Lecture du Haïku Calligramme: bas , haut, droite
Chambre noire
déchirure de l’absence
soleil si loin
◊ Aux abords de Sartène. Voir la Carte de Corse …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: bas , haut, droite
Chambre noire
déchirure de l’absence
soleil si loin
◊ Aux abords de Sartène. Voir la Carte de Corse …
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Bonsoir à tous,
Merci à vous pour vos beaux commentaires déposés sur la note précédente.
Malheureusement, je ne suis pas en mesure de vous commenter en ce moment; il ne faut pas m’en vouloir. Que cela ne vous empêche pas d’écrire et d’échanger entre vous comme d’habitude.
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Toute mon amitié. A très bientôt.
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Ossiane
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Quel magnifique jeu dans ce bel agencement entre le titre, le haiku et les photos. Bravo Ossiane!
Illuminé par les projecteurs
la belle dévoile sa beauté
mais ce n’est qu’un leur
son âme en dessous est craquelée
Magnifique page Ossiane… j’aime ces ambiances de voiles de lumière… courage et belle vie à toi.
***
Jour de soleil gris
Sédiments du silence
Un appel du ciel
Ecouter le mentor fratrisée en calembour de ses vers sages en paradoxes des équinoxes
Ou le soleil caresse de son onduleuse flânerie en cache nuages
J’aime beaucoup cette ambiance
Bonne semaine Ossiane
Coup de projecteur
un voile se déchire
au soir t’imagine
Oblique ma pensée
se pose et caresse
ta main alanguie
C’est très beau et très émouvant,
beaucoup d’émotions devant les photos, le fort beau calligramme et le si bel haiku…beaucoup d’émotions. Belle journée à chacun.
Et tes yeux si doux
Echos envoutants mes nuits
faisceux de lumière
Déchirure de cœur
Absence éternelle
Noir aveuglant
Quand le Manque
Dévore les tripes
Les mots sont futiles
Seule
Son départ te hante
Seule
Sans lui tu pleures
Pourtant
Il n’aurait pas aimé ça
Pourtant
Il t’a montré la voie
Garde le doux, le gai et le tendre
Serre les très fort et …
Avance vers le soleil !
Elle est émue vraiment
Que lui apporte le temps
Déchirure grâcieuse
Qui se remplit de roses
Et leur parfum l’ennivre
Quand son doux temps
Il l’aime
Il l’aime encore
Encore et en corps
Si belle délivrance
et je te lis Nigra, c’est bien beau! belle journée!
émotion, sensation, que la déchirure et grande lorsque l’absence de l’autre survient…
ce fut superbe,
le ciel s’était longuement préparé,
se garnissant de couches de nues superposées
juqu’à créer une sombre ambiance
à laquelle les collines avaient consenti
la reprenant en majeur,
jusqu’au noir –
et dans le silence et l’attente
un pinceau a surgi, autoritaire –
une petite goute,
partie infime de la masse d’eau
ainsi découpée,
est devenue d’argent brillant,
grisée, confuse de cet honneur
Et l’éclair de la nuée a jailli
de ton regard noir
l’étincelle d’or
luit dans le soir
et tes lèvres sourient
calines
derrière la mèche d’ombre
de tes cheveux.
Le feu sous la cendre.
Un rayon
Juste un seul rayon
Mais quel rayon !
Il est vrai qu’Ossiane en connaît un rayon !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Sous le voile noir
Un coup de projecteur
De son jet de lumière froide
Illumine la surface plane
Du papier lisse et glacé
Puissance maximale,
Exposition minimale,
Du grand labo céleste
Une goutte de créatiOn
Est tombée par miracle,
Instant de vive émØtion
Admirable spectacle,
En impression positive,
Une image est née…
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Et un clin d’œil à tous les photographes
Qui ont jadis passé des heures
L’œil fixé sous leur agrandisseur
En quête de belles images !
Le numérique a pris la suite
Plus rapide et plus pratique !
Mon agrandisseur pleure
Abandonné seul au grenier …
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Et mon coeur frissonne, l’image m’impressionne, si belle mais si chargée d’émØtion……
« Chaque soir est un magicien, il fait du monde un songe, il emmène doucement les hommes, comme s’il les prenait par la main, dans des célestes pays de rêve où la sagesse compte moins que l’intuition, la clarté de l’intelligence moins que les sentiments obscurs. » Robert Walser
c’est une source de lumière
qui provient de l’antre de notre âme.
Elle s’échappe miraculeusement;
et laisse ses traces sur la vierge pages.
Elle éclaire parfois l’esprit de ses contemporains.
et fascinera peut être ceux à venir.
le talent et le hasard décideront au travers de leurs prismes d’en conserver
quelques ondes dans les écheveaux du temps.
Et il jaillit du noir
Sa beauté toute belle
Elle l’aime son rayon
Se butine bel miel
La vie son horizon
De la terre vers le ciel
Dans la force d’y croire
L’abeille d’Annick
En met un sacré rayon !
Rayon de miel
Rayon laser
Rayon du cercle
Chef de rayon
Rayon X
Rayon vert
Rayon d’action
Rayon de braquage
Rayon de vélo
…
C/rayon à papier
….
Et le plus beau…
Rayon de soleil !
(Pour Ossiane, même de loin, ça fait du bien,
Et celui-là, tu ne pouvais assurément pas le louper !)
Biseeeeeeees sucréeeeeeees !
bisous géraniumés, Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, que mes mains ont planté, je les aime déjà tant, que mon regard se danse sur leurs feuilles velours, se promène tout de bon, en attendant tout sage la première fleur de rouge, je les ai pris tous rouges, de bel rouges de printemps….
Et d’un geste éternel
Il déchire le ciel
D’un mouvement grâcieux
Dépasse son bout de nez
Et envoie fort et doux
De bels baisers de miel
Et la terre elle accueille
Elle frissonne et se rit
L’horizon s’ouvre pour elle
Elle pousse ses petits brins d’herbe
Tu vas bientôt devoir sortir la tondeuse Annick,
car ça pousse fort, au ras des pâquerettes !
(moi aussi d’ailleurs !)
Premier hors-sujet du jour :
je t’invite (et les autres d’ailleurs) à l’inauguration de mon blog !
Venez cliquouiller !
Je ne sais pas encore où ça va aller, on verra bien ! Ce n’est qu’un début !
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http://christineeeeeeee.blogspot.com/
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Prisonnier de ton chateau
Le voyageur est plus riche
Que toi !
IL est dans la ville.Les cheveux hirsutes .S D F sans doute .Demande rien a personne.
ILgrave son histoire sur les murs ,les portes de la ville partout il est passé même si personne ne le voit. Personne ne fait attention a lui.Ne demande rien quelques fois il pousse un cri. C’ est tout,jamais quand nous l’ attendons .IL est là toutr la ville l’ a vu.IL ne connais personne et personne le connait.
Cette année il y a plus de vingt ans qu’ il est arrivé.IL se nommeAlain.
Ce soir je sais que j’ aurais bcp de mal a dormir.Noisette.
chambre noire, salle de radiologie, rayon x, clichés, diagnostic, compte rendu, nouvelle, émotion, déchirure, puis inévitablement,d’ici peu, l’ absence…
le soleil et déjà si loin…
Etranger, il est venu ce soir
Il n’a rien voulu dire
Ses yeux, jadis chargés d’espoir,
Semblaient ne plus savoir rire
Sombre, étang bordé de pierres grises
Ombre, sans idée de lumière
Ou de son rayon lointain
Qui vient frapper la terre
Lumière d’un matin
Instant, temps, de magicien…
Son âme en était tant éprise
Mais, que s’est-il passé ?
Ô ! l’Amour exilé !
Dis donc c’est qu’on est vite parti avec Sabine. Allez zoup au suivant ! Ohé les autres accrochez-vous ça tangue !
Ne m’en veut pas Sabine
j’ai l’humeur badine
Raies obliques et pourtant si bien canalisées
trouée passagére mais savament avalisée
lien presque sacré dans un entre-deux glacé
L’inauguration bat son plein ! (clin d’Oeil)
Merci de vos visites !
Biseeees du soir
Etranger, il est venu ce soir
Personne n’a voulu savoir
Il a repris son chemin de lumière
Une fleur à la boutonnière
Peu importe l’absence
Pour toujours en partance
Ils passeront les jours
Ô ! Exil de l’Amour
cette nuit il n’a pas rêvé
Comme toutes les nuits.
il vit seul dans son appartement
Personne n’y vient jamais.
il ne reçoit pas de courrier non plus
Seul l’administration et les banques de données disposent de son adresse!
le réveil s’est mis à sonné
Il a ouvert un oeil, il a arrêté le réveil.
Il s’est levé comme chaque matin.
Combien y a t’il eu de matin?
combien d’années
personne ne fête son anniversaire
Il n’a pas d’enfants
Ses parents ! en à t’il jamais eu.
Des amis! pourquoi en aurait il ?
il se dirige comme un robot
Au programme immuable.
il accomplit les même gestes
dans même ordres depuis des lustres
Après Il quitte la maison
ferme sa porte,
marche d’un bon pas
le train n’attend pas
il y en a pourtant d’autres
mais prendre celui là est important
il aime être à l’heure;
il va vers le saint travail
comme un moine
s’enfermer dans sa cellule
sans gardien sans barreau
une cellule avec un ordinateur
un téléphone,
il écrit,, réfléchi
prend un café, quelques gâteaux
il lui arrive de parler
il écoute ou plutôt il entend
ilcomme une glace sans teint
a midi il se remplira
seul à une table
personne ne s’assoit plus à sa table
certains ont bien essayé
mais il parlait à une boite vocale
il se remplira
comme on rempli une carafe
rien n’a d’odeur ni de saveur
une fois plein il s’arrête
puis repart à son travail
ce soir il rentrera
comme tous les soirs
il rallumera la télé, il se sent moins seul
quoique cela ne le dérange pas
il dînera face à sa solitude .
sur la télé les images défileront
de film en publicité
de chansons en séries
de jeux en reportage.
au fond de la nuit
puis il ira se coucher
car il faut bien se reposer
il attend patiemment que la mort vienne le chercher
Mais la mort à bien d’autres choses à faire.
il n’a plus aucune émotion
peut être dailleurs est il déjà mort!
Une percée de lumière dans le déclin du jour déchire le voile des ténèbres….
____
Doucement emportés dans le naufrage
Les mots les plus forts n’ont plus aucun sens
Ceux-là mêmes qui encouragent et soulagent
Se meurent en un triste et tragique silence
La souffrance s’installe en profondeur
Et L’esprit meurtri peu à peu s’engouffre
S’abandonne et se noie dans la douleur
Le corps entier agonise, pleure et souffre
Alors, il reste ce faisceau de lumière
D’un soleil venu d’un tout autre monde
Un messager porteur à sa manière
D’une lueur dans la douleur profonde
__
Bonne nuit à tous
Et le ciel pousse un cri
Un faisceau de lumière
Réveille toi
Toi là bas
Vis la donc cette vie
C’est ta vie d’ici bas
Serre la embrasse la
Vis ta vie
Aime tellement
Que tes jours
S’en souviennent
J’ai pris le faisceau de lumière
je l’ai serré très fort dans mes bras
Pour qu’il ne fonde pas en poussière
Pour que la nuit de me le prenne pas
Bonsoir Annick et à ceux qui ne dorment pas
bonsoir Monique,
serre fort ce faisceau de lumière, il est pour toi, tout de bel, tout de vivant, tout de vrai, tout d’amour..
si bel calligramme…
Dans ma chambre de seul
Je pleure mon autre
L’absence
Tant envie de serrer
De la vivre ma vie
Présence
Envie de vie
Mon édredon insuffisant
Présence
De sa présence
Pour colmater cette déchirure
L’absence
La Sartaine impassible et l’étang endormi
Les montagnes alentours goûtaient cette accalmie
Et puis le rayon plonge, elle en profite enfin
Repoussant les nuages il nourrit ses confins
Sa lumière bien qu’oblique a une force magicienne
Il offre de ses cieux la lueur Olympienne
Que cette terre absorbe pour faire pousser la vie
une flore belle et sauvage qui nous fera envie
La terre s’était résignée
à la nuit.
La nuit s’était résignée
au silence.
La montagne exhalait
ses parfums,
qui s’enlaçaient
et se fondaient
dans les ombres
de la brume.
Tout doucement,
puis crescendo,
du noir avaient jailli
des chœurs de bleus
incroyables
qui s’élevaient
vers le ciel plombé,
fusaient dans les nuées.
Brusquement
tout s’est tu,
des nuages
le pesant voile
s’est déchiré,
et le soleil a braqué
sa splendeur
sur la vallée.
La terre alors conçut
le manque dont elle souffrait.
Phil alba… votre texte de 22h19 est très beau… j’y vois comme une réponse à Noisette… c’est très sensible… j’aime, merci
Son coeur est déchiré
Un jour il s’est brisé
Et le ciel la regarde
Copatit se déchire
L’averse de ses gouttes
Enlève le trop salé
Le ciel lave la blessure
Et permet d’avancer
merci de lire, compatit…
Emotion de la nuit
Ton noir douce enveloppe
Tu me serres bien fort
Dans tes noirs étoilés
Et mes yeux s’attendrissent
Près de toi je m’endors
Hey Phil, j’aime bien ce que tu écris mais tu es sûrement parti, il est déjà si tard chez vous. Annick et Monique je vous embrasse.
Bonne nuit à vous tous.
BONNE NUIT à chacun, l’oeil baille des étoiles..
Le ciel s’est ouvert
Et a parlé de lumière
Chemin céleste
Recueillement
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir; il descend; le voici:
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,
Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant;
Le Soleil moribond s’endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l’Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
Charles Baudelaire
http://www.dailymotion.com/relevance/search/recueillement%2Bferr%25C3%25A9/video/x167d4_leo-ferre-recueillement_creation
Il est beau ce poème Maria. Merci.
Et puis message pour tout le monde, les matelots, ne disparaissez pas!!! Ossiane a besoin de l’équipage entier. Présence obligatoire surtout en son absence. Ceux qui manquent à l’appel, risquent le cachot !!! ( Bourrache par exemple. Hein …)))
Pour reprendre les paroles de notre Noisette et en hommage à tous ces « Alain » des rues qui font mal au coeur , la chanson de Tété, Passage Brady.
Quotidiennement,
Il s’administre le poison.
Quinze, vingt fois, ça dépend
De son humeur, c’est selon.
«Boit-sans-soif, pauvre saoulot,
Bon à rien, suce-goulot»
Disent les mauvaises langues «Bentôt les croques-morts enduiront ton corps de chaux»
Il traîne de débit en débit,
Dans l’espoir d’y trouver quelque répit,
Cet homme que personne n’aime ni ne nomme,
Cet homme que personne n’hèle ni ne sonne.
Il connaît tous les lieux,
Il y a ceux où il va faute de mieux.
Ceux qui servent à passé minuit,
Les deux ou trois qui font crédit.
«Il gît à même le caniveau
A la manière des animaux»
Disent les mauvaises langues, «De lot il ne le goûte que trop ! »
Il traîne de débit en débit,
Dans l’espoir d’y trouver quelque répit,
Cet homme que personne n’aime ni ne nomme,
Cet homme que personne n’hèle ni ne sonne.
Il traîne de débit en débit,
S’en va s’aviner
Parce que sa vie ne
Lui inspire plus que du mépris,
Ne lui inspire plus que du mépris.
Dans un café Passage Brady,
Une femme égrène des notes sur une six cordes.
Elle psalmodie son psaume favori,
Où il est beaucoup question de discorde,
D’amour, de haine et de miséricorde.
Une troué de lumière dans la nuit
ou
les derniers éclats de lumière avant la nuit
J’aimerais tellement qu’elle n’ait pas peur à ce moment là
Fruit d’hiver
tranché net
d’une lueur trop vive
les flancs à nu
la peau grêlée d’âges perdus
que faire sinon
pleurer cette espérance
des Dieux ?
Un matin plus proche pour tous
Un petit plus pour Maria et Lou
Mêlons nos âges, voulez-vous ?
Asseyons-nous
Regardons converger nos chemins
Voies de lumière et aussi d’ombre
Qui nous amènent certains matins
Avec peine ou sans encombre
A accueillir
Mêlons nos mots, le voulez-vous ?
Asseyons-nous
Laissons se joindre nos âmes
Qui nous réclament
De vivre pleinement
D’heureux temps
—
Enfin sourire
Hello, déjà debout ! On n’en demandait pas tant aux membres de l’équipage !
Que voulez-vous savoir Phil que nous n’ayons pas encore dit?
Juste savourer le fait d’être, c’est tout ce que je demande à l’existence.
Vous devriez en faire autant. La paix, c’est peut-être le mot le plus important de mon dictionnaire.
Bonne journée à vous tous
il est si grand ce poème de Baudelaire, que je résiste baba devant…la puissance des mots.
Quand la vie elle déchire l’être
Le laisse tout seul sur le trottoir
C’est immense chagrin de vie
Pleine pensée pour ceux qui souffrent
Abandonnés seuls mis en vie
Puits de lumière
Un bain de soleil
Le ciel contre la mer
Et puis tu vois Annick, la compassion n’existe même plus ou alors souvent elle n’est que dans des mots qu’aucun acte de la vie ne corrobore. Ce n’est pas que le système qui est pourri, c’est la base même de nos façons de voir les choses. Quand un truc nous dérange, souvent on tourne la tête pour éviter de le regarder. J’ai fait cela très souvent, j’ai voulu rester enfant pour ne pas être responsables de mes actes ou de l’absence d’acte et je n’en suis pas très fière.
Quand on fuit, on se perd et on n’arrive même plus à se regarder en face.
Magritte disait ceci :
» Cette vieille question qui sommes nous? trouve une réponse décevante dans le monde où nous devons vivre. Nous ne sommes en effet que les sujets de ce monde prétendument civilisé où l’intelligence, la bassesse, l’héroisme la bêtise s’accommodant fort bien les uns des autres sont à tour de rôle d’actualité. Nous sommes les sujets de ce monde incohérent et absurde, où l’on fabrique des armes pour empêcher la guerre, ou la science s’applique à détruire, à construire, à tuer, à prolonger la vie des moribonds, où l’activité la plus folle agit à contre-sens; nous vivons dans un monde où l’on se marie pour de l’argent, où l’on batit des palaces qui pourrissent abandonnés devant la mer. Ce monde tient encore debout tant bien que mal, mais on voit déjà briller dans la nuit les signes de sa ruine prochaine (…) La nature parait avoir été généreuse en créant pour les individus trop impatients ou trop faibles le refuge de la folie, qui les protège de l’atmosphère étouffante du monde actuel »
Sur ce, et comme dirait notre Dame Noisette, je m’en vais dormir, Il est temps.
Bisous
___
De son là-haut,
L’âme
D’un faire-part
Noir
M’éclaire
D’un rai de lumière.
Une pensée, un espoir ?
__
Je voudrais bien…
Non. Je veux…
un soleil tout jaune et tout chaleureux.
Bonne journée à tous.
___
Oh je me dois de revenir une minute pour te demander pardon Phil, je ne voulais pas être agressive. Tu es si gentil, et j’ai de drôles de façons de dire merci.
Bel jour à toi (comme dirait Annick !!)
Et que tu aies 18 ou 100 ans, peu importe. C’est le coeur qui compte en amitié.
Allez ciao
Tu préfères comme ça Bourrache? ! ))
… et bonne nuit à Lou ^-^ .
Heu … je préfère quoi, Lou ? (moi, pas comprendre…)
Ben un peu de soleil tu voulais, et donc plutôt que de terminer sur une note d’amertume , je pars sur une note plus amicale.
L’entente invite le soleil et l’espoir plutôt que la grisaille et le froid.
Ce coup là je vais vraiment me coucher ou je serai une espèce de zombie demain. Si quelqu’un a des choses plus perso. à se faire pardonner, j’aurais ouvert la porte. Allez bisous à tous.
Quand le faisceau pointe et balaie, il décille et décide
quand le faisceau circule et circonvient il habille et déride
quand le faisceau tourne et émeut il babille et débride
Est ce l’éloignement qui fait la rectitude, la distance qui transforme en source quasi ponctuelle, l’étendue qui donne ce rendu parallèle en lignes de fuites colinéaires ?
De cette concentration certes localisée résulte une intuition, une impression proche de la divination et de ces puissance célestes qui dardent mais que parfois nous raillons à l’abri de la raison.
Dans le noir des consciences en panne d’éclairage, tourne la rage, mais quand vient la lumière même si c’est un cruel révélateur de l’absence, parfois de l’absence à soi, il faut faire face et dans la dimension suggestive comprendre ce que l’absence ou la séparation apporte dans la conscience éprouvée du lien, de ce qui fut, a été défait.
Ce n’est pas le triomphe de la raison mais juste le sens affuté du contraste qui trace les lignes de force en devenir.
Allez allez, la vie elle est toute douce, j ai du mal à tout suivre,
une soirée mouvementée en autisme récalcitrant hier soir..deux heures zen..pui un avant coucher fatigant…et un réveil de nuit…
alors je me saisis les beautés de vie…
je vôte pour la Paix c’est sûr, et pour rien que l’amour,
et que oui, c’est bon de regarder le monde en face tel qu’il est en toute vérité, sans peur, pour ensuite ne pas connaître la peur de se regarder soi en face en face, surtout en fin de vie me semble, les secondes peuvent être cuisantes,
alors juste aimer s’aimer, sourire, manger les fleurs, tendre une main, c’est pas grand chose, mais cela fait du bien, pour soi et l’autre…
SOURIRE DE PLEIN!
mais dessous une image, et une belle image, mes mots aiment bien la vivre leurs émotions, mes mots, d’ailleurs je contrôle pas mes bouts de doigts qui transirent et respirent et sautillent tous seuls en palpites…
et cette image d’Ossiane, si belle, et si forte de vie telle,
la déchirure elle fait partie de la vie aussi, un jour ou l’autre…
mais il reste les moments de partages superbes, de rencontres magnifiques, de beautés de vie…et c’est Grand de VIE!
BISES à chacun!
quelques petites phrases sur l’abscence
sans toi
je suis comme un lion sans crinière
la tête nue offert au froid de l’hiver
je suis comme un aigle sans aile
qui ne peux plus voler vers elle
je suis comme une girafe sans cou
je me sens petit tout a coup
je suis comme un cerf sans bois
qui ne peut plus bramer dans les bois
je suis comme un zebre sans rayure
vulnérable au mileu de la nature
je suis comme un rhinoceros sans corne
fragile même s’il est enorme,
je suis comme un dromadaire sans bosse
malléable , mon corps mou sans os
je suis comme un kangourou sans poche
qui ne pourrais plus protéger ses proches
je suis comme un léopard sans tache
a découvert quelque soit l’endroit je me cache,
je suis comme un elephant sans defense
me sentant chétif et sans defense
je suis comme un herisson sans piquant
nu , vulnérable livré au quatre vents
Marc,
avec toi,
je me grise
de plaisirs.
Signé : la souris.
__
heu…
Hello Marc,
Il me semble que tu as oublié
un couplet :
Comme un avion sans aile…
Alors, pour toi :
_____
http://fr.youtube.com/watch?v=G58f6PcM2Ts
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Pour Bourrache :
Une recette
IN – FA – I LLI – BLE !
EXPIRATION……
INSPIRATION……
Alors, RESPIRE à pleins poumons !
…. mais je m’aperçois que la recette fait déjà des miracles… Notre chère Bourrache remontre le bout de son nez… de souris …. !!!!
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees à vous !
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Faisant fi de la grisaille
D’une atmosphère d’ébène,
Le buveur de lumière
A trempé sa paille !
A boire bien frais !
Et à la vôtre !
Christineeeeeeeeeeee
petite souris reste beaucoup dans son trou en ce moment!
le gris ne te plait pas!!!
j’aime bien charlélie
Christineeee : si tu n’avais vu que le bout de ma queue, c’est que je me taillais dans les taillis.
Mais, tu sais, toi, que j’ai de beaux yeux !
Et que je ne fais pas grise mine …
P.S. : mon linge pendouille à 14°8 avec un léger vent du nord …
Inspiration…
Expiration…
Marc, j’me méfie…
http://fr.youtube.com/watch?v=p0A06ibJS-8&feature=related
Sacré Salvador !
Impayable !
Et c’est en riant
que je m’en vais,
maintenant,
monter ma jument !
A ce soir !
Moi, les chevaux, ils me font un peu peur …
j’ai jamais monté que des escaliers …
pour aller dans mon lit …
au fond du couloir…
(çui où Annick a suspendu son hamac)…
première porte à droite.
(c’est qui qui avait la porte à gauche ? Monique ?)
Mais tout cela re-monte à loin…
normal, pour un cheval …
et des escaliers.
Je me branche au réveil et je vois qu’on fais un peu de sport, ( respire expire) du cheval avec Christine en belle cavalière ! qu’on monte et descend les escaliers de l’hotel. Il y a de la musique et le hamac est là !!
On est en vacance génial !!!! Vive la PAIX … Ossiane, stp un peu + de soleil pour les prochaines photos . Si on s’agglutine tous sous ton rayon, on sera les uns sur les autres et il y en a qui pourront pas bronzer.
Bisou à tous
Elle est jolie cette photo, je reviens la regarder…
et je vous lis, et je souris,
non, j’ai pas oublié Bourrache, mon hamac au bout du couloir…SOURIRE…toi alors..
et Lou, tu me fais rire..
mais Ossiane, en fait à sa guise, je lui fait confiance dans son voyage en album…et puis j avoue que si cette photo, cet haiku remuent, ils sont fort beaux, grands de vie dedans…
Allez je tente encore de laisser courir les doigts sur le clavier de l’image…BISES à chacun…heinhein, un petit café Bourrache..non, je n’ai pas oublié…mon bel hamac de vie et vous tous en chacun….
Le soleil perce le nuages
La terre l’attendait pour se pousser
Elle frotte ses petits yeux
Et souffle sur les feuilles
Elle tire fort les racines
Puis fait couler de l’eau
Et La Nature s’éveille
En ce petit matin
De tout premier matin
Qui conjugue je t’aime
Absence par la trouée
Tu es lumière
Et si belle présence
Tu es
Et je serre
Mon absence en présence
Emotion
Si pure de vie
Tu frictionnes l’être
Le garde en vie
Si belle vérité
Se vivre se palpiter
Si bel mot
Qu’est mot si on….
Le réinventait
On ne ferait pas mieux
Si doux de parler
Emotion
Annick : j’aime très beaucoup ton petit dernier ….
En réponse au texte de marc
Je suis seul, je suis vieux.
Enfermé dans ma tour
Me suis-je occupé d’eux ?
Ai-je donné de l’amour ?
Mes enfants sont ingrats
Ils m’ont tant oublié
Mais moi ai-je été là ?
Ai-je su les aimer ?
Car je peux bien me plaindre
Redire que je suis vieux
Pleurer et même geindre
Dire « je suis malheureux »
Je les ai ignoré
Balayé d’un revers
Quand j’avais une santé
Qu’on qualifiait de fer
Et mes petits enfants
M’intéressaient bien peu
Qu’ils étaient fatigants
Et bien peu respectueux
Je suis seul, je suis vieux
Enfermé dans ma tour
Me suis-je occupé d’eux
Ai-je donné de l’amour ?
J’ai peur d’être mal comprise. Je ne pense pas que si l’on n’est seul c’est parcequ’on le mérite mais je pense que certains ne méritents pas qu’on s’appitoie sur leur sort au regard de ce qu’ils ont été. On récolte quelquefois ce qu’on n’a pas semé
Et moi mon émotion elle t’aime très beaucoup, Bourrache, et mon émotion, c’est que moi….bises.
c’est fort rigolo cet histoire de hamac, car cet après midi, je sortais une lessive dans le garage puis regardais le hamac posé sur une étagère, au fond, et je me disais, manque juste un support, mes deux arbres sont restés dans le nord,
et puis….mais déjà me hamacker tendrement jolis souvenirs mes pommes, j’ai aimé, puis te lire et le hamac, double émotionnée…
Je suis émue que tu aimes le dernier pêt à gaz de mes doigts….
il fait SOLEIL et j’AIME!
et je te lis Rachel, et je partage tes mots…
C’est infiniment rare de voir une gloire, et je comprends que tu aies appelé cette photo magique » Emotion « .
« Un optimiste, c’est un homme qui plante deux glands et qui s’achète un hamac. »
Jean-Marie de Lattre de Tassigny
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« Une optimiste, c’est une Annick qui regarde son hamac posé sur l’étagère et qui … (j’vous laisse finir) (n’oubliez pas de signer !).
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et je lis rachel, et je ne partage pas tes mots, pas assez tendre pour moi, trop dur… ai- je donné de l’amour ? faut -il donner pour reçevoir ??? ne peut t’on pas donner sans rien attendre en retour??? pas façile ….
Finalement la personne qui disait » seuls les chauves coupent les cheveux en quatre » Z’ allee p’ tet’ vous comprendre .Ou alors on vas sotrtir la batterie de testset cela va donner un profil…
Quand on aime se pose t ‘on tant de questions?
Le petit prince dit » on ne voit bien qu’ avec le coeur » St Ex .C ‘est facile a comprendre ???
Le proverbe dit aussi » qui séme le vent récolte la tempete » cela pour les gens qui connaissent L’Evangile.Je n’ ai pas dit la Bibble hein Bourrache !
Bonne soirée je m’ en vais loin de tous les gens biens trop bien pour moi Noisette.
Bourrache, je m’éclate de rireeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees…TOI ALORS!
je partage aussi tes mots, sabine, avec ta belle nuance…
Je partageais ceux de rachel dans le sens, on donne et on ne reçoit pas toujours, c’est ainsi de vie et puis parfois on est seul on se larmoie mais c’est juste normal, car on a vécu en seul sans aimer les autres, il me fallait plus nuancer, mais je me comprends tant que j oublie que je suis lue…SOURIRE…
de toutes façons à mons sens, aimer, c’est juste aimer sans penser donner recevoir, c’est aimer se donner et le reste suit de soi, comme ça,
et à mon sens, il faut surtout pas donner pr penser recevoir, il suffit juste d aimer donner, et si on reçoit on est surpris, et si on n a pas et bien tant pis, au moisn on a aimé se donner..
et Bourrache, juste voir le hamac me suffit, mon oeil se balance déjà…si tendrement mes pommes, et ma pomme jolie…
Pour Bourrache et Annick :
1 SOURIS
+ 1 HAMAC
=
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http://66.img.v4.skyrock.com/667/diddlgirls/pics/78179113_small.jpg
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Oh, Noisette, je ne comprends pas ta colère … et moi qui venais d’acheter mon ticket de train pour aller visiter ton beau jardin … et siroter (non, pas du thé, j’aime pas !) plein d’autres choses que tu as proposées et que j’aime bien, avec toi et nous tous.
Tu sais, je me pose souvent la question de savoir si je suis quelqu’un de bien … (de trop bien, ça ne m’a même pas effleuré l’esprit !).
Biz à toi.
Bourrache : un p’tit ticket de train pour Toulouse, ça te dis ?
Pour Noisette :
« Juste quelqu’un de bien »
Enzo enzo
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Debout devant ses illusions
Une femme que plus rien ne dérange
Détenue de son abandon
Son ennui lui donne le change
Que retient-elle de sa vie
Qu’elle pourrait revoir en peinture
Dans un joli cadre verni
En évidence sur un mur
Un mariage en Technicolor
Un couple dans les tons pastels
Assez d’argent sans trop d’efforts
Pour deux trois folies mensuelles
Elle a rêvé comme tout le monde
Qu’elle tutoierait quelques vedettes
Mais ses rêves en elle se fondent
Maintenant son espoir serait d’être
Juste quelqu’un de bien
Quelqu’un de bien
Le cœur à portée de main
Juste quelqu’un de bien
Sans grand destin
Une amie à qui l’on tient
Juste quelqu’un de bien
Quelqu’un de bien
Il m’arrive aussi de ces heures
Où ma vie se penche sur le vide
Coupés tous les bruits du moteur
Au-dessus de terres arides
Je plane à l’aube d’un malaise
Comme un soleil qui veut du mal
Aucune réponse n’apaise
Mes questions à la verticale
J’dis bonjour à la boulangère
Je tiens la porte à la vieille dame
Des fleurs pour la fête des mères
Et ce week-end à Amsterdam
Pour que tu m’aimes encore un peu
Quand je n’attends que du mépris
A l’heure où s’enfuit le Bon Dleu
Qui pourrait me dire si je suis
Juste quelqu’un de bien
Quelqu’un de bien
Le cœur à portée de main
Juste quelqu’un de bien
Sans grand destin
Une amie à qui l’on tient
Juste quelqu’un de bien
Quelqu’un de bien
J’aime à penser que tous les hommes
S’arrêtent parfois de poursuivre
L’ambition de marcher sur Rome
Et connaissent la peur de vivre
Sur le bas-côté de la route
Sur la bande d’arrêt d’urgence
Comme des gens qul parlent et qui doutent
D’être au-delà des apparences
Juste quelqu’un de bien
Quelqu’un de bien
Le cœur à portée de main
Juste quelqu’un de bien
Sans grand destin
Une amie à qui l’on tient
Juste quelqu’un de bien
Quelqu’un de bien
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http://fr.youtube.com/watch?v=2XIJHJEb2Ec
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Bon je vais m’expliquer sur mon texte. Je l’ai écrit en pensant à ma grand-mère qui n’a pas été une bonne mère, qui ne sait pas occuper de ses enfants comme il le fallait et qui a été profondément égoïste toute sa vie. Une fois veuve elle s’est tout naturellement retournée vers ses enfants. Elle s’est rappelé d’eux car elle était seule. J’étais ado, à l’époque, et je ne l’aimais pas vraiment car elle ne s’était jamais occupé de moi. C’est pour cela que mon texte est un peu dur. Je pense, sincèrement, être à l’écoute des autres mais je ne supporte pas les gens qui s’appitoient sur leur sort quand ils ont tout fait pour qu’il en soit ainsi. On peut être un jeune « con » mais aussi un vieux « con ». On ne donne pas pour recevoir je suis bien d’accord avec toi Sabine mais ceux qui n’ont jamais rien donné ne doivent pas se plaindre de ne rien recevoir. La vie est un échange, un partage. Ce n’est pas parcequ’on est « vieux » qu’on doit être respecté plus qu’un jeune c’est en fonction de ce qu’on est et de son comportement.
Voilà j’ai essayé de m’expliquer car ce texte est presque parti dans la colère en raison des motifs évoqués plus haut.
Et Rachel qui avait peur d’être mal comprise, laissa couler dans son stylo un bout de chanson de Brassens, ))))))
Le temps ne fait rien à l’affaire
http://fr.youtube.com/watch?v=Ypeo118OuFw
J’ai bien aimé ta chanson Bourrache
Merci Lou pour la chanson de Brassens. Elle est plus claire que ce que j’essayais maladroitement de dire.
A mes infos de 20 H 00 : il ne chantera plus jamais « demain matin » et sur youtube, il y a déjà ceci :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/jeff%2Bbodart/video/x5htiy_jeff-bodart-est-decede_music
Je l’aimais bien …
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Bon, j’ai assez squatté l’espace aujourd’hui, je vous laisse.
christine, marc, comme un avion sans aile, la suite …
http://fr.youtube.com/watch?v=kdYOI3IrmVg
Sacrés matelots dans ce bateau ;))
Moi je ne serais pas tombée mieux.
bisous pour planer au dessus de la terre d’Ossiane en émotions .
Ce soir, j’peux pas quitter le blog comme ça. Je ferais preuve d’un manque total d’amitié. Alors, Ossiane, à défaut de me dire que tu vas bien, peux-tu juste passer pour m’écrire « ça va … » ?
(m’écrire à moi et à tous, je suis sûre …)
Biz à toi.
Biz à tous.
Biz Bourrache, je crois que tu as bien respiré aujourd’hui, passe une bonne nuit et à demain pour de nouvelles aventures signé Ossiane !
ça va Bourrache? pour moi ça va! toi Ossiane ça va pour toi? et pour chacun, si bon de va? si bon de savoir que quand ça va, ça va!
Ouf la journée avec bcp d’ émotion et l’ on s’ énerve et puis on parle ,on dit et tout tourne vinaigre etc..
Demain il fera beau mais si l’ on est pas capable de se parler sure que l’ on aura tout
faux .Chez moi la porte n’ est jamais fermer alors je ne vais pas commencer.
Bourrachetu parais bien sensible et ce n’ est pas si grave et les autres du salon Annick,Chris ,Rachel que je ne connais a peine et sans oublier Thierry et ses textesAspe,Maria et Phil je l’ attend et tous les autres,je vous souhaite la bonne nuit et demain levé du bon pieds l’ occasion de se dire que l’ on pas si bete qu’ on en a l’ airAmicalement pour tous Noisette.
PS:j’ ai perdu le code d’ Anna.peut etre lira t elle cela.
Le silence ne dit rien, il respecte la distance entre le dit et le non dit, il pousse la grille du jardin secret, et sur le banc s’assoit près de l’absence, s’émeut de l’importance qu’elle prend à ses côtés. Au crépuscule, dans le dernier faisceau du jour s’étonnera pourtant de sa force et de son impact de douleur….
L’incroyable spectacle de cette image dans le jour finissant et si porteur d’émotion dans cette beauté captée par l’oeil avisé d’Ossiane, m’amène à ce poème de Pierre Reverdy que je partage avec vous sur les chemins du rêve…
MOUVANT PAYSAGE
« Levé
Le chant plus haut
On part
Le ciel a déridé son front
Peut-on savoir l’heure qu’il est
Aucune limite n’est fixée
On pourrait traverser la terre
sans jamais s’arrêter
La nuit
Les champs s’allongent
Une lumière vient
Un trou
Le ciel qui se déchire
Tout craque
Et l’on entend plus rien
Un passant
Une étoile tombe
Et les autres qui la regardent
La lune tord son cou par-dessus les arbres »
vos reflexions m’inspirent se texte
Ho m’aimeras tu encore, quand le poids des années
Aura usé mon corps, et fané mon cœur suranné
Quand mes mains trembleront, sans la moindre bises !
quand sur mes jambes de hérons, pareil à la tour de pise
Je marcherais boiteux!le sourire édenté !
Je mangerais avec faim, mais resterait grêle!
quêtant les rebouteux ! pour me revigorer
et soulager enfin, mes douleurs fidèles !
et les visages connus, me resterons inconnus
chaque jour plus saugrenue tu me trouvera nu
rien ne t’étonneras!oublieux tel un poupon!
Tu me savonneras, redevenu nourrisson !
alors la vendetta, sonnera le glas
j’obligerais la mort, ce cruel toréador
à libérer mon corps! je serais le plus fort,
Dans un dernier éclat ! à coté tu m’aideras !
Moi qui m’adonne de plus en plus à la photo, mais culinaire, bravo pour les tiennes, car c’est pas évident de faire une déchrure de ciel….bravo…
Percée de lumière
Présence subtile
Le juste dévoile
Un visage sans nom
Ombre lumière
Le chant de la perle
Traverse le pays
Douce est la pluie
A cette mélodie
Je suis toute ouie
Rayon laser
Eblouit
Percée de lumière
Présence à l’infini
Silencieusement
Le cœur se remplit
…
cette lumière
elle déchire
le noir de l’absent
…
OSSIANE
…,quand la mer donne à la terre des transparences de soleil
tu glisses ton oeil dans l’émotion parfaite
plaisirs des nuages en écran d’ombre sans limite entre les monts et les plages…,
« J’peux pas quitter le Blog comme ça »…Un commentaire de Bourrache…le silence d’Ossiane…les mots qui par ailleurs palpitent…le coeur qui dérive…le ciel qui s’invite…la mélancolie qui chavire… C’est étrange comme les pages de ce Blog voyagent…elles emportent avec elles les couleurs qui avaient ma préférence…le rythme s’accélère….certaines visites se font rares…les sentiments bousculent la tendresse…le vécu s’oppose au rêve ou à la douceur…on étouffe un peu ..on marche sur un cercle…on perd le goût de l’évasion… »ça va…? »….oui tout va…les nuages sont à leur place…le feuillage frissonne…les toits des maisons se déplient…la rue s’enfuit…Tout est normal…Je veux juste serrer contre moi des mots qui s’abandonnent…des prénoms…le silence…Je veux juste entrer dans une photo..sur la pointe du coeur ..et rêver..
et pierre,
comme ça résonne bien
juste et fort
tout en douceur…
les mots électrochocs les images et les éclairages font rages
vite tournons la page des : « »tu vas, je vais et toi, patatipatata…il n’y plus de tapioca …tralala… » »
http://rigaut.blogspot.com/2006_01_01_archive.html
Eclaboussement de lumière. C’est tellement beau Ossiane !
[…]
A quoi servirait le printemps clément
S’il ne tenait compagnie aux morts, s’il n’accomplissait,
Après eux, la joie de vivre et l’éclat de l’oubli ?
La clé de ma poésie serait là,
Ma poésie sentimentale du moins.
Et les songes sont notre seul mode de parole.
O mort, hésite et assieds-toi
Sur le cristal de mes jours,
Comme si tu étais l’une de mes amies de toujours,
Comme si tu étais l’exilée
Entre les créatures.
Toi seule es l’exilée. Tu ne vis pas ta vie.
Ta vie n’est que ma mort. Tu ne vis ni ne meurs
Et tu enlèves les enfants à la soif du lait pour le lait.
Jamais tu ne fus
L’enfant bercé par les chardonnerets.
Jamais les angelots et les bois du cerf distrait ne t’ont cajolée
Comme ils nous ont cajolés, nous,
Les hôtes du papillon.
Toi seule es l’exilée, ô malheureuse.
Aucun homme ne te serre contre sa poitrine,
Qui partage avec toi
La nostalgie de la nuit écourtée par la parole libertine
Fusion de la terre et du ciel en nous.
Tu n’as pas donné naissance à un enfant qui vient à toi, implorant :
Mère, je t’aime.
Toi seule es l’exilée, ô reine des reines.
[…]
Mahmoud Darwich , poète du monde
>Louise:
Bonsoir et bienvenue sur le blog;-) Merci pour ce beau poème émouvant. Au plaisir de vouis croiser sur le blog à nouveau.
Je chéris le silence
Celui qui parle de Nuit
Celui qui parle de Lui
Lui à qui j’ai ouvert
Toute mon identité
Offert comme une clé
Comme pour l’apprivoiser
L’enfant enfin renait
Sur la feuille immobile
Parfumée de douceur.
לילה ليل
Je rend visite à quelqlues blogs et là j’ai trouvé la belle photo de Bruno Decuyper, alors voici le lien (le mot-clef est déchirure) :
http://brunodecuyper.blog.lemonde.fr/2009/05/27/dechirure/
Bonjour Ossiane , pourquoi il n’y a pas comme sur Facebook la rubrique « j’aime » ?
Tu connais ma passion pour la Corse et ses paysages et tu conserves deux ans après encore des clichés cachés… Le Sartenais est un pays de granite un peu rude et sauvage qui mérite le détour.
bises
SG
Les blogs du Monde ont 5 ans et le tien se porte toujours aussi bien.
Je vous ai relus avec plaisir!merci!
Tu as l’oeil comme d’habitude, François;-) Ces photos t’ont simplement échappé;-) Oui cinq ans déjà et nous sommes toujours là tous les deux;-) Bises à toi, SG et à Annick en bel oiseau de passage!