Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas
Criblé de balles
un été jaune paille
moisson d’étoiles
◊ Terres de Champagne dans la Vallée de la Marne.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas
Criblé de balles
un été jaune paille
moisson d’étoiles
◊ Terres de Champagne dans la Vallée de la Marne.
Ballades du beau hasard. le bonheur de Paul Fort
« Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite,
dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite,
sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite,
sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite,
de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé ! »
Le rythme de tes photos me fait penser aux Djinns de Victor Hugo avec le crescendo puis le decrescendo de ce passage terrible des esprits dans la nuit
« …Dans la plaine
Naît un bruit.
C’est l’haleine
De la nuit.
Elle brame
Comme une âme
Qu’une flamme
Toujours suit…. »
http://www.lettres.net/hugo/texte04.htm
Je crois que ces masses peuvent aller jusque 300kg.
L’une d’elles avait dévallé le champ et traversé un chemin où nous aimons nous promener !
comme des ronds dans l’eau
des balles de pailles dans les champs ….
imaginaire doré des blés de l’été
Il n’y a qu’à la montagne que ce genre de ballot de paille est vraiment pratique. Enfin quand la ferme se trouve en bas de la vallée…
Un soleil de plomb
Coeurs de cibles orientés
Pour balles perdues
Le temps des fenaisons
L’hiver a sept bottes
Le troupeau dans ces lieux
Au fenil puisera
Ou dans l’herbe mouillée
D’ensilage goûtera.
L’herbe fauchée l’été,
Le vin goûté l’hiver
La botte au vin aura
Des épis à offrir en…….pain )
Après les étoiles moissonnées hier soir, je redeviens très sage…dégrisée.
Marc, Thierry, zètes pas vexés j’espère..humooooour.)
Bonbonze, c’est rigolo comme tout mais tu te penches dans la vallée pour que le ballot fasse toboggan sur ton dos.Campe bien sur tes deux jambes, 300 kilos quand même dévalent la pente!
au champ dominos
il passe à travers les balles
c’est une paille dans l’œil
des pions de moisson
en dominos emballés
en balles rebondissent
Chaleur torride
Envol des papillons d’or
Réveil des grillons
Création d’été
Mailles tissées d’or pur
Land art d’orfèvre.
Radar des villes
radar des champs
la vitesse nous emballe
rouleaux de paille
vendangeurs vendangeuses
le vin de paille
le vin fou
le champagne
nous met en joie
Joli, c’est un paysage que j’aime, tout simplement,
et ton haiku est splendide, Ossiane, je silence ta page si belle….
Bonjour à chacun, nostalgie d’automne, une belle moisson d’été fait du bien…
Sur le circuit de Reims
les bolides bondissent
dans les virages
la paille au carré
à l’arrivée
le Champagne s’invite
Of course
Une petite question :
Si les bouchons sont si grands
on peut deviner la grandeur des bouteilles!
======================================
Ossiane
j’aime ces photos
C’est, pour moi, un paysage inconnu
non pas les vignes, mais le foin.
clin d’oeil à Pierre :
Tu as de la raison:
le champagne
c’est un breuvage divin!
j’me suis fait rouler, j’suis sur la paille,, c’est ballot
tabula rasa
rêve d’urbaniste
cauchemard des habitants
hello Annick, hello le capitaine et hello l’équipage
Les rouleaux de foin me font penser à ces glaneuses au travail de Tom Otterness qu’on avait juchées sur des collines à proximité de Stanford il y a quelques temps. L’effet était très réussi.
http://www.stanford.edu/~kendric/Hay/index.html
Le foin fou enfiévré court de toutes ses roues
Et au bout du rouleau forme ces femmes debout
Les glaneuses de Millet éreintées et courbées
Qu’Otterness en clin d’oeil remet dans la campagne
Se redressent ou se baissent et travaillent sans arrêt
Cette paille enroulée que les sculptures empoignent
Se remet en rouleaux pour former d’autres femmes
L’humour traverse encore ce parc au fol attrait …
soignés, sanglés,
échelonnés sur rousseur,
au coeur du soleil
Après Victor Hugo ….il est difficile de retrouver des mots !!!! merci Candide pour ce beau poème
Et je vois modestement
Jaune ,si jaune « en plein jaune »
Fou de lumière ,lumière d’une autre planète
Où des traces incertaines errent
Ile de Pâques en Marne
Tels des êtres posés là
Pour l’éternité regardant les étoiles
AA
deux balles rebondies
sur domino une guêpe pique
au vent la paille frise
Je découvre ce blog et ne suis pas déçu : très belles photos !
Les ballots se coursent.Aux premiers arrivés, les meilleurs places pour le concert dans ….la grange!
http://www.youtube.com/watch?v=sQs1m5imLxg
dominos en balles
de A à Z la taupe creuse
engrange le son gratte
C’est plus fort que lui
Quand mon oeil se ballade
Une seule balle
Et son petit coeur en lui
Il bondit la rejoindre
Pour se batifoller de vie
Mon regard ce petit fou
Qui pirouette
Et se suffit d’aimer
Tout simplement d’aimer
La beauté de la vie
Quand elle se donne à voir
A se ressentir d’aises
Ma vie
Je t’aime mon regard
Tu es ma goutte de vie
coucou Lou.
Hello la compagnie !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Tout au bout du champ
Quand les blés sont coupés
Les bottes rondes sont rassemblées
Pour le nouveau jeu de l’été :
Déjà bien regroupées
Elles commencent à s’aligner
Au loin, sur la ligne de départ
La course va bientôt commencer.
Ce n’est pas une course ordinaire
C’est le SOLEIL qui donne le coup d’envoi
En comptant
1, 2, 3…
SOLEIL !
Il leur faudra stopper impérativement
Au mot Soleil, plus de mouvement,
La première qui bougera,
Retournera au point de départ,
Le soleil commence à compter :
1 , 2, 3,
SOLEIL !
J’en aperçois déjà une
Qui a pris un bon départ
Mais voilà que la numéro 6
A pris un peu de retard
Et a du mal à s’immobiliser !
N° 6 a bougé !
Retour à la case départ !
N° 6, avec difficulté,
Remonte la pente qu’elle avait empruntée
Laissant quelques brins de paille au passage…
1, 2, 3,
SOLEIL !
Et voilà que les trois premières
Plus malines que les autres
Ont pris un certain avantage
Et roulent habilement
Et surtout allégrement
Vers la ligne d’arrivée
Et même pas essoufflées
1, 2, 3,
SOLEIL !
SOLEILLLLL !!!!
Crie le numéro 1
OK,
Tu seras donc la première
A être embarquée
Y’a la remorque qui attend là-bas
Regarde, elle te tend déjà les bras !
Et deux longues épées
Comme deux piques acérées
Transpercèrent la botte
Et la hissèrent sur la remorque
Voilà l’histoire,
l’art
et la manière
De faire le ramassage des bottes
Quand la moisson est terminée !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Botteeeees de biseeeeeeees à partager !
déambulation
roulade à perte de vue
les coeurs purs cahotent
crissement de la paille
sèche tes pleurs de vigne vierge
et me viens tendre
caresses lascives
ardente cible mobile
je fiche ma flèche
action vive et brève
les lents rouleaux de l’été
crapahutent et fuient
des roues sans chenilles
dans les champs de la grande guerre
lente respiration
_
Oh, Balles-zé-Buttes
Que diable …
Foin de soleil !
Ici, domine Ô neige
D(é)s monts de neige !!!
Et aucun chasseur de poudre en vue.
Je m’em-balle donc.
Bottines, bonnet, écharpe,
J’enfourche
Ma pelle à neige
Et vais donner
A manger
A mes zoizeaux.
_
heu … (mais c’est vrai, en plus !).
_
Le pied doucement sur le champignon
les sorties de piste mènent dans les vignes
et alors là au ballon avez droit!
Tout de roule
Et caresse
Si doux
Bel rendez vous
Avec l’amour
_
Annick :
si le bel rendez-vous d’amour d’aujourd’hui se trouve au coin d’un feu de bois et … de quelques bougies … j’attends …
Tout est allumé !
_
Clin d’oeil et sourire.
_
Tu me fais sourire, Bourrache, alors je viens, c’est fort certain, j’aime le coin du feu de bois…quelques bougies…et les clins d’oeil…et les sourires….mais c’est a llumé où, dis?! bises.
Chez moi Annick…bienvenue!
mais pas tout de suite, dans l instant, Bourrache, Leila, un rendez vous chez le coupe tif avec mon fils, alors ce sera peut être un feu d artifice d’un autre ordre, avec la coiffeuse, RV surprise pris cet aprem en me marchant la place..SOURIRE…
à fort bientôt, je garde l’invitation, à laquelle je dis OUI! oui de oui!
je me sauve RV 18 H sur la place du merveilleux bourg d un coin de France avec la Loire tout en bas….J’ai de la chance de naviguer son cours… BISES! merci ma vie!
Effet paillasson et irritations
il vaut mieux éviter de s’y coucher
pourtant on ne va pas cette vue boucher
on aurait même envie de bouger
les rouleuses sont passées par là
les bouleuses n’ont qu’à bien se tenir
les ficelles de lieuses ne sont pas radoteuses
c’est une mer de ballots cylindriques
qui flotte dans la plaine excentrique
_
Annick … j’ai démarré mon poêle à bois … allumé mes bougies … chez moi … dans mon bled perdu … sous la neige … de mon ardenne belge.
Vous y êtes tous les bienvenus.
Pour le ramassage, veuillez vous inscrire :
http://www.ailelissedeMarc.hélico
… il sait où se poser.
Thés et p’tits noirs à volonté.
_
Ayant écrit ainsi … j’me demande … où t’es passé Pierre b. … ?
Plus aucun écho de ton orange sur le toit …
_
Biz à tous.
_
Merci Bourrache, on rappliqueeeeeeeeee
Mais ché pas si l’aile lisse de Marc va nous emmener où que ce soit : le lien que tu mets est en panne 😉
Répare le vite qu’on puisse d’abord aller à la recherche de Pierre B et de tous ces autres deserteurs … … …
Christineeeeeeeee , très drôle ton 1, 2, 3 soleil ,
bisou 1, puis 2, puis 3 le soleil roule dans les champs!!!!!!
Roules ,roulons , roulez
fabuleux reportage Christineee à perdre haleine nous y étions presque
Tel un Tour de France un peu désordonné et un peu rondelets les coureurs !!
Quant aux ballots cylindriques
et plaine excentrique !!! Thierry il faut le prononcer de vive- voix pour en ressentir la portée comme l’aurait fait Dali !!!
Coucou lou ,là tu vas loin avec Millet et les glaneuses
Je reste avec mes Extra -Terrestes
pour les dominos j’ai dù manquer un épisode entre Vincent et Thierry
_
Tiens, je vais être comme ma neige : je vais en rajouter une couche…
_
Leïla : monte donc dans l’hélico et viens chez moi … la Belgique c’est bÔ … sous la neige … même si c’est pas haut (dans notre dico belge, y’a « colline » … « montagne » … on ne connaît pas !).
Thierry : pour une fois, j’ai tout compris … tu deviens sage !
Bernard : mes cours de grec, de russe … souffrent-ils … du froid ???
Annick : oui à ton oui … ne coupons pas les cheveux en 4 … surtout quand il ne s’agit pas des gris-nôtres …
_
J’ai pris les pailles dans les yeux de mon voisin, c’est ballot.
Il a pris les poutres qu’il y a dans les miens, l’austère…
*****************************
Balles qui roulent
N’amassent pas paille !
Papaye !
*****************************
Heu.
comme dirait Bourrache !
Rebiseeeees ….
et gardez moi une petite place, pour visiter la Belgique sous la neige !
Pour consoler Bourrache, je vois aussi la neige de ma fenêtre… mais elle est très loin, sur les montagnes !
On pense à Annick : a l’heure qu’il est, elle est chez le coif !
Aux stères de bois j’ai ajouté sciées, quelques poutres vermoulues.
Un peu de paille dessous mon lit pour tous les regards.Il a fallut trackter un ballot frais roulé!))
C’est de pire en pire, je fais plein de fôtes d’aur ti grafe!
Les élèves m’ont sorti des belles, aujourd’hui:
« Les enfants (6 ans), qu’est-ce qu’on écrit comme signe pour poser une question?
-Le point de rodogation madame
-Quoi?
-Mais non rétorque un autre bambin, c’est le point de surogation!
Eh oui, ça va v’nir!))
Une autre, il y a l’angle droit et….l’angle gauche pardi!
Allez droit dans la paille!
_
Y’a eu … Ulysse … heureux … d’avoir fait un beau voyage …
Puis y’a … Bonbonze … heureux …
D’avoir pu abandonner
Monocle, lorgnons,
Besicles, lunettes et carreaux
Avalés par son bourreau.
Tout ça
Pour une poutre
Dans l’Oeil Ouvert.
Le lâche !
_
Et maintenant, une petit devinette :
Qu’est ce qui est rond ?
Qui roule tout de bon ?
Et s’en va faire la COURSE en solo,
Quoi de plus rigolo…
Pour retrouver ses congénères
Et se ranger, bien sagement
En haut de la pile ?
Cherchez !
J’étais ballot, j’suis sur la paille
J’cours dans les champs
La paille dans l’haïku et l’feu d’dans
Mignonnes les ptit’ fôtes de tes élèves Leila 😉 et l’or ti graphes aussi ! moi c’est la mourphou syntaxe qui m’emBalle le plus !
Arletteart j’vais pas loin du tout avec mes glaneuses trimeuses je te renvois le lien, t’as ptêt pas dû le voir de prês !! 😉
http://www.stanford.edu/~kendric/Hay/Hay5.jpg
bisou de soleil d’été. La photo du Haiku nous donne de telles envies de vacances Ossiane, que c’est pas juste qu’on soit qu’à l’automne !
des trous dans la balles
quelques dominos col mat
une paille pour le boire
Pour la devinette Christineeeeeeeeeee, no clu, je pense à des ptits pois un peu mégalo mais rangés sagement heueeeeeeeeeeee
au grand prix du blé
attention les belles meules
ça chauffe Marcel
_
Bonbonze :
Aïe … y coud
Le feu aux fesses.
Zut, ma commode !
A vendre
D’urgence
Sur y-bêêêêê :
Flocons blancs
De laine neige
A tricoter.
Refroidissent,
Réchauffent,
A votre gré.
C’est comme vous voudrez !
_
Of course, me dit une voix off, de quoi de quoi, de quoi s’agit il ?
il s’agite de partout, ça déboule de tous les coins, on ne va pas en faire un foin
qui va pousser ces balles sans retrousser de dalles a la mine ovale
pas une came pourtant, ni même une camelote, c’est rond certes
mais pas de serviette pour manger sur un table il faut renverser un rond
mais pas de serviette…dominos…minette.
Leïla ,
on n’est pas loin de la subrogation
mais les subrécargues peuvent attendre
quand à la subornation… si il n’y a pas de témoins
on est tranquille.
Décidément ces perles sont attachantes.
Rondement menée cette course !
Toute cette paille… Ça donne envie de se rouler dedans !
Et tant pis si après ça gratte pendant des jours 🙂
Réponse à ma devinette :
____
http://www.kewego.fr/video/iLyROoaftfU6.html
____
J’en ris encore !
_
Thierry : chassez le naturel … il revient au galop.
Tu vas à nouveau te taper un 5/10 sur ton bulletin décerné par ton Prof’ Leïla !
–
Je ne te jette pas la pierre car, quant à moi, j’vais me farcir un 0/10 sur mon bulletin de fin de semaine d’Ôssiane… et je l’aurai mérité !
–
Dis, Ossiane, tu vas bien, au moins, juste en passant ?
–
Lou, Christineee … j’aurais bien rebondi sur vos commentaires … mais l’est temps (de neige) que je range mon p’tit seau … de bac à sable.
–
Belle, bonne, douce nuit à tous.
–
J’ai perdu une aiguille.)
Où?où?où?
Perdu une roue
Perdu un bout
De moi.
Je filerais ma laine pour tisser un abri
Je conduirais un rêne dans l’désert de Gobi
Je croiserais enfin dans le miroir de moi
Derrière l’or en quinconce…Toi.
Tous les épis rebelles sortent du disque d’or
Tous les grains, hirondelle, viens picorer au cœur
De la Champagne, le vin sera pressé
Avant ton grand voyage.
J’ai du mal à vous suivre autour des balles de paille, je dois avoir de l’avoine dans les oreilles et de l’orge dans les yeux…
Tu te souviens, dis
Ma taille tes mains autour
Tu m’as assise sur la balle
Avant de me rejoindre
Mon bel amour
C’était tentant
On s’est reposé le dos
Les yeux suivant les nuages
Dans un ciel tout de bleu
Et tu m’as dit
Je t’aime
Tu te souviens, dis
Ce que me frisonne ma taille
La jument rentre ce soir
Elle aura bien besoin
De paille, d’un peu de foin
Pour supporter l’hiver.
Plus de pâture,
Paille de blé dur
Et tendre foin
Dans mon jardin.
Décembre annonce sa venue
Ah je vous guetterai,
Mes giboulées de Mars
Dans mon box paillé.
J’ai lu:
Pour un mois et pour un cheval:
300 à 350 kg de foin
100 à 120 kg de paille
60 à 70 kg de grain
Allez! Aux enchères! Une botte de 300 kg c’est plus rentable non?
Elle est où notre spécialiste équitation? Elle prend des parallélépipèdes de foin pour ses chevaux ou ces grosses roues de paille qui dévalent la Champagne?
C’est incroyable ce que mange un cheval, on m’avait dit combien de m2 pour qu’un cheval en patûre, mais j’ai oublié, si quelqu’un sait…
en passant… que le rv chez le coiffeur, un délice, du pur bonheur, un champ de foin, des bottes de blé, des coquelicots, du frais, avec mon fils autiste de 21 ans, ses premières coupes sont loin derrière et c’est BON DE VIE…
Il y a quarante années, j’ai adoré fâner les champs de paille, avec un gros balai de bois, et puis c’étaient des bottes, et des charettes tendres pour monter tout en haut, le tracteur peinait la côte, puis les cheveux au vent sur une ligne droite, le piquenique du midi si un champ fort loin, la limonade dans le ruisseau, la gourmandise avec les mirabelles délicieuses, un bel temps que ce passé en Nature si libre, sans aucune obligations comme chez les parents, la vraie vie au plus près en vacances des Vosges chez des amis agriculteurs milliardaires en coeurs, et bien longtemps après, c’est cela qu’il me reste le goût de la liberté, de l’amour, de la fraicheur, de l’authentique, de la belle Humanité qui se suffit d’aimer, de boire et de manger, dans des intérieurs fort modestes mais si généreux.
Bonsoir tous. Lou superbe ces images de glaneuses de Stanford, jolie réalisation laborieuse.
__
Eparpillés sur le coteau
Des bottes de foin
A perte de vue
Sur toile de fond dorée
Parfum d’été
Alignements spectaculaires
De menhirs de paille
Disséminés ici et là
Sentinelles des vallons
Perchoirs des oiseaux
Spectacle rupestre éphémère
Avant l’enrubannage moins poétique
Pour un parcours final
Sous la voûte céleste
Adieux menhirs
Adieux foins enrubannés
D’autres vous attendent.
__
Ces bottes de foin cylindriques forment parfois dans la campagne des tableaux étonnants et merveilleux avec une impression de nature généreuse ; on peut ainsi voir d’immenses rangées de bottes si bien alignées le long du champ quelles semblent un feston brodé autour d’un grand drap de lumière.
Elles sont aussi quelquefois placées bien dangereusement, en équilibre malgré leur poids aux abords des routes.
oh grosse erreur spectacle champêtre et non rupestre merci Ossiane de corriger
Pour répondre à Leïla : me voilà !
Pas de paille chez nous : trop encombrant, manipulation difficile, stockage problèmatique…
Les boxes des chevaux sont garnis par un produit appelé « Pellet » : ce sont des sortes de granulés de bois ! Ils s’effritent sous le poids des chevaux, deviennent poudre très douce et très absorbante, plus fine que du sable.
Les boxes sont plus faciles à nettoyer, c’est moins lourd, plus sain pour les pieds des chevaux.
Et à l’arrivée, moins de fatigue !
Les chevaux ne les mangeant pas, il leur faut du foin en quantité suffisante, bottes « parallélépipédiques » et bien sûr leurs grains habituel (chez nous, de l’orge floconné et des granulés « complets »).
____
http://www.quenea.com/photos/pellets.jpg
____
Biseeeeeeees du soir !
Quelques coups de molette
Sur la souris de l’ordi,
Et les bottes tapies,
Paisibles, dans l’herbelette,
Roulent la pente et chargent,
Aveugles mastodontes
Dont certains racontent
Avoir défié la marche
Pour chercher une aiguille,
Un baiser, un beau pâtre…
Moi je me carapate,
Elles vont trop vite, je file!
Bonne nuit et belle douceur à tous.
http://www.youtube.com/watch?v=MNQwnh9q1pU
douce nuit leila, merci pour les animaux en Nature…
le moi des moissons
des mois sont derrière nous
solidarité
Cela sent bon ces balles de foin, au réveil, j’aime infiniment ces paysages de vie qui m’apaisent de belle vie tendre et si douce, c’est fort joli. Belle journée pour chacun.
HELLO du matin frisquet
Merci Lou pour le rappel de tes glaneuses trimeuses de StranfoRd n’avais pas bien vu!!!!! j’aime beaucoup ? Je garde
Alors les amis toujours dans le foin???? oin! oin ! Ne suis pas vraiment…… et reste dans les étoiles en rêvant d’un été jaune paille OUF! pour garder l’esprit d’Ossiane et ses mots Haïku
AA
je vais bras ballant
au champ des dominos
sous une pluie de paille
Du champ domino
LHOOQ sous chaume
moisson de moustache
toi et toit de chaume
au chapeau de dominos
fuite de l’homme de paille
à tout bout de champ
un paysage empaillé
de tiges dominos
dominos en jambe
font sept lieux en bottes de paille
aux champs colportés
récolte de ses sons
semence de mes dominos
feu de paille en cendre
terre de dominos
en bannière de nos batailles
mis en point d’honneur
dominos inertes
labour en rond-point de lune
céréales coupées
La moisson terminée
Les balles roulent le matelas
De paille de miel si bel
Elles se donnent à voir
Sur ce champ douces posées
L’oeil gambade vers l’une
Toboganne la suivante
S’élance vers cet autre
Douces invitations
Ossiane nous abandonne-t-elle sur la paille
où nous allons crêcher pour la fin de l’année?
Un peu de vin chaud, siouplaît, m’sieudames.
Y fait pas chaud en bout de sillée.
Que dalle,
pas un brasero en vue
Il est trop tôt pour la vigne tailler.
Alors je vas au pressoir
il f’ra p’têt meilleur
voir le goûteur au dégorgeoir.
Y’me donnera bien une petite larme
pour me réchauffer le coeur.
Bonjour !
Aujourd’hui… il a neigé !!!! (pas longtemps, mais avec de gros flocons !)
^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ *
Annick, attend moi,
Pour toboganter avec toi,
Sur les branches d’étoiles
Posées là, à travers champ
On mettra nos chapeaux de paille
Pour faire un clin d’Oeil au soleil
Et lui dire qu’on n’est pas pressées
De voir l’hiver arriver !
^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ * ^ *
Biseeeeeees geléeeeeeeees
je t’attends, Christineeeee, amène ton cheval, j’ai envie de me laisser tenter par une petite marche paisible….
Et dans l’instant, je t’emmène en toto, il fait si soleil la camapne, je t’emmeène aussi Pierre, hick, une tite goutte pour la route, un délicieux jus de paille pressé dans les plus bels miels dorés des champs….sourire…y’a des virages et des fossés, en campagne, mieux vaut avoir l’oeil ouvert vif de vue….SOURIRE.
Y manque une présence
Les yeux couelur de miel
De notre tendre Ossiane
Et les balles s’ennuient
Mais elles attendent
Avec joie de laisser
Ossiane à son emploi du temps
Bises Ossiane
Et prends ton temps
On garde les balles de foin
D’ailleurs, youps,
Me vient l’idée de courir le champ
A perdre haleine
A retrouver mes vingt ans
Sourire éclats de rires
Il parait qu’il neige à Antibes !!!!!
Le chapeau de paille sert aussi pour les intempéries en Chine dans les campagnes
voir les estampes ….
Le chat dort au soleil en rêvant de balles de foin
Grand soleil en Provence mais le vent souffle froid et sur les bords du Rhône, je n’ai croisé que des oiseaux, des canards et des hérons.
_____
Je vais entre les foins coupés
A travers la campagne
Ecouter le silence
Courir vers l’horizon
Marcher solitaire
En recherche d’absolu
Dans ce décor dénudé
Sur cette terre rasée
Libérée des contraintes
Seule avec moi-même
Savourer cet isolement
Pour atteindre la félicité
La paix intérieure
Me laisser guider
Donner libre cours à mes pensées
Même extravagantes
Une pause entre ciel et vallon
Hors des pistes habituelles
Un rendez-vous momentané
A l’écart du monde
Pour tenter peut-être
De mieux comprendre
Et donner sens à ma vie
Sans me laisser entraîner
Dans une course vaine et insensée
Sur l’air des rumbas
Sifflés sur la colline
Déballe la machine
Ses rumballers
Bottes de sept lieux
Les grosses balles dévalent
Sur les picots mielleux.
Et les ballots déboulent au bal
Sur l’air des rumballers.
———————————————————————————–
Bonsoir à tous ! Je ne vous ai pas abandonnés, non non pas du tout 😉
Démarrage de la semaine en flèche, freinage sur les chapeaux de roue devant l’entrée de L’Oeil, j’arrive avec un petit vin chaud pour tout le monde pour me faire pardonner !
C’est la course avec ou sans radar, dans les champs et dans la vie et je ne suis déjà plus dans la course et encore moins dans la vôtre car vous m’avez dépassé depuis longtemps ! Impossible de vous rattraper ni de dépasser ces bolides de paille auxquels on a fini par s’habituer même si les précédents avaient un charme plus bucolique!
Merci à tous pour vos formidables cabrioles de mots pleines d’intensité et de fantaisie ; elles ont mis une animation certaine dans la sage campagne champenoise 😉
>Neyde, heureuse de te faire découvrir la campagne simple mais vraie 😉 Pas de foin au Brésil ?
>Merci à Jo.S de revenir avec nous. De jolis poèmes, elle nous fait partager.
>Bienvenue et merci à Antoine Valentin 😉
>Petit coucou à Balmolok qui peut se rouler dans la paille;-)
Bises chaleureuses à vous et bonne soirée au coin du feu !
Ossiane
—————————————————————————————-
Quel bonheur et plaisir de te lire Ossiane
semaine sur les chapons de roue, ça promet !
aller – retour à bordeaux dans la journée et sans dégustation mais avec le ballot express, ça roule tout seul.
Neige à Toulouse, beau soleil rapporté des bords d’Arcachon.
Quelle dommage de ne pas pouvoir faire de rhum avec les foins mais au moins on pourra toujours utiliser une paille pour la dégustation d’une vieille réserve
de 30 ans de la martinique, ambrée à souhait (je n’ai pas dit cambrée).
Qu’attendons nous pour boire un vin…de paile, certains rient jaune ou sous cape, mais si ça décape ça fait rudement plaisir quand même !
Ce qui est bien avec ces roues de paille c’est qu’elles sont sans moyeux, donc pas moyen de les arrêter quand elle dévale sinon elle déballe tout leurs pailletis
dans un nuage grainé.
Personne n’imagine ce que l’on peut faire avec une centaine de ces gros ronds
exemple « t’a pas cent balles » mais pour en bouger il faut remonter ses manches!
Une seule certitude, on peut en planquer des dominos dans une balle, sans ricochets, quand aux enfants de la balle ils voudraient la déballer plutôt que de la voir s’emballer !
Bonsoir la compagnie, j’arrête mon cirque 😉
Dans cette course infernale, intrépide et magique tu as jeté l’éponge un matin de novembre. Nous sommes tous réunis autour de ton cercueil dans cette petite église de l’yonne. Je remonte mon col tant je tremble de froid. Une femme parle de toi, décris qui tu étais. Au loin les enfants jouent dans la cour de récréation. Je suis si contente de les entendre crier et rire. Ils chassent un peu la mort qui n’est jamais très loin. Je te revois telle que tu étais lorsque j’étais enfant. Elles sont si nombreuses aujourd’hui les personnes qui, comme toi, ont tiré leur révérence. Les « vieux » de ma jeunesse ont disparu. Les générations suivantes les ont remplacé. D’autres arrivent et nous poussent à notre tour. La vie est ainsi faite. On aimerait tant parfois pouvoir retenir ce temps, juste quelques instants, mais il est cruel le temps. Il n’arrête jamais sa course incessante et nous nous remettons nous aussi à courir pour ne pas être disqualifié à notre tour.
Et c’est toi , c’est nous maintenant, Rachel la gardienne des souvenirs et le « passeur »
parfois difficilement acceptable
Merci Ossiane pour la pause avec nous entre deux courses
Bonsoir à tous en frilosité de corps et de coeur
Espoir à demain AA
la nuit dévore un peu plus chaque jour
l’éblouissante clarté et le soleil mordoré !
les nuages emmitouflent le bleu ciel
Dans leurs gants de grisaille et d’encre !
Engoncé dans mes vêtements trop lourds
mon corps se traîne dans la solitude
des rues pavées de brumaille et de pluie,
ou gît la lumière insipide des réverbères !
je sombre dans mes rêveries lumineuses
je me jette dans le feu ardent de mes chimères
je brûle que revienne misérable la lumière
qu’elle crie miséricorde de nous avoir oublié
Puis quand viendra l’été, quand mûriront les blés
balayé par le soleil éclatant blond et doré
je te volerais en souriant de moire baisers
impudique nos corps sous le vent pailleté
bonsoir Ossiane
bonsoir a chacun
Bourrache je veux une couche de ta neige pour blanchir la grisaille de nos villes
Bien agréable ce soir de te retrouver Ossiane, tu vis à 1OO à l’heure on dirait, attention de ne pas t’essouffler dans ta course effrénée et merci pour ce petit vin chaud qui réchauffe les coeurs.
Dans les pas de Rachel, ces lignes de Robert Walser
« …Longtemps je demeurai là. Mais sans tristesse. Moi aussi, et toi, nous tous, tous, un jour, nous irons là, où tout est calme, où tout est résolu, tout s’arrête, tout doit se dissoudre dans le silence. »
En attendant nous avons à vaincre le froid qui prend semble-t-il, une petite avance sur l’hiver, un automne qui continue sa course dans le froid et par endroits dans la grisailles et le blanc manteau neigeux, ici dans le souffle glacial du vent à faire naître les larmes aux plus optimistes, rougir les bouts du nez et
mettre à nu tous les arbres aux alentours dans une dernière valse de feuilles mortes.
Bonsoir et bonne nuit à vous tous qui, comme moi, avez une couette pour vous maintenir au chaud…. ce qui dans notre XXIème siècle hélas, n’en est pas de même pour tous, aussi invraisemblable que cela puisse parâitre .
dominos se sèment
grattent la terre aux bruits des mots
course de fleurs sans tige
…partir aux moissons
transhumance
des blés…
ceux qui connaissent le temps des sueurs …
Thierry, salut
par dessus les prés
rire orthographié avec des idées de liberté
marge des frontières
aux doux goûts de farine
sur les quais bordelais
entre Garonne
et Dordogne
somptueux mélanges subtils et raffinés des amours d’un fleuve et d’une rivière
pour un océan
passe nos temps
oserais-tu toi aussi imaginer
comme moi
Ossiane l’oeil grand ouvert
objectifs déployés
sur les champs de blés
L’été enroule
sa longue chevelure
boucles blondes
dévalant
dégringolant
en course folle
coteaux et collines
moisson de soleil
midi suspendu en plein été
.
>petit coucou amical vers toi rachel. J »espère que tu vas bien, on te voit moins souvent il me semble;-) Merci pour ta belle évocation sur le temps.
>marc, de plus en plus beaux et forts tes poèmes, entre ombre et lumière;-) Bravo!
>monique, ne t’inquiète pas, je tiens le coup mais il est vrai que je dois gérer les priorités pour arriver à tout faire et dans les temps ce qui n’est pas toujours évident;-) merci pour ce bel extrait.
Bises à tous et à toutes!
.