Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Flux ondulatoire
dans le cirque du soleil
marée montante
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Flux ondulatoire
dans le cirque du soleil
marée montante
canal solaire
euphorie des estuaires
ma joie de vivre
Jeux du soleil
sur les courbes de l’eau
harmonies par les C enserrées
courbe parfaite,
un chemin d’eau avance,
forme mouvante
dentelle de lumière
une ride s’est creusée
le reflet du temps
bonne journée à chacun
par une corne d’or
frémissement de l’onde
reconquète du sable
bonne journée à tous
Très beau. J’admire beaucoup vos réalisations.
Au tournant de l’envie
irais-je
dans le creux de ton bras
me consoler ?
Mais entre les rives
mais entre donc
méandre oncques
L’œil écarquillé
capte le flot solaire
paupière d’étoiles
La mer son grand virage
Quand elle s’écoule sa larme
Dans un regard de lumière
elle est très jolie, la seconde image, c’est tellement joli la brillance de l’eau sous les écalts de soleil….
les anneaux de Saturne.
excentricité de Dieu.
La plénitude de la forme
dans l’enlacement du rivage
par un flamboiement intense
d’une sérénité généreuse….
Le coeur ne peut qu’être joie devant une telle merveille de la nature
Douces pensées à partager Ossiane et à tous
AA
Accoudé
Le sable détoure
Le couloir de la vague
Coquillage
les coquillages arborent afin de nous charmer
comme une antenne de papillon un appendice
Une excroissance de peau qui s’achève en ellipse
Comme l’écume de la mer ou la plume d’un chapeau
Comme un cil recourbé symbolise la femme
Il figure le cercle caractère féminin
Qui évolue suivant les lois de la physique
(et du lieu de naissance ,comme chez les humains)
Alain
Cercle plein en eau de feu,
Moiteur de soleil enroulée,
Sur un ventre doux qui t’attend.
les rêves projetés
sur tes courbes ellipsoide
nos corps coordonnés
—
Coquillage
Il tourne comme un astre en suivant une ellipse
Ainsi qu’on peut le voir quand la mer s’éclipse
Alain
La rivière de diamants de Téthys
Je vois le soleil s’éteindre doucement,
Je vois la mer s’attarder sur le rivage,
Petites vagues d’eau égarées
Qui creusent un chenal
A travers les sables ondulés ;
Voie d’eau qui ne mène nulle part
De l’océan à la côte, de la côte à l’océan,
Dans un léger courant à peine poussé par la brise
Un mouvement lent de va et vient
Qui dessine sur le sable
Une ellipse élégante et argentée,
Le collier de diamants de Téthys, déesse de la mer.
Sur la grève déjà dans l’ombre,
Le soir attend dans le silence et la discrétion
Les derniers émois du jour qui chatouillent le coeur
Et mènent l’âme sur les chemins de l’émotion.
Monique tu m’impressionnes
par ta belle inspiration sans cesse renouvelée
Hello l’équipage !
En route vers d’autres rivages…
Sur un air de Danube
Aussi Beau que Bleu
Vision intersidérale
D’une Valse astro-galactique
Sur la piste elliptique
Des anneaux magiques
Saturne et ça tourne !
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
__
http://www.youtube.com/watch?v=o8x8Y11qDns
____
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
le soir
la mer promène un peu de ciel
dans cette anse
où se meurt le soleil
.
hello, me revoilà en haut de l’échelle;-)
Tout d’abord, allez faire un petit signe à mélusine car elle est revenue en belle poésie suite à vos appels;-)
https://blog.ossiane.photo/2009/05/13/fulgurances/#comments
>Fred, 5h39 ! Tu démarres de bonne heure en fluide poésie;-) Et c’est réussi en plein bonheur!
>lou, Jeux de lettre en arabesques que j’aime beaucoup;-) Tu danses avec les mots!
>brigitte, très mouvant et forme parfaite à la fois, comme cette marée est étrange… tu l’as bien senti et écrit !
>Merci pour tes beaux haïkus ciselés, marc! Que sera la suite…
>JoS: très beau poème, poétesse de l’onde;-)
>Bienvenue et merci Stéphane, de très belles photos aussi de l’autre côté de la paserelle du Monde;-)
>pierre, étonnant poème qui a surgi de cette courbe féminine, c’est beau!
>thierry, jeux de mots qui m’amusent, j’ai tout compris;-)
>jacline, joli clin d’oeil à mon oeil; je cligne;-) Merci beaucoup!
>oui annick, ce soir là, j’ai une chance extraordinaire avec la lumière. A saiisr de suite quand ça se passe ainsi. Merci pour ton haïku lumineux.
>salade, grâce à toi, on décolle;-) J’y ai aussi pensé.
>arletteart, méandres de tes mots pleins de lumière et de délicatesse. Le pinceau a remplacé la plume;-) Oui étonnante perfection de la nature qui ne le sait pas.
>sylvaine, très belle épure de ton poème, j’ai l’impression de te voir dessiner ce couloir avec un crayon ou ton objectif;-)
>alain, magnifique évocation pleine d’échos marins et humains! Merci beaucoup pour ta fine plume!
>sophie, comme tout cela est bien écrit et ressenti… plein de sensualité, c’est déjà l’été;-)
>monique, je m’incline devant ta belle rivière de mots toujours très inspirée et pleine de sensibilité! Emotion garantie.
>christineeee, et voilà c’est parti, en route vers les étoiles avec toi sur ton grand manège intersidéral sans cheval;-)
>abeille, une belle évocation pleine de délicatesse; j’aime ton image « la mer promène un peu de ciel’;-)
Bonne soirée à vous et merci, je vous embrasse en éllipse et éclipse dînatoire;-)
Ossiane
.
Or et argent confluent
en disques qui s’écoulent
sous les caresses du vent
La couronne d’eau
pare le sable
de solitude
Le silence se goutte
sur les lèvres que le soleil
pose sur l’espace
Goutte d’eau indécise
Très souvent s’évapore
Retourne dans l’azur
Un jour pourtant surprise
Par une gravité fière
Secret bassin versant
Ou coule une rivière
Elle s’épanche courant
Les méandres de l’âme
Les senteurs océanes
.
A l’heure qu’il est, cette page de commentaires est en Une du Monde (il suffit d’aller sur l’onglet Blog au milieu de la page du Monde.fr) Vous êtes donc très lus;-)
.
Il l’avait contacté le matin pour lui dire qu’il souhaitait lui parler. Absorbée par son travail elle oublia jusqu’à son appel.
Lorsqu’il lui avoua qu’il la quittait elle sentit le sol se dérober sous ses pieds. Son premier réflexe fut de s’asseoir car ses jambes ne la soutenaient plus. Il lui dit qu’il pensait aller vivre chez sa sœur et qu’il quitterait l’appartement d’ici deux jours le temps de rassembler toutes ses affaires .
Cette soirée resta gravée au fer rouge dans son cœur. Lorsqu’elle lui avait demandé s’il avait rencontré quelqu’un, il lui mentit. Elle en eu, immédiatement, l’intime conviction.
Elle se garda bien de lui faire une scène . De toute façon elle en aurait été incapable dans l’état de détresse où elle se trouvait.
Les mois passèrent et elle s’enfonça dans une dépression pernicieuse et profonde. Les premiers temps elle ne pouvait s’empêcher de l’imaginer dans les bras de son nouvel amour. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour apprendre de qui il s’agissait. Cela avait été pire car elle pouvait mettre un visage sur un prénom. La nuit, elle se réveillait en se tordant de douleur. L’air venait à lui manquer et elle pensa souvent mourir ainsi.
Plus tard, elle se crut guéri car elle ne souffrait plus. Mais elle conservait une mélancolie, un manque d’entrain pour tous les actes de la vie courante.
Bien plus tard, elle le croisa par hasard. Elle se demanda alors pourquoi elle l’avait aimé si fort.
Alors elle sut que la vie avait repris ses droits.
Bravo à toi Ossiane, ton blog mérite en effet cet honneur, tu es une artiste.
Pour nos commentaires, en ce qui me concerne, cela m’intimide quelque peu ! Car ce n’est pas un petit salon où l’on cause mais une grande scène où beaucoup sont attentifs, heureusement ceci est en fait occulté lorsqu’on écrit et c’est sans doute ce qui permet de garder un certain humour, une certaine décontraction, de rester soi tout simplement.
Bonsoir Rachel
La douleur façonne l’être
Sur l’éclipse d’un être aimé
Le coeur en souffrance
Se met en état de survie
Use avec acharnement de l’ellipse*
Le temps de s’aguerrir,
Puis, le regard change,
On devient autre
On redevient soi
Mais surtout, on a grandi.
*ellipse dans le sens d’oubli
« Et puis y’a toi qui débarque en ouvrant grand mes rideaux
Et des flots de couleurs éclatent et le beau semble bien plus beau
Et rien vraiment ne change mais tout est différent
Comme ces festins qu’on mange seul ou en les partageant »
Extrait de la chanson de Jean-Jacques Goldman « Bonne idée »
Tout ça pour dire que tout est plus beau quand on peut les partager.
C’était ma pensée du soir.
Bonne soirée à l’équipage
mais….mais… l’histoire ne dit pas qu’on peut continuer de souffrir, car lorsqu’il y a cicatrice, il y a mémoire de la douleur….
Merci à toi monique d’avoir rattaché mon petit texte à « Ellipse » car je le trouvais un peu tombé comme un cheveu dans la soupe. (pas très belle quand on y réfléchit cette expression du cheveu dans la soupe).
Tu es vraiment la plus forte.
Je rejoins le choeur des louanges. Ton écriture est bien belle mâtelot Monique
Grandit t’on de ses souffrances ? Je ne sais pas. On doit s’endurcir, se blinder pour ne jamais revivre ce qui a déjà fait mal. Enfin, je ne suis sure de rien car la confiance en l’autre fait tomber bien des protections. Et heureusement !
Voilà une discussion bien philosophique ma foi !
» Grandit-on de ses souffrances ? » je le pense, on devient moins naïf, moins enfant. Maintenant est-ce bien de grandir ?, c’est un autre sujet qui nous éloigne de l’ellipse bien tracée, sur laquelle notre regard se pose ce soir.
Bonne nuit à tous
Le soleil pousse l’eau
Tout au milieu des terres
Et la mer se laisse faire
Dans la courbe de vie
Maintient son cap à elle
Elle est belle la mer
Car le soleil il l’aime
De blessure en blessure
Va le flux de la vie.
Il console, il rassure,
Et de tout nous guérit.
Le coeur est fait d’un cuir
Qui peut cicatriser,
Revivre et refleurir
Plus tôt qu’on ne pensait…
J’ avoue avoir été impressionnée à te lire tes mots, Ossiane,
et puis déjà…
Elle en ouble le temps
Elle en oublie être où
Elle est devant l’ image
Qui la fait se vibrer
Et elle se laisse faire
Car elle aime palpiter
Devant de belles pages
Sur le sillon de la vie
Telle qu’elle en ait
La vie
De vie
Car quand elle est
Elle est
Et elle est si vivante
De vie
Toute mon admiration pour ton classement dans le Monde, Ossiane.
Et merci à vous deux, RACHEL, MONIQUE,
et OSSIANE,
je vous embrasse,
et chacun’e’…
Son oeil se cligne un cil
Le soleil luit si fort
Et il se plonge la mer
Puis soubresaute en ondes
Doux clapotis des yeux
Regards de belle lumière
Elle est belle la mer
Si belle de se donner
Amoureuse désirable
Alors faut la chérir
Pour la garder longtemps
Pour nos petits enfants
Et encore ceux de tout loin
Dans des générations
Pour que la toile de mer
Se sente des ses embruns
Bien avant le vitriol
Tout au fond d’un flacon
Qui, du sable ou de l’eau,
Est le plus ébloui?
c’est joli, Annemarie,
Devant la boule orange
Le sable se cache ses grains
Et la mer se noie ses gouttes
Ils sont de temps
Emus
Chaque jour
Pour eux deux
Et des milliards d’Humains
La mer aime le soleil
Qui aime aussi le sable
Et ce trio d’amour
Fait vibrer la planète
De bels roulis d’espoirs
La beauté sauve le monde
Il faut encore y croire
En solo en duo
Il faut s’oser d’aimer
Dans le bel exister
.
Petite apparition du soir;-)
Je n’ai pas voulu me mettre me mettre en avant en vous signalant L’Oeil à la Une. C’était juste pour vous dire que d’autres yeux vous lisaient car le lien va directement sur la page commentaires. Je pense que c’est bien aussi pour vous de savoir que vous avez des lecteurs assidus car émus et intéressés;-) L’Oeil y est présent depuis une quinzaine de jours quelques heures par jour; un roulement se fait avec les autres blogs sélectionnés. Pas de crainte Monique, fais comme d’habitude. Il y a toujours des lecteurs silencieux même en temps normal; ils respectent et aiment ce que vous écrivez.
>rachel, c’est incroyable que ces photos ont suscité en toi, je n’aurais pas imaginé cette approche.
>annemarie, beau poème émouvant dans la suite du texte de rachel!
>annick, de quels mots parles-tu annick ? Merci pour tes poèmes en palpitations de vie et de tendresse.
Bises
Ossiane
.
Le plaisir de vous lire avant d’aller dormir, et de vous dire bonne nuit Annick et Annemarie, de l’eau ou du sable le plus ébloui ? ils sont si fort serrés l’un contre l’autre qu’ils sont tous deux, » lumière ». (et moi, je vais sans tarder éteindre ma loupiote)
très bonne nuit à toi aussi Ossiane. je t’embrasse.
« J’ avoue avoir été impressionnée à te lire tes mots, Ossiane, »
c’est de ceux ci dessous que je parlais,
« A l’heure qu’il est, cette page de commentaires est en Une du Monde (il suffit d’aller sur l’onglet Blog au milieu de la page du Monde.fr) Vous êtes donc très lus;-) »
désolée d’être peu claire…hick!
si impressionnée que ton blog soit vu de vu…
alors je me disais dans la peur de l’instant, impossible d’écrire encore!
alors je me suis jetée l’oeil sur cette page d’eau avec ma bouée, c’est si spontané et si heureux ces moments d’écritures si bons de bons, si forts de forts, à nous vivre en partages,
la toto sur le pont avec les matelots, avec ou sans capitaine….
bon, j’avoue que c’est pas trop clair, mais la toto elle se perd souvent ohsi!
et pssss, quand je suis pas claire et me bafouille, c’est que
je suis émueeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, c’est ainsi!
DOUCE NUIT si émue!
Ellipse….
Que serais je sans toit…Oui je sais.. le toit du roman de Musso est sans t….mais santé et maison…pourquoi les associer…ne peut-on s’en évader…et puis une maison sans toit…ce n’est pas envisageable…c’est comme un coeur sans elle…Oui je sais..un coeur ça n’a pas d’ailes…mais une aile en t dans une maison sans toit…ça fait peur…et il pleut à l’intérieur..et un coeur en larmes…ce n’est pas envisageable..Alors que serais je sans elle…je ne sais pas…peut être une île sans rivages….ou quelques points de suspension…
Bonjour du matin (pour changer !)
Une petite « suite »… à ma vision d’hier :
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Saturne et ça tourne un brin…
Sur les anneaux mystérieux
En Ellipse, suivre le chemin
Qui mène vers les cieux
Le parcours initiatique
Débute au bord de l’Atlantique
Sur une voie d’eau océane
Suivre son chemin idéal
Guidé par l’or d’un Soleil
Montrant le point ultime
Où la nuit sera reine
Ondulation de la lumière
Les courbes idéales résonnent,
Les formes vaguement frissonnent,
Sous la chaleur cachée
D’un cuivré bronzé…
Superbement patiné
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
____
http://www.club-astronomie.org/graph/Saturne%205.jpg
____
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Ellipse
Sinon la voie rapide du boulevard circulaire
Serait-ce l’arceau doré d’une cage musicale
la guirlande de notes d’une plage de musique
Ou bien la bague en or qu’on passe à l’annulaire
Sont-ce les douves d’un château quelque part en Espagne
Une robe d’été ou flotte une ceinture
Serait ce l’anse tressée d’un panier en osier
Ou bien la chair ambrée que laisse voir un pagne
Serait-ce la peau sucrée d’une pêche abricot
Ou le pétale de soie de quelque coquelicot
Serait ce l’auréole qui entoure le saint
Ou la large aréole qui entoure le tétin
Aalin
Ellipse
Sinon la voie rapide du boulevard circulaire
Serait-ce l’arceau doré d’une cage musicale
la guirlande de notes d’une plage de musique
Ou bien la bague en or qu’on passe à l’annulaire
Sont-ce les douves d’un château quelque part en Espagne
Une robe d’été ou flotte une ceinture
Serait ce l’anse tressée d’un panier en osier
Ou bien la chair ambrée que laisse voir un pagne
Serait ce l’auréole qui entoure le saint
Ou la large aréole qui entoure le tétin
Serait-ce la peau sucrée d’une pêche abricot
Ou le pétale de soie de quelque coquelicot
Comme une muleta aux arènes de Pampelune
Ou un cil recourbé comme un croissant de lune
Alain
j’aime beaucoup alain…
Courent les mots
Le long du chemin d’eau
Glissent les mots
_____
Belles lignes sur ces images, douceur d’une courbe,
Quelques vers de François Cheng dont l’oeuvre poétique est un vrai bonheur, on s’y promène avec le même plaisir qu’un matin sur une plage au lever du soleil.
Pour Rachel et tous les autres :
« Traces que laisse tout destin aimant, nullement
En ligne droite mais en cercles concentriques
Cercles rejoignant d’autres cercles mus par l’amour
Jusqu’à rejoindre l’immense cercle initial
Qui depuis toujours aimante tout, mêlant
Destins brisés et rêves primordiaux
Feuilles tombées fermentent d’un printemps autre » F.CHENG
très triste…ce n’est pas une histoire vrai
mais cela pourait…
elle s’est retirée doucement!
sans faire de bruit,
silence après silence
larme après larme !
sa présence est encore prégnante,
son parfum sature l’air ,
la mélopée de ses pas résonne sur les planches;
sa voie même s’échoue de son corps !
elle répond lorsqu’on lui parle ;et écho de sa voix vibre dans l’air;
comme si elle s’était retiré d’elle même!
Ne laissant d’apparent qu’une ellipse de chair et d’os
Un fruit sans pulpe ,Un miroir sans reflet !
parfois elle regarde son image dans le passé,
son sourire, ses yeux pétillants, ses rêves !
l’éclat soyeux de son rire !
éclipsé dans l’ombre du présent
elle ne se reconnaît plus!
Elle voudrait se débattre !Crier !
Clamer ! déclamer son amour !
Mais à qui ? pour qui ?
Maintenant qu’il était parti !
Qu’elle n’avait pas pu le retenir !
elle avait su dire les mots qui affleuraient ses lèvres !
Mais ces gestes qu’il espérait ; qu’il attendait !
Ces gestes sont restés à l’état de songe !
Mais le pouvait t’elle ? En avait t’elle le droit ?
Il était de passage…elle le croyait…
Elle avait été surprise par la fulgurance de ses sentiments
Elle en avait eu peur…elle les avaient fuit…
et maintenant elle elle n’a de cesse de revenir!
elle reste là des heures…abscente à elle même!
quand la marée basse met à nu la terre larmoyante,
elle observe l’horizon;
mais elle ne vois que son visage lumineux!
elle n’entend que sa voix suave!
que le parfum du bonheur!
Elle est assise sur l’estran…elle voudrait que la marée l’emmene…
que les vagues oréolée d’une robe blanches l’emportent
comme une volute vide et légère…
A ses cotée ; sur la grève ; gisant, Il ne reste de lui que l’emprunte invisible de son geste .
Elle est très jolie, la seconde image,
Le soleil papote avec la surface
Et des tendres vapeurs s’ondulent
Le courant glisse sa tendresse
Et les rayons sur cette toile douce
Peignent d’un pinceau délicat
Qui frissonne en douceurs
Les gouttes d’eau célestes
Et lui remue le coeur
De belles bontés d’âme
Belle journée pour chacun’e’,
vos écrits sont pleins d’émotions,
alors c’est bon aussi de sortir sous les rayons du soleil de dehors…
pour écrire dans le ciel d’une plume invisible…
Belle journée.
Et je te lis, Marc, avant de sortir au soleil,
c’est à la fois fort beau et fort triste.
Et je redis que vos écrits à chacun…. si pleins d’émotions…
Belle journée.
Il en est des virages… qui vous rapprochent des rivages
on en rêve et puis la tréve…de mots
pourtant ces courants d’argent …emportent plus que du liquide
ils recélent nos émotions…dans un miroitement
quand indistincts se confondent… les empreintes
pour ne rien dire directement…et rester allusif
en est on pour autant…des plus évasif
on se voudrait pourtant…persuasif
mais le pouvoir de l’ellipse est là
alors allons au plus court
Virage lumineux
L’avenir est au bout
Encore secret
La piste est déserte
Dans le cercle du soleil
Un monde qui dort
Usez donc de l’ellipse
Pour que
sans prendre ses distances
un sans mot dise tant
L’ellipse en effet Lou évite parfois des lourdeurs de style, beaucoup utilisée en cinéma, elle fait appel à l’imagination, on devine plus qu’on ne voit. Un jour je disais tout est langage, le silence aussi.
Les mots qu’on ne dit pas
Lesquels donnent au silence
Une autre dimension
E L L I P S E
P L I E E S
P I L E S
S L I P
P L I
P I……… c’est tout
j’assume mes bêtises. Mon nom n’a pas voulu se mettre.
Ellipse, eclipse, eclisse
suggérer pour déduire
masquer pour différer
atelle pour relier
comme si quelque chose de tournait pas rond
une manière d’aplanir les difficultés
allusive, pas abusive
pour que paraisse la vérité
sans sévérité
On avait appareillé a Lézardrieux
on marchait sur la rivière Le Trieux
qui s’en va
vers Bréhat
tout auprès de Paimpol,
( y’a jamais eu de falaise
et cette chanson est folle
tout ça c’est des fadaises ! )
Bref, on descendait le courant
ça tanguait doucement
une drisse claquait dans le vent.
Pour sûr on était content.
On avait passé la semaine
à poncer la carène,
refaire le calfatage,
badigeonner le copperpaint
revoir l’accastillage
pour jouer les marins.
La caravelle était jolie comme un pastis,
la membrure tout en chêne de Lombardie,
Le bordé tout en pin de campagne
avec de grandes pièces rouge clair
ça chantait la couleur sur l’eau de Bretagne.
Mais dans un méandre,
la grand voile envoyée
et le foc bordé,
nous voilà bloqué
plus moyen d’avancer.
Sur l’onde qui nous berce,
Betty dit : c’est la renverse
et la marée qui remonte
alors d’un coup de safran
on cherche les contre-courants
qui filent le long des berges.
Impossible de gagner les rives,
on aurait pu attendre des berges,
on avait planté la dérive !
Il était une fois, autour d’une planète lointaine une rivière sèche. Il ne restait d’elle que son lit de sable,preuve de son vivant longtemps auparavent. Au visiteur étrange, forcément étranger, elle ne pouvait plus que donner à voir, ou à analyser, ses courbes, fruit d’un lent et long travail.
Visiteur ! Quel visiteur ? Nom curieux en vérité. Pas un nom d’ici, puisqu’ici, il n’y avait rien que du minéral, rien de pensant.
Point de princesse, de baiser à donner pour redonner une chance à la vie, à la prospérité et à la postérité.
– Mais alors, dites-moi, Messire, qu’en est-il du conte de fée ?
– Conte de fée, je ne sais ! Mais on raconte, on raconte qu’un jour ( si tant est qu’un jour signifiât quelque chose dans ce confin de l’univers) on raconte donc qu’un visiteur, nommons-le ainsi, s’en vint, porter par quelque vaisseau plus caparaçonné qu’un destrier, et qu’il découvrit ce monde. Il le trouva beau ce monde, beau à en mourir.
– Il mourut si bêtement ?
– Mais non Caqueminot, point ne passa, enfin attends, juste il pleura. Pas beaucoup, une larme, une seule, perla et tomba sur le sol.
– Entends-moi bien Caqueminot ! Cette larme, cette unique larme suffit à remplir la rivière.
– Ce fut la vie en retour, messire ?
– La vie, la vie, je cois, oui… sûrement… il ya tant de chose dans une larme…
Mais que crois-tu qu’il arriva ? Que crois-tu qu’il arriva…
Cet imbécile se noya !
Qu’elle belle histoire Phil alba, j’ai failli verser une larme en lisant la dernière phrase de ce si joli conte, mais quelle destinée aurait eu cette larme ? toi seul le sait !
___
La plage, peau brune découverte
A peine revêtue d’un large ruban doré
Retient dans ses grains de sable
Un ruban d’eaux tranquilles
La mer a reflué au loin
Emmenant avec elle
Les embarcations de pêcheurs
La solitude est grande
Le temps est celui de la mer
La lune génère l’attente
Impose sa loi selon son rythme
L’ellipse dans sa courbe langoureuse
Sépare la plage de l’océan
L’encercle et le chérit tendrement
Vague à l’âme sur la grève
Ondulation sur le sable
Ondulation sur l’eau
Mémoire du passage de l’océan
Qu’on attend comme on attend le jour
Comme on attend le retour d’un être cher
En relisant maintes fois les mots
Que l’on connaît par coeur.
_____
Bonne fin de soirée à tous, je me demande si en ce moment la marée est haute ou basse, comment se présente au moment où je vous parle, ce petit lopin de plage vêtu de son foulard doré ?
« quelle » belle histoire ! (c’est mieux!) troublée sans doute !
Les gouttes s’avancent
Encore une fois
Elles avancent leurs eaux
Qui montent
Et si la mère pour accoucher
Elle perd ses eaux
La mer pour donner vie
Elle donne ses oOooooOo
Et ta troublationnée, est toute excusée, Monique…
Je viens d’aller voir , si je ne me trompe pas , la mer est en train de baisser, donc, le lopin de plage est sans doute découvert, mais comme le soleil est couché, j’imagine un beau clair de lune et qu’ainsi une belle ellipse argentée se dessine en ce moment sur le sable mouillé ! c’est bon de rêver !!!
Comment ne pas être « troublationnée » comme tu dis Annick, je t’embrasse.
Bises, Monique….JE LE VOIS AUSSI CE LAIR DE LUNE….
Il a fait chaud si chaud
Le noir étend son voile
Et la lune allume sa lampe
Elle prend son livre
Sur sa table de chevet
Et fait la lecture au sable
Qui s’endort paisiblement
C’est bon d’avoir confiance
Le soleil ce soir-là
Ne se coucha jamais
Derrière l’horizon,
La mer était trop belle
Et le sable trop doux.
Il s’attarda longtemps
Caressant tendrement
L’une, puis l’autre, sans fin,
Éveillant des ardeurs
Insoupçonnées pour lui,
Tout autant que pour eux.
La lune les rejoint,
Et mêla ses argents
À leurs ors et leurs feux.
Ils passèrent tous quatre
Une nuit enfiévrée
D’amour et de frissons.
éblouie hier soir en lisant tes mots, Annemarie.
.
Bonjour à tous !
Tant de retard à réagir…désolée…pas de trêve…week-end boulot boulot…plein de choses à aboutir…merci de votre compréhension.
Merci pour vos derniers beaux éclairs de poésie, de prose et de fantaisie sur cette note qui m’ont éblouie, émue, fait sourire ou interpellée, je pense à pierre b qui me semble contrairement à ses habitudes tout morose…
Un clin d’oeil amical à yo cox et un bang bang à Alain qui laisse de bien jolies traces…
Ossiane
.
danse
elle danse
funambule
citron-vert des vitesses tumultueuses
posée
comme
« »l’Ellipse » » »
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dans le cirque du soleil
marée montante « »