Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Les pores de ta peau
les grains de ta coquille
la fleur de ta chair
◊ Le torrent du Fango … Voir la Carte de Corse …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Les pores de ta peau
les grains de ta coquille
la fleur de ta chair
◊ Le torrent du Fango … Voir la Carte de Corse …
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Bonsoir à tous !
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Vos mots continuent de ruisseler en douceur et amitié partagées et je vous en remercie.
Un petit clin d’œil vers vous pour vos gentilles attentions quant à cette petite échappée belle dont j’ai vraiment besoin.
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Oui Christine, j’ai pris ma boussole 😉 Oui Bourrache, je respire à fond et j’ai allumé mes bougies aussi 😉 Oui rachel et lou, repos complet vers le grand large mais je prends quand même mes chaussures de randonnée et mon appareil photo 😉
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Vous pouvez continuer à déposer vos poèmes et à papoter en toute tranquilité.
J’espère pouvoir me connecter pour voir si tout va bien. Je compte sur vous pour veiller sur le navire pendant mon absence et bien accueillir les nouveaux venus.
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A tout bientôt chers amis du blog, je vous embrasse bien fort. Take care of you.
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Ossiane
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Petite douceur du soir
http://www.dailymotion.com/relevance/search/jack%2Bjohnson/video/x2v4vm_jack-johnson-never-know_music
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La photo est tellement nette que l’on voit que l’eau est très propre et on peut voir les cailloux au fond de l’eau. Cela fait penser un peu aux vacances et sortir le week-end que d’être enfermé sur le pc et ne pas découvrir tout ce que la nature peu nous apporter.
Le rose signifie aussi l’amour et être romantique. 🙂
Superbe Ossiane et quelle sensualité dans ton haïku…
Belle envol pour toi … que ces jours te soient pleins de ressource…
Bises
***
La sensualité de ton haïku et le titre de la note m’ont ramenée à cette chanson que j’adore de Jeanne Balibar
ROSE
Jeanne Balibar / Rodolphe Burger
Rose Rose est amoureuse
une archichanson d’amour joyeuse
heureuse et rose et rose et rose
efface tous les jours moroses
Rose dit j’aime tout de toi
tes yeux ta voix le bout de tes doigts
your sex and above all your nose
l’anglais vous fait dire de ces choses
Rose dit tu sais je suis vraiment la vie
c’est connu Rose Rose c’est la vie
tu verras comme je suis féconde
tu vas redécouvrir le monde
Rose Rose est amoureuse
elle veut des chansons sirupeuses
pleines d’arpèges, toute une dose
d’harmoniques claires et roses
Rose dit for you I’ll be a slick girl
it’s time to get high
come on let’s get high
l’anglais dit cent fois mieux les choses
Rose dit si j’étais actrice
danseuse lascive, séductrice
je n’en aurais pas moins tendance
à répondre à toutes les avances
Rose Rose est amoureuse
a Rose is a rose is a rose heureuse
par sa chanson d’amour éclose
coulent toutes les eaux de Rose
Rose dit I’ll be your wild thing
happiness is happening
remember lovers never lose
l’anglais dit comme nous les choses
Rose dit encore et encore
elle en veut encore et encore
encore et encore et son corps
vif et mort n’est plus que roses
http://www.youtube.com/watch?v=-2WcPihSIso
De mon panier ce petit texte , pour notre O voyageuse
A OooOOssiane , la plus belle des roses.
Quand la douceur de la rose, dans sa fraîche eau
dépose en nous, de ses couleurs la beauté,
le parfum de son âme, sa sensibilité,
le regard se colore d’une larme irisée.
Quand elle ouvre ses pétales, un sourire se répand
dans les coeurs passagers, sur les yeux des passants.
Elle est celle qui permet de voir la vie en rose,
Elle donne à toutes nos vies, ce petit quelque chose
Qui fait que la vie rêve vers un plus doux destin.
Elle enchante la musique, les plumes et les rochers,
Facilite le partage, les rimes, leurs chevauchées…
Ossiane merci pour ce plaisir que tu nous offres,
ces mots renouvelés de l’émotion éclose
Et ces photos si pures que l’oeil ouvert compose…
___ ___ ___
Ossiane, ne t’inquiète pas pour le jardin, on en prend soin!
Merci pour la chanson de Jack Johnson…c’est bien vrai,
We’re just human, amusing and confusing (…)
needing, trying and breathing
mais quand il dit
We’re helping rebuilding and we’re growing… you never know.
C’est là que le sourire d’espoir se dépose mignonnement …
Merci à Maria D , joli texte aussi de Jeanne Balibar .
Bises à tous
et, au milieu de ses compagnes grises,
est venue se baigner Aristae, la nymphe, mon amie.
Sa peau est un peu ridée maintenant,
ses formes toujours rondes
ont une courbe un peu gauchie,
mais on voit toujours courir
dans les petites veines sous la surface
le sang et le sourire de notre jeunesse
Oh !
Ossiane !
Et maintenant
Tu nous proposes
Le jeu des 7 erreurs ?
De quoi nous occuper
Pendant ton long voyage ?
Avis donc à tout l’équipage !
Vous aussi, cherchez !
Moi j’ai trouvé !!!
Christineeeeeeeeee
7 erreurs ?!! Hmmmm
Voyons, j’ai trouvé celle de âme au lieu de chair , mais c’est tout … d’ailleurs, est-ce vraiment une erreur ?!
Comme c’est joli, je suis si émue devant une telle photo,que l’oeil se pique un peu, et puis le haiku si tendre, j’aime tellement la douceur, et puis le calligramme, de rose pailleté de doré,
et je vais te lire Ossiane, et chacun, merci pour les partages,
bel repos, Ossiane, comme je le lisais hier soir, ton travail immense, est là, si grand, quelle splendeur!
et je vous lis chacun,et j’écoute en plaisir les vidéos, et je lis vos mots, bien beaux,
bien belle histoire d amour en ce jour…
je vous embrasse chacun….
Christineeeee
Est – vraiment des erreurs ? on peut effectivement intervertir les mots avec autant de force et d’imagination
La fleur de ta peau
Ou les grains de ta chair
mais les pores de ta coquille ? Aie! rien ne va plus …………..
Quant à moi je reste à la première version et une idée sur cette pierre de méditation comme en Chine mais , c’est une autre histoire pour plus tard
Douces pensées du matin à notre O céane au grand large AA
Elle se choisit un rocher sec
Elle s’asseoit toute délicate
Elle remonte sa jupe sur ses chevilles
Elle se trempe un orteil puis deux le pied
Elle se laisse parcourir l’onde
Elle voyage de toute sa chair
Elle posée n’est déjà plus
Elle se ballade au bel pays
Elle sur son jour bulle précieuse
Elle en amour se vit son jour
Fraîche et douce
matinée en délices
ta joue offerte
Bon repos, chère Ossiane. Je t’embrasse.
Puis elle s’invente une grande main
Puis elle le prend dedans son creux
Puis elle le serre contre sa poitrine
Puis elle l’embrasse et le doux berce
Puis elle le pose pierre précieuse
Puis elle regarde ses mille feux
Puis elle sourit son bel amour
Puis elle est émue simplement
Puis elle palpite son petit coeur
Puis elle se sent battre des ailes
Puis elle ressent la paix si belle
Puis elle remercie tout ce rose
A fleur de peau
rose tu t’éveilles
le jour et la nuit
En transparences
de tes yeux limpides et bleus
l’eau coule caresse
vas Ossiane, vas sur l’onde des jours
pose ton sac de labeur si lourd
vole comme un frêle moustique
pique la beauté de ton dard magique
nous resterons sur cette rivière
emporter par le vent de l’imaginaire
mais attention au aiguillon du soleil
tu risquerais de devenir vermeille.
ne te perd pas dans les aspérités du temps
et revient nous bientôt près de l’étang.
ou t’attendrons nos phrases-nénuphars
et nos mots-fleurs intengibles phares
bises à toi repose toi bien
et merci à chacun pour le dépot des mots, des images,des musiques
merci de ce merveilleux partage
Un peu d’eau dans ta main
sur ton visage pour effacer
les traces du sommeil
vivifiante transparente
de la rosée une perle
orne ton front.
Elle ouvre l’éclair de sa fermeture en oeil
Puis se glisse dehors toute fine tendrement
Ses deux mains se plongent si fraiches
Puis tamponnent ses joues son front
Sa bouche s’humecte douce en pur baiser frisson
Ce petit matin petites lueurs réverbères
Qui éclairent si fort le fond de son coeur
Le duvet chaud resté dedans la tente
Le pied nu se trempe un peu d’eau se prend
Pour un bon bel café à se chauffer nature
La vie lui appartient en belle liberté
Au pays de son coeur si libre bel d’aimer
Dans la douceur d’aimer
La main caresse l’onde
Et la goutte se frissonne
Sa pure perle d’oOOoOO
Le gros rocher ridé
Tant frissonné d’aimer
A encore cette beauté
Dedans aller chercher
En reniflant son nez
Parcourant ses pensées
Si belles à méditer
___
Ce rocher rosé
Posé sur l’eau
Me fait penser
Au chapeau
… d’un champignon.
Mais où est donc passé son pied ???
__
Sourire et belle journée à tous.
Ici, brin de soleil mais vent frisquet.
___
……………………………..
tu t’exposes à nu
quelque soit la météo
la pierre est rosée
……………………………..
andrée wizem
Le sourire d’un rocher
Vers tendrement l’aimé
Se rosit de son être
Au delà du paraître
En passant, bonne respiration Ossiane et à bientôt 🙂
La trace du temps
Comme ces pierres en Chine immergées sous une cascade afin que le courant les façonne
Pierres vivantes qui respirent
traces dutemps qui s’inscrit sur la peau aimée AA
Bonjour a tout l’équipage et … à Ossiane, son Capitaine !!!
Je viens chez Vous deposer une caresse à fleur de p … eau
Vos mots respirent d’amour et de joie
Merci … el … Vous embrasse …
ma dOuce roSe,
Souffle au caresse de soIe tu es …
tes pétAles … du secret des étoiles
parfumeNt Nos rêvEs …
Ô douce Rose … … … !
Souffle d’une caresse
Songeante à fleur de peau
Île vert, jardin aimant …
Amour … lumière au jour donnante
Naissance …
Nature heureuse au coeur de soie
Emeraude … qui éclot … de Joie … !
Jeu des 7 erreurs :
OK ! Je pinaille !
Tout est dans le petit détail !
Et je dis à Ossiane :
« Surtout ne corrige rien ! »
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Voilà que maintenant
Elle ose !
Bien dressé
Au milieu du torrent
Ossiane voit fleurir
L’éléphant rose !
A moins qu’il ne s’agisse
Du super œuf (*),
Rose coquille,
D’un dinosaure
De pacotille ?
Ou bien d’un gros bonbon,
Tout chaud, tout rond,
Fleurant le parfum si bon
Fraise des bois au citron
Ou la chair tendre et colorée,
Molle, bien fondante et sucrée
D’un méga chamallow bien gonflé,
Comment diable y résister ?
Peut-être la bulle à peine née,
Que la rivière nous prépare :
Elle a bien mâché son malabar
Dans un instant, elle va s’envoler !
Mais non, Ossiane,
Tu n’as pas perdu la tête,
C’est plutôt moi,
La coquinette,
Qui délire encore une fois !
Comme quoi, d’un bon gros rocher rose
Posé là par un hasard si curieux
On peut voir tant et tant de choses
Qui rendent les gens heureux !
(*) J’aime les eeee !
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http://staticblog.hi-pi.com/gisblogMnt-artblog/k-apar/images/gd/1206882916.jpg
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Biseeeeeeees roseeeeeeeeees
D’une pierre éclose
La rose Méduse
M’amuse si j’ose
Un sourire fuse
ou plutôt :
Un sourire fuse
D’une pierre éclose
La rose Méduse
M’amuse si j’ose
La pierre arrosée n’a point perdu cette vesprée
et tous les matins elle capte et accumule la rosée
elle condense les vapeurs énamourées
qui sur elle se fixent comme aimantées
et de cette dure tendresse légére comme caresse
découle une texture soyeuse et duveteuse
le bloc posé gaillardement sur ses bases
édicule pas ridicule qui surmonte
domine les alentours et incline
Le solide roc ni amadoué ni amadour
garde force et contraste pour son pourtour
quelle histoire racontée que ces griffures
qui pas comme guipures sortent de l’épure
et disent l’aventure faite de rencontres
parfois de chocs et souvent de coupures
mais rien n’est venue entailler profondément
ce morceau, cette lithe qui pas sphére
se rapproche et s’arrondit
beauté des filaments qui courent à sa surface
en jamais n’encrassent le galbe de se sa courbe.
Christineeeeeeeeeee,
la jeune-fille et son ballon rose …
Un Pêtre, ici au Brésil, au Sud du Pays,
s’est envolé á l’aide de 1.000 ballons de fête colorés.
Il a grimpé, grimpé là haut, mais, le changement du temps l’a caché dans les nuages et il a disparu.
Une partie des ballons sont rétrouvés dans la mer.
Le pêtre jamais…
Ossiane
Fait Le même que La Belle au Bois Dourmant:
Choisis un beau lieu charmant près de Le courant, où tu puísses voir cette Pierre rose, où Le soleil te réchauffe au matin, où La Lune te baigne à La nuit.
Et sur un lit de feuilles parfumées répose-toi écoutant Le ronron de l’eau
Nous surveillont à toi, à tes chaussure de randonée et àton appareil photo…
Ce rocher rose me rappelle un petit cochon…… c’est grave docteur !
En panne totale d’inspiration en ce moment car pas beaucoup de temps pour lire le blog. Il faut s’en imprégner totalement pour que les idées arrivent. Je suis un peu comme notre capitaine…..au bout du rouleau.
Je ne sais si ce sont des rouleaux de printemps ou des rouleaux de papiers cadeaux mais vu que nous avons cette photo pour une semaine je ne désespère pas.
Amicales pensées à tous (aux proches c’est à dire en France où aux alentours et aux plus lointains)
Souvent bien fort souvent
J’ai descendu la pente raide
Sur un petit chemin ou sans chemin
Ecoutant un filet d’eau dans le bas
Et quel délice à chaque fois
De trouver ces gros rochers
Tous ces galets cette paix
Une grande solitude si pleine
Personne au fond du fond
Que le coulis de l’eau
Dans le tarn, le verdon, le pays basque
L’ardèche, l’allier, la haute loire
Le queyras,la savoie et l’auvergne
De bels pays d’eau de soleil de rochers
Où l’esprit se navigue tranquille
De galet en galet se croit éternité
cela m’est arrivé aussi, la semaine dernière, rachel, le bout du rouleau, et puis, avec des OOooOOoO, il est reparti, mon tit roulOoOooOO à me peindre ma vie….BISES vers chacun.
c’est essentiel de se reposer aussi, de dormir, même si parfois tant de vie à se vivre, en partages si bels…et puis parfois si l inspiration est là quand m’aime, c’est la force des doigts qui ne suivent plus la cadence en écoutilles des touches qui se dansent étoiles…
Pour Rachel
En panne ? pas grave , parceque l’on ne peut pas tout vivre et l’important est de vivre l’essentiel et chacun de nous à son essentiel il faut aussi le trouver ……!!!
Blabla bla direz -vous même pour le petit cochon rose c’est trop mignon on peut broder la dessus …………..haut les coeurs mille souhaits du soir aux matelots en perdition AA
Bonjour Neyde !
Il va falloir que tu m’expliques mieux ce qu’est un Pêtre : j’ai vraiment du mal à m’imaginer le tableau… est ce aussi un ballon ?
Qui a la réponse ?
..???!,?
Biseeeeees jusqu’au Brésil (elles ont pris un ballon rond, et sont emportées par le vent !)
Est ce que c’est ça ?
___
http://www.iit.edu/~beans/pictures/Petre_1_large.jpg
___
Qu’ils sont gentils vos mots Annick et Arletteart et comme ils sont vrais. Chacun de nous a son essentiel. Mais dans l’essentiel il y a un noyau dur (représenté par les personnes les plus importantes pour nous), et d’autres parties très importantes aussi. L’Oeil ouvert est une de ces parties (avec d’autres bien sûr). Il est bon de se retrouver et de partager un peu de nous.
Notre capitaine est partie se ressourcer mais nous lui serons fidèles, par amitié tout d’abord, et aussi parcequ’elle nous fait partager des choses merveilleuses.
J’adore vous lire
Je me suis posée la même question Christineeeeee et ai conclu que un pêtre c’était soit un prêtre, soit un pâtre soit « une jeune fille » en portugais
Clin d’oeil, grand sourire et grosse bise à Neyde dont l’accent est délicieux !!! Et je l’entends de là.. à croquer …
Quand à Rachel, voyons ressaisissons-nous !!!!!!!!!!!! )))))))))
A ta santé Rachel… 21h36
Tes mots, je les partage, rachel, ils me font cligner des yeux, pure émotion…
et puis dans le rata parfois, en silence fort grand, je viens quand m’aime de tellement, vous lire, feuilleter des pages de ce magnifique album, qui m’émeut de vie….intensemment.
J’aime très fort tes mots, rachel, juste écrits ci dessus….dans l’oeil ouvert, je reçois énormément et je donne, c’est unalbum d’amour vrai et fort…
Pour Lou :
Dans la famille cochon rose
Je voudrais :*
La fille !
___
http://i13.ebayimg.com/06/i/000/b6/b1/8447_1.JPG
____
Oh! Christineeeeeeee tu es tellement marrante! )))) , tes photos rendront à ces dames leur humeur badine … on l’espère !
Le soir
A la nuit qui se tombe son store
Il et elle s’asseoient sur leur île
Toute rose et unique
Ils s’aiment dans le plus pur
En merveilleux désir
De se marcher ensemble
D’échanger leur bout de vie
De se donner aimer
Et recevoir le temps
Le rocher est fort lisse
Car c’est l’éternité
Qu’ils asseoient chaque nuit
Dans les bras de l’aimé
meric christineeeeeeee.
Enfin,
Pour Thierry,
Nous ferons un groupir :
Dans la famille cochon rose,
Je voudrais :
Le grand-père et la grand-mère !
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http://www.lefigaro.fr/medias/2007/02/17/20070217.FIG000000811_15125_1.jpg
___
Je propose à Rachel
de nous faire une partie
avec des éléphants roses !
A toi la donne !
En attendant Rachel,
bien joué Christineeeeeeeeee
Précisons que « groupir » est un néologisme mot valise qui réunit groupe et pire, et qui signifie que quand on s’y met en groupe la folie empire. Ainsi le mot damne le pion à tous les mots savants de Thierry réunis )))
Qu’est ce que tu veux que je fasse Christineeeeeeeee. J’ai compris que tu voulais une photo d’éléphant rose mais je ne suis pas sûre. Mon cerveau est en marmelade.
Mais vos petites attentions me vont droits au coeur .
http://www.fond-ecran-image.com/galerie-membre,retouche-photo,bebe-elephant-rose-bleu-kenya-01jpg.php
Très bien Rachel, tu as trouvé
le bébé !
et à la vôtre aussi Lou et Christineeeeeeeeee et Annick et à tous les autres…
hic !
je lève mon verre à la santé du Capitaine
Pour Ossiane levons nos verres ou nos claviers !
Vous ne voudriez tout de même pas qu’on deviennent comme ça !
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http://img.top-logiciel.net/toplogteam/pirate.jpg
___
ça y’est j’ai trouvé le papa
http://www.casafree.com/modules/xcgal/displayimage.php?pid=25254
Dis donc Christineeeee, tu crois que le capitaine ressemble à ton dessin ?
De mieux en mieux !!!
Ils sont beaux Rachel, tes éléphanteaux de la famille éléphant… les mômes.
Tu aurais dû les peindre tous les deux en rose pour garder le moral, la prochaine fois, au lieu du bleu, fais-en un multicolore et fleuri, pour être assorti au cochon de Neyde !! Je viendrai te donner un coup de main. On splashera dans la peinture.
Allez, j’arrête de divaguer et m’en vais retourner à mes cochons roses.
bises
Bonsoir vaillant équipage
oui bien sûr il s’agit d’un prêtre sans doute pas totalement au fait de la physique et des risques encourus qui s’est élevé dans les airs et a été emporté au large , depuis on ne l’a pas revu et il a du faire une chute mortelle le pauvre !
Je pensai à une chanson tube en allemand chantée par une chanteuse et qui parlait de tant et tant de ballons.
Pour les cochons de christine ils sont bien mignons mais j’aime aussi assez les porrcs noirs du béarn et encore plus les porcus ibericus qui donnent la pata negra et le jabugo élevés aux glands qu’ils sont.
Chère lou groupir n’est pas croupir mais je pensai que ça venait du teuton et que ça voulait dire zuzammen, ensemble quoi, mais je peux me tromper.
Je ne voudrai pas pour autant me faire damner car si parfois mon langage est troublant il est tout autant troublé face à la beauté de certains de vos mots.
Rachel remets toi bien et reprends ton essentiel , je n’ai pas dit ton nécessaire, pour nous rejoindre.
C’est vrai que les fins de trimestre sont parfois rudes et qu’il faut équilibrer entre toutes les activités, un moindre carré en somme mais si possible en évitant la régression 😉
Je vous embrasse tous très fort, Neyde en particulier dont nous apprécions tant avoir des nouvelles.
Bonnes vacances à Ossiane que nous retrouverons avec plaisir dans peu de temps.
Rachel : non, celui là, c’est le pirate ennemi !
Thierry !
Si tu ne sais pas quoi faire ce week-end,
viens donc faire un petit tour du côté de l’école Vétérinaire,
On y organise un grand concours de dressage…
Je serai sur place pendant 3 jours !
Et ça me ferait plaisir de te dire un petit bonjour !
Christineeee
Oh la la , j’ai jamais autant ri … cette photo de pirate c’est la meilleure !!!
Allez Thierry, ta définition est sans doute la bonne. Mais c’est quand même pas juste Christine… je ne parle pas un mot d’allemand !!!
Bon, je me prendrai une classe à la rentrée ! ))
J’ai essayé d’apprendre l’allemand pendant 2 ou 3 ans…
J’ai tout oublié !!!
Trop compliqué !
Wow , ce n’était donc pas un mot allemand si Christineeeeee ne parle pas cette langue. C’etait bien un néologisme !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bon allez Thierry, on accepte « grouper » et on le garde comme second sens mais le sens premier reste valide jusqu’à nouvel ordre et il me plait bien !!!!
Je suis nul en allemand, le tudesque ne m’est pas rentré dans la tête ce sont juste quelques vagues souvenirs.
Oui je connais les concours de Purpan et aussi que cette auguste école vétérinaire est spécialisée en équidés.
Malheureusement je crois que ce ne sera pas possible pour cause de fêtes de la saint jean, et quand les feux brûlerons nous sauterons à qui mieux mieux
par dessus car celà porte bonheur, j’ai un très bon texte sur l’origine paienne des fêtes, entre symboles et saisons.
oui enfin lou moi je trouve, sans lui manquer de respect, que ce beau rocher rond et avenant on peut s’accroupir au dessus et tenter de le chevaucher à croupeton, pas sûr qu’il se débatte comme un mustang !
Thierry ! Je sens que ce gros rocher te tente !
A moins que tu n’essayes
de sauter par dessus à pieds joints…
Je vois ici la scène !
Et si tu loupes ton coup
hop, dans le torrent ! au frais !
Ouais, si ton rocher est un éléphant… il se débattra probablement pas !
Ca serait tout de même mieux
que de louper ton coup
en sautant par dessus le feu
tu pourrais avoir bien chaud tout à coup !
Merci Thierry, mon cher ami
tu est vénu m’aider!
« Il s’agit d’un prêtre sans doute pas totalement au fait de la physique et des risques encourus qui s’est élevé dans les airs et a été emporté au large , depuis on ne l’a pas revu et il a du faire une chute mortelle le pauvre ! »
Christineeeeeee, Lou et les autres –
je m’amuse beaucoup en lisant le blog,
mais il est « lourd » aujourd’hui avec tous ces cochons, ces éléphants.
vous êtes uniques de vous, chacun, je vous embrasse et allume ma tite bougie…
l’eau verte des galets
rose dans la pierre
mémoire des montagnes…
Avez- vous rêvé ……….de cochons roses?? moussaillons ??
quel délire délicieux !!!! une véritable partie de ping -pong
O ô ! ossiane mais où nous menez -vous ? « Amie qui êtes en voyage ne prenez pas trop des lieux où vous passez car vous laisseriez en passant quelquechose de vous même « .et l’équipage guette à la lorgnette votre retour Pensées du matin à tous AA
Bonjour à tous !
Moi, j’aimerais bien savoir
Comment a fait ce gros rocher rose
Pour se retrouver là, comme ça,
Au milieu du torrent :
A-t-il roulé ?
Oui, mais d’où ?
A-t-il poussé ?
Oui, mais comment ?
A-t-il été déposé là
Par le premier camion benne du matin ?
Alors à vos plumes !
Imaginons la vie de ce rocher…
Peut-être aussi son avenir ???
Biseeeeees matinaleeeees
Bonnes vacances Ossiane . Je t’embrasse
La terre explosa son sol
Et le monque naquit
Puis l’eau serpenta se faufila
Creusa son lit des millénaires
Les galets durs devinrent polis
Et ce rocher immense si gros
Reste là étonné de se voir si costaud
Il a défié le temps
Sans même le faire exprès
Le temps est ce puissant
Qui fait tant tant de tant
Et donne et prend et vole s’envole
Le temps encore le temps
Qu’il est bon de se vivre
Dans le moment présent
Car l’eau ne repasse pas ses gouttes
Le temps passe et s’écoule
Dans l’entonnoir de la vie
Et l’eau cette matière vivante
Fait défait refait surfait
La goutte de noblesse
Qui se marche le temps
Coucou, Ossiane
Ressource-toi bien pendant ta semaine de break!!!…Bises
Un petit bonjour à vous tous!!!
et le monDE naquit….est à lire avec tout son sens,
bonne journée pour chacun.
christineeeeeeeeeee
Ce rocher était peut -être tout tordu ,tout hérissé ,météorite tombée d’une autre galaxie et l’eau le temps la vie ont arrondi ce rebelle il est alors devenu tout rond tout lisse tout bête tout rose
AA
rose rosée des matins de patience dans la fragile lumière des brumes
poussé par l’instinct tendu des flots
sur le roc ventru rose
rose et élastique dans la forme du sacré
tu es que par ton unique durée
rose
fanée
à la volonté des vents
ma rose
frayant ton chemin
dans l’eau des torrents
Les pores de ta peau
les grains de ta coquille
la fleur de ta chair
…
rose sous ma main
rose dans mon coeur
comme le parchemin de la vie
Mon coup de blues :
entendu aux infos : un ours blanc qui en avait marre que sa banquise s’amenuise a nagé plusieurs centaines de kilomètres pour finalement accoster en Islande.
Les autorités ont cherché à l’endormir. L’animal se montrant rétif, les autorités se sont vues « contraintes » de l’abattre.
J’ai mal pour ma planète, je pleure pour ma planète…
Rose
Qui n’ose
N’obtient chose
J’ai osé Rose
J’ai voulu faire la chose
Ma petite fleur à peine éclose
Dans ton beau carrosse
Une main sur tes fesses
L’autre je ne savait qu’en faire
Je croyais gagner l’affaire
Mais j’ai trouvé lèvres closes
Tu m’a dit jean ; bon; ça suffit
Cochon !
Ta main sur ma joue!
L’autre tu ne savais qu’en faire!
D’un coup tu m’a jeté à terre
j’ai rosi Rose
Ce n’était pas réussis
Ca sentait le roussis
Ma reine ho C’est rosse
Depuis je suis morose
et je n’ose
Rose
ni Dire la chose
ni faire la chose
inspiré d’un célèbre poème sur les mots et la chose
un petit bijoux !!
au caramel
du grenu de ta peau
j’ai feind l’attente de la cuisson
pour
égrener le chapelet
des commisérations
façon d’ausculter
la pensée
sans tissu
ni frisson
J’ai envie de la croquer
dans son pore de sa peau
par le grain de sa coquille
en la fleur de sa chair
J’ai envie de la serrer
dans ses voiles si beaux
par la douceur cette fille
en l’envolant en l’air
J’ai envie de l’embrasser
dans son sein si fort chaud
par la tendre écoutille
en la vivant la mer
J’ai envie de la couver
dans mes Ô Ô de oOoo
par quitter cette terre
en se berçant notre air
jolies baigneuses pétrifiées de rose et bleu.
céziane.
Du torrent nage vers la mer sage
portée par les flots de lecture
loin des mots et loin des pages
Une pierre a trouvé l’ouverture
C’était une grosse rêveuse
Un personnage fuyant Fournel
Son écriture ses grosses mangeuses
Et l’archétype dans le modèle
Loin de ce livre qui la charriait
Elle gisait là ventre fardeau
Espace rêveur qui rêve aussi
dans sa chair rose dans ses sanglots
Elle tentait d’être une perle d’eau
http://www.dailymotion.com/video/x2g5wy_francis-cabrel-rosie_music
Je partage ton point de vue Bourrache. C’est dur de te lire.
Rose, c’est la couleur des filles, chouette…
les petites filles naissent dans les roses, et les garçons dans les choux!!!
Et la vie en rose , que du bonheur…
Et juste pour le plaisir Sabine
http://www.youtube.com/watch?v=2-sUzR71wpQ
TOUT tout doux
tout doux
tout doux Tout
tout doux
tout doux
tout doux Tout…
… … …
tout l’or du monde
en une jolie pierre ronde
rose à la rosée du matin
un grain de beauté
en robe de satin
Vaste programme christine, parler à la volée et savament de l’orogenèse et de la pénéplénation, des surjections et des plissements, des anticlinaux et des synclinaux
du métamorphisme,du plutonisme, du magmatisme, c’est trop ambitieux.
Parler des cuestas et des caldeiras, des dykes et de tant d’autres choses c’est pour moi un sacré souvenir et me revient à la mémoire quelques enseignements fondamentaux de mon cher professeur Charles Pomerol , qui vient de nous quitter il y a quelques mois,fondateur des guides géologiques régionaux et qui m’a enseigné les rudiments de la géologie entre études de terrain, pétrologie, minéralogie et études des coupes stratigraphiques.
Mais bon tous les cailloux ont une histoire et comme des génes. Leur composition et leur structure en disent long mais leur parcours est parfois si compliqué qu’il faut des trésors de patience pour l’imaginer plus que le reconstituer.
La tectonique des plaques mise en évidence longtemps après sa prévision montre les mouvements de la croute ou écorce terrestre.
L’érosion qu’elle soit éolique ou hydrologique creuse, sculpte, sépare, partitionne, découpe, dissout. Les parois qui s’effondrent concassent, broient, et de tous ces processus naissent des formes diverses mais les frottements arrondissent souvent les angles. Bien sûr il y a des galets de silex parfois enfermé dans d’autres matériaux plus meubles on parle de poudingues.
Dans les déserts des éclats acérés existent quand les variations diurnes de températures les font éclater naturellement sous l’effet de la gélifraction et que l’humidité se transforme en glace. On les appelle des dreikanters.
Bref entre diaclases et fissures, les blocs trops grop se délitent et se fragmentent
la gravité les fait rouler mais un jour usés, rapés, frippés ils cherchent à se poser
mais c’est sans compter avec la prochaine crue centenaire qui de toute la puissance de son flot viendra les déplacer à nouveau un peu plus loin, en amont.
OUF je reprends mon soufle la mémoire est limitée.
voilà christine mon ébauche, ma proposition mais si c’est un astéroïde alors c’est une autres histoire et nous en parlerons une autre fois car il se fait tard et j’ai encore tant à faire.
Salut à la compagnie.
Quelle érudition Thierry !!! il y a malgré tout une certaine poésie dans ces » noms barbares » hier c’était d’adorables cochons roses !! ce soir des caldeiras et des dykes !! mais dans le fond nous parlons de la même chose et c’est ce que désirait christineeeeeeeeeeeeee AA
Lou, comme c’est beau la fin de votre poème
« Elle tentait d’être une perle d’eau » AA
On peut se tutoyer Arletteart. Je préfère !
Le courant des mots de ce blog charrie tellement de jolies perles que c’est un plaisir constant des yeux et du coeur…
Moi, j’ai bien aimé le « grain de beauté en robe de satin » de Véronique. Cette roche est effectivement un amalgame de grains qui font sa beauté.
Thierry lui, comme à son habitude n’a pas fini de me complexer par l’accumulation de tous ces mots savants et toutes ces connaissances, son grain de savoirs est impressionnant ( sourire et clin d’oeil )
Allez, bonne soirée
Vos compliments me touchent temps que je rosis mais pas de plaisir mais juste de confusion, quand j’étais étudiant on m’appelais pivoine tellement je piquais de fards !
Sans fards ce m’est un devoir de dire que le partage n’est pas que l’étalage
mais que vous m’avez juste permis de relater des choses chères, le peu qu’il me reste d’un vernis écaillé après plus de trente ans.
On m’a souvent dit de manière acrimonieuse que moins on avait de culture et plus on l’étalait, comme la confiture, je ne sais pas si ça donne plus de goût à la tartine mais moins j’aime les sucreries et tant pis si ça fait un peu guimauve.
Il est irritant et frustrant quand on a quelque lumière sans se prétendre en aucune manière bien savant et encore moins érudit de se voir taxé trop souvent de professeur, de donneur de leçons, ou encore d’étaleur de science
mais n’est pas la forme plus que le fond qui peut primer dans certains cas et loin du désir de briller juste l’envie de partager , humblement, sereinement
ce peu qui n’est pas rien mais jamais tout, et pourquoi ne pas comprendre les motivations et les émotions derrière l’expression souvent trop alambiquée.
Oui rien n’est simple ni personne mais sans préjugés ni arriéres pensées on peut
avancer dans la compréhension de l’autre.
Je souffre depuis tout petit d’être ce singe savant qu’on exhibe et malgré ma fierté celà m’est blessure de voir les rires et les moqueries que parfois celà déclenche, pourtant je suis ainsi, pas moins agréable qu’un autre, différent seulement, moi même, voilà .
j’avais besoin de vous livrer un peu de mon coeur ce soir, de ce bord de coeur
de gros coeur, de haut le coeur qui m’éloigne parfois des autres quand je voudrais tant m’en rapprocher, sans reprocher à quiconque , juste constater la difficulté ne ne pas être quelconque.
Je vous aime
un grain de folie
ou bien de poésie
dans un monde en mouvement
un monde qui veut dépasser le temps
qu’importe si le vent l’emporte
il sera toujours là
quelques part
ici ou ailleur
en moi
en vous
Et moi j’apprécie, thierry, de lire tout ce que je ne sais pas, et je te dis un grand merci,
et dire quand on sait, c’est juste partager,
et ne pas dire quand on sait, c’est garder pour soi, et c’est dommage,
alors merci et bonne soirée.
Et si cela dérange certains jaloux qui savent pas et sont frustrés, et bien tant pis, on ne peut palire à tt le monde, moi cela me plait le bel partage riche dans tous les sens de la vie.
J’arrive un peu tard, car le temps m’a manqué !
Bonsoir aussi aux autres !
Merci Thierry ! Tu as eu donc l’occasion de réviser tes cours de géole !
Et si c’était…
Une GEODE !!!
___
http://www.dandennis.com/agate_geode.jpg
___
Elle cachait, bien serré,
Au sein de son coeur
mille merveilles ignorées
Biseeees du soir !
Oh Thierry
C’est si touchant, tu vas me faire pleurer !! Et je n’en ai pas besoin ))
Big big hug
Continue Thierry,
J’adoreeeeeeeeeee quand tu écris
Des histoires sur le monde,
Comment il est fait,
Comment tu le comprends
Et c’est très intéressant !
Rosipietra s’est posée là
Au milieu de ses soeurs grises
Rosipietra sans falbala
Se fait au voyageur balise.
Il suffit donc d’une différence
Pour servir de référence
Juste un petit peu de couleurs
Pour un chemin vers le bonheur
Oui je sais c’est plus facile de se cacher que d’affronter la réalité ni triste ni joyeuse, juste la réalité mais alors quand trouve t on la force d’être soi et de se regarder tel qu’on est.
C’est la vérité qui parfois hérisse fait qu’on frémisse, un vrai supplice et sur moi rien ne glisse car les aspérités font que reviennent les souvenirs tandis que les porosités retiennent l’amertume du temps, les regrets et leur cortége de larmes.
Pourtant quand l’alarme déclenche ce n’est pas vil tocsin, aucun signe d’assassin
juste une larme qui oscille sur le bord du cil.
Merci , merci encore
Vous m’êtes très chers
et dans mon impudeur
je vous le cèle à cette heure
Thierry,
A la référence « confiture », s’agissant de la culture, je réponds « parachute » : Quand on en a pas, on s’écrase ! Wouaf ! wouaf !
Ce qui importe ici, c’est de partager. On prend, on donne, on cueille de ci de là.
On sème, on s’aime et puis voila.
Phil !
Si on n’a pas de parachute, on peut tenter la bulle de malabar ? (cf. hier !)
Ben oui, joliment dit Phil !!
Il fait si beau dans vos coeurs que ça remplit le mien de soleil …
Qu’il fait bon être là …
Fait beau chez toi Lou ?
Drôlement beau Christine et dans tous les sens du terme …
Love you all
Ici aussi !
Retour du soleil
Finit les peaux blanches
Retour des peaux « roses »
Demain virent au rouge !
Bon bronzage à ceux qui seront sur la plage !!
Je dois y aller et je vous laisse à contre coeur. Vous me manquez déjà !
A+
Eh ! Christine,
La culture c’est comme les bulles de malabar, quand on sait pas faire, ça nous pète au nez… et alors, ça colle !
Car ce n’est pas tout de mâcher… encore faut-il savoir souffler !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Tu peux la rajouter à ton répertoire ! Elle est trop bonne !
pour Bourrache
la terre est une mère
que le ciel nous à offert
comme un cadeau du père noël
Celui du Nord de l’éternel.
elle nous a tant donnés
elle nous a élevés
elle nous a tant choyés
Dans son jardin d’Eden !
de neige ou bien d’ébène
en nous coule le même sang
celui de notre mère
cette mère nourricière
et de son sein coule l’eau
qui apaise notre soif
irrigue les rizières
un peu d’imaginaire
élever ou cultiver
rien de cela n’est sorcier
La vie pourtant est mystère
mais on l’oubli souvent
maintenant on se croit grand
nous les petits ignorants
Et comme des traîtres
on la maltraite
Que faisons-nous pour l’remercier
On ne fait qu’enfumer son air
L’Empoisonner à petite dose
Et comme si ça n’suffisait pas
On lui soutire son or
Son argent et ses diamants.
bientôt en mercenaire
nous lui enlèverons les viscères
la terre est une mère
que le ciel nous à offert
mais en enfants gâtés
il pourrait bien nous la reprendre
je vous laisse imaginer
tous orphelin
tous mort de faim
livré à l’univers
et aux feux de l’éther
ce serait l’enfer
l’enfer éternel
tu rosissais au soleil…comme un cochonnet, mais avais tu atteint ton but ?
après un long périple qui t’avais trimballé tu t’étais posé là, pas comme rebut
et ensuite intrigués nous avions essayé de déchiffrer sur ta peau le rébus
mais de toute cette eau, bue et rebue, nous cherchions en vain la mémoire
plus témoin elle avait été acteur de ta métamorphose un tel changement
rouler bouller eut elle été oxygénée qu’elle t’eut blanchi sous le harnais
mais là personne n’aurait songé à te morigéner même pas aux entournures
car jusqu’à l’embouchure tu continuerai ta vie d’errance et d’éxubérance
qui t’allait bien, te reconfortai dans les périodes de trop basses eaux
quand tu souhaitais faire trempette et sûrement pas trompette
aux rares incrustations de ta surface gibbeuse sans totale dévastation
répondait en écho la tendresse de tes tons sans klaxon ni tambour.
La roue du temps avait tourné, le manége ne t’avais pas appris une démarche
particulière et même ses roulades n’avaient pas émoussé totalement ta vitalité
pas plus qu’elles n’avaient amassé comme un trésor nacré plus de bulles que celà
la mousse était une fiction que seule la pollution hélas confirmait trop souvent
Je lis tes mots ce matin et comme Lou je les trouve très touchant. Laisse parler les sots. D’ailleurs ne dit t’on pas qu »on est toujours l’imbécile de quelqu’un. Qu’importe. L’important est d’être soi même et d’accepter nos différences et de partager nos mots et nos pensées.
Bises matinales à toi Thierry et aux autres aussi !
J’ai oublié de dire que je m’adressais plus particulièrement à Thierry
HELLO
Bonjour les amis
Les mots de Thierry coulent comme de l’eau de source merci
Rimbaud disait
« Alchimie du verbe
Jécrivais des silences
J’étais l’inexprimable
Je fixais les vertiges »
C’est bien d’écrire avec des images aussi
Venez me voir sur mes blogs
http://arletteart.skyrock.com/
http://arletteart.blog.lemonde.fr/
espère ne pas me tromper ds les adresses car la technique n’est pas mon fort
Lou merci je vais essayer le TU pas facile AA
pour thierry
merci pour des mots émouvants
un texte que j’avais écrit
et que j’ai modifié depuis
les autres
Partir ailleurs,
Plus loin, plus exotique !
Plus véridique !
Plus romantique !
Vers un eldorado économique
Vers des lieux idylliques
Des lieux emblématiques
Etre différent
Etre autrement
Frôler le firmament
Plus intelligent
Plus d’argent
Plus marant
Plus beau et plus grand
Plus cultivé ou plus savant
Tous ce que je ne serais jamais
Je suis ici avec vous, imparfait
Comme une ombre ou je vais
Mes défauts, c’est un fait
Me suivent et me reflètent
Mais je suis bien en ce monde-palais
Les mots m’emmènent en prose ou en vers
Pour un voyage au bout de l’univers
Dans les profondeurs de la terre
Vers vos désirs les plus secrets
Au présent, passé, futur, imparfait
Un cœur comme tout le monde
Inconnu au centre du monde
Le monde au plus profond de mon cœur
Je parcours plus grandes douleurs
Les plus extraordinaires bonheurs
Les plus merveilleuses lueurs
Avec comme vêtement le silence
Comme nourriture l’amour
Comme refuge l’éternité…
pink ink not for a drink but when i sink i think to the kink
painfull stones never like bones and not only few ones
in the dreamlight as they highlight the sun rise
colour of past tense so intense, bright but intimately brilliant
are pebbles on the beach, no skin of peach no ring of speach
Rolling in the bed of the river to make our night better
Roâââr : z’êtes tous géniaux sur cette page !
Suis sûre qu’Ossiane en sera … rose de plaisir…
Je vous embrasse toutes et tous TRES, TRES fort.
…
rose ta peau
en ton sein je me suis nourrie
ma maman chérie
…
Rosipietra n’est que silence
Pour ceux qui n’entendent pas ses couleurs
Rosipietra est sans défense
Si personne n’entend battre son coeur
Il suffit donc d’une différence
Pour que disparaisse l’absence
Juste un petit peu de couleurs
Pour semer et cueillir du bonheur
On dirait la carapace d’un énorme animal endormi dans le lit du torrent. J’aime beaucoup l’atmosphère « primitive » de cette photo. Les rochers sont les os de la terre et l’eau son sang. Magie de l’osmose.
Content d’avoir retrouvé le chemin de ton blog Ossiane ;o)
Restons « groupir »,
Les marines,
Les marins.
… »Juste un petit peu de couleurs
Pour semer et cueillir du bonheur » …
(j’aime, Phil !)
et notre bateau flottera sur l’eau.
Merci à Thierry pour le commentaire sur mon blog et de son attention
à Lou je vais essayer le TU ……(pas facile)
un message a disparu ce matin ………….???
emporté par le courant ou peut-être caché sous le rocher rose ? cela ne devait pas être
Je viens de recevoir un adorable petit livre à ouvrir au hasard , à lire à la plage ,
à sourire quand on se s’en triste
APHORISMES SOUS LA LUNE de Sylvain Tesson
tel « :La mouette est un éclatde rire ,habillé de blanc,qui se moque de la gravité »
Ossiane lointaine ,Amis pensées à tous AA
christineeeeeeeeeeee Hello
2 messages sur( votre ) ton blog dificile mais ça viendra ce TU AA
Et toute rose
Elle s’est évanouit
Et l’eau la tamponne
Le doux vent lui murmure
En tout dedans
Elle se vit
De clapotis si tendres
Qui parfument ses pieds
Et les oiseaux du ciel
Vont soulever sa masse
Elle a tout simplement
Gobé cet air au temps
Et en flirtant avec le brin d’herbe
La grosse roche a syncopé
Et la rivière écope ses doux frissons
Ses palpites vives et fraiches
Et le brin d’herbe la ventile
Lui fait le bouche à bouche
Avec des bulles d’OOooOooO
Désolée, je divague avec le franc soleil, et le bien bel temps de l amour….
Merci à arletteart je découvre et c’est sublime
pour compléter je viens d’écouter une interview que je met en lien
http://www.france-info.com/spip.php?article148609&theme=81&sous_theme=176
..
Les routes flânaient, leur poussière
Avec les oiseaux s’envolait,
Les pierres s’ajoutaient aux pierres,
Des mains utiles les aimaient.
René Char
Le soir le rocher rose
S’ouvre son coeur merveilles
Et la vie elle se vit
Sur la croûte terrestre
Bonjour l’équipage,
Arletteart, j’ai visite tes blogs à maintes reprises, ( pas très facile de s’ y rendre mais je le fais ! et j’aime ce que tu fais. ton travail est plein de délicatesse … )
Good job pour le Tu, tu es en bonne voie.
Au fait, si tes messages disparaissent et j’en ai fait les frais une fois, c’est parce que tu mets 2 URL sur le même commentaire.
Merci pour la ref. à APHORISMES SOUS LA LUNE et merci Marc pour le lien, j’ai aimé l’exemple : « papillon = un billet d’amour que s’envoient les fleurs »
Ah comme c’est agréable… on peut dire qu’il en vole des papillons sur le blog et vive cette douce atmosphère sereine !
D’ailleurs, pleeeeeeeeeeease, ne changez rien et n’y touchez pas. j’aimerais tant ce décor pour demain.
Thierry, Robert Bly raconte qu’il avait embarqué sur un bateau à l’aube avec un copain pour voir qui des deux écrirait le meilleur poème et voici ses mots dans son bateau ivre à lui et que je ne traduis pas pour ne pas les altérer :
… I am like you , you dark boat,
Drifting over water fed by cool springs (…)
This morning also drifting in the dawn wind,
I sense my hand, and my shoes and this ink –
Drifting, as all of this body drifts,
Above the clouds and the flesh and the stone.
A few friendships, a few dawns, a few glimpses of grass,
So we drift toward the shore, over cold waters,
No longer caring if we drift or go straight.
Bises à tous
le rocher immobile rêve de parcourir le monde
il observe la nature caressé par les onde!
l’eau, , ne s’arrête jamais, elle cours après le temps
pressée, elle regarde sans s’attendrir droit devant
la feuille quant à elle, se laisse indolente porter par les flots
parfois le vent, et s’exclame étonnée! dieu que c’est beau !
D’ailleurs ne dit t’on pas qu’’on est toujours l’imbécile de quelqu’un. Non, non, rachel, par chez moi ont dit simplement, « le con » …et oui!!! pas très poétique,
désolée… thierry touchant et émouvant, marc partir ailleurs, plus loin, vers un monde meilleur, magnifique texte…Lou merçi pour la vie en rose.
bon week-end à tous, sous le soleil…
Rose,
rose bonbon,
trop bon,
les bonbons…
Pardon lou bly ce n’était pas blyte, ce n’était pas un bateau à aube, et ils ne cherchaient pas à se désaltérer , c’est bien ça j’ai tout compris. ;))
En apparance le rocher semble inaltérable
Mais sous sa carapace il est très vulnérable
Il n’est qu’un assemblage de poussières stélaires
Qui ne demandent qu’a être parsemées dans l’air
merci à tous pour vos textes
thierry j’ai essayé de traduire ton texte sur internet
car je ne connais pas l’anglais mais cela donne des résultats pas très satisfaisant
si tu peux le traduire si la traduction donne l’essence du texte
merci d’avance
Thierry, tu me fais rire et tu vas au delà de la compréhension !! ;))
Oui, Ils ne cherchaient pas à se désaltérer mais à s’étourdir, Ils étaient ivres comme leur bateau et ça les faisait tanguer comme cette feuille de Marc qui s’étonne de la beauté du monde et des choses. Leur petite embarcation leur était suffisante, Blyte n’était pas sur leur trajectoire,
de toutes façons, ils avaient abandonné toute trajectoire et toute fin pour se laisser glisser au fil de l’eau )) On devrait en faire autant … 😉
Bises
Que dis-je on devrait en faire autant? C’est de nous que je parlais,
tu vois, plus ivre que ça, c’est introuvable !!
Salut du soir
Moi non plus je ne lis pas bien l’anglais Thierry serait -il possible ………une petite traduction ou cela enlèverait de son charme ??
Très touchée Lou de Tes visites je consacre du temps sur celui des reportages pour mes amis qui partagent avec moi certaines aventures (amis du musée)
Ravie que Marc est trouvé les aphorismes et sur les prochaines photos d’Ossiane j’en glisserai .. c’est un peu comme les haikus
Pensées pour la nuit à tous et à notre « vagabondeuse » Océane Dame de nos âmes AA
Re
sympa Marc pour le commentaire sur PARAITRE – DISPARAITRE (blog)
c’est motivant AA
J avoue ne pas avoir accès au blog de arletteart,
et me reste juste….a big pig pour l anglais…SOURIRE.
Bonsoir à l’équipe !
Pour Annick :
l’adresse du blog d’Arletteart :
___
http://arletteart.blog.lemonde.fr/
___
Essaye le !
Annick :
Voulais tu dire :
BIG – PINK – PIG ?
Pour l’anglais, ça serait bien de faire :
En V.O. pour les doués,
En soustitré pour les moins doués !
Ce soir, je n’ai pas trop envie de faire d’effort, le soleil a bien donné toute la journée, notre concours est en route, tout se passe bien, mais c’est du boulot !
Biseeeeeeeees
Merci, en cliquant sur harletteart je n y arrivais pas,
oui a big pink pig…SOURIRE.
Aux bavardes et bavards impénitents !
Je vous adresse ce message en toute amitié, et j’espère très très fort que personne ne m’en voudra si ce soir je dis crûment ce que plusieurs fois j’ai déjà tenté de suggérer de différentes façons.
Je trouve les apartés importuns (nous sommes ici sur un blog, pas sur un forum).
Ossiane nous ouvre cet espace et nous y accueille, et tout le monde doit (je ne pense pas trahir sa pensée) s’y sentir le bienvenu. Les passagers actuels, les « anciens » qui reviennent, et les nouveaux venus.
Or, bien qu’habituée de l’Oeil Ouvert, je ne me sens pas la bienvenue quand les commentaires sont encombrés d’apartés à répétition.
Alors, a fortiori, je ne sais pas ce que j’aurais ressenti il y a deux ans, quand j’ai commencé timidement à participer à l’aventure. Je pense que j’aurais vite abandonné, faute de place!
Il nous faut être vigilants les uns envers les autres, et envers ceux qui nous lisent et ont peut-être envie de nous rejoindre.
Ne vous méprenez pas, je ne suis ni dépourvue d’humour ni suffisante, et plus je vous lis plus je m’attache à vous tous.
Prenez, s’il vous paît, la peine d’écouter attentivement ce que je vous dis ce soir.
Merci, je vous embrasse très fort.
Annemarie
Je, Lou sans bli ainsi que tiers y, attestons solennellement et sur l’honneur que nouse n’émettrons dorénavant que des document dûment traduits !!!
Pour le texte de Bly qui précède et que j’ai fait figurer dans le sus-dit, Thierry a extrait la substantifique moelle, j’ai étayé, il n’est donc plus nécessaire pour moi d’en faire la traduction ;)) en voilà un de moins.
Bisous à tous et bonne soirée
Love
Annemarie mon second message, écrit et réecrit ne veut pas s’afficher. Je l’écris à nouveau.
Etant bien bavarde en ce moment, je voudrais juste dire que je ne cherche pas du tout à faire des appartés. Oui, cet espace qu’Ossiane nous ouvre est celui du partage. Excuse-moi si un de mes mots a pu d’une quelconque façon te sembler exclusif. Je respecte ce blog et l’aime beaucoup et m’en voudrais d’en altérer l’esprit.
Je contemple Ta peau si fine
Au touché de pétales , Au teint de rose
J’y décèle Une collection infini de grains
Qui recèlent chacun un secret !
Je voudrais en être le gardien éternel !
Rosipietra est en partance
Vers nos aventures intérieures
Dépositaire des fragrances
Des millénaires antérieurs
Il suffit donc d’une différence
Pour renouer avec l’alliance
Juste un petit peu de couleurs
Pour semer et cueillir du bonheur
7ème édition du festival de la Poésie à Périgueux
Du 26 Juin au 01 juillet 2008
PERIGUEUX
Ce festival pluridisciplinaire se donne pour principal objectif d’explorer les affinités entre la poésie actuelle et les autres arts : spectacles, performances, lectures, expositions, ateliers, danse, musique, vidéo, ainsi qu’un salon de la revue de création, pour un rendez-vous unique en France. Plus de 50 poètes et/ou artistes en chair et en voix, une multiplicité de rencontres, un festival de création vivant et en mouvement. CONTACT
Tél : 06 72 83 67 74
Site Web: http://www.ferocemarquise.org
…
ah ! les belles lettres de René CHAR !
merci Perline
En réponse à Annemarie
Je te lis Annemarie et je comprends ton ressenti.
Il y a en effet beaucoup d’appartés sur cette note mais c’est aussi parceque la photo va rester une semaine. Cela joue certainement, car si sur certaines notes il y a eu beaucoup de petits mots les uns pour les autres il y a aussi des notes où les textes ont été les plus importants. A nous de trouver le juste milieu en laissant tout le monde se sentir bien sur le site d’Ossiane.
Je me tais maintenant car c’est encore un apparté (sourire)
Et elle reste posée
Son goût d’éternité
Saveur de l’eau de là
Parfums imperceptibles
Son coeur en tout dedans
Se trempette son rose
Elle aime tout simplement
Dans son bain bel amour
Et la couleur du ciel
En bleu dessus son rose
Peint ce joli tableau
A ciel immense ouvert
Vision du haut sublîme
Atteinte inaccssessible
Perception silencieuse
Toucher au doux miracle
En mystère de la vie
Dans son si bel amour
Que son jour est son jour
Sur son épiderme grenaillé
où serpentent mille sinuosités
on devine l’arrière plan pastel
malgré quelques entailles au scalpel
joyeux été …à tous 🙂
belle et bonnes fêtes et que vive l’été pour que notre être se remplisse de lumières, de senteurs et de couleurs.
Merci Sylvie d’avoir noté , au passage la poésie de Char, également Aspe pour le lien , le blog d’Ossiane se prêtant à merveille pour ce genre d’aparté sur la poésie , il me semble !
Rose au milieu de gris,
Ta différence
Colore le paysage
et enrichit la palette des couleurs de la vie
Le grain de ta peau sous mes doigts
Douceur
peau rose
peau grise
peau noire
la douceur du contact
toi et moi
Qu’importe la couleur dans ce qui nous rassemble
Un mandarin partit un jour dans l’au delà
Il arriva en enfer et vit des hommes attablés devant des bols de riz
Il ne pouvaient manger car leurs baguettes étaient longues de ….2 mètres!!!!
Il alla au ciel , de joyeux rires se firent entendre !
Des hommes eux aussi avaient les mêmes baguettes …………..
Mais chacun s’en servait pour nourrir celui qui était en face de lui.
Conte chinois
AA
Je suis comme ce rocher rose au milieu de nulle part, en panne, dans l’attente d’une aurore survolée par un vol de flamands roses, qui m’emporteront sur d’autres rivages, transformant les scories noires du passé en chamalows roses dont raffolent les baleines intergalactiques !
Une seule caresse douce comme un pétale de rose suffirait pourtant à me faire rouler dans le torrent de la vie (en rose), changer de décor, peindre les couleurs d’un ciel rosi par un coucher de soleil, redonner vie à un homme de pierre, revoir enfin les éléphants roses !
Nena :99 luft ballons (http://www.dailymotion.com/video/xyy6y_nena-99-luft-ballons)
il est fort vrai ce conte chinois, bonne journée, bon week savoureux, la vie a un bien bel goût en dehors…
vivre
son ciel
de rose
sur terre
en amour
………………………………………….
un silence de pierre
recueille le silence de l’eau
des couleurs renaissent
posé au hasard du monde
le rocher rose t’interroge
…………………………………………..
andrée wizem
l’abscence m’enveloppe d’un silence
dont je ne peut me détacher
un lien iréel , fantomatique
je me souviens de ses mots,
de son visage
je me souviens des paysages..
ce qui me manque le plus c’est le timbre de sa voix
mais je n’arrive pas à la restituer précisément
j’aurais du garder un de ses messages!
j’aurais dû !
mais je ne l’ai pas fait…
peut être aurait il été trop présent…
mais aussi trop abscent…
la vie continue sa course inéxorable…
puis un jour vient le précipice…
Matelots du bateau d’Ossiane, pour la fête de la musique, vous nous mettrez bien une ou deux chansons ?
La lune et l’étoile conversaient
Sur son lit d’eau et de lumière.
Sur la peau rose de l’âme née
Chantera la journée entière.
Mille bougies au dessus d’elle
Pour célébrer son jour de pierre,
Les grains qui en elle se mêlent,
Souffleront fort de la rivière
Vers le ciel noir tout constellé.
Aucune étoile ne s’éteignait …
De l’autre côté de l’univers
On lui envoya un rayon
Dans lequel se versèrent
Toutes les étoiles en carillon
Le jour se lève …
Je verse de la gaieté dans vos verres
Et bois à votre santé
happy verre sers les matelots !
Merci à tous ces e accumulés au fil des jours
A mon invité d’honneur ! (……… ..) *
A tous et à toutes je lève mon verre ! ))
CHEERS !
* Code d’amitié entré dans le dicco de l’oeil ouvert au même titre que …les e de Christineeeeeeee !!
bonne fête de la musique à tous
http://www.paroles.net/chanson/20652.1
Rosipietra mesure sa chance
Parmi ses soeurs sans couleurs
Rosipietra dans l’eau se danse
Et alentour tout est meilleur
Il suffit donc d’une différence
Pour faire naître quelques stances
Juste un petit peu de couleurs
Pour semer et cueillir du bonheur
__
Skol drink !
Un petit galet fort doux lancé sur le rosé, rebondit et fait un
J dans l’eau, un autre suit et trace un
E, puis encore un
T et son apostrophe
‘, et déjà la main se saisit d’un autre et un
A se nage tout tendre, puis un ricochet dessine un
I, et un plus fou écrit un
M, et puis l’eau toute ondée attend et le dernier se lance et mille feux du
E……
Mmmmm fait l’
O, éclaboussant quelque peu le rocher un peu ébah
I, réveillé par ces ricochets
A main levée,
Une main d’amour qui le sai
Sit et trouble
Son sommeil de rêves
Inespérés…
Mmmmhdemmh
OoOoo délices
Inespérés que ses caresses aux galets
Nus si tendres doux
OooOo saveurs
Naturelles ondoyantes
Plissées de bulles d’OOo
Le rocher rose étourdi
Utilise ses précieux
Sels de vie pour se réanimer
Je vous souhaite belle nuit, à ricocher de biens bels rêves, et juste Annick a deux n i c k c’est bien assez, les doigts vont se coucher…
C’est beau de l’eau qui coule, s’écoule, son grain de bulle d’eau de vie,
un désert sans eau, je n’imagine pas….l’eau m’est si essentielle..BEL REPOS Ossiane…
Bonjour, de retour parmi vous, j’ai gardé en mémoire et en images les doux embruns de l’océan, et de rochers en rochers, de pointes en pointes j’ai avancé au plus près des eaux étonnement calmes pour m’y ressourcer et pour y puiser mes rêves et le repos… comme c’est bon, je te souhaite Ossiane de savourer à ton tour ces instants de bonheur .
___
La pierre rose immuable,
Livrée aux gifles de l’eau
Sur un épiderme halé
Qu’un violent soleil inonde,
Laisse écumer sur son front
Les longs jours de lassitude.
Dans la valse des galets,
l’agitation du courant,
Le lourd rocher impassible
Qu’une tempête en folie
Ne saurait déranger
Est devenu sédentaire.
Il en est du plus vieux sage
Marin à la peau ridée
Le regard offert au large
Sur l’ancre de ses pensées.
___
Je m’en vais vers tous ces écrits des jours passés que je n’avais pu lire, vers vous tous que l’inspiration accompagne au fil des notes.
Le torrent en si bel écueil
s’amuse et muse
fait sa chattemite
et ronronne sous cape.
Pour le toucher
Faut le vouloir
Ce bel rocher
Tel un plongeoir
Le pied se croque
Galets glissants
Oeuf à la coque
Tout rose charmant
Un bien beau parallèle entre la peau et la pierre. Bonne idée, et c’est très beau.
Soleil distillé
Par le prisme des rochers,
Larmes de beauté.
La pierre rosée,
En une amoureuse ondée,
Offre son reflet
Aux vagues enroulées,
Caressantes, et aux galets,
Lumineux baiser.
Rosipietra est élégance
Sur l’eau qui lui donne fraîcheur
Rosipietra tout en prestance
Sous le soleil et ses ardeurs
Il suffit donc d’une différence
Pour faire taire les errances
Juste un petit peu de couleurs
Pour suivre le jour et ses heures
Quand il s’ennuie
Le cristal d’eau
Joue à la pâte
A modeler
Et cette nuit
Fort moureux
Il a façonné
Un rocher rose
Pour statuer
Un amour grand
A fleur de peau
En bulles d’eau
Si fort serré
Bisous Annick !
Juste en passant….
La fille du grand géant
Avant d’aller dormir
A mis un joli rocher
Rose (pour les filles)
Sous son oreiller :
La souris va passer !
……et avant d’aller dormir !
Sa peau est lisse
Rose si tendre
Elle rêve du voyage
De la goutte d’oOoo
Sur son émotion rose
Douce caresse
belle nuit christineeeee…
et je peut-être, une rose rouge, rose rose, rose blanche, rose jaune, rose pêche, mais peut m’importe, car avec amour, passion, Mr le jardinier chaque jour, me cultive, sans jamais oublier que fragile je suis…
http://membres.lycos.fr/neigesl/fleurmois/larose.htm
J’ai lu avec grand plaisir, émotions, amusement et émerveillement selon….
___
Au fil des jours
Au fil des mots
Au fil de l’eau
Tout est fraîcheur
Tout est splendeur
Tout est bonheur
……………………..
Autour du rocher rose
Des roches endormies
Dans l’entraille des grottes
Du torrent de Tango
__
Merci à tous et à toutes et bonne fin de soirée.
Corrigez cela va sans dire Torrent du Fango merci
Le soleil est tombé dans l’eau
Ses raons de miel se fondent
Il se meurt peu à peu
L’eau tente le tout pour le tout
Pour le réanimer
Mais il se meurt
Sa lune s’est brûlée les ailes
Et coupable il s’est jeté du ciel
ses rayons de miel se fondent….merci de votre gentillesse..
et lire à 23 H 01, il est fort amoureux…bien que moureux c’est aussi amoureux…
Monique,
Le torrent de Tango…joli lapsus!
Tango, c’est aussi un joli nom pour une couleur…
« Les années tangomaniaques à Paris et en Europe furent les années 1913 à 1915. C’est à cette époque là, que le tango entra en force dans les salons, comme un ouragan. Un peu après l’arrivée des ballets russes de Serge Diaghilev, avec dans leur sillage, de nouvelles sensations venues d’Orient, des couleurs, des parfums, la redécouverte de la sensualité, libérant ainsi toutes sortes d’inhibitions. Puis d’autres danses firent leur apparition, d’autres rythmes aussi, apportant à ceux qui les dansaient une nouvelle forme d’expression et de liberté de mouvements..[…] Et la mode, alors ? La Couleur Tango est inventée. On pourrait penser à du rouge, et bien pas du tout : ce fut une couleur allant du jaune pâle au safran, en passant par l’orangé. On raconte qu’un marchand de soie ne sachant que faire d’un vieux stock de satin jaune orangé invendu et abîmé, le mit sur le marché sous le nom de « Couleur Tango » ! Le stock disparut en un rien de temps, et tous les marchands de tissus se mirent à faire de même, en reprenant plus ou moins la teinte. »
http://www.chez.com/lasalida/encours/mode19.html
Alors, on peut rebaptiser ce torrent !
Hello tout le monde, hello Monique and welcome back !
Cette semaine, on l’aura décortiqué cette roche rose!! 😉
___ ___ ___
Elle était encore là
Poupée rose au réveil
Si fragile et si triste
De là je la surveille
Elle n’avait que sept ans
Sur la mer des années
Et pourtant de la vie
Avait bu des gorgées
Elle était faite de pierre
Du moins dans la coquille
Dans son coeur cimetière
Une si vieille petite fille
Elle était encore la
Poupée rose au réveil
Ne disparaissait pas
L’enfant qui s’émerveille
Elle aimait la fraîcheur
L’eau vivifiait le coeur
Effaçant quelque peu
Les pleurs de ses yeux
Mais l’entaille était là
Traversant tout son corps
La peau lisse l’âme or
Les blés sur le décor
Elle était encore là
Poupée rose au réveil
Si fragile et si triste
Dans la mort elle sommeille
..
Comme si chaque pierre
N’avait en elle
Qu’un trait
..
Pour rire, la roche rose s’essaie aux vers d’une proche histoire de prose d’un mot lierre.
J’étais poreuse et reposais non pas dans un pot mais dans le torrent du Fango. Poussiéreuse pas vraiment, papoteuse et piailleuse, je m’essayais ce jour là au tango.
Pantelante et chancelante je retombais souvent dans l’eau comme dans une version de lego
Je ne dansais que le fandango.
Et pour que ça rime avec Fango, je m’entraînais aux madrigaux.
Mais je ne savais pas ce jour là si je faisais de la prose ou si je jouais au go.
J’étais une bourgeoise gentillefemme, Madame Jour d’un vers tout de go…
Rosipietra peut être souffrance
Quand on lui parle de couleurs
Rosipietra se fait silence
Quand s’étend l’ombre de la peur
Mais le coeur de Rosi s’anime
quand elle entend « I have a dream »
Et elle reprend des couleurs
En espérant quelques bonheurs
Un jour, le ciel si grand, s’est pleuré une perle de rose, elle tomba en sol de l’eau, et depuis, figée par le temps, s’écoulant autour d’elle, elle s’est durcie, sédimentée de vies, et pourtant, en son creux, un coeur de miel, tendre savoureux, si sucré d’une belle perle du temps qui passe.
Bonjour à tous dans la roseraie toute fleurie d’Ossiane
Eh oui annemarie, c’est curieux les lapsus, ce qui laisse à penser que parfois, il faut laisser aller, laisser venir pour des découvertes insoupçonnables – au hasard des mots – au hasard des chemins – au hasard du temps – et pourquoi pas un « torrent du tango des galets » – qui le soir, à la tombée du jour transformerait le « rose » des galets et des rochers en « orange » coucher de soleil…..
Merci Lou pour ton welcome back et tous tes jolis mots qui jalonnent ces pages du blog d’Ossiane.
Le gros ventre du roc
Se repose de rose
Il en a tant vu des ans
Des millénaires
Des courants
Et la vie le fatigue
A présent
Alors il se laisse aller
Barbote sa planche
Sur le chevalet du temps
Et les gouttes d’eau
Le pastellent tout rose
Il se laisse faire
Tout bedonnant
La main émue le caresse
Sa peau est lisse si tendre
Il est bel doux ce gros témoin
De la valse du temps
Cette roche n’est pas rosse mais elle nous fait faire des tours de carosse
d’ailleurs pave t elle le chemin que nous le trouvons carossable et dans cette
macadamisation ce nous est un plaisir que de ne pas tressauter au moindre cahot
car sinon nous tiquerions bien vite et sans que celà soit le chaos nous pourrions casser du caillou sans passer par le cachot.
Le tango, quel panache pour rester dans la geste gardelienne, mais par les chaleurs qui courrent comment autant d’ondes assoiffantes vite trouver un petit réconfort dans ce breuvage béni.
Le soleil la caresse à m’aime son corps, ses gouttes ruisellent sur ses reins en une cascade bien jolie, son ventre rebondi attend tout plein de vie, elle est couchée au milieu de l’eau de vie, et se vit, et vit deux fois, la vie en elle se bouge et se pirouette, elle est émue, c’est son premier, c’est son premier rendez vous ave le cri d’avec la vie, après son premier faire l’amour si doux pour donner vie, de la vie belle en vie, et son bébé la chante, elle est lascive, planante, elle se voit déjà barrer le gouvernail de vie, pour tenter conduire son tout petit, vers son port, son bord à lui, pour lui, elle, elle est juste un ventre que le mystère de la vie a choisi en ce jour pour faire naître aujourd’hui ce miracle de la vie,
et dans un cri de joies, elle expulse en douceurs, son bébé, un être de la vie, dans le courant de vie, et déjà elle le rattrape pour qu’il ne se noie pas, apprenne à nager, à flotter, à aimer comme elle, pour, qu’un jour, un bel jour de vie, son petit ventre de femme fasse et donne la vie ou son petit ventre d’homme fasse la vie, et, on fait silence doucement, tranquillement, on la laisse acoucher d’un petit homme ou d’une petite femme, et c’est bien beau de vie,
de ce petit ventre rose, qui a grandi, grossi, pour se faire tout doux en berceau à l’accueillir, la vie, ahhhhh, la vie, je t’aime quand tu es belle, la vie.
Bonsoir !
La petite du soir :
(à lire avec l’accent de Marseille !)
Eh ! Peuchère !
Cette boule,
Je la tiiire ?!
Ou je la poinnnnte ?!?
Biseeeeees !
Réponse du Toulousain
(à lire avec l’accent de Toulouse !) :
Eh con g !
Tu la tires
con g !
– Phil, Martin Luther King et Rosa Park ont eu la force de lutter, dans cette belle force de rêve qui se vit et d’une Rose qui s’épanouit dans toute sa splendeur de femme accomplie.
– Bisou de fleur à Monique.
– Annemarie, merci pour le tango…
– Thierry , sympa ce mot « gardelienne » qui d’une porte à l’autre nous fait découvrir tout un univers chanté enchanteur.
– Annick, j’aime ce gros ventre « enfanteur » et les doux moments de la vie avec son bébé à soi …
Christineeeeeeeeeee
je ne t’avais pas vueee, j’étais restée sureee la page precedaaaanteee.
Plus je regarde la surface rosacée plus je m’enivre d’idéal minéral, mais pas façon opiacée.
Non cette surface riche et dense me rappelle des papiers couchés comme on en dresse à la main, presque à la battée, sur des formes façon velin d’angoulème dans la vallée des eaux claires, au moulin du verger, près d’Angoulème justement.
Ces fibres intriquées et imbriquées pleines des couleurs des fleurs qu’on y a jeté sont d’une texture graineuse à souhait et pour autant elles constituent d’excellent supports pour jeter avec la gourme le bourdon et au moment du repos sur la halte de compostelle dresser un état du chemin.
oui lou gardelienne pour garder lien car le tango envoûtant qui nous emporte sous les néons au rythme lancinant du bandonéon est plus qu’une communion.
Heureusement que la roche n’était pas peureuse , aurait elle sans frisson accepté les rebonds.
un petit lien vers un site riche en poésie
http://poesie.webnet.fr/poemes/France/ronsard/4.html
Phil alba j’aime bien tes textes « Rosipietra »
Lou ta » poupée rose » si triste
Monique ‘j’aime toujours tes écrit-promenade
à vous tous bonne soirée
Bonsoir Ossiane, Lou, Annick, Christineee, Phil alba, Marc, Thierry et vous tous qui aimez ce blog
____
Un bain de soleil
Dans les reflets du torrent
Dort la pierre rose
Tendre et lisse et belle
Comme un rêve au fil de l’eau
La douce couleur
L’histoire s’est inscrite
Sur sa peau, les hiéroglyphes
L’empreinte des ans
___
Bonne nuit à tous
une amie vient de m’adresser ce texte, il est tel quel, brut :
Titre de la pièce : Palimpseste I : mémoires
Texte explicatif présentant ma pièce :
Le palimpseste désigne un manuscrit sur parchemin (peau de chèvre, chevreau, veau) dont on a fait disparaître l’ancienne écriture en le ponçant et en le grattant pour écrire à nouveau. Par transparence , on peut encore apercevoir et décrypter les textes sous jacents.
Dans son livre « les nourritures affectives » Boris Cyrulnik (Ethologue, psychanaliste et écrivain français) utilise l’image du palimpseste pour rendre compte du fonctionnement de notre mémoire.
En effet, dans notre cerveau, des souvenirs recouvrent d’autres souvenirs et notre histoire ressemble à des strates de mémoires enfouies et endormies. Un événement ou une émotion peut faire resurgir �� la surface de notre conscience un souvenir ancien et oublié.
J’ai travaillé sur un parchemin véritable, un acte notarié datant de 1810 et de grand format. Ce support particulier correspond exactement pour moi à la définition comparative de Cyrulnik.
Pour illustrer ce fait j’ai cherché différentes phrases ou remarques sur les thèmes de la mémoire, du souvenir et de l’écrit. J’ai poncé, gratté le parchemin et calligraphié des deux côtés. Par transparence on peut apercevoir les textes d’un côté comme de l’autre.
par PM
ROSE rose galet pris dans le temps oublié
pris rose dans les tourments des vents effacés…
……………………………………
Savoir, c’est se souvenir « Aristote »
Créer, c’est se souvenir « Victor Hugo »
Le souvenir, ce n’est pas une réminiscence du passé, c’est le moment
ou le présent trébuche sur une aspérité de l’histoire et libère un message
laissé là longtemps oublié auparavant, qui se déploie et prend son sens
« Richard Powers »
Je veux savoir, user mon esprit à le frotter
jusqu’à la transparence contre tous les mystères du monde
« Henri Gougaud
Qu’est-ce que le cerveau humain
sinon un palimpseste
universel et naturel ? …
Oui, lecteur, innombrables sont
les poèmes de joie ou de chagrin qui se sont gravés successivement sur
le palimpseste de votre cerveau, et comme les feuilles des forêts vierges,
comme les neiges indissolubles de l’Himalaya, comme la lumière qui tombe sur la lumière, leurs couches incessantes
se sont accumulées et se sont, chacune à son tour, recouvertes d’oubli.
Mais à l’heure de la mort, ou bien dans la fièvre, ou par les recherches de l’opium,
tous ces poèmes vont reprendre de la vie et de la force.
Ils ne sont pas morts, ils dorment…
Les profondes tragédies de l’enfance… vivent toujours cachées,
sous les autres légendes des palimpsestes.
La passion et la maladie n’ont pas de chimie assez puissante
pour brûler ces immortelles empreintes
« Charles Baudelaire »
Les événements effacent les événements; inscriptions gravées sur d’autres inscriptions, ils font des pages de l’histoire des palimpsestes
« Chateaubriand »
Un homme qui dort tient en cercle autour de lui le fil des heures, l’ordre des années et des mondes
« Marcel Proust »
Je me suis complètement effacé que j’en suis devenu transparent « Akhenaton – Chanteur de Rap »
La transparence dans l’expression libère notre esprit « Alex Mero »
Les mots sont les symboles qui postulent une mémoire partagée « jorge Luis Borges »
Ce qu’on ne peut pas dire, il ne faut surtout pas le taire, mais l’écrire « Jacques Derrida »
une amie vient de m’adresser ce texte, il est tel quel, brut :
transparence des roses de la pierre dans la page d’eau rose
danse fluide aux pores de ta peau
nuit fragile
rayonnante fugue…
façonnée pour être rose…
Rose la suite logique de ce texte m’ai venu après avoir lu le message de Sabine
Je voulais mettre des couleurs sur mes textes mais je n’ai pas réussi
Alors chaque couleur que je cite correspond à la couleur des lettres
blanc
Impossible de résister,
Aux attraits de ta pureté,
Au bouquet fin et parfumé,
Fleur aux charmes si intrigants!
Rose
Pour épanouir ton tendre cœur,
Il ne faut jamais te cueillir,
Mais bel et bien te conquérir,
Je dépose mes armes de douceurs!
pêche
Je t’arrose de mots délicats,
J’admire ta robe de velours,
Je chante au monde tes atours,
Peut être ourleras-tu tes draps!
Rouge
Surpris de tant d’attentions
Je deviendrais alors vermillon
De pouvoir jouir de cette faveur
Dont je n’osais rêver l’honneur
Jaune
Illumination de mes nuits
Inspiration de toute la lyre
Je serai le peintre de ta vie
L’éclaireur de tes désirs.
bleu
Mais je me sais si impuissant
Devant la puissance divine
Toi ma rose aux couleurs sublimes
Ton charme s’étiole avec le temps
Noir
Les jours passés, frêles pétales
Dévoilent le calice fatal
Et déflorent l’enchantement
De ce gracile vêtement
À … Une Larme, Douceur tombée du Ciel Universel
Montaigne Himalayenne
son sel de pureté
Rose de Sagesse …
Immobile, elle se nage berceuse …
dans les yeux de l’Amour éternel
Tendrement
se palpite
Rose du Rosier
dans l’Heure
Qui s’annonce
Décidément je suis désolée mais je ne vois pas les choses en rose mais en rouge actuellement.
Les nouvelles entendues chaque jour me désespèrent et me mettent en colère.
Voir les gens qui n’arrivent plus à s’en sortir vu le prix des loyers, voir les gens mendier dès que l’on sort de chez soi. Ne pas leur donner tout le temps en se disant que les temps sont difficiles pour tout le monde et puis culpabiliser quand même car la vie est bien plus dure pour certains.
Avoir des nouvelles de personnes qui ont 3 enfants handicapés et qui sont obligés d’en placer un en Belgique car la France ne propose rien ou si peu pour ses familles dans la douleur.
Entendre encore aujourd’hui dire que la sécurité Sociale ne remboursera peut être plus les affections longues durées.
Lire que le chômage diminue en ne mentionnant jamais le nombre de temps partiel subi, la précarité, les enfants livrés à eux-mêmes.
La liste est tellement longue qu’il faudrait des jours pour en faire le tour.
On a crée une société tellement inégalitaire qu’il est dur d’être optimiste actuellement.
Et lire enfin, qu’une personne très très haut placée, se vante des propos de sa femme chez un joaillier de luxe « Vendez moi la montre la plus chère ». Refermez le magazine et se dire que décidément nous ne vivons pas tous sur la même planète. Avoir la sensation d’être écrasée par cette société où seul l’argent compte.
Je n’arriverai pas à exprimer cela en poésie actuellement.
Renaud
Fatigué
Paroles: Renaud Séchan. Musique: Renaud Séchan, Franck Langolff 1985 « Mistral Gagnant »
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Regarder la Vidéo
Jamais une statue ne sera assez grande
Pour dépasser la cime du moindre peuplier
Et les arbres ont le cœur infiniment plus tendre
Que celui des hommes qui les ont plantés
Pour toucher la sagesse qui ne viendra jamais
Je changerai la sève du premier olivier
Contre mon sang impur d’être civilisé
Responsable anonyme de tout le sang versé
Fatigué, fatigué
Fatigué du mensonge et de la vérité
Que je croyais si belle, que je voulais aimer
Et qui est si cruelle que je m’y suis brûlé
Fatigué, fatigué
Fatigué d’habiter sur la planète Terre
Sur ce brin de poussière, sur ce caillou minable
Sur cette fausse étoile perdue dans l’univers
Berceau de la bêtise et royaume du mal
Où la plus évoluée parmi les créatures
A inventé la haine, le racisme et la guerre
Et le pouvoir maudit qui corrompt les plus purs
Et amène le sage à cracher sur son frère
Fatigué, fatigué
Fatigué de parler, fatigué de me taire
Quand on blesse un enfant, quand on viole sa mère
Quand la moitié du monde en assassine un tiers
Fatigué, fatigué
Fatigué de ces hommes qui ont tué les indiens
Massacré les baleines, et bâillonné la vie
Exterminé les loups, mis des colliers aux chiens
Qui ont même réussi à pourrir la pluie
La liste est bien trop longue de tout ce qui m’écœure
Depuis l’horreur banale du moindre fait divers
Il n’y a plus assez de place dans mon cœur
Pour loger la révolte, le dégoût, la colère
Fatigué, fatigué
Fatigué d’espérer et fatigué de croire
A ces idées brandies comme des étendards
Et pour lesquelles tant d’hommes ont connu l’abattoir
Fatigué, fatigué
Je voudrais être un arbre, boire à l’eau des orages
Pour nourrir la terre, être ami des oiseaux
Et puis avoir la tête si haut dans les nuages
Pour qu’aucun homme ne puisse y planter un drapeau
Je voudrais être un arbre et plonger mes racines
Au cœur de cette terre que j’aime tellement
Et que ces putains d’hommes chaque jour assassinent
Je voudrais le silence enfin et puis le vent
Fatigué, fatigué
Fatigué de haïr et fatigué d’aimer
Surtout ne plus rien dire, ne plus jamais crier
Fatigué des discours, des paroles sacrées
Fatigué, fatigué
Fatigué de sourire, fatigué de pleurer
Fatigué de chercher quelques traces d’amour
Dans l’océan de boue où sombre la pensée
Fatigué, fatigué
Rachel !
Fatiguée ?
Je te propose
Un job épatant,
Qui demande pourtant
Une forme remarquable
Pour arriver
Au résultat final !
*****
Sculpteurs,
A vos outils !
Rassemblez
Vos…
Gouges,
Gradines,
Rifloirs,
Marteaux,
Ciseaux,
Et de cette boule
Toute ROSE
Enlevez
Délicatement
Tout le surplus
Au fil des ans
Accumulé,
Dégagez
Avec amour
Et tendresse
La princesse
Cachée,
Depuis des millénaires
Prisonnière
Au cœur
De la pierre,
Et par transparence,
Faites miroiter
Ces magiques
Reflets rosés
Du délicat
Camée
Ainsi réalisé !
______
http://www.auxpierresfines.fr/camais.jpg
______
Et après l’avoir nettoyé
Dans l’eau claire
Du torrent où il est né,
Suspendez le à une fine chaîne
Dorée ou argentée
Joli pendentif
Pour notre Capitaine,
Une surprise,
Un tout petit cadeau,
Pour son prochain retour
A bord du grand bateau !
*******************
Biseeeeeeeees à tout l’équipage !
~
De nombreux fleuves coulent
Vers de nombreuses mers.
Mes soucis ne font qu’un:
Sur quel fleuve mon coeur
Peut-il trouver la paix?
Deux rives à chaque fleuve.
Nulle où je puisse , errant,
Entendre le frémissement des joncs
Et voir le fleuve sans répit
Couler, mais paraître immobile.
Peut-être existe t-il un autre
Fleuve loin en Moi.
Là je pourrais bien rencontrer le Frère
De mon éternité.
En quel Dieu cela sera t-il?
~
F .Pessoa / Le violon enchanté
En souhaitant à tous une bonne journée, ce texte de Jacques Brel pour Rachel
__
Jacques Brel
IL NOUS FAUT REGARDER
1955
« Derrière la saleté.
S’étalant devant nous
Derrière les yeux plissés
Et les visages mous
Au-delà de ces mains
Ouvertes ou fermées
Qui se tendent en vain
Ou qui sont poings levés
Plus loin que les frontières
Qui sont de barbelés
Plus loin que la misère
Il nous faut regarder
Il nous faut regarder
Ce qu’il y a de beau
Le ciel gris ou bleuté
Les filles au bord de l’eau
L’ami qu’on sait fidèle
Le soleil de demain
Le vol d’une hirondelle
Le bateau qui revient
L’ami qu’on sait fidèle
Le soleil de demain
Le vol d’une hirondelle
Le bateau qui revient
Par-delà le concert
Des sanglots et des pleurs
Et des cris de colère
Des hommes qui ont peur
Par-delà le vacarme
Des rues et des chantiers
Des sirènes d’alarme
Des jurons de charretier
Plus fort que les enfants
Qui racontent les guerres
Et plus fort que les grands
Qui nous les ont fait faire
Il nous faut écouter
L’oiseau au fond des bois
Le murmure de l’été
Le sang qui monte en soi
Les berceuses des mères
Les prières des enfants
Et le bruit de la terre
Qui s’endort doucement.
Les berceuses des mères
Les prières des enfants
Et le bruit de la terre
Qui s’endort doucement. »
Parce qu’il ne faut pas sombrer mais réagir et avoir le courage de chanter la beauté, même si. C’est : ne pas s’avouer vaincu. La poésie est entre autre une façon de survivre à tant d’injustice de misère et de mensonges. Il faut savoir regarder, il faut savoir dire aussi, dire que tout n’est pas laid, loin s’en faut, la nature est souvent plus convaincante que les hommes et pourtant elle sait comme eux se montrer cruelle. Et la poésie a toujours été un moyen de s’exprimer pour se faire entendre. En lisant ce blog au fil des jours, on sent bien qu’il y a encore beaucoup de bon au coeur de l’homme et c’est un encouragement même s’il ne faut pas pour autant imiter les singes de la Sagesse et qu’il faut au contraire écouter, regarder et crier parfois. En tous les cas c’est une façon de penser, peut-être que je me trompe.
C’est toi qui a raison Monique. Je ne connaissais pas ce texte de Brel et je t’en remercie. Merci Christineeeeeee pour ta bonne humeur permanente.
J’ai bien conscience Monique qu’il y a encore du bon dans le coeur des hommes mais aussi tant de cupidité que j’ai parfois quelque découragement.
Très beau aussi le texte restranscrit par Salomé.
J’espère que notre Capitaine recharge pleinement les batteries et qu’elle nous reviendra au meilleure de sa forme.
et je partage tes mots Rcahel, et ceux de Renaud,
et c’est beau Salomé,
merci à toi Christineeeeeeeeeeeee de rebondir avec les mots de J.Brel, c’est ainsi que je me vis, et regarde la vie…la telle et la belle…
coucou Monique,
et….
Hep, Rachel, attention je t’attrape,
L’eau me court la cheville
Je trébuche et je tombe
T’envoie des bulles d’eau claire
Limpides et cristallines
Un Humain c’est petit
Il ne peut sauver le monde
Et ne peut pleurer toujours
Alors l’aimer son périmètre
Penser l’ouvrir se donner
Embrasser câliner
Offrir un bel sourire
C’est déjà fort beaucoup
Pour une seule journée
Avec un sourire en fusil
Un canon en baiser doux
De l’argent en oiseaux de vie
Du rêve à m’aime la terre
Car la beauté se serre
Et elle aime se serrer
Oh Rachel,
Comme je partage tes sentiments face à l’absurdité d’un monde de plus en plus régi par lois du marché et l’oubli de l’humain.
Oui Monique et Annick merci, « Il nous faut regarder derrière la saleté » … et si on ne le fait pas, on n’a plus le courage de vivre.
Il faut cependant qu’on agisse , chacun à son échelle mais agir pour que le respect de l’humain et que les valeurs universelles reprennent leur droit…
pardon pour la redite mais j’ai changer des mots
blanc
Impossible de résister,
Aux attraits de ta pureté,
Au bouquet fin et parfumé,
Fleur aux charmes si intrigants!
Rose
Pour épanouir ton tendre cœur,
Il ne faut jamais te cueillir,
Mais bel et bien te séduire,
et t’envelopper de douceurs!
pêche
Je t’arrose de mots délicats,
Je chante au monde tes atours,
J’admire ta robe de velours!
Peut être ourleras-tu tes draps!
Rouge
Sot, Je deviendrais vermillon
Troublé de cette invitation
De pouvoir jouir de cette faveur
Dont je n’osais rêver l’honneur
Jaune
Illumination de mes nuits
Inspiration de toute ma lyre
Je serai le peintre de ta vie
L’éclaireur de tes désirs.
bleu
Mais je me sais si impuissant
Devant la puissance divine
Toi ma rose aux couleurs sublimes
Ton charme s’étiole avec le temps
Noir
Les jours passés, frêles pétales
Dévoilent le calice fatal
Et déflorent l’enchantement
De ce gracile vêtement
« La matière est le schème des rêves indéfinis »
Le poème de Christine « sculpteurs à vos outils…. » m’a ramené à la rêverie des éléments de Bachelard
« Les êtres qu’on découvre sous une motte de terre, dans l’angle d’un cristal, sont incrustés dans la matière ; ils sont les forces élémentaires de la matière. On les réveille si l’on rêve…. » alors oui Christine, Annick, Lou, Rachel, Marc, Thierry , Aspe, Salomé continuons de rêver et de faire naître de ce bloc de granit rose les êtres les plus extraordinaires, les pensées les plus folles…. les mots que l’on attend….
Sarcophage du temps
Allongé au présent
Il attend pieds dans l’eau
Et gloutte ses bulles d’oOOo
De ses perles de pluie
Sans lui prendre sa belle envie
Et voilà qu’une goutte plus douce
De la mer d’eau douce
Lui chatouille le pied
Et il renaît
Il se sent renaissance
De belle essence
De vérité
Si fort aimée
coucou de coucou, la folie en eaux douces qui se glouglouttent des gouttes d’amour, est un bien bel mal en ce monde….BISES.
..
. Lorsque nous sommes recueillis, à l’écoute du plus intime, le non-conscient se manifeste, parle, rend possibles de fragiles découvertes, et nous sommes alors dans ce bien-être que nous accorde la vie quand elle affleure, se dévoile. Mais qu’en un tel moment, la conscience s’éveille, tente d’enregistrer ce qui survenait, et en une fraction de seconde, tout s’efface et se tait. Pourtant, il semble que parfois, je puisse passer du non-conscient au conscient sans que celui-ci réduise au silence celui-là.
[…]
De la sorte, ces mouvements très ténus, en prenant corps, deviennent de timides poussées de vie, désirs confus, balbutiantes intuitions, menues découvertes, rappels de sensations, de souvenirs… , ces murmures à peine audibles par lesquels le plus obscur se dégage de l’indifférencié et cherche à se faire entendre.
C’est en songeant à tout cela que j’ai envie de dire que nous avons à créer sans relâche ce que nous sommes, A créer ce qui nous est donné.
..
Charles JULIET / Trouver la source (p 75-76 )
Bonsoir à tous
Bonsoir
En relisant les dernières pages de ce blog aux mots parfois si beaux mais si durs aussi à tous ces lignes d’ Anne Philipe
« J’ai voulu cueillir pour toi les fleurs les plus sauvages
Le vent les a effeuillées
J’ai voulu garder pour toi l’eau de la rivière
Entre mes doigts elle s’est échappée
J’ai voulu voler pour toi un doux rayon de soleil
Les nuages l’ont emporté
Je n’ai plus rien à t’offrir ce matin qu’une infinie tendresse »
Et en ce long parcours sans Ossiane les mots ont déboulés de la cascade
une infinie tendresse est restée entre tous
il faut savoir aussi lire entre les lignes même de la poésie AA
notre monde à la dureté du granit
et faut maintenant faire très vite
certain veulent en faire une pierres tombales
après avoir cribler notre rocher de balle
en récupérer les richesses enfuies
comme s’il l’avaient en usufruit
alors qu’il n’en sont que les dépositaires
bien sûr rien ne peut se faire en solitaire
chacun de nous séparer peut le rêver
Le sculpter le tailler et le façonner
pour édifier ensemble un caravanserail
même si cela demande une vie de travail
Perline, tellement vrai les mots de Charles Juliet, le non-conscient le vrai , l’incontournable de notre moi laisse parfois échapper les mots de l’intime, ceux qui méritent d’être dits pour une plus grande connaissance de soi et des autres.
Arlettaart, le plus gros, le plus lourd, le plus rustre des rochers n’est parfois qu’un masque sous lequel se cache par pudeur ou timidité ou allez savoir ….un regard d’une infinie tendresse, les mots sont souvent un indice pour en déceler la présence touchante et le voir sans le voir.
Bonne soirée à VOUS TOUS.
Prendre un couteau fin,
Peler soigneusement
La croûte du rocher,
Ne garder que sa chair
ROSE
Comme un pamplemousse
ROSE
Presser le jus sucré,
Il coule comme un torrent
Les jours d’été
Et le sculpteur
étanchera
Sa soif
Avec l’aboutissement
De son labeur
Biseeeees du soir !
Le voilà là
Le rocher las
Tout chauve
Le crâne lisse
Au fil des temps
Il en vu défiler
Tant et tant
Des gouttes de rien
En perles de beaucoup
De l’air du vent
Des poissons nagent
Le soir il se met à parler
Et les bulles d’eau
Se posent assises
C’est qu’il en sait
Ce vieux monsieur
Si humble si doux
Tant généreux
Humour tristesse
Si bel spectacle
D’émotions pures
La nuit tombée
Perles de vie
Une autre chanson du grand Jacques ….
Jacques Brel
Le diable (Ça va)
{Prologue:}
Un jour le Diable vint sur terre, un jour le Diable vint sur terre
pour surveiller ses intérêts, il a tout vu le Diable, il a tout entendu
et après avoir tout vu, après avoir tout entendu, il est retourné chez
lui, là-bas.
Et là-bas on avait fait un grand banquet, à la fin du banquet, il s’est
levé le Diable, il a prononcé un discours et en substance il a dit ceci,
il a dit:
Il y a toujours un peu partout
Des feux illuminant la terre ça va
Les hommes s’amusent comme des fous
Aux dangereux jeux de la guerre ça va
Les trains déraillent avec fracas
Parce que des gars pleins d’idéal
Mettent des bombes sur les voies
Ça fait des morts originales
Ça fait des morts sans confession
Des confessions sans rémission ça va
Rien ne se vend mais tout s’achète
L’honneur et même la sainteté ça va
Les États se muent en cachette
En anonymes sociétés ça va
Les grands s’arrachent les dollars
Venus du pays des enfants
L’Europe répète l’Avare
Dans un décor de mil neuf cent
Ça fait des morts d’inanition
Et l’inanition des nations ça va
Les hommes ils en ont tant vu
Que leurs yeux sont devenus gris ça va
Et l’on ne chante même plus
Dans toutes les rues de Paris ça va
On traite les braves de fous
Et les poètes de nigauds
Mais dans les journaux de partout
Tous les salauds ont leur photo
Ça fait mal aux honnêtes gens
Et rire les malhonnêtes gens.
Ça va ça va ça va ça va
——————
Face à tout ce que vous dites, tout ce qu’on peut faire c’est peut-être de l’ordre de la goutte d’eau dans l’océan mais déjà sur le blog j’en vois plusieurs de gouttes!!!!!
On va danser? après le Tango….
————-
Jacques Brel
Sur la place
Sur la place chauffée au soleil
Une fille s’est mise à danser
Elle tourne toujours pareille
Aux danseuses d’antiquités
Sur la ville il fait trop chaud
Hommes et femmes sont assoupis
Et regardent par le carreau
Cette fille qui danse à midi
Ainsi certains jours paraît
Une flamme à nos yeux
A l’église où j’allais
On l’appelait le Bon Dieu
L’amoureux l’appelle l’amour
Le mendiant la charité
Le soleil l’appelle le jour
Et le brave homme la bonté
Sur la place vibrante d’air chaud
Où pas même ne paraît un chien
Ondulante comme un roseau
La fille bondit s’en va s’en vient
Ni guitare ni tambourin
Pour accompagner sa danse
Elle frappe dans ses mains
Pour se donner la cadence
Ainsi certains jours paraît
Une flamme à nos yeux
A l’église où j’allais
On l’appelait le Bon Dieu
L’amoureux l’appelle l’amour
Le mendiant la charité
Le soleil l’appelle le jour
Et le brave homme la bonté.
Sur la place où tout est tranquille
Une fille s’est mise à chanter
Et son chant plane sur la ville
Hymne d’amour et de bonté
Mais sur la ville il fait trop chaud
Et pour ne point entendre son chant
Les hommes ferment leurs carreaux
Comme une porte entre morts et vivants
Ainsi certains jours paraît
Une flamme en nos cœurs
Mais nous ne voulons jamais
Laisser luire sa lueur
Nous nous bouchons les oreilles
Et nous nous voilons les yeux
Nous n’aimons point les réveils
De notre cœur déjà vieux
Sur la place un chien hurle encore
Car la fille s’en est allée
Et comme le chien hurlant la mort
Pleurent les hommes leur destinée
bonne soirée à tous et toutes
Mamelle de vie
Source de joie
Son téton bel
Goutte sa goutte
Et le courant de vie
Se coule
Une goutte
Deux puis trois
Et toutes
Puis toutes les rivières
Du monde
Et la vie ruisselle
A torrents
L’homme à sec
Se mouille
Mère nourricière
Donne son sein
Qui donne à boire
A l’assoiffé
De belle vie
Rien que la vie
Dans sa pureté
Cristal de roche
Fontaine si belle
Fort naturelle
Divine eau
Ô éternelle goutte jaillie
D’un roc si dur
Mais généreux
Peut-être le dernier :
Rosipietra part en vacances
Pour se refaire des couleurs
Et revenir toute en confiance
Avec ses taches de rousseur
Rosipietra sait l’importance
Qu’elle donne à tous ses visiteurs
Ceux-là connaissent bien leur chance
Même si l’absence leur sert le cœur
Rosipietra revient à l’heure
Chaque jour que le soleil l’encense
Après ses voyages, âme-soeur,
Jusqu’au confin de nos enfances
Rosipietra, cœur de pierre,
Aux pores de peau, exubérance,
Grains de coquille, fleur de chair,
Pour toi je ris, pour toi, je danse
Merci phil alba, c’est ma dernière lecture, avant le sommeil…
Un petit rocher de rien du tout
Pourtant si grand à l’intérieur
Fit couler bien des encres
Des bleues des noires des blanches
Il se soupire sur le clavier de la rivière
Et se chante et se danse
Ils sont bien tous charmants
Ces êtres devant l’écran qui le regardent
Depuis huit jours
Et il tire sa révérence fait un saut de chat
Miaule de rose et d’entrechats en entrechats
Se plonge dans la mer toute bleue
C’est pourquoi depuis ce jour là
Un rocher rose il fait la planche
Autour du monde
En bel de bleu
Tout rose joli
Si joliment gravé de tous les mots
De ses amis
A Ossiane doux capitaine
Au livre de bord si merveilleux
Si grand d’Humain bel de douceurs
Longue vie sur terre
Le capitaine
Nous moussaillons on se berce canot
Pardon :
lire ou écrire : « Jusqu’au confins de nos enfances »
Rayer ou être rayé, la confrontation de surface en est là et ce choix douloureux
ne nous appartient pas mais pour marquer l’empreinte on emprunte au stylet
pourtant la marque ne s’imprime pour ne retenir en creux que dans l’élément soit disant faible qui, moins dur, céde et retient la trace de la rencontre.
Entre cachet et sceau, entre page et tampon, entre chair et fer rougi , c’est par l’effacement , le retrait que vient le sens, comme si la faiblesse, assimilée à une tendresse était aussi le gage de cette mémoire à coeur et à corps.
D’ailleurs les minéralogistes ne s’y sont pas trompés en définissant leur échelle de dureté de Mohs qui va croissant au fur et à mesure que l’indent, le rayure, la morsure se propage dans ces matériaux.
Un ordre se dégage qui dans l’inter-relation permet une classification relative.
Mais c’est une autre histoire , et il est tard ou plutôt il est bien tôt , ce sera pour une autre fois.
je pense juste que chaque rocher à sa faiblesse, qu’on peut trouver en cherchant bien et que le joint , enfin la macle, le défaut, peut provoquer l’éclatement et la dislocation mais il faut du hasard, de la chance et encore de la patience pour ce faire.
Bonne nuit à toutes et tous
Pour fabriquer ce pendentif d’amour
J’ai localisé
La roche de granit au milieu du torrent
Je l’ai caressé doucement des yeux puis
De mes mains d’eau.
Jai remarqué que le cadre naturel lui seyait bien
Je m’en suis approchée lentement
Non pas qu’elle risquait de fuir
Ce n’était ni un chat, ni un oiseau …
Mais je ne pouvais pas aller trop vite
Pour ne pas perdre l’énergie qu’elle recelait
Je l’ai touché pour que mes doigts retiennent
Dans leur mémoire la matière
Elle y a fait passer un sourire
qu’elle a envoyé de son noyau
Et qui a traversé tout mon corps
Pour s’imprimer sur mon visage
comme un éclair qui voyage puis
J’ai retenu l’étincelle dans le creux de ma main
En refermant dessus les doigts
Quand mon coeur s’en est rempli
J’ai rouvert mes doigts un à un
Et j’ai soufflé pour faire partir
Le pendentif d’amour dans l’air
Il en avait des kilomètres à faire…
L’avez-vous reçu ?
Bonjour Ossiane.
Quelle limpidité de cette eau, symbole de vie, qui vient caresser ces cailloux et laisser son empreinte comme une trace de tendresse. Je trouve qu’il y a beaucoup de poésie dans cette image et quelle invitation a voyager sur cette île! Merci pour ce partage. Bonne journée Eric
LA GROSSE BISE… sur carte postale
Une grosse pour sa doudou
Au pluriel comme au singulier
Voilà ce mot lancer comme un clik
Que je reçois à chaque fois comme une clak !
La doudou a bien senti la nuance
Entre une grosse et tout plein de grosses…Bises…
Du bout du cœur
A bout d’idées,
A bout de souffle
Vite une bise
Pour dire
A bientôt.
Il est ahurissant
Ce mot écrit dans le silence de l’autre !
Résume-t-il un futur ?
Alors que le présent est à peine effleuré….
Je lance un débat
Sur la bise carte postale
A méditer pour celui ou celle
Qui la reçoit !!!
Et celui qui l’a écrit !!!
à l’époque où certains sont en vadrouille
j’écris une carte à l’oeil ouvert
et je dépose sur vos joues
des pensées aux empreintes
de lavande.
Lou !
Reçu 5 sur 5 !
Fanou !
Prévoir
Uneeeeeeee
Trèèèèèèèèèèèèèès
Grandeeeeeeeeeeee
Carteeeeeeeeeeeee
Postaleeeeeeeeeeee
Deeeeeeeeeeeeeees
Biseeeeeeeeeeeeees
Y’en a
Beaucoup !
Biseeeeeeeees de Christineeeeeee
(à rajouter sur la Carteeee)
Merci Fanou, elle est sur ma joue la bise carte postale et elle sent si bon que je pose ma main dessus pour qu’elle m’emporte au vol !
Je ferme les yeux et je suis en Provence. Les bises carte postale c’est comme les pendentifs d’amour, ça voyage loin 😉
Quant aux tiennes de bises Christineeeeeeeeeee, elles rasserennent au fil des pages . Elles ont à chacun de tes mots des couleurs différentes et ça leur donne des parfums de jardin exotique.
Bisou à l’eau de fleur d’oranger
___
Le facteur.
Le facteur n’a jamais de lettre
A me remettre.
Il rit quand je l’attends
Sous l’auvent.
Je tremble chaque fois
Qu’il ouvre devant moi
Sa sacoche à secrets.
“Cette facture-là,
C’est pour votre papa,
Et la carte en couleur
Avec un cœur,
C’est pour votre grande sœur.
Pour vous, il n’y a toujours rien,
Mademoiselle.”
Et il rit de plus belle
En s’éloignant sur le chemin.
Hélas! je sais bien!
Il n’a jamais de lettre
A me remettre.
Et pourtant, je l’attends
Chaque jour sous l’auvent.
Maurice Carême
__
… à défaut de recevoir une bise, je vous en envoie un plein bouquet.
Belle journée à tous.
___
Comment ça Bourrache pas de bise pour toi ! Serais-tu devenue amnésique ??? Des bises on t’en envoie tous les jours des tas. D’ailleurs ce n’est pas la boite aux lettres que tu devrais ouvrir mais la boite à sourires
Merci au nom de tous pour ce bouquet _ de roses je présume_ :))
Love et bonne journée
Lou
Hello
A qui écrit -on une carte postale?à soi même quand on y pense pour retenir un peu de sable ,une petite page arrachée à son journal qu’on écrira pas une photo jetable de sa vie qu’on ne revivra plus on porte un peu de sa vie dans cette bouteille à la mer
Des petits colis de mots expédiés du bout du monde dans la vie des autres ……………
Joli christinneeeee l’épluchage de ton rocher Brel si beau Candide …….etc
Vous êtes tous merveilleusement merveilleux AA
Magnifique Bourrache cette poésie de Maurice Carême
Aujourd’hui,
Je vous expédie
Une carte postale
ROSE
Chargée
De biseeees
_____
http://imagecache2.allposters.com/images/pic/APP/PS2016~Carte-Postale-Rose-IV-Posters.jpg
_____
___
Cherche désespérément
Boîte aux lettres.
Grande ouverte,
Toute béante,
Très accueillante,
Pour y glisser,
Sans timbre,
Mes mots.
Les grands,
Les beaux,
Les gros.
Ceux qu’on ne veut pas dire,
Ceux qui prêteraient à rire,
Ceux dont on redoute le pire,
Ceux que le facteur ne peut pas lire.
Et je suis là,
Toute muette,
A chercher désespérément
Boîte aux lettres.
(05.03.1990)
___
« AVIS A LA POPULATION » !!
Attention !
Attention !
La couleur
ROSE
du
Rocher
ROSE
n’est pas…
Une couleur
GRAND TEINT !!!
Elle déteint fortement
Au lavage,
Au contact de l’eau,
Le torrent
Bientôt
Deviendra….
Comme ça !!
___
http://seckasysteme2.afrikblog.com/images/Souvenirs_du_Senegal00081.jpg
____
Rosipietra ne serait donc alors
qu’une boule de crème glace à la fraise
fondant sous les ardeurs du soleil ???
_
Clin d’oeil et sourire
Image paisible de ce torrent où l’imagination laisse libre court aux rêves les plus fous. Chaque pierre se métamorphose en personnage étrange ; reste l’idée fondamentale de l’eau du liquide maternel ou chacun viendra puiser ses forces, Annick l’a si bien exprimé au travers de ses poèmes aux accents purs, directs et sensible où l’amour tient une grande place. Rien de bien nouveau mais l’envie tout simplement de mettre des mots sur des pensées et les confier au courant de ce torrent pour qu’ils fassent naître d’autres mots encore.
___
Torrent de la Vie
Profil de « Rosipietra »
Le regard songeur
Attitude stoïque
L’insousciance environnante
Présence protectrice
L’esprit en éveil
A l’écoute du clapotis
Le calme de l’eau
Bonne journée à tous et bonnes vacances pour certains
un petit « s » à sensible histoire de peaufiner
et transformer le t de « court » en s pour peaufiner encore
Devant son chevalet
Qu’elle a dessiné effacé
L’éponge du temps se repose
Elle est passée
Par toutes les couleurs
Du temps
Et c’est en rose
Qu’elle termine son temps d’éponge
Le petit tableau sur la berge
La rend émue de tant
Elle se gonfle d’émotions pures
Son petit tableau du temps
Est si vivant de tant
bises du jour à chacun, merci pour tous vos partages.
et je te lis Monique,
j aime bien placer mes mots avant de vous lire, pour les laisser se nager tous libres,
alors je me penche au balcon, tend mes lèvres vers le pied de lavande, me frotte un baisier doux, que je vous serre la joue, puis sautille sur la ciboutette, m’en frictionne le nez et vaporise dans votre nuque des relans verts de ses tiges longues, puis encore le thym je m en nage et vous l’offre sur mon poignet doux retourné, là où se palpite, le grain de pore qui éclot l’essence d’un parfum qui se veut bel s’offrir….BISES.
Merci pr tes mots Monique, car…..
Elle a passé des heures
Assise dans le creux doux d’une rivière
A la regarder juste passer
A s’asseoir sur une pierre
Se caler le dos ou les talons
A regarder les petits insectes
Se noyer se retrouver de l’air
A voir les poissons gober mouches
La main caressant le tout lisse
L’humide le glissant le temps
Dans un délice de paisible
En solitude sans personne
Juste sa famille en ricochets
Des instants doux des petites merveilles
Il y a plus de trente ans déjà
Des criques seules
Juste libellules truites air du temps
Des délicieus instants
De grâce de remplitude de richesses immenses
Cela la remplit de vie
Tellement
Alors ce gros rocher tout rose
Il est si vrai sent l’eau bien douce
La main se trempe l’eau fort froide
Et tente d’escalader ce roc
Pour regarder tout alentour
Se vivre de la Paix
Au temps qui passe en se donnant
Tout en beautés métaux précieux
et délicieux avec un x,
et ciboulette de ciboulette,
et baisier de baiser,
et annick de annick…bel après midi d’été.
Le baiser du vent s’appelle une bise (aphorismes S Tesson)
Il y a beaucoup de vent chez Ossiane biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee AA
friandise rose
de pierres parfumées d’eau de roses
…mon mirage pense à ta vallée…
de l’autre côté de mon coeur, il y a Hamed le « professeur », Momo l’homme de théatre, Rachid le cuisinier, …L’exil et nos marches dans la terre chaude du haut Atlas…
Je songe parfois aux parfums du désert, aux sables, à la rose des sables, merveilleuse, sensuelle, et fragile, comme un amour attendu dans la patience des nuits de vents…
Hirondelle qui boit à l’eau du torrent
connais-tu là bas
de l’autre côté de l’azur la douce « vallée des roses »…
http://doucevallee.unblog.fr/la-fete-des-roses/
http://www.labo-hevea.com/_voyage/index.php?langue=FR
Il quittera sa terre natale
Pour l’Europe et une capitale
Dans son pays manquant de tout
Il aimerait tenir debout
Il ignore tout de l’avenir
Mais qu’est-ce qui pourrait être pire
Que son pays ou une vie
Se perd pour un grain de riz
Il franchira tant de barrières
Traversera tant de frontières
Avec pour dieu quelques prières
Chercher refuge ou un sanctuaire
Il se cachera bien souvent
La peur au ventre et subissant
Marchands de sommeil en pagaille
Tournoyant comme des chacals
Dieu l’a sans doute oublié
Fatigué des larmes versés
Il aimerait pouvoir rêver
Couleur rose ou mer dorée
Mais demain est un autre jour
Fuir les policiers alentours
Pour ne pas finir dans la cour
En attente du billet retour
Petite Rosa vogue sur l’eau
Elle pousse sa barque près des roseaux
Elle fait des ricochets dans l’eau
Petite Rosa a le cœur grand
Elle est un peu comme un enfant
Attendant son prince charmant
Petite Rosa est si fragile
Qu’elle cache encore son corps gracile
Aux hommes qui la croiraient facile
Petite Rosa chantonne toujours
Des doux refrains parlant d’amour
Des petits mots de tous les jours
Petite Rosa a du chagrin
Sa mère lui dit « tout ira bien »
Elle lui prend doucement la main
Petite Rosa vogue sur l’eau
Elle pousse sa barque près des roseaux
Elle fait des ricochets dans l’eau
J’aime vraiment cette chanson
http://fr.youtube.com/watch?v=H72alWQsk7Y
rose erode, rode erose, c’est une pierre d’amour, qui dans son rodeo nous fait voir des bas et des hauts comme son parcours chahuté, mais elle garde le sens primordial
et nous administre une cordiale présence depuis quelques jours maintenant :)))
Rosipietra, en surface, n’a rien d’une pierre carrée.
_
(heu … formule-clin d’oeil pour Thierry)
Alors Cicéron est passé par là qui a joué le rôle de cicerone ! clin d’oeil suraigu
à l’attention de bourrache.
las rocas duras no son brujas ni tanpoco munecas
las rocas rosas son muy bellas y dan tantas ideas
las rocas atras descubren el camino seguro y las altras
Et je -dis à Maître- Thierry :
– deux pierres- font écho à deux rayons.
_
En cas d’incompréhension, vous pourrez verser la modique somme de 3,1416 euros sur mon compte en banque et je vous enverrai la solution par retour du courrier.
_
Meueueuhhh, non. … je pète pas les plombs !
Je ne suis qu’un modeste apprenti dans l’art d’assembler les mots, je ne connais pas le rayon pierre dans ma bibliothèque favorite mais je suis happy avec la transcendance de chiffres qui sont doués de pouvoirs quasi magiques quand à la quadrature du cercle je préfère ne pas m’y frotter.
Thierry : ça me coûterait combien une traduction ?
Les roches dures ne sont pas des sorcières pas plus que des poupées
les roches roses sont très belles et donnent tant d’idées
les roches découvrent en arrière le chemin sûr et les autres
« La quadrature du cercle est un problème classique de mathématiques apparaissant en géométrie. Il fait partie des trois grands problèmes de l’Antiquité, avec la trisection de l’angle et la duplication du cube. Dans le plus ancien texte mathématique retrouvé, le papyrus Rhind (~1650 av. J.-C.), le scribe Ahmès proposait déjà une solution approchée du problème. » (tiré de Wikipédia)
Thierry : t’es notre vieux Papy russe à nous !
_
Bon, j’arrête là.
Tout de suite.
_
Douce nuit à tous.
Près de la roche fait de granit
Dans nos deux cœurs qui palpitent
On est bien gauche la première fois
Et quand nos lèvres se rejoignent
Les tremblements qui en témoignent
Disent que nous ne l’oublierons pas
Près de la roche tout en fusion
Nous laissons vivre notre passion
J’ai tant aimé cette première fois
Ma première fois
Elle fut toi
Tes bras de toi
Et mes émois
Mes lèvres offertes
Mon ciel de toi
Spirituel baiser charnel
De l’OOoO de là
Mon visage rosi d’émotion
Flageolant sur le ciel de terre
Tu es en moi mon éternel
En saveur de mes vérités
Serrées de mes je t’aime
belle soirée, Rachel.
Les pores de ta peau
les grains de ta coquille
la fleur de ta chair
Le faire l’amour
les caresses intimes
la voluté en ciel
Belle métamorphose que ce granit rose dans le Haïku d’Ossiane
__
Le grain de ta peau
La mémoire du toucher
La douce caresse
Effleurer du bout des doigts
Et s’en souvenir longtemps
___
Bonsoir et à mon tour, belle nuit à tous.
Annick nos pensées se croisent de manière incroyable entre tes haïkus et mon Tanka. Bonne nuit et Bise façon Sylvain Tesson dont arleteart nous si joliment donné la citation.
Aspe, elle est belle cette fête des roses dont tu parles. Se trouver aspergé d’eau de rose dans la chaleur du Sud, c’est plutôt rafraîchissant 🙂
Merci de l’évoquer, ça fait remonter des souvenirs d’enfance…
Bises au goût de rose à tous
Voila…
J’arrive bien tard et vais partir vite. J’ai pris le temps de la lecture… Quel plaisir de se trouver là… quel plaisir de vous trouver là… Chaque mot, chaque groupe de mots, qui disent ce que nous sommes, tout est si important…
Quant à Rosi…
Rosipietra, une référence,
Elle nous a joints en coeur à coeur
Rosi nous tire sa révérence
Elle appartient aux riches heures
Rosipietra n’est plus en moi
Elle est libre d’aller et venir.
Comme souvent Noisette le dit là :
« Maintenant je m’en vais dormir »
…ou essayer !
Bonne nuit, beaux rêves…
dans le lit de la vie
je dépose mes souvenirs!
au hasard des lieux et des jours
comme des petits cailloux
ou parfois des rochers!
et quand je repasse au même endroit
ils sont là intact dans ma mémoire
ils jaillisent presque palpables!
le tourbillon du temps n’emporte que les plus petits.
Les autres inébranlables sont à peine griffés
à peine érodés.
Ils seront là tant que mon corps voguera sur la vie…
après qui peut dire?
pourtant je l’ai songé…
Mais demain est un autre jour
Fuir les policiers alentours
Pour ne pas finir dans la cour
En attente du billet retour
Rédigé par: rachel | le Mercredi 25 juin 2008 à 17h15|
ma seule réponse RACHEL…
http://fr.youtube.com/watch?v=ArrOQYO-IEU&feature=related
Rachel, en écho à « Il quittera sa terre natale… »
J’avais déjà publié ce poème sur l’Oeil Ouvert.
C’est malheureusement toujours d’actualité.
Perles de vie
Des millions d’êtres,
Des millions d’âmes,
Des millions de vies,
Perles de jais,
Perles d’argent,
Perles de neige,
Attirés par la lumière,
Attirés par la liberté,
Attirés par la justice,
Perles de jais,
Perles d’argent,
Perles de neige,
Refoulés par un arrêté,
Refoulés, mis dans un avion,
Refoulés faute de papiers,
Perles de jais,
Perles d’argent,
Perles de neige,
Des millions d’êtres,
Des millions d’âmes,
Des millions de vies,
Attirés… Refoulés…
un opoème aussi écrit il y à quelque temps sur le sujet
l’homme vert
sous un soleil lumineux d’été
l’homme vert s’est échoué
il est tombé du ciel
sur ce monde artificiel
sur ces cotes de l’espérance
après une si longue errance.
sa peau verte comme l’espoir !
mais ce ne fut qu’un mouroir.
si loin de sa petite galaxie
la ou la vie rime avec survie.
il regardait là ou tout est abondance
il voyait les hommes y faire bombances
il croyait y trouver la richesse
loin de cette dure sécheresse
ce ne fut qu’une terrible détresse.
bientôt allais se jouer un drôle de drame
car ce n’était qu’un hologramme
ce rêve comme une porcelaine
qui c’est brisé a peine arrivé.
il avait confectionné son bas de laine
il s’était endetter, il s’était entêté
Il sera bientôt enterré.
loin de la famine
loin de sa famille
soldat inconnu,
d’une guérilla sans âme
ou des trafiquants du bonheur
récoltent le dur labeur
de ceux qui ont peur
De mourir de faim.
Pourtant, il voulait y croire
A cette terre des espoirs.
Qui n’amène que tristesse.
sous un soleil lumineux d’été
l’homme vert s’est échoué
il est tombé du ciel
sur ce monde artificiel.
Un pur plaisir de passer ici chaque fois que possible, vos photos vous inspirent divinement, vraiment magnifique !
Pour arrondir les angles on provoque des éclats
comme c’est curieux et presque paradoxal
mais la pierre brute a tant besoin d’être dégrossie.
C’est que la sphère n’a rien de naturel
construction de l’esprit dans sa perfection
elle a bravé les réseaux de Bravais
et elle en a bavé avant que de rouler.
Pour surfacer la pierre on a trouvé mille astuces
bien connues du tailleur de pierre-finisseur
du maillet tronconnique au ciseau à froid qui jette l’effroi
du chemin de fer au martelet guilloché à pointe diamantée
et c’est dans les épaufrures qu’on touche les encoignures
dans les guillaumes que viennent les queues d’aronde
avant que ne s’envolent les hirondelles.
Et doucement sou l’effet de l’art et du temps, du savoir patiemment accumulé
ou de la chute annoncée, que se façonne dans toute sa complexité
un nouvel objet dont la métamorphose nous pique de curiosité
Le cerveau de la terre
S’est posé le cours d’eau
Et fait des bulles d’oOoo
S’inspire et puis s’expire
Dans le bien bel respire
Qui donne vit en chair
La nature est si bien faite
Qu’elle n’a besoin
Ni de compas,
Ni de calculettes
pour fabriquer…
des boules
des ronds
des cônes
des carrés
des rectangles…
Elle invente….
des sculptures,
des portraits,
des visages,
du moins,
c’est nous qui interprétons
avec notre imagination
et toutes nos émotions
Son éternel langage…
Ainsi,
Ce simple rocher ROSE
Nous a tellement inspirés :
Il en a vu…
Des roses…
Des vertes et des pas mûres !
Des cochons ROSES
Aux éléphants ROSES
De la Baigneuse pétrifiée à peau ROSE,
Aux aventures rocambolesques de Rosipietra
Du chamallow au malabar,
Du chapeau de champignon,
En passant par la glace framboise fondue,
Il a même déteint au lavage !
On l’a épluché comme un pamplemousse
On l’a sculpté pour en faire un camée,
On l’a coupé en deux pour voir ce qu’il cachait,
Certains l’on serré dans leurs bras,
D’autres se sont assis dessus
D’autres encore ont voulu sauter par-dessus
Il a même servi de plongeoir !
L’eau lui a mouillé les pieds,
Il a fait la planche
Les JE T’AIME en ricochets
L’ont bien éclaboussé !
Il s’est fait aussi giflé par l’eau du torrent,
Et du courant a essuyé bien des tempêtes !
Mais il a aussi accueilli la vie !
Nous avons dansé le tango,
Ecrit des lettres, des cartes postales,
Fabriqué du papier,
Et passé du ROSE
Aux couleurs de l’arc-en-ciel !
Et l’aventure n’est pas encore terminée…..
Biseeeeeees à vous touteeeees et tous !
Une petite phrase cadeau avant de me déconnecter pour deux mois:
» La poésie, c’est faire des nœuds dans les phrases et obliger les gens à défaire ce nœud comme un papier cadeau »
(citée par Souleymane Diamanka « L’hiver peul »)
Bon été à vous!
Très bon résumé Dame Christineeeeeeee. Dis moi elle devrait pas tarder à pointer son nez notre capitaine sinon il va falloir qu’on puise dans nos réserves d’imagination. Mais vous connaissant je pense que ça ne pose pas de problème.
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeensoleillée
A mon avis,
Demain,
On change de couleur !!!!:
Lou devient une spécialiste pour défaire les noeuds !
Bonnes vacances à Annemarie !
(aparté autorisé ?)
Biseeees et à bientôt !
bel résumé, Christineeeee,
merci pour ce bien bel partage, Anne Marie, et bonnes vacances…
Se nage en nage si jolie pause
Une jolie goutte de vie rose
Bien fort serrée par les galets
Ne se lasse pas de bel aimer
Elle rayonne son fil de l’eau
Et murmure ses petits mots
Glouglousse ses petits oO oO O
Belles vacances Annemarie,
Christineeeeeeeeee, tu réussis toujours à me faire sourire et ta belle humeur sur le blog est un tel booster (sens astronaut. 😉 et autre ) et, d’ailleurs le drink poétique à la pamplemousse. Il est super énergisant !!
Oui Rachel vivement le retour de la capitaine qui commence à nous manquer sérieusement.
Love
waouh christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, comme c’est joliment dit et résumé, tu as bien écrit !
Quand le rouge a blanchi, la nuit n’a pas surgi
mais le massif galet nous a entraîné hardi
dans une ronde joyeuse pardi
tout ébouriffé mais pas émacié
il n’a pas coupé la terre et l’acier
juste posé…un regard humide
et entamé un pas bien timide
le temps comme un élastique s’étend
A n’en plus finir d’attendre ton retour.
J’avais écrit le début de ce texte il y a quelques temps
A la manière d’une chanson
Le temps ce vilain garnement
s’enfuit en riant plus vite que le vent
Le temps ce petit voyou
prend nos années pour leurs tordre le coup
Il prend par poignées nos plus belles années
les lance au loin en donnant des coups de pieds
souvent il se plait à visiter les ruines du passé
pour prendre des bouts de souvenir et les brûler
puis en faire un feu de joie et autour chanter
Le temps ce vilain garnement
s’enfuit en riant plus vite que le vent
Le temps ce petit voyou
prend nos années pour leurs tordre le coup
avec son canif il rode pour vous accoster
en laissant des traces bien incrustées
mais ne montrer jamais votre peur
quand vous regarder en face cette terreur
car il risquerait de vous voler vos années
ou de vous priver à jamais de votre liberté
Le temps ce vilain garnement
s’enfuit en riant plus vite que le vent
Le temps ce petit voyou
prend nos années pour leurs tordre le coup
C’est fort joliment écrit Christine (e) et bravo pour votre si belle humeur.
Bonsoir à tous.
Il me reste la fleur, dégagée de la pierre
Je l’offre à toutes et à chacun (. .)
Et à Ossiane qui nous manque
Le soleil,très tôt,
A vu naître une rose
Une gouttelette d’eau
Glissait si lentement
Sur la fleur mi-close
C’était le doux baisement
Du maître de toute chose
A son humble servante
Chante avec moi ! Veux-tu ?
Rosa
rosa
rosam
roae
rosae
rosa
roae
rosae
rosas
roarum
rosis
rosis
Le temps n’est pas venu de regarder en arrière
Et pas se plaindre en stériles regrets
Car les jours sont passés
de retrouver la terre (la mer)
Et de voir si la graine a germé
Nous dit Arthur R……
Aucun doute notre Océane- Ossiane Capitaine OHE ! n’est pas loin et la graine des idées a bien fructifié dans l’amitié
christineeeee a brillamment résumé notre aventure Bravo à tous sans « aparté »………!!!!..AA
Quand le capitaine rentrera
Revigoré, plus flagada
Elle se promèn’ra sur le pont
En se disant « que ça sent bon ! »
Les matelots lui chanteront
Oh capitaine nous t’attendions
Si certains faisaient la lessive
D’autres épluchaient le tas d’endives
Le capitaine bien étonné
aura sans doute vite oublié
Que l’équipage est bien toqué
Mais bien fidèle en amitié
Alors ce soir tous réunis
Nous chanterons tard dans la nuit
« Capitaine vient boire un canon
Tirelariron Tirelalirette Tirelariron et Pomme de reinette
Oui je sais c’est du grand n’importe quoi mais j’assume.
Hello Phil, je chantonne cette chanson de Brel depuis quelques jours déjà,
ne l’ai pas évoqué sur le blog et n’en ai pas posté les paroles car elle évoque une enfance que l’on veut trop façonner et qui est loin d’être la plus belle. Dans Jacques Brel, l’exil du far west , Pol Vandromme reprend les paroles de Brel ainsi
« A l’enfance très tôt embourgeoisée de cette chanson, Brel répond par l’enfance impériale des sorciers et des poètes » …
Et puisqu’on parle de chanson, merci à Marc pour la sienne et Rachel merci pour celle d’Obispo que je ne connaissais pas et qui est effectivement très touchante.
Bonne soirée à tous
Rachel !! on retrouve la dingo matelotte :))))))))) !! J’aime ça !
Mais cela a le mérite de me faire pouffer Rachel, alors j assume de me rire de bêtises…que j aime bien me rireeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee…
Pelote rose Mouillée de gouttes
Se sèche une face Et puis son autre
Se saute en l’air Bat de ses ailes
Tous ses efforts Ne sont pas vains
Toute séchée Elle se déroule
Un tapis rose Pour Ossiane
Ce soir le ton marque une petite impatience
L’absence prend beaucoup de place sur le pont du navire,
On attend le capitaine,
Le livre de bord est superbement rempli ,
Au capitaine d’en apprécier le rapport.
La compagnie attend de repartir
Vers de nouveaux rivages.
Bien ancrés au port de l’amitié.
Chacun guette la sirène.
Une pierre c’est comme un chic hochet
qui permet de faire des beaux ricochets
pour celà il n’y a pas besoin de piocher
juste choisir une galette pas trop amochée
la sentir bien en main puis la décocher
en laissant l’index filer en guise de cocher
spinée et stabilisée et filera sans plonger
des ses bonds successifs avant de s’allonger
nous en avons tous testé l’équilibre mitigé
afin d’en obtenir le maximum de portée
galets tournoyants pour galettes saisissantes
oublier un instant la pesanteur suspendue au vol
gare au virage synonyme de ratage, voire de ratatinage
qui a jamais délesté pour ne pas détester
son mince projectile en guise de palet
il lui faut l’avouer, malgré la beauté des lieux, la côte de granit rose, elle ne l’aime pas, mais lui l’aime… aussi parfois, assez rarement, pour quelques heures,
quelques jours, ses valises, roses, elle y déposent…
demain,
peut-être…
avec la rosée du petit matin, OSSIANE nous retrouverons…
Tirelariron Hips Tirelarirette Hic
Tirelidindon Tirelachainette houps
Tirelariron Vive les cacahuetes Hic
Le moussaillon Rachel fut emmené dans la salle de degrisement car elle en tenait une bonne couche.
C’est affreux les amis. je ne peux plus regarder ce rocher sans y voir le cochon rose du début.
J’en peux plus de voir ce cochon. Promis, demain je vais consulter……et me soigner……
Bonne nuit à tous et à toutes.
Capitaine tu es là
tu es là
es là
là
Y’a même de l’écho ce soir