Lecture du Haïku Calligramme:De haut en bas
Voile d’illusion
la muraille tombe en ruine
pierre après pierre
◊ Retrouvons le silence des cimes de Saignon après la clameur de la rue …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme:De haut en bas
Voile d’illusion
la muraille tombe en ruine
pierre après pierre
◊ Retrouvons le silence des cimes de Saignon après la clameur de la rue …
La tour de Babel
Temple fondation mythique
S’écroulera-t-elle
Si le langage d’amour
Ne trouve plus résonance ?
La muraille noyée dans la brume
Sous un ciel sans cesse menaçant,
Effleure de ses nuages
Les pierres chancelantes
Qu’un froid menace dans le soir ;
Accrochée à ses fondations
Elle résiste aux vents du nord
Mais chaque pierre menacée,
Déstabilisée dans l’Océan d’azur
S’effondre peu à peu.
La forteresse devenue ruine
S’écroule sous le poids des ans
Mais les vestiges du passé
Gardent leur élégance
Et la fierté de leur histoire.
Chaque pierre qui tombe
Est une petite mort,
Un mot écrit sur l’écorce terrestre
Comme un vers sur le cahier d’un poète
Où les pensées s’effritent
Sur les remparts de la vieillesse.
pressée d’aller dormir, n’ai pas relu avant d’envoyer, mille excuses pour ce début de texte incohérant à rectifier comme suit, pardonnez ce palimpseste
Sur la muraille noyée dans la brume
Le ciel sans cesse menaçant
Effleure de ses nuages
Les pierres chancelantes…..
C’est dans les brumes du demi- sommeil , Monique que les plus belles pensées jaillissent et ce que tu écris est très beau
Ici furent donnés des baisers
illusions de ce qui fût
Mais les fondations demeurent
comme … »le langage d’amour » de Monique
Belle journée de ..résonance
une image fort triste, un haïku triste aussi,
ils sont beaux tes mots, Monique,
oui le langage de l amour demeure, arletteart, quand on aime, on aime en langage d’aimer, toute une vie sans s’arrêter d’aimer avec tout ce qu’elle comprend dedans..en vie telle…
L’amour
Bâtit jour après jour
En cimentant ses pierres
Ramassées portées hissées
Sur son dos courbé d’humain
L’amour sans être aveugle trop
Il a confiance
C’est d’abord la croyance en l’autre
Qui se forcit son jour
Et donne cet élan
Pour y croire en ses jours
Pour penser porter et cimenter
Un mur qui s’élève et protège
Et hisse pour donner de l’amplitude
A l’oeil ouvert qui s’écarquille d’amour
Et puis quand la confiance s’en va
Dès qu’elle revient on colmate
On remplit la brèche on y croit
Puis elle s’en va encore la confiance
On n’y croit plus
Mais on veut encore y croire
A son mur du temps
On a tant envie de s’asseoir derrière
Près de sa cheminée
Une odeur de pot au feu
Des rires d’enfants des paroles de grands
Le pas des petits enfants
Et puis les années passent
La confiance bafouée plus encore
Le mur tombe laisse ses grâces
Dans l’air du temps
Et puis il se souvient le mur
Des tant de temps pour se bâtir
Et encore et encore en courage
Patience foi vers devant en confiance
L’amour c’est la confiance
Tellement
Qui le bâtit son temps
Et traverse les tant
En confiance sans trahir décevoir l’humain
Qui porte sa charge de travail d’homme
Avec volonté peine joie
Surtout la foi
Aimer c’est tellement avoir la foi
et je reviens de la navette…cette image en tête…
Un mur il se bâtit
Tellement
Sur la chance
La machance
La vie à se vivre telle
Qui révèle
Tellement
Soi
L’autre
Les autres
Alors avoir confiance
C’est être fou
Souvent
Car la révélation
Elle vient en se vivant
Avec ses parts de chance
Et de malchance
Sans ou si peu de contrôle
Sur sa vie
Faut juste rester prudent
Un peu sage pas trop fou
Et puis en trop humain
C’est là le risque grand
Alors la vie vraiment
C’est quelquechose tellement
Un mystère vraiment
Qui se bâtit son mur
Le démolit aussi
Comme la vie se donne
Et comme elle se reprend
Mais la vie c’est pour vivre
Alors
Démoli ou construit ou de ruines
L’essence d’un bel mur
C’est de palpiter de vie
Passée ou encore présente
Dans l’invisible ou le visible
Dans l’ombre et la lumière
Un lit de nuages,
Un mur en délit,
A l’unisson je délite.
A Saignon cette maison dont les murs s’en allaient
avait perdu la vie qu’elle avait rencontrée
dévorée par le vent la pluie les éléments
sous le souffle du temps elle se laissait voler
les couleurs d’un printemps qui l’avaient fait si belle
ses pierres continuaient par le froid sévissant
de s’étreindre en rêvant et de sourire au ciel
et aux rares passants qui s’aventuraient là
en haut de la colline Clin d’œil d’un objectif
et la pérennité d’une image sereine
sous les ruines le passé
Ventor Ventour
une écharpe de brume
le Mont Chauve
le géant de Provence s’éveille
une pierre se détache du mur
et roule sur le chemin
–
Ci-gît l’avant-nuit
Trop de bleus, hématomes
Pierre-os sans lune
–
On marche son chemin
On s’enlace se délace
Tout en haut de tellement
L’âme Ô palpitant
On trouve ce mur de pierres
Posées un jour
Toute une file de jours
Ce qu’il en reste Ô présent
On se prend une pause
Et on ferme les yeux
On regarde le ciel
Et on médite Ô temps
La vie palpite encore
Tout est chaud de vécu
La ruine est illusion
Car elle se vit Ô vie
Dans son passé présent
La longueur des années
Comme décide la vie
Dans son mystère Ô tel
Des hommes sont passés là
Un jour
Et les pierres témoignent
C’est ça la vie qui passe
Des hommes qui se passent
Et si la pierre témoin
L’homme est déjà témoin
Le témoin de son temps
De son simple vécu
Que son destin offert
Qui rencontre sa vie
Dans son essence
Pour être bien plus qu’un homme
Un homme bel vivant
Sur le chemin de l’amour
Qui tisse de belles étoffes
Et le pare son jour
De douceurs si jolies
Que même une fois détruites
Le parfum dedans l’âme
Reste vivant à vie
En habit bel de coeur
ouhlala, quelle page,
merci Ossiane,
mais je m’arrête sinon je vais essouffler mon coeur, mon âme, et mon corps va lasser d’autres que j’ai envie d’entendre,
j aime vous lire….
BELLE JOURNEE à chacun’e’.
Ici la brume est fort froide, les mains sont gelées, et c’est parti au moins pour toute la matinée,
le soleil peut être cet après midi.
elle se délite,
carrrière
pour des générations de lutins
très furtifs,
très humains,
ouverte au choc des vents,
creusée, noircie par les pluies,
mais elle demeure,
campée, massive,
comme un monstre pré-humain,
farouche,
abri pour nos peurs,
concrétion de nos instincts,
squelette exhibé et accueillant,
et cachés dans son ombre,
ou dressés sur son dos inégal,
nous pouvons regarder, affronter,
le vaste, l’indistinct horizon,
la vie tapie dans ses plis
Confiance en la vie, confiance en l’amour comme tu en parles bien Annick avec pour rampe de soutien la persévérance. merci à vous Arletteart et Annick.
J’ai bâti mon avenir
Sur les ruines du passé
Très près du ciel
Pour voir le monde d’en haut
Pour boire à la source des nuages
Et rêver dans le bleu de l’azur
Sentir sous mes pieds
L’instabilité du temps
Sur les pierres descellées
Que la mousse et les lichens colmatent
Mais je n’ai plus peur
De ce monde qui s’écroule
Ce qui tombe ici
Se construit ailleurs
Eternel recommencement
Les ruines en souvenir
Des nos racines inoubliables
Dans lequel je puise
La force du reconstruire
bien fait de lire après – c’est tout beau mes chères, et j’aime tout spécialement le second de Monique et le premier d’Annick (fontaine de vers)
trop de nuit sans toi
des bruits de vie érodée
squat pour vagabond
Yaveh une seule langue sur l’océan
Comme ils étaient partis de l’Est,
Ils trouvèrent une mer au pays du Net,
Ils se dirent : faisons des mots,
Mettons les sur les eaux. Le mot
Leur servit de matière, l’amour de ciment.
Allons ! Bâtissons-nous une galère
Dont le mat touche l’éther,
Et faisons-nous des faux-noms,
Pour être reconnu sur le pont.
Elle descendit sur le vaisseau
Vu au mat totem leurs pavillons
Lu, des matelots, les écrits.
« Voici, ils forment un seul équipage
Et ont tous un même langage,
Et c’est là ce qu’ils ont entrepris ;
Maintenant rien ne les empêcherait
De faire tout ce qu’ils projetteraient
Allons ! descendons, et là confondons
Leur langage, afin qu’ils soient plus faibles ,
De trop de libertés je leurs avais fait don »
C’est pourquoi on l’appela du nom de Babelweb,
Car c’est là qu’Elle confondit le langage de toute la mer,
Et c’est de là qu’Elle les dispersa sur la face de toute la mer
http://www.youtube.com/watch?v=xWAxaHuwg30
—-
rien est éternel
si ce n’est l’amour
mais il est si infidèle
—–
comme c’est beau, monique, merci briguetoun, coucou duboisaymé,
et chacun’e…
Quelle page qui m’étourdit de bonheurs, tant j’aime,
allez je me repause, un temps, pour vous lire avec tant de plaisir ensuite, mais j’avoue que devant cette page d album, je pourrais me laisser aller dans un doudoux fauteuil, ensemble, et vous entendre, et vous chuchoter ohsi,
si belle page à feuilleter d’aimer la vie qui passe, comme ça..à construire, déconstruire, reconstruire…DE VIE!
cela reste bon la vie en vie!
BISES!
c’est une page pleine de promesses..
merci à chacun
Monique ,arletteart ,sophie,annick,Duboisaymé ,jean, brigetoun , Bourrache
jeandler,Lou
sous les ruines de ton coeur
l’amour bourgeonne à l’intérieur
prêt à éclore comme une fleur
Regain
Modestie et minimalisme Salade, je savoure
___
Des mots laissés sur le chemin
Petit Poucet de la Poésie
Sur les sentiers du Luberon
Sur les traces de Giono
____
Regain un tout petit livre d’une grande beauté.
Sèche linge
Les hommes bâtissent de hautes murailles pour que le linge y sèche.
Alain
Quand se déchire le manteau du temps
et que transporté sous henri au court mantel
on voit le poids des ans qui sourdement martelle
que tombent les moellons et les pierres de taille
en dissipant d’un souffle comme un bel éventail
toute la rectitude de ces oeuvres savament édifiées
on voit la déréliction qui s’emparent du monde fortifié
car qu’est ce qui peut résister à la force du vent
au ruissellement de la pluie qui constant
assaille de toute part l’ouvrage et ses jointures
faisant craquer de partout pour donner en patûre
des croutes de mortier entammées et réduites
il n’est point besoin de prendre la grande fuite
et de s’ensauver pour échapper à cette vision
c’est l’entretien et la maintenance qui conservent
le reste, du reste, usage et temps ne préservent
guère et mettent à nu ce qui tient lieu de base
car des les fondations solides et profondes
résident la force et la ténacité
et quand sont les mieux ancrés
même rétrécis il gardent leur secret
Y croire, pierre après pierre.
Bâtir ce mur pour
Atteindre ses rêves,
Et l’entretenir,
Pour combattre
Le temps et l’usure.
Y croire,
Toujours y croire,
Pierre après pierre.
Le casse avait été minutieusement préparé depuis des mois. Le jour « J » était enfin arrivé.
Monique, lunettes noires et perruques blondes s’apprêtait à dérober les fonds DATION. Les risques avaient été calculés avec précision. Tous les protagonistes connaissaient leur rôle par cœur. Une légère appréhension gagna Monique en imaginant Annick récupérant le butin. Le comportement de
cette dernière était quelquefois surprenant mais elle était sûre que la Toto serait raisonnable et qu’elle ne prendrait pas un de ces champignons hallucinogène dont elle avait le secret. Une dernière inquiétude l’envahit quand elle se rappela doudou. Pourvu que la Toto l’ait laissé à la maison.
Une rougeur gagna les joues de Monique. Ça y’est le moment était venu.
Elle s’assura qu’elle possédait bien le pistolet à billes que lui avait confié le Capitaine.
Personne n’avait jamais vu le capitaine. C’était un peu comme Charlie dans les drôles de dames. On savait que celui-ci était une femme prénommée Ossiane mais rien de plus. Ses deux bras droits Bourrache et Christine attendaient sagement dans le bâteau qui devait amener l’argent en lieu
sûr.
D’un pas assuré Monique braqua la jeune caissière de chez DATION :
– Hauts les mains, la saucisse et le boudin
– Ben dites donc ! lui répliqua la caissière vous pourriez êtres polie !
– La politesse n’a rien à voir avec cela répondit Monique. Boudin ça rime
avec mains voilà tout.
– Ah ! dans ce cas c’est différent. Vous en voulez combien de kilos ?
– Vous pesez l’argent maintenant ? s’étonna Monique
– Je ne vous parle pas d’argent mais de boudin. C’est pour consommer sur
place ou pour emporter ?
– Assez rigolé s’énerva Monique. Aboule le fric et dépêche toi. (Cet écart
de langage coutait à Monique qui n’était pas habitué à tant de familiarité)
– Oh d’accord ça vient. Ces braqueurs c’est toujours la même chose. Ils ont
aucun sens de l’humour ! Remarque il doit pas rester grand-chose. Des
collègues à vous sont passés ce matin
Le visage de Monique devint blême. Pourvu que la Toto n’ait pas tout compris de travers ! Mais la caissière avait parlé de garçons, donc ce n’était pas ça!
Garde ton sang froid ma petite Monique et réfléchis calmement. Mon dieu ! Nous nous sommes fait rouler par les garçons. Ouh ! saperlipopette ! j’enrage !
Monique retrouva Annick à l’endroit convenu. Cette dernière essaya de réconforter son amie du mieux qu’elle pu.
– C’est pas grave ma Monique . L’important c’est qu’il nous reste des
champignons.
Elles regagnèrent le bâteau accueillit par Christine qui s’apprêtait à faire de la plongée sous marine et par Bourrache qui venait d’allumer les bougies.
Le matelot Lou frottait le pont en s’arrêtant de temps en temps pour vérifier qu’elle n’avait pas perdu la dent qui lui restait.
Le joyeux équipage repartit peu après pour de nouvelles aventures.
PS : merci Annick pour le champignon (sourire édenté)
C’est trop rigolo je me roulotte en rire Rachel, tu es adorablement espiègle.))))))))))))Je vous lirai tous plus tard, le devoir m’appelle.
Rachel
Cette Monique ne me ressemble guère mais aurait-elle usurpé mon nom pour pouvoir se conduire ainsi, allez savoir, son grand M m’a rassuré moi qui n’ai qu’un petit m et qui dans mes mains préfère de loin tenir un bouquet de fleurs. Aux richesses des hommes je choisis les richesses du coeur à la fondation des bonnes causes, peut-être plus délicat à trouver d’ailleurs.
Alors ton histoire, ne me concernant pas devient de suite beaucoup plus amusante voir même menée de main de maître, juste un petit problème de scénario ou de figuration ou de répartition des rôles, cela doit pouvoir s’arranger , n’est-ce pas Rachel ?-;)
En parlant de rôle Les garçons ils roulottent?
Je sais bien Monique que ce n’est pas la vraie Monique que j’ai décrit là. Mais en imaginant cette bêtise c’est toi qui m’apparaissait pour le rôle principal dans un rôle opposé à ce que tu es dans la vie. Je me doute que tu n’es pas adepte des pistolets à billes ni de ce langage (sourire). N’y vois là aucun manque de respect, au contraire. Toutefois si le prénom te gêne je peux demander au capitaine de le modifier car je n’ai plus la main.
Bises Monique.
Dites donc je me demande si Leila n’a pas mangé du champignon d’Annick car la voilà qui roulotte de rire. (sourire)
Rachel, ne t’inquiète pas je me « roulotte » de rire également en te lisant, mais ne crois pas que tu m’aies indisposée en quoique ce soit, non non au contraire, c’était juste pour réagir, et tu sais heureusement je sais rire et j’adore alors, merci pour ce 1er rôle, même si j’ai du mal à rentrer dans la peau du personnage-;) et risque de ne pas satisfaire le metteur en scène !. Entre deux devoirs du soir des enfants, je comptais, rajouter un petit mot pensant que tu pouvais prendre ma réaction au 1er degrès. je retourne à la page de lecture : Léon pousse sa broutte ? non sa brouette……dur dur!!
les fondations de l’enfance
elle sont parfois construites
sur des terrains meubles, glissant;
quelquefois accidentés;
Alors la vie va de guingois
et les jours les uns après les autres
sont empilés bancales; vacillants;
oscillants d’une heures à l’autre
équilibre sans cesse précaire;
on étaie; on consolide les fondations;
homme de Pise défiant la fatalité;
seul le liant,le lien, l’amour
permettront d’endiguer la chute
et la ruine de l’âme…
–
BISTRO DE L’OEIL OUVERT
Menu du Soir : ** Dîner aux chandelles**
_
Entrée : * Plongée marine d’EEEEEEEE*
Plat principal : * Boudin aux Champignons
nappé dans sa sauce fond Dation*
Dessert : *La Fleur au fusil*
_
Ce soir, exceptionnellement, le service sera assuré
par la troupe des ROULOTTIERS (en col-cravate).
Bienvenue à tous et bon appétit !!!
_
Quoiqu’il arrive faire illusion.
Les chocs vécus, assaillent les fondations
Les pluies acides perfides, attaquent le moral
Les assauts du temps, s’additionnant chaque minute
Quoiqu’il arrive faire illusion.
Les rides avancent implacablement
Les ovales deviennent flous
Les assauts du temps s’additionnent chaque minute
quoiqu’il arrive faire illusion
pour toi ma fille en pleine jeunesse
poser ce sourire sur mes lèvres
les assauts du temps s’additionnent chaque minute
Un cœur intemporel
S’emballe toujours
Et se moque des ruines…
Parlant de chateau gaillard aux Andelys, Philippe II l’Auguste dit « je le prendrai , fut il de fer » à quoi Richard au coeur de Lion répondit « je le défendrai, fût il de beurre » sans doute encore une histoire castrale de motte forte, ils n’avaient pas cassé la barratte mais pour autant des ruines pittoresques projettent leurs ombres inquiétantes sur les boucles de la Seine.
Comme quoi quand on laisse du temps au temps, sa persévérance est sans égal et sans égard. Ne restent plus alors qu’argile et cendre que poussière et gravois
tandis que les moindre blocs se descellent, l’opus incertain se morcelle.
En retard sur mon “horaire habituel” ….
Mais, pour le coup,
Je ne regrette pas !
Blurp blurp blurp…. !!!
C’est moi !
Le deuxième bras droit !
(Rachel, tu me fais bien rigoler !)
Hello Bourrache, premier bras droit… De son état (normal, elle était là avant moi !)
MIAM MIAM MIAM !!!
Les champignons…. J’en raffole !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Si les fondations sont bonnes
Et solides à la fois,
La construction,
Au fil des ans,
A des soucis à se faire…
L’érosion fait son œuvre
Sans coup férir,
Inexorablement,
Un joli tas de caillasses
Recouvrira la base solide
Dans des milliers d’années,
Ce lieu deviendra alors
Le début de fouilles avancées
Pour découvrir ce que cache
Ce tas bizarre,
Etrangement agencé !
Et que trouveront-ils,
Tout au fond ?
Une vieille poêle,
Avec, pétrifié tout au fond
Un reste de….
Boudin-champignon !
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Bon,
Je replonge !
Blurp Blurp Blurp !!!
Et bulleeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
Je vous lis,
et tour à tour,
je me pouffe,
je suis grave,
je suis….
Chutttt, Monique, faut pas dire notre secret, on l’a ouvert ce coffre fort d’étoiles d’amour, précieuses,
et, chaque jour, hein,
on les pulvérise sur la planète…
BISES!
sacré épuipage, je suis contente d’être tite matelote,
et de manger du boudin champignon
en tête à tête, avec des chandelles, dehors, comme ça, bien couverts, pour s’arroser d’étoiles, se sourire à la lune,
et puis avoir cette envie forte de se réchauffer nicher après le repas…
Un tit écrit d’une matelote du sacré équipage du capitaine Ossiane,
vous savez ce bâteau en plein ciel, cette fleur en pétales d’album, ce parfum qui champignonise ma toto, hein? vous le savez que trop!
je pouffe de calme, je suis calme ce soir, merci d’être là, Là!
et puis cette page elle me met devant de la gravité de vie…. alors peut être des mots encore, qui sait? hein tu le sais mon bout de doigt, ma main de moi?!
Un mur
Qui a bien failli
Se valser les nuages
Plus hauts encore
Et puis fatigué
Il s’est écroulé
D’avoir porté de tant
Il se repose en souriant
Devant son nouveau panorama de vie
C’est connu on diminue de taille
Quand on vieillit
La colonne usé se ratatine
Alors allongé là
Le mur regarde le ciel
Qui est là en tout là
Il donne la main à un brin d’herbe
Et tous deux se flirtent l’instant
C’est tellement grand d’aimer Ô temps
Jusqu’à son dernier souffle
Moi aussi je suis bien contente de faire partie de l’équipage car je ris de bon coeur ce soir (sacrée Christine) et vous êtes toutes et tous, graves ou souriants, formidables. C’est qu’on l’aime capitaine ton bâteau !
Dis Bourrache ! c’est digeste pour le soir le boudin aux champignons ? (clin d’oeil)
j ‘aime bien ce mur sans…limite si ce n ‘est celui de l ‘horizon 🙂
La colonne uséE se ratatine
désolée pour la faute..
et puis merci pour le boudin, plein de Fe, j’en manque,
alors Annick the sailor woman, huhu, elle en mange du popeye…
sourire, clin d’oeil, bougie, héhé….
lapider les voiles
tu m’as tellement menti
avec ton chinois
Une t’tite place siou plait au bistrot de l’oeil Ouvert, le menu me convient Bourrache, passe la commande, réserve la grande table ronde près de la cheminée, celle avec des petites bougie et un gros bouquet de fleurs blanches, sans te commander,place moi entre Rachel et Annick pour que nous puissions régler nos comptes et mettre au point quelques menus détails, n’aies crainte Annick, je garde le secret, mais tu sais , toutes
ces étoiles d’amour sorties des entrailles des fondations de la citadelles nous les partagerons toutes jusqu’à la dernière, ce sera la surprise au dessert. Et puis attention Rachel je suis sérieuse et c’est pas pour rire!!
Dis-Pierre, ça va là haut?
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1d/Orga_EF.png
http://www.youtube.com/watch?v=Lsyjk6M0VCc
Curieuse coïncidence, je suis en train d’écouter les choristes, j’aime bien ce genre de situation, car il est un détail inconscient qui fait qu’au pied de cette forteresse, des mots lancés par les enfants sont ces mêmes mots dont je métamorphosais ce matin les pierres descellées de cette ruine de Saignon. merci Duboisaymé pour ce lien.
La muraille
Doucement
Dans la lenteur
Du temps
Se dévoile
Pudique
Fondement du bien fondé de Fondation. Bonsoir Ossiane, je t’embrasse.
Bonsoir Annick bisou et bonne nuit et encore merci pour ces moments de bels bonheur et de plaisir à te lire, tes mots sont amour et tendresse.
merci Monique,
j’aime tes mots aussi, ils sont profonds…
le pont est calme, l’air du large tranquille, le bâteau tangue doudoux, c’est bon..BELLE NUIT!
la vie c’est quand même pas rien!
Non ce n’est pas rien Annick!
Quels bons fous rires tu nous procures Rachel! Tous ces beaux partages gonflent le coeur de l’édentée de l’autre bout du monde! et Duboisaimé avec ce clip de cerfs-volants au pieds de la citadelle. C’est tout chant tout chou !
Moi j’finis à peine de nettoyer l’pont à FOND (dation ou pas) avec tous les va et viens, c’est pas du gateau, c’est du… bateau en long en large et en travers !!
Je m’en vais protester pour l’égalité des taches à bord. Ah mais … c’était 2 pages avant les manif, chui toujours un peu sonnée, faites pas gaffe.
J’vais m’contenter d’un verre avant que Bourrache ne ferme le bistro, parfois on y trouve Monique qui finit un boulot, Leila qui passe faire un tour, j’ai même cru voir Noisette! Hello la Capitaine !
Detricotage des mailles charnelles
dans l’aube blanchissante
ce qui a mis tant de temps et de peine a être réuni
peu à nouveau se trouver désuni,
rien ni personne ne peut empêcher
ce mouvement de fond
qui sans soulever des montagnes
les érode comme les ouvrages de l’homme
soient ils formidables et un temps imprenables
oh je sais que s’adosser à ces murets branlants
donne la sensation du passé mais montre
aussi ver quoi l’on tend
et ce retour en arrière
comme déconstruction
n’est pas forcément destruction
remanier la fortification
replonger dans l’abîme du temps
c’est retrouver des sensations perdues
vibrer des soubassements cachés
exhumer des trèsors occultés
et d’abord les origines
comme la wisigothique Carcassonne
à voir et à comprendre cela donne
Pas de mites au logis,
pas de naphtaline non plus
les mythes fondateurs ébauchent
des tentatives d’explication
dans une débauche
de détails qui accrochent le récit
pour recréer « ab initio » les conditions
le premier geste d’édification
pourtant dans tant de ruines
il n’est jamais question
de la pose de cette première pierre
geste ultime
qui anime l’édifice
enfin dans l’autre sens
et ce premier maillon
en appelle bien d’autres
il voudrait les forcer
à bien s’agglomérer
convoque une assemblée
pour dire les bienfaits
de l’emploi futur
de lieux qui durent
et ces déclarations
à la face des hommes
constituent en somme
des actes de naissance
des bulletins glorieux
toujours trop sérieux
qui voudraient du temps
faire un allié précieux
et voici que rattrapés
par la gloire passée
des souvenirs s’affrontent
dans des maniéres sans honte
ainsi ce bel ouvrage
bâti à force de rage
aura duré l’éclair de quelques vies
maintenu face à la folie
avant de se résigner
à n’être plus
qu’un lieu de pélerinage
de recueillement sans age
Mais , vous ne dormez jamais ?? les mousaillons d’Ossiane ?
qui est de quart ce matin ??
en lisant quelques pages dAnnie Lebrun . sur les ruines du château de Sade
« Une ruine de ruine
Ce n’est ni la partie
Ni le tout
Ce n’est pas le corps
Ce n’est pas l’espace
Qui reconnaîtra
Cette prison échevelée
…..
le désir monte
A l’assaut du rien?
….
De temps en temps
Une pierre fracasse
Les tempes du temps
Indéracinable
…etc
Pensées du matin….à ceux qui dorment enfin
A tous Bravo pour vos dialogues » loufoques » parfois
A l’assaut du rien
c’est très très beau, Thierry, j’aime beaucoup, à 5 H 56,
sisi je dors arletteart, je m’impose d’éteindre l’écran à 23 H…ma santé est aussi préciseuse me vivre, qu’écrire me respire, et vous lire me séduit…
BEL JOUR!
J’ai un petit regard ému, ce matin, quelle bande que vous tous, merci à vous d’être vous….BISES!
Ossiane, ton équipage est délicieux!
FONDATION
Qu’est-ce qui nous fonde ? Comment se construit-on ?
Parfois, on s’aperçoit que nos fondations que l’on souhaitait solides ne sont que fragilités…
Quel chemin pour comprendre ce qui fonde notre identité… pour comprendre justement ces fragilités …
Décontruire/reconstruire …
Retrouver l’énergie, se recentrer.
TRop difficie pour moi d’écrire sur cette note.
Bonne journée
J’aime bien tes mots, nath,
Il faut marcher son chemin
Tout simplement d’être dessus
Pour se ressentir être soi
Et puis se sentir un temps
Rien juste du vent
Tant de fondations écroulées
Et puis avec le temps
Les fondations choisies de pleines
De plein son être d’existence
C’est bon de léger de vivant
Au plus près de soi
A fleur de peau
Se vivre ses remparts si doux
Invisibles mais là
Et s’atteindre se trouver encore
Dans ce désir d’être
Tellement
En vie
Sur terre
Pour se vivre son jour
Parfumé de bel amour
L’amour il rend vivant
http://www.youtube.com/watch?v=70D1cHAxh6s
liliane retiens moi
pour que je me fonde en toi
brique le ponts en ruine
écran de vérité
le voile des illusions s’est levé
plonger sa plume dans l’encrier
écrire des mots du verbe aimer
en l’espace de liberté
d’yeux ouverts
voilà un beau tas
nous voilà dans de beaux draps
des pierres pour la fondation
les rêves se réalisent dans l’action
le miracle du oui
une 1ère pierre s’est posée
un lien d’unité
en fond de ciel
un clin d’oeil
Vers rhopaliques
L’âme
Aux cieux
Fondation
De l’abbé Pierre
La communauté
La solidarité
Les compagnons d’Emmaüs
Pierre
L’Abbé
A bâti
Pierre après Pierre
La maison en ruine
L’auberge de l’Emmaüs
Pierre
Rigueur
Lhiver tue
L’homme à la rue
Le coeur crie sa peine
MES AMIS « AU SECOURS!
Pauvre
Un toit
Pour chacun
Un coeur de pierre
N’est qu’Humain à prendre
Par la main, la parole.
rseV à l’envers
La solidarité
Qui devient délit
Un migrant pleure
Un frère l’habille
d’Amitié
Flagrant
Tort.
Compagnons d’infortune
Un sans-papier rêve
Un militant
sans fusil
Lui donne
Eau
Et pain en partage
Un citoyen
Le droit au coeur
Un coeur droit
Ami
Vis!
C’est dur les vers rhopaliques ! )Hier je ne savais pas ce que c’était.Ce soir je dirais comme Gabin… »Je sais, mais je sais que je ne sais pas… »Ce sont des vers qui se suivent à 1,2,3,4,5,6 ect…syllabes.
J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité.
Franz Kafka
Autrement dit, creuse, creuse chère Ysaline -de la rubrique calligrammes- avec un si joli nom il y a bien de la lumière quelque part au fond de ton obscurité.C’est grâce à ce personnage au nom poétique « Ysaline »que j’ai découvert en cherchant sur le net de la doc sur les calligrammes, ce qu’était des vers rhopaliques)) comme quoi…à tout malheur bonheur est bon…enfin je crois pas que l’adage soit ça…ché plus.Bonne journée.
Merci Annick !
Pour la question de l’identité (nos fondations), j’ai trouvé quelques citations :
L’identité n’est pas donnée une fois pour toutes, elle se construit et se transforme tout au long de l’existence.
[Amin Maalouf] Extrait de Les Identitées meurtrières
Pour être confirmé dans mon identité, je dépends entièrement des autres.[Hannah Arendt]
On ne peut pas réduire son identité à une couleur de peau.
[Rama Yade-Zimet] Extrait d’une interview sur Evene.fr – Mai 2007
L’identité de chacun d’entre nous dépend de l’enchaînement des reconnaissances et de sa stabilité dans le temps. [Salvatore Veca]
Le dialogue véritable suppose la reconnaissance de l’autre à la fois dans son identité et dans son altérité.[Proverbe africain]
Et là quand on se perd dans nos re-pères …il faut se dire :
Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit.[ Khalil Gibran ]
parfois dans la lumière matuminale
un masque de brume
recouvre le visage de la terre
et voile sa divine beauté;
insoumise,tout au long de la journée,
elle ôte ce voile obscure!
laissant apparaitre les courbes
sensuelles de ses colines, de ses déserts!
la couleur de ses lacs, de ses champs!
la beauté de ses fôrets; de ses torrents!
la puissance de ces montagnes; de ces océans!
mais aussi la fragilité de la vie
qui de son entre surgit, grandit; péri!
et retourne en poussière dans son lit;
particules infimes dont nous sommes le fruit;
gardant peut être en memoire
l’acte fondateur du grand mystère;
l’amour en zeugma
la complicité trahie
une pierre d’angle par terre
Marc, j’aime bien ce que tu viens d’écrire, c’est limpide et beau dans sa simplicité, et riche de sens ; j’ai eu envie de relire.
MERCI Nath, pour ces citations,
et j aime beaucoup aussi la dernière que je cite, par pur plaisir:
Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit.[ Khalil Gibran ]
Exister son jour, c’est déjà pas si mal,
sans savoir si demain est,
vivre son jour le jour en étant dans son jour,
avec des lambeaux de jours d’avant,
des deuils des temps d’avant,
du vivant du passé à traces de vie,
de la naissance du jour,
des renaissances encore à venir,
des deuils aussi,
c’est le tant d’une vie!
Au loin, campé sur la colline, le regard perdu dans le lointain, cherchant au travers d’un voile de nuages, l’histoire d’un passé, adossé à ces dernières pierres de fondation d’une monumentale bâtisse, mes pensées en apesanteur au dessus de la vallée s’égarent entre la fragilité du présent et l’épouvantable insécurité d’hier de ces villages sans cesse confrontés au danger.
_____
De la forteresse
Enveloppée de nuages
Un bastion en ruine
____
Ces fondations, témoins de l’importance de ces constructions en des endroits stratégiques qui n’étaient pas vouées au tourisme, restent des livres ouverts
sur les chemins de la connaissance où chaque pierre est une page qui se tourne.
j’aime autant un diner aux chanterelles, bourrache.
Et une volaille aux bories pour Ossiane.
j’ai aimé beaucoup ce petit mot si plein
« regain », hier, salade….
je ne sais plus si je l’ai écrit, que j’ai aimé ce mot qui me chante…
Le blé d’or a poussé
Si gros si lourd d’épis
La charrette a rentré les lourdes gerbes
Les grains extraits la paille liée
Le ventre rond regarde
Puis en plein champ
Vois là contemple
Cet or de bel
Ce regain qui pousse et se donne
Celui qu’on attend moins
Et qui pourtant belle promesse
Tendre nourriture pour le bétail
Et puis cette terre qui se donne encore
Après l’été
C’est tant de temps
C’est émouvant de la voir vivre
Après l’été en herbe de regain
La vie c’est ça
Cela repousse tout le temps
Quand on s’aime ses bras serrés de baisers d’or
Voici donc le grand mur blanc infini, infini, infini
Contre le mur des mots doux noirs, noirs, noirs
Et par dessus le mur des mots bleus, bleus, bleus
Elle met ses lunettes noires de soleil, soleil, soleil
Pour lire ses mots doux d’amour, amour, amour,
Mais la belle veut sa revanche de soleil, d’amour, d’infini
Elle passe ses mains dans ses cheveux de feu, de feu, de feu
Elle est claire comme son ombre lumineuse, lumineuse, lumineuse
Sur ce mur qui l’amuse, la muse, la muse, la muse
Elle lit, elle sourit, elle rit, elle rêve, rêve, rêve
Elle écrit un haïku pour une autre photo, photo, photo
Et Machin tape comme Chose : c’était mieux avant, avant, avant
Si j’écris ce message sage, sage, sage
C’est pour embêter les graves, graves, graves
Et amuser les ossianiens petits, petits, petits
ce sera bien mieux
l’écho appelle ses petits
en pierres concassées
Le pont du bâteau sur La Loire est vide des veilleurs de nuit
Ils ont bel astiqué le pont de bois et se reposent et sommeillent
Ce soir ils remettent ça le tête à tête aux chandelles
En attendant de la caresser La Loire de tout de vraie
En belles serrailles si belles retrouvailles avec l’aimé
Le mur de l’attente se tombe peu à peu ce fut si long
Et leur désir de se vivre à fleur de peau au plus près
De belle complicité en bel amour tellement
A se donner d’aimer se clapote tendrement près du mur
L’attente d’années se lessive ses flux et les reflux de vie
Ils se laisseront aimer tout de plein en belle vérité d’aimer
Ah, ce mur, c’est un roman …à lui tout seul.
Qu’elles sont fragiles parfois toutes ces fondations
On les construit d’amour, d’espoir et d’ambition
On pose pierre après pierre en tremblant d’émotion
On les nourrit de rêve, de force et d’attention
Qu’elles sont fragiles parfois toutes ces fondations
Quand l’érosion s’affaire et détruit sans façon
Nul retour en arrière n’éclaircit l’horizon
Restent gravés sur la pierre deux cœurs à l’abandon
Faire tomber les murs
et construire des ponts
jeter depuis les rives
les assises sincéres
d’un futur moins cloisonné
ne plus laisser en jachére
que le stricte nécessaire
J aime bien vos mots, rachel et thierry,
vous me perlez l’oeil, bises.
Le plus dur dans tout cela
C’est d’être nu par tout
De n’avoir aucun mur
A s’accrocher hisser
Où se protéger nicher
Allors quand un pan tombe
Puis un autre encore
Qu’on se retrouve au milieu
Sans rien que le vide d’espace
Il faut partir plus loin
Ramasser d’autres galets
Et se faire un petit nid
Quand on ne sait qu’aimer
Et que la vie a tellement déçu
Elle promet la vie
Mais elle n’acte pas toujours
Ou si peu
Et pourtant
Un pan de mur se tient
Par la parole en acte
Et le bel Humain
Lui
Il la tient sa promesse
Car quand il aime
Il aime
Pour donner son meilleur
Et pas du fric de sous
Jean
Joli joli joli
les Ossaniens aussi
–
« Mur qui s’écroule nous donne à découvrir un nouvel horizon ».
–
(signé : Bourrache)
–
Zut, j’ai oublié, Jean.
Je fais écho à Arletteart : « joli, joli » … (très, même).
Et à tous les autres : « aussi, aussi ».
–
–
Bon, j’me taille.
Mon bulletin de fin de semaine va encore en prendre un coup.
Sourire, « mon Capitaine … oh, mon Capitaine …
merci d’être là … ».
–
Un petit bonsoir à tout l’équipage, qui pierre après pierre a fait de cette note une véritable citadelle d’amour et de beauté, bon ne vous moquez pas c’est vrai, que de jolis jolis jolis mots découverts aujourd’hui sur les ruines de Saignon.
___
Des « pans de murs s’écroulent »
Mais restent les fondations
Socle immortel
Scellé dans le roc
Mêlant l’oeuvre du créateur
A celle de l’humain
___
Autant de pierres, autant de mots sous la truelle de chacun feront en fin de compte un bel édifice. Bonne nuit tout le monde.
Les humains trouvent leurs racines
Dans le ventre de la terre
Incontournables fondations de l’enfance
Dont dépendra la vie entière
Et sur lesquelles s’érigeront
Beauté ou Misère
Folie ou Sagesse
dans la nuit,
j’ai franchis des torrents,
gravis des montagnes,
sauté par dessus des ravins,
marcher dans la brume,
escaladé les pierres d’un château en ruine;
cette nuit me parut interminable!
la nuit à fait place à la pénombre;
je me suis assis face contre ciel;
les étoiles une à une disparaissait
dans la lumière ambre du matin;
derrière la plus lointaine montagnes
le soleil apparu vêtu de rouge
il fit disparaitre la dernière étoile
et fit don au ciel d’un bleu outremer
il enleva sa cape de brume
et revêtit une teinte d’or pur;
autour de moi les couleurs insoupçonnées
rivalisaient de nuances
et se posaient nu sur les arbres
sur les fleurs, sur les nuages;
sur la terre ; et dans les cieux
le soleil gravit la voute céleste à vive allure
dans le ciel désertique;
combien de temps suis je resté ainsi
à regarder le monde!
impossible de m’en souvenir
mais à peine avais je pu m’éblouir
de tant et tant de beauté
que le soleil se cachait derrière
la plus lointaine des montagne
et la pénombre envahi la plaine
envahi les collines, les montagnes
envahi le ciel et le firmament
pour ne laisser à présent qu’une nuit noire
qu’une nuit froide et inquiétante!
reverrais je encore ce spectacle
plus beau que le plus beau des rêves
plus éternel que la plus grande civilisation
aussi fragile que les pétales d’une rose…
.
Bonsoir à tous,
Un début de semaine bien chargé qui me fait apparaître bien tard.
Et moi qui croyais que Fondation allait vous abattre, je vois qu’on s’est bien amusé avec les mots et moi aussi par la même occasion 🙂 L’air pur des cimes dynamise les neurones 😉
Une page très riche vous avez remplie ; je m’incline bien bas devant tant de beauté et d’émotion partagée 😉 Je ne m’attendais pas à tout ça 😉
Quand j’ai choisi le titre de Fondation, j’ai au Fondation d’Isaac Asimov, ce classique de la science fiction
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_(Asimov)
Et puis j’ai pensé à Nietzsche
« L’illusion comme besoin
« L’homme crée seulement quand il aime, quand il baigne dans l’illusion de l’amour, c’est à dire, quand il croit de façon inconditionnelle à quelque chose de juste et de parfait.
Si on force quelqu’un à ne plus aimer de manière inconditionnelle, on tranche les racines de sa force.
(…) Tout être vivant a besoin d’être enveloppé dans une atmosphère, dans un voile de mystère ; si on enlève cette enveloppe, si on condamne une religion, un art, un génie à graviter comme des astres privés d’atmosphère, on ne doit pas s’étonner de les voir se dessécher – devenir durs et stériles.
Il en est ainsi de toutes les grandes choses qui ne réussissent jamais sans quelques illusions. (…) Pour parvenir à maturation, chaque peuple, chaque homme même, a besoin d’un tel voile d’illusion, d’une telle enveloppe protectrice.
Nietzsche, Seconde considération intempestive »
J’ai visité les bories, salade mais je n’ai pas réussi à les photographier de façon intéressante. Conditions météo peu favorable et pas assez de temps pour m’imprégner.
De très belles choses émouvantes qui transcrivent parfaitement l’esprit du moment (bravo monique), et annick qui s’envole en poésie sur un tel sujet, je n’en reviens pas 😉
Des mots et des images fortes ont jailli de vos plumes.
Je pense bien sur dans ce registre à Sophie, Lou, Pierre, bourrache, brigitte, Duboisaymé, marc, thierry (je trouve ton écrriture plus libre aussi;-), arletteart, annie-claude à qui j’adresse un clin d’œil spécial 😉 Jo.S, véronique,
Il y a aussi l’inventivité visuelle de leila.
Et puis aussi le généreux Babelweb et le grand rêve de jean (bravo), le regain de salade, les intéressants questionnements de nath
Ah j’oubliais ! Il y a aussi la mignonne Rachel qui m’a une fois de plus faire rire aux éclats ;-)) Elle n’ a pas loupé certaines matelotes de l’équipage. Quelle forme en ce moment 😉 Je me roulotte aussi ;-)) N’oublions pas non plus la chère bourrache avec son menu gastronomique, je prends ! ainsi que la reine Christine et sa vieille poêle à champignons;-))
Un clin d’œil aussi à Francis le persévérant qui doit être bien content car il a réussi à me faire enlever le cadre noir autour de mes photos. Vous ne m’avez toujours pas donné votre avis à ce propos ???
Magnifique le tout dernier que tu viens de déposer, marc !!! Comme il te ressemble!
Bienvenue et merci à Alain pour les beaux poèmes qu’il a déposés ici. Rejoignez-nous en poésie 😉 C’est beau !
https://blog.ossiane.photo/2009/03/21/reve/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/03/20/ensemble/#comments
Bref, c’était une superbe page, je suis très touchée de cet enthousiasme
Je vous embrasse tous bien fort
Ossiane.
Nouveaux commentaires sur
https://blog.ossiane.photo/2009/03/21/reve/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/05/04/2005_05_calligramme/#comments
.
Pierre après Pierre
Le grand mur blanc infini
La maison en ruine
Contre le mur des mots doux noirs
Le coeur crie sa peine
Et par dessus le mur des mots bleus
MES AMIS “AU SECOURS!
Marc ce soir tes mots ont peint sur la toile un joli spectacle de lumière tout en couleurs.
Ben mince alors !
Le Cadre Noir….
Il est parti à Saumur !
Et j’m’en étais pas aperçue !
Biseeeeeeeeeees du soir !
>Ah quand même 😉 Je reconnais ton humour 😉 Christine, ce cadre m’a fait beaucoup gamberger; on dirait pas pourtant;-) Tu aimes mieux ou pas ? Ou ça t’est égal;-)
Duboisaymé, il te faudrait prendre quelques mots en couleur du côté de chez Marc pour éclaircir et égayer ton tableau en noir et bleu, Ceci dit c’est très joli le noir et le bleu, il sufft de regarder les images d’Ossiane. entendu ton appel Au Secours.
Merci Ossiane de ce généreux commentaire que tu nous donnes ce soir et cette réflexion sur ce passage de Nietzsche et qui rejoint la philosophie kantienne sur les fondements de la métaphysique des moeurs. Ce voile qui nous entoure et nous protège tu as su si bien en jeter le dévolu sur tout cet équipage,que nous ne t’en remercierons jamais assez.
Copié cet après midi :
« L’art , en somme, est l’expression harmonieuse de la conscience que nous avons des sensations, autrement dit nos sensations doivent être exprimées de telle sorte qu’elles créent un objet qui deviendra pour d’autres une sensation » F.Pessoa
et toute sensation ne peut être perçue que dans un aura favorable, » une atmosphère, un voile de mystère » comme le dit Nietzsche.
Bonne nuit Ossiane, je t’embrasse.
En ce qui concerne le cadre noir, tout d’abord Christine m’a bien amusée, quand à moi je pense finalement que c’est mieux sans, nous y gagnons sur la dimension de l’image, par contre côté contraste, le cadre noir donnait peut-être une impression de lumière plus intense, c’est vraiment difficile de faire un choix, et toi Ossiane qu’en penses-tu ?
le cadre noir n’a qu’une fonction de présentation et sans intention plastique en rapport avec l’image est trop systématique donc c’est mieux sans si je peux me permettre.
Monique c’est le cri du vagabond à l’abbé Pierre et le mien adressé en écho à celle qui accapare presque toute mes pensées en ce moment.
.
>tu sais beaucoup de choses, Monique; et tu amendes ce sol à nouveau;-) Tu es une vraie philosophe;-)
Bachelard, Nietzsche et dans un autre registre Khalil Gibran sont des penseurs qui me touchent. Je me sens souvent en harmonie avec ce qu’ils disent. J’aime me savoir enveloppée de ce voile et tant mieux si ça se sent sur cet espace;-)
Pour ce qui est du cadre, j’apprécie vos avis. Je vous rejoins monique et Dubois aymé. J’avais été conduite à l’adopter car je voulais qu’on fasse bien la différence entre les photos originales et la photo retravailée. Tout le monde ne le perçoit pas forcément au premier abord. mais plus ça va, plus j’ai envie de m’affranchir de cadres, de règles, de contraintes, de rigidités inutiles;-) C’est comme pour le calligramme ou le haïku, je le fais à ma « sauce » comme je le sens, tant pis s’il n’y a pas toujours le bon nombre de pieds; ce qui compte c’est le sens et l’émotion qui jaillit.
Duboisaymé, artiste tu es;-) J’apprécie ton conseil. Continues-tu toujours à créer tes oeuvres picturales?
.
Oui Ossiane je travaille beaucoup en ce moment car je prépare une exposition. Je suis un peu sur les nerfs pour tout dire. J’en profite pour faire ma pub. J’expose du 3 au 18 avril à l’espace The Correspondance Zuildaan 36 Boulevard du Midi -1000 Brussels tel.**32-2-2-33 02682 Vernissage le 2 avril 2009 à 18h30
tant de mots qui déferlent ici…
comme l’écume sur la plage, revenir encore et encore
pour en goûter le sel.
bisous
.
Génial, Duboisaymé;-) Si je n’étais pas si loin, je viendrais;-) C’est la moindre des choses de nous en faire part;-)
Mais sur le blog, il y a des visteurs de Belgique, n’est-ce pas Bourrache, Salade, Fugitive, Bruno qui vit à Bruxelles et qui est très proche des milieux artistiques (il connait sans doute ta galerie). Il y en a certainement d’autres que j’oublie. Vis-tu toi aussi en Belgique ?
>Bonsoir et bienvenue Lita.s 😉 Tu as raison;-) De douces déferlantes s’écatent sur ces pages. Une jolie tribu de poètes autour de ce blog;-) Rejoins-nous si tu as envie. Amitiés vers toi.
.
Mur, saumur, cadre noir, menu, chandeliers, saut d’obstacle, vers rhopalique
et pourquoi pas vert glycérophtalique, convié à cette ronde des mots je vous suis.
Merci Ossiane de cette page forte qui nous creuse les méninges pour consolider quelque assise et surtout merci de cette fort belle citation de Nietzsche qui donne sacrément à penser, comme quoi son amour de la musique se refléte dans la musique de ses mots et touche parfois à la grace la plus divine.
Bonne journée à l’équipage, le pont est drôlement briqué, presque un miroir !
L’image s’évade toujours hors du cadre qui la contraint elle évolue et devient autre chose dans cet invisible imaginé par chacun
Oui Ossiane tes photos ont plus de pouvoir
Merci pour ce texte de Nietzsche , je ne peux en parler aussi bien que Monique
si ce n’est que l’amour engendre la création !!! et donne cette « Joie spacieuse » qui dilate , dont je parle souvent et qui transcende tout l’être
Vrai Ossiane belle page très forte comme le fait remarquer Thierry
Belle journée
AA
Hello,
Je n’avais pas suivi jusqu’au bout !
Envolé le cadre…
Comme Monique, je pense en effet que les photos gagnent en taille !
Mais il y en a certaines aussi qui sont mises en valeur par le cadre, selon leurs couleurs ou leurs contrastes ! C’est selon !
Donc, de temps en temps, tu peux en refaire…
Et d’une autre couleur, as tu essayé ?
Mais les cadres, quand on découvre comment les faire… deux clics et hop !
C’est magique aussi : je me suis amusée à en faire plein, à une époque !
Après, les goûts et les couleurs….
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeees encadréeeeeeeeeees !
et très doucement
apparait le paysage
le soleil nous réchauffe
>Oui thierry, tu n’es pas le premier à me faire part de cette sensation à propos de cette page forte;-) C’est l’intérêt de tous ces partages;-)
>arletteart, merci pour ton regard d’artiste peintre, je suis de ton avis aussi maintenant;-)
>hello Sylvie, merci pour ton bel haïku d’anticipation;-)