Kiosque

Kiosque

Pavillon rouge, sous la haute ramure, le brame du cerf

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre

Pavillon rouge
sous la haute ramure
le brame du cerf

42 réflexions sur « Kiosque »

  1. Kiosque ajouré, kiosque à journeaux
    qui voit passer les volées d’étourneaux
    kiosque qui voit passer les jours
    dans un bien étrange contre jour
    sans baisser pavillon pour autant
    que laisse filer au delà du temps
    cette sombre perspective armoriée
    sous les membrures emblasonnées
    il va pourtant falloir trier et crier
    de peur de voir se perdre haut
    des mots poussés si bas
    et disperser au vent
    des feuilles dissipant
    doutes et annonçant
    nouvelles dans le couchant
    et sous l’auvent encore
    les moineaux qui picorent
    tandis que m’ignorent
    ceux qui minorent
    la portée des titres
    à faire le pitre
    sous le pupitre

  2. Hello Ossiane, Jolis les bois du cerf dans la ramée. Bonne journée pleine de verdure pour tous !

    Les branches ouvrent les portes
    Le palanquin est là
    La reine de ces lieux est enfin arrivée
    Les arbres en fête s’alignent
    Serviteurs dévoués
    Et attendent patiemment
    Que l’âme ait tresse belle
    Qu’elle pose trace de ses pas
    sur la fraîche verdure
    Le Soleil sur eux brille
    Pour eux quand elle est là

  3. une étrange voix gutturale
    venu des profondeurs du temps
    déchire le coeur de la forêt

    bonne journée

  4. Temple des amours impossibles
    Aux rencontres improbables
    Et que le cerf brame
    A fendre l’âme
    AA (jaime bien le Palanquin de Lou .. mais pas celui des larmes)

  5. Sous la voûte verte
    En pas lents je viens vers toi
    Toi, moi, loin des foules

    Entendre le brame
    Tous deux quêteurs d’émotions
    Magnifier ensemble

  6. Troublée devant cette image, j’ai vécu une situation similaire dans le parc du château de Chambord, les souvenirs sont parfois chargés d’émotions fortes. Un petit air de romantisme en ce début de journée n’est pas pour me déplaire.

  7. Horizon et Vertige
    Cette allée c’est une chute
    Je hurle j’exige
    Je cours sans m’arréter à cette cahutte
    C’est l’éternité que je vise

  8. ___

    Trop
    Propre
    Net
    Tentant…
    …. ce chemin menant à la cage.

    Combien
    D’espoirs
    D’histoires
    De noirs…
    … ont couvés ces arbres pas-sages ?

    L’oiseau crut se poser…
    … tant petit …
    fut gobé.
    ___

  9. à Thierry, j’avoue m’aimer à fautes, assez, car c’est tout moi, alors celles des autres, je les vois si peu,
    néammoins, juste un tit désolé, j’l’fais pas exprès que d’être moi! sourire!
    mais j’promets de me regarder, par fois, par touches, à travers la passoire, mais si peur en relecture de stopper mes mots qui s’aiment dans le direct tout jetttt du feu de mon petit être à corps…. BISES à chacun!

  10. ___

    Gris le ciel de nuages empli
    Mouillage aux portes de la pluie
    Froid le cri du vent

    Par-delà, là-bas,
    Parmi un tapis rouillé-éparpillé
    Brame l’envie de vie

    Pan … rêve évanoui
    ___

  11. Alors pour vivre ton idée avec retour du film en arrière… SOURIRE….

    Le cerf est par terre
    Et la balle sort de lui
    Comme par magie
    Il se relève
    Le ciel bleuit
    Et dans une pluie d’étoiles
    Sa douce biche arrive
    Timide à pas feutrés
    Une tendre larme
    Goutte son oeil
    Et le bel cerf
    Dedans ses bois la niche
    Un ballet de feuilles
    Les tournoient de bels émois

  12. Qui donc me servit une telle idée sur un plateau doré
    ce n’était que cervidés bondissants apeuré et fuyant
    qui donc me poussa des hauts bois en musique tonale
    tandis que en saison automnale se perdaient tous ses cors
    dans des corps à corps furieux pour d’éreintantes joutes
    et pourtant aucun ne se boute complétement de ces jeux
    qui écornent à peine la pleine et remplissent de peine
    brame à tout va beau dix cors et surtout ne t’évanouit pas
    dans le décor tant ta superbe attitude plantée en ton for
    montre de ton museau frémissant et de croupe saississante
    toute la retenue d’une fougue qui peut se libérer comme ressort
    brame tout ton saoul et toute la nuit s’il le faut grand fou
    la grande grille ouvragée de ce qui paraît du fer forgé
    t’attend pour ce qui sera peut être la dernière chevauchée

  13. tends tes membrures boisées
    à la remontée des bretelles
    passe le licol
    sous le calicot sanglant
    des chasses à courre
    façonne à la pointe du couteau
    les coeurs joints

    pour parcourir
    à petits pas
    l’échappée belle
    vers le kiosque
    où le triste sire
    fait geindre le cor
    à s’en faire peter
    les esgourdes

  14. Dans sa maison
    Un grand Cerf
    Regardait par la fenêtre
    Un lapin venir à lui
    Et frapper chez lui :

    Cerf, cerf, ouvre moi
    Ou le chasseur me tuera
    Lapin, lapin, rentre et viens
    Me serrer la main !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Bon, là je vois bien
    Le grand cerf et sa ramure,
    La maison,
    Mais de Lapin,
    Point !

    Il est grand temps que j’aille me coucher !

    Biseeeeeees du soir !

  15. Dans le kiosque deux êtres purs
    Quittent leur amour idéal
    Dans le brouillard automnal
    Le vieux cerf en émoi
    Brame dans le sous-bois
    Paré de grandes ramures.

    La harde des femelles
    Flâne dans la clairière
    Les faons sans apanage
    Suivent patiemment leur mère.

    Sans ses bois de seigneur
    Le cerf mue en hiver
    Il n’en est pas moins fier
    Et courtise amoureux
    La biche dans ces lieux
    Où l’écho des amours
    Toute la forêt parcoure
    Avant de s’envoler
    Au dessus des…laies.

  16. bramement tempête
    et murmure
    du couli-couli de l’eau
    en bulles fraîches
    sur le tuilage
    des feuilles sèches et sages

    les mains jointes
    de la prière en futaie
    invoque la présence
    et chacune de ses larmes
    est une vie éternelle
    au tabernacle
    de ces lieux

  17. Sous le casque à pointe
    bouches et oreilles
    déclinées en dentelle de pierre…

    Silence : on verdit !

    Belle journée à toutes et tous 😉

  18. L’allée si solennelle
    La biche trottine les feuilles
    Serré par le brâme du cerf
    Le refuge se donne
    L’air s’arrête un moment
    Tout se pose
    Il et elle se serrent

  19. Le Bramhapoutre à partir
    même si l’oeil est satisfait
    aussi le flot s’engouffre
    là bas dans le lointain
    quand aux rats mûrs
    laissons les flotter
    entre deux eaux

  20. Sans s’avancer , ni penser
    sans voix , à la rencontre
    de joies oubliées , des amour enfuis
    don d’un lieu de photographie
    Un été, un écho , des jeux d’enfants
    qui s’attardent au bout d’une allée

  21. quand vient le soir, je hume le parfum de ce jour passé;
    je ferme les yeux; doucement je l’inspire au plus profond de mon âme;
    rassérénné;
    la nuit peux s’approcher, m’envelopper de son ombre;
    elle ne pourra me le retirer;

    bonne soirée

    perline j’aime bien to n texte

  22. C’est dans cette trouée ombrageuse et altière
    que surmontant ma peur et dominé par la faitiére
    d’arbres majestueux, en plein et en creux
    j’a osé cheminé de concert avec une nymphe

    C’est dans ces parages de rectitude
    que j’ai osé franchir un rubicon
    pour écarter de moi la solitude
    et ne plus jouer au fanfaron

    C’est ainsi que j’ai sacrifié
    un trop bel animal
    lui enlevant le vital
    me laissant cette plaie au coeur

    Pas de quoi pavoiser
    sans même rivaliser
    la cynégétique
    était génétique

    sans invoquer les mannes de Bram Stocker

  23. Le vent haussant ses colères
    Rouges les silences sur les mois des cassures
    Fuck aux époux fidèles
    A la souillure de leurs promesses
    Grains de riz volés aux ventres affamés
    Pour des noces mensongères
    Au kiosque! les âmes éprises d’honneur et de chevalerie
    L’épée des mots est mer, je surf sur leurs vagues
    Mascaret de miel et d’eau de javel pour retrouver l’immaculé éclat de l’Homme.

  24. .
    ———————————————————————-

    Hello everybody ! Je suis làààààààààààààààààà !!!
    Mon âme est enfin revenue;-)

    Bizarre, cette note donne envie de crier;-)) Et pourtant il faut être très silencieux pour s’approcher d’un cerf;-)

    Merci encore une fois pour vos beaux poèmes déposés sur une note qui n’était pas si facile à approcher;-) Je suis un peu flapie, je vais me coucher; à demain chers amis du blog. Douce nuit à vous.

    >Lou et Thierry :
    Tant mieux si vous avez vu les bois du cerf 😉 Ils sont beaux n’est-ce pas ?

    >lusyamcoga:
    Bienvenue à toi, merci pour ta visite;-) Amitiés.

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  25. kiosque ou passerelle,
    avancée promontoire
    qui devance nos pas
    et celà sans histoire
    note douce …au bout du tunnel

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