Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
silhouettes
miroirs de nos attentes
nos bleus gris
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
silhouettes
miroirs de nos attentes
nos bleus gris
Etre une fourmi
Sur l’immense fourmilière
perdue dans la masse
Être un signe
Sur la toile du monde
Quelque part … ailleurs
« «Nous ne sommes nous qu’aux yeux des autres et c’est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous-mêmes. »
[ Jean-Paul Sartre ] – Extrait de L’Etre et le néant
______
Que connais-tu de moi
Toi qui prétends me connaître ?
Je ne sais moi-même qui je suis
Et me laisse si souvent surprendre
Et quand les rêves me donneraient la clé
Je ne saurais la reconnaître
Entre tous les « moi » qui m »habitent
Ah qui suis-je ? Qui pourrait me le dire ?
_____
« Y a-t-il un « je » qui assume ces multiples « je » ? Un « je » de tous ces « je » qui a la maîtrise de tout notre être, de tous nos êtres intimes ? »
Gaston Bachelard dans le » cogito » du rêveur.
Bonsoir Ossiane, petit oiseau de nuit
Être un coeur
parmi des autres coeurs
amour à l’unisson
Et nos coeurs battent ensemble disséminés autour du monde dans de ce blog si sympathique. Bonsoir Neyde.
Bonsoir Monique, petit oiseau de nuit aussi, insomnie je suppose 😉 Je vois que tu cogites fort sur le « je et nos « je » et que pour commencer l’ami Bachelard entre dans la danse en intelligence. Ce que tu dis est très juste, on ne se connaîtra jamais avec tous nos « moi » et c’est peut-être une bonne chose finalement;-)
Coucou amie Neyde. Ton Etre te correspond bien;-)
En se posant c’est l’être et le séant
ainsi céant se dévoile un coin d’océan
mais l’être à naître est bien vivant
etre soi
ses joies, ses peines
ses attentes
voir son reflet
dans le miroir de l’autre…..
On peut être grisé par ses bleus
à l’âme ou au corps
dans la recherche d’un accord
jamais on ne peut se contenter de peu
Le ciel ..la mer..et le vent..
De chair..d’iode..et de sang..
Les algues brunes..
Ah hêtre…! je reviendrai écrire.
Merci à tous pour vos écrits, j’adore vous lire.
Then blue turns to grey…
Bonjour à la compagnie
En ce matin… tout gris !
Une petite, au saut du lit
Oui, facile, facile…
« To be or not to be… gris » !
J’suis encore un peu « engluée »…
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeee
–
Ici fait tout gris aussi.
Un temps à singing in the rain.
–
Donc :
« to be three »
or
to be tree ???
(cfr Leïla et Christineee)
–
Bon parapluie à tous and just a cup of tea.
–
avec des emprunts
Naitre ou le néant
deux figures imposées
entre elles :
les jours ne sont qu’un manège
une roue qui tourne,
parfois en lévitation
parfois en pesanteur
nous ne sommes que des pantins de la génétique
les marionettes de notre éducation;
sur le fil des heures nous enchainons
voltiges…acrobaties…marche funambule!
en équilibre précaire; entre l’enchantement et la désillusion
mais qu’importe!
on ne meurt q’une fois!
alors souris …va… vis… et deviens…
Doux être ou être fou qui sans être renait
un être ange regard de la vie les mots roulent
s’effacent pour mieux s’ecrire dans les rêves qui sourient
Et finissent dans l’oubli comme pluie sur la vague
être chant être danse et sans destin donné
replonger dans la mer pour en sortir vivant
et être oui être enfin ou juste un peu passer
Traversé par les nuages
Seul
Et pourtant avec Tous
C’est l’empreinte d’un être …et le sable mouvant..et la mer qui attire…et les pas qui nous quittent…la douceur du sable….et les algues odorantes..le bien être nous enlise…C’est une marche côte à côte…et les mains qui se touchent..et le large qui soupire..les regards attirés..et les roches évitées..et la mer que l’on touche..et nos cris amusés…C’est la côte qui s’enfuit..et ces êtres trop petits…et nos coeurs que l’on serre…et nos mains sur les hanches…et la mer contre nous…et les vagues qui s’agitent..C’est l’empreinte du temps..dans le sable et le ciel..les embruns sur les joues…et le sel sur les lèvres..les courants effleurés..nos attentes emportées..
Essaimés dans la recherche du sens,
Ils se touchent, marchent, sourient,
Pour oublier la dernière vague à venir.
Etres errants
recherche du poisson d’or
sur l’estran
J’aime beaucoup ces couleurs bleu gris brun en ton pastel pâle, elles donnent à ces images un fondu d’une grande douceur et chaque personnage, petite silhouette comme Ossiane l’écrit est une note sur de la partition du monde, il en est des graves et des aigües, chacune avec sa propre individualité et c’est ce qui fait cet ensemble, ce monde dans lequel nous vivons où malheureusement aucun chef d’orchestre n’est arrivé à trouver l’harmonie parfaite. Chaque être n’écoutant que son propre chant ne cherchant pas ou ne trouvant pas les accords pour l’entente entre tous. Peut-être a-t-on perdu le diapason et toute référence de paix, d’égalité et d’amour.
L’hêtre
Laissez vous transporter par la musique de l’ hêtre
Ces feuilles douces et tendres aux caractère innés
Par la grande nature ont été dessinées
Comme les gestes acquis après bien des années
souvent devant sa glace leur charme s’est affiné
Aujourd’hui belles encore elles parlent de s’envoler
Alain
Lettres
Les unes volent de leurs propres ailes
Elles se nomment voyelles
Les autres attendent qu’on les sonne
Elles sont dites consonnes
Gardons un œil sur elles
Elles circulent comme les atomes
Comme les feuilles en automne
Ou comme les hirondelles
le monde qu’elles dessinent
bien souvent nous fascine
prenons les comme elles sont
chacune d’elle à un son
Quand l’une nous fait signe
C’est afin d’en tirer leçon
Alain
Comme de petits points,
Je regarde au loin
C’est des hommes là-bas ?
C’est la mer, un combat.
Trop belles les photos
http://allainjules.wordpress.com/
marche solitaire
pluralité des mondes
des vies sécantes
tiens c’est l’être en points
et quel bon vent l’aligne
un bon frais à faire plier les doigts
posés en avarie en rade
Coquillage
Demeure chez l’être humain cette espérance folle
qu’un génie merveilleux venu du fond des âges
comme une perle nichée au fond d’un coquillage
répondra à leurs vœux avec la voix de l’océan
Alain
Il n’y a heureusement aucun chef d’orchestre, chère Monique, aucune entité transcendante extérieure à nous… A chacun donc d’être le sien, pour résonner au mieux avec l’autre; on n’a jamais eu le diapason, mais on le cherche toujours…
Pensées amicales à tous.
Toupie
Tu tournes et vires,
Actrice d’un court moment,
Et tiens ton équilibre
En mouvement.
Comme le cœur humain
Tu te heurtes en chemin,
Et tu pars à demain
En un tour de main
Dans ton monde sans parole
Tu siffles et chantes
Et ta vie est un bal
Qui meurt sur une vague
Comme un bel oiseau blanc
Pris dans son vol
Alain
Le diapason
Comme deux « vers » se choquent et entrent en vibration
quelques notes échangées en prélude au concert
permettent aux instruments réunis tous en cercle
de trouver l’harmonie et le ton nécessaire
Pour que deux cœurs se mettent à battre à l’unisson
un petit rite pour que débute une grande passion
ALain
Quand l’ être y est il tient en selle
pas besoin de s’isoler comme à Siloé
le temps n’est pas figé …et la vase comprimée
être ou par être, intériorité, extériorité
et au milieu de ce monde sensible cette peau interface
entre cosmétique (les bains de boues, même assis)
clins d’oeil (dans les petits matins gris)
et fond de tain (pour un meilleur piqué)
on n’est pas toujours pressé d’habiter son enveloppe charnelle
patience dans l’azur.
l’étale.
Le microcosme du liquide salé.
Hêtre
Pour ceux qui l’on vu naître
Jour après jour devenir Hêtre
S’ébattre et disparaître
Il avait tout pour être
Quand il fit plus d’un mètre
Très vite il devînt maître
des arts et des lettres
Il voulut tout connaître
Et se faire l’interprète
Du jour qui l’a vu naître
De la nuit souvent traître
Hélas pour tous les êtres
(Ils reposent dans l’aître)
Un jour le temps s’arrête
Alain
Clin d’oeil Monique
Clin d’oeil à tous et à toutes
Tants de « Je-s » dans Moi.
Quel est le vrai, je ne suis pas sûre.
On ne se connaît pas, on pense de se connaître.
Même à la fin de « la journée » on ne sait pas choisir le bon « Je ».
Ou le Moi est un patchwork de « Je-s », ou le Moi est une boîte de surprises où nous choisissons le meilleur pour le moment?
**********************************************************
Aujourd’hui c’est difficile savoir la valeur d’ « ÊTRE »
parce que les gens, en général, aiment l’ « AVOIR »…
L’homme n’est t’il pas semblable au cerf-volant
Un être parcellaire réuni dans le vent
Alain
Souvent
Le petit d’Homme
C’est par un cri
Qu’il la salue la vie
Et c’est encore de la vie
Qui par son petit être
Se donne
La vie c’est émouvant
Et aussi fort étrange
Par celui qui la casse
La vie
Quand ce petit être né
De toute son innocence
Sans souhait de départ
Est contraint à souffrir
Ce qui n’est pas de la vie
un texte que j’avais écrit et modifié
imparfait
être ailleurs, autrement;
Plus véridique ? Plus romantique …
dans un eldorado économique,
dans des lieux idylliques,
Des lieux emblématiques!
Etre différent
autrement
Plus intelligent
Plus d’argent
Plus marrant
Plus beau et plus grand
Plus cultivé ou plus savant
Tous ce que je ne serais jamais
Je suis ici avec vous, imparfait!
Comme une ombre ou je vais,
Mes défauts, c’est un fait
Me suivent et me reflètent
je suis bohémien du monde
avec les mots je vagabonde
ils m’emmènent en prose ou en vers
Pour un voyage au bout de l’univers
Dans les profondeurs de la terre
Vers vos désirs les plus secrets
parfois je frôle de mes ailes le firmament!
avec mon présent, mon passé, il faut que je compose
loin d’être un grand virtuose
je conjugue le futur toujours à l’imparfait!
j’ai un cœur comme tout le monde
et je suis cet Inconnu au milieu du monde
et le monde blotti au plus profond de mon cœur
Je parcours plus grandes douleurs
Les plus extraordinaires bonheurs
Les plus petites lueurs
j’ai le souvenir ancestral de la poussière
mais l’impératif est au bout du chemin!
je suis nomade sur la page blanche
Avec comme vêtement le silence
Comme nourriture l’amour
Comme refuge un ciel étoilés…
Ils vont et viennent sur cette plage
Petite phratrie de chercheurs de coquillages
Hommes, femmes et enfants sur le sable mouillé
Heureux comme des chercheurs de trésor
Oubliant le temps et les emmerdements
Sur ce miroir de l’eau stagnante
Le temps s’est arrêté, leur laissant
Le temps de vivre, le temps d’être heureux.
Et qui sait peut-être le temps d’être eux-mêmes.
http://www.youtube.com/watch?v=Qp2yGHIMvcY&feature=related
Être
Se sentir être
de tout son être
Puis se retrouver
seul de seul
Et se sourire
de son si peu
C’est peu
Un être
Le marché du temps
Est cet élégant
Qui ouvre son tiroir
Sur un autre tiroir
La vie elle apprend
Ses êtreS
Et le dernier tiroir
On se le souhaite
Etant
La vie se fait voir son être
Et c’est pourtant le tout dedans
Qui fait la différence des êtres
L’image de chair peut tromper tant
La beauté intérieure
C’est être
De son bel d’être
Sa vie pendant
Regarde cet être
Il est
Vois
Voici sa dernière seconde
Il était
Regarde
comme il était
Mais que sais tu
de ses ans d’avant
Alors faut pas juger
un être
Qui est ce tel
dans son instant
C’est peut être
un monstre de tant
Même sous les traits
de l’ange présent
être
Il y a lieu d’être et de penser
Il y a lieux et réalités
J’ai l’intuition de l’infini
A percevoir la finitude
Des vivants qui ont existé
Des penseurs, des identités.
Serez-vous après le trépas?
Serons-nous tu lui vous et moi?
Être ici et vivre là-bas
Importe peu qu’on n’y soit pas
Être la pensée et la conscience
Une évidente vérité
Être conscient d’avoir habité
Regard amoureux, cœur muet
Être c’est aimer, c’est exister
Pour un regard ou pour un autre
C’est se savoir ancré en lui
Et amerrir en d’autres ports
Être c’est vouloir réinventer
Les heures qui passent à coup d’espoir
Le hasard ombre les silhouettes
Et la mort n’est prématurée
Que parce que le cri veut renaître
En d’autres lieux, un autre esprit
Être c’est comme ne savoir que dire
Quand on écrit au bien-aimé
L’amour est et peut être essence
Sens dessus dessous son absence
Être, renaître, mieux qu’ayant été
Il disait ne pouvoir renaître
Il disait craindre être ce qui est
Alors j’ai épousé un être, un autre
Et l’envie d’être à ses côtés….m’habitait
Être mais ne pas être, telle est la réponse.
Le mariage, tel qu’il existe aujourd’hui, est le plus odieux de tous les mensonges, la forme suprême de l’égoïsme.
Léon Tolstoï
Mais être c’est tout de m^me sourire, la vie est belle…
MERCI Leila.
L’être il me dégoûte
L’être
Dans son état de mal être
Un être c’est pour se bel
Sinon c’est pas un être
Devant ce problème d’existentialisme, tous les êtres humains, tous les auteurs, les philosophes, les poètes, tous les penseurs, les créateurs ont entouré le mot « ETRE » pour essayer, les psychologues y compris, de percer le contenu de ce tout petit mot qui en quatre lettre nous définit tous, tu es, nous sommes, je suis.
Est-il besoin de qualificatif puisque chacun est différent, indéfinissable mais il est.
Nietzche nous dit : « Deviens celui que tu es » , pas si facile ! Jankélévitch énonce : « Il y a en nous comme un principe d’agilité et d’universelle inquiétude qui permet à notre esprit de ne jamais coïncider avec soi, de se réfléchir sur lui-même indéfiniment » Dans un autre de ses livres (Un je ne sais quoi, un presque rien) il écrit : « L’Etre…est création perpétuellement recommencé ; exister n’est-ce pas renaître ainsi d’instant en instant par un miracle de chaque seconde » Ce n’est pas indéfinissable qu’il faut dire, c’est insaisissable.
Reste pourtant que « l’homme n’est jamais ce qu’il pense être » et cette fois c’est Kundera qui le dit. Oh bien sûr je pourrais énumérer citations sur citations, le sujet est inépuisable et nous touche tous sans aucune exception. Mais si nous n’arrivons pas à percer le problème de notre véritable et profonde identité ne vaut-il pas mieux suivre les conseils de Gide, qui disait par rapport au « Connais-toi toi-même » de Socrate que » cette maxime était pernicieuse car quiconque s’observe arrête son développement. La chenille qui chercherait à « bien se connaître » ne deviendrait jamais papillon » Alors comme le disait Camus, « nous n’avons pas le temps d’être nous même, nous n’avons que le temps d’être heureux. »
Peut-être qu’il est plus important d’approcher les Etres et d’essayer de les comprendre que de vouloir se regarder le nombril, la vie durant, les yeux tournés vers les autres, ce sont eux qui nous apprendront à nous connaître, je l’écrivais ce matin : « Nous ne sommes « nous » qu’aux yeux des autres »Sartre .
J’espère ne pas vous avoir ennuyé en me promenant avec vous au milieu de tous ces auteurs.
quatre lettreS
J aime bien la fin de tes mots, Monique,
C’est peinard d’être
de laisser la vie nous dévoiler
en rencontrant des êtres
des vrais de bels
et d’autres aussi
et c’est étrange une vie
de s’apprendre d’être!
Tant pis si je suis que moi
Et c’est déjà pas mal
Que d’arriver ici
ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, Ossiane,
E T R E!
Mais au fait, c’est quoi ETRE?
ALORS SI L OEIL SE VIT, c’est deja être son être!
En ce moment, sur la 3
Une émission sur les jumeaux…
Très intéressante !
Etre et vivre en étant qu’un et en devenant deux !
Biseeeeeeeeeeeeeees du soir
(je regarde la suite !)
J’ai vu aussi Christineee, et me sauve pour la suite..
BELLE SOIREE
Un ventre pour trois ETRE
Quand le gynéco annonce
C’est la peur dans le ventre
Un combat tel de l’être
Si rude une telle grossesse
Puis quand un s’en va seul
C’est un peu de souffle en plus
Les voilà tous de deux
C’est déjà tellement
Comment mener à bien
Une telle aventure
Et la naissance se fait
A dix mois l’état de mal
Pour un petit des êtres
Et c’est la déchirure
Puis l’étiquette d’autiste
A ses huit ans et plus
Un combat d’une vie
Que le sens de se vivre
Et de donner naissance
A des êtres sur terre
bonne soirée,
je pars regarder à nouveau,
mon fils en mi temps entre soirée dvd calme chouette et temps de se coucher…
Belle émission en effet . Beau film et j’en ai été de mes larmes émotionnelles pendant l’accouchement, incroyable comme le corps garde certaines mémoires. Donner la Vie, avec tout ce que cela représente lorsque vous donnez naissance à deux petits Etres semblables et différents pourtant. Je n’ai pas connu cela et j’étais très attentive pour sentir et essayer de comprendre, ce qui se passe dans le coeur, le corps, la tête d’une maman et d’un papa lors de naissances multiples de ces petits Etres d’amour.
Un très beau film, Monique, j ai beaucoup aimé aussi.
Alors, je peux te dire ceci, en attendant que mon jeune homme se couche…pour retourner voir la fin…
Je savais que deux êtres, une fille, et un inconnu fille ou garçon,
et en césarienne sous péridurale,
le gynéco a sorti ….et m’a dit : c’est un garçon,
j’étais heureuse!
et puis ..la fille
j’étais for fort fatiguée de cette grossesse, mais si heureuse…DE CES DEUX ETRES! même si je me demandais encore comment j allais faire….et cela fut au delàde mes pensées, puisque le garçon autiste…
BELE SOIREE!
Je ne te cache pas Annick que j’ai pensé à toi lors de cette émission , de ces petits que je ne connais qu’à travers toi et ton coeur si grand qui t’habite pour les aimer tant et tant. Bonsoir Annick, je t’embrasse.
Et que dire…
Lorsqu’il y en a 3 !
http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/7/3/1/9782913389137.jpg
Bonneeeeeeeeeeeeeeeee nuit les petits !
salade ontologique.
Belle promenade hier soir Monique au milieu de ces auteurs, l’incommensurabilité de l’être un beau sujet
mais je ne serais pas très disert ce matin
Bonjour Monique,
et parfois je me suis dit, est ce que la vie plus compliquée avec les triplets attendus au départ,
et puis la vie on ne la connnait que dans sa vie dedans,
et c’est fort bien comme ça,
c’est impossible de connaître celle qu’on n’a pas eue….
ET CELLE QUI NOUS FAIT ETRE,
c’est bon de la remercier, et de la savourer dans son meilleur d elle, plutôt que s’en fâcher dedans, et s’en mourir dedans, et dans le moins bien tenter d’accomoder au plus, d’adapter, de bifurquer si c’est possible…
néammoins, une grande pensée encore ce matin pour les familles ‘en plein dans l’autisme essouflant’ ce matin au réveil,
ici, c’est calme, il est à la salle de bains, il semble qu’on sera dans les temps…à suivre…le départ est toujours une épreuve, mais si petite au final, par rapport à la vie d’autres, vies impossibles en calme….
quand la vie a offert de tels progrès pour se vivre en paix, au calme, en raisonnements possibles,
JE DIS MERCI LA VIE! c’est la moindre des choses!
tout pourrait être si fou de vie encore!
Naitre nu d’un passé qui au présent s’éveille
Et se voir grain de sable captif de l’océan
naître et être livré à la vie vagues abondent
le livre est lit d’étoiles qui dans la mer nous jette
Dans l’éclat du soleil le secret scintille bleu
mais on ne comprend plus le langage de l’onde
on tourne en mort-vivants défiant les angoisses
quêtant en s’épuisant un bonheur qu’on cotoie
Qu’on devine qu’on effleure mais que l’on ne saisit pas.
Mes petits êtres d’amour
Je me souviens de vous
Tous petits, attendrie
J’ouvrais souvent la porte
Pour vous voir endormis
Vos tétées successives
Puis vos biberons ensuite
C’était à chaque fois la fête
Même si pas de temps
Dans cet entre deux de tellement
Pris par votre soeur trois ans
Des journées pleins d’amour
Peuvent paraître lourdes
Mais ce qu’il en ressortait
C’était la vie trois vies
S’en se lasser d’aimer
Comme je vous ai aimés
Bisou Annick et belle journée à vous tous
La mer
Malgré toutes les années elle conserve sa fraîcheur
Elle est comme toutes ces mères que leurs enfants réclament
Son visage reste jeune et sa voix qui déclame
Fait passer des frissons et naître des lueurs
quand son beau corps se contorsionne comme les blés
Elle attire les jeunes mâles qui songent sous les étoiles
Ils sont troublés émus et demeurent essoufflés
comme de voir une idole au sortir de ses voiles
Elle remue tous les cœurs sans jamais se lasser
Les doigts couvert des bagues de tous ses fiancés
Et ses croulants sommets aux cimes enneigées
Sont comme les fleurs de Mai blanches et parfumées
Alain
Le chien
Il lui manque la parole et les claires idées
Mais son nez a du flaire et saura vous guidez
L’homme, qui se croit instruit vit souvent dans la nuit
La conscience qui l’éclaire dès vingt ans il la nie
Pour se faire de l’argent il manie l’ironie
Pour connaître l’Amour l’intelligence lui nuit
A manier l’ironie il vit seul et s’ennuie
Et pour tromper l’ennui il trompe ses amis
Il bute sur les mots heurte les sentiments
Devient aveugle et sourd aux choses de la vie
Avec autorité il mêle le vrai au faux
Ignorant ce qu’il est, dit aux autres leur défaut
Et parlant sans savoir ne sachant plus qu’il ment
Il confond la parole avec les aboiements
Alain
J’ai vu aussi! les jumeaux, chers amis!Je n’ai jamais compris pourquoi on habillait ses petits êtres pareils et c’est répandu dans beaucoup de familles, d’où ça vient ça?
Monique tu n’ennuies jamais! J’adore te lire.
Quelle joie que de porter trois enfants neuf mois, une fille et deux garçons et d’enterrer ses deux garçons et voir grandir sa fille.C’est ma petite nièce adorée et c’est aussi le courage et la joie de vivre de ma sœur.A côté de certaines épreuves, les nôtres paraissent parfois dérisoires ou chaque être, chaque mère doit-il, elle, porter sa croix?Son croissant))?
La vie est plus forte que toutes nos désespérances, j’y crois m^me si je me dis que j’exagère à écrire des textes très noirs parfois…bon c’est ma philo du matin, sourires à tous, je vous aime.Leïla.
Marcher
marcher longtemps
chercher le coquillage
déposé par la mer
entre les mains du sable
bonjour Leila,
je te cite Leila, » La vie est plus forte que toutes nos désespérances,… »? J AIME TES MOTS QUE JE PARTAGE. Bises.
Yaouh, Alain…
C’est étonnant
L’amour
Quand on pense
Qu’il n’y en a plus
Voilà qu’il déboule
En corps
Encore et encore
Et donne envie
A l’être
De se vivre son jour
si c’est possible, merci à toi, Ossiane, d enlever mon point d interrogation de 11 H 01, merci d’avance!
quoique?!
sisi, si tu peux enlever….
mais j’ajoute ceci néammoins, parfois les désespérances de la vie sont si fortes, plus fortes que la goutte de vie…Alors faut naviguer et naviguer pour serrer la force de vie, dans des milliards de gouttes à saisir…et parfois un microninstant vaut des milliards de gouttes…
LA VIE ET SON ETONNANT D’ETRE!
merci d’avance de l enlever ce ?
N’être que des petits traits noirs sur une plage blanche,
Quelques petits mots épars sur une grande page
Et l’Océan tout autour qui dort et se prélasse
Quand la plume se trempe dans l’encre bleue de l’eau.
N’être qu’un maillon de vie au milieu des grains de sable,
Quelques petits points qui racontent une très longue histoire
Et la lumière pâle du jour qui glisse sur les eaux
Quand les mots s’écrivent sur la ligne vierge des vagues.
N’être que le fruit de la mer quand la marée descend,
Les pensées qui surgissent au petit matin d’un jour,
La manne de l’océan, les fruits sortis du sable,
Quand une main dessine sur le miroir du temps.
N’être à la surface de l’eau que le reflet de soi,
Une page déchirée sous les embruns de la mer,
La pêche aux coquillages qu’une bulle démasque
Quand un mot vient frapper les contreforts du cœur.
ῥη̃μα
Au début serait le verbe
L’immense
L’imprécis
Où se noie les désirs
Flammes frêles
Scintillent
Sentiment vague d’une eau vive
L’enfant
Voyance intuitive des rivages parfaits
Lisières estompées
Se voir deux seul à seule
Marcher le pied dans l’ombre
Où le sort se dessine
De bistres et de cendres
S’approcher
Côte à côte
Au point de s’ignorer
Effusion de l’azur
Douceur abandonnée
Image conjuguée à nos mots étonnants
Un petit signe au vol car je ne suis pas très disponible en ce moment.
Mais que cette image est encore m
Où se noieNT les désirs…
un petit signe tellement au vol…que les mots se sont envolés sous mon nez…
Mais que cette image, Ossiane, est encore magnifique, et vos textes beaux, émouvants, poétiques, aériens, inspirés et profonds… ça respire toujours ici, à n’importe quel moment du jour et de la nuit !
A très bientôt sur le pont.
être, grève, guétres, trêve, paître
de l’unicité de chacun un principe
des rapprochements gémellaires aussi
Unique à porter cette tunique
seul à avoir exactement ces souvenirs
de la mémoire en guise d’histoire
de ce parcours toujours en cours
Je te croise
Il te croise
Chassé croisé
Comment se reconnaitre?
Comment s’aborder?
Pourquoi penser aux passantes?
« Je veux dédier ce poème à toutes les femmes qu’on aime
Pendant quelques instants secrets, à celles qu’on connait à peine,
Qu’un destin différent entraine et qu’on ne retrouve jamais.
A celle qu’on voit apparaitre une seconde à sa fenêtre,
Et qui, preste, s’évanouit, mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette qu’on en demeure épanoui. »
G. Brassens
http://www.youtube.com/watch?v=HAro5MwOQxw
Bonne nuit à tous.
Petits signes noirs sur l’immensité bleue
d’ une écriture , qui raconte la vie
que seuls » les aimants » comprennent
Raoul Duffy parsemait ses paysages de silhouettes identiques
–
Être. J’aimerais.
Nommez-moi. Furtive.
L’instant d’un matin.
–
Hum! Bourrache J’aime beaucoup Je t’embrasse.
humhum, héhé!
la mer a fui
Le vague à l’âme
de nos « bleus gris »
vieux coquillage
le cœur résonne d’amours enfouis
la plage du temps
l’estran de la mémoire
n’est que sable mouillé
sous une lumière brisée
la mer a fui
le vague à l’âme
de nos « bleus gris »
on va nus pieds
sous un ciel de nuages nacrés
vers un horizon naufragé
un cri de mouette
déchire le silence du jour
l’élan d’antan glisse et s’enlise
la mer a fui
le vague à l’âme
de nos « bleus gris »
un vent furtif emporte
les rêves cerfs-volants
dont l’enfant a lâché la ficelle
la vif désir s’affole et se hâte
car la marée qui vient
effacera à jamais la trace de nos pas
la mer a fui
le vague à l’âme
de nos « bleus gris »
tout recommencera
quand la mer reviendra
danser et chanter
sous la lune
Incarner son être dans les bleus de la vie
et sortir son carnet pour les rendez vous aussi
griser les zones floues en guise de remplissage
rendez vous compte que ce qui définit
c’est l’interaction qui révéle et interpelle
comment se définir sans référent
longtemps les hommes ont cherché
dans la lignée la source de tout
fils ou fille de, jusque dans leur nom
innéité qui fait fi des acquis
pesant fardeau qui oubli
ce chemin ou péniblement
chacun pousse sa pierre
et ne met pas toujours ses pas
dans celui d’un autre
chercher sa voie
une et unique
jusqu’au bout de la plage
écrire sa page
avant de la tourner
et avant que de l’emprunter
laisser son empreinte
à sa manière, son style
marquer d’une façon ou d’une autre
inimitable là où l’on table
dans ce festin de la vie
pas de devis mais des factures
entre fracture et rature
la raclure et les scories
l’atonie et le silence
mon coeur balance
et toujours ces sursauts
cette vie pregnante
qui jaillit et enfante
qui irradie et associe
entre flamme éclairante
et foyer brûlant de passion
être nourri et nourrissant
ni exemple ni repoussoir
exemplaire unique
pas de fac similé
pas de vie simulée
tout à vivre et explorer
rien à jeter… au fond
juste désirer
que cela ne se termine pas trop tôt
être…sans trop d’entrave…dans son plein accomplissement…et remplir …sinon une mission…du moins une vie…d’expérience
« Liberté que me dis tu donc sur moi ? »
Ah oui liberté c’est bien ça vous êtes comme une croyance qui me fait penser
que le champs de mes pensée s’ouvre tout grand à la réalisation et que le film qui tourne dans ma tête n’a plus qu’à s’étendre sous nos yeux pour prendre forme et prendre vie mais vraiment entre illusion et chimère n’êtes vous pas cette pythie impitoyable qui me ramène malgré tout à cette juste mesure que donne le temps et l’espace, qui rompt avec la notion d’épanouissement sans bornes mais qui nous fait comprendre que seul l’effort ménage des belles surprises quand au bout d’un chemin improbable on comprend la logique de tout ce qui vient d’être accompli et que le sens se révèle oh pas complètement mais suffisamment pour qu’on se dise alors que ça valait le coup.
Je désire intensément vivre des aventures comme ce nouveau Sinbad des mers du sud qui cingle avec ces cingalais depuis son palais de rêverie vers les rives ardues des nouvelles contrées et que la confrontation loin de l’effrayer le dope dans ses espoirs de richesses et de savoirs car seule la connaissance et la possibilité d’en approcher sont propices à décupler les forces.
Je désire approcher des limites permises ou que je m’autorise pour enfin comprendre par la transgression que la transe n’est pas agression mais libération et que dans la dimension chamanique de ce retour aux valeurs ancestrales dans cette communion avec la nature et d’abord avec Gaia qui étend son empreinte invisible ce sont des milliards d’existence qui se surimpose dans l’espace et le temps en un continuum décalé.
Je ne peux me libérer totalement de mes chaînes mais au moins puis je par la pensée et ce comme le prisonnier entre quatre murs m’évader vers des territoires inconnus qui pourront par la confrontation me révéler à nouveau des façons d’aborder le monde dans son infinie complexité ramifiée et superposée, cherchant ces lignes invisibles qui tissent des réseaux signifiants.
Je voudrai tant abolir la pesanteur et ces lourdeurs d’estomac qui me font sentir la gravité du monde en même temps que ces côtés nauséeux et si ce n’est dans l’espace du moins modifier ma perception spatiale via ce système vestibulaire qui dans l’antichambre de la conscience édifie des plans cotés.
Je voudrai tant que rêves et fantasmes à défaut de tous se matérialiser puissent de manière embryonnaire du moins dénouer les affres de l’angoisse tenaillant mes entrailles pour que cette énergie s’écoule pleinement dans mon corps.
Pour convoquer au tribunal des idées folles, perdues ou recomposées les éléments ontologiques, les périodes de doute ou encore la seule conviction qui vaille ; celle de choisir d’avancer sur le chemin en interrogeant non seulement les impressions de parcours, les paysages rencontrés mais aussi en humant des senteurs délicates qui parle de dépaysement, d’exotisme et de rencontre des cultures ; quand sacrifiant au besoin impérieux qui vous fait perdre l’empire sur vous même mais en même temps laisse se répandre en longs fleuves d’espoirs les racines d’ailleurs, ces ailleurs qui consistent à substituer non pour tuer mais pour embellir, ou mettre à distance une vérité cruelle, un présent pesant, une existence ordinaire et qui de ce fait n’est jamais assez pimentée par les surprises de l’aventure, les plaisirs du voyage et la découverte comme seule raison d’être.
Etre transparent
Est une petite mort
Comment vivre après ça ?
Gare du Nord
l’éloignement rend l’être cher plus attirant
la raison se défend, mais ne sait pas quoi dire
sentant les larmes naître l’homme s’efforce à sourire
Mais le cœur est sensible autant qu’un instrument
Il pleure et vibre aux moindres sentiments
Ils s’approchent de la vitre et quand le train démarre
Ils se disent au revoir dans un dernier regard
Au moment du départ les hommes idéalisent
au bout du quai il y a toujours une rose qui flambe
et les signes échangés des porteurs de valise
La gare est ce milieu où l’homme cet orgueilleux
Peut montrer ces faiblesses et cesser d’être fort .
Et l’enfant qu’il demeure, cet être merveilleux,
Comme un pauvre honteux chercher du réconfort
Alain
Gare de l’Est
L’homme a faim d’aventures et toujours il a soif
Porté par ses deux jambes puis très vite à cheval
L’homme s’est vite comporté en vaillant caporal
Les gares ont remplacé les arcs de triomphe
Les monuments de pierres où figurent les noms propres
Des vaillants combattants victimes de ces succès
Ont été remplacées par les portes d’accès
A des voies ferroviaires qui parcourent l’Europe
Les voies qui emmenaient sur les champs de bataille
accueillent les touristes comme les immigrants
qui à la voie des airs ont préféré le rail
plus de vaillants discours plus de clairon qui sonne
Sous les vastes portiques le plus souvent résonne
Les cris de ceux qui s’aiment fêtant leur retrouvailles
Alain
L’intimité
Deux
L’être
Des silhouettes se balladent
Sur fond d’un bleu de mer
Le ciel les accompagne
En seul de seul
Ensemble
Être son for intérieur
Sa belle pudeur en soi
Grain de sable marche sa plage
Et s’envole l’esprit
Qui rêve son coquillage
Tout doux creux chuchotis
Clin d’oeil à Thierry
« L’homme nait libre, et partout il est dans les fers » Rousseau
Ainsi d’après Rousseau si l’homme nait libre il n’est pas pour autant libre
____
J’ai vu la liberté devant ma porte
Je l’ai prise discrètement par la main
Nous avons marché sur les chemins
Avant que la vie nous emporte
Nous avons longuement dialogué
Apparemment sans contraintes
Nous avons été très vite rattrapés
Séparés, dissuadés renvoyés à nos craintes
Serge Reggiani a chanté la liberté
Comme étant une perle rare
Je crois en cette cruelle vérité
Pas facile de larguer les amarres.
____
Comme il est lourd de sens ce mot Liberté comme il est doux à entendre pourtant.
« Why are you so scared and creeping
around,
taking photographs all over town, pictures in the dark that live in the light, the world is my playground too and I’ll do what I like.
Why are you so scared of a falling apart,
intimidating me for falling apart,
stay on your knees with your cross and don’t tell me you know so,
the world is my playground too and I refuse to follow.
Fly with me, falling throught the night,
fly with me, falling out of sight,
find me, hold me…
In your arms, ‘cos I’m scared of their controlling crowds keep me calm,
‘cos I’m scared of their controlling crowds here they come.
Why are we so obscure and creeping around, hiding from mirrors and screens all over town,
objects disturbing blinding taking the peace in me,
the world is my kingdom too and I’ll feel what I like in me.
Killing my heart, I can’t face, I can’t face no more, (X8)
the world is my playground too I can’t feel anymore.
Fly with me, falling throught the night,
fly with me, falling out of sight,
find me, hold me…
In your arms, ‘cos I’m scared of their controlling crowds keep me calm, ‘cos I’m scared of their controlling crowds here they come.
Why are we so cold and breaking apart, caught up in this storm just breaking apart,
pictures and colours i loved but don’t see anymore,
the world is my playground too I don’t feel anymore,
why are you so adored (échos)
‘cos i’m scared of their controlling crowds here they come. (X4) »
Archive Controlling crowds
http://www.youtube.com/watch?v=bhMz7x1ZaGM
à ma femme
être la question nous submerge parfois
mais ce n’est pas la question fondamentale
car notre être est toujours en mouvement
et c’est pour cela qu’il est si difficile de l’appréhender;
aujourd’hui je suis autre qu’hier
et demain encore je serais tout autre
même s’il existe une structure intene àm on être
elle n’empêche pas le mouvement;
car seul le mort est sans mouvement;
mais être c’est réduire le monde à soi
alors que partager la vie avec un être différent
est surement est appréhender le monde
dans toute sa compléxité.
c’est surtout vrai quand cela s’inscrit dans la durée;
car il faut s’oublier pour comprendre l’autre;
et dépasser son propre être;
pleurer sur soi parait pathétique
pleurer sur les autres ressemble à de la compassion
s’aimer c’est être égocentrique
aimer l’autre est une marque d’amour ;
rire de son propre humour sur les autres est un preuve de suffisance, de mépris
rire de l’humour des autres sur soi
c’est une preuve d’humilté, autodérision;
traverser la vie avec un autre être
je ne connais pas de défi plus difficile;
Souviens-toi un jour à la gare
Nous nous sommes retrouvés
Après des années d’absence
L’émotion tu t’en souviens ?
Tu m’as dit : » tu n’as pas changé
Seul ton regard est devenu triste »
Depuis, lorsque j’y repense
Je voudrais retrouver
Les yeux de celle que j’étais
Mais je ne serai jamais plus
Celle que j’étais, car c’était hier
Chaque jour nous façonne
Et fait de nous ce que nous sommes
Je ne serai jamais plus comme avant
Je suis celle d’aujourd’hui
Et je ne sais, qui je serai demain.
____
Je viens de lire ton texte Marc et il rejoint le texte que j’écrivais dans le même temps, je suis toujours étonnée de ce genre de chose, mon texte en réalité m’est venu des deux textes d’Alain gare du Nord et gare de l’Est qui ont fait ressurgir un souvenir.
Vous avez dit être?
Si un jour tu te sens inutile et déprimé,souviens-toi : un jour tu étais le spermatozoïde le plus rapide de tous. (Coluche)
En parlant de gare, il y a quelques années j’avais écrit ceci, entre le nord et le sud.
Voyage en train
Le paysage défile, je ne vois presque rien
Dans ce vert de nuances, de collines en prairies
Mes yeux clos, l’esprit pense, le corps est endormi.
Voilà, je me souviens, de chaque pâture ou haie
Qui passe derrière la vitre quand je vais et je viens
Un départ, un retour, je ne sais où je vais
Mais je viens d’une gare où des trains à l’arrêt
De wagon en wagon attendent qu’emplissent les quais
De voyageurs pressés, de jeunesse décoiffée
De vieillesse grisonnante, d’âge mûr et de secrets
Que chacun a tassé au milieu des bagages.
Alors, le train secoue ses énormes roues coincées
De s’être trop endormies, elles s’en vont caresser
De roulis en roulis, les rails chantant l’acier
Le bruit de ces voyages, vers nulle part et ailleurs
Au dessus de chaque pont, au noir des longs tunnels.
Le bruit m’est familier, entre la pierre et l’acier
Il berce nos solitudes, apaise l’esprit blessé
Assis à paresser, derrière un paravent
De petites mailles grises qui ombrent le chagrin
Que l’éclat du soleil, aurait laisser passer.
Ces inconnus sans expression, là, devant nous
Perdus dans une lecture, une revue, un roman
Qui d’entre eux se languit? qui aime à la folie?
Qui de bleu a muré le coeur d’une jeune fille?
Ils semblent si paisibles, si doux, ces étrangers
C’est le train qui les place, sur ce haut piédestal.
De ces instants longs, éphémères
Dans les regards océan,
Couleur prairie ou brun d’automne
Enervés, harassés
Sur les mots creux, les mots subtils
On imagine, leurs câlins, leurs mots doux
Leurs chagrins, leurs maux saoûls.
Leur humanité, leur ordinaire.
Chacun transporte dans son voyage
Ses silences et ses bavardages
Ses sourires, ses questionnements
Le regard à la fête et l’oreille agacée
Par l’enfant qui s’entête
A hurler froissé.
De cette scène de voyage
J’en tire une morale
Oisivement vous regardez et pensez à eux vaguement
Tous ces gens ont dans leur domaine
Des tas de joies et même des peines
Que l’on devine confusément
Ce sont des gens ordinaires.
Le train entre en gare, après trois arrêts entre le Nord et le Sud
Sur la moquette devant la porte du wagon ronronnant
Commence à s’animer les gens pressés de rejoindre le quai
Le train n’est plus fou.Il ralentit vers la lumière.
Destination… la gare.
Terminus.
Je me pouffe Leila, *
je ne l’avais pas encore entendue, celle la.
MERCI Coluche, merci Leila.
–
« Qu’il soit le plus rapide de tous, un spermatozoïde a quand même besoin d’un ovule qui lui dise « oui » »
(c’est de moi)
–
Je suis gaie ce soir, la soirée délicieuse, et un canal de Brest à Nantes si joli ce midi,
alors je suis publickE gaiE,
et je me pouffe de me pouffer,
merci Bourrache.
et je me repouffe, Bourrache!
pas grave….. j’aime mes délires tendres…
…
( °°`=
( \ I I
( \________I I
( ( ) )
( ( (____) )
\ _______ )
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-I/_ I/_
Riri le petit canard : plan de montage.
Recopier les éléments ci-dessus, séparer les par des espaces, vous verrez apparaitre sous vos yeux esbaudis une magnifique reproduction de Riri le petit canard.
Bourrache : Notre Coluche Belge !
Biseeeeeeeeeees à vous tous !
Jolies petites fleurs
Pétales d’êtres
Fille ou garçon
Parfois les deux
Mon ventre gargouille
De vous nager
Si bel présent
La vie en être
Premier vos cris
Puis les sourires
Suivis d’un pas
Vers un autre pas
Le temps des vies
Comme c’est bon
La vie à naître
Et l’aieul né
En nouveau né
Un vie ça passe
En gloupsdeouf
Aves des mmmmmmhhh
Qui gardent en vie
De bel désir
Remue le ventre
C’est bon la vie
déposé chez Véronique dans
http://voirouregarder.typepad.com/
.
Bonsoir au pas de course, peux pas faire autrement…
Une grande note que vous avez tous merveilleusement illustrée avec vos poèmes. Grand merci pour ces partages d’émotion et de beauté!
Bienvenue et merci à Ponsly, luis-damian, AJ, GL ou AG. N’hésitez pas à vous joindre à nous !
Ossiane
.
–
Avoir et être
(Y. Duteil)
Loin des vieux livres de grammaire
Écoutez comment un beau soir
Ma mère m’enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir…
Parmi mes meilleurs auxiliaires
Il est deux verbes originaux
Avoir et Être étaient deux frères
Que j’ai connus dès le berceau
Bien qu’opposés de caractères
On pouvait les croire jumeaux
Tant leur histoire est singulière
Mais ces deux frères étaient rivaux
Ce qu’Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l’avoir
À ne vouloir ni dieu ni maître
Le verbe Être s’est fait avoir
Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro
Alors qu’Être, toujours en manque
Souffrait beaucoup dans son ego
Alors qu’Être toujours en manque
Souffrait beaucoup dans son ego
Pendant qu’Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter
Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités
Pendant qu’Être, un peu dans la lune
S’était laissé déposséder
Avoir était ostentatoire
Dès qu’il se montrait généreux
Être en revanche, et c’est notoire
Est bien souvent présomptueux
Avoir voyage en classe Affaires
Il met tous ses titres à l’abri
Alors qu’Être est plus débonnaire
Il ne gardera rien pour lui
Alors qu’Être est plus débonnaire
Il ne gardera rien pour lui
Sa richesse est tout intérieure
Ce sont les choses de l’esprit
Le verbe Être est tout en pudeur
Et sa noblesse est à ce prix…
Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord
Entre verbes ça peut se faire
Ils conjuguèrent leurs efforts
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier
Le verbe Avoir a besoin d’Être
Parce qu’être c’est exister
Le verbe Être a besoin d’avoirs
Pour enrichir ses bons côtés
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
–
http://www.youtube.com/watch?v=Y6R3R9ELPkw&hl=fr
–
Bonne fin de dimanche à tous.
(assez tristounet du côté de chez moi…).
–
bises, bises, Bourrache, je t’embrasse,
je me pars dans une heure vers le bord de côte,
une expo de jolies toiles d’ETRES à saisir en objectif,
et le départ de voiliers en croisat en double…
Je dirai…
Un mât planté
Et toutes les directions de vie
Mais voilà que le vent
La girouette la vie
Et une claque
Et une bise
Le tant de temps tourne le mât
Qui un jour bel s’immobilise
Il la serre sa belle direction
Du plus profond de son être
D’avoir tenu et survécu
Pour se vivre encore un peu de plus
–
Un dimanche pas comme les autres.
–