Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre, verticales
Les anciens veillent
des ombres séculaires
trois par trois
◊ Le château de Mézidon-Canon, créé par Elie de Beaumont, ami de Voltaire, a conservé son aspect d’origine. Entre la Dives et le Laizon, cette demeure est un très bel exemple de l’architecture du Siècle des Lumières. Fabriques d’époque, kiosques, temple, pavillon chinois, pigeonnier, cascades, arbres tricentenaires, cave à cidre, chartreuses et toutes sortes d’animaux parsèment ce parc de 15 hectares.
Au miroir de l’eau
Reflets de ma main
Cueillant le jasmin
Dans un jardin clos.
Sous un cèdre rouge
Un platane d’Orient
Un tilleul qui bouge
Un hêtre qui se penche
Pleureuse au jardin
J’ai cueilli des roses
Parfumées au cœur;
Au clos de tes ailes
S’abrite ma pensée
Aux boulins ouverts
Sur de doux baisers.
Et je sens la rose
Le parfum est fort
Frissons en canon
Chantés par la voix
D’un amour fervent.
J’ai dans les odeurs
Un cœur à aimer
L’ombre des anciens
Par trois fois lira
Aime, aimons, aimez
Yeux fermés.
Dans la nuit noire
Les âmes se rassemblent
Pensée de lumière
Très jolies ces ombres séculaires qui veillent.
Voici le site de la BnF dans une exposition virtuelle remarquable sur le siècle des lumières
http://expositions.bnf.fr/lumieres/index.htm
Bisous l’équipage.
UN GRAND SOLEIL A L’HORIZON DU MONDE
« »Les anciens veillent
des ombres séculaires
trois par trois » »
☼ Siècle des Lumières ☼ propos d’Ossiane
…par la brise teintée de lumière
l’esprit des hommes
grandit dune espérance bleue…
Lovely photos; enjoyed seeing a glimpse of your world.
Ombres séculaires
Héros de lumière
Sombre conseillère
Aveugle miroir
Fille du royale vieillard
Étrangère vêtue de moire
Jour de lumière
Un homme de couleur
Présage d’espoir .
Passage de témoin
un monde en sursis
un autre renaît
siècle des lumières
artisants de l’ombre
reflets du passé
Mézidon donc ! Je ne préfère pas savoir quoi… 🙂
L’anglomanie s’installe en ces jardins.
Loin de l’ordre classique
la nature majuscule reprend ses droits.
Le Cicéron du lieu
au philosophe allié
défend les causes perdues
sans oublier ses intérêts.
Un ordre nouveau en marche.
comme c’est joli
comme c’est joli
comme c’est joli
bel mercredi.
Que sont devenus
les domestiques des eaux
reste la mémoire
Du manoir au château
La même lumière d’eau
Paisible , les ombres se parlent
Une vie est passée
Un bruissement veille pour celui qui sait entendre …………………
Le chocolat c’est bon pour le moral : Leila ,Annick et les mots amis ,aussi
« Bel Bel Mercredi » comme dit si joliement Annick
AA
la nature sauvage, maîtrisé, domptée,
se soumet à l’esprit créatif du jardinier !
belle et rebelle;crinière au vent, puissante !
Prête à sortir, à jaillir… imposante
Ou reptile insaisissable …rampant !
L’homme doit être aux aguets,
Attentif au moindre mouvement,
perçant ces plus intimes secrets !
l’ombre et la lumière sublimeront
cette union chimérique et éphémère,
de l’homme, du temps, et de la terre,
d’ou l’amour et la beauté jailliront
belle journée a chacun
Douceur et patience ne montrent pas l’apreté du combat
pour faire jaillir la lumière comme un certain ordre
il faut plus que battre le briquet ou le plancher des vaches
pour transformer le paysage en pays sage il faut lutter
assagir les esprits et ranger les armes
conserver en mémoire les efforts successifs
qui porte la gloire des temps jadis
et retenir de l’écrin débarrasé
de la gangue du temps
le côté festif
Mézidon …un bourrade, non une boutade
pas un coup de coude
pour qui tient le guidon
les couleurs de l’espoir
laissent éclater la joie
pourtant héros d’un soir
il ne va dormir dans la soie
un événement sûrement
dont on ne mesure encore
toute la portée
Bonne journée à tous
pluie incessante en lauraguais
plus possible de passer à guè
pourtant le gai savoir
nous le fait savoir
profitons du répit
Bises à Ossiane
entre bustes et arbustes tu as trouvé un équilibre ;)))
Terre des Hommes
Homme à terre
Duel au siècle des lumières
Banquet grandiose, éphémère
Moi, troubadour d’un soir qui se meurt.
.
Petit coucou d’après-midi!
On y voit de plus en plus clair, vous ne trouvez pas ?
Bien sûr perline, aspe et pierre, j’ai un peu songé à cela quand j’ai fait la note…
Lumières… petites lumières d’espoir au-dessus de l’Amérique … espoir de réconcilier les hommes de toutes couleurs, c’est déjà ça., on peut toujours rêver. Il ne faut pas oublier l’horrible époque ségrégationniste qui a seulement pris fin dans les années 60 avec le mouvement des droits civiques. En ce sens, c’est un grand bond en avant. Espérons que cette nouvelle page d’histoire pourra faire changer le regard que chacun porte sur les autres. Mais bien sûr, il reste à solutionner tous les gros dossiers économiques, sociaux et de défense; c’est un immense défi dans la situation actuelle. La page Bush est tournée, c’est une bonne chose. Merci Lou pour tes précisions.
Bilan de l’image à haïkus:
4 messages de reçus de puis le début. Il m’en faut davantage avant de commencer.
Bel après-midi !
Ossiane
.
.
Et cinq de reçus !
.
Bonjour « pluvieux » !
Juste un petit… en attendant mieux !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Dans le parc du Château
Le trio promène ses lumières
Sous l’ombre forte des allées
Comme des pions sur l’échiquier
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeees de Christineeeeee
PS : J’ai rendu ma copie… Haïku ! Et vous ?
Il faut être nombreux pour que le résultat en vaille la peine !
A vos plumes !
Oui Ossiane, je disais à Aspe hier que j’aimerai avoir son bel optimisme et que néanmoins il avait raison , dans le sens où cette victoire représente malgré tout une certaine réalisation du rêve de Martin Luther King, c’est incontestablement un pas historique.
Ne fermons pas la porte à l’espoir!
se penchent
les arbres
en leur reflet
en leur ombre
avec ce rectangle
occupationnel
en bout de bassin
l’ordre
ces bustes
qui tournent le dos
aux lentilles d’eau
des piedroits en faction
à terre
après le duel
un banquet éphémère
un troubadour
D’un fil d’ossiane
Regards et mots tissent
Une porte ouverte vers nos souffles
Bravo Christineeeeee la studieuse. Ossiane, mdame pour les devoirs (haiku, 4 vers) ,laissez nous deux, trois jours siouplait . Là, moi, j’ai la tête pleine des mots election, Obama… 😉 !
Un banc
Notre banc
A l’ombre de nos jours
Qui donnent la lumière
A mon coeur amoureux
Comme au premier instant
De sac à dos vivant
Et d’un jean tout de bel
Sont entrés Là si fort
Comme se rentre cette chose là
Qui s’appelle lumière
Et qui grandit son jour
Forcit en force des ans
De s’être même en absence
D’un désir bel d’amour
Qui traverse le temps
christineeee, tu m embrouilles, les 4 vers ou le haiku, ne doit il pas te contenir? ou alors j ai rien compris à la demande de Ossiane…
arletteart, bel mercredi…
Faut que je vous la raconte celle-là…
Au moment où je me disais « Les gosses d’aujourd’hui sont beaucoup plus au point de l’actualité que moi à leur âge, puisque ma fille de 6 ans pariait et espérait voir élire Obama comme président, voilà que je tombe des nues lorsqu’elle ajoute » Maman! Les états-Unis c’est dans la France? »
C’est mignon l’enfance, tout un monde vous ne trouvez pas?))
A propos de cela, j’avais écrit un jour ce texte que je partage avec vous.
Que le ROI SOleil m’excuse de faire l’école buissonnière…
Trois anciens assis, « Le triple mal » d’après Martin Luther King: le racisme, la pauvreté et la guerre.
Négritude
Je suis un nègre qui pense
Qu’on ne me traite pas de blanc
L’empreinte de ma peau noire
Sur le blanc de vos histoires
A tapissé des couloirs
Bâtis pour mes rêveries
Des cloîtres où tournent
Ma jeunesse et mes idées.
Ce bruit que vous entendez
Ce n’est pas l’oeuvre de mon oisive insouciance
Je martèle juste ma Liberté
Sur les façades de vos cités.
J’ai crié muet
Réfugié dans mon être
J’ai plié sous les gourdins
Quand s’exprimait la colère de mon peuple révolté
J’ai écrit la férocité de nos respirations apeurées
Réduites au silence.
Les corps blanchis de poussière
Harassés de fatigue
Expulsés hors des villes
Négrions de l’homme puissant
Employeur, ……..
Ont enseveli leur parole sous la peur
Des siècles, entre navires et plantations
Dans les collines, grasses par ma sueur.
Ces deux falots dans la nuit
Ce sont mes yeux clairs pavoisant sur mon visage sombre
Ils te font peur par leur beauté et l’art né de leur pureté.
« Crève sale nègre » m’a dit le colon de sa haine insensée
Ma mère m’a sommé de me taire et j’ai serré le poing
Vers les cieux.
J’ai ouvert ma peau vers la mer
Qui chantait ses eaux pour l’autre,
Moins brun, plus blanc que moi.
Je l’ai écoutée assis,
Je l’ai suivie dans ses reflux
Mais je n’ai pas donné ma mort
Aux bras des vagues qu’elle tendit
A ma désespérance.
J’ai saisi mon corps à bout de bras
Et redressé mes fractures
Pour recoller la vérité, devenir
Le blanc noir pour tous
Le noir blanc pour tous
Hors des utopies.
La mer m’attendait,
Elle se roulait sur les galets
Lavant chacun
Jour après jour
Pour que le verre devienne transparent
Et que je me regarde dedans enveloppé
De mon Afrique ancestrale
Et de mon humanité violée.
Dans les geôles, l’acier des barreaux
Est noirci d’empreintes et de tempes rossées.
Dans sa cellule le prisonnier
Ne chante que dans son cœur
L’ouverture de la serrure.
La nuit meurt chaque matin
Dans les yeux d’un nègre éteint
En pleine solitude.
Et celui qui reste
Entre bagne et folie
Trimbale la barbarie
De son frère ennemi
Entre fouet et vociférations
De haine.
Demain je me révolterai.
On entendra ma gamelle de chien
Taper contre les barreaux
Et mes frères de peau,
Frères de tragédie En feront autant.
Hier, la justice leva des hommes
Qui épousèrent la peur
Pour mieux l’apprivoiser
Pour mieux s’en préserver
Demain je courrai fuyant entre les soldats
Aux rictus hideux.
La balle ne m’atteindra pas.
Ma puissance n’est plus combat
Mais rage de vérité
Et toutes les saisons de meurtres
Où j’ai marmonné ma colère
Accepteront mes semences
Et mes moissons de droits, d’amour et de dignité.
Négritude
On me fit héros
Il résonna l’écho
Des cris de mon peuple noir
Derrière les collines et les vaux
Les forêts de pins et les flots
En traversant les cases d’argile.
Il inonda les rives
Aux eaux courantes et fauves
Les eaux se cambrèrent vers l’aval
Se fracassèrent sur les rochers
Saluant la rivière bouillonnante.
Frissonna l’enfant déguenillé
Dans la profondeur de son regard
Illuminé par sa peau noire
Je lus la blancheur de l’enfance
Un bref récit de l’esclavage.
Je vis la mère à son coton
Le père qui écrivait l’histoire
Les pieds aux chaînes, dans les sillons
La jeune femme parée sans miroir
Au corps robuste, luisant et lisse
Elle ressemblait aux Libertés
Bridées, enchaînées, étouffées.
Ségrégation ma Haine
Liberté mon Amour
Dans la mémoire de mon combat
Mes mots comme des roses en boutons
Essaiment en de nombreux vols
Autour des cagoules pointues
Vols aériens de papillons
Au printemps de la Négritude.
.
Mise au point à propos de l’image à haïkus:
1) Vous pouvez écrire un haïku. Je rappelle brièvement qu’en principe il est composé de trois vers (5 syllabes-7-5) mais vous pouvez tricher un peu, je ne m’en prive pas quand je veux mieux faire passer quelque chose. Il vaut mieux éviter les rimes.
2) Vous pouvez également écrire un petit poème qui rime ou pas mais qui fait 4 vers maxi car il faut que je vous insère dans une petite case.
3) Sursis accordé à la demande de Lou. Prenez votre temps, je fais juste un peu de battage tant que le fer est chaud;-)
4) Est-ce que tout le monde a compris ?
5) Coucou à Pascal qui peut bien sûr participer en m’envoyant sa contribution;-)
6) Lou, émouvant de voir Jessie Jackson au bord des larmes. Tous ces gens-là se sont beaucoup battus pour faire valoir leurs droits.
7) Et 6 de reçus !
7) C’est bientôt l’heure du thé;-)
.
Bises de lumière
.
Ossiane
.
Toi
Victime du racisme
Ou toi en pauvre
Ou encore toi mitraillé
Viens asseois toi
Que mon amour te serre
Comme l Homme peut être monstre
De tuer son pareil
Celui qui aurait pû être
Son fils son père
Dans une page de destin
Ecrite différente
Qui transforme le moi en
Toi
Alors comme toi c’est moi
Je me laisse à t’aimer
Comme j’aime qu’on m’aime
Toi en moi
Oui, hyper émouvant Jessie Jackson… et le discours d’Obama lui-même m’a noué la gorge à maintes reprises. C’était un beau moment.
Heu? et je te lis, Ossiane,
je sais pas si j ai tout compris, désolée, je le fais pas exprès,
le contenu du haiku ou des quatre vers porte sur quoi? ou qui?
est ce à écrire sur soi ( tellement impossible )
ou est ce à se laisser écrire comme on écrit d’être..
est que tu me suis, Ossiane? sourire, et franchement, sans humour voulu, je suis un peu perdue pour cette écriture qui demande réflexion…mes doigts sont tellement des libres en eux… BISES…
J’aime tes mots Annick, ils sont généreux et très touchants .
Mézidon-Canon.
luxe ou luxure?
Bon, Lou, tu me donnes envie d écouter la tv, pourtant, mon fils me parle du haut et j’adore ses réparties…même si poufdeouf aussi parfois ce jour…
BISES Lou.
deux liens
http://www.youtube.com/watch?v=TqzmrgBU6bE
http://www.youtube.com/watch?v=b-h5KmmNUCo
.
>>>>Annick:
Suite à ton évocation de l’autre jour où tu parlais d’une grande photo de nous tous, (mission impossible, on habite des endroits si différents), je me suis dit qu’on pouvait créer une grande image sous forme de damier dans laquelle chaque passager de L’Oeil pourrait y mettre un petit poème de son cru qui le reflèterait le mieux possible. Je sais c’est difficile car faute de place, on a peu de mots à notre disposition mais je pense que ce n’est pas mission impossible;-)
As-tu compris ?
.
Love Annick ! Tu es si irresistiblement toi !
Les 3 ou 4 vers sont un mini portrait de toi. Je te conseille de mettre un stylo entre tes doigts, il écrira tout seul et ce sera toi tout craché ! 😉
« » »J’imagine un grand damier avec une petite case pour chacun à remplir. Je propose pour commencer que chacun écrive un haïku (5-7-5) ou un poème de 4 vers courts maxi, un poème qui reflète le mieux sa personnalité. » » » et je te cite Ossiane
ou alors juste un bout de sa personnalité,
qué casse tête de se percevoir au plus juste, cela me semble impossible,
allez qui écrit le haiku de moi pour moi.. SOURIRE..
Allez je vais tenter, mais comme c ‘est difficile.
Et je te lis Lou, et je me pouffe, de me pouffer et me repouffer…
Allez je vais me chercher un crayon de bois avec la tête à moi, et si ce qu il écrit ne me plait pas, alors je me gomme mine de rien… SOURIRE!
.
>Annick fait de la résistance mais je sais qu’elle va y arriver;-)
Ca peut prendre du temps d’écrire un haïku mais c’est un bon exercie pour la pensée;-)
>Lou, j’ai bien aimé aussi, il a fait court, simple sans promettre la lune et en essayant de rassembler tout le monde. On verra pour la suite…
.
Annick : écoute Lou… elle est de si bon conseil !
Pour ma part, je « rame » un peu, mais j’ai essayé tout de même !
Son souffle murmure
En un cristal doux bel pur
Simplement l’amour
C est un exercice dur, le haiku, trop fort pour moi… SOURIRE.. c’est bien parce que c est toi, c’est bien parce que c’est vous!
c’est comme ci j avais rendu ma copie, avec des gouttes sur le front, le crayon mordillé, les doigts perlés, d’avoir transpiré tant… vous alors!
Et bien Annick, c’est ce haïku que tu veux m’envoyer ? Il est super et te reflète bien tant sur le plan du style que de ton « toi » 😉
Je suis bien d’accord avec toi Ossiane! Dis Annick, tu prendrais des commandes? 😉 Il est si joli ton haiku !
Suis d’accord avec Ossiane !
C’est trop bien Annick en trois coup d’Haïku à pot !
Annick : t’en fait pas, je sueeee… de même !
Je vous quitte à contre coeur pour faire démarrer ma journée. A ce soir.
Vous me faites rire, ah non, un haiku, c’est l’everest à ciel ouvert, c’est hyper dur! un c’est tellement!
oui, c’est mon envoi, Ossiane, je m’essaierai pas des mille fois.. sourire… quand déjà 53 fois 364 jours de me voir mon jour dans le miroir de son chaque jour.. sourire…
à ce soir, la copie du repas à mettre sur la table ce soir, m’appelle… SOURIRE!
promis, ce soir je me ballade ces belles images tendres et douces…et ma plume mettra sa robe de mousseline et ses escarpins de soi…
Faut fournir un haïku représentatif ?
Pas de problème :
Posé comme ça
Sur du papier d’soie
Mon Haïku sur la commode
.
>annick:
Adjugé vendu, je le prends ! Il est vraiment bien!
Tu y arrives mieux quand tu laisses venir les mots tout seul;-) laisser filer la plume en spontané, c’est bien aussi;-)
>bonbonze:
Yaouh! je je prends aussi ;-)) Et pourquoi pas au plafond;-)
Bilan de l’image à haîkus:
9 poèmes de reçus !
.
Et 10 !
Bonsoir, ai rendu ma copie directement chez Ossiane, pas évident ce petit exercice mais bien amusant toutefois. J’ai lu avec un vif intérêt tous vos propos du jour, je regrette que Césaire ne soit plus là en ce jour.
Bien bel endroit ce château de Mezidon-Canon
____
Hôtes de ces lieux
Baignés d’eau et de verdure
Au travers des âges
___
Bonne fin de soirée, merci à Marc pour Amstrong, Annick tu m’as rappelé les instants en minutes comptées avant de rendre un devoir aux interrogations écrites ou aux examens et j’en ris encore, sauf que là, le temps n’était pas compté et pourtant on est presque accourus comme des mômes au son de la cloche ah ! Ossiane tu ne nous en feras pas d’autres!!!
An/nni/ck aux/bou/gies
D’un/coup…/la/lu/miè/re/fut
Pas/de/court-/cir/cuit !
_
Annick, j’aime ton haïku.
_
Ossiane : le plafond de Bonbonze est déjà occupé par une araignée.
D’ailleurs, Bonbonze est tellement bon que je me demande s’il n’en héberge pas une colonie…
Ossiane (bis) : merci pour le comptage de pieds…
_
Biz à tous.
_
La lumière qui éclaire le bord de l’eau
monte des pierres silencieuses du fond
Le damier? Peut-on choisir sa case? Je préférerais une blanche non que je sois blanc comme neige mais le noir m’effrait ou en couleurs, cela se fait. Se présenter? Je me suis tant présenté que cela ramène à une vie antérieure et la passé a la vie dure et je n’aime pas ça.
Au pied d’une tour
petit pion parmi les pions
se coule douce
Bourrache : on ne t’arrête plus !
Bonbonze : t’es bon !
Jeandler : t’es un pro !
Annick : superbe !
Ossiane : il va falloir que tu prévois un damier « étendu » !
Pour les cases… j’aime bien le 5 !
Biseeeees !
.
>OK pour la blanche Pierre 😉 Pas de présentation formelle, ni de CV, rassure-toi;-). Juste un petit reflet de soi sincère. Le haïku que tu as déposé te va comme un gant, non?
>Christine, OK pour la 5 mais ça fait plusieurs cases à choisir;-) Blanche ou noire ? Je vais utiliser un échiquier.
.
… la 3 … ou la 9 …
… je joue jamais à la dame … ou aux échecs …
… (ceux-là, j’essaie de les assumer).
Sont-ce des cases noires ?
Alors, j’ai toute mes chances … si l’on vote !!!
_
Trakassez pas … soirée pétages de plombs …
_
Moi tu me mets dans les souterrains du damier, j’aime bien les tits coins d’ombre….on mettra des bougies, hein, Bourrache… sourire….
ou tu nous mets tous dans la même case, j’aime bien rire comme des fous…SOURIRE….
Une grande page ce ☼ Siècle des Lumières ☼ !
et je te lis Bourrache, on s’est pêté les plombs de nos pétards à mèches presque en même temps.. sourire…
J’y arriverai ! dus je y passer la nuit
mais saperlipopette je souffre surtout lorsque je vois ce que font les autres.
Vous êtes énervant vous autres à yarriver si bien (sourire)
Pas d’accord avec Pierre-Jeandler.
Il est bien meilleur qu’un pion !
Je lui prête mon dé (celui de l’ail-y-coud).
Sans se piquer, suis sûre qu’il ourlera (pardon, roulera) un 6.
D’ailleurs, cette case est libre.
Qu’elle soit noire ou blanche, d’un coup, il la vaut bien.
.
J’ai fait des premiers essais de mise en page, surtout, pas de vers trop longs sinon, je n’arrive pas à vous placer. Pas plus de 7 syllabes voire mons si vous pouvez.
.
Ra/chel/au/grand/coeur
Mots/et/maux/pour/son/pro/chain
Bel/les/his/toires
Bel/les/his/toi/res
Z’avez vu le film « Ossiane qui rétréçit ses gosses » ???
Merci ma petite Bourrache !
Pitre à ces heures
Piètre parfois
Pierre et vacances
Avec le vers vient l’idée mais quand l’annélide est débridé
il ondoie et gigote, barbote et fricote, termine fricassé
plutôt que fracassé, à trop se tracasser on n’a pas finit de ressasser
mais pour se rassasier il faudra plus que des limicoles
car celui qui me lit il s’y colle et quand la colle y est c’est au ras du cou
du coup je suis noyé, surtout à marée haute mais amarré jamais puisque
je marine dans la rime et rarement m’arrime aussi bien que je voudrais
tant va la plume à l’eau que l’encre qui rechigne et la gomme arrabique
qui disperse à tout va le peu d’atouts du tas qui se délite en bas.
Vous êtes trop modestes les amis et vos tatonnements vous représentent bien mieux encore !!!! le tout est d’élaguer comme dit Ossiane
Annick tu es trop modeste Lou aussi quant à Christineee elle sait si bien dire avec humour les choses sérieuses Bonbonze et Bourrache vous êtes trop drôles c’est un régal Rachel si sensible et appliquée
Les garçons Marc Thierry Pierre Jeandler tj sérieux et « savants »
Je vous connais avant même la signature
Ossiane « tu » vas avoir du mal avec ces petits génies de l’esquive!!!!! car dans le fond
on ne parle d’autres choses qu’en parlant de soi même………..mais on s’avance masqué
Moi aussi et devant vos délires je regrette d’avoir déjà préparé le mien c’est fait
dans la spontaneité ressentie à un moment donné
Merci Ossiane notre « Manne » qui a su encore inventer un moyen de ns motiver
au fait Ossiane on adopte le » tu « maintenant faisons fi des convenances !!!!!!!
Bonne soirée studieuse à tous AA
Je reviens sur mes pas, je n’avais pas eu le temps de tout voir et m’attarde sur le site proposé par Lou (de la BnF) très bonne initiative, interressant, merci Lou, en ce jour mémorable ( surtout dans l’espoir d’un avenir prometteur et non utopique)
Les arbres se penchent
doucement
Les statues se tournent
pudiquement
Le banc semble rester
vide
Et pourtant
Le cours du temps s’écoule
si tendrement
C’est tout à fait incroyable cet endroit. Merci pour cette magnifique découverte Ossiane.
Les trois du matin
aux quatre coins voudraient jouer
ils sont noirs ce soir
Ossiane, c’est toi qui l’affirme, alors c’est bon!
Les garçons, trop sérieux ?
Que nenni et les filles s’y mettent.
Bonne soirée à tous.
Vertige de tête emplie de mots
Déroulée la sphère alphabet
Serpent de vers dans la marée
Va et reviens dans ma baie bleue
Marin de pinceaux et de plume.
Tant va le cœur à l’autre qu’un vain amour l’ emporte
La nuit, ma douce lune et ses lointaines contrées
Éparpillées, ilôts de maux cendre dispersés
De mots tendres accrochés aux coraux de la vie.
La mer a goût de sel et des odeurs marines
Je sens l’embrun qui bruine et goûte ta peau salée
Quand chante la vague et danse derrière mes yeux de sable
Je bâtis des châteaux de préhistoire, lumière, pour la caverne
D’un cœur violé.
J’ai le haïkou tordu
mais le mot de travers
ne fâche pas toujours
Bonsoir Thierry
Les haîkus rient
Sur leur Cinq ou sept pieds
Aussi Ane attend
les haïkus rient
Sur leurs cinq ou leurs sept pieds
Aussi, Ane attend
nettement mieux!!!
Son/sou/ffle/mur/mur
En/un/cri/tal/doux/bel/pur
Sim/ple/ment/l’a/mour
et en me relisant hier soir, je me disais que il y a un E de trop,
alors je mets un E muet tout plein…bises…
Son/sou/ffle/mur/murE
En/un/cri/tal/doux/bel/pur
Sim/ple/ment/l’a/mour
BELLE JOURNEE!
C’est bien vrai Arletteart, on pourrait sans voir les signatures mettre un nom sur les écrits de chacun. Cela dit, les haiku mixés peuvent prêter à confusion
Aie coup sur la commode 6
Le pied suspendu 5
retombe tout tordu 6
Vas-y mets donc un nom sur celui-là pour voir !
Ok, il ne suis pas les règles, et il marche de travers mais ça, c’est la faute à Thierry , aux pieds de Monique et à la commode à Bonbonze … 😉 Purée, il va m’en falloir de la pratique pour en écrire un décent. Dites si je rajoutais des points d’exclamation après commode et tordu, ça ferait comme une feinte pour le compte des syllabes, non ?!!
Une allée bordée d’arbres
Nos pas tendres se collent
Et la douceur du temps
Brille au firmament
Toi tout contre mon moi
Et déjà je n’ai plus froid
Ta main douce et si chaude
Me blottit dans mon être
Et ma nuque s’abandonne
Si délicieusement
En ballade de nous
A travers tout ce temps
Je te serre bel tendre
les morts éclairent les vivants
les vivants éclairent les morts
malgrés tout, l’ombre persiste
Juste quelques points……
Pour y suspendre mon coeur
Poser quelques mots
Laisser les rêves ouverts……
Haikou tordu
mixage délirant!! (pour 7)
Et Ane attend
mais ilya des accidents de ..commode
Marc tu es bien sombre
Comment va faire Leila ???? pour faire court :un vrai supplice
« bel jour »
au fait je viens d’entendre :Et croire le long des jours à la bel amour
C’est un plagiat d’Annick??
« Aussi Ane attend »
j’avais mal lu, Monique dans le mixage des genres c’est trop bien AA
heu? je comprends pas bien, mais sans doûte pas encore assez réveillée…
et je te cite arletteart, moi pas comprendre et je te cite… » »au fait je viens d’entendre :Et croire le long des jours à la bel amour
C’est un plagiat d’Annick?? « »
et puis vous êtes tordidationnés dès le réveil, j ai du mal à suivre, pour tout dire, je suis pas trop…. sourire…
Qué roman, cet tit haiku! Ossiane sait mettre dans des états seconds..ou de mille..
c’est beau pierreb, cela te ressemble,
et marc et son sombre, que je te souhaite vers plus de moins sombre…
OSSIANE , je rends ma copie :
Miroir de l’océan
Vagues dans l’éternité
Pétales d’embrun.
Bon je vous laisse , j’ai piscine;;)))
Comme c’est joli, Alice,
je me sauve aussi, à petits pas menus….
Mais non, Annick pas du tout « torditionnée » ce matin seulement unephrase captée sur FM la fin d’une chanson :……… » Et croire lelong des jours à la bel amour » alors j’ai pensé à toi !!!! j’ai du mal m’exprimer pour un petit coeur sans sourire du matin Espère que c’est mieux
A bientôt AA
Contribution démocratique ( 😉 ) :
j’hésitais entre deux versants de ma plume, l’un tendre, l’autre souriant.
Je te laisse choisir Ossiane (je sais c’est lache, mais je ne suis qu’un homme)
Félures d’hiver
D’un sourire son regard
Ote le couteau
Rire d’automne
La feuille malicieuse
Et mon pied s’envol
A bientôt
Pascal
.
16 poèmes écrits !
La grille se remplit
Petit à petit…
.
Je reviens tout à l’heure. Bon appétit !
.
1,2, 3, ☼ ☼s
Mon ciel bleu couvert de neige
Mes étoiles d’hiver.
J’ai fait court)))))))))))))j’ai fait cours aussi))) je cours aussi tout l’temps.
comme c’est joli….. » » Et croire le long des jours à la bel amour » » et je te cite arletteart, et cela va sourire, ce matin embrumée chaque fois je dors bien trop, une nuit courte me met plus le sourire aux lèvres et les idées pétillantes… BISES. j avaix compris que cette phrase entendue dans un écrit juste au dessus, et j avais bel me frotter les yeux, je n’ y voyais rien…
Vous êtes émouvants, de chacun,
comme il va être joli ce damier, à me couvrir les épaules cet hiver, si doucement tricoté avec le fil de chacun, c’est émouvant, émue..tellement.
J espère que chacun est au mieux, douceurs…
Tu vois
Mon amour
Je porte délicate
Le doux damier du temps
De chaque bel instant
Et ma nuque frissonne
Devant tant de douceurs
La main relève l’étoffe
La touche si fine pure
Mon oeil se baisse et sourit
Et déjà s’envole le ciel
Comme elle est tendre cette allée
Dans le voyage du temps
Mon aimé
Doucement
Elle rejoint le banc
Un peu en avance
Elle regarde autour
S’attendrit sur sa vie
Et s’asseoit
Ses yeux se ferment
Et deux mains douces
Lui prennent les mains
Dans ce si bel rendez vous
Avec le temps suspendu
Dans ce voyage à elle
A lui à celui
Qui l’habite si belle
Tout au loin
Si fort près
Notre jolie demeure
Ô temps
Bien à l’abri des arbres
En douceurs d’un cours d’eau
Le temps s’est posé
Endormi tellement
A se vivre ses instants
Dans le précieux coffret
Que la vie nous confie
Nos souffles s’entendent
Se font du bien autant
Comme il est bel ce parc
Si tendre d’émouvant
Je me serre contre toi
et avant de sortir sa main se sourit, en se souvenant d’avoir compté hier 5 7 5, pour penser y arriver, et sa main s’ouvre encore et compte 5 7 5
Souffles tendresse
Eclat en oeil ouvert bel
Palpites douces
et je me ris,
et si je parle en haiku, et en me balladant avec ma main ouverte à se compter 5 7 5, ce sera la faute à vous de chacun,
bel après midi de soleil, j’espère de tout coeur!
Au siècle des lumières
Chacun,
Avec entrain
S’en donne à coeur joie !
Des haïkus,
En veux tu ? En voilà !
Bientôt la page
Ni suffira pas.
Moi aussi,
Ai rendu le mien
Hier…
Comment est-il fait ?
Combien de pieds ?
A vous de deviner !
La dernières version,
D’Ossiane
A reçu l’approbation !
(et oui, j’ai tâtonné !)
Il va falloir prévoir
Beaucoup de cases
Au damier !
Pour ceux qui n’aurait pas encore
Terminé le « HAIKU » demandé,
Que le siècle des lumières
Vous inspire, vous éclaire
Et vous donne de bonnes idées !
Biseeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee
.
Petit coucou tout gris à tous!
Merci Alice, Pierre b, Pascal de participer.
Tout le monde n’est pas là, si certains d’entre vous peuvent prévenir les absents qui ne seraient pas au courant, ça m’aiderait.
Mes cases se remplissent. Certains poèmes ont des lettres plus petites que d’autres à cause de vers trop longs. Je pense à maria, lou, regard, pierre b (beaucoup de pointillés), christine (à cause des « e » et du deuxième vers), Bourrache (à cause du deuxième vers). Je ne pense pas que les haïkus soient lisibles directement dans le format habituel. Il faudra cliquer sur la photo pour l’agrandir.
Bienvenue et merci à Alice n°2 😉
>Annick, lequel je prends ou je garde, envoie-moi ton définitif;-) ?
Belle inspiration dans la lumière du jour!
Aussi Ane attend sans cou tordu;-)
.
merci Annick de repréciser 5 7 5 pour le comptage, brillante que je suis je m’escrimais à produire des 7 5 7 !!
pour les liaisons
dangereuses à souhait:
Merteuil et Valmont
Pierre Choderlos et Laclos, 1782.
Du siècle des lumières.
cqfd Ossiane.
hihi Lou, on est deux lumières de tant.. hihi…
J avais vu pour toi, mais je me disais que comme je sais si peu, c’est peut être une autre forme de haiku, et puis, à Dame Ossiane, de mettre en rails..hihi…
Annikc ,vous savez je suis bien incapable de faire quoi que ce soit avec 5 7 5 ,
même en comptant encore une fois 575.
Souvent je passe devant » L’Oeil Ouvert » cela suffit etant tjs aussi peut douée pour l’ écriture.
Je n’ oublie personne et je ne tiens aucunement a parler de mes états d’ âmes.
Bonsoir a Ossiane ,a Annickc qui est venu me dire pour une tapisseries en 575
Sans comprendre rien a rien bonne fin d’ apres midi.Noisette.
l’oeil qui a vécu
et qui regarde encore
d’un regard vivant
cela vous ressemble Noisette, et j’espère pouvoir regarder et écrire comme vous le faites si bien, en très vieil age, j’espère de tout coeur communiquer bellement comme vous, avec tendresse, ahhhh, ma main sur le clavier de l’âme tout doucement se clapotant sa seconde vivante…
je suis émue chaque fois que je vois votre plume, ici ou ailleurs,
je vous embrasse tendresse, je pense à vous, je vous souhaite belle fin d’après midi belle douce,
et, secret, moi non plus j’aime pas compter mes pieds, ou mes doigts ou mes bêtises, c’est si nombreux d’eux, avec juste 2 10 et des mille….BISES.
Un banc
De l’eau
Des vieilles pierres
Un lieu qui nous ressemble
Et nous
Partout le désert
nous prend la main avide
la soif de l’arbre
Hou hou OSSIANE , tu pourras le rajouter
à ta mosaique , s’il te plaît , belle idée ce jeu ;))
à bientôt chacun
A bien y réfléchir on peut se demander pourquoi cette période s’est appelée le « siècle des lumières » puisque nous n’étions pas nés !
En effet, nos poèmes, histoires et haikus n’illuminaient pas cette époque qui a dû être triste et terne.
A certains qui seraient tenter d’objecter que d’autres pointures nommés Diderot, d’Alembert, Grimm, Voltaire, Rousseau ont irradié ce siècle je leur répondrai comme la poétesse Annick : je me pouffe et me repouffe.
Enfin ! vous n’allez tout de même pas nous comparer à ces « piètres » sujets. En effet, notre poésie n’est t’elle pas exemplaire voire illustre. Je nous cite :
– « Aïe coup sur la commode » (Lou),
– « On s’est pêté les plombs de nos pétards à mèche » (Annick),
– « J’aime que les vers de pois avec un verre de vin rouge « (Bourrache),
– « Comme à mon habitude, après minuit, complètement endormie, j’ai rien vu ! » (Christineeeee),
– « Quand la mousse caille on cherche la faisselle » (Thierry),
– « En eau d’boudin sera la fin » (Leïla),
– « Pour couper votre vin, utilisez l’eau pinel » (Bonbonze)…………
Et je m’écris : Ah mes amis, quelle force, quelle profondeur, quelle poésie dans ces quelques extraits. (sourire)
Pardon à ceux que je n’ai pu citer pour deux raisons : la première est que certains écrivent peu de bêtises et la deuxième c’est que j’ai mal aux yeux à force de chercher ces bêtises.
Un petit signe. Toujours le même plaisir de te rendre visite
andré claude
je n arrive plus à entrer de commentaire, bonne soirée.
Nous avions
des jeux d’ amour
des jeux de vilains
et d’épouvantails
Nous dormions comme des étoiles
sur les plus hautes branches de l’orme
Nous connaissions le langage des ombres
tandis que les puissants
s’avançaient avec leurs châteaux sur les épaules
et cachaient leurs enfants
dans de grandes réserves d’or.
Gloria Alcorta
je recommence pour la dixième fois,
Rachel, t’es née,
si tu tapes sur Siècle des lumières, il est aussi écrit, Ossiane, L’oeil ouvert…pouffons nous d’êtres né’e’s…
Coucou, Ossiane..et bonsoir à tous!!
Je viens de rendre ma copie par mail…merci pour l’info, Annick…
Bises
On ne peut pas laisser tomber Noisette … elle a plein droit à son p’tit lopin de damier (même si elle voudrait pas trop …) parce qu’elle fait partie de nous !
_
Notre Noisette
Se lit, se croque
Au bord de l’eau
_
Alors, offrons-lui un petit coup de pouce, à vos plumes (j’aime beaucoup ce que tu lui as écrit, Annick) et puis … p’têt qu’elle choisira celui dans lequel elle se reconnaît le mieux…
Serais-tu d’accord, Noisette ?
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Bonsoir à tous!
Tout plein de choses à vous dire;-)
En premier lieu, je suis éblouie par la qualité et beauté de vos écrits! Ce lieu que j’ai beaucoup aimé en est embelli.
>Clap clap à bernard qui honore le siècle des lumières;-)
Veux-tu participer au damier à haïkus ? J’espère que OUI;-)
Le damier continue de se remplir doucement mais sûrement;-) J’en suis à dix-huit participants. Prenez tout votre temps, je préfère repousser la publication plutôt que d’avoir un damier à moitié vide;-)
Merci à Claudie, à Hélène d’être venues participer et merci à Annick d’avoir fait le relais mais il manque encore pas mal de passagers.
>>>>Aspe, neyde, phil, brigetoun, Salomé, Anne, Andrée, Nath, Johal, Alix, amichel, Nigra, Thierry, Tiago, Fugitive, Pam, Olivier, Louise, Fred, le sid, bruno etc… hou hou où êtes-vous ? Venez participer au damier !
>Noisette, sympa de venir faire un petit coucou;-) Ca m’ennuie vraiment de ne pas te donner une case sur le damier; tu es venue si souvent. J’approuve Bourrache qui veut bien te donner un coup de main.
>rachel:
Super rigolo ton message ;-)) Je compte sur toi pour le damier;-)
>salade:
Pas cqfd pour moi ;-)) Que veux-tu dire 😉 Beaux films les liaisions dangereuses;-) Tu participes au damier au pas ?
>chief gardener, tout le plaisir est pour moi aussi et si tu veux être sur le damier, fais-moi signe;-)
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Bonne soirée au coin du feu!
Ossiane
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Dans le cercle, poètes
Disparus, ruisseau des mots
Jacques Brel, Georges Brassens
http://www.youtube.com/watch?v=V96fHYml2jc
Leïla … je saute sur l’occasion
en écho, une de mes préférées et pas des plus connues :
http://fr.youtube.com/watch?v=tzkt8Mn361Y
il pose le grain
et sourit sur le damier
douceur des lumières
elle est très jolie cette chanson de G. Brassens, il sait fort bel se marier de bel…de belle vérité qu’en vérité d’aimer, sans tenir, retenir, posséder, prendre, mais juste à s’envoler vers son meilleur à partager, avec l’amour tout simplement à renouveler son instant de belles aises en se donnant d’aimer tellement, un serment juste à se vivre sa signature dans son baiser…
Un jardin tendre
C’est émouvant
Cela murmure des caresses
La bise du temps cette élégante
Pose un baiser doux parfumé
Dans la nuque qui se palpite
Tendres filets de lumière douce
Bien bels coulis de miel sucré
Lumière Nocturne :
La voûte céleste
Oh, scintillement des étoiles
Lumières vues du ciel
Cela ressemble-t-il à un Haïku ?
Un Haïku de nuit….
Biseeeeees nocturneeeeeeeeees
Et celui-là, juste en passant !
Pas encore réglée
La pendule de l’Oeil Ouvert
Un temps d’avance
… parce qu’à cette heure aussi tardive
je serais déjà en train de dormiiiir !
clairière verte
dans la tendresse
et la fraîcheur bleue des mondes rouges
toiles dressées face aux vents
sur l’océan des volontés
farouche
et fière dans sa lumière attirante et érotique
bonsoir Christineeeeee
tu t’éclates en high cou !
Belle idée Bourrache pour le portrait de notre tendre Noisette.
Tirer Bernard vers le damier, c’est bien aussi, il semble toujours avoir rendez-vous ailleurs, je suggère qu’on l’enferme dans ce damier, et qu’on ne le laisse sortir qu’à condition qu’il écrive !! 😉
Dans le vert du Ruisseau
Les arbres en haie d’honneur
Mêlent leurs reflets
Au pâle bleu du ciel
Trouée de lumière
Où la vaste demeure
Se mire dans l’étang
Sous le regard ancestral
Des bustes de ces lieux
Les pages se tournent
Et les vieux arbres se souviennent
Ils gardent dans leur prestance
La mémoire des temps jadis
Entre la Dives et le Laizon
Où peut-être Voltaire méditait
Sur l’évolution de la pensée
En écoutant « chanter le ruisseau »
Bonsoir à tous ceux qui ont encore les yeux ouverts, aimerai bien dans le damier y voir figurer Noisette, elle nous a tellement dit et appris et nous apprendra encore, noisette juste trois ou quatre petits vers qui te ressemblent suffisent.
Bonne nuit à tous.
mmmhhhhh, comme c’est joli de vous, c’est bon de vous lire avant dessous la couette…
Se promener un peu
Juste un peu
Et s’asseoir son brin d’herbe
Tendrement
Roucouler sa goutte de rosée
Et suivre la feuille dans le cours d’eau
L’éponger bellement
Et l’écrire avec le bel trait vert
Que le gazon en bel ciel du temps
Donne à saisir en pensées douces
Jolies fortes saisissantes
Il peut être si bon Ô le temps
bonne nuit Monique et à chacun, et à Noisette, dans mon coeur.
Bonsoir Annick, fais des rêves sans compter, à demain, t’embrasse ainsi que Lou et Ossiane qui ne sont surement pas très loin.
Oser montrer son haïku
Pris en diagonale
Ah Dame,oui! En passant
les siècles nous éclairent pourtant!!!
cri de guerre
Le temps passe
Les civilisations aussi
les enfants naissent
les soldats meurent
l’enfant grandi
la connerie aussi
dans la zone
l’enfant s’ennuie
les mômes jouent à la guerre
mais la guerre elle,
Elle ne joue pas ;
La guerre !
elle leur court après
elle les rattrape la guerre
elle les avale tout cru
qui l’eu cru
et tout le monde joue
même ceux qui ne veulent pas
alors ils jouent, les hommes
ils jouent aux hommes
parfois même
quelques hommes
y trouvent du plaisir
sans les femmes
ou avec,
même si elles ne veulent pas
pas que les femmes, d’ailleurs
c’est comme ça
c’est la guerre
la guerre elle peut tout prendre sur son dos
elle a le dos large
et puis elle ne parle pas la guerre
même sous la torture
pendant ce temps là
dans les salons ou l’on cause
le champagne coule,
la viande est tranchée
et servie bien chaude
en même temps
dans les campagnes coule
le sang des innocents
dans les tranchées
la viande attend encore chaude
prêt à pour la boucherie
dans les abris
il ne reste que des débris
de terre de chair et d’acier
et quelques hommes
ce qu’il en reste
l’enfant qu’on a envoyé à la guerre revient
c’est devenu un homme
ou peut être un mort
les morts ça ne parlent pas
les hommes non plus d’ailleurs
beaucoup de ces hommes
se sentent quand même bien petits
Il n’avait rien demandé ;
on les à envoyer
En colis express;
Avec un aller simple ;
Pour le retour on verra ;
pendant ce temps là
les grands hommes
sont dans les salons
c’est une question de bienséance
ou dans les bordels
Quelle impudence
ou dans les deux
Quelle arrogance
un jour
le petit homme deviendra grand
alors il oubliera à son tour
et le tour d’un autre viendra
et la guerre aussi elle reviendra
c’est comme ça
la roue tourne
comme la terre
qui n’en fini pas de tourner
qui n’en fini pas d’oublier
à croire qu’elle n’a jamais été à l’école
à croire qu’elle n’a rien appris du passé
ou alors peut être qu’elle est trop vielle
notre bonne vielle terre
est ne se souvient plus très bien …
« »Impatient volontaire » »
art sorcier antécédent absolu du silence
je me partage et m’appartient
me résous et m’entrave
de très haut de très loin
appeler à revenir
dans le silence des anecdotes
*-*-*-*-*-*-
« »Impatient volontaire
sorcier absolu
silence des anecdotes » »
*-*-*-*-*
et désormais???
« » Impatient volontaire art sorcier
antécédent absolu du silence
je me partage et m’appartient de très haut
de très loin dans le silence des anecdotes » »
*-*-*-*-
ou
« » Impatient volontaire sorcier absolu
je me partage et m’appartient
entrave appelée à revenir dans le silence des anecdotes
*-*-*-*-*-
ou
« »- _- _- : Impatient volontaire – _ – _ -_ « »
art sorcier antécédent absolu du silence
je me partage et m’appartient
me résous et m’entrave de très haut de très loin
appeler à revenir dans le silence des anecdotes
77::ASPE::77
Je me lance, devant tant de talent, j’ose sur la pointe des pieds!
Trois sentinelles
Encore,défient le temps
Immobilité
Pourquoi ces sanglots
Ces murmures languissants
Fantomes des lieux
Silence du parc
Tu rêve d’éternité
Larmes suspendues
Jo. S
Trois bustes robustes et conquérants
ayant résisté aux intempéries
surveillent des lignes d’eau
ces maître – nageurs
voient comme une gageure
du temps la marque de l’injure
pourtant du bassin
ils sont les gardiens
qu’un souffle face
de la surface
naître des risées
ils s’en font irrités
froncer les sourcils
ne pouvant plus d’admirer
>J. Souilhard :
Bonjour et bienvenue sur le blog;-)
Ca démarre bien et fort pour ces premiers pas de poésie;-) je vous invite à nous rejoindre si le coeur vous en dit et si vous aimez jouer avec les mots et l’imaginaire;-) Bien amicalement.
>Aspe:
Rigolo let intéressant de voir la palette de ton haïku exprimée. L’art de l’épure…
Une case d’un damier, oui, mais voyageuse la case, mobile, visiteuse aussi, et curieuse :
Ici et là où
Vibrent un son un mot image
Et danse un sourire
Merci, Ossiane, pour ta belle énergie inventive ! Et quel plaisir de découvrir cette avalanche de poèmes vifs, émus et délicats.