Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut
Chute d’un soleil
la trace d’un sillage
le fil de l’exil
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut
Chute d’un soleil
la trace d’un sillage
le fil de l’exil
Superbe… j’aime beaucoup … tout particulièrement ton haïku…
Belle nuit… nuit d’exil… je t’embrasse
***
Un soleil d’encre
Vocables funambules
Sur un fil de mer
hisse, hisse, matelot
et ramène moi la lumière
Cordes et liens
Fils et tissage
Il y a 28 ans. Déjà…
Au fil de nos vies
Toi absent,
Avec la soie des souvenirs pour trame,
Avec la laine des rêves pour chaîne,
Un monde différent se créait.
Toi présent,
Tu défaisais ce tissu irréel qui te déplaisait.
Tu repartais.
Sur le métier, le va et vient de mes mains recommençait.
Tu revenais…
L’ouvrage restera inachevé,
Même si demain tu voulais le voir finir.
Le secret du tissage est perdu.
Nos vies sont et resteront déchirées
Et puis deux ans plus tard commençait une longue, très longue, trop longue période de silence de 26 ans
Et des mots
des mots qui reviennent
Proches
Proches mais différents
Au fil de nos vies
Toi présent,
Non absent
Mais je ne voulais pas le voir
Avec la soie des souvenirs pour trame,
Avec la laine des rêves pour chaîne,
J’ai cru tisser une étoffe plus chaude, plus douce
Avec trois nouveaux fils de couleur
Pour l’égayer
Le temps passse
Les couleurs s’effacent
Toi présent,
Moi absente
Je n’osais défaire ce tissu irréel qui me déplaisait.
Je suis partie
L’ouvrage restera inachevé,
Même si tu souhaites me voir le continuer
Le secret du tissage est perdu.
Nos vies sont et resteront déchirées
Maria a raison ton Haïku est superbe . En imaginaire de l’eau …
«La mort de l’eau est plus songeuse que la mort de la terre : la peine de l’eau est infinie.»
[ Gaston Bachelard ] – Extrait de L’Eau et les rêves
Bonjour Ossiane et tout le monde,
Au bout de la corde,
Une sirène apparue,
Le cours de la vie
Bises,
OLIVIER
Salut Ossiane,
Ton haiku me rappelle ces mots d’un poete italien dont le nom m’echappe :
» Voyageur, il n’y a pas de chemin,
Seul un sillage sur la mer. »
Bonne journee !
–
Ainsi va le vent
Délice inépuisable
D’où résonne
Le silence ou presque
Le ciel est si léger
Et les mots transparents
La brise de l’eau
A parsemé d’étoiles
Un vide imaginaire
Le fil de la pierre
D’un écho en avance
Vers l’horizon
S’échappe …
–
Belles images Ossiane.
Coule l’océan
sur le fil de la corde,
suspendu à quelque rêve
d’ocre et de feu.
Coule l’océan
et l’œil ébloui
se trouble
de voiliers anciens,
de baleines remplies.
Sur le fil
coule
le rêve
d’autres vies.
___
Quelques indéfinissables lambeaux
Pendus
Au bout de la corde
En oripeaux.
Dans un dernier sursaut
Le soleil s’y accroche.
Moment subtil
Le temps d’une photo
D’un frisson sur l’eau.
Dans ses ombres, la nuit
Charriera bientôt
Des chalands de rêves.
Secrets.
___
des millénaires
des siècles, des années
des heures, minutes secondes
nous avons découpé le temps
pour se souvenir
pour s’en saisir
pour prévoir l’avenir
tentative vaine
ce n’est qu’un fil d’ariane
pour ne pas nous perdre
dans le labyrinthe de l’éternité
Une fort belle image encore.
Le temps
Ce vagabond
Déverse ses sédiments
Dont la corde de vie
S’empare pour se dire
Que cela a existé
Et tisse un filet
De souvenirs
pour Emmanuel :
le vers que tu cites fort à propos n’est pas d’un poète italien mais d’un espagnol : Antonio Machado :caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.
Al andar se hace camino,
y al volver la vista atras
se ve la senda que nunca
se ha de volver a pisar.
Caminante, no hay camino,
sino estelas en la mar.
Marcheur, il n’y a pas de chemin,
le chemin se fait en marchant.
En marchant se crée le chemin,
et lorsqu’on regarde en arrière
on voit le sentier sur lequel
plus jamais on ne reviendra.
Marcheur, il n’y a pas de chemin,
juste un sillage dans la mer
les rais mordorés
s’allongent à l’infini
sur la loire au reflet d’étain.
et, comme un artisan infatiguable,
le vent peaufine l’oeuvre
que le temps, son maître, a façonné;
avec patiente, générosité!
seul la main de l’homme
trouble cette harmonie.
et détruit le royaume
qui l’a vu naitre
un jour prochain,
il pourrait devenir son tombeau
à moins qu’il ne prennent conscience sufisamment tôt
de cette fragilité.
nous sommes peut être les fossoyeurs de nos enfants;
de nos petits enfants!
mais n’est ce pas déjà trop tard?
Bonjour à tous dans le printemps qui semble reprendre ses droits.
__
Le soleil dans le jour finissant
A recouvert le fleuve
D’une feuille d’or,
Lustré à l’agathe
La surface de l’eau,
Poli à l’or fin
Jusqu’en ses plis poreux
Son âme frémissante,
Caressé de ses rayons
Sa peau douce et satinée.
Une longue corde de chanvre
Unit pour toujours
Les feuillets de ses carnets
Qui détiennent les secrets
De son histoire.
J’aime aller de temps en temps
Sur les rives du fleuve
Tourner les pages
De ce grand livre.
Ossiane, erreurs à corriger si possible, merci.
Agate pour agathe et caressé avec un seul « c » oublié de relire avant d’envoyer.
« caressé » avec un seul « r », bon je vais aller faire un tour je suis fatiguée!
Murmure ondoyant, friselis rasants
la corde entre noeuds et ventres
lentement se tend et vibre
doucement s’étend et rêve
elle sonde l’insondable
serpente abordable
étends des ridules concentriques
avec une rigoureuse métrique
le chanvre noué du temps
se défait imperceptiblement
et recueille en moisson
des nageoires de poisson
le lien qui raccorde
prolonge et continue
à distance
il est joli ce texte,amichel,
je partage avec l auteur,
le chemin se marche
tout simplement
ou sur la corde raide
sur son chemin de vie
unique et précieux
En effet, d’accord avec toi Annick, très joli ce texte de Antonio Machado, si joli que je me le suis copier-coller. Merci à Emmanuel et amichel.
c’est fort beau Monique,
A la lueur de la lune
Le pêcheur d’amour
Tire sur sa corde d’or
Et des mille étoiles
S’échappent à l’infini
Il regarde tout là haut
Son amour de sa vie
Et délicat regarde ce doux lien
En belles accroches d’ondes
Cette corde si libre
Nichée dans l’eau du fleuve
Qui lui murmure des mots
D’amour si bel si vrai si grand
Et comme je relis mes mots, je vois qu entre Annick et Annick, Monique s’est glissée…..merci pour tes mots Monique, et puis, je précise:
quand j écrivais « c’est fort beau Monique », je parlais de très jolis mots de 15 H 34.
Un petit tour dans le jardin pour respirer les fleurs et leur dire quelles sont belles, elles sont contentes quand on le leur dit, c’est vrai, la preuve, le lendemain elles sont encore plus belles…
___
Il est insécable
Le cordon ombilical
Qui nous lie à la terre natale
Même s’il draine sur le chemin
Les affres de la vie.
Il est le sang qui coule dans nos veines,
Il est l’amour qui remplit notre coeur,
il est notre mémoire, notre référence
Il est « le fil de l’exil »
Qui nous relie à la terre de nos premiers pas,
Il est le lien indestructible
Même quand….même si…..
___
Merci beaucoup, Amichel, pour ces precisions ! Je ne connaissais pas ce poeme dans son integralite.
Elle s’est souvent éloignée de ce fil. Elle est parfois partie sur des rives si éloignées que certains ont penser qu’elle s’était perdue pour toujours. Mais elle est revenue, obstinément, inéluctablement, à ces racines, à ce qu’elle est profondément.
Elle a goûté aux fruits, à l’amour, aux plaisirs défendus. Braver l’interdit pour se sentir vivante. Elle a repris son chemin, repue, amoureuse du temps présent, riant des pieds de nez qu’elle envoyait à la vie. Et puis un jour elle n’est pas reparue. Longtemps ceux qui l’aimaient l’ont attendu, espérant son retour. Je sais aujourd’hui qu’elle ne reviendra plus. Elle a été arrachée à ce fil par une force supérieure. Pourtant elle est là, parmi nous. Je le sais, je le sens et lorsque mon regard accroche la lune j’aperçois son sourire mutin et je lui rends son sourire.
Au fil des rêves
le passeur en va-et-vient
d’ une rive l’autre
Avec un lit si large
les couchers de soleil sur la Loire
prennent ainsi des teintes de vieil or.
Photos splendides, calligramme flamboyant, kaïku nostalgique.
Qui, d’un fil, voulait ancrer le cours des eaux?
Le filin barrant le fleuve bat dans le flot.
Et le flot indifférent coure vers son exil.
Rien ne le retiendra.
Ni ta main tendue
ni tes larmes,
ni le vent
dans tes cheveux.
Très jolis vos écrits… cette série de photos, ce haiku…(Hmmmm soupir d’aise )
Pays du soleil couchant
Douce corde de ma musique
L’eau de ta vie coule
Dans ma mémoire.
A la tombée du jour, sur les flots de la Loire
Un rayon de soleil se baigne en son miroir
Éclaire de sa chaleur l’eau douce abandonnée
S’y mire sans lui parler Narcisse insoupçonné
Il s’aime à travers elle ses reflets ondulés
Frissonnent de plaisir il la laisse s’écouler
Se dore en son sein et s’en veut de blêmir
La glace luit et reluit il sait qu’il va mourir
Il le sait la corde est là symbolique passage
Il hait ce fil tendu en comprend le message
La Loire endeuillée pleure cet ami sa douleur
Ce fou papillonneur voit fondre sa chaleur
se noie comme il se doit silencieusement
Mais demain surgira du ciel bleu joliment
La lumière cuivrée
Les derniers reflets du soleil
Les rêves endormis
La saveur du miel
Les goûts sucrés du soleil
Sur le fil du temps
Délectation douce
A l’approche de la nuit
la Loire gourmande
Matelot, j’avais voulu la lumière,
tu as péché et me ramène le temps.
Madame, le filin était souillé d’actes,
pendant comme des fils embrouillés,
ou des algues,
et l’or de la lumière
leur a rendu vie.
pour tous ceux et celles qui ont aimé voici le poème entier de Machado :
Jamais je n’ai cherché la gloire
Ni voulu dans la mémoire
des hommes
Laisser mes chansons
Mais j’aime les mondes subtiles
Aériens et délicats
Comme des bulles de savon.
J’aime les voir s’envoler,
Se colorer de soleil et de pourpre,
Voler sous le ciel bleu, subitement trembler,
Puis éclater.
A demander ce que tu sais
Tu ne dois pas perdre ton temps
Et à des questions sans réponse
Qui donc pourrait te répondre?
Chantez en coeur avec moi:
Savoir? Nous ne savons rien
Venus d’une mer de mystère
Vers une mer inconnue nous allons
Et entre les deux mystères
Règne la grave énigme
Une clef inconnue ferme les trois coffres
Le savant n’enseigne rien, lumière n’éclaire pas
Que disent les mots?
Et que dit l’eau du rocher?
Voyageur, le chemin
C’est les traces de tes pas
C’est tout; voyageur,
il n’y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler
Voyageur! Il n’y a pas de chemins
Rien que des sillages sur la mer.
Tout passe et tout demeure
Mais notre affaire est de passer
De passer en traçant
Des chemins
Des chemins sur la mer
Antonio Machado
Mer d’huile et filet d’or….poisson chat dans une nuit caline….pêche mystérieuse dans le pays sage….vague à l’âme que la tendresse dessine….se perdre dans un corri d’or…reste la trace d’un sillage….
Voilà, maintenant, l’histoire que je devais lui raconter existe toujours, si on veut, mais les faits dont parle cette histoire c’est fini, c’est autre chose qui se passera parce que, raconter l’histoire à Noémie, c’est une chose, mais la confier à Naïs (qui écoute quand je parle à Ossiane), voilà qui entraîne largement des conséquences que je ne saurais maîtriser, en tant que simple narrateur. Et voilà qu’on se retrouve, Noémie et moi, dans un lit un soir en train de parler de l’immense base interplanétaire de Chongqing, Clémentine entrant dans un restaurant en compagnie de Jack en vue de s’embarquer pour l’humanité telle qu’elle aura bifurqué elle aussi, ayant choisi de quitter avec les eaux mères, la terre. Et, entre elle et ceux qui sont partis, proliférant dans les étoiles, plus de lien, que des carcasses de charters spatiaux comme d’immenses tours inhabitées aussi loin que porte son regard.
à toi maman, qui m’as donnée un jour la vie
cette inconnue ! attachée à un filament,
Que les médecins ont coupé rapidement .
à toi, à qui ce lien, c’est subitement reconstitué,
et que plus personne ne pourra jamais briser !
lien d’éternité tissé avec les fils de l’amour.
à toi qui gentiment m’as aiguillé, guidé,
durant ces années d’enfances, d’adolescences!
au travers de ces années de tant d’insouciances!
à toi qui devinais au travers des silences
les tourments et des doutes de mon existence !
si proche ou éloignée de quelques distances.
à toi qui pourtant n’as pas vu ma souffrance
cette blessure qui se referme avec le temps
cette cicatrice dont je me remets doucement !
à toi que j’ai accompagné vers le silence
quand les médecins ont coupé ce fin filament
qui te rattachait ténue à l’existence!
à toi qui reste au delà des apparences
attachée par un lien indicible, transparent !
à toi ma douce, ma chère et tendre maman !
quand le miroir liquide s’embrase
il ne perd ni contour ni embase
le fil ténu le relie au rivage
Les torsades enroulent le temps
troublent à peine l’éclat de l’instant
tréfilant, trait filant au ras du jusant
dans le miroitement du vermeil
les pépites nous émerveillent
fin du sommeil
Merci amichel pour l’intégralité de ce poème que j’envoie… à ceux que j’aime, aiment la poésie, s’interrogent…
Et pour ceux et celles qui voudraient connaître d’autres textes de cet auteur (car ce poème-ci semble le plus souvent cité sur le net) il existe dans la collection Poésie/Gallimard « Champs de Castille – Solitudes, Galeries et autres poèmes – Poésies de la guerre »
–
Glissement du silence
Il entend battre le cœur
D’une tempête d’ ailleurs
–
Il est venu de loin
Le vide et son parfum
Que des remous lézardent
–
Quand le soleil déclinera
et disparaîtra
ce soir
tu jetteras à l’eau
le fil pour le retenir
hors des roseaux
précieusement tu le garderas
par devers toi
jusqu’à demain
matin.
Fil de l’exil
Mon petit mouton dans les airs
Rien qu’un point sur le fil.
Ad’A
Une Marelle de voyelles
en sauts de vie
a
Largue l’amarre
Jeune matelot
Quitte ta mère
Ses douces eaux
i
En points de mire
Tes voyages, officier,
Grâce au sextant
Par ton père donné
e
Deviens semeur
Beau capitaine
Pour une Hélène
Donne ton coeur
o
Viendra la mort
Grand amiral
Quitte le bord
Au terminal
u
Babord (1) amure
Âme éternelle
Dans les étoiles
Alors se mêlent
Le passé, le présent,
A jamais le futur
(1) ou tribord bien évidemment !
Soleil frissonne l’onde
Clapotis en amour bel
La corde se tire douce
En récoltes si riches
Le doigt est impatient
Il fait confiance au temps
Tire la chevillette
Doucement se dévoile
Calmement apparaît
Et l’oeil se tendre bel
Devant cette tendresse
Quand le soleil se couche….nostalgie au bord du fleuve….
___
C’est un tout autre fleuve
Pour un même coucher du soleil
Terre natale ou terre d’exil
Ici derrière la colline
Là bas derrière le coteau
Coule la Loire, coule le Rhône
Seul mon regard diffère
Et cherche les couleurs
Mais au delà des distances
Le coeur s’invente
Le fil qui les unit.
___
Magnifique, Monique.
Elle avait fait vibrer la corde sensible et avait réussi à lui passer la corde au cou. C’était oublié qu’il avait plus d’une corde à son arc. Il lui tînt la corde serrée tout au long du mariage. Ce fut elle, un jour, qui brisa la corde.
Sur ce chemin d’exil qui m’éloigne de toi
je brise un peu le fil qui me reliait à toi.
Je construis ma prison dans ce ciel étoilé
Et je noie ma raison pour ne pas succomber
Sur cet étroit chemin souvent semé d’abîmes
Tu me donnais la main avant qu’on ne se grime
Pour faire croire au bonheur mot que je n’aime pas
Mensonge que tous ces cœurs marchant du même pas
Si ce fil s’atténue vois je n’oublierai pas
Que ma bouche charnue si souvent te gouta
Mon amour est encré au plus profond de moi
Il en faudra du temps tu fais partie de moi
De jardins de Poseîdon
Arrachées par la houle
Le algues se consolent
Au vent de la corde.
Le bras du soleil
S’allonge et soulève
Un cordage oublié
En surface il murmure
Chuchote des mots si doux
Le soleil se couche
Sur ce fil bel amour
Et se laisse bercer
Par la langueur du fleuve
épatant MTO – j’aime
Et sèchent sur la corde
les oublis
les envies
du fleuve.
Un linceul doré
Un cordon ombilical
Haillons de l’exil
>maria :
Curieuse forme de fil, maria… sans doute la forme d’un début de filet.. Cette image te va très bien, magicienne funambule 😉
>brigetoun :
La grande forme ce matin-là, hisse et haut 😉
>gmc :
Belle inspiration, gmc comme si elle était liée à un certain vécu. Merci beaucoup.
>Bruno :
Merci bruno. Toi et Pierre me faites aimer Bachelard 😉 Je ne sais pas pourquoi j’aime le thème de l’eau comme ça 😉 Bises vers le nord.
>Olivier :
Bonsoir olivier, joli haîku assortie d’une apparition inattendue 😉 Je suis sûre qu’elle t’attendait. Bises et merci.
>Emmanuel :
Bonosir Emmanuel, apparitions différées dans le temps mais toujours avec plaisir 😉 Tu m’honores avec cette référence 😉 Merci beaucoup et bises vers la Hollande.
>Alix :
Des images qui te vont comme un gant. Une telle légèreté et finesse dans tes mots, bravo à toi.
>johal :
Tu n’as pas ton pareil pour faire émerger des univers d’un autre monde, c’est superbe ! Merci belle poétesse.
>bourrache :
Bravo Bourrache, ton stylo reprend de la vivacité. Ton poème est très bien senti et toujours avec des petite notes émouvantes qui font frissonner. Je t’embrasse.
>marc :
Beauté de tes mots, de belles idées, de belles images sur le fil du temps ! Merci beaucoup !
>Annick :
Les notes que je publie en ce moment t’inspirent des choses positives et d’une grande tendresse. Des images et idées généreuses habitent tes poèmes. J’aime bien te voir comme ça douce Annick 😉
>amichel :
Il est beau ce poème de Machado !
Merci pour ces écrits à partager.
>Monique :
Tu as retrouvé ton terrain aquatique de prédilection : la peau sensible de la Loire 😉 Merci pour tes belles évocations lumineuses.
>Thierry :
Tu as su donner vie et âme à cette simple corde. Merci Thierry.
>rachel :
Bravo rachel pour ce petit texte d’une grande beauté et sensibilité. Miroir de l’âme est ta plume. Bises de la nuit.
>Pierre :
Merci Pierre, la nature s’était faite belle ce soir-là. Nostalgique… la forme pendante et disloquée de ce fil me parait un peu triste, c’est vrai. Pierre tu es un grand poète. Tes poèmes sont des petits bijoux ciselés. L’appel de la Loire est bel et bien là ; il ne va pas falloir tarder à y retourner 😉
>Lou :
Beaucoup de compliments sur cette note ; merci lou 😉 Pffiou, quelle inspiration ! La musique de tes mots coulent toute douce à mon oreille. Merci pour ta belle écriture sensible, grande poétesse 😉
>pierre b :
Or à tous les étages !!! Superbe ton poisson chat ! Merci pour ton beau petit voyage poétique au fil de l’or. La bise lumière.
>Gmc :
Machado fait fureur 😉 Sympa tous ces échanges de références.
>alix :
Un poème bien intriguant, alix, je me demande qui est ce « il » 😉 Bises.
>Alain d’A :
Adorable poème Alain, un grand merci à toi.
>Phil :
J’en connais un qui devrait aimer ce poème ;-)) Tes petits sauts de vie en voyelles sont vraiment originaux et d’une belle sensibilité. Voyelles vivantes qu’on perçoit bien dans tes mots. Merci Phil, bises de la nuit.
>rachel :
Bien trouvé Rachel toutes ces cordes à rêver ou à oublier ;-)) Quant au poème d’amour, il est émouvant et sensible. Bises à toi et un grand merci pour ta belle plume.
>MTO :
Bonsoir MTO, bien vu ! Tristesse et douleur émanent de ton poème. Toujours ces vilaines algues nocives ;-)) Bises à toi.
Si vous suivez le fil, vous arrivez donc en bout de corde ! (mais vérifiez toujours qu’il y a un noeud, pour la sécurité !)
Le fil a pris un bain d’or
Pour devenir un fin bijou
Que les belles porteront au cou
Sous le soleil couchant
Pour attirer tout leurs amants
Et les entraîner dans le sillage
D’un bateau en partance
Vers de fabuleux rivages…
Biseeeeeees en partanceeeeee
S’il pleut des cordes
Ont t’elles des nœuds ?
Moi qui voudrait toucher le ciel
Je souhaite qu’elles tombent et s’amoncellent.
N’ayez pas peur vous autres
Dès que je serai là haut je vous en jetterai d’autres.
Par milliers, par millions !
Et si dans ma précipitation
je vous envoie aussi
des cordes à sauter
C’est pour donner l’envie
Aux adultes que vous êtes
De retrouver l’enfant que vous avez été.
et si dieu nous voit d’en haut
il se demandera, incrédule, si le monde n’est pas devenu fou.
Il nous verra sauter ou monter ces cordes à noeuds.
nous lui répondrons, essouflés mais heureux
– oui dieu le monde est fou depuis si longtemps qu’il nous faut retrouver notre âme d’enfant pour pouvoir survivre. Envoie d’autre cordes sur la terre
J’ignore si il y a des noeuds quand il pleut des cordes mais dans mon rêve il y en avait. Et le ciel était étoilé…
>Christine:
J’ai vérifié;-) Pour un poème écrit sur le vif, c’est plutôt bien inspiré;-) Quelle forme!
>rachel:
Très sympa ton rêve étoilé;-) Je vais suivre ton conseil;-) Bises.