meure
    Jalouse de ma poésie…je la célèbre pourtant

    Ô douleur, ô douleur!
    Je marche assis, je rêve assis,
    Je dors assis je vis assis
    Meurtrissure au feu de la balle
    Essence de ma destinée

    Les maux font mon corps
    Non le mot est mon corps
    Voilà le poète, Maure, vivant
    Qui se souvient de mon nid
    On m’appelle le poète gisant
    Cloué dans mon lit, cœur éclot

    Dans le silence de l’ombre
    Dans la lumière de l’ombre
    Je dompte l’espace, convive du temps
    Mon âme se rebelle sur ma plume
    Le silence a appris à voir,
    Appris à boire mes vers de trop
    Je suis le conjugueur des ombres
    A la lumière du soir, je suis assis sur la lune
    On m’appelle Joe, l’opium sur ma couche
    Baisers de la douleur sur ma bouche
    Oiseau sans ailes.

  41. Chère Leïla, nous nous languissions de ces mots passions
    te voila bien de retour comme un recours
    allégories, images, symboles manquent les rituels
    d’une ritournelle qui nous retourne et nous détourne
    tandis que s’enfournent des mots divers mais choisis

    je crois avoir déjà partagé avec vous quelques questions
    j’y reviens malgré tout

    Poésie

    « Le poème va vers la beauté, l’amour, l’esprit de célébration, mais il se heurte, il doit se heurter aux puissantes pulsions du monde comme il va et à l’imprévisible dérision de l’évènement. Le poème doit donc surmonter ou s’engloutir, affronter l’opacité du réel avec les outils infirmes et les instants d’allégresse de l’écriture  » H BOUCHAU

    S’agit il d’une traversée vers une terre de beauté qui à travers le voyage balloté tisse des liens et accomplit une part du chemin pour donner vie à une représentation, matérialiser une célébration du lien dans l’attente.

    Esprit voguant dans l’alternance des pleins et des creux, qui délie la langue et allonge la vue, cette définition questionnant à l’envie l’écriture et ses motifs, au-delà de l’esthétique sens des convenances montre combien il est difficile de résister à ces pulsions qui vous empoignent le poignet et vous forcent à gratter.

    La construction qui s’ébauche sous nos yeux, petit à petit, entrecroise ses mailles dans des rimailles qui aimantent comme la limaille, le désir de partage et le don de ces mots éclaire aussi dans une folle envie de porter plus haut les couleurs de l’imaginaire bien que chaque fois nous soyons confrontés à ces mêmes limites non de crédibilité mais de ressort dans l’élasticité des phrases qui se tendent comme des draps et s’assouplissent sous le palais avant que de résonner bien loin dans le monde.

    Passer l’écueil serait donc comme la barre des déferlantes du temps cet obstacle incomparable qui donne à peine à voir un horizon quand débouche la perspective d’un ailleurs et quand à constater l’inanité de tant d’efforts et la maladive habitude de reconstituer des univers parallèles dans des comparaisons troublantes, alors même que la joie ne quitte pas nos cœurs et les entraîne au loin dans un ressac vibrionnant.

    Ossiane, ce printemps qui tarde à vivifier et extraire du vivier
    d’affectueuses pensées au comble des malaises qui ségrénent journellement
    me dicte toutefois de t’envoyer depuis ce pont instable que tu animes si bien
    un grand bonjour fleuri

  42. Ce sont vos mots, poètes qui m’inspirent, vous êtes un bonheur.Je ne fais que suivre le fil de vos idées.Pas toujours facile de vous suivre, l’histoire du vélo c’était extra à lire, le sourire aux lèvres, j’avais l’impression de faire du toboggan d’un mot à l’autre…merveilleux
    Bon week-end à tous
    Salut Thierry! fidèle parmi les fidèles de ce lieu doux et joli de la fée Ossiane.

  43. Chez les oiseaux tout n’est pas serein, même pour un pinson , la vie n’est pas tous les jours, gaie.
    Le conte qui m’est venu d’un geai en témoigne , Mes Anges.

    Oiseau de Paradis

    Un oiseau de paradis
    Vivait l’enfer.
    Il s’était fait
    plumer.
    Sa vie battait de l’aile.
    Il ne savait plus que faire.
    Il croisa un tatou.
    «Bonjour,tatou!
    Je n’ai plus rien,
    même ma compagne
    me plaque.
    J’en ai ma claque»
    «Fais toi une carapace»
    Répondit l’autre,
    Bon apôtre.

  44. Les saints de glace
    Ne sont pas réchauffés.
    Pourtant, ils n’ont pas été décolletés
    Ces saints là!!
    C’est à perdre la tête
    Je n’y comprend rien,
    Je n’ai jamais su
    A quel sein me vouer.,
    Mais,je m’entête.
    Il caille,
    A rester sur place.
    Je m’en voudrais
    D’être grivois,
    Même un peu,
    Mais, il s’en passe
    des choses dans un pieu
    croyez moi!

    Le lit Gigogne

    Un petit homme borgne
    S’achète un lit gigogne.
    Une cigogne,
    A la porte cogne,
    Installe,sans vergogne,
    Son nid,dans le lit gigogne,
    Picore la pogne
    Du petit borgne.
    Il y a des histoires qui dépassent les borgnes!
    Il appelle les cognes
    Pour déloger la cigogne.
    Elle, affolée, contre un mur se cogne.
    Le gentil borgne
    l’empogne
    la remet dans le lit gigogne;
    Pour passer sa rogne,
    Calmer son cœur qui cogne,
    Se verse un verre de bourgogne.
    La cigogne
    prend le ver, la mignonne!
    Notre borgne
    grogne!
    Boit le bourgogne
    à la bouteille.
    Il tombe de sommeil.
    Part dormir dans un hôtel borgne.
    Vu sa trogne
    On lui donne une chambre de borgne.

    Cette histoire bat de l’aile.
    Vous vous en battez les flancs.
    Moi, j’ai l’œil!
    Je lorgne
    le reste de bourgogne.

  45. Au jardin de mes envies
    En pleine lumière
    Dans la musique du silence
    Se dessinent des formes étranges
    Volatiles extraordinaires
    Posés en toute grâce
    Sur la pointe des tiges
    Qui attendent patiemment
    L’explosion du printemps
    Les sylphes déploient leur beauté
    Le vent doucement les balance
    Au jardin où je me promène
    Guettant chaque merveille
    Je découvre tout un monde
    Qui s’organise et qui s’éveille.
    C’est un théâtre de verdure
    Où se prépare côté cour
    Côté jardin le ballet du renouveau
    Dans les coulisses du printemps
    Chaque feuille est un miracle
    Chaque regard une découverte
    Le monde autour de moi se transforme
    Il devient féerie, il devient magique
    Il devient un monde extraordinaire
    Un monde de couleurs et de mouvements
    Où je me laisse envelopper en toute félicité.

  46. Il est tendre ton texte, Monique, c’est bon d’ouvrir les yeux.

    Ils sont partout *en ce Printemps
    Les petits oiseaux
    Un petit s’envole *ce gros se pose
    Et c’est délice
    Quels bels voyages
    Rester sur place
    Les regarder
    Ou se marcher
    Les chahuter
    Grimper leurs ailes
    Et s’envoler *son coeur seré

  47. Au plus près du plumage
    au plumier hors d’âge
    j’ai toujours affûté
    l’ombre de quelque idée

    Aux senteurs sans prix
    jamais ne me suis mépris
    de calquer avec vigueur
    une stance haute en couleur

    balançant ci et là
    ce qui est à bon droit
    ressentant aprement
    le besoin du rappel

    élan vital au sens primordial
    j’ai du charger les degrés
    non pour bien haut m’envoler
    laissant le moi bestial

    mais patience et sapience
    font parfois bon ménage
    quand on se met en tête
    d’écorner le début d’une image

  48. Quand j’ai pris mon envol
    Pour aller à la terre
    Alors ont défilé
    de multiples images
    de l’amour, de la mort
    Intimement embrassés

  49. Oisillon
    Décide toi de vivre
    Tout le monde n’est pas vain
    Il y a ces beautés
    A connaître sur terre
    La pureté existe
    Cherche la exige la
    Fais donc de ta vie courte
    Une quête de l’amour
    Celui qui reste Là
    Fidèle ses malgré tout
    Et dans les épreuves rudes
    Accroche toi ton mât
    Niche toi dans tes plumes
    Même parfois extrais toi
    Pour que l’autre cherche en lui
    Au plus profond de lui
    A changer sa folie
    Pour retrouver encore
    La belle complicité
    Qui est le fruit de l’amour
    Pour se marcher son chemin
    Le plus léger possible
    En beauté de son âme
    Sans jamais à la vendre
    Au diable ou ses amis

  50. parfois, un texte parcourt encore une tête, ensuite, après l’instant où il s’installe sur la page blanche,
    c’est le cas,

    et je me dis que
    * Au diable ou ses amis

    peut porter à confusion, peut être,
    je méfie plus encore des mots écrits parfois mal entendus

    je souhaite écrire et dire

    * Au diable ou aux amis du diable

  51. C’est de l’écriture qui me vient à la lecture des titres de l’actualité sur ma page d’accueil internet

    Aujourd’hui…à la Une
    La liberté à l’iranienne
    La mort hélas sous les lampions
    Les bleus sont fêtés en champions
    L’autoroute prise en chaise roulante
    La déroute file en nappes brûlantes
    Paralysie d’aéroport, l’oisillon blanc.. cendré.

    Bonne semaine à tous.

  52. Si le mistral continue à souffler
    Les oisillons devront garder le nid
    Car s’ils s’aventurent sur le bord
    C’est la chute assurée

    S’ils se laissent porter par le vent
    Qu’ils se méfient de lui
    Dans son rythme endiablé
    Le souffle pourrait bien être violent

    Repliez vos ailes les oisillons
    Pleurez, chantez appelez votre mère
    Elle ne pourra se faire sourde à vos appels
    Retardez votre envol, restez vivants.

    Mais je me suis méprise devant vos ailes
    Vos plumes rouges ont pris des reflets verts
    Et le vent les secoue, et le vent les déchire
    Martyrisées elles résistent, les feuilles du printemps.

  53. Et comment ai-je pu envoyer sans venir vous dire bonsoir, vous souhaiter une semaine meilleure et du soleil partout pour tous.

  54. L’oisillon

    Son corps est déplumé il ne sait pas marcher
    ses deux ailes atrophiées lui servent de béquilles
    Quand il ouvre son bec c’est juste pour manger
    Car son vilain sifflet ne connaît pas les trilles

    Il est comme ces plumes qui sortent de l’encrier
    Sans imagination sans ailes pour voler
    Quand elles voudraient planer elle font que crier
    Ou ne laissent que des taches sur une feuille de papier

    Alain

  55. C’est la grande parade printanière
    Robe rouge, chapeau à plumes
    Tout explose de joie dans la lumière,
    Sans retenues, les poètes exultent.
    Leur musique est dans les branches
    La vie s’éveille au chant des oiseaux
    Pour la fête le rouge est à l’honneur
    Oisillons aux bourgeons se confondent
    Même envol, même couleur, même départ,
    Les branches se couvrent de lampions
    L’ambiance est à la joie, le printemps est …..Euh……presque là!!!
    Vive, vive le printemps.

  56. D’une main gracieuse
    Prolongeant le mouvement
    Une chorégraphie

    Ecoutez l’oiseau de feu
    Au jardin de l’alchimiste.
    ____

    Quelques notes de musique avant d’aller dormir et vous dire bonsoir et bonne nuit.

  57. Les oisillons

    Il porte un habit bleu à gros boutons dorés
    C’est lui le mois de mai qui file à toute allure
    au passage de ses roues dans un bruit de tonnerre
    crépitent les éclairs, dans son sillage luit
    La poussière des routes et les yeux éblouis
    Des oisillons au nid qui réclament leur mère

    Alain

  58. L’oisillon

    Cet oisillon qui crie famine
    Sur la branche complice
    C’est une feuille qui se déplie

    Pour que nos doigts s’unissent
    Nous devenons complices
    en effaçant les plis

    La vie est pleine d’artifices

    Alain

  59. La vie
    C’est son instant
    Se replier ses ailes
    Et parfois les ouvrir
    Pour prendre son élan
    Ou décider de rester
    Ou alors s’envoler
    En vie

  60. Partir, prendre le large,
    S’évader pour rêver,
    Découvrir un ailleurs,
    Rencontrer l’inconnu,
    Marcher, se promener
    Tout autant de raisons
    Pour dire la fuite
    L’oubli ou la dérobade
    Trouver un peu de réconfort
    La force d’être et l’énergie vitale
    Respirer la vie à pleins poumons
    Déposer un moment ses soucis
    Se vider la tête, se remplir le coeur
    Et vouloir rallumer la flamme du bonheur.


  61. Ossiane : acer palmatum dissectum atropurpureum ?

    Super chouette votre baie de Somme, son Marquenterre, sa réserve du hâble d’Ault, ses galets, ses belles ballades, ses moules, ses plateaux de fruits de mer, ses pas-de-pluie-pas-de-canicule-non-plus-mais-un-petit-vent-de-bord-de-mer-vivifiant (j’ai rabné un p’tit rhube de cerbeau)…

    Sourire, clin d’oeil et biz à tous.

  62. Oisillon qui prie l’étamine
    pour ne pas se rétamer
    sur la branche qu’on plisse
    il noue et dénoue sa pelisse
    mais ce qu’il préfére c’est la mélisse
    un aller sans retour
    une poussée sans recours
    mais déjà un compte à rebours
    il dénude et dévoile des rubans
    il redresse la tête et jauge le raidillon
    il se sent soutenu car c’est du vermillon
    pas si loin que ça de sa création
    il n’a pas besoin d’aération

  63. merci Annick, partir n’a pas souvent le même sens pour chacun, pourquoi part-on ? pour qui part-on ? où va t-on ? et pourquoi ? Que fuyons-nous ? Qui fuyons-nous ? Vers qui allons-nous ? Partir est-ce une solution ? l’histoire nous apprend que quelque fois il ne peut en être autrement. Certaines raisons sont graves d’autres moins mais partir n’est jamais anodin et demande souvent une grande dose de courage. (je ne parle pas des départs en vacances 😉 là il n’y a aucun problème de cet ordre ;-))
    ___

    Partir pour oublier, partir sans se retourner
    Faire le grand saut à ses risques et périls
    Se savoir faible, se vouloir fort,
    Au bord du vide être pris de vertige
    S’élancer, reculer, hésiter, trembler et puis sauter.
    Le temps du saut est un moment de répit
    On ne pense plus, Il est trop tard pour se faire.
    Avoir confiance en l’inconnu, se faire confiance
    Prévoir le point de chute, la branche où s’accrocher,
    Changer de lieu, changer ses habitudes,
    Renaître en quelque sorte lourd d’un passé qu’on traîne
    Et des souffrances à gérer quand il est impossible d’oublier.
    Les larmes couleront qu’on le veuille ou non
    Pourtant on avance même blessé, le dos courbé ;
    Est-on libre de s’arrêter de vivre ? La vie vaut d’être vécue.
    Mais l’oisillon n’en est pas là car il est tout petit
    Et c’est la première fois qu’il doit sauter.
    Le vide lui fait peur mais l’instinct le pousse.
    Il ne sait où il va mais il sait qu’il le doit
    S’il veut vivre et manger, Chanter et voler.

    _____

    Je vous souhaite une bonne fin de soirée et un joli saut dans le monde des rêves.

  64. Oisillon de la pendule helvète
    qui s’essuie les pieds sur le paillasson
    avant même que d’avoir vu le brossillon
    petite chose qui s’entête

    coucou annick
    voilà ce qu’il dit

  65. C’est fort beau, encore, Monique,

    partir car si on ne part pas on se met en péril, on peut mourir en restant, c’est un partir forcé quelquepart, et c’est fort douloureux, une torture essentielle pour vivre encore….

  66. Prendre la destination de l’enfance et s’arrêter aux plages où le souvenir s’est évanoui. Remonter encore un peu le temps, dans le flou temporel, marcher courir dans le rose des vagues, traverser le vent et surprendre l’oisillon timide dans le creux d’un nid rudimentaire. Un regard appeuré se pose sur la personne qui sur lui se penche puis une reconnaissance alchimique s’opère. Le miroir fond dans l’eau, il ferme les yeux et l’envol se produit miraculeux.

  67. L’oiseau

    Sur l’océan vont les vaisseaux
    Les capitaines seuls maître à bord
    Tiennent bon la barre les matelots
    Courent sur le pont ho hisse et ho
    les toiles se tendent et ils sont beaux
    Quand ils glissent toutes voiles dehors.
    Par vent arrière sur l’océan
    les grands voiliers sont conquérants.

    Tout comme l’oiseau quitte son nid
    Déploie ses ailes et prend son vol
    La poésie fait face au vent
    Tel l’aigle aux serres recourbées
    S’élève aux cieux silencieux
    Volant comme un aéroplane
    Elle part s’unir au soleil .
    Un point qui projette son ombre

    Alain

  68. À l’equipage:
    Je cherchais Bourrache
    maintenant je l’ai rencontrée.
    Elle se balade loin de sa maison et goût
    des agréables moments dans les trains du Chemin de Fer de la Baie de Somme!
    En voiture! nous aussi pour connaître ce coin merveilleux.
    Bonne balade mon amie Bourrache!

    ———————————————————–
    acer palmatum ….. peut être … Ossiane nous dira
    ———————————————————–
    Je vous suis et je lis vos mots, vos poèmes, mes amis du blog.
    Clin d’oeil et bizes à toutes et à tous.

  69. Il s’est avancé au bout du bout du bout
    il tenait encore à peine debout
    mais si il était à la peine de tout quitter
    et de se mettre en quête d’un autre endroit où aller
    ce n’est pas seulement en dernier ressort et en ultime recours
    mais bien parce qu’il vient un moment où il faut y aller
    dégraffer ses vieux habits rejettés dans l’ombre de la vie d’avant
    aller de l’avant vers et dans la lumière qui concentre l’attention
    partir pour une expédition pas forcément lointaine ni soudaine
    mais il est des transitions qui rompent avec des traditions
    des aussières qu’il faut trancher comme des nids qu’il faut abandonner
    sans consigne ni retour afin d’aborder les rivages de l’aventure

    alors en vol et fissa

  70. Soleil abondant et généreux, vent tout aussi intense font de ce printemps un mélange étonnant de chaleur et de courants d’air, cheveux aux vents, tout s’envole, tout valse.
    Le mistral n’est pas tendre et le canard vert sur le pont du canal s’est assommé contre la rambarde, il est venu s’échouer sur le quai victime d’une rafale trop forte, comment est-ce possible ? Triste tableau . Ce n’est pas aujourd’hui encore que les oisillons prendront leur envol.
    J’ai marché le long de ce canal et l’eau agitée par le vent secouait les bateaux, le ciel entièrement vidé de ses nuages laissait sur un fond bleu se détacher les grappes jaunes des genêts en fleurs. Les bateaux sont remués, les arbres se balancent avec violence et je garde mon écharpe bien serrée autour de mon cou, c’est un printemps quelque peu agité, vivifiant et peu romantique mais c’est le printemps avec ses journées plus longues, une vie qui reprend au dehors, des projets de vacances, l’exaltation due au soleil et à la lumière, la régénérescence.
    ___

    Envol périlleux
    Se laisser porter, planer
    Le souffle du vent
    ___

  71. Avant le survol, le sous vol
    pourvu qu’il soit pourvu
    et fasse cesser l’effet de sol

  72. On voudrait qu’au premier essai…il n’en lâche une bordée
    tout rouge d’émotion et de confusion…il n’a pu résister
    mais on dit souvent dans un joyeux mélange
    ce n’est qu’une pissée de moineau

  73. Arrachement, attachement, harnachement
    il faut s’extirper du nid sans s’étriper
    ce n’est ni l’adieu ni l’oubli…un simple baillement du temps
    et pour tout viatique un confortable duvet

  74. Oisillon atypique dont personne ne veut
    Tu fais trop de bruit
    Tu n’est pas carré
    Tu n’es pas scolaire
    Tu es mon enfant
    Mon oisillon
    Que j’aime
    Sur le chemin du combat quotidien
    Que faire que faire?
    Pour t’apprendre à vivre hors du nid
    Que faire?
    Oisillon atypique
    Mon oisillon

  75. Fleur,
    Une esthétique
    D’art floral
    Une magnifique
    plastique,
    érotique,
    Célibataire
    pour se plaire,
    Oiseau des paradis infernaux
    Oiseau de nuit
    Des boites de nuit
    Vit la nuit

    Elle fonce
    Sur les pistes
    Des fantasmes
    Elle se veux
    Reine de la nuit
    Elle veux
    Qu’ils feulent
    La veulent
    les amants
    frolants
    Elle veux
    La fête
    jamais éteinte
    Prolonger
    l’étreinte
    plonger
    au tréfonds
    De l’extase
    Dans un orgasme
    De défonce

    Ses paréos
    Tropicaux
    s’entrebâillent
    laissent
    Entrevoir
    Ses bijoux
    indiscrets.
    Ses rires,
    Son teint
    Opale,
    Ses yeux
    Bleus de Jade,
    De la plus belle eau,
    Ses cheveux tressés
    d’or
    Flamboient
    provoquent
    les désirs des hommes
    des femmes.
    De la faune
    Des compulsifs
    du sexe
    Ils l’approchent
    lascifs
    Elle réponds
    sans équivoque.
    Fauve
    Parmi les fauves.
    Jette sa clope
    Ondoie,
    ploie,
    Joue les codes
    Les rituels secrets
    Interlopes
    Des désirs
    Muets
    Des plaisirs
    exacerbés,
    Épouse ,
    les scansions,
    A la mode
    Les tensions
    Des D’jis
    Amplifie
    leurs impulsions
    Leurs tentations
    Elle est la houle,
    La foule
    Elle est adulée
    Adorée.
    Accepte les bisous
    les plus secrets
    offre sa perle
    de la plus belle eau
    aux morsures
    voraces,
    Aux appétits
    charnels
    Elle vit
    toutes les aventures,
    jeux de sexe
    jeux interdits,
    dans les alcôves
    ou en pleine lumière
    Son cul
    est le paradis
    perdu.

    La nuit s’achève
    un jour blafard
    La jette dans les draps
    Noirs
    De ses espoirs.
    Épave
    Affalée
    Sur un lit défait.
    Elle gît
    Nue
    A moitié
    Éveillée,
    La nudité,
    crue,
    L’ennui
    est là,
    Tapi
    Elle se bat
    avec la solitude.
    Ses améthystes
    ternies,
    tintinnabulent
    « Son âme est triste »
    Lui prend l’envie
    D’un homme
    pour la vie,
    Vite,
    avant la décrépitude.
    Dans une rave
    branchées,
    Phalène
    A la douce haleine,
    Elle repère,
    Funambule,
    Un cormoran,
    Voyageur,
    extravagant,
    Homme,
    De voyages
    A histoires
    Orpailleur
    D’aventurine.
    Un marin
    Sans attaches,
    échoué,
    ce soir,
    a fêter
    Une belle traversée.
    La messaline
    se fait
    Aventurière,
    Offre sa fortune,
    jusqu’au dernier carat,
    Elle se veut cœur d’or.
    Pour affréter
    Une voilure.
    Chez un joailler,
    Place Vendôme,
    Elle trouve
    un solitaire,
    très beau,
    de la plus belle eau
    Brillant
    Avec mille facettes.
    Elle l’offre
    Rubis
    Sur l’ongle.
    Chantonne
    « Gemme, Gemme,
    Ciel, gemme »
    La nuit,
    Elle regarde
    Son coffre,
    Les bijoux de famille,
    Les bourses;
    Émue
    D’avoir trouvé
    L’oiseau rare.

    Le matelot,
    Vrai fou de bassan
    Pas zèbre
    Pour un sou
    Plongeur
    D’envergure,
    Loup
    Solitaire.
    Mit son sac
    sur le dos.
    Attache
    un mot
    au collier
    «Laisse tomber
    moi, seul l’odeur
    du sel j’aime
    et le goût de la peur.
    T’es ruinée,
    t’as tout donné,
    j’ai rien demandé,
    Ouvre un troquet
    avec le prix du collier,
    le coût de ma liberté
    Sers et bosses »
    Un grand sourire,
    il s’envole
    un vol
    puissant
    Au battement
    lent
    pour aller loin.

    Si vous passez
    Dans un troquet
    Germano pratin,
    Où on joue
    Au solitaire,
    Se pelote les fesses
    s’y roule des patins
    demander
    A la maitresse
    Si elle ouvre tôt
    Le matin.

  76. Bonjour et à tous bonne journée, ici dans mon midi le vent n’en finit pas de souffler, les fleurs perdent leur pétales et les feuilles dans leur tendre jeunesse tombent sur le sol comme en plein automne, le vent nous joue en boucle une romance peu mélodieuse qui paralyse les oiseaux.

    __

    Veines transparentes
    Flux du sang de la naissance
    Rouge flamboyant

    Elégance d’une feuille
    L’incarnation de l’oiseau
    ___

  77. L’oisillon

    Comme l’enfant
    qui joue à la marelle
    Va de la terre au ciel
    Le petit oisillon
    Sur la terre exilée
    Il a comme un caillou
    Entré dans sa chaussure
    Pour faire bonne figure
    Pour cacher sa douleur
    Il saute à cloche pieds
    C’est un peu comme au bal
    Avant de s’élancer
    Celui qui ne sait pas danser
    A petits pas sautille

    Alain

  78. J’enlève toutes mes peintures de guerres
    Et mes chaussures bien trop longues
    J’enlève mes habits de lumière
    Pour retourner dans l’ombre

    J’enlève tout ce qui bouge
    Et je quitterai ce fantôme
    Caché sous mon nez rouge
    Et mes cheveux jaunes

    Oh mon amour, j’ai peur de l’ombre

    Car plus personne ne veut rire
    Ils ont tous la peur de mourir
    Nos cœurs sont ivres de colères
    Faits de cendre et de poussière

    Je n’entends plus que des rires
    Au loin dans mon sommeil
    Au loin dans mes souvenirs
    Comme des nuages en plein ciel

    Je regarde le monde
    Chercher un sens à la vie
    Autant chercher un nombre
    Dans l’infini

    Oh mon amour, j’ai peur de l’ombre.

    Thomas Boulard. (Luke – D’autre part)
    __________________________________

    Un sublime texte que je voulais vous faire découvrir mes amis, un jour comme aujourd’hui où le soleil inonde nos vies…

    Haddon.

  79. J’ai voulu comprendre pourquoi
    Elle me collait à la peau
    Sans flonflons ni appeaux
    Juste à me livrer bataille
    Avec ses mots comme une canaille
    Puis à m’écrire sur du velours
    Toutes les caresses de mon Amour

    J’ai voulu comprendre pourquoi
    Elle était loin, si loin de moi
    Tant d’ans tant de de vie
    Où m’engloutissait le jour
    Entre des enfants et une école
    Je l’ai accueillie sur mes ailes
    Puisqu’elle a élu domicile
    Et moi l’ai prise pour un asile
    Quand les ombres étaient lourdes à porter
    Poésie aimée.

  80. Je quitte mes habits d’enfant
    je troque mes couleurs fades
    je toque en un plumet
    sans équivoque je vaque
    mon temps est compté
    mon compte est tenté
    les dernières impressions

  81. Mon petit de moi
    Tu bats là
    Tu vois, toi
    Regarde
    Il se bat là de moi
    Mon petit coeur
    Ses ailes
    Il est bien à l’abri
    Des jugements
    Des bêtises
    Personne ne sait
    Pour qui il bat

    En tout
    Profond
    inconditionnel
    Mon petit battement
    D’amour comme ça

  82. l’oiseau de mauvaise augure
    a piteuse allure.
    Il a reçu une bonne nouvelle.

  83. Toi l’oissillon
    La vie en toi
    Dedans tes ailes
    Ton vol en ciel
    Vis ton Printemps
    Goûte les airs
    Virevolte tendre
    La vie l’instant
    Goûte son nectar
    Frotte ton bec
    A l’arbre de vie

  84. A cette femme, lumineuse déesse de l’existant

    Derrière le nu des rayons
    Je vis la vie.
    Et cette femme
    Surtout sa robe son voile

    L’envie de m’abandonner
    Au profond
    De sa beauté
    Et de glisser

    Sur le lisse de sa peau…

  85. Bois sillon, porteur de rêve et d’espoir
    avant même de pouvoir siroter le nectar
    il faut envisager toutes les éventualités
    rien n’est tracé,
    tout est à déchiffrer
    tout à défricher

  86. un 1er jet …et des bises en passant.

    C’est beau la fraicheur du nouveau
    Prêt à advenir
    Pour un beau devenir
    Emouvant et beau.

    Mais attention fragile
    Oisillon sache être habile
    Pour t’élancer et choisir
    Un beau devenir.

    Pour pouvoir s’envoler
    Il est utile de regarder
    Tout autour de soi
    D’écouter en soie.

    Est-ce las où tu veux aller ?
    Hais cela avec qui partager ?
    Est-ce là où mieux cheminer ?

    Sans volets
    Là comment te protéger ?
    Sache regarder et ton regard déplacer
    Pour pouvoir mieux avancer.

    Et par manque de zèle
    Sache reposer tes ailes
    Au lieu de sang-voler
    Mieux vaut renoncer.

    Ecoute autour de toi
    Pour trouver un toit
    Regarde où tu te poses
    Attention aussi aux roses.

    Pour s’envoler et évoluer
    Vers des sommets plus verdoyants
    Regarde où te pousse le vent.

    Ecoute aussi le temps
    Il est souvent pâle le temps
    Le temps que l’on t’accorde
    Et le ton monocorde.

    Le tant que l’on tas-cordes
    Toujours laids mêmes cordes
    Le même ton monocorde
    Menant à la discorde.

    Il est souvent hâle le temps
    Le temps où tout le monde court
    Tous jours et tout le tend
    Toux jour et toux le tant.

    Sache te ressourcer
    Pour ta voix transformer
    Et ta voie trouver.

    Pour mieux chanter et voler
    Vers des champs des plus enchanteurs
    Et entendre la senteur des fleurs
    S’envoler et encore espérer.

    C’est beau la fraicheur du nouveau
    Prêt à advenir
    Pour un beau devenir
    Emouvant et beau.

  87. Trouver le temps et la voie pour donner de la voix
    ne pas être porté aux nues prématurément
    se défaire d’habits pesants pour libérer le vol
    ne pas être seulement jeune et fol
    mais distinctement opérer des mouvements
    pour discerner des reliefs au sol
    il piaffe et il piaille avant même la ripaille
    il faudra pourtant s’habituer
    à identifier quelques proies
    et puis le posé pour éviter le rouler bouler
    je ne m’appesantis guère comme antiquaire
    sur ces manières désuétes dont il faut se départir
    pour trouver son style si plein de liberté
    qui vous fait ressentir cet appel du large
    toujours j’ai finalement cédé
    ouvrant des vannes de plaisir
    qui m’inondent et abondent
    cette tentation pas fossile
    de cligner et battre, de m’ébattre sans plier
    bonheur simple et pourtant complet
    un horizon bien repoussé
    une crête qui s’est dressé
    et des mirages en diable
    pour des virages en crabe
    prendre le vent et s’adosser
    se mettre face à lui et planer
    non je ne veux rien d’autre
    faire comme tous les autres
    avant moi même si je me sens à l’étroit
    et toujours avancer
    pour repréciser
    des contours incertains

  88. Que n’écoutes tu donc ceux qui t’incites
    du monde à la grande et sublime visite
    que ne fais fais tu enfin comme paille légère
    afin de prendre ta liberté loin de toute mégère
    mais prend bien garde à ne pas exciter
    des plus voraces la convoitise
    ce n’est point de sottise
    qu’il s’agit là
    oh vogue vers des terrains vagues
    où des armées de mouettes
    effraient même les chouettes
    et de ces voiles qui se carguent
    et de ces aventuriers qui se targuent
    tu es le digne représentant
    pas un commis voyageur
    qui affronte le monde et ces trépas
    pour ne pas se faire attrapé
    il finasse et zigzague
    et si de repére en repaire
    il avance tout de même
    c’est bien qu’il à but
    à lui seul connu ou assigné
    c’est qu’il s’est engagé
    par tacite contrat
    du genre à renouveler
    de l’espèce à protéger
    de l’avenir à envisager
    non je n’en veut point d’autre
    des vies de reclus surtout pas
    des trajectoires qui manquent d’élévation
    des objets ordinaires
    ce n’est pas dans la circonspection
    que je veux donner ma mesure
    mais bien dans cette exploration
    dont je participerai au renouvellement
    d’un genre, d’un genre enfin !
    ah imaginer et tendre
    comme c’est doux encore
    avant même que l’action
    fige plus sérieusement
    quelques perspectives enfiévrées

  89. Douceur Lauraguaise dans un jardin en fleur
    matin divin qui distille d’innombrable senteur
    plaisir de musarder dans une campagne claironnante

    à tous les passagers et encore plus au capitaine
    une bordée de hourra plus que demi saine
    pour des mats qui sans amas repèrent bien les lieux
    un bonjour tranquille sur une mer calme
    quand la tempête des mots ne s’est pas encore levé

  90. A vrai dire ce n’est pas une confession ou des
    je n’ai pas de plan de vol pas d’écran de col
    je me pousse loin de m’abriter
    par un songe je suis habité
    retrouver ces espaces chantés
    larguer des amarres
    et retrouver des mares
    sur la route sans filet
    ni rouleau d’ailleurs
    suivre des arbres en fleurs
    une nature qui sort des peurs
    et les grandes migrations
    entamer tous en coeur
    grégaire je suis
    et innombrables braves nous sommes
    prêts à chanter sur tous les toits
    en voyelles et en consomnes
    des portées allégres

  91. __

    On apprend l’ Eau par la soif.
    La Terre – par les Océans traversés.
    La Jubilation – par les affres –
    La Paix, par le récit des batailles –
    L’ Amour par l’humus de la tombe –
    Les Oiseaux , par la neige.

    Emily Dickinson , poésies complètes, traduction de Françoise Dephy , p 93

    Un lien :

    http://www.jose-corti.fr/auteursromantiques/dickinson.html

    Bon week end.

  92. Pouvez-vous Ossiane , jouer les apprentis sorcier , en activant le premier lien que j’ai ajouté au fragment de poème d’ Emily Dickinson ? Mauvaise manip de ma part sans doute . Cette fois je me sauve . ( sourire )

  93. Je viens de voir passer un Olni
    le temps de passer sur un blog 5 étoiles
    et un entrefilet énigmatique a disparu
    l’effet de la chaleur qui monte sans doute

    Merci encore à Mathilde
    source permanente de curiosité et d’enrichissement

  94. Merci Mathilde pour ses bels apports poétiques.

    Oisillon tu es malade
    Peut être
    Tu ne quittes pas ton nid
    C’est parce que j’y suis bien
    Je vole et m’envole à mon gré
    Et revient
    Au pays qui me naît
    De ses brindilles et sa douceur
    Pour me blottir
    Tremper ma plume
    A l’encre bleue
    D’une encre vraie
    Mon pays est réel de profondeur
    Les duvets blancs me tiennent chaud
    Et m’envolent caresses

  95. Couleur de braise, le printemps explose ses calories, voyage à travers les saisons sans repères abandonnant toutes lois existantes, l’heure est à la fantaisie, à l’irrégularité, folies et humeurs du temps au fil des jours, pour un rendez-vous incongru des quatre saisons.
    ____

    Couleur et magie
    Univers de poésie
    L’oisillon de feu

    Parabole féerique
    Merveilleuse allégorie
    ___

    Belle et douce nuit à vous tous

  96. L’oisillon
    éveille
    Émotion
    Inspiration.
    L’oiseau
    Émerveille.,
    Dans toute
    mythologie
    fait naître
    Des morceaux
    De poésie.
    Qui se soucie
    Du vermisseau
    Qui nourrit
    L’oiseau,
    La poésie.
    A la lumière
    D’un ver luisant,
    devant son verre,
    Solitaire,
    l’oiseau poète
    prend
    Sa plume
    Joue
    Des mots
    Des rimes
    Compose
    Une musique
    Intime.
    Merci,
    Annie Le Brun
    pour tes poèmes
    En prose.
    Merci ,
    Aux bijoutiers
    Des vers
    A pieds
    Des vers
    Libres,
    Merci,
    A eux
    Qui chantent
    Nos destins
    Vermisseaux,
    Nos peurs
    De vivre
    D’aimer
    De l’heure
    De mourir.
    Merci
    De leurs rires
    en vers et contre tout
    Surtout le pire!
    Levons notre verre
    Aux vermisseaux
    Aux oiseaux!
    A ce qui émerveille
    Enchante
    Ou hante
    Nos sommeils.

  97. A l’aube de la vie
    Bec tendu corps si frêle
    Au bord de l’envol

    Le petit cœur
    s’affole
    Les plumes
    ébouriffées
    Se lissent

    A l’aube de la vie
    Bec tendu corps si frêle
    Au bord de l’envol

    Les premiers
    Vols s’esquissent
    Les piqués,
    Les vrilles

    A l’aube de la vie
    Bec tendu si frêle
    Au bord de l’envol

    Sifflent
    Les premières trilles,
    Les vocalises
    Se localisent
    les nids d’amour

    A l’aube de la vie
    Bec tendu si frêle
    Au bord de l’envol

    Reste assise
    Mère et père
    oiseau
    Gardent chaude
    La couvée
    Le père
    veillent
    A la maraude
    gobent les lépidoptères

    A l’aube de la vie
    Bec tendu si frêle
    Au bord de l’envol
    Il est passé
    Un renardeau,
    Une couleuvre,
    Un chasseur,
    La mort
    A l’œuvre
    A toute heure,
    La vie s’enfuie

    A l’aube de la vie
    bec tendu si frêle
    Au bord de l’envol

    l’oisillon
    piaille
    L’oiseau
    s’encanaille,
    A tire d’ailes
    La vie déraille,
    Bat de l ‘aile
    Le temps d’une chanson

    Dans l’ havresac de nos vies
    traine l’envie d’une chanson
    Un désir inassouvi
    Frêle, inaccessible
    Nos oisillons
    indicibles.
    Au bord de l’envol
    Dans les grimoires
    De nos mémoires.

  98. Un couac pour qui n’est pas encore un crac
    retiens encore un peu tes envies
    il est des faux-départs qui valent mieux
    que ces prématurées embardées
    il n’y a pas de permis de vol
    mais bien des pré-requis
    il y a la nécessité de fortifier
    une ossature creuse
    car sans être plus légers que l’air
    il faut flotter comme la plume
    ne pas trop se faire balloter
    savoir éviter mille piéges

    des rouges queues nichent en ce moment
    dans un nichoir à cet effet sur mon perron
    ils signalent leur présence
    défient toute concurence
    à coup de fiente
    ici les oiseaux sont rois qui possèdent arbres comme perchoir
    et toute l’année sont abondament nourris et observés
    que serait un monde sans oiseaux
    mais aussi sans abeilles
    la biodiversité est cruellement touchée
    les biotopes se raréfient
    les habitats reculent
    les espaces se transforment
    comment imaginer que les itinéraires migratoires
    ne vont pas être bouleversées par le changement climatique
    que les routes de vents ne vont pas pivoter comme les roses

  99. c’est fort beau, Verroust patrick.

    Vesr le petit nid au dessus de la porte
    Le ballet ininterrompu de papa maman
    Belles hirondelles fort jolies
    Pour remplir de vies les petits becs
    Affamés qui piaillent démunis
    Ils prennent des forces
    L’énergie de vie
    Car pour le grand départ promis
    Il en faut du costaud de vie en ailes

    bel week prolongé pour chacun.

  100. des belles questions, Thierry…

    Un monde sans oiseaux
    Bien trop vide
    Le bien trop de silences
    Que vivent les oiseaux toujours
    Et toi l’oisillon belle promesse
    Grossis, regarde, grandis
    C’est bientôt ton tour de voler
    Léger comme l’air
    Nos yeux merveilles

  101. Un monde sans oiseaux, sans poissons
    un monde de souvenirs comme dans « soleil vert »
    un monde de replis et d’oublis pour cause d’abus
    rien n’est indéfini qui ne finisse pas céder aux excès
    les coups de boutoir répétés qui plongent la mer dans le noir
    tout cela finit par avoir le goût d’un drôle de réquisitoire
    nous jouissons mais il y a surtout des « happy few »
    qui va visiter l’antarctique comme un antre pathétique
    le tourisme est il la seule manière de connaître le monde
    ne peut on faire de la virtualité une bonne chose
    au service de conservatoires littéraux et littoraux
    à quoi cela servirait il de se presser en masse dans de même lieux
    les avoir en commun ou juste dire « j’y suis allé »
    pour briller dans les conversations
    Le monde est vaste et encore bien inexploré
    on ne connaît toujours pas avec précision
    la profondeur moyenne des mers
    ni le volume total des océans
    rien que cette question
    conditionne une partie des modèles climatiques
    et pourtant pour cette tâche on n’a pas assez d’argent
    alors traverser de bout en bout la planète est ce bien lui rendre service
    certains vont à pied ou à bicyclette
    et au moins prennent ils le temps de découvrir
    et d’aller à la rencontre des gens du cru
    pour d’autres c’est du tout cuit (pas du cuitcuit)
    mais pour certains pas tombés du nid
    c’est inutile et sans intérêt
    des lieux resterons largement inaccessibles
    les grandes profondeurs
    des étendues inhospitalières
    qu’importe de tout connaître
    la boulimie est telle qui compulsive
    fait arpenter les coursives
    mais du voyage le but est souvent incertain
    comment pourrait il en être autrement
    nous devons tous être les oisillons du monde
    le craindre avant même que de l’affronter
    écouter les anciens et leurs conseils avisés

  102. Je ne m’étais pas rendu compte à quel point
    un oisillon pouvait être bavard
    surement une histoire de mimétisme

  103. Un petit bonjour à tous en passant , j’ai mis les mots en vacances histoire de profiter au maximum de ce temps estival « d é co n t r a c t i o n »

    Thierry je connaissais « bavard comme une pie » mais bavard comme un oisillon je dirai plutôt braillard et pourquoi pas dans le sens « petit porte voix de bord » histoire de réveiller l’équipage qui sans doute a fait escale sur les plages inondées de soleil. Histoire de mimétisme, ça c’est toi qui voit 😉

  104. Bienvenue à bord Monique
    Ah la grande nef qui cingle les flots n’est pas tout entière abandonnée
    le pont reste glissant, surement ces déjections d’oiseaux 😉
    oui le terme était mal choisi et un peu trop facile
    une projection anthropomorphique et autocritique sans doute
    mais ta définition me paraît la bonne, comme les mousses interpellent sans doute les matelots sur la portée et les limites de leurs savoirs
    à moins que ce noble équipage ne soit à fond…de cale en train de cuver
    c’est que les histoires d’équipage sont joyeuses et animées avec force chansons
    et rasades de rhum ou de ratafia.
    L’oisillon est peut être petit mais il est en devenir
    la photo nous le livre
    et c’est l’enfance de l’art.

    Salut amical à tous et grand bonjour à Ossiane

  105. L’oiseau
    Gazouille
    Pousse sa trille.
    vocalise
    Une symphonie
    Chants, cris
    Invites, Répons
    Étourdissants

    L’oiseau vole
    Pique
    Plonge,
    Vrille,
    Joyeux drille
    Prêt
    A la parade
    Nuptiale,
    Rite banale
    Éblouissant

    Les lombrics
    Creusent
    Des galeries
    Le sieur Lombric
    Trouvent dame Lombric
    Pour des amours de Lombric
    Ce doit être mécanique,
    connaissez vous des poésies
    Sur les amours des lombrics?

    En promenade
    On s ‘émerveille
    des spectacles
    Pittoresques
    De la nature
    En apparat,
    Tableaux,
    Fresques,
    A chaque pas.
    On se ressource
    Des tracassins
    Des tracassines,
    Du quotidien
    De nos histoires
    Assassines,
    De nos tracas
    De nos panades
    Bécassines.
    La nature est belle,
    Extravagante,
    Elle nous a
    A l’estomac.
    Elle est cruelle,
    La cruauté
    implacable
    de la vie
    La mort.
    Dans ses vacarmes,
    Dans ses silences
    Se jouent des drames
    Des souffrances.

    Les rapports
    humains
    Sont
    Tellement durs,
    C’est con!
    Qu’on magnifie
    La nature.
    On s’y réfugie
    Au risque
    D’être
    Savants
    Cultivés
    Analphabètes
    Du savoir aimer,
    De préférer les bêtes
    Aux hommes.
    C’est vrai que c’est bête,
    Un homme
    Et la femme n’est plus bête
    De somme!

    Pourtant,
    Il arrive
    De croiser
    un regard
    plein de promesses
    qu’on ne sait pas interpréter
    On entrevoit
    De tétins
    Qui s’ennuient
    Seule, la froideur
    de la bise
    Les fait durcir,
    Ils envient
    Le creux des mains
    Pour à leur chaleur
    Frémir
    Il y a des fesses
    en mal de caresses
    des doigts
    Fourmillent
    D’envie
    d’entrelacs,
    les pas,
    D ‘entrechats.
    Envie de danser
    Chanter,
    Les langues
    se nouent
    plus de mots
    Des oiseaux
    Fripés
    Palpitent
    Prêts
    A ressusciter
    A l’invite
    d’entrer là
    Dans un nid
    Douillet
    Chaud ,
    Humide,
    A souhait,
    Pour des soubresauts
    Rigolos
    les corps
    Se mettent
    D’accord
    pour onduler
    en harmonie
    au rythme
    de secrètes envies
    Être la houle
    Des plaisirs
    S’écouter
    Gémir
    Gazouillis
    chuchotés,
    vite,
    A l’oreille
    Mieux
    suçotée
    Se rendre
    La pareille,
    Prendre,
    Surprendre,
    faire surgir
    la vague
    Immense
    Intense
    Du plaisir.
    Au delà
    des fantasmes,
    De fabuleux
    Orgasmes.
    Pathétiques
    Histoire
    De bites
    A la va vite.
    Il y a les rencontres
    Pures,
    Elles durent,
    Vont à l’encontre
    D’histoires torrides
    Elles sont solides
    Ont pour pilotis
    Innocence
    Reconnaissance
    Complicité
    Abandon
    Don.
    Le dit
    Confirmé
    Du non Dit

    Faire l’amour
    n’est pas aimer.
    On parade,
    On frime,
    se jauge,
    s’évalue,
    C’est l’amour
    A plus value

    Aimer:
    Faire fi
    Du temps
    S’inscrire
    Dans la durée
    En rire.
    Accepter
    Le partage
    Des lendemains
    qui chantent
    Ou déchantent.
    La parole donnée
    Les langages codés
    Les petits bonheurs
    Les grands silences .

    La poésie niche
    dans les secrets
    Du quotidien
    Riche,chiche
    Dans la façon
    D’accompagner
    L’ami(e)
    L’amant(e)
    Le passant
    Dans leurs joies
    Et leurs chagrins
    Sans leçon.
    Tous les jours
    L’amour
    se joue
    dans de petits riens
    Suaves.
    Il se révèle
    Dans les moments,
    Graves
    Quand est finie
    La comédie,
    Les jolis mots
    sont pris au mot.
    La beauté
    S’escamote
    Il reste la laideur
    D’un drame
    L’amour
    se dévoue
    Pour être
    Solidaire
    La sollicitude
    Combat
    La solitude.
    Il sanglote
    Grelotte
    Mais se fait joie
    De n’être pas chacun pour soi.
    D’avoir encore des émois.

    Dame nature
    tu émerveilles
    Tu ensorcelles,
    Tu joues
    De méchants tours
    Même dans le Mercantour!

    J’admire les mots
    qui ne savent pas se dire
    J’admire la pudeur
    de se taire
    J’admire
    Le courage
    De faire.

    Les alpinistes
    Seraient
    les conquérants
    De l’inutile

    Le conquérant
    de L’inutile
    Je l’appelle l’amour
    Solide, taiseux,
    Prêt pour l’imprévisible,
    qui a peur
    De devenir utile.
    Le talisman
    des gents heureux.

  106. Annick!

    Merci du compliment,
    Si j’étais charpentier
    Couvreur,
    Ce genre de métier,
    Je parlerais de toit
    Hélas mon agenda
    Ne parle
    Que de mois.

    J’apprécie ton écriture
    singulière,
    La chaleur de tes poèmes
    dans laquelle , tu te pelotonnes
    comme en un châle angora
    J’aime bien les commentaires
    que tu laisses sur ce blog,
    tes poèmes, tes salutations.
    Ce blog sent l’amitié
    la connivence,
    les connaissances,
    de probables histoires d’amour.
    Monique et toi donnaient
    du liant aux oiseleurs ossianien,
    Qui livrent de jolies surprises
    poétiques.

  107. Prière à oisillons et oiseaux de passage de mains tenir un ballet ou l’autre (balai) sur le pont en cas d’absence du matelot pont-laveur.
    Merci 😉
    The nests of leaves are empty. The flocks migrated southwards, beyond the trees, beyond the seas and I have to go too but I can’t
    I tried so many times… I am unable to fly
    the wings are broken
    I ‘m falling down again
    the wind is rushing passed me
    the ground is closer an closer
    I extend my broken arms
    and skim the air with my feathers
    am I going to live or die

    the wings seem to be broken
    the heartbeat has froze
    the words

  108. Oh shoot!!
    The three last lines were not intended to be there. I flew without erasing them! Sorry.

    Belle soirée à tous les oiseaux!

  109. Bonjour Lou ,Bourrache, Patrick et Thierry et tous
    _____

    Soleil et chants d’oiseaux
    Pour accompagner la douceur du matin
    D’un rêve qui vacille vers l’horizon lointain
    L’oisillon a sauté de branche en branche
    Contraint, forcé il a quitté le nid
    Laissé battre ses ailes dans le ciel bleu d’azur
    Comme un rayon de lumière qui traverse l’espace
    D’aventure il s’est éloigné de plus en plus loin
    Pour revenir plus tard vers l’arbre qui l’a vu naître
    Après sa conquête de l’espace, et sa soif de vivre
    Bagué ou non bagué il va prônant sa liberté
    De ville en ville, d’arbre en arbre, heureux, malheureux
    Tout oiseau qu’il est, petite cervelle ou non
    Essayant de conquérir les affres du parcours
    Trouvant sa raison d’être dans le regard indulgent
    D’un monde qui l’a vu naître en lui offrant la vie.
    ____

  110. Bonjour Monique
    je partage avec toi ce salut matinal
    et en profite pour par delà les océans
    porter à Lou une bise
    cet oisillon dans l’intention
    nous en aura fait faire du chemin
    et de ses futures possibles voyages
    nait à l’étroit de ces quelques pages
    d’immenses parcours

  111. Mes moires sur des ailes déployées

    mes plumes n’en finissent pas d’être des supports
    et de faciliter au loin mon moyen de transport
    comme des réseaux qui jouent avec la lumière
    quand je n’ai point revêtu des habits de poussière
    alors se forment en répétitiond’étranges figures
    qui me suivent même jusqu’aux rivages ligures
    dans ces tissages immatériel qui couvrent
    des horizons nouveaux sans cesse s’ouvrent
    porté par les vents et surtout pas l’espoir
    est ce le moment dans les cieux de déchoir
    alors poussant ces cris perçants qui vrillent
    je ne suis plus qu’incandescence dans la trille
    du bec au croupion pourtant je me tortille
    et rembobinant le film de mes pérgrinations
    je n’est au coeur que l’amour de ma nation
    comment s’inscrire dans un pluriel disjoint
    moi qui n’ai jamais eu de vrai adjoint
    car la solitude du vol est une
    et les figures compassées de l’altérité
    peuvent bien nous rapprocher
    dans les points d’eaux, vers les clochers
    libre comme l’air, voguant dans l’azur
    je me fait l’effet à prendre un ton sur
    d’être un de ces moinillons
    qui psalmodient sans être maudits
    las, il ne suffit de donner le la
    il faut savoir retourner non au nid
    puisque cette fois, honni, j’ai fui

  112. Pour les curieux, Il y a un joli poème de Fan, » Ancre » sur le blog de A@tu bien pris tes comprimés.

    Le nid,
    Nichoir
    Ni s’incruster
    Ni choir
    Même
    Dans les nichons
    A Ninon
    Qui ne dirait
    Ni oui, Ni non

  113. Bise à toi Thierry dont la présence nous entraine toujours vers des champs lexicaux renouvelés et des espaces linguistiques à explorer.
    Tes textes, parfois enigmatiques sont de belles invitations au voyage, à la reflexion et puis ils sont tout toi, dès la première ligne et sans parvenir à la signature. Merci d’être là, merci pour le partage.
    Merci à vous , Annick et Monique qui continuez à donner de l’émotion douce et des liens vers des textes à visiter,
    merci à l’humour de Patrick et à celui du lion qui rode.
    ( tiens Rachel manque à l’appel depuis un moment. Ohé du bateau!
    Merci à la captain et à cet espace qu’elle fait briller par son talent.
    Love

  114. Merci Mat.Pont-Laveur
    mais ce lieu est magique
    qui nous inspire et fait qu’on cogite
    oui à chacun son propre style
    mais tes encouragements sont appréciables

    Bonne nuit à l’équipage

  115. Deux oiseaux
    Bien appariés
    Poussent
    Un Chant
    Lexical,
    A la ronde.
    Surgit
    Thierry la fronde

    Un oisillon
    nait,
    Orphelin,
    Pardi!
    Il est
    Malin
    Une vraie
    Tête d’œuf,
    Mais en quête
    D’identité.
    Il prend
    sa plus belle plume
    Pour quémander
    A l’alouette
    de lui prêter
    Son miroir.
    Elle le fait
    Sans histoire.
    Il s’y mire
    Se trouve
    Chouette.

    .

  116. Cet oisillon nous en fait voir de toutes les couleurs, en passant par chacun d’entre nous, depuis le temps qu’il doit prendre son envol, je finis par croire qu’il est si bien avec nous qu’il n’a plus très envie de partir, le pont du navire lui convient, le capitaine et l’équipage également, il devient notre mascotte qui rougit au premier mot que nous prononçons, avec Thierry et Patrick il devient complètement écarlate se demandant toujours s’il pourra parvenir à suivre le fil de leurs pensées et je suis sûre que comme moi il apprécie les mots de tous, chacun dans son style comme le souligne Thierry ; lorsque c’est le
    ROÂÂÂÂÂÂÂRRRRRRRR de Bourrache, il doit trembler de peur en pensant que cela pourrait être un gros minet farceur, et lorsque c’est Lou il craint toujours de ne pas avoir la bonne traduction et perdre un peu de beauté en poésie et puis il y a tous ceux qui l’admirent en silence, ce petit oisillon né de la baguette magique d’Ossiane ; En vérité, il a su créer des liens entre nous tous et su nous conquérir par sa grâce et sa beauté et être enfin l’annonciateur du printemps, c’est un sacré petit oiseau comme celui de Gilbert Bécaud.
    ____

    Ce matin je sors de chez moi
    Il m’attendait, il était là
    Il sautillait sur le trottoir
    Mon Dieu, qu’il était drôle à voir
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs

    Ça f’sait longtemps que j’n’avais pas vu
    Un petit oiseau dans ma rue
    Je ne sais pas ce qui m’a pris
    Il faisait beau, je l’ai suivi
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs

    [Refrain] :
    Où tu m’emmènes, dis
    Où tu m’entraînes, dis
    Va pas si vite, dis
    Attends-moi!
    Comm’ t’es pressé, dis
    T’as rendez-vous, dis
    Là où tu vas, dis
    J’vais avec toi

    On passe devant chez Loucho
    Qui me fait Hé! qui me fait Ho!
    Je ne me suis pas arrêté
    Pardon, l’ami, je cours après
    Un p’tit oiseau de toutes les couleurs
    Un p’tit oiseau de toutes les couleurs

    Sur l’avenue, je l’ai plus vu
    J’ai cru que je l’avais perdu
    Mais je l’ai entendu siffler
    Et c’était lui qui me cherchait
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs

    [Refrain]

    On est arrivé sur le port
    Il chantait de plus en plus fort
    S’est retourné, m’a regardé
    Au bout d’la mer s’est envolé

    J’peux pas voler, dis
    J’peux pas nager, dis
    J’suis prisonnier, dis
    M’en veux pas
    Et bon voyage, dis
    Reviens-moi vite, dis
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs

    Bon voyage!
    Reviens vite, dis!
    Bon voyage!
    ___

    Bonsoir et jolis rêves

  117. L’oiseau de feu

    Comme l’éclair zébrant le ciel précède la foudre
    Le bel oiseau de feu traverse la nuée
    Il brûle comme la torche qui met le feu aux poudres
    Comme le grand soleil dissipe la buée

    comme la lave sort du volcan rouge écarlate
    il se tord dans les flammes et jette des horions
    C’est le désir ardent la violente passion
    qui fait battre les cœurs et par la bouche éclate

    C’est le serpent à plumes qui revient des enfers
    pour brûler chaque jour sur la terre endormie
    Où il nourrit sa rage et fomente des guerres

    La musique et les arts sont ses seuls ennemis
    Il est sourd et aveugle son corps incandescent
    laisse tomber des flammes qui ressemblent à du sang

    Alain

  118. « un concert confus de ramages s’éleva d’abord dans le fond du parc » Bosco

    « Tandis que Quetzalcoatl commençait comme l’étoile du matin par la résurrection, aprés avoir dérobé le maïs au royaume des morts pour le donner aux hommes, symbole de la végétation » – mais les oiseaux ne facilitent ils pas la dissémination des graines-  » Nouveau christ, mi dieu mi homme, créateur du cinquième soleil, dieu du vent qui balaye le ciel des anciennes divinités et donne de son souffle spirituel la vie, partant vers le soleil levant et annonçant son prochain retour, à la manière de la Parousie ». In « L’art aztèque et ses origines  » henri Stierlin ed Seuil, sur les orgines Toltèques

    mais est ce bien le serpent à plumes qui tente d’avaler Quetzalcoatl ?

  119. Comme ce serait bon
    D’être une petite mouche
    Ou un doux papillon
    De virevolter d’arbre en arbre
    Et d’ouvrir l’aile pour anidir
    Sur un rebord celui un autre
    Curieux de tant devant ces nids
    Pleins d’oisillons de ce Printemps

    Ivre de vie se sentir bien
    C’est bon la vie hors de sa coquille
    C’est frais dehors
    C’est chaud aussi
    Alors vivez petits duvets
    Devenez forts aimez la vie
    Telle qu’elle est elle vous aime
    Tendez vos ailes applaudissez
    Ce doux Printemps ses ritournelles
    Parle du désir dont vous êtes faits

  120. Qu’il est beau le haïku qui de quelques mots renferme tout un monde de sensations épurées pourtant, c’est un long chant ce soir qui s’étire sous ma feuille à cette heure ou déjà l’oisillon s’est endormi.
    ___

    C’est tellement fragile un petit oiseau
    C’est tellement presque rien
    Juste un petit cœur qui bat
    Un duvet et quelques plumes
    Deux petites pattes
    Comme deux petits ressorts
    Un petit bec de rien du tout
    Et une tête minuscule
    Qu’on a du mal à imaginer
    Comment elle peut renfermer
    Toutes les données nécessaires
    Pour qu’il puisse subvenir
    A sa subsistance.
    C’est tellement joli un petit oiseau
    Quand il déploie ses ailes
    Pour prendre son envol
    Qu’il sautille de branche en branche
    Qu’il frétille de tout son corps
    Lorsque d’un coup de bec habile
    Il saisit sa proie minuscule
    Autre dimension, autre monde
    Léger, léger libre comme l’air
    C’est tellement incroyable un petit oiseau
    Lorsque de sa petite gorge il laisse échapper
    Tant de notes d’une partition qu’il connait par cœur
    D’un chant qui résonne si loin et si fort
    D’un langage qu’il est seul à comprendre
    En dialogues sans fins avec ses congénères
    Je dis souvent j’aimerais être un oiseau
    Voyager de continents en continents
    De sommets en sommets
    Naviguer d’arbres en arbres
    N’avoir aucun interdit
    Faire du ciel un chemin sans limite
    D’océan, de mer, de falaise
    Mais c’est tellement petit et frêle un oiseau
    Face au feu, face au froid,
    Face à tous ses prédateurs
    Qui ne savent voir en lui
    Cette petite merveille de la nature
    Belle, colorée, qui enchante notre planète
    Et qui comme nous frôle sans cesse
    Les plus graves dangers du monde
    Tout au long de sa toute petite vie d’oiseau.
    ___

    Bonne nuit à chacun et pour vous bercer écoutez le silence.

  121. Annick

    Dommage!
    La fée Mélusine
    A été mise à l’usine,
    Elle est menée
    A la baguette.
    Au service
    Comptabilité
    Elle y fait
    Les Comptes.
    C’est vrai,
    Pour les contes
    Y a pas mieux
    Qu’une fée.
    Je lui ai écrit
    Dés qu’elle aura
    Le temps,
    Elle exaucera
    ton souhait
    Si tu es sage!
    Elle te transformera
    En petite mouche
    En papillon
    C’est promis!
    Moi, je t’attendrai
    guetterai,
    De mes deux yeux,
    Ton virage,
    Petite mouche,
    Papillonnante
    Quand tu te poseras,
    Vibrionnante,
    Sur bord
    de mon nid.
    Oui, je t’attendrai
    Sans remord,
    Moi, l’oiseau Gobe Mouche.,

    Au nid soit
    Qui mal y pense!

    N’es pas peur,
    J’ai un appétit
    D’oiseau,
    Je mange
    trois fois
    Mon poids.
    En gros!

  122. Monique

    Bonjour,
    Madem’ Oiselle
    t’as le petit cœur
    Qui bat
    Un petit peu, pour moi

    Oh, M’sieur Oiseau
    J’ai pas dit que vous me débectez!
    Voyez vous , je suis si fragile.

    N’ayez pas peur,
    Madem’ Oiselle
    Venez dans mon duvet,
    Dans mon plume,
    Si vous préférez.
    C’est si facile!!

    Vous en avez des idées
    Dans la tête,
    M’sieur Oiseau
    Des idées qui me plaisent
    Des idées qui mettent à l’aise
    C’est pas bête!

    Elle t’attire ma trille
    Ma belle Oiselle
    « J’ai les testicuuuuuuuuuuuuuuuuuules
    Qui gesticuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuules »!!!!!!!!

    « J’en frétiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiille
    J’en frétiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiille »!!!!!!!!!!!!!!!
    Mon bel Oiseau

    Oh que tu es agile
    Ma chère oiselle!
    Oh que tu es habile
    Mon cher Oiseau!

    Voilà, une histoire à couplets!

  123. A cette heure les oiseaux comme les oiselles déjà sont endormis et autour d’eux le silence les entoure du plus grand respect qu’il leur est dû;-)

  124. Son peuple couchait
    Dans la bouse
    Booz dormait,
    A ses pieds
    rêvait,
    Ruth
    La moabite.
    « Seigneur,
    je ne sais pas ce qui m’habite »
    L’oiseau était en rut!
    Booz dormait
    Son peuple
    chantait
    le blues!


  125. Cet oiseau avait un bec fin,
    C’était un oiseau périgourdin
    Avec les chiens, il était copain.
    Il leurs piquait la truffe.
    Le mufle.
    Un maitre chien truffier
    En fut fort agaçait
    Il jura de l’escagasser.
    Péri d’un coup de gourdin
    L’oiseau au bec fin.

  126. Un nouveau jour dont on ne sait de quoi il sera fait, les oiseaux s’en moquent ils volent, ils chantent et cherchent leur pitance.
    ___

    En levant les yeux
    Dès le matin dans le ciel bleu
    Volent les oiseaux

    Les arbres sont couverts de feuilles
    La fenêtre et grande ouverte
    ____

    Bonne et belle journée à tous.

  127. quand il a vu la lumière
    pour la première fois
    je lui faisais de l’ombre
    c’est en géant qu’il me voyait;
    quelque années plus tard
    je ne plus un géant
    mais le roi de sa planète!
    qu’en sera il demain
    et surtout après demain
    quand il me verra
    tel que je suis
    un être comme tout les êtres
    ni grand
    ni petit
    un être qui bat des ailes
    qui vole parfois
    si près du sol
    parfois dans l’infini du ciel
    quand, sur le seuil d u néant
    on m’ouvrira grand la porte
    j’espère avoir le temps
    de revoir en songe
    tous ces moments bénis
    ou l’on se sens important
    non pas au regard du monde
    non, juste important dans le regard d’un enfant…

    je vous tire mon chapeau pour vos écrits sans cesse renouvelés
    moins de temps en ce moment moins d’inspiration… aussi….
    mais l’envi de passer est toujours là;
    même si c’est moins souvent

    je finirais par l’exclamation de Bourrache !
    ROÂÂÂÂÂÂÂRRRRRRRR

  128. Je lis vos tendres textes,
    et je suis émue, oui,

    ROÂÂÄĨ¨AĨ¨A¨¨A¨¨ARRRRR ( je me permets de citer aussi, hein, Marc, hein, Bourrache, hein, chacun?! )

    bises de ce joli Mai.

  129. On aimerait que le Printemps, son chaque jour, du premier Janvier au trente et un Décembre, on aimerait les voir par tout, ces belles hirondelles, dessous les toits, dans une grange, et dans le ciel quand vient le soir, se bel gorger de leurs allures, piquent du nez, battent des ailes, si courageuses de leurs voyages, elles vivent pour nous, les petits humains, à les regarder, battre nos bras, marcher nos pieds, les observer, si fort longtemps, on aimerait, sans jamais oublier d’aimer.

    Belle journée douce pour chacun.

  130. Vision éclatée
    d’une rime
    volant dans le ciel

    – devenant poussière d’étoiles
    à la clarté de la lune –

    Absolu moment, rêveuse des temps.

  131. Les oiseaux n’ont pas que l’imagination de fertile
    parfois ils zozotent mais rejoignent le Nil
    pour le nihil c’est nihil obstat puisque rien ne leur résiste
    avec leurs ailes et leur vision ils sont drôlement agiles
    alors puissent ils battre notre tapis volant
    pour en chasser toute la poussière
    et nous accompagner tout au long
    dans un conte voyageur mais pas voyeur

    Un oiseau lion ça fait quel bruit
    on connaît bien les pique queues et autres
    parasites anti parasites qui peuplent l’échine des buffles
    mais là on a du mal à imaginer

  132. @Bourrache

    Quand l’hélico opère, l’aile se plisse
    mais les pales tournent quand même
    pour les palinodies ça dépend du vent

    il décolle raide ou bondit ?
    plumage prénuptial ques acco ?

    double clin d’oeil

  133. Bonsoir,
    Je sais que certains d’entre vous s’inquiètent de ma longue absence.
    La raison est que je viens de perdre mon père brutalement. Je vais bien mais j’ai besoin d’un peu de temps avant de revenir vers vous. Merci de votre amitié et compréhension.
    A bientôt. Ossiane

  134. Je t’embrasse Ossiane
    …..
    Dans cette douleur
    Faire une place au silence
    ce soir dans la nuit
    …..

  135. La nacre

    cette exquise blancheur douce au toucher
    qui tapisse le fond laiteux des coquillages
    la nacre ferme les plaies et guérit les blessures
    en créant une perle comme sait faire l’écriture

    Alain

  136. Je t’embrasse fort, Ossiane,
    j’ai cette chance, *quelquepart, de pouvoir avoir le temps de cheminer, car ma mère en cancer depuis quatre mois, à suivre chaque mois, et mon père en attente de résultats pour début Juin, ils se suivent…

    ces passages de vie, nous poussent au sein de la réalité BIEN TROP crue de la vie….même si cette part de vie n’est pas niée, vivre ces passages, remue, me remue depuis fin Janvier…

    MAIS LA VIE CONTINUE en beautés de Printemps aussi, et c’est bien!

    Bises tendres, Ossiane.

  137. et bien que de douloureuse nouvelles…

    une pensée vers toi Ossiane
    et aussi vers annick ..
    ——————————————-
    Un oiseau s’envol
    ^^^^^^^^^^^^^^^^Reste au sol le silence
    et quelques plumes
    ^^^^^^^^^^^^^^^^
    j’entend encore son chant
    en echo^^^^^^^^^^^^ dans ma mémoire^^^^

  138. Prends ton temps, Ossiane, tout ton temps nécessaire.
    Il y a, dans la vie, ces épreuves de deuil immense, carl’être aimé singulier irremplaçable,
    et la douleur reste vive, longtemps…
    Je t’embrasse.

  139. L’oisillon sur sa branche est il si insouciant ou un fou sciant qui va lui même s’extraire du cocon douillet et du coton du duvet ?

    L’oisillon peut il s’élancer sans regrets de ce qu’il va laisser derrière lui, de ces dorloteries qui n’étaient pas de la loterie (pas de la Dolto te rit non plus) ?

    l’oisillon s’agite et se remue et si il éternue il reculera alors qu’il veut avancer
    toujours plus près afin de deserrer le frein et de dévaler à un train d’enfer
    la pente.

    L’oisillon ne connaîtra la loi du sillon pour aller picorer les labours qu’après avoir franchi le pas et s’être enfin lancé dans ce grand bain.

    L’oisillon a tant à apprendre, que le vol n’est pas le plus facile, le piquer, les rase-mottes, la vrille aussi mais pour les tonneaux ou le looping il devra devenir cascadeur et perdre sa candeur.

    L’oisillon s’égosille, il manie la faucille et tronçonne les sons, sans trombonne il coulisee difficilement.

    L’oisillon pas encore autonome, voudrait atteindre l’automne pour virevolter avec les feuilles en guise d’oreiller.

    L’oisillon n’a pas l’intention de se faire plumer au grand jeu de la peur, il est un parfait acteur, suspendu à son bec le suspens à toute heure.

  140. Oisillon
    Approche toi
    Se lancer

    Oser

    N’est pas très facile
    Dans le flour tel

    Aimer est loin d’être fort simple
    Aussi

    Mais surtout
    Vis de toi

    Ose
    Vole
    Aime

    Au risque de souffrir
    A tes risques
    Mourir

    Vivre
    C’est tellement
    Marcher son pas
    Vers son mourir
    D’un jour

  141. Perte d’un être cher,
    Tout autour semble si superficiel,
    Emotion amplifiée, équilibre ébranlé.

    Pensées émues pour toi Ossiane.
    Témoignages d’affection
    Soutiens des visiteurs

    Tendresse
    Des écrivains du coeur
    Des voyageurs de l’écriture.

  142. Grandes pensées vers toi mon capitaine…..

    Kiss to the Lou. I don’t forget you but not enough time at the moment.
    (mon anglais étant assez approximatif j’espère que je n’ai pas écrit des choses incompréhensibles).

    Coucou nos deux Bourrache. Bises vers vous 2

  143. Peut-être Ossiane que tu ouvriras cette petite boîte à message où j’ai rangé pour toi un petit haïku, il est bon parfois de ne pas se sentir seule.
    ____

    Mille pensées douces
    Loin des mots et des images
    Dans l’intemporel
    _____

    A tous un petit signe pour vous dire bonsoir comme un baiser soufflé du bout des doigts, belle est la lune qui dans le silence éclaire le jardin.

  144. Fui fui fui 
    répétais-je l’air perdu desolé           
    au bord de ce beau nid         
    Doux l’autre a pris l’envol
    Je piaille faiblement
    Nuit nuit nuit
    dans un souffle  
    la vie et cet abri
    qui n’abrite plus rien      
    je manque de courage
    mes ailes sont là pourtant
    mes plumes n’inscrivent pas
    Dans le ciel mes tissages
    j’y parviendrai pourtant
    et il passe sur les branches
    dansant sans bruit vivant   
    luit luit luit 
    le soleil
    force mon déploiement    

    — — —
    big hug Ossiane
    love to you all

  145. Une flamme, une feuille, une plume d’oiseau
    Une courbe, une estampe, une envolée
    Un rêve, une méditation, un spleen
    Le regard est fuyant, interrogatif
    Question posée sans réponse
    A-t-on coupé les ailes de l’oiseau ?
    Je m’interroge, je ne sais pas, je ne sais plus
    Les sentiments se confondent
    Entre la peine et le désarroi
    Qui peut dire ce qu’on ressent vraiment
    Quand tout se brouille, tout s’emmêle
    L’humain est compliqué, rien n’est simple
    Tout n’est pas blanc, tout n’est pas rouge
    Et le noir laisse, quand les yeux se ferment
    Quelques lueurs qui brillent, vont et viennent
    Ce soir il me semble que mon chant résonne triste
    Et pourtant au fond de mon cœur j’entends
    Une mélodie qui rend mon âme sereine
    Des mots qui me reviennent et font écho
    Raniment la flamme d’un espoir déçu,
    Je reste seule à savoir où se situe ma peine.

  146. Quelques pensées en pente douce ..dans le creux de ta main..qui chuchotent et respirent..te racontent une histoire..te consolent en silence..et emportent tes larmes..dans le lit d’une rivière..
    Tendresse Ossiane….

  147. Bonjour à vous tous…

    Chère Ossiane,
    Je me joins à tous les membres de l’équipage pour t’envoyer
    Les quelques eeeeee qui me restent encore
    Tu vas en avoir besoin,
    En cette difficile période,
    Décidément,
    2010 est une année bien bizare
    Etrange et dure à la fois,
    Ainsi va la vie…

    Je t’envoie plein de biseeeeeeeeeeeeees

    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  148. Ecoute cette nocturne de Chopin
    Comme un chant de réconfort
    Aux accents de tendresse
    Des doigts sur un clavier
    Ont joué quelques notes cristallines
    Au milieu des sons graves et sombres
    Avec l’espoir de faire naître un sourire
    Au coin de tes lèvres tristes et silencieuses
    Bercée par cette mélodie en sourdine
    Quand ton regard vers les autres se tournera
    Tu t’apercevras soudain
    Que tout un monde t’entoure
    Des visages connus, d’autres inconnus
    Qui te tendent la main dans le silence
    Pour t’accompagner un bout de chemin
    Sur cette difficile portion de route.
    _____

    merci Lou pour cette nocturne à l’intention d’Ossiane à qui nous pensons très fort.

  149. Merci à tous pour vos messages de sympathie envoyés en privé et déposés sur cette page. J’y puise des leçons de vie, de l’énergie et du réconfort. Pensées de soutien à Annick et à tous ceux et celles qui parmi vous sont en souffrance. Mes amitiés chaleureuses à tous. Ossiane

  150. Fête de toutes les mamans, que dans leurs yeux ce jour, brille cette même étincelle de joie que celle du jour de la naissance d’un enfant.
    ______

    Concert des oiseaux
    Et pourtant le ciel est gris
    Qui rompt le silence
    ______

    Merci Ossiane pour ce petit mot chaleureux adressé à tous, nous t’embrassons et pensons à toi très fort.

  151. L’oisillon
    Becquetait
    Blotti
    Au fond du nid.
    Père, mère
    Volaient
    Ramenaient
    Insectes,
    Graines
    Nourrissaient
    La couvée.

    L’oisillon
    A grandi
    S’est envolé
    Du nid.
    Il en garde
    Le regret.

    Ses parents
    il les avait
    Quittés
    Le cœur
    Léger.
    C’était son heure
    De faire sa vie
    Son nid.
    Il voletait
    Sans grande envie.
    Il ne se trouvait pas beau
    aurait voulu être un autre oiseau.

    Il voulait
    Être
    Autrement.
    Que ses parents
    Il se rêvait
    Aigle
    Solitaire
    Planant
    Au dessus des aires,
    Colibri
    au chant si joli
    Tourterelle,
    Sarcelle
    Hirondelle….
    Son frère
    Était
    Coucou
    Squatter
    De nichée,
    Connu
    Des laboureurs.
    Dans le miroir
    Des ruisseaux
    Il se trouvait
    laid
    Passereau,
    ordinaire
    Le portrait
    De son père.
    Il était
    Simple moineau
    Petit piaf
    Venu
    Du ruisseau.
    Un jour
    Fatal
    Le père,
    La mère
    s’envolérent
    pour un séjour
    Sans retour
    Au paradis
    Des oiseaux.
    La confrérie
    Des moineaux
    se réunit
    Pour piailler
    Leurs épitaphes.
    L’oiseau
    Se découvrit
    Des amis
    Une famille,
    se trouva
    Aussi beau
    Qu’un corbeau.
    Fit son nid
    Dans une Charmille.
    Tout fier
    De la couvée
    De moinillons.
    Il arrive,
    Parfois,
    Qu’un oisillon
    trouve ses racines
    Quand les parents
    Sont enterrés.
    Ressente les affections
    Léguées
    Qui permettront
    De perpétuer
    Le travail ardent
    De la vie ,
    Simplement
    Dans le luxe ou le dénuement,
    Mais avec sentiment.

  152. c’est joli, Patrick,

    tendresses vers toi, Ossiane,

    Il se blottit le nid
    L’oisillon nu dedans
    Il a encore son temps
    Pour s’envoler ailleurs
    Il regarde alentour
    Le monde est bien bas
    Prendre de la hauteur
    En belle distance du nid
    Est un bel microscope
    Qui guide vers le profond

  153. A tous, je souhaite une bonne semaine, bon courage aux étudiants et lycéens qui voient se profiler le jour « J » des examens
    ____

    Passeront les jours
    Comme glisseront les nuages
    L’oiseau a grandi

    Mais au fond de notre cœur
    Reste intact le souvenir
    _____

  154. L’oiseau est prêt son jour
    Ses ailes se sont forcies
    Il se met bord du nid
    Cligne des yeux ravis
    Il étend une de celles
    Et puis l’autre encore d’ailes
    Et youps dans un froufrou
    S’envole se frictionne
    Dans le bel air du temps
    Il plane il vol plané
    Il en a mis du temps
    Pour se voler sa vie
    Son coffre à trésors sien
    Quelle richesse de lui
    Comme il est beau l’oiseau

    je me joins à toi,
    belles pensées pour ceux qui vont en exams,
    le dernier coup de collier…

  155. L’oiseau est prêt son jour
    Ses ailes se sont forcies
    Il se met bord du nid
    Cligne des yeux ravis
    Il étend une de celles
    Et puis l’autre encore d’ailes
    Et youps dans un froufrou
    S’envole se frictionne
    Dans le bel air du temps
    Il plane il vol plané
    Il en a mis du temps
    Pour se voler sa vie
    Son coffre à trésors sien
    Quelle richesse de lui
    Comme il est beau l’oiseau

    je me joins à toi, Monique,
    belles pensées pour ceux qui vont en exams,
    le dernier coup de collier…

  156. Quelques mots sur la feuille du jour
    Comme un petit signe de la main
    Qui marque le passage sur le chemin
    Comme un rendez-vous incontournable
    Quelques petits mots déposés
    Pour dire en vous croisant peut-être
    Comment allez-vous ? Il ne fait pas chaud !
    Puis continuer sa route à l’encontre
    D’un nouveau jour et de ses imprévus.
    Laisser souffler le vent dans les branches
    Briller le soleil ou tomber la pluie
    Conscients que nous allons vers l’été,
    En traînant le printemps comme un enfant malade.

  157. Bonjour chacun
    Comment vas tu
    Il a plu cette nuit
    La Toto sort son sec
    En ce temps gris
    Tout plein chargé
    Elle le dépose
    Puis remonte sa pente
    Et se stoppe la place
    Achète du pavé d’Arthur
    Croquant de senteurs bonnes
    Et marche un bon moment
    Avant de regagner son antre
    Le coeur de Printemps tel
    Tant de précipitations
    Ces derniers mois
    Qu’il faut tenir son cours
    A pleins rayons de ses petits yeux
    Pour s’en mettre plein la vue encore
    La vie n’est pas fini
    Et l’accueil des hirondelles
    Son chaque fois son rayon de miel

    belle journée douce pour chacun! bises tendres!

  158. la vie n’est pas finie,
    avec un e,
    c’est plus joli,
    ou pour donner de la longueur,
    à la mode de Christineeee,
    la vie n’est pas finieeeee,
    ou pour marquer son hugh,
    la vie n’est pas finiE,
    sa légèreté si belle se vivre.

    TENDRESSES pour chacun,
    merci à Alain qui m’a fait relire des pages anciennes, que j’ai relues avec belles émotions, miennes!

  159. Merci Annick pour ce jolis mot « TENDRESSE » offert à tous, c’est un mot plein de douceur qui réchauffe le coeur.
    ____

    T endresse
    E ssentiel et quasi vital
    N ul ne saurait s’en détourner
    D ans les moments difficiles
    R endant ainsi
    E ndurables
    S es soucis, ses inquiétudes
    S i péniblement endurables
    E t si accablants de la vie.
    ____

  160. Préférer « si péniblement supportables » pour éviter la répétition d’ « endurable » c’est ainsi lorsque l’on veut aller trop vite et formuler trop rapidement mille excuses vous rectifierez de vous même merci

  161. TENDRESSE PLEINE,
    oui c’est joli de vie,
    c’est se donner d’iamer,
    comme ça,
    à chacun,
    à celui,
    à celle,
    aux aimés!

    bises tendresses d’un Ouest qui a quelques rayons de miel,
    la Toto va se sortir se ballader une serre de plantes exotiques,
    elle salive à l’avance ce St Etienne de Montluc.

    La plus douce journée possible pour ceux au travail.

  162. Comme il est bel
    Ce mot tendresse
    Comme il croustille des douceurs
    Comme il froufroute le petit coeur
    Je l’aime
    ********ce mot
    ******************qui aime aimer
    Alors viens
    ***************donne moi la main
    Et je cours et tu voles
    On s’envole ***************************************e n s e m b l e
    Et c’est bon et c’est doux
    Et la terre devient ce paradis
    Pour nous sur ce chemin marché
    Tout simplement
    Main dans la main ********************************s’aimer
    Tout naturellement
    Partager complices *******************************du bel instant

    youps, je prends mon avion à récations! bises!

  163. Bonjour Ossiane, de retour d’une semaine à l’étranger, je ne prends connaissance qu’à l’instant de l’épreuve qui te frappe. Je joins aux mots d’affection et de réconfort de l’équipage toutes mes pensées et tout mon soutien. Même si les paroles paraissent vaines devant le départ des êtres les plus chers, les vibrations douces et chaleureuses circulent dans le silence. De tout coeur avec toi, Ossiane, et prends tout le temps nécessaire. Sur ton magnifique livre de mots et d’images, nous ne cessons de nous sentir reliés tous ensemble.

  164. Silence
    en bruit de vie.

    Souvenir
    de la beauté irréelle
    de cet oiseau
    volant dans le ciel.

    Plaisir
    de fermer les yeux
    et de voir se rejouer
    la joie de ce moment.

    Grâce
    dans le nu de la vie.

  165. Petit oisillon attend de grandir un peu
    Grandir avec les mots de chacun
    Les douces pensées éparpillées
    autour d’Ossiane comme un duvet d’amitié

  166. comme c’est beau, MioModus.
    et bel de mimi, arletteart,
    je n’ai rien à ajouter, pour citer gaïs,

    douce soirée.

  167. Un oisillon c’est fort fragile
    De toute sa vie à venir
    La vie sa gravité
    Dans ses petites ailes
    A s’envoler son jour
    Pour parfois se poser
    Et s’envoler
    Encore
    Toujours
    Son jour
    Léger
    Des ses ailes précieuses
    Pour se voler son ciel
    De pur
    De vie
    D’amour

    tendre jour pour chacun.

  168. Au carnaval des oiseaux,
    Masque, plumage;
    Ramage,
    Plumes, Aigrettes
    Paillettes,
    Affolent.
    Cela
    jacasse,
    Stridule,
    Cancane,
    Glousse,
    Ulule
    Becquète,
    Fait la roue
    Parade.
    Cela
    Vole
    Pique,
    Plane
    Court
    Plonge.
    Fête nuptiale.

    Seul,
    Un étourneau
    Tournoie
    Autour
    Des plumes et des os
    Laissés là
    Par un blaireau.

  169. Quand le prévisible devient réalité
    Qu’il faut assumer sans trembler
    Et sans faiblir garder confiance
    Savoir encore regarder les fleurs
    Celles qui égaieront le jardin de demain
    Et quand vient le soir dans la solitude
    Avoir envie de parler aux étoiles
    Points de lumière dans le ciel noir.

  170. Chère Ossiane
    Seulemente aujourd’hui je lis sur ta peine.
    Je bien comprends ta tristesse,
    tu sais, je suis en tristesse aussi,
    en lutte pour continuer à vivre.
    Le temps c’est le bon ami pour nous aider dans l’epreuve.
    Les larmes sont une bonne compagnie.
    Laissez-les glisser.
    Je t’envoie toute mon amitié et je t’embrasse fort.

  171. je vous lis, fort émue, Monique et Neyde,
    il existe ces épreuves de vie tellement douloureuses,
    le Printemps sauve un peu.

    belle journée tendre pour chacun.

    je t’embrasse, Osiane.

  172. Silence n’est pas absence mais abstinence
    parfois il est préférable à tout et nous protége
    c’est moins stimulant qu’une suite d’arpéges
    en apparence du moins car sa constance
    nous permet de tout mettre en repos

  173. youps la sandale
    s’envole de son nid
    des peintures à voir
    à chuchoter silence
    pour entendre leurs sens
    se vibrer tout devant
    c’est bel devant des toiles
    de s’envoler rester
    planté là tout de là
    et partir au deLà

    belle fin de journée tendre, et bel week à venir,
    les matelots du bâteau d’Ossiane, que je remercie bien fort encore,
    de nous offrir ces toiles,
    à nous, oiseaux de passage,

    et comme c’est bon de se poser,
    de regarder sa page,
    et de laisser l’encrier se vider,
    et les mots se poser sur l’album si joli,

    belle soirée pour chacun.
    TENDRESSE AMICALE.

  174. Tout est en nuances ici bas
    Du tragique vers l’espérance.
    Il suffit de presque rien
    Pour retrouver confiance,
    Relativiser diront certains,
    Positiver diront les autres,
    Être lucide en fin de compte
    Et regarder le monde
    Sous ses multiples facettes.
    Faire de cet amalgame
    La bonne part des choses,
    Celle qui laissera toujours
    Entrevoir la lumière et l’espoir,
    Celle qui permettra d’avancer
    Malgré les épaules chargées
    Des plus lourds fardeaux,
    Celle qui pourra laisser croire
    A de nouveaux envols, de nouveaux départs
    Sur le bord de chaque nid pour tous les petits oiseaux du monde.

  175. Ils chantent dans les feuilles immobiles
    Qu’un soleil généreux enveloppe de chaleur
    Les petits oisillons piaillent en abondance
    Jouant au bord du nid les escalades imprudentes
    L’aventure commence pour eux
    Avec tous les dangers et les risques qu’ils encourent
    Ils ne le savent pas et c’est bien pourquoi
    Leurs parents inquiets surveillent les alentours
    Il suffit qu’un gros matou rôde autour de leur demeure
    Pour qu’une gerbe de cris d’oiseaux sonne l’alarme
    De leurs cris stridents tandis que dans les nids
    Les oisillons affamés et affolés font des vocalises de détresse.
    Et c’est ainsi que chaque matin au lever du soleil
    J’entends sous les fenêtre le concert des oiseaux et des oisillons.
    Qui n’est rien d’autre que le chant merveilleux du printemps.

  176. Petit message vers Ossiane en hommage à L’oeil ouvert
    informatique capricieux me renvoie tous les mails !!!!!!
    Sur mes deux blogs « images -imagine  » (du monde )et « au gré des jours  » ( blog -spot )Ossiane il y a 2ans un clin d’oeil sans qui rien n’aurait pu commencer
    Merci de tout coeur AA

  177. Le printemps était porteur de tout ce qu’on n’attendait pas
    Si honteux qu’il n’osait avancer au devant de la scène
    La vie lui confiait toutes les sales besognes de l’existence
    De l’arbre qui a cessé de fleurir et dont les branches restent nues
    Aux violences inattendues des éléments naturels
    Les hommes spectateurs, impuissants le regardaient passer
    Priant les dieux imaginaires qu’il les épargnât
    Il n’en fut rien. Aucun passe- droit. La loi de la jungle.
    La mort, la maladie, la souffrance alors que le soleil brille de nouveau
    Ici et là, l’aube de la vie n’est plus au programme l’heure est au crépuscule
    Il restera pourtant quelques projets porteurs d’espoirs
    Quand le vent du silence aura soufflé pour atténuer la douleur
    Laissé le cœur et l’esprit reprendre leur force et leur vitalité
    Rendu aux mots leurs sens et leur envie de dire et de chanter

  178. Je me demande si Ossiane ne serait pas devenue folle si elle devait passer son temps à moderer tous ces « commentaires. Les poètes sont les plus grands spammeurs au monde, n’est-ce pas? Et c’e »st normal, j’ose dire.

  179. Poète ou se disant tel, visant tel guillaume tell
    une pomme sur une tête avec une arbalète
    et faisant se pâmer d’ici ou d’Appamée
    ceux qui ne rêvent que de jeter des ponts
    d’une rive à l’autre pour relier l’humanité

    si Zeugma n’est pas énigmatique
    l’écriture n’est elle pas automatique
    aussi peut on adopter un ton flegmatique

    Comment taire ce qui sourd en nous
    sans pour autant troubler la sérénité du lieu
    qui de serendipité ne s’afflige pas plus que de raison

  180. j’ai mis dans mes mains deux boules chinoises
    Et cherché de mes doigts le mouvement
    Qui inlassablement m’apporterait calme et sérénité

    J’ai déposé sur mes lèvres quelques mots égarés
    Qui tournent et retournent sans se prononcer
    Comme il est bon de le faire pour ne pas importuner

    J’ai relu sur la note des paroles émouvantes de poètes
    Essayant de comprendre moi aussi le sens caché des mots
    Emergeant dans les larmes d’une souffrance à peine contenue

    Rien n’est vain qui procure la paix intérieure
    L’écriture à travers les mots capte les idées
    Canalise la source « qui sourd en nous »

  181. Un tit coucou à toutes et à tous. Toutes mes affectueuses pensées à toi mon capitaine.

  182. Bonsoir Bourrache et merci de nous faire réentendre ces mots à travers lettre et chant

    « Il n’est de vrai que l’amitié et l’amour….

    ….il faut s’aimer à tord et à travers….

    … l’amour ne sait pas compter…. »

    Aimons, aimons tant qu’il en est encore temps car le paradis, le paradis ? oui j’aimerais aussi qu’il y en ait un.

  183. Emue par les textes proposés par Bourrache, j’ai omis Rachel de te dire bonsoir à toi et à tous Une pensée pleine de chaleur et d’amitié pour toi Ossiane.

  184. Dans la paume

    De ta main

    Se cachent

    Des lignes

    Qui tracent

    L’empreinte

    Unique

    De nos vies

    Vers d’autres vies

    Uniques.

    Je ne suis pas une grande habituée de ce merveilleux blog, mais, Ossiane, je veux vous souhaiter bon courage.
    Une fois le guide envolé, un jour, l’oisillon parvient à voler de ses propres ailes, grâce à la mémoire des gestes appris.

    Bien à vous,
    eMmA

  185. Prométhée

    L’oisillon
    Chaudement
    Couvé,
    Avait éclos.
    Il grandissait
    L’aiglon
    Pour accomplir
    Une mission:
    Aller dévorer
    le foie
    De Prométhée;
    Titan
    Qui avait donné
    Connaissance
    Compréhension
    Aux hommes.
    Jupiter,
    En colère
    N’avait pas pardonné.
    Il l’avait condamné
    A être enchainé
    Au Caucase
    Avoir le foie
    Déchiqueté
    Jusqu’à la fin
    Des temps.
    « Promettez
    Si vous voulez.
    Mais, jamais
    Ne tenez!
    Tel est la devise
    Des dieux.
    Jour après jour
    Prométhée
    Avait peur
    De la torture
    A venir.
    Terrifier
    Les hommes
    Par la foi
    Certain
    S’en font
    Une religion.
    Ça craint.
    Ma foi!

  186. Aimons, aimons tant qu’il en est encore temps…
    J’aime bien tes mots, Monique.

    merci Bourrache, pour ces vidéos, que je n’ai pas encore entendues, mon ordi en panne de son, je les écouterai.

    Aimer, est un bel sens de vie.

  187. bonsoir à tous

    il y a un avant
    il y a un après
    ce ne pas de ma naissance dont je parle
    mais de ma re-naissance
    et je voudrais ici
    dire combien l’oeil ouvert
    et particulièrement Ossiane
    est l’incarnation de ces paroles
    de Julos Beaucarne
    que Bourrache nous à publier.
    « il faut s’aimer à tord et à travers… »
    tel pourrais être le leitmotiv de se site
    et je sais pour avoir vu re-naitre
    bon nombre de passant pour certains encore fidèle;
    pour d’autre je sais qu’il revienne de temps à autre
    et que même si certains ne viennent plus
    ils ont surement garder une place à part à l’oeil ouvert;
    et je garde moi même un certain nombre
    de « visage » oui visage, car même si je ne les ai jamais vu
    je les reconnais à leurs écriture, à leurs manière de passer
    la vue parfois est un frein à l’écoute de la profondeur;
    ici pas d’age, pas de couleur de peau; pas de race;
    pas de préjugers; et s’il en ont ils ne restent pas bien longtemps sur ce site

    …et je me suis attaché à beaucoup d’entre vous
    aussi étrange que cela pourrait paraitre
    à des visiteurs de passage;
    l’apparence ici n’a pas d’importance seul compte l’envi de partager
    partager le plaisir des mots; partager la poésie, partager l’envi d’aimer
    l’envi d’un monde plus enclin à écouter l’autre;
    et ainsi s’écouter aussi soit même;
    pour tout ceci et même si je me fais plus invisible
    je tenais à témoigner de tout cela pour toi:OSSIANE
    et une immense joie de partager ceci avec vous tous…

  188. Je t’embrasse tes mots, Marc, cet album, rien que d’y penser, j’en ai la larme à l’oeil. Bises tendres.

    J aihâte d’entendre demain, les mots de Julos Beaucarne, une jourée en deux temps, en extracion, gai, puis en repli, sonné,
    ce soir l’aquilibre se retrouve encore, car, ouideoui, et je te cite, Marc:
    ‘ l apparence ici n a pas d’importance seule compte l envie de partager
    partager le plaisir des mots partager la poésie partager l envie d’aimer
    l envie d un monde plus enclin à écouter l autre
    et ainsi s’écouter aissi soi même’

    c’est un bel sens de vie que de partager l’envie d’aimer,

    merci à chacun, pour la patience devant mes délires de mots de vie, souvent, en bafouilles tapouillées…

    DOUCEURS!

  189. Un grand jardin où l’on se promène
    Un atelier d’écriture, un lieu où l’on cause
    Un mail où l’on se croise en marchant
    Où l’on médite, où l’on rêve, où l’on se sent bien
    Un square dont les grilles restent ouvertes
    Un kiosque où résonnent chants et musiques
    Un port où un bateau fait escale
    Un pont où Capitaine et équipage aiment se retrouver
    Une terrasse où Ossiane aime nous convier
    L’Œil Ouvert c’est tout cela et bien plus encore
    Des liens qui se tissent, des mots qui s’offrent
    Un havre de réconfort, de découvertes
    D’émerveillements, de contemplations
    De partages, de réflexions et la liste serait longue
    Mais surtout c’est un regard sans ostentation
    Sur ce que le monde nous offre de beau
    Au travers d’un objectif et d’une sensibilité d’artiste
    Et d’une qualité de poésie dans l’art du haïku
    C’est le respect des mots et des idées
    C’est le respect de ceux qui comme nous ici
    Partagent cette même envie de communiquer et de s’émerveiller.

    Oui Marc, c’est tout cela aussi, voir une thérapie, je ne sais pas, le mot n’est peut-être pas trop fort, qui sait pour renouer avec les côtés positifs de la vie quand on a connu des murs qui s’effondrent ou plus simplement mordu dans des morceaux de vie indigeste.
    Mais ce dont je suis sûre, c’est la richesse des échanges et cette source intarissable de beautés à découvrir. Quel joli site plein de promesses et d’attraits, de fantaisie, d’humour et de bonne humeur, de douceur, de création, d’art, de poésie et d’humanisme où le Silence même parfois trouve sa place dans la plus grand respect qui soit.

    Bonne soirée et bonne nuit au Capitaine, à tout l’équipage et à tous les amis de passage.

  190. je t’embrasse, Monique,
    douce nuit pour chacun!

    et pour te citer, Marc,

    * »Il y a un avant
    Il y a un après »

    O S S I A N E*

  191. Ici chacun va et vient donne et reçoit
    certains prennent aussi, on l’espère, du bon temps
    ici le temps s’écoule moins vite
    chassés croisés et mots entremêlés
    pas de disette mais des risettes
    des silences graves qui gravent en nous des instants déliés
    ici c’est toujours vivifiant même si reposant
    des traits d’esprit, des fulgurances, des rais de lumière
    ici c’est ailleurs mais c’est un havre de paix
    pour poser des valises trop lourdes
    ici c’est bien, c’est mieux que bien même
    les mots résonnent et se répondent en longs échos
    les phrases se répandent en ruisseaux
    ici la liberté est à la confluence avec le respect et l’écoute
    on ne se sent pas jugé
    des sentiments se disent
    des affects se lisent
    et toujours ce vent des mots qui balaient nos joues
    ici on y revient comme à port d’attache
    on y retrouve souvenirs et éclats
    et tout ça c’est grâce à notre bonne fée
    qui inlassablement nous accompagne
    par delà tristesse et mélancolie

    Merci Ossiane, jamais on n’est assez rempli de gratitude pour ce que l’on reçoit

  192. J’aime bien quand vous parlez.Cela me touche.
    Bonne nuit à tous.Douce pensée Ossiane.

  193. j’arrive bien tard, Ossiane pour t’embrasser – un moment dur, un passage, quel que soit l’âge où nous connaissons cela

  194. Des mots que l’on pose
    Des mots que l’on lit

    Sentiments exprimés
    Emotions partagées
    Miroir de la vie
    Espace de liberté.
    Merci Ossiane,
    Merci l’équipage,
    et les poètes de passage
    Pour cette page offerte
    Pour cette symphonie,
    toujours inachevée
    qui se tisse par vos phrases
    et votre sensibilité.

    C’est toujours un plaisir renouvelé
    de retrouver « l’oeil ouvert »…….


  195. Bravo, Jo. S !
    Tu as gagné une barre-de-chocolat-fondant-tendresses et un mirifique bouquet-de-fleurs-de-lune pour fêter … le 250ème commentaire…

    J’aime aussi ce bateau, son équipage, ses passagers … et ses bouées qui bien souvent m’ont aidée à garder la tête hors de l’eau.
    Et puis, bien sûr, son éblouissant Capitaine !!!
    Ossiane, merci d’être là.

    Clin d’oeil, sourire, biz et bonne journée à tous.

  196. Merci Bourrache
    Par un heureux hazard:
    J’adore le chocolat,
    je suis souvent dans la lune,
    alors….merci pour les fleurs…….

    Bonne journée à tous.

  197. alors Bourrache et Jo.S, je vous picore des brins de chocolat et des croqants de fleurs, j’adoreeeeeeeeeeeee….

    et je vous envoie, des fleurs de mon jardin, et des petits bouts de la plaque de chocolat au lait noisettes cachée en tiroir, et tentée d’être ouverte…que parfois! sourire et bises de clins d’oeil de lune fleurie au goût de chocolat tendre!
    belle journée, les oisillons, on se sort de son nid, chaque jour, non?! sourire!

  198. Le plus important c’est:

    la tentation,… succomber ou pas
    la promesse d’un dessert, croquer ou pas
    la tendresse, un plus par dessus tout ça…..

    Encore merci pour les fleurs Bourrache et Annick


  199. A bas la prudence, le bon sens, la modération, la raison, la mesure, la circonspection, le …, la … (merci le dico des synonymes !), j’opte pour le « succomber », le « croquer » que je chapeaute d’un somptueux « pschhhttttt »
    de crème fraîche-tendresse.
    Comme un pied-de-nez à ce qui m’est pesant…

    ^_^

  200. heinhein, Bourrache, cela m’arrive si souvent, d’ouvrir le tiroir aux délices,

     » y’a pas de mal à se faire du bien,
    et puis se faire du bien,
    cela fait sautiller, courir, pédaler,
    et cela laisse les croquants de chocolat
    sur le chemin ravi de se vivre d’aimer,
    se faire du bien de bien,
    vertige de succomber bien bel délice,
    c’est la croquer la vie,
    tout simplement son bon de bel rare »

  201. Je feuillette ton album,

    et je me retiens,
    et comme j’ai castagné la timidité de dire,

    Merci Ossiane, J’aime si tendrement de vie, ton navire, et ton bel équipage en chacun.


  202. Je connais la plus belle des chansons
    Elle relie l’univers à nos maisons
    Elle chante chaque terre chaque pays
    Dans ces mots que les temps leur ont appris
    Elle cherche, elle court
    Elle vient, elle va …

    http://www.deezer.com/listen-2573629

    Quand la Wallonie rencontre la Corse…

    « Erein eta joan »
    « D’ji sènme è dji m’è va »

  203. Aimons, aimons quand il en est encore temps car le paradis? Oui, j aimerais aussi qu il y en est un.

    je te cite Monique,

    et j espère ne pas avoir écorché tes mots car pas facile sans copié collé, c’est que la technique c’est chouette quand même.

  204. La source ne tarit pas… je découvre et vois vos messages d’amitié défiler, je suis touchée. Un grand merci à tous pour votre attachement et votre soutien. Je ne suis pas sur Internet en ce moment; je me ressource et me repose dans le réel pour mieux revenir ensuite… mais je prends mon temps… amitiés vers vous tous!

  205. Je n’avais pas bien suivi ce long journal
    je le confesse
    glané ces tristes nouvelles….

    Ossiane, je suis en toute sympathie avec toi et respecte ton silence.
    Je t’embrasse

  206. Fidèles …les noms s’inscrivent toujours près de vous Ossiane et c’est une grande douceur de les retrouver chacun à sa façon
    La petite étincelle que vous apportez ne s’éteindra jamais
    Amitiés AA

  207. Communisme en ses métaphores
    Le livre bouge
    Dans le Quartier Latin
    Soumis en lecture
    Sur le flanc nord de la montagne
    Entre Louvre et Panthéon
    Lutèce à ses géants

    Muguet du mois de mai
    Le livre bouge
    Dans le Quartier Latin
    Petit livre rouge de main en main
    Il peuple, révolutionnaire, l’esprit estudiantin

    Nanterre n’enterre que ses bidon…villes
    Les portes du savoir encloses
    Assiégée, la pensée nouvelle
    Et la jeunesse dévisagée
    La crise est proclamée
    Aux larmes citoyens!

    Ordre et désordre de la nation
    Sur fonds de malaise et d’espoir
    De grèves en cascades, l’Odéon
    Théâtre de vie, quel Élysée?
    Dans un ronronnement enlisé

    Jeunesse de rue, débat de fond
    Révolte de rue, prise de parole
    Le pavé acte et les symboles
    Fusent au travers des barricades

    Ils se sont croisés par hasard
    Dans ce champ de mine parisien
    Lui rédigeait dans un bar
    Quelque discours avec les siens
    Quant à ce regard émeraude
    Où ne se lit que ce qui rôde
    Dans un frémissement de plaisir
    Il se posait sur sa main

    C’est ainsi qu’ils se sont connus
    Dans un pays en mouvement
    Année de rêve, année de grèves
    Dans un climat déconvenu
    Un mois de mai charmant
    Un livre rouge en mouvement
    De main en main.

    C’était un instituteur
    C’était une jeune fille au pair
    Ils s’aimèrent et eurent beaucoup… d’oisillons…rouges?Non! Arc-en-ciel

    Bientôt l’été….(sous les pavés la plage…slogan soixante-huitard)
    Leïla

    J’aime bien cette citation que j’ai croisée aujourd’hui
    Nous allons prendre conseil de notre conscience. Elle est là, dans cette valise, toute couverte de toiles d’araignée. On voit bien qu’elle ne nous sert pas souvent.Alfred Jarry

  208. Une actrice américaine a dit: « J’aime 3 choses dans la vie: un whisky avant et un secret après. » (I like 3 things in life: a Whisky before and a secret after.)
    Moi je dis: « J’aime trois choses dans la vie: mon amour, ma chérie et ma bien-aimée. »

  209. Il y a sans doute quelque part sous un toit ou entre deux branches
    Un nid plein de petits œufs en attente d’éclore
    Il y a sûrement quelque part tout près où à l’autre bout du monde
    Quelqu’un qui vous attend dans l’impatience
    Et le soleil qui se lève chaque jour ne sait ce qu’il adviendra
    De toutes ces attentes, il regarde tourner la terre et il attend patiemment
    Car il viendra le jour où les oisillons casseront leur coquille
    Car Il viendra ce jour tant attendu ou vous serrerez dans vos bras l’être aimé
    Car il y aura toujours des petits oiseaux qui attendent de voir le jour
    Il y aura toujours sur cette terre des êtres qui sont faits pour s’aimer.

  210. L’oisillon frémit
    le souffle du vent l’envahit
    dans son coin tiédi

    Merci à tous de votre présence

  211. L’oisillon résiste
    Volera, volera pas
    Le nid avant tout!!

    Où comment accentuer la réflexion, faire durer l’hésitation, et la prise de …décision!
    Volera, volera pas?

  212. Ne procédons nous pas largement par imitation
    quand maladroits et bien mal emplumés
    nous nous approchons du plongeoir
    qui en l’occurence est bien près du perchoir
    et sans avoir l’impression aucune de se lasser (à cause de Lassay)
    devons nous contenter de maigres rogatons
    pourtant nous attirons la réelle convoîtise
    et pas que de chatons
    alors battons et rebattons
    pas seulement les cartes génétiques
    mais les forces vives qui doivent affluer
    pour nous permettre enfin de nous élever

  213. Courageux mais pas téméraires
    Dans le torrent de la vie
    Comment ne pas laisser de plumes…
    En s’élevant sans regarder en bas
    Monter sans chuter.
    Inoxorablement…….

  214. Pression, sélection, et de ce bord de fuite
    où l’oisillon peureux laisse perler le doute
    imaginer la portance qui compense la trainée
    et lui de nous monter pas outré son derrière
    tandis qu’il monte trop lentement vers l’azur
    où il pourra tout à loisir refermer quelque blessure
    chanter de bonheur et passer bien des barrières
    une fois que la poussée salvatrice l’aura délivré
    mais pas au point de l’air de s’enivrer

  215. Si chétif, si timide, si peu déniaisé
    où va t il son courage trouver
    pour enfin paraître plus aisé

    Si rétif, si humide de ses premières pissées
    où va t il pouvoir se sécher
    si ce n’est dans des vols buissoniers

    Si créatif, pourtant trop passif
    dans le vide attentif
    ouvrir des grands yeux plaintifs

  216. Je ne suis rien
    qu’une bulle,
    une plume
    qui lentement s’élève
    vers la lune.

    Je ne suis rien
    qu’une étincelle
    une flamme
    qui s’allume
    et qui s’éteint.

    Je ne suis rien
    qu’une poignée de terre,
    une poussière
    sur laquelle on souffle
    pour qu’elle s’envole.

    Tu es
    mon feu
    mon eau
    ma terre.
    Tu es mon tout.

    eMmA

  217. Bon !si j’ai bien compris Thierry cet oisillon plaintif, créatif, passif, attentif, rétif, chétif, c’est le mythe de Sisyphe !!! « Cent fois sur le métier, remets ton ouvrage », et du courage, bien sûr il en a, puisqu’il veut vivre, alors cent fois au bord du nid il reprend son envol. Un jour pourtant il partira loin de son nid, oh ce n’est pas qu’il oubliera non, oh que non !, les petits oiseaux n’oublient pas les meilleurs premiers instants de vie, mais lorsque le nid un jour devient trop petit et qu’il n’y a plus de place pour lui, il se trouve dans l’obligation d’aller construire sa vie un peu plus loin et parfois même très loin et à quel prix ? Seul lui le sait.

  218. Il n’a pas beaucoup de plume notre oisillon
    Et pourtant comme il aura fait couler beaucoup d’encre
    Nombre de mots sur ses ailes s’envolent
    Pour traverser ce ciel qui est le même pour tous
    Même page d’écriture où nos plumes se posent
    Un chant qui traverse le printemps sur un son parfois triste
    Mais qui souvent le soir, dans un encrier plein de lumière,
    Voit les poètes tremper leurs plumes dans l’or d’un rayon de lune
    Pour faire naître les mots d’amitié, d’amour et de tendresse
    Que notre oisillon emportera à l’autre bout du monde.

  219. de bel amour, de belle tendresse, de belle délicatesse,
    des pensées jolies de belle journée, la plus douce possible,
    avec des retours d’ondes positives, délicates et tendres.

    le messager du temps.

  220. (…)
    Je t’aime quand tu te lèves le matin
    Ou à l’aube
    Je t’aime quand tu peignes tes cheveux
    Je t’aime quand tu choisies ta robe
    Qu’elle soit de lin ou de satin
    Puisque c’est toi qui la veux
    Je t’aime quand tu mets ton foulard
    Je t’aime quand tu fais ta prière
    Je t’aime quand tu dis au revoir
    A ta mère et à ton père
    Je t’aime quand tu descends l’escalier
    Je t’aime quand tu marches comme un écolier
    Je t’aime quand tu évites les regards
    Des hommes aux yeux de renard
    Je t’aime quand tu souris
    Chaque fois que tu vois
    Une fleur fleurie
    Ou un joli chat sur un toit
    Je t’aime quand tu fais ce que tu fais
    Au bureau, à l’école ou à la mosquée
    Et quand tu reviens le soir
    Et que tu éteins la lumière
    Et que tu ne vois plus que le noir
    Je te rappelle que la lumière
    Est dans ton cœur
    Une fleur comme toi ne meure jamais
    Une fleur comme toi doit être aimée
    Et moi, je t’aime
    Même si je ne te vois pas
    Je t’aime même si un jour
    Un autre homme que moi
    Viendra t’offrir plein d’amour
    Et tu te foutras de moi !

    http://mohamed.ali.over-blog.com/

  221. (…) Bourgeons hâtifs , pressés , promptes feuilles , verdures imminentes , ne chassez pas trop vite ces troupes attardées d’oiseaux blancs. Ces ruches de feuilles – et là-haut , loin , ces ruches de cristal. (…)
    Ph. Jaccottet .

  222. Adieu certains mots et pensées douces
    Adieu poèmes, chansons et comptines
    Engloutis dans les nuages, perdus dans les orages
    Restent sur le sol quelques plumes arrachées
    Au carcan de la vie bien loin de toute poésie
    Des mots crus, cinglants, jetés sans nuances
    Dans la froideur d’un paysage aux vents des idées noires
    Comme elle est loin la petite phrase qui virevolte entre deux airs
    Et qui voudrait qu’on se souvienne de ces mots qui consolent
    Qui parlent d’espérance et de lendemains souriants
    De ces mots de tous les jours si doux, si beaux, si simples
    Et qui font naître une chanson sur les lèvres des enfants
    Mais laissons faire le temps comme disent les grands
    Il reviendra le beau temps des mots qui chantent
    Celui qui pose dans le regard l’étincelle du bonheur.

  223. C’est la vie qui nous emplume et nous noue
    quand le fil des intrigues nous chasse
    et si les pollens nous incommodent
    faut il pour autant suspendre notre respiration
    comme d’autres suspendent leur vol
    et quand avec la tradition on renoue
    c’est un affrontement mais pas de guerre lasse
    des couleurs miroitantes on s’accomode
    qui nous donnent encore et encore d’inspiration
    alors vais je le quitter ce sol

    Pas sûrs de nos gestes
    encombrés et fébriles
    apeurés mais pas stériles
    nous devons nous délivrer
    et forger notre destinée
    ne soyons pas si prestes
    prenons le temps
    et laissons nous le
    les lacets de la raison
    enserre notre gorge
    un filet de saison
    retient les piafs
    de faire festin
    le monde est vaste

  224. Bof. Je n’ai plus rien à te dire. Il faut que tu changes tes yeux avant de lire mes poèmes ou tes oreilles avant d’écouter ma musique.

  225. Oisillon libre tout raz plat plat
    Tes ailes coupées te volent si bas
    Regarde le ciel
    Vois comme il t’aime
    Laisse le bien trop de réel derrère
    Et vole vole
    Envole toi
    C’est dans tes ailes
    Qu’est ta gaieté
    Ta force vive ton goût d’aimer
    Ressaisis toi
    Envole toi
    Ne reste pas repli sur toi
    Ecris exprime sors de ton âme
    Le tout de vrai
    Le bel de beau
    Car tu es toi
    Et c’est ainsi
    Dans la belle humanité d’être
    Un oisillon de toi de tel

    sonnée par le réel, depuis trois mois,
    je m’envole, because you are YOU,
    and thanks!

    have you ever really loved a man?! heinhein…de fort de fort…
    elle est belle cette mélodie, Bourrache, je la mets au goût de mon jour…TENDREDOUXDE RAZPLATPLAT, y’a ces épreuves de vie qui razplatplat…

  226. ils sont forts, tes mots de 22H25,
    un jour on se sent englué de tant,
    la vie a tant déçu,
    pourtant il faut encore voler,
    il faut aussi poser ses mots pour s’exister,
    il est des chagrins tels de tels,
    la vie,
    un deuil puissant d’un tel cuisant,
    le bel désir si rare si bel c’est tellement,
    complicité si tendre,
    amitié complice,
    partages forts,

    mais les mots sont et sont encore,
    au plus près, tels, de bel vivant.

  227. Au bord du soir
    L’oisillon s’ose le bord du nid
    Il ouvre une aile puis une autre
    Il apprécie d’être plus léger
    Dans cet air lourd
    Qui est sur terre
    Et le voilà qui ose s’envole
    Il quitte le nid pour un bel vol

  228. Au petit matin dans un brouillard épais
    Les yeux fatigués de tant de veille
    L’esprit suspendu dans un état second
    Attendre qu’un nouveau jour se lève
    Et vienne effacer les heures sombres
    Reprendre ces lectures qu’on a su lire
    Tant la tête ailleurs les a évincées
    Ne sachant recréer une atmosphère
    Tant elle fut lourde et envahissante
    Au point de remplir l’espace d’inconfort
    Comme un temps en marge de la vie
    Qu’on se refuse à prendre en compte
    Et qui pourtant s’est fait pesant et bien réel

  229. Comme un oiseau au bord du nid
    Au petit matin dans un brouillard épais
    Les yeux fatigués de tant de veille
    L’esprit suspendu dans un état second
    Attendre qu’un nouveau jour se lève
    Et vienne effacer les heures sombres
    Reprendre ces lectures qu’on a su lire
    Tant la tête ailleurs les a évincées
    Incapable de recréer une atmosphère
    Tant elle fut lourde et envahissante
    Au point de remplir l’espace d’inconfort
    Comme un temps en marge de la vie
    Qu’on se refuse à prendre en compte
    Et qui pourtant s’est fait pesant et bien réel

  230. Ouvrir sa tête au ciel
    Laisser entrer les hirondelles
    Elles volent tournoient
    Aèrent le crâne trop lourd
    Et déjà le goût de vivre est là
    Comme il beau ce ciel de vie
    Tout devant dans les airs
    Une vue en beautés
    Longtemps la vue s’engouffre
    Jardine bêche cultive tendre
    Le petit jardin intérieur
    Le souffle revient la vue s’éclaire
    Serrer sa paix fait tant de bien

  231. Ce sont de drôles de petits oiseaux ces humains
    Ils planent bien souvent et perdent pieds
    Ils cessent de chanter le coeur trop lourd
    Battent des ailes, s’égarent et tournent en rond

  232. C’est parce que j’ai vu des morceaux de bastèque dans votre poubelle que je me suis précipité au marché pour acheter du bastèque. Dommage que je n’ai pu le manger au mème moment que toi!

  233. Voler voler son ciel
    Quand il n’est pas volé
    Siffloter sa petite vie
    Coûte que coûte son pas
    Se souhaiter léger
    Fibre humaine aérée
    Qui serre son essentiel
    Le bel sens d’une vie
    Caresse de la bise
    Le rayon de soleil
    Un regard bel vivant
    Une main bienvaillante
    Aimer tendresses ses jours
    Et partager l’instant
    Pour le donner à d’autres
    Sur le fil de ses ans

  234. Partager le meilleur
    Garder ses mauvais jours
    Dans la caresse d’une vie
    Qui souhaite se donner
    Tendre jolie et belle
    A donner de bels souffles
    Pour se vivre la vie
    Dans ses beautés à elle
    Les bontés d’une vie
    Distribuer son ceur
    Et sortir de son nid
    Pour chanter des douceurs

  235. Oui, je t’aime; je te l’ai dit et répété.
    Mais je peux pas dire que je t’adors,
    Car ça c’est trop fort:
    Tu ne le mérites pas.
    Ton beau sourie d’antan
    Me rappelait le bonheur de Cléopatre
    Mais -hélas- ton soupir constant
    Me rappelle le malheur rampant
    De Jean-Paul Sartre.

  236. La nacre

    tout au fond de l’eau
    sur un lit de nacre
    comme en un berceau
    dort la perle fine

    sur un lit douillet
    dans le vert feuillage
    bat un cœur tout neuf
    Un petit oiseau

    sort de sa coquille
    dans la même seconde
    une perle ronde
    vient de naître au monde

    Alain

  237. merci si tu savais Annick comme un sourire échangé peut parfois faire tant de bien et ce soir tout particulièrement.
    Je t’embrasse et te souhaite une bonne nuit

  238. alors je te souris encore, encore plus fort, Monique,
    car à moi aussi, il me fait du bien ce sourire échangé, et ce soir tout particulièrement, aussi.

    Je t’embrasse, Monique, et te souhaite une douce nuit.

    hép, Monique, l’eau du puits, elle nous sourit! bises!

  239. Pas à pas, je marche vers toi.
    Pas à pas, tu t’éloignes de moi.
    Pas à pas, nous avançons, toi et moi,
    Comme deux lignes parallèles,
    Comme Lady Liberty et la Tour Eiffel,
    Comme la terre et le ciel.

    P.S. J’avoue que ma poésie est moins bonne que ma prose (roman).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *