Lecture du Haïku Calligramme: verticale droite, horizontale centre, verticale gauche
Trace d’un signe
un cygne particulier
accolade
◊ Les bords de Marne.
♥ Vous avez jusqu’au 20 décembre pour m’envoyer vos deux Coups de Coeur Photo et Calligramme de l’année 2008 (référez-vous à la note « Coups de Coeur » pour avoir les modalités). Aidez-vous de L’Album pour vous plonger dans les images à partir de la note Caravane de l’an 03. Tout le monde est invité à participer, qu’on soit poète ou simple passant, visiteur volubile ou silencieux …
Le Cygne
Paris change! mais rien dans ma mélancolie
N’a bougé! palais neufs, échafaudages, blocs,
Vieux faubourgs, tout pour moi devient allégorie,
Et mes chers souvenirs sont plus lourds que des rocs.
Aussi devant ce Louvre une image m’opprime
Je pense à mon grand cygne, avec ses gestes fous,
Comme les exilés, ridicule et sublime,
Et rongé d’un désir sans trêve! et puis à vous,
Andromaque, des bras d’un grand époux tombée,
Vil bétail, sous la main du superbe Pyrrhus,
Auprès d’un tombeau vide en extase courbée;
Veuve d’Hector, hélas! et femme d’Hélénus!
Je pense à la négresse, amaigrie et phtisique,
Piétinant dans la boue, et cherchant, l’œil hagard,
Les cocotiers absents de la superbe Afrique
Derrière la muraille immense du brouillard;
A quiconque a perdu ce qui ne se retrouve
Jamais, jamais! à ceux qui s’abreuvent de pleurs
Et tètent la Douleur comme une bonne louve!
Aux maigres orphelins séchant comme des fleurs!
Ainsi dans la forêt où mon esprit s’exile
Un vieux Souvenir sonne à plein souffle du cor!
J e pense aux matelots oubliés dans une île,
Aux captifs, aux vaincus!.., à bien d’autres encor!
Ch Baudelaire
Et puis en écho avec le titre et au 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme…
http://fr.youtube.com/watch?v=eEwkrnw9g84
Kalevala
Qui va là?
Leïla!
Si tu vois un gros canard blanc sur la rivière qui arrive de la droite, c’est un signe, s’il arrive de la gauche, c’est que tu es sur l’autre rive…
Songe au miroir
signe de ta présence
paraphe fluide
Une plume
Passerelle pour un léger souffle
Entre des duvets défaits
Plume,
Gracieuse caresse, légèreté
Transparence de l’éphémère beauté
Avant l’averse qui plaque
Plume,
Qui claque sur la courbure rosée
Une plume
Qui virevolte sur le nez
S’en va balancier éphémère
Se déposer au creux d’une main
Puis un souffle de brise
La voilà reprise dans un tourbillon
Murmure entre ses duvets mousseux
Elle part ondulant sur l’herbe
Se repose un instant et l’emporte le vent
Loin, loin, loin
Les yeux suivent sa danse
Concerto muet de l’esprit épris
Du regard surpris
Plume blanche du cygne qui danse
Sur les eaux tranquilles de la clairière des rêves.
http://jeanlebarbare.free.fr/Improstures/Romanticreggae (et Jeancfaitplaisir).mp3
nu de dos sans tête
cent vingt POiNtS en signature
dominos aux points
Gardien de l’Oeil ouvert..)
Eaux froides
Un cygne
sur les eaux dormantes.
Signe que les cygnes préfèrent les eaux claires…A méditer.
Coucou Ossiane et bel de bel balade pleine d’ eeeeeeeeeeeeeeeespoir pour tous.Je file.
http://www.youtube.com/watch?v=8Rg6pninEHs
l’étreinte au cerveau
je manœuvre le domino
au grand clair de lune
prête moi ta plume
pour que je cygne domino
du bout de mon aile
Il passe silencieux
Signe du temps qui va..
L’ineffable naît du secret ,ne cherche pas à savoir
Où le cygne te conduiras
Signature invisible
eh bien j’en conviens
la muse hic les dominos
ne pas faire de vague
tout respire le plat
le bon jambon comme devant
domino te signe
Bel indifférent
le miroir à peine troublé
sillage voluptueux
tu tends ton bassin
le domino aime bien
la courbe de tes seins
fin d’amour cruelles
domino s’effrite
laisse ma tête errant
ma Léda me trompe
signe de l’organe domino
te séduire encore
le vagin en ouverture
le domino est splendide
il repousse le sang
entre mes deux jambes
des baisers de dominos
sur ce corps rigide
çiva et shakti
un rêve de mon domino
cygne en ying et yang
symétriquement
à l’endroit des dominos
ton jouissement
J’aime beaucoup ces photos qui me reposent, une telle Paix, et je signe mon isntant d’un « j’aime », d’un « je t’aime »…
BELLE JOURNEE pour chacun’e’.
Une onde plume blanche
Ondule le fil de l’eau
Grâce et bel port de tête
Les palmes en étoiles
Sa signature grâcieuse
Embrasse la paix du temps
le vilain petit canard.
La libération du monde.
Quelles belles images reposantes, le cygne chargé de symboles a beaucoup inspiré et inspire toujours les poètes.
« Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d’avril qui croulent au soleil;
Mais, ferme et d’un blanc mat, vibrant sous le zéphire
Sa grande aile l’entraîne ainsi qu’un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d’acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
Tantôt le long des pins, séjour d’ombre et de paix,
Il serpente, et, laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d’une tardive et languissante allure.
La grotte où le poète écoute ce qu’il sent,
Et la source qui pleure un éternel absent,
Lui plaisent; il y rôde; une feuille de saule
En silence tombée effleure son épaule.
Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
Superbe, gouvernant du côté de l’azur,
Il choisit, pour fêter sa blancheur qu’il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
Puis, quand les bords de l’eau ne se distinguent plus,
A l’heure où toute forme est un spectre confus,
Où l’horizon brunit rayé d’un long trait rouge,
Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
Que les rainettes font dans l’air serein leur bruit,
Et que la luciole au clair de lune luit,
L’oiseau, dans le lac sombre où sous lui se reflète
La splendeur d’une nuit lactée et violette,
Comme un vase d’argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l’aile, entre deux firmaments. »
Sully Prudhomme (les solitudes)
___
Douce volupté
Glissant sur les eaux tranquilles
Frisson de beauté
Un instant de silence
Promenade au bord de l’eau
Dans l’ombre des bois.
__
Paysage très Lamartinien
….
« O temps ! suspends ton vol ; et vous heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours.
…..
Parenthèse!
Où étais-tu hier soir, avec tes copines?
Drôle d’accolade…
Heureusement j’en ai la trace (et c’est signé):
James Antonio Allegri Corregio Fine art Photo
D300 / Rag 308g/m² format 297x420mm # 03 / 30
100 euros.
Et c’est pâs chchchair!
http://lavenuslitteraire.com/galerie%20web%20leda/images/Antonio%20Corregio.jpg
Coucou les roudoudous !
Pas très chaud, aujourd’hui…
Ciel gris…
Pas de pluie…
Voilà pour la météo toulousaine !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
C’est l’histoire d’un cygne
Qui flottait dans la nature
Au fil de l’eau pure
On l’appelait :
Le cygn’ature
De son long cou flexible
Très haut, au-dessus de l’eau,
Il inspectait avec attention
Tous les mouvements
Qui auraient bien pu,
C’est certain,
Troubler son prochain
Festin
L’œil attentif,
Toujours aux aguets,
Le bec habile,
À plonger toujours prêt
Il se dresse, très fier,
Scrutant attentivement
Le moindre cygne
Qui l’attend ou tournant
Et se jouant
Ici d’une vaguelette,
Là d’un reflet du miroir,
Son double à son image
Dessine une accolade
Signe magique
Qui le suit,
Sans jamais le quitter
Le cygne glisse
Silencieusement,
L’instant d’après…
Il avait disparu,
Laissant à la surface
Juste la trace
D’un fin sillage
Sur l’onde pure
Le cygn’ature
A la laissé
Sa sign’ature
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeeees magiqueeeeeeeeees
Viendras-tu encore au bord de l’étang
Oh ma belle et délicate fleur
Pour toi je serais éternel printemps
Pour que s’épanouisse ton cœur !
herbe folle, je serais lit de mousse
pour que tes nuits soient douces
frêle libellule, à fleur de mots
Je frôlerais de mes ailes ta peau !
Je serais abeille laborieuse et mutine
Qui sur ta corolle, silencieux, lutine,
Tendre caresse, mousseline de nuage,
Imperceptible et sensuel voilage !
bruissement du vent dans les roseaux
ou léger friselis caracolant sur l’eau,
je te bercerais de chants mélodieux
sous le berceaux de lune envieux
cygne, au royale et divin plumage
je serais le vilain petit canard sauvage,
Ecarlates, milles pattes au doigt de fée
Jusqu’à l’aurore je franchirais la voie lactée !
rivière nourricière se jetant dans la mer
ombre nue exposée à ta lumière
plus brillant qu’un feu de joie, feu follet,
je veillerais sur toi pour l’éternité
Il glisse sur sa vie
Avec cet élégance
Sa trace belle pudique
Dans son intimité
De ses belles plumes blanches
et je vais vous lire….
Très joli Marc, un peu de romantisme dans le froid de cet hiver, et l’atmosphère tendue de fin d’année dans ce monde insensé, j’avoue que c’est une pause qui fait du bien.
Ils sont beaux, vos écrits d’auteurs partagés et vos écrits de vous en auteurs..MERCI.
Dans la grâce du temps
Le cygne s’avance tendre
Derrière lui des gouttes d’eaux
S’ondent en beaux cercles tendres
Il est lent si calme son tout seul
Et sa blancheur dans tout ce vert
Semble un mirage à fleur de peau
Sa chaleur de ses plumes
Son silence paisible
Il est cette sensibilité
Qui laisse une trace pudique
Et le regard s’abreuve
De sa belle poésie
Qui se glisse sur l’eau
Tout doucement son cours
Assise sur un banc
Les mains avec du pain
Tentent son bec friand
Et la belle élégante
De ses quenottes blanches
Lancent de la mie belle tendre
A son ami le cygne
Le soir dans son mystère
Elle met sa longue robe
Et s’asseoit sur son dos
Et ensemble ils s’en vont
Ils partent fort bien loin
Pour ne pas revenir
Car ils sont bien ensemble
Le doux temps de leur nuit
Joli cygne fait moi signe
Un signe insigne
Pour que je signe
Joli cygne
Avatar cannibale
Ma pensée à créé une forme pour te visiter
Un avatar qui porte un nom et qui commence à m’oublier.
Il se réveille quand je m’endors,
Et il occupe ma place quand je n’y suis pas.
Entre mes idées qui avant ne se touchaient pas
Il crée de doux contacts, mon avatar est presque un corps.
Il visite sans moi d’autres versions de la nuit
Il dialogue avec des gens que je fuis.
Comme une ombre qui s’invente un autre corps,
Et pourtant double mon impression d’absence
Avatar, incarnation d’un dieu hindou. Quel sens
as-tu ? Idôle cannibale jadis couverte d’or ?
Et pour signe particulier, t’aimer chaque jour un peu plus ….
bon week-end à tous. bises.
Si le cygne a inspiré de nombreux poètes et écrivains comme Bachelard notamment, il a inspiré également de nombreux musicien, Sibelius, Tchaïkovski, Saint Saëns, Ravel, Wagner …. des chanteurs, Ferré, Cabrel,… fait naître sur les toiles de merveilleux tableaux comme celui d’Antonio Corregio que Bernard nous a fait partager ce matin ; tout tient dans son élégance et les symboles qui lui sont attribués depuis l’Antiquité et toutes les légendes qu’il fit naître.
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Grace et élégance
D’une blancheur immaculée
Glisse au fil de l’eau
Beau dans son plumage
Sur les eaux calmes du fleuve
Il signe son passage
Quand viendra sa mort
Que son chant résonnera
Vivra son image.
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Bonsoir et Bonne nuit à tous les visiteurs de ce soir
nombreux musiciens ça mérite bien un « s »
Bonsoir caphadock !
C’est bien de t’y mettre aussi et de retrouver l’équipage de l’Oeil Ouvert !
Arletteart ne me contradira pas !
Biseeeeeeees de Christineeeee
Léda et le cygne de Véronèse
http://www.pileface.com/sollers/IMG/jpg/veronese_leda_cygne1.jpg
Léda et le cygne de Michel-Ange
http://galatea.univ-tlse2.fr/pictura/UtpicturaServeur/Images/NePasOuvrir/4/A4773.jpg
A défaut du cygne et de sa sign’ature,
J’ai trouvé celui de la…
Corneille !
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http://www.archivesdepartementales76.net/img/expositions/signature1.jpg
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Je commence à bailler aux « corneilles » ! haaaaaaaa haaaaaaa … sommeil !
Biseeeeeeeeeees du soir
Bonsoir Maria, puisque tu es dans les parages !
Léda au cygne de Cézanne
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/87/Paul_Cezanne_Leda_au_cygne.jpg
Léda au cygne de Danti
http://www.latribunedelart.com/Expositions/Expositions_2008/Danti_Leda.jpg
Bonsoir Christine
Super ta série de tableaux…
Pourquoi les peintres ont-ils été si inspirés par le cygne ?
Rebiseeeeeeees
Dans un autre style,
Le cygne vu par… Dali !
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http://images2.hiboox.com/images/3907/ym5h90ux.jpg
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Léda et le cygne de Rubens
http://www.reproarte.com/files/images/R/rubens_peter_paul/rubens_leda_mit_schwan.jpg
Léda et le cygne Le Tintoret
http://images.encarta.msn.com/xrefmedia/sharemed/targets/images/pho/t073/T073481A.jpg
Dernier signe… bye
http://www.insecula.com/oeuvre/O0011351.html
Et même d’une main,
on peut voir le Cygne !
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http://viviart.free.fr/wordpress/wp-content/2008/07/yyy1.jpg
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si Léda l’aida
domino ne l’aida pas
et Léda s’aida
ces cils de Cécile
si six dominos d’ici
s’y assignent au cygne
Le signe est dans le lac
mais le lac ne designe pas toujours…de ses hôtes les lignes
courbes et graciles qui glissent indociles dans des mouvements légers
Qui a dit que léda était laide, sûrement pas adèle bien trop belle
pour se moquer et comme un signe des temps et qu’un signe aussi détend
elle du murmurer à son oreille « à l’aide, ah » mais qui se dédit quand dans le dédale, léda dévale, et même si elle ne retrouve pas tout de suite son chemin
alors un cygne assigné à résidence ça veut dire qu’il a signé un bail emphythéotique, et là ce n’est pas théorique mais que peut faire un cygne à part des ronds dans l’eau, mêm pas des ronds de serviettes et encore moins le rond de cuir, car le cuir du signe n’est pas une insigne à prendre à la légére.
le cygne en constellation ce n’est pas la consternation qu’il provoque mais l’admiration, on le regarde se mirer dans l’eau lointaine du cosmos et on lui trouve fort belle allure, comme si son encolure délicatement posée lui donnait
ce supplément d’âme qui signale comme un fanal dans le cosmos les ensembles harmonieux.
A l’école du cygne on ne cancane pas madame on suit
on suit des yeux et on ne commente pas cette avancée
en douceur et ce flottement duveteux
mais si jamais le cygne voulait passer un col, enfin un cap
il se hausserait du col, pour voir de l’autre côté
avant de se décider à enfin avancer
mais que signifie que le cygne s’y fit une renommée à nulle autre pareille
grâce à quelque appareil, reproducteur ou autre, qui aurait incontinent
flotté sur les eaux calme d’un étang nonchalant
Pas de bec ni de prise à la critique unique qui voudrait salir sa tunique
quand encore immaculé il avance et relance jamais démonté
son pédalage sans étalage que lui confére souplesse et vigueur
s’ébat il dans une belle démonstration pas infantile qu’on lui consent
quelques longeurs d’avance
Reflet
D’un regard
Chaleureux
et je continue sur tes jolis mots jorge
Reflet
d’un glissement
de soi
frisson de l’eau
Bisou la Bourrachette et bisou l’équipage, Sabine contente de te revoir, tu te fais si rare!
Elle sont émouvantes ces photos… tant de quiétude et tant de de paix… Et toutes vos signatures sur de si jolis partages… bien émouvantes aussi…
Love du fond fond fond du cœur…
Ossiane, tu peux zapper le texte au dessus? ce n’est pas celui que je voulais placer à jongler entre ton site et le mien les fils se sont emmêlés))
Le cygne
La tête s’incline gracieusement
Frôlant la surface de l’eau
Le lac scintille au clair de lune
Et l’ombre du cygne argenté
Glisse sans qu’un seul moment
Je ne sois sorti de mes rêves
Même le regard fixé sur lui.
Le cygne glisse le long des aulnes
Il semble guidé par ma présence
Je suis assis proche du rivage
Et l’observe le coeur monotone.
Oui je suis triste mais chaque jour
Je viens scruter le lac des cygnes
Certains sont noirs et d’autres blancs
Et dansent dans une robe de grâce.
Je voudrais caresser leur dos
M’imaginer en compagnie
De leurs oisillons dans leur nid.
Ô reflet de neige sur le miroir de l’eau
Ton plumage blanc dessine un col courbé gracil
Avance donc en glissant, oui tu es le plus beau
Jeune cygne en tutu blanc tes pointes sont fragiles
Sur le lac des cygnes, des cygnes noirs et blancs.
En affichant sa beauté
Gracieux navire aux voiles dressées
Il se déplace dansant et fier
Sur les lacs, marais, et étangs
Les eaux saumâtres bordées d’ajoncs
De prairies ou de roselières
Au temps de la belle, du plaisir
En posant sa tête sur le dos
Il se protégeait des rivaux
Sur les eaux libres, les eaux paisibles
Sur sa couche nuptiale flottante.
Le temps des amours est passé
Quand tu danses l’amour
En admirant ton ombre
Que j’aime te voir aimer,
Tapi dans les roseaux
Que j’aime te voir voler
Au dessus de mes rêves
Tu te fais poésie
Et voyages en silence.
Ô cygne des mirages
Sur l’eau de mes pensées
Ni troublé, ni pressé
Aux cascades de ma vie
Tu glisses dans la brume
Qui s’écarte sous ma plume.
Te voilà cygne endormi
Tu t’éveilles et soulèves
Ton cou niché au creux du dos
Et lisses une à une
Les plumes de tes ailes
Tu les déploies et les secoues
T’éloignant de la berge
Où dorment tes cygneaux.
Qui ne t’a point chanté, vénéré, imité?
Cygne acajou sur un piano
Cygne, muse de l’art nouveau (Victor Prouvé)
Ciselé en or gris émail
Une figure en aigue-marine.
Cygne en relief sur du bronze
Ou gravé sur des médailles (André Lavrillier)
Cygne de cristal, cygne de Bohême
Taillé pour l’éclat d’un bijou
Cygne élancé
Cygne immortel
Au cou droit ou penché
Cygne blanc en cristal
Moulé, poli en fine dentelle
Cygne de Chine en cloisonné
Ou gravé sur des verres (René Lalique)
La Pâques d’une belle tsarine
Est un présent d’orfèvre
Un cygne paré de rubans
Dont la tête et le cou s’élèvent
Parmi des fleurs mauves
Serties de diamants
Et de rubans dorés.
Le cygne glisse sur les faïences
De Provence et de Lorraine
Sur la vaisselle polychrome
Façonnée, peinte à la main.
Il se croise sur une toile de grand maître (Leda et le cygne, Léonard de Vinci)
Ou forgé en fonte en Avignon
Dans le parc du château des papes
Il se dévoile comme un emblème
A la fontaine entre la rocaille
Ô Zeus, cygne des cieux
Que l’amour de Leda
Soit le lac de ton coeur
Cygne,
Je te lis en de longs vers
Gardien de la terre des morts
Envol de cygnes de Finlande
Dans les poèmes de Kalevala
Gloire au cygne immortel
Au carnaval des animaux
Camille Saint-Saëns le mit en scène
Dans un univers de notes.
Gloire au cygne sur les planches
Son lac est un ballet
Jardin nocturne, reflets dans l’eau
Danseuses dans un lac des cygnes.
Cygne,
Le crépuscule voile ta beauté
Il me suffit de visiter
Au ciel d’été la croix du Nord
La voie lactée est estivale
Cygne dans ta douceur de plumes
Les étoiles brillent par ta blancheur.
Insomniaque amoureux
Je vois l’aube pâlir
O canards -mandarins qui passez
M’apportez -vous un message de ma Bien -Aimée?
XIème Man’Yoshû
Signe ou Cygne ,selon les continents le message d’amour est identique
Et même taquiné par un pinceau caressant sur l’eau ,dans la brume à l’aube
Sujet inépuisable ,sans oublier le doux clic du photographe, Ossiane ou vous cachez -vous?? sous l’aile du cygne ?
Bravo pour l’échange percutant entre Maria et Christineeee et le lyrisme de tous
Beaux rêves du matin pour les insomniaques ……………
AA
Le cygne chez les peintres (superbe série Maria et Christineeeee, en duo).
Symbole de l’inaltérable, de la prureté
amis aussi chez les poètes:
Le cygne
Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d’avril qui croulent au soleil ;
Mais ferme et d’un blanc mat, vibrant sous le zéphyr,
Sa grande aile l’entraîne ainsi qu’un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux.
Le courbe gracieux comme un profil d’acanthe,
Il cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
Tantôt le long des pins, séjour d’ombre et de paix,
Il serpente et laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d’une tardive et languissante allure.
Tantôt il pousse au large et loin du bois obscur,
Superbe, gouvernant du côté de l’azur,
Il choisit pour fêter sa blancheur qu’il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
Puis quand les bords de l’eau ne se distinguent plus,
A l’heure où toute forme est un spectre confus,
L’oiseau dans le lac sombre où sous lui se reflète
La splendeur d’une nuit lactée et violette,
Comme un vase d’argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l’aile, entre deux firmaments.
Sully Prudhomme
Extrait des Histoires naturelles de Jules Renard, ceci:
« Il glisse sur le bassin, comme un traîneau blanc, de nuage en nuage. Car il n’a faim que des nuages floconneux qu’il voit naître, bouger et se perdre dans l’eau. C’est l’un d’eux qu’il désire. Il le vise du bec et il plonge tout à coup son col vêtu de neige.
Puis, tel un bras de femme sort d’une manche, il le retire, il n’a rien.
Il regarde : les nuages effarouchés ont disparu.
Il ne reste qu’un instant désabusé, car les nuages tardent peu à revenir, et, là-bas, où meurent les ondulations de l’eau, en voici un qui se reforme.
Doucement, sur son léger coussin de plumes, le cygne rame et s’approche. Il s’épuise à pêcher de vains reflets, et peut-être qu’il mourra, victime de cette illusion, avant d’attraper un seul morceau de nuage. »
Le cygne et la femme; les peintres en traitent le sujet. Y aurait-il plus que le symbole de la pureté avec un tel abandon de grâce et de volupté?
Je laisserais à d’autres la musique et la danse.
Revenons aux poèmes et à la symbolique avec Théophile Gautier:
Symphonie en blanc majeur
De leur col blanc courbant les lignes,
On voit dans les contes du Nord,
Sur le vieux Rhin, des femmes-cygnes
Nager en chantant près du bord,
Ou, suspendant à quelque branche
Le plumage qui les revêt,
Faire luire leur peau plus blanche
Que la neige de leur duvet.
Je n’en donne que les premiers vers; ils étayent suffisamment la théorie.
Sillage et double, pas de doublage pour ce rôle délicat
maquillage et trouble, un regard qui attendrit et met à plat
pour autant que la symétrie s’inscrive dans la perspective du miroir
c’est le signe attendu de l’autre soi même qui du fond des âges
vous observe et vous ausculte, pas encore objet de culte
et serait ce le chant qu’un gargouillis informe ne viendrait géner
qui viendrait mettre un terme à ce chef d’oeuvre de la nature
que non pas, il n’est point l’heure et c’est à la douce réverbération
que nous cédons tous ensemble attendant moins du double
car la juxtaposition ne fait pas la multiplication
encore que quand ils se croisent les cous parfois s’enlacent
et qui se lasse alors de cette tendresse fragile
espérant cette fois la vraie, l’unique accolade
qui rapproche les plumages en cour de nage
qui signale le passage à un autre niveau
signe des temps, proximité fraternelle
au Kalévala
Wâinâmoinen possède
les runes ces dominos
Signe particulier: un blanc, une description entachée d’aucune approximation ni erreur
Symbole: absolue fidélité la vie durant et amour partagé pour non seulement la régénération mais le plaisir des yeux, mais aussi la pureté spectrale mais pas uniquement crépusculaire
Souplesse: comment mieux courber le col qu’au moyen de ce grand prolongateur
qui fait des miracles quand il s’agit d’aller fouiller la vase à la recherche de quelque pitance située à …distance respectable, et quel respectueux tableau
que d’admirer sans le troubler ce ballet pas insignifiant mais au contraire parlant
et toi qui es tu
phœnix pélican corbeau
ou cygne domino
épervier aigle coq
ou encore tout autre oiseau
comme le domino
tout se contamine
au bord de tout domino
l’être tente l’envol
subtil volatil
au ciel de nos dominos
un battement d’aile
l’ange militaire
comme une flèche de dominos
au bout de ton aile
pirreb j’ai emprunté pour cette occasion ta manière d’écrire…j’espère que tu ne m’en voudra pas …
Une robe de pureté…des reflets mordorés…une traîne de silence…ta chevelure dans la brise…les solistes du printemps…toi .. moi…l’inconnu…complicité ……dans le sillage…les autres…le monde…rien n’a plus d’importance…le cœur fébrile…nos mains qui se frôlent…accolade…nos pas qui s’accordent…absence …les mots sont inutiles …nos yeux qui hurlent à l’amour…le silence est un aveux…miroir éphémère ou la grâce nous drape d’ éternité…le souffle paisible du temps…nos corps qui chavirent…allongés entre la soierie de la terre et l’azur bleuté et pur…tes seins qui se découvrent … mes mains nu qui dansent sous leurs courbes…duvet de soie… larmes de joie…vibration…le cou gracile qui plonge dans la rivière de douceur …un ange au aile de nacre glisse …diapré de lumière……l’univers englouti…anéanti…résurection…
préféré « résurgence » à résurection…
Résurrection anéantie
Lumière de l’ange au nacre lisse
Les larmes de joie sur ton corsage
Tes seins portant l’union du monde
Le souffle de nos aveux écrits
Les écrits des accords fébriles
La fièvre des regards et tes cils
Qui éventent un oeil Ouvert.
Coucou Marc, je t’ai piqué quelques mots))
tu n’es pas vaincue
contre les dominos renait
l’ange militaire
viens viens viens trois fois
j’éjacule te disant là
bois mes dominos
Le lac des cygnes
Mensonge romantique
Vérité romanesque
.
Petit coucou à tous sans parenthèses et avec une accolade !
Jolis jeux de signes signés au cygne !
Signatures des poètes de L’Oeil Ouvert
Merci maria et christineeeee pour toutes ces peintures avec Léda et le cygne ainsi que pour les explications. Une incroyable et longue histoire là aussi 😉
Poèmes très romantiques, pacifiques et pleins de beauté, on en a bien besoin par les temps qui courent (clin d’œil à monique). Je pense qu’il sera très content 😉
Belles références également aux poètes, aux peintres, aux musiciens inspirés par l’oiseau blanc! Et puis aussi du bel humour comme il se doit.
Impossible de rester insensible à l’élégance et à la douceur d’un cygne en voyage.
>Bienvenue à Caphadock et à ses signes multiples que j’ai reçus cinq sur cinq 😉
>Tu connais donc Caphadock, Christineeeee ?
>un petit coucou à sabine
>arletteart, je suis restée sur la rive sans trop m’approcher car le cygne n’aime pas être dérangé 😉 Un animal à voir de loin….
Bravo à Leila, thierry, lou, vincent, marc, monique, pierre, maria, jorge, bernard, christineeee, jean, arletteart, salade, bonbonze chaque commentaire en appele un autre ; j’aime ces rebonds entre vous, matelots 😉
Le lac des cygnes pour rester dans le ton
http://www.dailymotion.com/relevance/search/lac%2Bdes%2Bcygnes/video/xgkii_le-lac-des-cygnes-entre-des-cygnes_events
Bises dans la froidure et le gris malheureusement.
Signé OSSiane
.
merci OSSiane
OSS, sigle composé des deux lettres O et S, est un code pour :
* Office of Strategic Services, le Bureau des services stratégiques, ancienne agence de renseignement du gouvernement des États-Unis, aujourd’hui remplacée par C.I.A.,
O S
comme un cygne calligraphe d’amitié
Image – imagine
A voir de loin et garder son mystère
Mystérieusement
Pour ALICE:
L’oiseau a joué
à son grand jeu
il a créé la rose , lui a donné forme en six jours
et le septième jour , il s’est endormi
L’oiseau s’est lassé de créer , donner forme
alors il s’est endormi
L’oiseau s’est endormi
et la rose s’est mise à tournoyer autour de l’oiseau
Réveille toi oiseau
Voici que la rose chancelle , chancelle
et dans son tournoiement
les vers vont sur la tige , les vers sont sur la feuille
Et la rose sur le point de tomber
Réveille toi oiseau
réveille toi.
Mou’ In Bsissou
Lamartine -Extrait des Méditations poétiques (La mort de Socrate)
« Les poètes ont dit qu’avant sa dernière heure
En sons harmonieux le doux cygne se pleure ;
Amis, n’en croyez rien : l’oiseau mélodieux
D’un plus sublime instinct fut doué par les dieux.
Du riant Eurotas près de quitter la rive,
L’âme, de ce beau corps à demi fugitive,
S’avançant pas à pas vers un monde enchanté,
Voit poindre le jour pur de l’immortalité,
Et, dans la douce extase où ce regard la noie,
Sur la terre en mourant elle exhale sa joie.
Vous qui près du tombeau venez pour m’écouter,
Je suis un cygne aussi : je meurs, je puis chanter !»
______
Passe sur le fleuve
Dans son plumage brillant
Une grande dame au cou flexible
Majestueusement vêtue
D’une robe blanche lumineuse
Je ne sais où se trouve son ami
Son amour pour la vie
Mais je devine que bientôt
Derrière elle comme une longue traîne
Elle emmènera dans son sillage
Ses petits signeaux au duvet de plumes grises
Où sur son dos, carrosse de soie blanche
Des petits à peine sortis du nid
Dans une douce promenade sur le fleuve
Image de tendresse et d’amour
D’un cygne aux blanches ailes
____
Dans le poète mourant de Lamartine
« Chantons, puisque mes doigts sont encor sur la lyre ;
Chantons, puisque la mort, comme au cygne, m’inspire
Aux bords d’un autre monde un cri mélodieux. »
accolade…plus si affinité
http://www.les-vegetaliseurs.com/media/cliches_natures/20080602_094108.gif
dominos cinq sept
le cygne a les pieds palmés
il compte sans les doigts
petit point ballerines
noir cygne au lac domino
des pointes sans chaussons
Ici, près de l’étang, givre un héron. Les cygnes ont disparu. Ils ne reviennent qu’au printemps. Les fenêtres s’étoilent en attendant… Amitiés
_
si – sol – do – ré – la
fa – si – la – mi – ré
do – mi – no
foutue la partition
_
« Avec cela le charme insigne
D’un frais sourire triomphant
Éclos dans des candeurs de cygne
Et des rougeurs de femme-enfant; … » Verlaine
A Nenesis
« »Fuis nos villes de boue et note âge de bruit
Quand l’eau pure des lacs se mêle avec du sable
le cygne remonte et s’enfuit » Lamartine
« le cygne décore et embellit tous les lieux qu’il fréquente » Buffon
« …des eaux claires dans un bocage épais ; des femmes qui se dévêtent (…) L’une cependant brille entre toutes d’un éclat sans pareil, Elle est issue de la plus haute race des héros, sans doute même la race des dieux.
Elle pose son pied dans cette clarté transparante;
(…)
Mais quel fracas d’ailes qui battent à coups précipités,
Quel bruissement, quel clapotis vient rider le miroir uni ?
Les jeunes filles s’enfuient apeurées ; seule
La reine jette autour d’elle un regard tranquille
Et voit avec un orgueilleux plaisir de femme
Se serrer contre ses genoux le prince des cygnes,
Insinuant et familier » Goethe (dans Faust)
On retrouve ce même symbole du désir chez Bachelard avec le complexe d’Ophélie plus souvent appelé le complexe du cygne et qui prend une grande force poétique en fait le symbole de l’union amoureuse.
« (…)Quel est donc ce sacrifice enivrant d’un être à la fois inconscient de sa perte et de son bonheur- et qui chante ? Non, ce n’est pas la mort définitive. C’est la mort d’un soir. C’est un désir comblé qu’un brillant matin verra renaître, comme le jour renouvelle l’image du cygne dressé sur les eaux » Bachelard
Beaucoup de beauté et de grands sentiments autour du cygne, alors lorsqu’il y a paroles empruntes d’amour, Annick ne me contredira pas il est bon de les partager, ajouté à tout ces merveilleux écrits toutes les belles images qui viennent illustrer ces mots de chacun, c’est que du bonheur.
_
L’AMIRAL
L’amiral Larima
Larima quoi
la rime à rien
l’amiral Larima
l’amiral Rien.
(J. Prévert)
_
Trakassez pas … je parle pour moi.
Biz à tous.
_
La mort d’un soir dont la lumière
Vacille dans le noir, eau de cire
La flamme veille l’aube miroir
De nos cœurs épris de bonheur.
Sur l’eau, des signes
De vagues baisers
Sur l’eau des cygnes
Glissent tremblants.
La femme-enfant
La femme attend
Quelque regard au loin absent.
L’eau claire a des lueurs de brume
Où disparaissent les vieux amants
Le lac s’évade, elle court ma plume
La cascade…au loin…
Je signe de croixlune
Mes baisers à la vie.
je suis passé au travers le blog de Gwen je comprends son coup de coeur et je viens te laisser un signe amicale bravo talent je reviendrais plus longuement découvrir ton monde !!! phil
et bien je crois que je vais parler avec toi Bourrache….
Je ne te contredis pas, Monique, c’est si bon de partager en amour…
Rachel, je veux (enfin, je voudrais bien) une histoire (gentille, de préférence) avant d’aller dormir…
– S’il nous faut parler et bien parlons s’exclama Paul mais élevons le débat sacrebleu !
– De quoi veux tu causer mon p’tit gars interrogea le vieux
– Et bien de, de…….. poésie par exemple
– De quoi ?
– De P O E S I E. De mots forts qui ont un sens, des mots qui sont l’essence de l âme
– Complèt’ment maboule le pauv’gars ! c’est sûr que si tes mots font de l’essence tu dois pas aller bien loin ! pouffa t’il
– Je suis abassourdi ! Mais enfin monsieur ! n’avez vous jamais ressenti les mots exploser dans votre tête. Des mots si longtemps retenus, qui, enfin libérés, vous donnent une sensation d’ivresse
– Alors là j’suis d’accord. J’suis jamais contre un p’tit verre
– Et bien trinquons donc si cela vous chante. Je bois à la poésie, au partage, à l’amitié et la communion
– D’ac hurla le vieux ! a l’amitié donc et à la boisson hic !
‘rci, Rachel … je ne crains plus d’aller m’enfouir sous mon truc en plumes de … canards (« s » à canard car la couette étant grande, j’me dis qu’il en a fallu quelques-uns) (pauf’ tites bêtes…)
Sourire. Enfin, presque.
Difficile de raconter une histoire car mon inspiration n’est guère féconde en ce moment mais je vais essayer de vous parler de « Cousine Simone ».
Cette femme a marqué tous les enfants de la famille, de génération en génération, imperturbablement.
Lorsque mon tour arriva elle était déjà assez âgée et un peu malade.
Pour des raisons familiales, ma sœur et moi passions les grandes vacances sur les bords de l’Yonne dans sa maison familiale.
Les repas constituaient un grand moment.
Elle avait l’habitude de cuisiner de minuscules portions mais se surpassaient pour la salade. Elle lavait deux malheureuses feuilles qu’elle coupait en quatre. Personne, naturellement, n’osait se servir abondamment et chacun faisait bien attention de laisser une feuille à son voisin. Il arrivait ce qu’il devait arriver : une feuille restait dans le saladier. Et Simone de lancer :
– et bien voilà ! j’en ai encore fait d’trop !
Nous allions également visiter les environs dans la voiture de sa fille. Je ne sais si beaucoup d’entre vous se rappellent de la 104 mais croyez moi ! c’était une petite voiture.
Nous étions six à l’intérieur par une chaleur parfois étouffante. Je résume : 2 passagers à l’avant (jusque là rien de plus normal). Ma sœur, Cousine Simone, son sac et moi. Le sac occupait en effet une place prépondérante sur la banquette arrière. Si nous avions l’impertinence de lui demander de se décaler un peu elle répondait invariablement
– Ah ben non alors maint’nant qu’ le creux est fait !
J’avoue (et je n’en suis pas bien fière aujourd’hui) lui avoir donné quelques coups de coude pour me venger. Elle me demandait :
– tu l’fais donc exprès ?
A quoi je rétorquais avec la plus parfaite mauvaise foi. « Mais non voyons ! »
Le soir, nous organisions parfois des parties de Scrabble acharnées. Elle était longue à jouer et, pour être honnête, pas toujours très douée. Notre bonheur était à son comble lorsqu’elle piochait le « w ». Elle rétorquait toujours :
– faudrait l’mettre au feu ce « W »
A la fin de la partie, pour éviter de ranger, elle partait régulièrement aux toilettes avec une malice visible dans les yeux.
Les anecdotes seraient trop nombreuses à raconter tant le personnage était comique.
Encore aujourd’hui je ne peux sentir du buis sans que son image ressurgisse dans ma mémoire. Cet arbuste était, en effet, très présent dans son jardin.
En la racontant ainsi c’est aussi une façon de la faire revivre.
Bonne soirée à tous.
j ‘ai une story moins rogolote sur un cygne, une vraie histoire de cygne…
déjà, je ne connaissais pas toute cette poésie en mots et en images sur le cygne, merci à chacun…
et voilà l histoire vraie….
Une ballade, une mare avec des canards, des canetons, des canes probablement, et puis un cygne, qui au premier coup d’oeil semble fort délicat, et puis malheureusement un caneton pas trop près, et il le happe à une telle vitesse, cela s’est passé dans le nord, il y a déjà des ans, mais ce vécu m’a tant troublée de vie telle de brutalité sauvage, je pense qu un cygne est un animal volatile aussi sauvage qu’une oie, il vaut mieux marcher assez loin, son bec doit être redoutable, me semble…
…dans ton château
« « « « « « « « « « la pierre rouge
« « « « « « « « « « « « « « « « « du monde
« « « « « « « « « « « « « « « « « « « brille comme un instant » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
de gloire
instant » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
de gloire
ta princesse
glisse
dans les poussières
ocres
de ta féerie
la lente passion des
vagues
le vent caressent
les sables
et les pierres de ton jardin
rêvent
tu ouvres mes yeux
fleurs
arc-en-ciel
lente saison des passion …
De dessus l’eau
Dans le miroir
De lui même
Sous l’eau
Il est le même cygne
Et pourtant
Celui dehors
Est net
Quand celui du dedans
Est tout flou
D’ondes remués
Par le courant
Et son image glisse sur l’eau
Douce caresse
A travers le temps
Le cygne
Un signe
Une ondulation
La caresse d’une main
Sur l’eau frémissante de vie
c’est triste ton souvenir Annick et pourtant la vie est ainsi faite.
C’est pas ça qui va remonter notre moral (sourire)
alors ceci, Rachel, je regardais les jolies photos encore…
Majestueux si bel
Tout de blanc habillé
Le cygne marche sur l’eau
Et son doux parchemin
Le suit dans son sillage
Des pleins de mots d’amour
Le signe est amoureux
Et la bise du temps
Enlace leurs cous charmants
Il lui murmure sa nuque
Et elle rougit son blanc
Je viens de lire l’histoire de Cousine Simone de Rachel et je me suis tendrement amusée, car je crois que nous avons tous une cousine simone dans nos familles, rien de déshonorant d’ailleurs mais de bons souvenirs qui font revivre et sourire longtemps, au moins les cousines Simone ne tombent pas dans l’oubli.
Annick, quant à ton histoire de cygne et de canard, rien ne m’étonne, j’ai toujours eu une petite appréhension du cygne, il faut toujours se méfier de ce qui est trop beau, et j’allais écrire ceci :
__
Il en impose par sa grâce et son port altier
Ce cygne si beau à regarder glisser sur l’eau
Il fait peur dès qu’il tourne son bec vers vous
Quand sur un geste de défensive il s’élance
Déploie son cou et vous jette un regard acerbe
On ne sait plus ce qu’on aime en lui, sa beauté
Sa prestance, son allure ou son air imposant
Il est beau, distant et ne se laisse approcher
Que dans un contexte de confiance et d’amour.
__
Je crois bien que le cygne est amour
Et je crois bien que j’ai peur du cygne
Je ne sais pas s’il est toujours amour
Je ne sais pas si l’amour ……
Et je te lis Monique,
Je sais que l’amour c’est si doux
Et rien que délicat et tendre
Pour faire du bien et tout de bel
L’amour pour moi c’est que des signes
Jolis et gais tous amoureux
Se faire du bien dans l’être ensemble
C’est ça l’amour au fond de moi
et merci Monique, je suis allée lire, Rachel, qui a écrit juste avant moi, et je n’avais pas lu son histoire de famille…..
pour moi, Monique, le cygne n ‘est pas amour…juste bel d’apparence,
toute petite déjà, au parc de Roubaix, je voyais leurs grands becs pas toujours gentils…ils sont juste de beautés apparentes,
faut se méfier de la beauté vue,
c’est comme dans la vie,
la plus jolie, celle qui fait le plus de bien, c’est la beauté intérieure toute en douceurs tendresses caresses baisers…
Annick, que le cygne ne soit qu’apparence, c’est possible, mais je ne sais pas si cet animal se laisse domestiquer, et si oui, comment est son comportement vis à vis de l’homme , tel qu’on le voit sur les bassins, il semble distant. Si je dis qu’il est amour c’est que c’est un animal fidèle et que mâle et femelle s’aiment pour la vie, qu’ils sont de très bons parents pour les signeaux d’après les lectures que j’ai pu faire, donc pas vraiment méchants, craintifs et en position de défense, et protecteurs pour leur progéniture. Peut-être qu’en face d’eux nous apparaissons comme des monstres.!! Quant à leur comportement vis à vis des autres animaux, nous ne pouvons pas leur prêter des sentiments humains, l’instinct prime avant tout, or il doit chasser pour manger. Un poisson vaut bien un canard 😉
Revenons chez les humains la plus belle beauté est la beauté intérieur, dis-tu et là je suis vraiment à fond d’accord avec toi, elle se voit malgré tout dans le regard pour qui sait voir.
Tu m’apprends beaucoup, Monique, je ne savais pas pour le cygne et sa compagne, c’est fort émouvant, c’est grand d’amour…et tellement doux pour les petits, de bels parents c’est beau!
Je suis ok, quand j’ai vu la scène dans la mare, je me suis dit, c’est la vie et son cruel, la vie faite pour manger…c’est ainsi, c’est mal fait, il ne faudrait pas blesser et faire souffrir pour rester en vie, mais c’est ainsi de vie, je ne l’ai pas inventé la vie, sinon, j’aurais enlevé ce côté cannibale…
Et je partage tes mots: « Revenons chez les humains la plus belle beauté est la beauté intérieur, dis-tu et là je suis vraiment à fond d’accord avec toi, elle se voit malgré tout dans le regard pour qui sait voir. »
Merci Monique, je vous souhaite, à chacun, une nuit douce!
Belle et douce nuit Annick, et tous je me replonge dans mon livre un instant et vais dormir en attend
en attendant demain, message parti trop vite
Bonne nuit à la compagnie déjà endormie !
Et comme il est déjà très tard
Je vous raconterai demain
L’histoire…
du Vilain petit canard !
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http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/zoom_planche_bd/1/7/5/9782070613571_2.jpg
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Et je vais au lit… complètement… endormieeeeeeeeeeeeeeeee…
Biseeeeeeeeeeeeeeeeees ultra matinaleeeeeeeeeees
pour Bourache ma foutue partition
si – sol – do – ré – la
dominos en partition
fa – si – la – mi – ré
si sol doré là
le domino adoré
facile à mirer
si l’adoré là
partition de dominos
l’amie l’a mis là
Heu….
Juste avant d’aller dormir
Et parce que vous avez été
Tous très sageeees,
Pour vous donc,
Ce trop joli conte
En images
Et en son…
____
http://www.dailymotion.com/video/x6pu01_le-vilain-petit-canard-1939-silly-s
____
Bon, cette fois ci, dodo !
De la verte charmille
Le cygne se fait mantille
Et signe d’un paraphe
Sa pimpante épitaphe
Peut être déjà écrit!
Le cygne
Glisse sur l’eau sans bruit
Avec grace et volupté
Pureté immaculée
ça discutait sec hier soir entre Monique et Annick. Je partage tout à fait le sentiment d’Annick sur la vie. Je l’aurais fait « moins cannibale ». La nature et sa chaîne alimentaire sont parfaitement orchestrés mais cruelle. Le mystère restera entier.
Ah ! si chacun avait pu avoir une place sans supprimer l’autre,
si les hommes avaient su vivre en harmonie,
si l’homme avait gardé le meilleur en enfouissant le pire au plus profond de lui,
si l’argent n’avait pas tout corrompu,
Oui je sais je rêve mais en cette période où la météo est bien sombre cela fait du bien d’immaginer un autre monde.
L’oeil ouvert est un peu un havre de paix où l’on vient se ressourcer les jours des chagrin et partager l’amitié et l’amour des mots le reste du temps.
Bonjour
Tes photos si belles, Ossiane, font oublier le temps pluvieux de décembre qui nous arrose!!!..même dans le midi!
Sur le paraphe du temps
Sur le lac glacé est passé le cou élancé
D’un cygne d’élégante beauté
Par delà le miroir de l’éternité
Deux cygnes s’en sont allés
A pas veloutés cadencés!
Un coucou à tout l’quipage!. Ne sombrez pas dans la grisaille!. Bises
___
Clin d’oeil à Vincent
(dont j’aime beaucoup tous les dominos) :
Do – si – la – mi
La mie de pain
Fa – ré – sol
Lumière, ma terre
Mi – ré – la – mi – la – do – ré
Miroir, mon double
Do – mi – no
Do – mi – oui
Partition partagée
_
Pas de grisaille dans mon ciel.
Vous envoie donc un brin de mon timide soleil.
Bon dimanche à tous.
___
le cygne au cou d’axe
bercé par les dominos
flotte comme un désir
duvet protecteur
domino dans un corps signe
un vaisseau d’ivoire
sa marche cadencée
au sillage des dominos
spasme d’un frisson
Merci Bourrache un rayon de ton soleil traverse les rigueurs de l’hiver
>Miracle! Bourrache, j’entrevois ton brin…de soleil!
Un temps de canard, pas le moindre signe de soleil, la grisaille dans le ciel, les rigoles de pluie (ça fait pas rigoler) la promenade sous le parapluie, ça a du charme
mais sur le lac aucun signe de vie, ah si j’oubliais j’ai vu gober des poissons qui faisaient des ronds dans l’eau pendant que le ciel déversait des verticales de pluie en continu, retour à l’oeil Ouvert, un oeil sur la fenêtre couverte de perlettes de pluie et page ouverte sur les commentaires aux signatures derrière lesquelles se cachent beaucoup de bonne humeur et de jolis mots qui embellissent ce jour sans soleil.
Bonjour à vous tous !
Météo toulousaine :
Ici aussi,
Ciel gris
Pluieeee
Pas bougé
De l’ordi…
Vais préparer…
Le déjeuner !
Pluieeeeeeeeee de biseeeeeeeeeees !
PS / pour Vincent :
Les dominos en fricassé, c’est comment ?
bonjour Christeneeeeeee
La coupe d’Europe c’est pour Toulouse cette année…
les dominos en fricassé ça me fait penser à du discount de free cassé sinon voilà:
ragout de viande blanche
domino cuit dans une sauce
la moelle de l’os
Je n’en ai jamais mangé c’est peut être bon tant pis pour le cygneeeeeeeeeeeeeee.
un signe de toi;
dans son sillage
une traine d’espoir!
Mon tendre signe d’amour
Cet éternel présent
Que me cueille mes deux mains
Ce baiser éternel
Qui ne me quitte pas
Depuis des ans de rêves
en revenant de Pontchâteau, je glisse quelques mots, ma plume tendre et légère au plus près de je ‘aime..et je vais vous lire chachun, merci d’avance!
et je vous lis, je partage, Rachel, et la vie c’est ainsi… pas très bien faite…
et j ai eu cette chance d’avoir un ciel tout de bleu, magnifique, bien retard pour cette fin de journée, je vous envoie de bels rayons, les sept chênes tous nus d’automne étaient si bels ddans ce ciel de bleu…
Le cygne
Mon signe cette élégance
Si tendres mains douces
Je me donne pour toi
Me savourer ensemble
Mon cygne
pertes de repères
signes de décadence
tout est en avance
la galette des rois est déjà en vente!!!
P’t’être
Que le p’tit Jésus
Cette année
Est né
Prématuré…
Tous ont ses histoires!
Je me pose à côté d’Annick.
Je veux rester très loin des cygnes, de oies,
je les regarde dans sa beauté mais loin de ses becs.
Un jour, Il y a longtemps, nous retournons, moi et les autres enfants, de l’école.
C’était le temps de fraises sauvages et les rives du petit ruisseau qu’il y avait traversant le chemin de nos maisons, étaient rouges, pleines de fraises.
Nous avons laissé les sacs avec tout le material scolaire sur l’herbe et nous sommes allés cueillir et manger les fraises.
Tout d’un coup les oies – qui gardaient la maison près de petit ruisseau ont commencé a crier et courir vers nous.
Nous avons couru avec toutes les forces de nos petites jambes.
Le dernier a reçu un coup de bec de l’oie, rien de grave.
Mais la peur! Les sacs sont restés sur l’herbe.
Et les fraises sont aussi restés là-bas.
Le cygne de l’histoire d’Annick est pire que mes oies.
Mais, la beauté cache très bien ses instincts.
A travers la trouée, qu’espères-tu voler?
L’immobile, l’instant, le secret d’une vie?
Le mystère de l’eau ou l’étrange miroir:
frémissement des cieux où s’inventent les arbres?
Est-ce pour un feuillage, aux frêles découpures,
et l’abri d’un rideau, d’ombre calme et d’attente,
que ton esprit s’apaise, et ton regard s’éprend?
Ou voudrais-tu savoir de la vaste rivière
la raison de son erre et son flot incessant?
Ce cygne dont tu rêves,
qui froisse en apparence
la robe des nuages,
est né de cette enfance
au voyage gracieux,
nichée entre les ailes
de l’oiseau nivéen.
Guidé par ce long col,
ce masque d’élégance,
l’amour pur,
l’innocence,
découvre le reflet
de sa propre conscience;
et recherche dans l’autre
la beauté silencieuse
au bec de bigarade.
Voguant à contre courant
Je verse une larme
du fond de mon âme
Elle renforcera le courant
De l’onde sur laquelle
les emporte leur amour pur
Signe du Cygne qui passe
Du dessin qui s’efface
Dont il reste une onde qui se propage
onde bienfaisante
onde maléfique
Qui peut le dire ?
Calme, tranquilité….
Tes belles photos m’emportent vers la douceur de la vallée de Charente un soir d’été…
Que reste-t-il du passant quand le sillage est refermé?
.
Un froid de canard, un temps de chien à ne pas mettre le nez dehors sauf pour les cygnes…
Un grand merci pour toutes ces belles signatures du dimanche !
Je n’ai pas tout saisi sur ces fricassées de dominos fort bien agencés d’ailleurs mais attention tout de même à ne pas en faire trop pour ne pas lasser.
>Vincent, je crois que je préfère OS à OSS maintenant que tu me donnes la signification de ce sigle 😉
>incroyable accolade tu as trouvé, marc !
>oilis dessins de poésie tu fais Aspe !
>petits coucous amicaux spéciaux à fugitive, à candide, à rachel, à claudie, à nigra qui sortent de leur nid douillet;-)
>bonjour et bienvenue au baladin 😉 Pourrais-tu nous donner l’adresse du blog de Gwen ?
>annick, es-tu donc allée dans ce parc de Brière ?
Bises du lundi
Ossiane.
.
« Quarantaine tontaine pas de quoi faire une chanson d’amour pour les cygnes »
On en a fait des oiseaux royaux au port de tête altier et à la grâce souveraine qui ornent nos plans d’eau et pourtant ils recèlent comme d’autres de l’espèce « avis » un avis de précaution, un principe mortifère, un danger qu’on ne saurait taire.
La vague s’étend d’une pandémie qui lentement mais sûrement trace les contours d’un mal rongeant qui investit les populations et utilisent les flux migratoires pour répandre ses principes pathogènes, avec l’aide du froid qui permet des conservations longue durée et longue distance.
Alors l’auréole des risques comme une nappe mortifère touche non pas au hasard mais au jugé des colonies entières et rien ne peut éteindre l’envahisseur muet qui scelle l’étonnement sur les visages.
On nous dit même que des test existent pour dépister et affirmer au plus vite la présence des germes portant le mal en puissance pour peu que la barrière des espèces soit cassé par une re programmation en cours.
Bientôt nous allons être ceinturés par de brûlantes fièvres décimant le ciel sans compter et nourrissant la terre d’un fatras de plumes mais même la paille pas dans nos yeux est un allié dans cette avancée sournoise.
Il faut se préparer à endurer des entraves à la libre circulation et aux contacts tous sources de transmission et de contamination, nonobstant que les mesures de prévention ne peuvent pas tout et que l’isolement est souvent le dernier rempart.
L’heure a sonné, les bataillons s’ébranlent et le plan s’établit ; les périmètres se définissent pendant ce temps là une autre mal ronge au loin une île elle aussi frappée par un étrange mal au nom barbare.
Ce n’est pas le jugement denier, il n’y a pas de trahison mais les trente sequins
Ne sont pas les dents d’un requin mais le retour de bâton d’une nature vivace qui sans cesse évolue et porte le fer dans la plaie d’une humanité ni meilleure ni plus éclairée au fil du temps, au fil du rasoir.