Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
Un fil de lumière
un voyage en festons
danse d’ariane
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
Un fil de lumière
un voyage en festons
danse d’ariane
Sous un ciel d’agate
Traversés de pluie
Les mots festoient
une rambarde
contre les tentatives
d’effusion
des songes
Accompagnant le cheval d’acier
le fil parlant
plein de mots se répand
dans les collines et les plaines
il peut nous faire sauter de joie
provoquer notre rapide rétablissement
annoncer les pires maux
entre écrit et oral il y a place pour l’allégorie
« Parole et risque »
Au risque de surprendre, je vois la parole comme une marche de funambule qui dans le grand cirque de la communication nous renvoie à la recherche de sensation, à une autre appréhension du monde quand, sans filet, on se lance dans le vide du discours à construire à la rencontre de son auditoire.
Pas de retour en arrière possible, pas de renbobinage ;
Il faut avancer et sentir les aspérités du filin sous son filet de voix.
Il faut sentir le léger balancement qui rythme l’avancement et les bruissements épars.
Cette gymnastique demande entraînement et souplesse, capacité de réaction aussi car on peut se faire surprendre.
C’est que l’exercice d’oralisation, sans préparation particulière, est délicat à pratiquer.
La spontanéité est un moteur qui permet d’enchaîner des mouvements connus. Mais en même temps on peut surprendre et même se surprendre car au-delà de la fluidité il y a le cheminement parfois un peu aléatoire d’un discours qui file.
Ce qu’il faut trouver ce sont des charnières pour pivoter et articuler le discours, c’est un liant efficace qui doit nous recoller au fil de ce même discours pour ne pas perdre cette belle unité qui donne cohérence et harmonie.
Mais il faut être attentif car la parole symbolique, celle qui rassemble, est fragile et on peut soudain perdre pied, basculer et sans plus de contrôle se laisser entraîner vers l’abîme de la perte du sens, de la perte du lien, se désunissant dans la dernière longueur, glissant sur une maladresse.
C’est que la parole est traîtresse et elle ménage parfois des surprises insoupçonnables comme une allusion perfide ou trop plein d’à propos.
On est surpris au détour d’une phrase par la tournure que peuvent prendre les événements.
Un écart de langage et hop au tapis.
C’est donc que le contrôle est une chose exigeante qui mobilise concentration et attention pour ne pas s’éloigner d’une trame qui définit le chemin balisé. Les fantaisies sont autorisées, dans des limites strictes, et la digression peut rapidement nous égarer sur des chemins de traverse.
Aussi il faut favoriser la concision et ne pas se piquer au jeu du beau parleur, car tandis que l’horloge tourne, les forces nous manquent et l’équilibre est des plus précaires.
Rester en ligne, le cou dégagé, pour une expression libérée mais retenue, voila le secret pour éviter les chutes fatales, inopinées là où une seule chute est autorisée mais celle là tient tout autant du dégagement que de l’envoi et c’est magistralement qu’il la faut exécuter.
Belle journée à l’équipage et merci à toi ossiane pour ce ruban d’asphalte surligné.
http://3.bp.blogspot.com/_5fBoSZyfdNc/SS8M0UM4aMI/AAAAAAAADsw/OXCgbyYFH0w/s1600/IMG_2458.JPG
Rêve dans la nuit , un aller retour
Le silence est d’or
Courant dans un fil d’Ariane
M on amour vers toi
Fils de lumière
Un ange se profile
Nuit d’or et d’encre
***
Un fil de lune
Funambule de brume
La pluie murmure
Alors là… j’aime infiniment surtout ton calligramme où tombe la pluie … belle vie à toi belle Ossiane
Quelle splendide photo lumineuse, Ossiane..et ton haïku défie le temps..Merci pour toute cette beauté!
Dans la nuit profonde et secrète
Je te cherche, mon tendre amour
J’erre comme un âme en peine
Prisonnière de ton coeur
Mais, sur la route qui file, déserte
Tel un funambule en proie à la peur
L’espoir renaît comme dans un rêve
L’aube affabule l’espoir d’une lumière
Dans le dédale obscur de mon labyrinthe
La vie tisse des fils d’or et d’ambre
L’écharpe veloutée du ciel est messagère des dieux
La passerelle du temps ouvre ses pans d’argent
Le voyage dans l’infini se fait guirlandes de frénésie
Et sur les ailes du temps, je suis emportée loin du néant
Mon corps zigzague telle une danseuse euphorique
J’abandonne mon être à ce plaisir indolent
Je sors du tunnel le coeur frémissant
Telle Ariane comblée, mon rêve est devenu réalité
J’ai tissé des liens puissants avec le passé
Mon présent, je le vois sur un nuage blanc
Belle journée à tous.
Je t’embrasse, Ossiane
Interlude
Sur l’eau claire qui ondule
Comme les funambules
Tu joues les interludes
Demoiselle des étangs
Où la bleue certitude
de tes ailes s’étend
Alain
Tombe la pluie
Demoiselle de l’étang
Dans le sous-bois des ombres
Auréoles de printemps
A la fraîcheur des bulles
D’une Nuit guettant l’aurore.
Tombe le cœur funambule
Dans les abysses du rêve
Dès que la Nuit achève
De tamiser le jour
Voilà l’âme qui se lève
Amoureuse du rocher
Et son soleil déploie
La caresse de la dune
La larme de l’émoi.
Moi qui écris la houle
Sur la mer qui dérive
Les festons de l’écume
Vers les pieds du volcan
J’ai le cœur funambule
Suspendu dans un songe
Entre prairie et colline
Et l’Amour qui frissonne
Murmure entre mes doigts
La tendresse par les mots
Pour un Regard d’acier.
J’ai le cœur funambule
Toi le cri du silence
Toi mystère et absence
Montagne face à la plaine.
Tombe la parole douce
Au creux de ton oreille
C’est pour toi le baiser
De la pluie funambule
Dont le bruit chante la dune
Amoureuse d’un rocher.
En voyage éclair
Fils se touchent
Pour attendrir la nuit
Claudie, je relis ton poème et le trouve très beau, plein de rêve et d’espoir.
Leïla, un coeur « funambule » plein de douceur et tendresse lorsque pointe l’aurore.
Ossiane, encore et encore matière à rêver, tes images aimantent les mots.
bonjour à chacun,
j’ai toujours plus de mal, avec une image sombre, c’est ainsi, mais cela n’enlève rien, à la beauté de cette image impressionnante par sa force, du calligramme sombre aussi, et à vos mots qui me troublent…
le haiku si bel, plein d’espoirs comme l’image avec se fils lumineux sur cette route sombre…
Le chemin et long
Sa vie
Et quand la rampe du temps
Lui serre fort la main
Et béquille sa vie
C’est un moment sublîme
Qui serre fort de fort
Qui nous fait bel de vie
Malgré tout
A travers tout ce destin
Qui parfois est si rude
Une guirlande de sourires
Sur les bas côtés
Et la marche se fait légère
Le pas sautille déjà
L’envie de s’envoler
Tous ensemble
C’est bon de ne pas rester seul
Sur son chemin à marcher
Echanger partager aimer
Donnent le goût du vivre
belle journée de soleil de juin pour chacun’e’..
qu’un bel rayon mielle votre coeur et vous frissonne de joies…
BISES Ossiane, et chacun, et tous..
Oiseaux bels d’infortune
Façonnent avec leurs becs
Un sillage de lumière
Sur les pôteaux du temps
Qui se posent à mesure
Le temps il prend son temps
Se marche son instant
Et comme c’est bon si fort
La chaleur de la lumière
Le sombre rend trop triste
Et ce fil doux d’Ariane
En longueur infinie
Avance sa révérence
Pour se pouffer de la vie
C’est ainsi qu’est se vivre
Danser chanter sourire
Même sur des notes graves
Et même si cela dérange
Tant pis pour les croque morts
La vie c’est bon la vie
Bel cap dans la lumière
Des âmes d’amour dedans
Au fil de l’eau
Pour que la mélodie s’installe durablement
Au fond de nos cerveaux ainsi qu’un tatouage
Qu’elle s’écoule à nouveau dès la première mesure
Et comme l’eau du bain qu’elle vous caresse la peau
Il lui faut des élans et des temps de repos
il lui faut partagé entre chaque instrument
la durée nécessaire à tout le mouvement
Donner le rythme à la mesure le bon tempo
Alain
Comme c’est joli, Alain.
Bonne journée pour chacun.
> Merci, Monique…Contente de ton retour…Nos sensibilités se rejoignent.
Je la vois avec une autre vue que ce matin, l’iamge,
elle est tellement émouvante, ahlala….
En braves et en courages
Ils ont affronté les précipitations
De ce Sieur tout puissant
Qu’est monsieur Ô le temps
Mais les fils sont restés là
Ils ont tangué pleuré flageolé
Mais ils sont là
Et ils relient un être à un être
Comme c’est grand d’Humanité
Comme c’est bel se vivre
Comme c’est
Comme
Et plus encore
Je t’aime les fils pour eux
Je t’aime
Dans le noir
Cette guirlade
Délicate
Pleine d’amour
Si belle à voir
A se ressentir
De belles aises
C’est si bon
D’aimer
Se laisser aimer
En aimant
De tout son petit vivant
Sur les ondes des fils
Qui ondulent le temps
Dans un voyage si grand
Le grand voyage
Au fil du temps, scandé des jours et des nuits
Je brode ma vie en suivant le chemin
Celui qui me conduit là où chacun va
Funambule en équilibre, le regard au loin
Visant dans l’appréhension du vide
Ce point, celui-là du non retour.
Aux heures du jour, éblouie de soleil
Aux heures de la nuit, dans le noir redouté
Je marche à petits pas, profitant de l’instant,
Guidé par la soif de vivre, d’aimer et d’apprendre
Et de ce fil tendu qui matérialise l’espace
je dessine dles mots qui parlent d’amour
Et laisseront sur le chemin
Des fleurs pour les papillons.
Et de fil en aiguille
De point d’amour
En vague d’âme
L’étoffe du temps
Se dévoile belle
Comme il est grand
Ce tricot du temps
Aux points d’étoiles
Deux petits coeurs
Quel bel travail
Sur le métier à tisser
D’un bel amour profond
Sur un réel fil si précieux
et avant de déposer mon texte,
je remonte, et te lis, Monique, comme c’est joli, j’aime beaucoup, yaouh!!!
quelle douceur tendresse, quel bel écrit si délicat…MERCI.
Un feston doré
Aux dernières heures du jour
L’oeuvre du soleil
Les rayons s’étirent
Douce pénombre du soir
Lumière naturelle
Instant délicieux
Dans l’éphémère clarté
Du jour qui se meurt
Message à Clotho, Lachésis et Atropos.
Cette image les ferait-elles peut-être
et pour une fois fléchir ?
Des lignes de vie
Vies qui ne tiennent qu’à un fil
Parques, patientez !
A la fraîche a t on besoin d’un feston ou d’un veston
à ne pas se couvrir risque t on de se faire enguirlander
il n’est pas trop tard pour voir les cables se faire illuminer
Cablés, tendus, à bloc
aucune distance ne met plus de recul
il ne s’agit que de la danse des électrons
qui libres s’agitent et parfois s’orientent
ce conducteur les canalise
et ils ondulent doublement
d’un poteau à l’autre
Broderie lumineuse
Tout au long de ma route noire
Les rêves gambadent
Tout au long de mes pensées
Funambules de ma vie
Belle idée Ossiane pour faire rebondir les idées et les beaux textes que je viens de lire plus haut
Accablée la lumière se pend à un fil
Nuit étirée avec toi je communique
Peur des orages je me courbe
Puis me soulève emportée
Par un relais
Peur du sombre de l’ombre je me faufile
Dans la force du tronc arborescent
Bonsoir à la Compagnie !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Guirlande lumineuse
Dans la nuit suspendue
Ourle la route sombre
D’un collier multirangs
Savamment épinglé
Et les petites lettres
Luisent sur leurs fils
Se balancent,
Comme des oiseaux perchés
Comme des perles,
Bien installées…
Mais si le fil
Vient à casser,
Mille lettres
Sur la route
Vont choir
Sans crier « Gare » !
Et bientôt
La Toto
Roulera
Sur
Les
Mots
Mélangés…
Lettres perdues
Eparpillés…
Au fond du fossé
L’Equipe devra
Aller les ramasser
Et les renfiler
Dans le bon ordre
Sans faire de fautes !
Il faudra ensuite
Attendre la lumière
Et un peu de vent
Pour voir danser
Le long de la route
Les mots et les lettres
Qui accompagneront
Encore un bon moment
Les voyageurs de la nuit
A la poursuite…
Du soleil levant !
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Il pleut…. des lettres !
http://www.crdp.ac-grenoble.fr/lireetecrire/IMG/jpg/Funambule.jpg
Rebiseeeeeeeeeeeees !
Oui ChristineeeeeeeeeTrès joli le thème de Funambule de Martine Delerm comme beaucoup de ses livres, j’ai beaucoup aimé « la petite fille incomplète » une petite splendeur tant dans le texte que dans la présentation du livre (chez albin michel.) une « petite fille qui voyage sur le papier » j’ai un faible pour la littérature enfantine, où une place large est faite à la poésie , il s’en dégage une fraîcheur et bien souvent une belle façon de comprendre le monde.
Sous la pluie de tes mots, point n’est besoin de parapluie, je les reçois comme des poèmes à construire.merci pour cette belle couverture.
La milonga (danse argentine)
Afin que les soucis s’annulent
Pour faire avaler la pilule
Pour accueillir les noctambules
L’orchestre joue sans préambule
La poésie fait des émules
on voit les couples qui circulent
Sur l’air de danse on se bouscule
Pour voir danser les funambules
Danser c’est simple même pour les nuls
Quand l’un avance l’autre recule
La femme se cambre l’homme fait la mule
Quand l’homme avance la femme bascule
Aucun des deux n’est ridicule
C’est comme un vin qui fait des bulles
Alain
Le soleil
Que suis-je dans le vaste univers un diamant
Une simple pierre qui roule poussée vers le néant
Un grain de blé resté de la dernière moisson
Qui dort pendant l’hiver dans un étroit sillon ?
L’étroite lueur dans la pupille d’un chat
une marguerite exfoliée un éclat ?
je suis rond comme un œil et brillant comme l’or
il me fallait un nom qui ne parle que de moi
un nom qui retentisse à l’oreille des hommes
un nom pour me nommer chaque fois qu’il me voit
qui me couvre d’étoiles comme un manteau de roi
un nom de funambule pour marcher dans le ciel
qui cristallise les sept couleurs de l’arc-en-ciel
un nom de libellule sur l’eau bleue des étangs
Alain
PS :merci annick
Monique :
C’est drôle comme le hasard fait bien les choses !
En fait, je ne connais pas du tout ce livre, mais j’ai trouvé que cette illustration allait comme un gant… à la pluie de lettres !
Biseeeeeeeeeeees à toi !
Le pied
c’est le pied d’un poète qui marche au clair de lune
il marche sur une corde comme les funambules
en composant des vers bien souvent ridicules
Que transporte le vent dans l’océan des dunes
Alain
le troisième type est un OVNI.
Jours et nuits
déroulent le fil du temps
C’est dans cette recherche délicate de l’équilibre
qu’il faut chercher à avancer toujours
ne pas se retourner pour éviter la chute
attentif aux aguets, le regard en coin
canaliser cette énergie, ce trop plein
au doute ne jamais être trop en butte
car si on en est la proie à rebours
peut on glisser souplement, la cheville bien libre
Dans ces paraboles jointives qui se prolongent sans fin
il y a du monde la découverte avec une telle faim
dans ces noeuds et ces ventres une logique vibratoire
entre énergie et messagerie courre la force
et si du cable assoupli, à la surface cette écorce
est comme une seconde peau qui ne demande
à protéger son âme bien qu’on y tende
c’est entre corpusculaire et ondes
pas crépusculaire à coup de sonde
que vient l’effluve du jour finissant
La proprioception ne fait pas toucher le fond
elle commence par le bas car il faut construire
et depuis la base édifier une être debout
qui tient par les deux bouts entre ciel et terre
dans l’éther à peine étoilé
il se tourne vers sa destinée
et si on passe de la voute plantaire
à la voute étoilée, ce n’est pas par réflexe uniquement
la mise en tension du corps passe par des appuis
action et réaction se combinent, la statique
est à ce prix dans un polygone de sustentation
qui paraît sans ostentation
mais résulte d’un long apprentissage
un sacré accéléré de l’évolution
donnant à la bipédie
ses avantages et ses contraintes
dressé vers le lointain
en quête d’avenir
vers des horizons nouveaux
alors l’extéroception
va lui conférer cette intelligence de la main
en fait un reflet de cet outil
prolongement de soi même
qui donne à faire et à penser
et quand l’interéception est dominée
et que le plexus et le diaphragme
sont domestiqués
commencent alors
le long cheminement
vers la civilisation
toujours recommencé
jamais terminé
la quête n’est pas conquête
puisque si je suis ce que j’ai de plus cher
je ne suis rien sans ce qui est alentours
mère nature est ma chance
ma révélation, mon épanouissement
C’est fun en bulle,
pour les dés ambule
laissons rouler la chance
Ossiane, il y a bien longtemps que je n’ai pas déposé quelques mots chez toi. Je passe toujours en spectateur émerveillé par la qualité des intervenants que je salue, et la justesse de tes thèmes. Bonne journée.
Juste un haïku, pour m’y remettre.
Funambule hésitant
Sur le fil de l’eau claire
Fulgurante envie
Un long fil d’or se débobine
Tout au long du chemin qui nous sépare
S’enfonce dans la nuit, sans se perdre pour autant
Il va de ville en ville , fil d’Ariane courant le long des routes
Conducteur imperturbable d’un rayon de soleil qui envahit mon coeur
Et le silence qui l’accompagne est porteur des plus jolis mots du livre de la vie.
Hôtel de ville
Place de l’hôtel de ville au fond rien n’a changé
S’ils discutent des lois qui règlent la commune
Les habiles courtisans en habits de laquais
Fêtent toujours les princes à l’heure des banquets
Les ouvriers grévistes n’arpentent plus les quais
Pour trouver un emploi comme des funambules
Alain
Soir ou matin ?
Retour ou départ ?
Dans les deux cas l’heure sonne juste !
Des fils magiques
Si lumineux
Qui donnent la vie
Car tant pleurer
Dans un secret
Par la distance
En n’osant pas
Faire le moindre signe
Des ans des ans
En traumatisme
Qui paralyse
Et rend muet
Comme c’est bon
Des fils magiques
Mon bel amour
Si bel d’Humain
Le funambule met son harnais
Les fils si souples faut les marcher
Il peut tomber à tout moment
Mais avancer est son défi
Alors sa tête son équilibre
Berger de l’être et son bâton
Tentent tous deux cet exercice
C’est un vrai travail de se vivre
En aimant bel sur son chemin
Le ciel est haut très haut
Clair de son bleu fort tendre
Les fils se jouent les ondes
A la corde à sauter
Le chemin chante de vie
Les arbres applaudissent
Ce petit monde heureux
Se vit de doux esprits
Vraiment magnifique.
A bientôt.
EM
Il y a des poèmes où l’intime se lit en transparence,
Quelques mots ébauchés pour à peine suggérer,
Quelques fleurs au dessus d’une clôture
Et c’est tout un jardin qui s’entrouvre.
Les mots timides doucement prononcés
Se hasardent sur le fil, se laissent apprivoiser,
S’harmonisent, s’offrent en partage.
En funambule ou colporteurs de mots
Qu’il est bon de dire, qu’il est doux d’écrire,
De donner à découvrir les étapes du chemin
De chanter la beauté, de crier sa douleur
Au crépuscule des jours, sur la route des poètes.
Bien dit Monique
Alain
> c’est joliment poétique, Monique!
Qui est paré pour tout affronter
sans avoir une mine effrontée
il est prêt à la route tailler
sans pour autant les poteaux pailler
alors harnaché ou panaché
pas en panne d’une idée
il se déméne de trouble en fauteur
qui toujours prend de la hauteur
nos âmes noires il va dérider
et dans sa fougue débridée
laisse cours à nos imaginations
toujours centré dans l’action
avançant d’un point fixe à l’autre
tandis que l’îlot balançant
son horizon il ne quitte
et le regard au sol évite
il lévite pourtant joliment
et suspend du temps l’envol
comme on trouve et console
d’une envie sans vertige
qui pourrait donner du prestige
et cette mince tige
qui soutient et conduit
la peur il éconduit
sa grandeur est ailleurs
du spectacle il est orpailleur
Merci Alain et Claudie pour votre petit clin d’oeil matinal qui, avec modestie, me touche.
–
Coucou la-Sage-de-retour … j’aime beaucoup aussi.
–
D’étais en étais
le chemin se poursuit
l’élan retrouvé
.
Bonjour à tous!
Trop trop de retard de commentaires pour répondre à chacun… je veux simplement vous remercier pour ce beau flux de poésie qui a coulé sur cette note en liberté le long du fil de lumière.
Bienvenue et merci à Bonet, chasseur et Dom A;-)
C’est avec la penne au coeur que je vous laisse momentanément, je file préparer mes bagages;-)
Merci à tous les funamabules de ce lieu paisible.
Ossiane
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Jean
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